Strike shuts down Bangladesh’s biggest port
Operations at Bangladesh’s biggest port were suspended on Sunday as a strike by customs officials brought shipping activity to a halt.The shutdown at Chittagong Port is part of an ongoing dispute between tax authority employees and the government, which is trying to overhaul the body.”The port typically handles around 7,000 to 8,000 containers daily… But since this morning, there has been no movement in offloading or onboarding of goods,” said Mohammed Omar Faruq, secretary of the Chittagong Port Authority. “This is having a huge impact on the country’s economic situation,” he told AFP.Bangladesh is the world’s second-largest garment manufacturer, while textile and garment production accounts for about 80 percent of the country’s exports.Mahmud Hasan Khan, president of the Bangladesh Garment Manufacturers and Exporters Association, said the halt in port operations would cost the industry $222 million. “The cost of recovery will be staggering — beyond comprehension — and many factories risk going bankrupt,” he told AFP.Staff at the National Board of Revenue (NBR) have been striking on and off for weeks over plans to split the authority into two separate bodies.Bangladesh’s interim leader, Nobel Peace Prize laureate Muhammad Yunus, urged them to end the walkout.”We hope NBR’s staff will report back to work setting aside their unlawful programme that goes against the national interest of the country,” his office said in a statement.”Otherwise for the sake of the people of this country and safeguarding the economy the government will be left with no option but to act firmly,” the statement added. NBR staff were prevented from entering their offices on Sunday after a government order sought to stop them from protesting within their building premises. Meanwhile, 13 business chambers held a press conference on Saturday urging the government to resolve the issue as soon as possible.
Vives condamnations après les propos anti-Israël de rappeurs au festival de Glastonbury
Le gouvernement britannique et les organisateurs du festival de Glastonbury ont fermement condamné dimanche les propos anti-israéliens proférés la veille sur scène par le duo de rappeurs britanniques Bob Vylan, et sur lesquels la police enquête.Samedi, lors de leur performance sur la scène West Holts du festival, l’un des deux membres de Bob Vylan – dont les chanteurs se présentent sous les pseudonymes Bobbie Vylan et Bobby Vylan – a appelé la foule à scander “Mort, mort aux IDF”, les forces de défense israéliennes. Leur concert était retransmis en direct par la BBC sur sa plateforme dédiée au festival.La police locale a indiqué sur X qu’elle examinait les vidéos de leur performance “pour déterminer si des infractions ont pu être commises nécessitant l’ouverture d’une enquête criminelle”.”C’était affreux, pour être honnête, et je pense que la BBC et Glastonbury doivent expliquer comment nous avons pu assister à un tel spectacle sur nos écrans”, a déclaré dimanche le ministre de la Santé Wes Streeting sur Sky News.Face à la polémique, les organisateurs du festival ont également condamné ces propos dimanche.”Nous sommes consternés (…) leurs slogans ont largement dépassé les bornes et nous rappelons urgemment à tous ceux impliqués dans la production du festival qu’il n’y a pas de place à Glastonbury pour l’antisémitisme, les discours de haine ou l’incitation à la violence”, a indiqué le festival sur les réseaux sociaux dimanche.L’ambassade d’Israël avait plus tôt dénoncé sur X “la rhétorique de haine et incendiaire” exprimée durant le festival, dénoncant “la normalisation d’un langage extrémiste et de glorification de la violence”.- “profondément offensants” -Cette édition du festival de Glastonbury était scrutée du fait de la présence annoncée du groupe de rap nord-irlandais Kneecap, dont l’un des trois membres, Liam O’Hanna, a été inculpé d'”infraction terroriste” pour avoir arboré en concert un drapeau du Hezbollah.Montés sur scène peu après Bob Vylan, ils ont accusé Israël d’être un Etat “criminel de guerre” et réitéré leur soutien aux Palestiniens, scandant à plusieurs reprises “Free Palestine” et appelant la foule à répéter des insultes visant Keir Starmer.De nombreux spectateurs brandissaient des drapeaux palestiniens dans le public de ce festival particulièrement populaire, qui avait attiré plus de 200.000 personnes en 2024, et dont le prix du billet s’élevait à 373,50 livres (437,5 euros) pour l’édition 2025.Avant leur prestation, le Premier ministre travailliste Keir Starmer avait estimé qu’il n’était pas “approprié” qu’il se produise au festival, mais les organisateurs avaient maintenu leur présence.”Les personnes qui n’aiment pas la politique de l’événement peuvent aller ailleurs”, avait déclaré Michael Eavis, cofondateur du festival du Somerset (sud-ouest de l’Angleterre), dans un article publié dans un journal gratuit destiné aux festivaliers.Face aux pressions, la BBC, partenaire de l’évènement depuis 1997, avait indiqué que la performance du groupe ne serait pas diffusée en direct mais qu’elle serait probablement disponible à la demande par la suite.Un porte-parole du ministère de la Culture a indiqué que la ministre, Lisa Nandy avait parlé au directeur général de la BBC au sujet du concert de Bob Vylan.De son côté, la BBC a reconnu que certains propos tenus par le duo était “profondément offensants” et que leur concert ne serait pas accessible sur ses plateformes.Interrogé sur la réaction de l’ambassade israélienne, le ministre Wes Streeting a appelé l’ambassade à “balayer devant sa porte” et à “prendre davantage au sérieux la violence de ses propres citoyens contre les Palestiniens”, évoquant notamment les violences de colons israéliens en Cisjordanie.Il a également dénoncé la situation humanitaire à Gaza, du fait des représailles militaires israéliennes lancées dans la foulée de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sud d’Israël. Ces représailles ont fait plus de 56.412 morts, côté palestiniens, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.L’attaque du Hamas a elle entrainé côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.


