Fidèles et personnalités affluent aux funérailles grandioses du “pape des pauvres”

Une marée de fidèles a déferlé dès l’aube samedi place Saint-Pierre pour les funérailles du pape François, entourées d’un cérémonial grandiose auquel devrait également assister un aréopage de chefs d’Etat et de têtes couronnées.Le président américain Donald Trump est arrivé pour la cérémonie pour laquelle au moins 140.000 personnes étaient déjà présentes. Une rencontre entre lui et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, arrivé samedi matin après avoir fait planer le doute sur sa venue, pourrait avoir lieu.”Les deux présidents pourraient se rencontrer”, a indiqué à l’AFP un haut responsable sous le couvert de l’anonymat, alors que Donald Trump a affirmé que Kiev et Moscou étaient “très proches d’un accord”, trois ans après l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes.A l’ouverture des accès à la place peu après 06H00 (04H00 GMT), nombre de fidèles ont couru pour tenter d’avoir une place assise, certains arborant leur drapeau national sur le dos, d’autres brandissant une photo du “pape des pauvres”. “C’est une journée vraiment historique”, s’émeut Jean-Roger Mounguengui, un Gabonais de 64 ans venu avec son épouse rendre hommage au premier pape sud-américain, mort lundi à 88 ans d’un AVC.Le flot des arrivants est encadré par des centaines d’agents de sécurité en tenue jaune et orange fluorescente et équipés de talkies-walkies. “On ne pouvait pas rater ça (….) Il était un si grand leader “, souffle Katie Hibner Roncalli, une enseignante américaine de 33 ans venue de l’Indiana, et sur le pont depuis 03H00 du matin avec trois élèves.”C’était hyper important pour moi de venir car c’est un pape qui a marqué notre génération”, renchérit Marine De Parcevaux, 21 ans.Une cinquantaine de chefs d’Etat et une dizaine de têtes couronnées assistent à la cérémonie funèbre.Cette semaine, plus de 250.000 personnes ont patienté pendant des heures pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre. De par le monde, messes et veillées se tiennent en hommage au pontife dont le message portait bien au-delà des seuls catholiques. A Buenos Aires, capitale argentine où est né Jorge Bergoglio en 1936, une messe en plein air doit être célébrée samedi.- Rois et reines -Un élan reflétant la popularité de ce défenseur inlassable de la paix, des migrants et des laissés pour compte, devenu au fil des ans une boussole morale dans un monde toujours plus instable.Comme pour Jean-Paul II en 2005, plus de 160 délégations de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront à ces funérailles en mondovision.Outre le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, seront aussi présents pour l’Europe le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.L’Amérique du Sud, continent d’origine de Jorge Bergoglio, sera représentée par son compatriote, le président argentin Javier Milei, et son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.Ainsi que quelques têtes couronnées: le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique, le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, le prince de Galles William représentant son père Charles III, le prince Albert II de Monaco et son épouse Charlène.- Tireurs d’élite -La gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens sont sur les dents et surveillent les accès au Vatican, dotés de contrôles de sécurité semblables à ceux d’un aéroport, dont des scanners à rayons X.Une zone d’exclusion aérienne au-dessus de Rome est en place et des unités antidrones ont été déployées avec des brouilleurs d’ondes. Des avions de chasse sont aussi prêts à décoller et des tireurs d’élite sont positionnés sur les toits.Au terme de la messe, le cercueil sera escorté de l’autre côté du Tibre dans le centre de la Ville éternelle, jusqu’à la basilique Sainte-Marie-Majeure. C’est dans cet imposant sanctuaire du Ve siècle abritant déjà les tombeaux de sept papes que François a choisi d’être inhumé.Un groupe de personnes démunies sera présent à son arrivée sur les marches de la basilique, a annoncé le Vatican, rappelant que les pauvres avaient une place privilégiée “dans le coeur et le magistère du Saint-Père, qui avait choisi le nom François pour ne jamais les oublier”.Située justement dans une petite niche près de l’autel dédié à saint François, la sobre tombe en marbre portera comme seule inscription “Franciscus”, François en latin.Une fois les obsèques célébrées, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir dans les prochaines semaines, à huis clos dans la Chapelle Sixtine, un successeur au pape François.

Fidèles et personnalités affluent aux funérailles grandioses du “pape des pauvres”

Une marée de fidèles a déferlé dès l’aube samedi place Saint-Pierre pour les funérailles du pape François, entourées d’un cérémonial grandiose auquel devrait également assister un aréopage de chefs d’Etat et de têtes couronnées.Le président américain Donald Trump est arrivé pour la cérémonie pour laquelle au moins 140.000 personnes étaient déjà présentes. Une rencontre entre lui et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, arrivé samedi matin après avoir fait planer le doute sur sa venue, pourrait avoir lieu.”Les deux présidents pourraient se rencontrer”, a indiqué à l’AFP un haut responsable sous le couvert de l’anonymat, alors que Donald Trump a affirmé que Kiev et Moscou étaient “très proches d’un accord”, trois ans après l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes.A l’ouverture des accès à la place peu après 06H00 (04H00 GMT), nombre de fidèles ont couru pour tenter d’avoir une place assise, certains arborant leur drapeau national sur le dos, d’autres brandissant une photo du “pape des pauvres”. “C’est une journée vraiment historique”, s’émeut Jean-Roger Mounguengui, un Gabonais de 64 ans venu avec son épouse rendre hommage au premier pape sud-américain, mort lundi à 88 ans d’un AVC.Le flot des arrivants est encadré par des centaines d’agents de sécurité en tenue jaune et orange fluorescente et équipés de talkies-walkies. “On ne pouvait pas rater ça (….) Il était un si grand leader “, souffle Katie Hibner Roncalli, une enseignante américaine de 33 ans venue de l’Indiana, et sur le pont depuis 03H00 du matin avec trois élèves.”C’était hyper important pour moi de venir car c’est un pape qui a marqué notre génération”, renchérit Marine De Parcevaux, 21 ans.Une cinquantaine de chefs d’Etat et une dizaine de têtes couronnées assistent à la cérémonie funèbre.Cette semaine, plus de 250.000 personnes ont patienté pendant des heures pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre. De par le monde, messes et veillées se tiennent en hommage au pontife dont le message portait bien au-delà des seuls catholiques. A Buenos Aires, capitale argentine où est né Jorge Bergoglio en 1936, une messe en plein air doit être célébrée samedi.- Rois et reines -Un élan reflétant la popularité de ce défenseur inlassable de la paix, des migrants et des laissés pour compte, devenu au fil des ans une boussole morale dans un monde toujours plus instable.Comme pour Jean-Paul II en 2005, plus de 160 délégations de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront à ces funérailles en mondovision.Outre le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, seront aussi présents pour l’Europe le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d’un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.L’Amérique du Sud, continent d’origine de Jorge Bergoglio, sera représentée par son compatriote, le président argentin Javier Milei, et son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.Ainsi que quelques têtes couronnées: le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique, le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, le prince de Galles William représentant son père Charles III, le prince Albert II de Monaco et son épouse Charlène.- Tireurs d’élite -La gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens sont sur les dents et surveillent les accès au Vatican, dotés de contrôles de sécurité semblables à ceux d’un aéroport, dont des scanners à rayons X.Une zone d’exclusion aérienne au-dessus de Rome est en place et des unités antidrones ont été déployées avec des brouilleurs d’ondes. Des avions de chasse sont aussi prêts à décoller et des tireurs d’élite sont positionnés sur les toits.Au terme de la messe, le cercueil sera escorté de l’autre côté du Tibre dans le centre de la Ville éternelle, jusqu’à la basilique Sainte-Marie-Majeure. C’est dans cet imposant sanctuaire du Ve siècle abritant déjà les tombeaux de sept papes que François a choisi d’être inhumé.Un groupe de personnes démunies sera présent à son arrivée sur les marches de la basilique, a annoncé le Vatican, rappelant que les pauvres avaient une place privilégiée “dans le coeur et le magistère du Saint-Père, qui avait choisi le nom François pour ne jamais les oublier”.Située justement dans une petite niche près de l’autel dédié à saint François, la sobre tombe en marbre portera comme seule inscription “Franciscus”, François en latin.Une fois les obsèques célébrées, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs – soit ceux âgés de moins de 80 ans – convoqués au conclave pour choisir dans les prochaines semaines, à huis clos dans la Chapelle Sixtine, un successeur au pape François.

Chikungunya à La Réunion et Mayotte: les autorités retirent de la vaccination les plus de 65 ans

Les autorités sanitaires ont annoncé samedi retirer les personnes de 65 ans et plus de la campagne de vaccination contre le chikungunya avec le vaccin Ixchiq à Mayotte et La Réunion après trois “événements indésirables graves” dont un décès. “La vaccination reste ouverte pour les personnes âgées de 18 à 64 ans présentant des comorbidités”, a précisé le ministère de la Santé dans un communiqué alors que l’épidémie de chikungunya a provoqué à ce stade la mort de neuf personnes à La Réunion. La décision des autorité sanitaires survient après qu’elles ont été informées le 23 avril de deux “évènements indésirables graves” dont un décès puis d’un troisième le 25 avril. “Compte tenu de la gravité de ces événements, la Direction générale de la santé (DGS) a saisi en urgence le 24 avril la HAS pour réévaluer les indications de vaccination contre le chikungunya par le vaccin Ixchiq” de Valneva, a précisé le ministère de la Santé.La Haute Autorité de santé (HAS) s’étant prononcée vendredi en faveur d’une révision des cibles de la vaccination, les autorités sanitaires ont décidé de retirer de la cible vaccinale, “sans délai, les personnes de 65 ans et plus présentant ou non des comorbidités”.Les trois événements indésirables graves sont survenus à La Réunion chez des personnes de plus de 80 ans présentant des comorbidités, a précisé le ministère de la Santé. “Deux personnes ont présenté des symptômes similaires à ceux d’une forme grave de chikungunya quelques jours après la vaccination, dont l’une est décédée. La troisième est sortie d’hospitalisation”, a-t-on poursuivi de même source. Le 17 avril, l’agence du médicament avait annoncé “une surveillance renforcée” d’éventuels effets secondaires post-vaccination avec le vaccin Ixchiq.Le chikungunya, une maladie infectieuse due à un virus transmis par le moustique tigre, provoque une forte fièvre et des douleurs articulaires pouvant perdurer plusieurs semaines.Face à une épidémie généralisée et majeure à La Réunion, une campagne de vaccination a été lancée par les autorités sanitaires début avril dans l’île. Le vaccin utilisé, Ixchiq, du laboratoire Valneva, est le premier contre le chikungunya à avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché en Europe.Le bilan provisoire de l’épidémie de chikungunya à la Réunion est de neuf morts, selon les autorités sanitaires qui soulignent que l’épidémie se “stabilise à un haut niveau”, selon des chiffres donnés mercredi. grd/sp 

Chikungunya à La Réunion et Mayotte: les autorités retirent de la vaccination les plus de 65 ans

Les autorités sanitaires ont annoncé samedi retirer les personnes de 65 ans et plus de la campagne de vaccination contre le chikungunya avec le vaccin Ixchiq à Mayotte et La Réunion après trois “événements indésirables graves” dont un décès. “La vaccination reste ouverte pour les personnes âgées de 18 à 64 ans présentant des comorbidités”, a précisé le ministère de la Santé dans un communiqué alors que l’épidémie de chikungunya a provoqué à ce stade la mort de neuf personnes à La Réunion. La décision des autorité sanitaires survient après qu’elles ont été informées le 23 avril de deux “évènements indésirables graves” dont un décès puis d’un troisième le 25 avril. “Compte tenu de la gravité de ces événements, la Direction générale de la santé (DGS) a saisi en urgence le 24 avril la HAS pour réévaluer les indications de vaccination contre le chikungunya par le vaccin Ixchiq” de Valneva, a précisé le ministère de la Santé.La Haute Autorité de santé (HAS) s’étant prononcée vendredi en faveur d’une révision des cibles de la vaccination, les autorités sanitaires ont décidé de retirer de la cible vaccinale, “sans délai, les personnes de 65 ans et plus présentant ou non des comorbidités”.Les trois événements indésirables graves sont survenus à La Réunion chez des personnes de plus de 80 ans présentant des comorbidités, a précisé le ministère de la Santé. “Deux personnes ont présenté des symptômes similaires à ceux d’une forme grave de chikungunya quelques jours après la vaccination, dont l’une est décédée. La troisième est sortie d’hospitalisation”, a-t-on poursuivi de même source. Le 17 avril, l’agence du médicament avait annoncé “une surveillance renforcée” d’éventuels effets secondaires post-vaccination avec le vaccin Ixchiq.Le chikungunya, une maladie infectieuse due à un virus transmis par le moustique tigre, provoque une forte fièvre et des douleurs articulaires pouvant perdurer plusieurs semaines.Face à une épidémie généralisée et majeure à La Réunion, une campagne de vaccination a été lancée par les autorités sanitaires début avril dans l’île. Le vaccin utilisé, Ixchiq, du laboratoire Valneva, est le premier contre le chikungunya à avoir obtenu une autorisation de mise sur le marché en Europe.Le bilan provisoire de l’épidémie de chikungunya à la Réunion est de neuf morts, selon les autorités sanitaires qui soulignent que l’épidémie se “stabilise à un haut niveau”, selon des chiffres donnés mercredi. grd/sp 

Iran, US to hold new round of high-level nuclear talks

The United States and Iran were to hold a fresh round of technical and high-level nuclear negotiations in Oman on Saturday, after both sides reported progress in previous meetings.Iran’s Foreign Minister Abbas Araghchi, leading Tehran’s delegation, arrived in Muscat on Friday ahead of the mediated talks, with US Middle East envoy Steve Witkoff expected to head the American side.The technical talks will come first, followed by the high-level negotiations.Araghchi expressed “cautious optimism” about the process this week, saying that “if the sole demand by the US is for Iran to not possess nuclear weapons, this demand is achievable”.But if Washington had “impractical or illogical demands, we will naturally encounter problems”, he added.US President Donald Trump, in an interview published Friday by Time magazine, reiterated his threat of military action if a deal fell through, but also suggested he was optimistic about an agreement, saying he “would much prefer a deal than bombs being dropped”.Michael Anton, the State Department’s head of policy planning, will lead Washington’s expert-level delegation, while deputy foreign ministers Kazem Gharibabadi and Majid Takht-Ravanchi will lead Tehran’s, according to Iran’s Tasnim news agency.Iranian state television reported from Muscat that the meetings were expected to begin around 0830 GMT, without specifying which session it was referring to.Iranian foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei said Friday that the new talks, like the previous rounds in Muscat and Rome the past two Saturdays, would be mediated by Omani Foreign Minister Badr Albusaidi.Baqaei wrote on X that Iran’s delegation aimed to secure its “lawful right to use nuclear energy… while taking reasonable steps to demonstrate that our programme is entirely peaceful”.The “speedy” termination of sanctions is also “a priority”, he added.The recent negotiations are the highest-level engagement between the long-time foes since Trump withdrew during his first term from a landmark 2015 nuclear accord that offered Iran sanctions relief in return for curbs on its nuclear programme.- ‘Hostile’ sanctions -Since returning to office in January, Trump has reinstated his “maximum pressure” policy of sanctions against Tehran.In March, he wrote to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei proposing talks, but also warning of potential military action if diplomacy failed.On Tuesday, Washington announced new sanctions targeting Iran’s oil network — a move Tehran described as “hostile” ahead of Saturday’s talks.Western nations, including the United States, have long accused Iran of seeking to develop nuclear weapons — an allegation Tehran has consistently denied.Iran maintains its nuclear programme is strictly for peaceful purposes.On Wednesday, UN nuclear watchdog chief Rafael Grossi called on Iran to explain tunnels built near its Natanz nuclear site, seen in satellite imagery released by the Institute for Science and International Security.The Washington-based think-tank also noted construction of a new security perimeter.”We’re asking them, what is this for? They are telling us, it’s none of your business,” Grossi told reporters.Tehran had no immediate comment.- ‘Non-negotiable’ right -In an interview released Wednesday, US Secretary of State Marco Rubio reiterated Washington’s firm stance against Iran’s uranium enrichment.”If Iran wants a civil nuclear programme, they can have one just like many other countries in the world have one: and that is they import enriched material,” he said on the Honestly podcast.Iran currently enriches uranium up to 60 percent, far above the 3.67 percent limit imposed by the 2015 deal but still below the 90 percent threshold required for weapons-grade material.Araghchi has previously called Iran’s right to enrich uranium “non-negotiable”.A commentary in Iran’s conservative Kayhan daily on Saturday said: “By repeating the tone of threats and denying the right to enrichment, Trump and his Secretary of State have shown that what Washington is after is ‘Iran’s surrender’ and not an ‘equal agreement.'”Araghchi said in the text of a speech posted to X earlier this week that Iran was looking “to build at least 19 more reactors”.Tehran has recently sought to reopen dialogue with Britain, France and Germany — also signatories to the 2015 nuclear deal — holding several rounds of nuclear talks ahead of the US meetings.On Thursday, Araghchi said he was willing to visit the European countries for talks.Last week, Rubio urged them to decide whether to trigger the “snapback” mechanism under the 2015 agreement, which would automatically reinstate UN sanctions on Iran over its non-compliance.The option to use the mechanism expires in October.Iran has warned that it could withdraw from the nuclear Non-Proliferation Treaty if the snapback is triggered.

Iran, US to hold new round of high-level nuclear talks

The United States and Iran were to hold a fresh round of technical and high-level nuclear negotiations in Oman on Saturday, after both sides reported progress in previous meetings.Iran’s Foreign Minister Abbas Araghchi, leading Tehran’s delegation, arrived in Muscat on Friday ahead of the mediated talks, with US Middle East envoy Steve Witkoff expected to head the American side.The technical talks will come first, followed by the high-level negotiations.Araghchi expressed “cautious optimism” about the process this week, saying that “if the sole demand by the US is for Iran to not possess nuclear weapons, this demand is achievable”.But if Washington had “impractical or illogical demands, we will naturally encounter problems”, he added.US President Donald Trump, in an interview published Friday by Time magazine, reiterated his threat of military action if a deal fell through, but also suggested he was optimistic about an agreement, saying he “would much prefer a deal than bombs being dropped”.Michael Anton, the State Department’s head of policy planning, will lead Washington’s expert-level delegation, while deputy foreign ministers Kazem Gharibabadi and Majid Takht-Ravanchi will lead Tehran’s, according to Iran’s Tasnim news agency.Iranian state television reported from Muscat that the meetings were expected to begin around 0830 GMT, without specifying which session it was referring to.Iranian foreign ministry spokesman Esmaeil Baqaei said Friday that the new talks, like the previous rounds in Muscat and Rome the past two Saturdays, would be mediated by Omani Foreign Minister Badr Albusaidi.Baqaei wrote on X that Iran’s delegation aimed to secure its “lawful right to use nuclear energy… while taking reasonable steps to demonstrate that our programme is entirely peaceful”.The “speedy” termination of sanctions is also “a priority”, he added.The recent negotiations are the highest-level engagement between the long-time foes since Trump withdrew during his first term from a landmark 2015 nuclear accord that offered Iran sanctions relief in return for curbs on its nuclear programme.- ‘Hostile’ sanctions -Since returning to office in January, Trump has reinstated his “maximum pressure” policy of sanctions against Tehran.In March, he wrote to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei proposing talks, but also warning of potential military action if diplomacy failed.On Tuesday, Washington announced new sanctions targeting Iran’s oil network — a move Tehran described as “hostile” ahead of Saturday’s talks.Western nations, including the United States, have long accused Iran of seeking to develop nuclear weapons — an allegation Tehran has consistently denied.Iran maintains its nuclear programme is strictly for peaceful purposes.On Wednesday, UN nuclear watchdog chief Rafael Grossi called on Iran to explain tunnels built near its Natanz nuclear site, seen in satellite imagery released by the Institute for Science and International Security.The Washington-based think-tank also noted construction of a new security perimeter.”We’re asking them, what is this for? They are telling us, it’s none of your business,” Grossi told reporters.Tehran had no immediate comment.- ‘Non-negotiable’ right -In an interview released Wednesday, US Secretary of State Marco Rubio reiterated Washington’s firm stance against Iran’s uranium enrichment.”If Iran wants a civil nuclear programme, they can have one just like many other countries in the world have one: and that is they import enriched material,” he said on the Honestly podcast.Iran currently enriches uranium up to 60 percent, far above the 3.67 percent limit imposed by the 2015 deal but still below the 90 percent threshold required for weapons-grade material.Araghchi has previously called Iran’s right to enrich uranium “non-negotiable”.A commentary in Iran’s conservative Kayhan daily on Saturday said: “By repeating the tone of threats and denying the right to enrichment, Trump and his Secretary of State have shown that what Washington is after is ‘Iran’s surrender’ and not an ‘equal agreement.'”Araghchi said in the text of a speech posted to X earlier this week that Iran was looking “to build at least 19 more reactors”.Tehran has recently sought to reopen dialogue with Britain, France and Germany — also signatories to the 2015 nuclear deal — holding several rounds of nuclear talks ahead of the US meetings.On Thursday, Araghchi said he was willing to visit the European countries for talks.Last week, Rubio urged them to decide whether to trigger the “snapback” mechanism under the 2015 agreement, which would automatically reinstate UN sanctions on Iran over its non-compliance.The option to use the mechanism expires in October.Iran has warned that it could withdraw from the nuclear Non-Proliferation Treaty if the snapback is triggered.

À 70 ans, le Grand Ensemble de Sarcelles fait de la résistance

Sous les yeux d’habitants accoudés aux fenêtres, un cocktail se tient à l’arrière d’une longiligne résidence sociale de 10 étages pour fêter la fin de sa rénovation énergétique. Amendé plutôt que démoli, le Grand Ensemble de Sarcelles fait preuve, à 70 ans, d’une résilience surprenante pour cette architecture tant décriée.Construit sur près de 20 ans, de 1955 à 1973, le Grand Ensemble est, à 15 minutes de RER au nord de Paris, l’un des plus vastes de France. S’étendant sur 2 km2 à côté du village historique de Sarcelles (Val-d’Oise), il ne représente qu’un quart de la superficie de la commune mais concentre les deux tiers de sa population, avec 40.000 occupants.Au fil de rues rectilignes, de fines barres résidentielles tout en longueur s’imbriquent les unes aux autres, aérées par de vertes pelouses de cÅ“urs d’îlots. Se ponctuant de quelques tours, l’ensemble présente à la vue des avions atterrissant à l’aéroport voisin de Roissy l’aspect d’un Tetris géant.”Le plan d’ensemble du Grand Ensemble de Sarcelles est assez remarquable et est d’ailleurs resté comme un rare bon exemple de ce qu’on a pu faire dans la construction des grands ensembles de banlieues après-guerre”, estime auprès de l’AFP Patrick Haddad, maire socialiste de Sarcelles depuis 2018.Là où la politique de rénovation urbaine des 20 dernières années en banlieue consiste largement à abattre des barres pour rebâtir des quartiers de taille plus humaine, la structure et l’architecture du Grand Ensemble de Sarcelles restent globalement préservées, avec l’accent davantage mis sur l’amélioration de l’existant.”On démolit à bon escient. On ne touche pas aux bâtiments en pierre de taille, on ne démolit que les bâtiments de qualité médiocre, en enduit, les barres enclavantes. Et, pour faire de la diversification de logements, on démolit du logement social pour faire du logement autre”, détaille Patrick Haddad.Car avec 75% de logements sociaux, dans lesquels les classes moyennes des origines ont été remplacées par de nouveaux arrivants plus précaires, le Grand Ensemble souffre d’une paupérisation générale de sa population, qui s’étend par capillarité aux copropriétés privées du quartier, dégradées pour nombre d’entre elles. – Limites de l’architecture -Å’uvre de l’architecte Jacques-Henri Labourdette, cette ville quadrillée a surgi de terre sur commande de la Société centrale immobilière de la Caisse des dépôts, dans un contexte de crise aiguë du logement dans la France des années 1950 en plein boom démographique.Institutrice en maternelle de 51 ans, Maria Santos Baltazar est née et a vécu toute sa vie dans cette ville-monde que son père, un maçon portugais, a contribué à édifier en arrivant sur le chantier de Sarcelles en 1964 pour fuir la dictature de Salazar.”Il faut garder cette mémoire de ce qu’ont été les grands ensembles, des personnes qui y ont vécu mais aussi des ouvriers qui sont venus pour les construire”, confie-t-elle attablée devant un café sur la dalle des Flanades, le complexe commercial en souffrance qui sert de centre-ville.L’homogénéité du bâti a fait que le Grand Ensemble a souffert dès sa naissance d’une mauvaise image, au point que la presse de l’époque en a forgé le néologisme de “sarcellite”, désignant le spleen des habitants des banlieues-dortoirs.Mais à 70 ans, un anniversaire que la commune célèbre de mai à juillet, le Grand Ensemble de Sarcelles s’avère avoir mieux résisté au temps que nombre de cités de banlieues, construites à l’écart des transports et refermées sur elles-mêmes. Ici, la fluidité de circulation permet de passer librement d’un quartier à l’autre.”C’est toujours les mêmes bâtiments mais c’est jamais monotone. On peut avoir une tour de 14 étages à côté d’un bâtiment de quatre étages. La chance qu’on a eue c’est que c’était pas une ghettoïsation de cités. A chaque fois, on traverse une rue ou une allée et on est autre part”, décrit Frédéric Bride, co-fondateur du mythique label de rap sarcellois Secteur Ä.À Sarcelles, “on sent que partout, à l’échelle du logement, du bureau, des galeries, il y a une matière. Après, l’architecture ne peut pas tout faire”, remarque l’architecte Patrick de Jean, travaillant à la rénovation énergétique de tours dans la grande avenue du 8 Mai 45. “Mais je crois que là elle est un peu au maximum de sa puissance.”

Coupe d’Angleterre: un dernier carré inédit, sans ultra favori

La saison manquée de Manchester City a décollé son étiquette de favori avant la demi-finale de Coupe d’Angleterre contre Nottingham Forest, dimanche (17h30), et il paraît difficile de prédire qui affrontera ensuite Crystal Palace ou Aston Villa, les deux autres rescapés.La doyenne des compétitions de clubs a abandonné plusieurs géants sur le bord de la route à mesure que Wembley se rapprochait: Arsenal d’abord, Chelsea et Liverpool ensuite, puis Manchester United et Newcastle.Des quatre demi-finalistes, Manchester City a bien entendu le plus grand pedigree et la plus grande expérience, et peut-être aussi la plus grande équipe.Mais dans une saison où rien n’a filé droit, ou presque, les Sky Blues n’arrivent pas aux portes de la finale avec un optimiste débordant, ni un effectif tout à fait complet.L’infirmerie était encore bien remplie, mardi contre Aston Villa (2-1), et à tous les étages: le gardien Ederson, les défenseurs Nathan Aké et John Stones, le milieu Rodri et l’attaquant Erling Haaland, blessé à une cheville depuis le tour précédent contre Brighton (0-0, 4-3 tab).Pep Guardiola, réputé pour ses coups tactiques, évolue depuis plusieurs matches avec deux milieux de terrain reconvertis en défenseurs, le jeune Nico O’Reilly à gauche et l’offensif Matheus Nunes à droite.”Si vous m’aviez dit au début de la saison qu’à la fin nous nous battrions pour la finale de la coupe d’Angleterre ou pour nous qualifier pour la Ligue des champions avec Nico et Matheus comme arrières latéraux, j’aurais dit: +mais de quoi est-ce que vous parlez ?+”, a commenté l’entraîneur après le succès de mardi, arraché dans le temps additionnel grâce à Nunes.- Une saison blanche ? -Guardiola a tiré une croix sur la Premier League depuis bien longtemps, sur la Coupe de la Ligue également (élimination en septembre), et il ne lui reste que la Cup pour espérer remporter un titre domestique cette saison.Le Catalan n’a connu jusqu’ici qu’une saison blanche sur le sol britannique, lors de son premier exercice en 2016/17. Depuis, il a soulevé au moins un trophée domestique par saison, et même trois en 2019.Pour atteindre la finale du 17 mai, Manchester City devra s’imposer face à une équipe de Nottingham Forest qui l’a devancé une bonne partie de l’année au classement de la Premier League.Les deux équipes sont encore à la bagarre en championnat pour décrocher un ticket qualificatif pour la prochaine Ligue des champions. La Coupe d’Angleterre réserve elle à son vainqueur une place en Ligue Europa.L’Europe est encore un doux rêve pour Crystal Palace, actuel douzième de Premier League, mais Jean-Philippe Mateta et ses coéquipiers peuvent s’en rapprocher s’ils battent Aston Villa samedi (18h15).Le vice-champion olympique français a inscrit un but de toute beauté pour égaliser en fin de match mercredi sur le terrain d’Arsenal (2-2), offrant de l’élan et de l’espoir à ses partenaires et supporters.”Pour nous c’est super bien”, a réagi le défenseur Maxence Lacroix auprès de quelques médias, dont l’AFP, après le match. “On a montré vraiment de belles performances, un gros caractère aussi parce qu’on était en train de perdre deux fois et on est revenus à chaque fois au score”.Le bilan récent dans les confrontations directes peut aussi inciter à l’optimiste pour les Eagles du sud de Londres, invaincus depuis quatre matches (3 victoires, 1 nul) face à Aston Villa.Les supporters de Palace ont surtout en mémoire le dernier affrontement, remporté 4 à 1 fin février à Selhurst Park grâce à un doublé d’Ismaïla Sarr le jour de son 27e anniversaire.Ils aimeraient désormais se créer des souvenirs heureux à Wembley, où ils ont perdu deux fois en finale de la Cup, en 1990 et 2016.Programme des demi-finales de Coupe d’Angleterre disputées à Wembley:Samedi:(18h15) Crystal Palace – Aston VillaDimanche(17h30) Nottingham Forest – Manchester City