Pollution plastique: 184 Etats tâtonnent pour essayer de trouver un accord

Des diplomates venus de 184 pays tentent lundi d’arrondir les angles et de réduire leurs profondes divisions dans l’espoir de pouvoir afficher jeudi comme prévu le premier traité mondial contre la pollution plastique, y compris en milieu marin.Après une journée de répit dimanche faisant suite à une première semaine de discussions onusiennes qui n’a marqué aucune avancée décisive, les délégués ont repris lundi leurs travaux en groupes de travail spécialisés ou régionaux.Quelques rencontres informelles voire “informelles-informelles” ont eu lieu dimanche; ce qui signifie en langage onusien des rencontres hors du cadre corseté et transparent des négociations formelles.Ces rendez-vous discrets, parfois dans des villas autour du lac Léman, permettent une meilleure compréhension respective de positions antagonistes.Même s’il ne contient pas grand chose, il y aura un traité comme prévu jeudi, a assuré un négociateur africain à l’AFP qui parle sous condition d’anonymat. “Nous n’avons pas travaillé trois ans pour repartir sans rien”.Les négociations informelles “vont maintenant très vite”, ajoute une autre source diplomatique. Selon cette source, le fait que certains Etats acceptent ces réunions “informelles-informelles”, alors qu’ils sont opposés idéologiquement, est un signe de “recherche de compromis”.- Pays “ambitieux” -Depuis le début des pourparlers il y a deux ans et demi, un groupe de pays essentiellement pétroliers (Arabie saoudite, Koweït, Russie, Iran, Malaisie…) bloque le processus. Les Etats-Unis sont proches de cette mouvance, ainsi que l’Inde. Ils souhaitent que le traité porte quasi exclusivement sur le traitement du plastique à l’état de déchets, et s’opposent à toute contrainte sur la partie “amont” du plastique, issu du pétrole.En face, un groupe grandissant de pays – qualifiés d'”ambitieux” – veulent des mesures pour réguler la production, seule solution pour freiner le fléau de la pollution plastique qui s’infiltre dans les écosystèmes, les montagnes, les fleuves, les océans, et jusqu’à l’intérieur du corps humain.Ce groupe demande que le traité comporte une clause prévoyant une réduction de la production exponentielle de plastiques, qui doit tripler d’ici 2060. Il réunit les 27 pays de l’Union européenne (UE), de nombreux pays d’Amérique latine, d’Afrique, l’Australie, le Royaume-Uni, la Suisse, le Canada ainsi que la plupart des pays îliens submergés par des vagues de déchets plastique venus de l’océan.Pour le représentant des Palaos, archipel du Pacifique, qui s’exprime au nom de 39 micro-Etats îliens, le traité doit servir à nettoyer les déchets qui sont “déjà en train d’étouffer l’océan”. “Nous savions avant de venir que cela ne serait pas facile (…), nous sommes venus ici pour essayer de trouver des priorités”, dit à l’AFP l’ambassadeur de la Barbade à l’ONU, Matthew Wilson.- un vote ? -“Le temps presse”, a alerté Eirik Lindebjerg, conseiller au WWF sur les politiques plastique, qui suggère, comme d’autres ONG, une accélération radicale des procédures.”La majorité ambitieuse qui s’est engagée depuis longtemps pour demander un traité fort a choisi de laisser une poignée de pays bloquer le processus. Espérer trouver une porte de sortie par le consensus est une illusion”, a-t-il déclaré à l’AFP.”La seule solution possible pour finaliser un texte dans les temps impartis est de recourir à un vote” selon lui.Mais le consensus – et non le vote – est la règle par défaut.”En déclenchant un vote, la minorité qui bloque le processus réaliserait qu’elle va perdre et serait forcée à faire des compromis” ajoute Claire Arkin, porte-parole de l’ONG Gaia (Global alliance for incinerator alternatives), basée en Europe, en Afrique et aux Etats-Unis. “Il n’est pas trop tard, mais il faut qu’il soit annoncé aussi vite que possible”.Soixante-dix ministres et une trentaine de hauts cadres d’administration, soit les responsables de l’environnement d’une centaine de pays, sont attendus à Genève à partir de mardi pour aider à débloquer la fin des négociations.La Commissaire européenne à l’Environnement, Jessika Roswall, a appelé lundi “toutes les parties à être constructives et orientées vers les résultats”. “Nous avons plus de parenthèses dans le texte (c’est-à-dire de paragraphes sur lesquels les pays ne sont pas encore parvenus à s’entendre, ndlr) que de plastique dans la mer”, a-t-elle dit.

Pollution plastique: 184 Etats tâtonnent pour essayer de trouver un accord

Des diplomates venus de 184 pays tentent lundi d’arrondir les angles et de réduire leurs profondes divisions dans l’espoir de pouvoir afficher jeudi comme prévu le premier traité mondial contre la pollution plastique, y compris en milieu marin.Après une journée de répit dimanche faisant suite à une première semaine de discussions onusiennes qui n’a marqué aucune avancée décisive, les délégués ont repris lundi leurs travaux en groupes de travail spécialisés ou régionaux.Quelques rencontres informelles voire “informelles-informelles” ont eu lieu dimanche; ce qui signifie en langage onusien des rencontres hors du cadre corseté et transparent des négociations formelles.Ces rendez-vous discrets, parfois dans des villas autour du lac Léman, permettent une meilleure compréhension respective de positions antagonistes.Même s’il ne contient pas grand chose, il y aura un traité comme prévu jeudi, a assuré un négociateur africain à l’AFP qui parle sous condition d’anonymat. “Nous n’avons pas travaillé trois ans pour repartir sans rien”.Les négociations informelles “vont maintenant très vite”, ajoute une autre source diplomatique. Selon cette source, le fait que certains Etats acceptent ces réunions “informelles-informelles”, alors qu’ils sont opposés idéologiquement, est un signe de “recherche de compromis”.- Pays “ambitieux” -Depuis le début des pourparlers il y a deux ans et demi, un groupe de pays essentiellement pétroliers (Arabie saoudite, Koweït, Russie, Iran, Malaisie…) bloque le processus. Les Etats-Unis sont proches de cette mouvance, ainsi que l’Inde. Ils souhaitent que le traité porte quasi exclusivement sur le traitement du plastique à l’état de déchets, et s’opposent à toute contrainte sur la partie “amont” du plastique, issu du pétrole.En face, un groupe grandissant de pays – qualifiés d'”ambitieux” – veulent des mesures pour réguler la production, seule solution pour freiner le fléau de la pollution plastique qui s’infiltre dans les écosystèmes, les montagnes, les fleuves, les océans, et jusqu’à l’intérieur du corps humain.Ce groupe demande que le traité comporte une clause prévoyant une réduction de la production exponentielle de plastiques, qui doit tripler d’ici 2060. Il réunit les 27 pays de l’Union européenne (UE), de nombreux pays d’Amérique latine, d’Afrique, l’Australie, le Royaume-Uni, la Suisse, le Canada ainsi que la plupart des pays îliens submergés par des vagues de déchets plastique venus de l’océan.Pour le représentant des Palaos, archipel du Pacifique, qui s’exprime au nom de 39 micro-Etats îliens, le traité doit servir à nettoyer les déchets qui sont “déjà en train d’étouffer l’océan”. “Nous savions avant de venir que cela ne serait pas facile (…), nous sommes venus ici pour essayer de trouver des priorités”, dit à l’AFP l’ambassadeur de la Barbade à l’ONU, Matthew Wilson.- un vote ? -“Le temps presse”, a alerté Eirik Lindebjerg, conseiller au WWF sur les politiques plastique, qui suggère, comme d’autres ONG, une accélération radicale des procédures.”La majorité ambitieuse qui s’est engagée depuis longtemps pour demander un traité fort a choisi de laisser une poignée de pays bloquer le processus. Espérer trouver une porte de sortie par le consensus est une illusion”, a-t-il déclaré à l’AFP.”La seule solution possible pour finaliser un texte dans les temps impartis est de recourir à un vote” selon lui.Mais le consensus – et non le vote – est la règle par défaut.”En déclenchant un vote, la minorité qui bloque le processus réaliserait qu’elle va perdre et serait forcée à faire des compromis” ajoute Claire Arkin, porte-parole de l’ONG Gaia (Global alliance for incinerator alternatives), basée en Europe, en Afrique et aux Etats-Unis. “Il n’est pas trop tard, mais il faut qu’il soit annoncé aussi vite que possible”.Soixante-dix ministres et une trentaine de hauts cadres d’administration, soit les responsables de l’environnement d’une centaine de pays, sont attendus à Genève à partir de mardi pour aider à débloquer la fin des négociations.La Commissaire européenne à l’Environnement, Jessika Roswall, a appelé lundi “toutes les parties à être constructives et orientées vers les résultats”. “Nous avons plus de parenthèses dans le texte (c’est-à-dire de paragraphes sur lesquels les pays ne sont pas encore parvenus à s’entendre, ndlr) que de plastique dans la mer”, a-t-elle dit.

Trump deploys National Guard to tackle Washington crime

US President Donald Trump said Monday he will deploy military and federal law enforcement in Washington as he seeks to curb violent crime in the nation’s capital.The Republican leader told a White House news conference he plans to place the DC Metropolitan Police under the direct control of the federal government while sending in the National Guard.The overwhelmingly Democratic city faces allegations from Republican politicians that it is overrun by crime, plagued by homelessness and financially mismanaged — although violent offenses are down.”This is Liberation Day in DC, and we’re going to take our capital back,” Trump said.Trump — a convicted felon who has pardoned around 1,500 people involved in the 2021 US Capitol riot in Washington — complained that police and prosecutors aren’t tough enough.  He had repeatedly threatened a federal takeover of the city of 700,000, saying crime in Washington is “totally out of control.” The new approach echoes Trump’s immigration policies that have effectively sealed the southern border amid mass deportations while deploying active-duty troops against protesters in Los Angeles.He told reporters he planned to roll out the policy to other crime-ridden cities, spotlighting problems in New York and Chicago.Unlike the 50 states, Washington operates under a unique relationship with the federal government that limits its autonomy and grants Congress extraordinary control over local matters.Since the mid-1970s, the Home Rule Act has allowed residents to elect a mayor and a city council, although Congress still controls the city’s budget.Preliminary data from DC police show significant drops in violent crime between 2023 and 2024, although that was coming off the back of a post-pandemic surge.Trump posted on social media ahead of the news conference that he wants to “stop violent crime” and tackle homeless encampments, after signing an order last month making it easier to arrest homeless people.  Trump ordered homeless people to “move out” of the city in a Truth Social post on Sunday, vowing to “make our Capital safer and more beautiful than it ever was before.”He promised individuals “places to stay,” but “FAR from the Capital.” Trump said criminals would be jailed and that it would all happen “very fast.”

La Finlande inculpe trois marins d’un navire pour sabotage de câbles en mer Baltique

Le parquet finlandais a annoncé lundi avoir inculpé trois marins de l’équipage du pétrolier Eagle S, accusés d’avoir participé au sabotage de câbles sous-marins fin 2024 en mer Baltique, dégradations qui s’inscrivent dans une série de plusieurs incidents présumés de sabotage survenus dans ce vaste espace maritime stratégique.”Le procureur général adjoint a engagé des poursuites pour dégradations criminelles aggravées et entrave aggravée aux communications contre le capitaine ainsi que les premier et second officiers du pétrolier Eagle S, immatriculé aux Iles Cook”, a-t-il indiqué dans un communiqué. Le pétrolier est soupçonné d’avoir endommagé en mer Baltique le câble sous-marin électrique EstLink 2 et quatre câbles de télécommunications reliant la Finlande à l’Estonie le jour de Noël 2024, en laissant traîner son ancre sur 90 km sur le fond marin.”Les propriétaires des câbles ont subi au total au moins 60 millions d’euros de dommages directs rien qu’en frais de réparation”, a précisé le ministère public dans son communiqué. “La perturbation de câbles de transmission électrique et de télécommunications (…) est également suspectée d’avoir causé un risque grave pour l’approvisionnement énergétique et des communications en Finlande, même si les services ont pu être assurés grâce à des connexions alternatives”, selon le parquet.La nationalité des trois marins n’a pas été révélée, mais le procureur général adjoint Jukka Rappe a déclaré à l’AFP que de nombreux membres de l’équipage étaient de nationalité indienne et géorgienne.- Tensions croissantes -Actuellement interdits de sortie du territoire finlandais, les accusés, qui ont nié avoir commis les infractions qui leur sont reprochées, ont soutenu que la Finlande n’était pas compétente dans cette affaire, les câbles ayant été endommagés en dehors des eaux territoriales finlandaises.Mais ces incidents “ont gravement compromis des fonctions importantes de la société”, et la compétence finlandaise s’applique à ce titre, a fait valoir M. Rappe. Le procès devrait débuter d’ici deux semaines.Ces dégradations en mer Baltique, ciblant les infrastructures énergétiques et de communication, s’inscrivent, selon des experts et responsables politiques, dans le contexte d’une “guerre hybride” menée par Moscou contre les pays occidentaux, dans ce vaste espace maritime bordé par plusieurs membres de l’Otan et par la Russie.Les tensions se sont intensifiées autour de la mer Baltique depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en février 2022.Une série d’explosions sous-marines a endommagé les gazoducs Nord Stream qui acheminaient le gaz russe vers l’Europe en septembre 2022, dont la cause n’a pas encore été déterminée.La Finlande et la Suède ont abandonné des décennies de non-alignement militaire en rejoignant l’Otan à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.L’Eagle S est soupçonné de faire partie de la “flotte fantôme”, terme qui désigne des navires souvent vieillissants, mal assurés et opérés sous pavillon étranger, accusés d’être utilisés par la Russie pour contourner les sanctions occidentales en transportant son pétrole sous embargo.

La Finlande inculpe trois marins d’un navire pour sabotage de câbles en mer Baltique

Le parquet finlandais a annoncé lundi avoir inculpé trois marins de l’équipage du pétrolier Eagle S, accusés d’avoir participé au sabotage de câbles sous-marins fin 2024 en mer Baltique, dégradations qui s’inscrivent dans une série de plusieurs incidents présumés de sabotage survenus dans ce vaste espace maritime stratégique.”Le procureur général adjoint a engagé des poursuites pour dégradations criminelles aggravées et entrave aggravée aux communications contre le capitaine ainsi que les premier et second officiers du pétrolier Eagle S, immatriculé aux Iles Cook”, a-t-il indiqué dans un communiqué. Le pétrolier est soupçonné d’avoir endommagé en mer Baltique le câble sous-marin électrique EstLink 2 et quatre câbles de télécommunications reliant la Finlande à l’Estonie le jour de Noël 2024, en laissant traîner son ancre sur 90 km sur le fond marin.”Les propriétaires des câbles ont subi au total au moins 60 millions d’euros de dommages directs rien qu’en frais de réparation”, a précisé le ministère public dans son communiqué. “La perturbation de câbles de transmission électrique et de télécommunications (…) est également suspectée d’avoir causé un risque grave pour l’approvisionnement énergétique et des communications en Finlande, même si les services ont pu être assurés grâce à des connexions alternatives”, selon le parquet.La nationalité des trois marins n’a pas été révélée, mais le procureur général adjoint Jukka Rappe a déclaré à l’AFP que de nombreux membres de l’équipage étaient de nationalité indienne et géorgienne.- Tensions croissantes -Actuellement interdits de sortie du territoire finlandais, les accusés, qui ont nié avoir commis les infractions qui leur sont reprochées, ont soutenu que la Finlande n’était pas compétente dans cette affaire, les câbles ayant été endommagés en dehors des eaux territoriales finlandaises.Mais ces incidents “ont gravement compromis des fonctions importantes de la société”, et la compétence finlandaise s’applique à ce titre, a fait valoir M. Rappe. Le procès devrait débuter d’ici deux semaines.Ces dégradations en mer Baltique, ciblant les infrastructures énergétiques et de communication, s’inscrivent, selon des experts et responsables politiques, dans le contexte d’une “guerre hybride” menée par Moscou contre les pays occidentaux, dans ce vaste espace maritime bordé par plusieurs membres de l’Otan et par la Russie.Les tensions se sont intensifiées autour de la mer Baltique depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en février 2022.Une série d’explosions sous-marines a endommagé les gazoducs Nord Stream qui acheminaient le gaz russe vers l’Europe en septembre 2022, dont la cause n’a pas encore été déterminée.La Finlande et la Suède ont abandonné des décennies de non-alignement militaire en rejoignant l’Otan à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.L’Eagle S est soupçonné de faire partie de la “flotte fantôme”, terme qui désigne des navires souvent vieillissants, mal assurés et opérés sous pavillon étranger, accusés d’être utilisés par la Russie pour contourner les sanctions occidentales en transportant son pétrole sous embargo.

La Finlande inculpe trois marins d’un navire pour sabotage de câbles en mer Baltique

Le parquet finlandais a annoncé lundi avoir inculpé trois marins de l’équipage du pétrolier Eagle S, accusés d’avoir participé au sabotage de câbles sous-marins fin 2024 en mer Baltique, dégradations qui s’inscrivent dans une série de plusieurs incidents présumés de sabotage survenus dans ce vaste espace maritime stratégique.”Le procureur général adjoint a engagé des poursuites pour dégradations criminelles aggravées et entrave aggravée aux communications contre le capitaine ainsi que les premier et second officiers du pétrolier Eagle S, immatriculé aux Iles Cook”, a-t-il indiqué dans un communiqué. Le pétrolier est soupçonné d’avoir endommagé en mer Baltique le câble sous-marin électrique EstLink 2 et quatre câbles de télécommunications reliant la Finlande à l’Estonie le jour de Noël 2024, en laissant traîner son ancre sur 90 km sur le fond marin.”Les propriétaires des câbles ont subi au total au moins 60 millions d’euros de dommages directs rien qu’en frais de réparation”, a précisé le ministère public dans son communiqué. “La perturbation de câbles de transmission électrique et de télécommunications (…) est également suspectée d’avoir causé un risque grave pour l’approvisionnement énergétique et des communications en Finlande, même si les services ont pu être assurés grâce à des connexions alternatives”, selon le parquet.La nationalité des trois marins n’a pas été révélée, mais le procureur général adjoint Jukka Rappe a déclaré à l’AFP que de nombreux membres de l’équipage étaient de nationalité indienne et géorgienne.- Tensions croissantes -Actuellement interdits de sortie du territoire finlandais, les accusés, qui ont nié avoir commis les infractions qui leur sont reprochées, ont soutenu que la Finlande n’était pas compétente dans cette affaire, les câbles ayant été endommagés en dehors des eaux territoriales finlandaises.Mais ces incidents “ont gravement compromis des fonctions importantes de la société”, et la compétence finlandaise s’applique à ce titre, a fait valoir M. Rappe. Le procès devrait débuter d’ici deux semaines.Ces dégradations en mer Baltique, ciblant les infrastructures énergétiques et de communication, s’inscrivent, selon des experts et responsables politiques, dans le contexte d’une “guerre hybride” menée par Moscou contre les pays occidentaux, dans ce vaste espace maritime bordé par plusieurs membres de l’Otan et par la Russie.Les tensions se sont intensifiées autour de la mer Baltique depuis l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie en février 2022.Une série d’explosions sous-marines a endommagé les gazoducs Nord Stream qui acheminaient le gaz russe vers l’Europe en septembre 2022, dont la cause n’a pas encore été déterminée.La Finlande et la Suède ont abandonné des décennies de non-alignement militaire en rejoignant l’Otan à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.L’Eagle S est soupçonné de faire partie de la “flotte fantôme”, terme qui désigne des navires souvent vieillissants, mal assurés et opérés sous pavillon étranger, accusés d’être utilisés par la Russie pour contourner les sanctions occidentales en transportant son pétrole sous embargo.

US judge denies govt request to release Maxwell transcripts

A federal judge on Monday rejected the Justice Department’s request to unseal grand jury transcripts from the criminal case against Ghislaine Maxwell, the convicted accomplice of sex offender Jeffrey Epstein.District Judge Paul Engelmayer said there is little in the transcripts that is not already public record and they do not identify anyone other than Maxwell and Epstein as having had sexual contact with underage girls.President Donald Trump’s administration had sought to release the transcripts to help defuse spiraling anger among his own supporters over what they have long seen as a cover-up of Epstein’s crimes and high-level connections.Engelmayer dismissed government arguments that the grand jury transcripts should be released because of “abundant public interest” in the case.”Its entire premise — that the Maxwell grand jury materials would bring to light meaningful new information about Epstein’s and Maxwell’s crimes, or the Government’s investigation into them — is demonstrably false,” he wrote.”Insofar as the motion to unseal implies that the grand jury materials are an untapped mine lode of undisclosed information about Epstein or Maxwell or confederates, they definitively are not that,” the judge said.”There is no ‘there’ there.”Maxwell, 63, is serving a 20-year sentence after being convicted in 2021 of recruiting underage girls for Epstein, who died in a New York jail in 2019 while awaiting trial for sex trafficking.The Justice Department is also seeking the release of the grand jury transcripts in Epstein’s case. That request is being handled by a different judge.Trump’s supporters have been obsessed with the Epstein case for years and have been up in arms since the FBI and Justice Department said last month that the wealthy financier had committed suicide, did not blackmail any prominent figures, and did not keep a “client list.”In a bid to calm the furor, the Justice Department asked for the release of the grand jury transcripts from the cases against Epstein and Maxwell.US Deputy Attorney General Todd Blanche — who is also Trump’s former personal lawyer — met recently with Maxwell but has not revealed what was discussed.She was later moved to a lower security prison.Trump, 79, was once a close friend of Epstein, and The Wall Street Journal reported last month that the president’s name was among hundreds found during a Justice Department review of the so-called “Epstein files,” though there has not been evidence of wrongdoing.Maxwell is the only former Epstein associate convicted in connection with his activities, which right-wing conspiracy theorists allege included trafficking young girls for VIPs and other elites.

What makes Washington D.C. so special?

The capital of the world’s leading superpower is a city unlike any other in the United States — not just in symbolism but in its legal and political structure.President Donald Trump’s repeated threats to impose his will on the city has brought its unique status back into the spotlight.Washington D.C. is a bustling urban center with schools and businesses serving 700,000 residents — but is also the seat of national power, home to the White House, Capitol and Supreme Court.This dual identity often places local interests at odds with federal oversight, in a city where democracy is on display daily, even as the locals themselves lack full democratic rights.Unlike the 50 states, the city operates under a unique relationship with the federal government that limits its autonomy and grants Congress extraordinary control over local matters.The overwhelmingly Democratic city faces complaints from Republican politicians that it is overrun by crime, plagued by homelessness and financially mismanaged.- ‘Taxation without representation’ -The city was established by the constitution in 1790 as a federal district, not part of any state as the Founders wanted the capital to be independent of any single state’s influence. The land for the district was ceded by Maryland and Virginia, although the Virginia portion was returned in 1847.Because of its federal status, Washington is governed under the authority of Congress. Residents pay federal taxes, but lack voting representation in the House and Senate — earning the city the long-standing slogan seen on bumper stickers: “Taxation without representation.”- Limited home rule -In 1973, Congress passed the Home Rule Act, allowing residents to elect a mayor and a city council, although laws passed by the body are subject to congressional review and veto. Congress also controls the city’s budget, which has led to political tensions when lawmakers have blocked local initiatives on marijuana legalization, reproductive rights and police funding.- Push for statehood -Supporters of making the US capital the nation’s 51st state have framed their cause as an effort to end a glaring American civil rights violation.Despite having no say in congressional votes, the city’s residents fight and die in US wars and face a higher federal tax burden than people in the 50 states. Statehood advocates argue that the residents — who are more numerous than the populations of Vermont or Wyoming — deserve full congressional representation and local autonomy. In 2021, the House of Representatives passed a bill to make the District of Columbia the 51st state, but it stalled in the Senate.Opponents argue that the city was never intended to be a state and that making it one would require a constitutional amendment.A constitutional amendment ratified in 1961 gave the city votes in the presidential electoral college.- Mixed crime picture -Washington is not among the top 10 US cities for the rate of violent offenses, although it has historically struggled with crime.The 1990s saw soaring homicide rates, peaking at around 480 deaths in 1991, during a crack cocaine epidemic. Crime dropped significantly in the 2000s but then surged again after the Covid-19 pandemic.In 2023, homicides reached a 20-year high with 274 lives lost — a 36 percent increase on the previous year.However, preliminary data for 2024 indicates a substantial drop, with homicides down by 32 percent compared to 2023, according to the Metropolitan Police Department. The decrease has contributed to an overall reduction in violent crime in the city, which is down 35 percent from 2023. – Melting pot -As of the 2020 Census, Washington’s population stood at 683,000, although it is now estimated at 702,000.A racially diverse melting pot, Washington is around 44 percent Black and 37 percent white, with Hispanic and Asian Americans making up much of the rest of the population, according to Census data.It is also one of the best educated and richest urban areas in the country, though stark income inequality persists between neighborhoods.

Stocks cautious before tariff updates, US data

Equity markets moved little in cautious European and US trading Monday as investors braced for key US inflation data this week that could offer guidance on rate cuts long sought by President Donald Trump.Reports that chip giants Nvidia and AMD would give Washington a 15 percent cut of the revenue from AI sales to China also bolstered expectations of a new pause on Washington’s tariffs against China.”The market seems very relaxed ahead of tomorrow’s deadline on US-China trade talks, reflecting the assumption an extension is in the offing and a deal will eventually be reached,” said AJ Bell investment director Russ Mould.Also in view is a high-stakes summit between Trump and Russian President Vladimir Putin on Friday in Alaska, which could pave the way for a Ukraine ceasefire and potentially ease tough Western sanctions against Moscow.London’s FTSE 100 index edged up in afternoon trading but Paris and Frankfurt were lower, pulled down in particular by defence stocks as investors calculated the chances of an end to the Ukraine war.The key Wall Street indices were flat after the Nasdaq climbed to another record high on Friday, bolstered by solid earnings from tech giants in particular.”Markets are bracing for a surprisingly busy week, with several key events and data releases likely to shape sentiment,” notably US inflation, said Jim Reid, managing director at Deutsche Bank.  The US consumer price index on Tuesday could provide grist for Trump’s campaign against Federal Reserve chief Jerome Powell.Powell has been in the president’s crosshairs over his refusal to cut interest rates while awaiting the impact of Trump’s tariffs blitz on the economy.Investors have ramped up their bets the Fed will lower borrowing costs at its September meeting following a series of reports — particularly on jobs — indicating the world’s biggest economy was slowing.Stocks in Hong Kong and Shanghai rose on Monday, while Tokyo was closed for a public holiday.Gold futures edged down after hitting a record high Friday following reports of an unexpected US tariff on gold bars from Switzerland.In company news, Nvidia and AMD retreated from recent gains on the reports they will had agreed to pay Washington 15 percent of AI chip sales to China.US officials had blocked the sale of the cutting-edge chips citing security concerns, which both companies had warned would deprive them of millions in profit.Investors are betting that AI will transform the global economy, and last month Nvidia, the world’s largst semiconductor producer, became the first company to hit $4 trillion in market value.Elsewhere, shares in Danish renewable energy firm Orsted plunged 31 percent in Copenhagen as the company said it would raise $9.4 billion by selling new shares.The company dropped plans to sell a stake in its Sunrise Wind project over Trump’s decision to freeze federal permitting and loans for all offshore and onshore wind projects.- Key figures at around 1400 GMT -New York – Dow: FLAT at 44,193.36 pointsNew York – S&P 500: UP 0.1 percent at 6,394.84New York – Nasdaq: FLAT at 21.463.17London – FTSE 100: UP 0.4 percent at 9,128.88Paris – CAC 40: DOWN 0.4 percent at 7,715.00Frankfurt – DAX: DOWN 0.4 percent at 24,073.10Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.2 percent at 24,906.81 (close)Shanghai – Composite: UP 0.3 percent at 3,647.55 (close)Tokyo – Nikkei 225: Closed for a holidayEuro/dollar: DOWN at $1.1617 from $1.1643Pound/dollar: DOWN at $1.3419 from $1.3451 on FridayDollar/yen: UP at 147.94 yen from 147.79 yenEuro/pound: UP at 86.57 pence from 86.54 penceBrent North Sea Crude: UP 0.3 percent at $66.86 per barrelWest Texas Intermediate: UP 0.3 percent at $64.18 per barrelburs-ajb/bcp/js/lth

Wall Street stagne à l’ouverture, prudente avant l’inflation américaine

La Bourse de New York évolue à un niveau proche de l’équilibre lundi, dans l’attente de nouveaux chiffres d’inflation aux Etats-Unis, les investisseurs surveillant aussi les développements sur le plan géopolitique.Vers 13H50 GMT, le Dow Jones grappillait 0,01%, l’indice Nasdaq glanait 0,04% et l’indice élargi S&P 500, 0,06%.Le marché va évoluer “dans des fourchettes étroites jusqu’à ce que nous ayons des nouvelles sur l’inflation” américaine, commente auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. L’indice des prix à la consommation (CPI) aux Etats-Unis, qui mesure l’inflation côté consommateurs, est attendu mardi. Il sera suivi par l’inflation côté producteurs (PPI), jeudi. “Ces deux indicateurs vont avoir une influence sur la politique monétaire” de la banque centrale américaine (Fed), selon les analystes de Briefing.com.Une très large majorité des analystes estiment que la Fed réduira ses taux d’un quart de point de pourcentage à l’issue de sa prochaine réunion de politique monétaire, programmée en septembre, selon l’outil de veille de CME.Les experts s’inquiètent notamment d’une morosité sur le marché du travail, après une forte révision à la baisse des créations d’emplois au printemps.Il faudrait “une hausse exceptionnelle (de l’inflation, ndlr) pour dissuader la Fed de réduire ses taux en septembre”, juge M. Hogan. Les taux directeurs de la Réserve fédérale — qui guident le coût du crédit et ont un fort impact sur les marchés — demeurent inchangés depuis décembre, entre 4,25% et 4,50%.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans restait stable par rapport à vendredi en clôture, à 4,28%.Côté géopolitique, les acteurs du marché vont surveiller la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine prévue vendredi en Alaska pour discuter d’un possible apaisement du conflit en Ukraine.Cette guerre “a véritablement restructuré les routes commerciales” à l’échelle mondiale, note M. Hogan.”Si nous parvenons à surmonter cette crise, cela entraînera un recul considérable de l’incertitude géopolitique (…) les marchés salueront toute bonne nouvelle à ce sujet”, ajoute l’analyste.La place américaine digère par ailleurs la saison des résultats d’entreprises, jugée positive.”Le marché a obtenu plus que ce qu’il attendait” et “les entreprises apprennent à compenser (…) les coûts” des droits de douane imposés par Donald Trump aux partenaires commerciaux des Etats-Unis, avance M. Hogan. Au tableau des valeurs, les géants américains des microprocesseurs Nvidia et Advanced Micro Devices reculaient respectivement de 0,70% à 181,42 dollars et de 0,87% à 171,25 dollars.Les deux entreprises ont accepté de verser au gouvernement américain 15% de leurs revenus provenant de la vente de puces destinées à l’intelligence artificielle (IA) à la Chine, une décision très inhabituelle, rapportée par plusieurs médias.Nvidia est au coeur de la rivalité technologique entre Pékin et Washington. L’accès des entreprises chinoises à ses puces avancées “H20” constitue un enjeu majeur dans les discussions commerciales entre les deux puissances.L’entreprise américaine de semi-conducteurs et processeurs Intel gagnait du terrain (+5,09% à 20,96 dollars) alors que le nouveau patron du groupe, Lip-Bu Tan, doit rencontrer Donald Trump à la Maison Blanche lundi.Le président américain a appelé jeudi à la démission “immédiate” de M. Tan, un jour après qu’un sénateur républicain a soulevé des inquiétudes sur d’éventuels liens avec des entreprises chinoises, un danger, selon lui, pour la sécurité nationale.La start-up américaine spécialisée dans l’informatique à distance (“cloud computing”) CoreWeave brillait (+6,03% à 137,36 dollars) après une révision à la hausse des perspectives d’évolution de son titre de la part de JPMorgan.