Philippines : nouvelle secousse de magnitude 6,9 dans le sud

Une réplique de magnitude 6,9 a secoué vendredi le sud des Philippines, réactivant l’alerte au tsunami, quelques heures après un séisme de 7,4 qui a fait au moins six morts.La réplique est survenue à 19H12 heure locale (11H12 GMT), poussant le bureau sismologique philippin à avertir d’un risque de “vagues mettant des vies en danger” et à appeler les habitants du littoral à “évacuer immédiatement vers des zones plus élevées ou à se déplacer plus à l’intérieur des terres”.Cette réplique, la plus forte parmi au moins 300 enregistrées à ce jour, est intervenue moins de dix heures après qu’un séisme de magnitude 7,4 a ébranlé la façade pacifique de la grande île méridionale de Mindanao, faisant au moins six morts.Le tremblement de terre principal s’est produit à une vingtaine de kilomètres au large de la ville de Manay, à 09H43 heure locale (01H43 GMT), selon l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS).L’Institut philippin de volcanologie et de sismologie avait prévenu qu’un “tsunami destructeur” était attendu “avec des vagues d’une hauteur susceptible de mettre des vies en danger” sur la côte est de l’archipel. Le Centre d’alerte des tsunamis dans le Pacifique (PTWC) a ensuite levé son alerte pour les Philippines, les Palaos et l’Indonésie.Christine Sierte, enseignante à Compostela, près de Manay, a raconté à l’AFP qu’elle était en réunion lorsque des secousses violentes ont commencé. “C’était très lent au début, puis ça s’est intensifié (…) C’est le moment le plus long de ma vie. Nous n’avons pas pu sortir immédiatement du bâtiment car les secousses étaient trop fortes”, a-t-elle expliqué. “Les plafonds de certains bureaux sont tombés, mais heureusement personne n’a été blessé”, a-t-elle ajouté, évoquant chez certains des quelque 1.000 élèves de l’école “des attaques de panique et des difficultés à respirer”.-fissures et coupure de courant-À Davao, à plus de 100 kilomètres de Manay, la journaliste Kath Cortez a remarqué des fissures sur les murs de sa maison. “J’ai été surprise par l’intensité. Je venais de me réveiller et j’étais sur le point de prendre une douche”, a-t-elle rapporté à l’AFP, ajoutant que des membres de sa famille ont couru dehors.À Mati, ville proche de l’épicentre au large des deux secousses, la réplique du soir a provoqué une coupure de courant, selon les autorités locales.À Davao, un avion qui venait d’atterrir avec à son bord un photographe de l’AFP a tremblé alors que l’équipage empêchait les passagers de débarquer immédiatement. Ils ont ensuite été autorisés à descendre, mais ont dû attendre dehors sur le tarmac, au lieu d’être conduits à l’intérieur du terminal passagers. Aucun dégât ni victime n’ont été signalés dans l’immédiat suite à cette réplique.Ce séisme survient 11 jours après un puissant tremblement de terre qui a fait 74 morts et environ 72.000 sinistrés sur l’île philippine centrale de Cebu. 

Philippines : nouvelle secousse de magnitude 6,9 dans le sud

Une réplique de magnitude 6,9 a secoué vendredi le sud des Philippines, réactivant l’alerte au tsunami, quelques heures après un séisme de 7,4 qui a fait au moins six morts.La réplique est survenue à 19H12 heure locale (11H12 GMT), poussant le bureau sismologique philippin à avertir d’un risque de “vagues mettant des vies en danger” et à appeler les habitants du littoral à “évacuer immédiatement vers des zones plus élevées ou à se déplacer plus à l’intérieur des terres”.Cette réplique, la plus forte parmi au moins 300 enregistrées à ce jour, est intervenue moins de dix heures après qu’un séisme de magnitude 7,4 a ébranlé la façade pacifique de la grande île méridionale de Mindanao, faisant au moins six morts.Le tremblement de terre principal s’est produit à une vingtaine de kilomètres au large de la ville de Manay, à 09H43 heure locale (01H43 GMT), selon l’Institut d’études géologiques des États-Unis (USGS).L’Institut philippin de volcanologie et de sismologie avait prévenu qu’un “tsunami destructeur” était attendu “avec des vagues d’une hauteur susceptible de mettre des vies en danger” sur la côte est de l’archipel. Le Centre d’alerte des tsunamis dans le Pacifique (PTWC) a ensuite levé son alerte pour les Philippines, les Palaos et l’Indonésie.Christine Sierte, enseignante à Compostela, près de Manay, a raconté à l’AFP qu’elle était en réunion lorsque des secousses violentes ont commencé. “C’était très lent au début, puis ça s’est intensifié (…) C’est le moment le plus long de ma vie. Nous n’avons pas pu sortir immédiatement du bâtiment car les secousses étaient trop fortes”, a-t-elle expliqué. “Les plafonds de certains bureaux sont tombés, mais heureusement personne n’a été blessé”, a-t-elle ajouté, évoquant chez certains des quelque 1.000 élèves de l’école “des attaques de panique et des difficultés à respirer”.-fissures et coupure de courant-À Davao, à plus de 100 kilomètres de Manay, la journaliste Kath Cortez a remarqué des fissures sur les murs de sa maison. “J’ai été surprise par l’intensité. Je venais de me réveiller et j’étais sur le point de prendre une douche”, a-t-elle rapporté à l’AFP, ajoutant que des membres de sa famille ont couru dehors.À Mati, ville proche de l’épicentre au large des deux secousses, la réplique du soir a provoqué une coupure de courant, selon les autorités locales.À Davao, un avion qui venait d’atterrir avec à son bord un photographe de l’AFP a tremblé alors que l’équipage empêchait les passagers de débarquer immédiatement. Ils ont ensuite été autorisés à descendre, mais ont dû attendre dehors sur le tarmac, au lieu d’être conduits à l’intérieur du terminal passagers. Aucun dégât ni victime n’ont été signalés dans l’immédiat suite à cette réplique.Ce séisme survient 11 jours après un puissant tremblement de terre qui a fait 74 morts et environ 72.000 sinistrés sur l’île philippine centrale de Cebu. 

Adolescentes prostituées: treize condamnations, 14 ans de prison pour le cerveau

Treize membres d’un réseau de prostitution ont été condamnés vendredi par le tribunal correctionnel de Toulouse, qui a prononcé une peine de 14 ans de prison contre le cerveau qui opérait depuis sa cellule et recrutait des adolescentes de 14 à 16 ans.Les douze autres membres du réseau, âgés d’une vingtaine d’années, ont été condamnés à des peines allant de 2 à 6 ans d’emprisonnement, en fonction de leur degré d’implication dans cette organisation qui prostituait des jeunes filles placées ou suivies par l’Aide sociale à l’enfance (ASE). L’un des quatorze prévenus a été relaxé à l’issue du procès qui avait débuté lundi. Huit mineurs membres du réseau seront jugés ultérieurement par le tribunal pour enfants.L’enquête a permis d’établir que les proxénètes avaient organisé des voyages pour prostituer les adolescentes à Paris, en Suisse et en Belgique, avec l’objectif de profiter de législations plus favorables.Le principal prévenu, Olivier Habchi Hamadouche, 29 ans, avait déjà été condamné dans une autre affaire à 25 ans de réclusion criminelle pour des faits d’enlèvement et séquestration suivis de mort. Mercredi, le procureur avait requis vingt ans, maximum de la peine encourue devant un tribunal correctionnel en état de récidive, contre cet individu surnommé Mowgli, qui a créé et dirigé le réseau depuis sa cellule de prison à Béziers.”Mettez-moi une peine, je la mérite. Mais je ne mérite pas vingt ans”, avait-il lancé plus tôt vendredi depuis le box, lors de sa dernière prise de parole devant le tribunal.- “Polytraumatisées” -Il se serait enrichi d’au moins 100.000 euros de juillet 2023 à janvier 2024, période retenue par le tribunal, selon les estimations des enquêteurs. Le tribunal l’a condamné à 50.000 euros d’amende et à verser des sommes aux victimes au titre du préjudice moral.Le réseau a été démantelé par les gendarmes de la section de recherche de Toulouse. Quatre adolescentes se sont constitué partie civile sur les -au moins- dix victimes identifiées lors de l’enquête.Certaines recevaient entre 20 et 30 clients par jour, elles étaient “polytraumatisées” selon le représentant du ministère public M. Lamouille. “La responsabilité des uns et des autres a été reconnue. C’est une décision un peu du milieu. Car on aurait envie de dire que pour des faits aussi graves, aucune peine n’est suffisante”, a estimé Me Jonathan Bomstain, avocat d’une partie civile.- “Comme une entreprise” -“Ces jeunes filles n’ont jamais perdu leur dignité. On a fini la première étape. Elles sont reconnues victimes et c’était très important qu’elles le soient, pour qu’elles puissent ensuite le comprendre”, a pour sa part déclaré Me Tabatha Merlateau, autre avocate d’une victime.Pour Me Guillaume Léguevaques, lui aussi avocat de partie civile, “il est nécessaire de poursuivre l’effort judiciaire afin que chacun prenne la mesure de ce que subissent les victimes, en particulier lorsqu’elles sont jeunes et vulnérables”.Une des victimes, qui n’avait que 15 ans, a assuré aux enquêteurs avoir été séquestrée alors qu’elle ne voulait plus continuer à se prostituer.Plusieurs membres du réseau, dont son chef, avaient réfuté toute forme de contrainte. “Franchement ça m’a plu, c’était comme une entreprise”, a déclaré devant le tribunal correctionnel le chef du réseau, “je suis un commercial. Le proxénétisme, c’est de l’amour, les personnes étaient consentantes”.”La femme est payée, ce n’est pas un viol”, “vous voulez me faire passer pour un monstre”, a-t-il encore dit à la barre durant le procès.Les victimes du réseau “sont des jeunes filles qui sont dans la précarité émotionnelle, sociale, psychologique”, a déclaré devant le tribunal une enquêtrice de la gendarmerie.Le procureur Tristan Lamouille a souligné qu’il s’agissait d’adolescentes “en difficulté psychologique” du fait de leurs parcours personnels, des victimes comme l’on en retrouve désormais dans de nombreux dossiers du même type, égrainant pour en témoigner plus de 80 prénoms cités dans des procédures similaires, rien qu’en région toulousaine, ainsi que leur âge, de 12 à 17 ans.L’exploitation sexuelle des mineures est en pleine croissance en France, où les condamnations de proxénètes se multiplient. Dans le pays, les associations estiment à au moins 15.000 voire plus de 20.000 le nombre de mineurs, essentiellement des jeunes filles, en situation de prostitution.

La Guadeloupe en vigilance rouge, une personne disparue au passage de la tempête Jerry

La Guadeloupe reste placée vendredi en vigilance rouge pour “fortes pluies et orages” au passage de la tempête tropicale Jerry, qui a provoqué d’importantes précipitations et la disparition d’un automobiliste, mais des dégâts globalement limités sur l’archipel.Le niveau de vigilance a toutefois été abaissé à jaune pour le risque de “vagues-submersion” et de “vents violents”, après avoir été orange dans la nuit, signe d’une amélioration progressive de la situation.Les pompiers recherchent un véhicule et son conducteur emportés par les eaux dans la commune du Moule, sur la côte est, a appris l’AFP. Les opérations sont rendues difficiles par la nature “délicate” de la zone, ont-ils précisé. La préfecture a confirmé qu’une personne était recherchée.Dans la nuit, des cumuls de pluie compris entre 100 et 180 mm ont été enregistrés en six heures sur la Grande-Terre, selon l’institut météorologique. Plusieurs axes routiers ont été coupés, notamment aux Abymes et dans les zones les plus touchées, a indiqué le gestionnaire Routes de Guadeloupe.Les établissements scolaires et les services administratifs sont restés fermés vendredi. Les transports en commun et les liaisons maritimes inter-îles ont stoppé leurs rotations, selon les compagnies de transportsd.EDF faisait état vendredi matin d’environ 600 clients privés d’électricité sur l’ensemble du territoire.Les pompiers ont indiqué être intervenus 23 fois pour des inondations. Deux véhicules ont été emportés par les eaux, dont un dont le conducteur a dû être mis en sécurité, selon la même source. Un remorqueur s’est par ailleurs échoué sur une plage de Basse-Terre et ses sept occupants ont été secourus, ont précisé les secours.Dans son dernier bulletin publié à 09H17 (15H17 à Paris), le centre météorologique de Guadeloupe estimait que la tendance “est à l’amélioration progressive” mais que de “brefs passages d’averses intenses et orageuses peuvent encore se produire localement”.Les rafales de vent, qui ont atteint 108 km/h sur l’île de La Désirade (est), “vont nettement baisser dans l’après-midi”, ajoutait Météo-France.- Pluies et coupures en Martinique -Dans un précédent bulletin, le service météorologique avait prévenu qu’une “bande spiralée, génératrice de très fortes pluies tenaces et orageuses”, se mettait en place sur l’archipel après des “pluies diluviennes” dans l’est et le nord de la Grande-Terre.Les cumuls de pluie devaient alors dépasser 200 mm sur le relief et atteindre 100 à 150 mm ailleurs.Jeudi soir, la préfecture de Guadeloupe avait annoncé la mise en place dès 17H00 (23H00 à Paris) du centre opérationnel départemental en raison de “très fortes précipitations” attendues dans la nuit de jeudi à vendrediPlus au sud, la Martinique a été placée en vigilance orange pour “fortes pluies et orages” et “vagues-submersion”.Environ 2.400 clients étaient privés de courant vendredi matin, selon EDF. “Les équipes sont à pied d’œuvre pour réalimenter, mais la météo persistante rend difficile certains déplacements”, a indiqué l’électricien à l’AFP.Des cumuls de pluie pouvant atteindre “100 à 120 mm, localement 150 mm” étaient attendus, a précisé Météo-France dans la matinée. La mer demeurait forte, avec des creux moyens proches de trois mètres et des vagues pouvant atteindre 4 à 4,5 mètres, ajoutait l’organisme.Les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, plus au nord, ont elles été placées en vigilance orange pour “pluies et orages”. les écoles y sont restées fermées vendredi. “Les précipitations les plus fortes à l’arrière du système viendront impacter Saint-Martin et Saint-Barthélemy dès la fin de la matinée”, a indiqué la préfecture des deux territoires, ajoutant avoir pris “la décision de fermer l’ensemble des établissements scolaires pour la journée”.La tempête tropicale Jerry, initialement attendue plus au large, a dévié d’environ 60 km vers l’ouest jeudi. Après son passage à proximité de l’arc antillais, elle doit poursuivre vers l’Atlantique nord où elle pourrait se renforcer pour devenir un ouragan de catégorie 1.tbm-kr-kl-asa/mat/sp

La Guadeloupe en vigilance rouge, une personne disparue au passage de la tempête Jerry

La Guadeloupe reste placée vendredi en vigilance rouge pour “fortes pluies et orages” au passage de la tempête tropicale Jerry, qui a provoqué d’importantes précipitations et la disparition d’un automobiliste, mais des dégâts globalement limités sur l’archipel.Le niveau de vigilance a toutefois été abaissé à jaune pour le risque de “vagues-submersion” et de “vents violents”, après avoir été orange dans la nuit, signe d’une amélioration progressive de la situation.Les pompiers recherchent un véhicule et son conducteur emportés par les eaux dans la commune du Moule, sur la côte est, a appris l’AFP. Les opérations sont rendues difficiles par la nature “délicate” de la zone, ont-ils précisé. La préfecture a confirmé qu’une personne était recherchée.Dans la nuit, des cumuls de pluie compris entre 100 et 180 mm ont été enregistrés en six heures sur la Grande-Terre, selon l’institut météorologique. Plusieurs axes routiers ont été coupés, notamment aux Abymes et dans les zones les plus touchées, a indiqué le gestionnaire Routes de Guadeloupe.Les établissements scolaires et les services administratifs sont restés fermés vendredi. Les transports en commun et les liaisons maritimes inter-îles ont stoppé leurs rotations, selon les compagnies de transportsd.EDF faisait état vendredi matin d’environ 600 clients privés d’électricité sur l’ensemble du territoire.Les pompiers ont indiqué être intervenus 23 fois pour des inondations. Deux véhicules ont été emportés par les eaux, dont un dont le conducteur a dû être mis en sécurité, selon la même source. Un remorqueur s’est par ailleurs échoué sur une plage de Basse-Terre et ses sept occupants ont été secourus, ont précisé les secours.Dans son dernier bulletin publié à 09H17 (15H17 à Paris), le centre météorologique de Guadeloupe estimait que la tendance “est à l’amélioration progressive” mais que de “brefs passages d’averses intenses et orageuses peuvent encore se produire localement”.Les rafales de vent, qui ont atteint 108 km/h sur l’île de La Désirade (est), “vont nettement baisser dans l’après-midi”, ajoutait Météo-France.- Pluies et coupures en Martinique -Dans un précédent bulletin, le service météorologique avait prévenu qu’une “bande spiralée, génératrice de très fortes pluies tenaces et orageuses”, se mettait en place sur l’archipel après des “pluies diluviennes” dans l’est et le nord de la Grande-Terre.Les cumuls de pluie devaient alors dépasser 200 mm sur le relief et atteindre 100 à 150 mm ailleurs.Jeudi soir, la préfecture de Guadeloupe avait annoncé la mise en place dès 17H00 (23H00 à Paris) du centre opérationnel départemental en raison de “très fortes précipitations” attendues dans la nuit de jeudi à vendrediPlus au sud, la Martinique a été placée en vigilance orange pour “fortes pluies et orages” et “vagues-submersion”.Environ 2.400 clients étaient privés de courant vendredi matin, selon EDF. “Les équipes sont à pied d’œuvre pour réalimenter, mais la météo persistante rend difficile certains déplacements”, a indiqué l’électricien à l’AFP.Des cumuls de pluie pouvant atteindre “100 à 120 mm, localement 150 mm” étaient attendus, a précisé Météo-France dans la matinée. La mer demeurait forte, avec des creux moyens proches de trois mètres et des vagues pouvant atteindre 4 à 4,5 mètres, ajoutait l’organisme.Les îles de Saint-Martin et Saint-Barthélemy, plus au nord, ont elles été placées en vigilance orange pour “pluies et orages”. les écoles y sont restées fermées vendredi. “Les précipitations les plus fortes à l’arrière du système viendront impacter Saint-Martin et Saint-Barthélemy dès la fin de la matinée”, a indiqué la préfecture des deux territoires, ajoutant avoir pris “la décision de fermer l’ensemble des établissements scolaires pour la journée”.La tempête tropicale Jerry, initialement attendue plus au large, a dévié d’environ 60 km vers l’ouest jeudi. Après son passage à proximité de l’arc antillais, elle doit poursuivre vers l’Atlantique nord où elle pourrait se renforcer pour devenir un ouragan de catégorie 1.tbm-kr-kl-asa/mat/sp

Un tiers des jeunes Français présentent des symptômes anxieux ou dépressifs, selon une étude

Un tiers des Français âgés de 11 à 24 ans présentent des signes de troubles anxieux ou dépressifs, et les filles sont presque deux fois plus touchées que les garçons, montrent des résultats préliminaires, communiqués vendredi, d’une vaste étude encore en cours.”Plus d’un tiers des jeunes présentent des signes de détresse psychologique de type anxio-dépressif modéré à sévère (DMS)”, résume un communiqué présentant certains résultats de cette étude, baptisée Mentalo, et réalisée par des chercheurs de l’Inserm et de l’Université Paris-Cité.Cette étude, qui vise à constituer une référence sur l’état mental des jeunes Français, est menée par l’intermédiaire d’une plateforme internet via laquelle les jeunes sont questionnés sept fois par an. “L’objectif de cette étude longitudinale, c’est de regarder les fluctuations et de trouver des relations causales”, a souligné vendredi Karine Chevreul, directrice du projet Mentalo et professeure de santé publique, en amont de la présentation des résultats.Les chercheurs n’ont pas encore réalisé de publication scientifique basée sur cette étude, qui doit courir jusqu’en 2026 et a réuni jusqu’ici 17.000 participants.Mais ils ont décidé de communiquer au public de premiers résultats en cette journée mondiale de la santé mentale, sujet érigé en France en grande cause nationale 2025.L’état psychologique des jeunes suscite régulièrement des inquiétudes, particulièrement depuis la crise sanitaire née du Covid au début des années 2020.Selon les chiffres communiqués vendredi, les filles sont presque deux fois plus nombreuses (45% contre 27% des garçons) à présenter des signes de détresse psychologique, et le passage au lycée apparaît comme “un moment charnière”, avec une augmentation de 50% de ces troubles.Le mal-être varie également selon le niveau social: sept jeunes Français sur dix dont la famille est en grande difficulté financière présentent une DMS, contre trois sur dix venant d’une famille aisée.”L’utilisation des écrans a une relation forte au bien-être mental des jeunes”, pointe aussi le communiqué. Parmi les jeunes passant plus de 7 heures par jour sur un écran, 60% ont un risque de détresse psychologique.Mais “les jeunes vont mieux quand leur activité principale sur les écrans est consacrée à faire des activités culturelles et sportives ou faire des recherches et s’informer que lorsque c’est pour suivre des influenceurs ou regarder des vidéos au hasard ou en continu”, nuance le communiqué.Pour accompagner les jeunes, les chercheurs vont lancer Mental+, une application de coaching pour “faire le point sur soi-même”.

Stock markets fluctuate as investors weigh AI, politics

Wall Street rebounded, European stock markets steadied and oil prices fell Friday as investors weighed the US government shutdown, fears of an AI bubble and the Gaza ceasefire.The week was marked by a raft of new records in several markets, with the tech-heavy Nasdaq index, the Frankfurt stock exchange and gold prices reaching new heights. Silver also surged to a decades-long high.The Nasdaq, S&P 500 and the Dow opened higher on Friday, the 10th day of the US government shutdown, after retreating the previous day.”The stock market … has yet to show that it really cares about the shutdown,” said Briefing.com analyst Patrick O’Hare.Investors were focusing on third-quarter corporate results.Buying sentiment won a boost this week from news that ChatGPT-maker OpenAI had signed multi-billion-dollar chip deals with US firm AMD as well as South Korean titans Samsung and SK hynix.The spending added to the hundreds of billions already pumped into the sector as firms look to get ahead in the sphere of artificial intelligence.That in turn has seen investors flood into the tech sector, sending stock prices rocketing — with US chip leader Nvidia topping a $4 trillion market capitalisation.However, there are rumblings that the rally could run out of steam, causing jitters on trading floors.”The AI bubble debate remains a hot topic: some argue this is the new internet bubble 2.0 waiting to burst, others think it’s a bubble that still has room to inflate,” said Ipek Ozkardeskaya, senior analyst at Swissquote Bank.”And many point out that as long as earnings growth holds, the market can keep going,” she added.Such worries have been part of the reason behind the rally in gold to a record price above $4,000 an ounce Wednesday.Alexandra Symeonidi, corporate credit analyst at William Blair, said that “some market participants started to question the sustainability of the price momentum” and had begun to draw parallels with previous asset bubbles.”So, while the overall market has been healthy, investors have been adding hedges in what is broadly considered to be a safe haven asset.”In Europe, the Frankfurt DAX index and London’s FTSE 100 were flat in afternoon deals.Paris was down 0.1 percent as French President Emmanuel Macron was due to pick a head of government tasked with lifting the country out of political crisis following his last prime minister’s resignation.Oil prices, meanwhile, fell more than two percent as the Gaza ceasefire took effect, easing concerns about a wider regional conflict that could disrupt supply.The US benchmark oil contract, WTI, fell under $60 per barrel.- Key figures at around 1335 GMT -New York – Dow: UP 0.4 percent at 46,563.85 pointsNew York – S&P 500: UP 0.2 percent at 6,748.22New York – Nasdaq Composite: UP 0.2 percent at 23,064.70London – FTSE 100: FLAT at 9,507.77 Paris – CAC 40: DOWN 0.1 percent at 8,033.51Frankfurt – DAX: FLAT at 24,609.52Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.0 percent at 48,088.80 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.7 percent at 26,290.32 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.9 percent at 3,897.03 (close)Euro/dollar: UP at $1.1567 from $1.1558 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.3275 from $1.3294Dollar/yen: DOWN at 152.62 yen from 153.14 yenEuro/pound: UP at 87.15 pence from 86.94 penceBrent North Sea Crude: DOWN 2.5 percent at $63.62 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 2.6 percent at $59.92 per barrel

Le Liban et la Syrie affirment ouvrir une nouvelle page dans leurs relations

Le Liban et la Syrie ont affirmé mardi ouvrir une nouvelle page dans leurs relations lors de la visite du chef de la diplomatie syrienne, auquel Beyrouth demande de faire la lumière sur les assassinats politiques dans le pays imputés au clan Assad.Le ministre des Affaires étrangères Assaad al-Chaibani est le premier haut responsable syrien à se rendre au Liban depuis la prise du pouvoir par une coalition islamiste qui a renversé Bachar al-Assad en décembre 2024.Sous le clan Assad, la Syrie avait exercé sa tutelle sur le Liban pendant des décennies et était accusée de l’assassinat de nombreux responsables libanais.”Nous avons ouvert aujourd’hui une nouvelle page dans les relations entre la Syrie et le Liban”, a déclaré le ministre syrien après un entretien avec le Premier ministre libanais Nawaf Salam.Il a qualifié sa visite d'”historique”, ajoutant que Damas s’engageait à “respecter la souveraineté du Liban” et le principe de “non-ingérence” dans les affaires de son voisin.Le président libanais Joseph Aoun, qui a également reçu le ministre syrien, a affirmé que cette visite visait à “renforcer les relations entre les deux pays frères sur la base du respect mutuel et de la non-ingérence”.Les entretiens ont porté sur un règlement de la question des prisonniers syriens au Liban, sur les moyens d’encourager le retour des réfugiés et le contrôle de la frontière commune pour empêcher la contrebande.- Progrès sur les détenus -Le ministre syrien a indiqué que les discussions avaient “grandement progressé” sur la question des prisonniers syriens au Liban, dont Damas réclame la libération. Un responsable judiciaire libanais qui a requis l’anonymat a indiqué à l’AFP qu’environ 2.250 Syriens étaient détenus dans les prisons surpeuplées du Liban.Le Liban affirme être prêt à remettre à la Syrie environ 700 d’entre eux, mais qu’il est nécessaire auparavant de conclure un nouvel accord judiciaire entre les deux pays.De son côté, le Liban demande aux nouvelles autorités syriennes des informations sur les nombreux assassinats politiques imputés à Damas, du temps de sa tutelle sur le Liban et après le départ de ses troupes en 2005, a indiqué à l’AFP le ministre libanais de la Justice Adel Nassar.”Nous avons demandé toutes les informations dont dispose la partie syrienne sur les assassinats qui ont eu lieu au Liban”, a-t-il dit, énumérant la liste des nombreuses personnalités tuées, dont l’ancien Premier ministre Rafic Hariri.Il a affirmé que la partie syrienne avait “fait preuve de coopération” à ce sujet.Les entretiens ont également abordé la question du retour des réfugiés syriens, dont le Liban accueille environ 1,3 million, qui ont fui la Syrie après la guerre civile déclenchée par la répression d’un soulèvement populaire contre le pouvoir Assad en 2011.Selon l’ONU, quelque 294.000 de ces réfugiés au Liban ont regagné leur pays depuis la chute d’Assad.M. Chaibani a affirmé que son pays étudiait actuellement “des plans avec un soutien international pour un retour digne” des réfugiés.Il a souligné par ailleurs “la nécessité de contrôler les frontières” poreuses entre les deux pays.Après la chute de Bachar al-Assad, les routes d’approvisionnement du Hezbollah pro-iranien, allié du pouvoir syrien déchu, ont été coupées et plusieurs tentatives de contrebande d’armes à destination du Liban ont été déjouées selon les autorités syriennes.

Protection des mineurs: l’UE met la pression sur les plateformes

L’UE a mis vendredi la pression sur les entreprises de la tech en matière de protection des mineurs, en demandant des comptes à Apple, Google, Snapchat et YouTube, tandis que plusieurs Etats membres poussent en faveur d’une interdiction des réseaux sociaux aux enfants.La Commission européenne veut s’assurer que les magasins d’applications d’Apple et de Google (l’App Store et Google Play), le réseau social Snapchat, ainsi que YouTube (filiale de Google), sont bien en conformité avec les obligations découlant du règlement sur les contenus numériques, le DSA (Digital Services Act).Le DSA “prévoit clairement que lorsque les enfants utilisent des services en ligne, de très hauts niveaux de protection de la vie privée et de sécurité doivent s’appliquer, et ce n’est pas toujours le cas”, a regretté la commissaire européenne chargée du Numérique, Henna Virkkunen, avant une réunion des ministres européens des télécoms au Danemark.”C’est pourquoi la Commission durcit l’application de la loi, et nous avons envoyé des demandes d’information à quatre plateformes”, a ajouté la responsable.- Jeux d’argent et contenus sexuels -Dans le détail, la Commission s’inquiète de la possibilité pour des mineurs de télécharger des contenus potentiellement nuisibles ou illégaux sur l’App Store d’Apple ou Google Play. Comme des applications de paris ou des apps qui permettent de créer des contenus sexuels en dénudant des photos.Concernant Snapchat, la Commission a demandé à ce réseau comment il s’assure de l’âge de ses utilisateurs et quelles mesures il prend pour empêcher les enfants d’y recourir pour acheter des vapoteuses et autres “puffs” (cigarettes électroniques jetables), ou même des drogues.La plateforme vidéo de Google, YouTube, devra également expliquer comment elle s’assure de l’âge des internautes et dans quelle mesure il est pris en compte dans les recommandations de contenus. Elle a été épinglée à plusieurs reprises en raison de contenus inappropriés qui étaient proposés aux enfants.Interrogé par l’AFP, Snapchat a assuré agir pour offrir à ses utilisateurs “un environnement qui place en priorité leur sécurité et la réduction des risques et des dommages potentiels”.Google a rappelé de son côté “travailler depuis des années avec des experts en développement de l’enfant”, pour leur proposer des expériences adaptées dans ses services, y compris YouTube, “avec des contrôles parentaux solides, et des protections de pointe pour les jeunes utilisateurs”.Ces démarches, qui ne constituent pas encore des enquêtes formelles, s’appuient sur le vaste arsenal juridique dont l’Europe dispose pour réguler la tech à travers le DSA.Les manquements à cette loi peuvent valoir aux plateformes des amendes pesant jusqu’à 6% de leur chiffre d’affaires annuel mondial.- Interdictions -Bruxelles a déjà ouvert de nombreuses enquêtes dans le cadre du DSA, ciblant les plateformes de Meta, Facebook et Instagram, mais aussi TikTok, X, et le site chinois AliExpress.La Commission a annoncé ces nouvelles demandes d’information à l’occasion d’une réunion des ministres européens des télécoms, où la question de l’interdiction des réseaux sociaux aux enfants était au menu.Plusieurs pays membres sont ouvertement en faveur d’une telle mesure, à commencer par le Danemark, qui exerce la présidence tournante de l’UE et accueillait la réunion à Horsens.Le pays nordique a annoncé cette semaine vouloir interdire plusieurs réseaux “aux enfants et aux jeunes de moins de 15 ans”.Et, sous son impulsion, les ministres de 25 pays de l’UE, ainsi que la Norvège et l’Islande, ont signé vendredi une déclaration commune dans laquelle ils appellent à renforcer encore la protection des mineurs en ligne, notamment via les dispositifs de vérification d’âge, et apportent leur soutien à l’initiative de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.Celle-ci a lancé une réflexion sur l’éventuelle mise en place d’un âge de majorité numérique à l’échelle de l’UE, et a demandé à un panel d’experts de lui remettre des recommandations d’ici la fin de l’année. “Il est crucial d’approfondir notre connaissance des effets de l’environnement numérique sur la santé des enfants. Nous ne pouvons pas laisser les réseaux sociaux décider des limites d’âge”, souligne la déclaration commune.