A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Canicule en France: “du jamais vu” avec 84 départements en vigilance orange

Du “jamais vu”: 84 départements sont placés en vigilance orange canicule lundi avec des températures qui pourront dépasser localement les 40 degrés, une vague de chaleur appelée à durer au moins jusqu’en milieu de semaine.Ecoles, entreprises et particuliers sont appelés à la plus grande vigilance face à un thermomètre qui affichera plus de 34 degrés sur toute la France, à l’exception des bords de Manche et près des frontières belges et allemandes, selon Météo France.Une telle extension géographique, “c’est du jamais vu”, a dit dimanche soir à l’AFP la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Un précédent record du nombre de départements placés en vigilance orange canicule datait du 23 juillet 2019 avec 81 départements (80 pour la canicule, 1 pour les orages), a-t-elle précisé.Dès dimanche, la chaleur s’est montrée suffocante sur une large partie de l’Hexagone, avec des températures maximales situées entre 35°C et 38°C dans le sud du pays et atteignant jusqu’à 40°C sur le Midi méditerranéen, selon l’organisme météorologique national. Cet épisode caniculaire “intense” touchera donc lundi 84 départements en vigilance orange, contre 73 dimanche, avant le “paroxysme” de l’épisode attendu pour mardi et mercredi, avec des pointes à 41 degrés et “des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C voire un peu plus très localement”, précise Météo France.- 200 écoles fermées -Une réunion interministérielle de crise s’est tenue dimanche soir à Beauvau, afin de “repasser toutes les consignes” notamment en matière de “santé”, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.A son issue, les entreprises ont été appelées à “protéger les salariés” et à adapter leurs horaires par la ministre du Travail Catherine Vautrin.La ministre de l’Education Elisabeth Borne a elle rappelé les mesures à prendre dans les écoles lors de fortes chaleurs, pouvant aller jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile. Quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale lundi, mardi ou mercredi. “Nous allons nous assurer qu’il y a bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”, a-t-elle précisé.Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du 21e siècle, s’inscrit dans un contexte de réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules. Outre la santé des Français, elle impacte l’environnement: 25 départements étaient dimanche en vigilance pour la sécheresse et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.Ce contexte est propice aux départs de feu: dans l’Aude, où la température a parfois dépassé 40°C, un incendie s’est déclaré dimanche dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint, a expliqué M. Retailleau. – “Un four” -Les Français tentent comme ils peuvent d’échapper à la fournaise. Dimanche, ils se sont massés près des points d’eau. Au nord de Bordeaux, Evan Bernard s’était installé avec son fils de 18 mois à l’ombre sous les pins, près d’un lac. “Chez nous, dans l’appart’, c’est tout simplement un enfer. On vit dans le noir, c’est un four”, a-t-il confié à l’AFP.A Lyon, quelque 250 personnes se sont prêtées à une “baignade dérivante” dans le Rhône, une première organisée par la mairie écologiste.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, où il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado (sud-ouest), les températures devraient encore dépasser 40°C dans une large partie du pays. Le ministère espagnol de l’Intérieur a par ailleurs rappelé que les températures élevées ont un impact sur les violences de genre, et a ordonné à la police de renforcer les mesures de protection des femmes vulnérables jusqu’à la fin de l’été.La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.En France, le numéro vert canicule a été réactivé. Mairies et préfectures multiplient en outre les recommandations à destination des publics les plus vulnérables.

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Canicule en France: “du jamais vu” avec 84 départements en vigilance orange

Du “jamais vu”: 84 départements sont placés en vigilance orange canicule lundi avec des températures qui pourront dépasser localement les 40 degrés, une vague de chaleur appelée à durer au moins jusqu’en milieu de semaine.Ecoles, entreprises et particuliers sont appelés à la plus grande vigilance face à un thermomètre qui affichera plus de 34 degrés sur toute la France, à l’exception des bords de Manche et près des frontières belges et allemandes, selon Météo France.Une telle extension géographique, “c’est du jamais vu”, a dit dimanche soir à l’AFP la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher. Un précédent record du nombre de départements placés en vigilance orange canicule datait du 23 juillet 2019 avec 81 départements (80 pour la canicule, 1 pour les orages), a-t-elle précisé.Dès dimanche, la chaleur s’est montrée suffocante sur une large partie de l’Hexagone, avec des températures maximales situées entre 35°C et 38°C dans le sud du pays et atteignant jusqu’à 40°C sur le Midi méditerranéen, selon l’organisme météorologique national. Cet épisode caniculaire “intense” touchera donc lundi 84 départements en vigilance orange, contre 73 dimanche, avant le “paroxysme” de l’épisode attendu pour mardi et mercredi, avec des pointes à 41 degrés et “des minimales très élevées, comprises entre 20 et 24°C voire un peu plus très localement”, précise Météo France.- 200 écoles fermées -Une réunion interministérielle de crise s’est tenue dimanche soir à Beauvau, afin de “repasser toutes les consignes” notamment en matière de “santé”, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.A son issue, les entreprises ont été appelées à “protéger les salariés” et à adapter leurs horaires par la ministre du Travail Catherine Vautrin.La ministre de l’Education Elisabeth Borne a elle rappelé les mesures à prendre dans les écoles lors de fortes chaleurs, pouvant aller jusqu’à l’autorisation de garder les enfants à domicile. Quelque 200 écoles publiques, sur 45.000, feront l’objet d’une fermeture partielle ou totale lundi, mardi ou mercredi. “Nous allons nous assurer qu’il y a bien un accueil pour les familles qui en ont besoin”, a-t-elle précisé.Cette 50e vague de chaleur nationale recensée depuis 1947, la 33e du 21e siècle, s’inscrit dans un contexte de réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules. Outre la santé des Français, elle impacte l’environnement: 25 départements étaient dimanche en vigilance pour la sécheresse et 10 au niveau de crise, entraînant des restrictions importantes des usages.Ce contexte est propice aux départs de feu: dans l’Aude, où la température a parfois dépassé 40°C, un incendie s’est déclaré dimanche dans le massif des Corbières en raison d’un barbecue mal éteint, a expliqué M. Retailleau. – “Un four” -Les Français tentent comme ils peuvent d’échapper à la fournaise. Dimanche, ils se sont massés près des points d’eau. Au nord de Bordeaux, Evan Bernard s’était installé avec son fils de 18 mois à l’ombre sous les pins, près d’un lac. “Chez nous, dans l’appart’, c’est tout simplement un enfer. On vit dans le noir, c’est un four”, a-t-il confié à l’AFP.A Lyon, quelque 250 personnes se sont prêtées à une “baignade dérivante” dans le Rhône, une première organisée par la mairie écologiste.Cette vague de chaleur concerne tout le sud de l’Europe, de l’Italie au Portugal, plusieurs régions sont en alerte rouge où jusqu’à 45°C pourraient être atteints. En Espagne, où il a fait jusqu’à 46°C samedi à El Granado (sud-ouest), les températures devraient encore dépasser 40°C dans une large partie du pays. Le ministère espagnol de l’Intérieur a par ailleurs rappelé que les températures élevées ont un impact sur les violences de genre, et a ordonné à la police de renforcer les mesures de protection des femmes vulnérables jusqu’à la fin de l’été.La cause de ce nouveau pic est un dôme de chaleur: un large et puissant anticyclone forme une sorte de couvercle qui bloque l’air en basses couches, empêchant l’entrée de perturbations tout en le réchauffant progressivement.En France, le numéro vert canicule a été réactivé. Mairies et préfectures multiplient en outre les recommandations à destination des publics les plus vulnérables.

Jury set to deliberate Sean ‘Diddy’ Combs’s fate

Jurors on Monday will begin deliberating whether Sean “Diddy” Combs parlayed his celebrity, wealth and business empire into a decades-long criminal ring that saw him force women into drug-fueled sexual performances with escorts.The dozen New Yorkers tasked with deciding the music mogul’s future will began poring over thousands of phone, financial and other records along with the stories of 34 people who testified against him over seven painstaking, and at times excruciating, weeks.Combs, 55, faces upwards of life in prison if convicted on five federal charges that include racketeering, sex trafficking and transportation for purposes of prostitution.The producer and entrepreneuer, once one of the most powerful people in the music industry, denies the charges.On Friday his lawyer vied to skewer the credibility of his accusers — namely two women he dated for years — saying they were out for money, while rejecting any notion he led a criminal ring.But in their final argument, prosecutors tore into the defense, saying Combs’s team had “contorted the facts endlessly.”Prosecutor Maurene Comey told jurors that by the time Combs had committed his clearest-cut offenses, “he was so far past the line he couldn’t even see it.””In his mind he was untouchable,” she told the court. “The defendant never thought that the women he abused would have the courage to speak out loud what he had done to them.””That ends in this courtroom,” she said. “The defendant is not a god.”Defense attorney Marc Agnifilo scoffed at the picture painted by prosecutors of a violent, domineering man who fostered “a climate of fear.”Combs is a “self-made, successful Black entrepreneur” who had romantic relationships that were “complicated” but consensual, Agnifilo said.- Manipulation -The defense has conceded that Combs at times beat his partners — but insist the domestic violence does not amount to the sex trafficking or racketeering he’s charged with.Key to the prosecution’s case were witnesses Casandra Ventura and a woman who testified under the pseudonym Jane, both of whom described abuse, threats and coercive sex in wrenching detail.In their closing arguments the defense dissected their accounts and at times even mocked them, insisting the women were adults making choices that were best for them.Speaking for the government on Friday, prosecutor Comey snapped back at that notion, saying the women were “manipulated” into “brazen” acts of sex trafficking.Ventura and Jane both said they experienced emotional manipulation and threats which made them feel obliged to meet Combs’s sexual demands.Throughout the trial, jurors were shown voluminous phone records, including messages from both women that Agnifilo argued implied consent.But prosecutors said those messages do not paint the whole picture, and referenced testimony from a forensic psychologist who explained to jurors how victims become ensnared by abusers.Central to their case is the claim that Combs led a criminal enterprise of senior employees who “existed to serve his needs” and enforced his power with offenses including forced labor, kidnapping, bribery, witness tampering and arson.But Agnifilo underscored that none of those individuals testified against Combs, nor were they named as co-conspirators.Many witnesses were given immunity orders so they could speak without fear of incriminating themselves.To convict Combs on racketeering, jurors must find that prosecutors showed beyond reasonable doubt that he agreed with people within his organization to commit at least two of the eight crimes forming the racketeering charge.On Monday, Judge Arun Subramanian will explain to them how apply the law to the evidence.Then, the eight men and four women will begin deliberating.They must reach a unanimous decision, reaching either a guilty or not guilty verdict on each count.

Meta spending big on AI talent but will it pay off?

Mark Zuckerberg and Meta are spending billions of dollars for top talent to make up ground in the generative artificial intelligence race, sparking doubt about the wisdom of the spree.OpenAI boss Sam Altman recently lamented that Meta has offered $100 million bonuses to engineers who jump to Zuckerberg’s ship, where hefty salaries await.A few OpenAI employees have reportedly taken Meta up on the offer, joining Scale AI founder and former chief executive Alexandr Wang at the Menlo Park-based tech titan.Meta paid more than $14 billion for a 49 percent stake in Scale AI in mid-June, bringing Wang on board as part of the deal.Scale AI labels data to better train AI models for businesses, governments and labs.”Meta has finalized our strategic partnership and investment in Scale AI,” a Meta spokesperson told AFP.”As part of this, we will deepen the work we do together producing data for AI models and Alexandr Wang will join Meta to work on our superintelligence efforts.”US media outlets have reported that Meta’s recruitment effort has also targeted OpenAI co-founder Ilya Sutskever; Google rival Perplexity AI, and hot AI video startup Runway.Meta chief Zuckerberg is reported to have sounded the charge himself due to worries Meta is lagging rivals in the generative AI race.The latest version of Meta AI model Llama finished behind its heavyweight rivals in code writing rankings at an LM Arena platform that lets users evaluate the technology.Meta is integrating recruits into a new team dedicated to developing “superintelligence,” or AI that outperforms people when it comes to thinking and understanding.- ‘Mercenary’ -Tech blogger Zvi Moshowitz felt Zuckerberg had to do something about the situation, expecting Meta to succeed in attracting hot talent but questioning how well it will pay off.”There are some extreme downsides to going pure mercenary… and being a company with products no one wants to work on,” Moshowitz told AFP.”I don’t expect it to work, but I suppose Llama will suck less.”While Meta’s share price is nearing a new high with the overall value of the company approaching $2 trillion, some investors have started to worry.Institutional investors are concerned about how well Meta is managing its cash flow and reserves, according to Baird strategist Ted Mortonson.”Right now, there are no checks and balances” with Zuckerberg free to do as he wishes running Meta, Mortonson noted.The potential for Meta to cash in by using AI to rev its lucrative online advertising machine has strong appeal but “people have a real big concern about spending,” said Mortonson.Meta executives have laid out a vision of using AI to streamline the ad process from easy creation to smarter targeting, bypassing creative agencies and providing a turnkey solution to brands.AI talent hires are a long-term investment unlikely to impact Meta’s profitability in the immediate future, according to CFRA analyst Angelo Zino.”But still, you need those people on board now and to invest aggressively to be ready for that phase” of generative AI, Zino said.According to The New York Times, Zuckerberg is considering shifting away from Meta’s Llama, perhaps even using competing AI models instead.Penn State University professor Mehmet Canayaz sees potential for Meta to succeed with AI agents tailored to specific tasks at its platform, not requiring the best large language model.”Even firms without the most advanced LLMs, like Meta, can succeed as long as their models perform well within their specific market segment,” Canayaz said.

Meta spending big on AI talent but will it pay off?

Mark Zuckerberg and Meta are spending billions of dollars for top talent to make up ground in the generative artificial intelligence race, sparking doubt about the wisdom of the spree.OpenAI boss Sam Altman recently lamented that Meta has offered $100 million bonuses to engineers who jump to Zuckerberg’s ship, where hefty salaries await.A few OpenAI employees have reportedly taken Meta up on the offer, joining Scale AI founder and former chief executive Alexandr Wang at the Menlo Park-based tech titan.Meta paid more than $14 billion for a 49 percent stake in Scale AI in mid-June, bringing Wang on board as part of the deal.Scale AI labels data to better train AI models for businesses, governments and labs.”Meta has finalized our strategic partnership and investment in Scale AI,” a Meta spokesperson told AFP.”As part of this, we will deepen the work we do together producing data for AI models and Alexandr Wang will join Meta to work on our superintelligence efforts.”US media outlets have reported that Meta’s recruitment effort has also targeted OpenAI co-founder Ilya Sutskever; Google rival Perplexity AI, and hot AI video startup Runway.Meta chief Zuckerberg is reported to have sounded the charge himself due to worries Meta is lagging rivals in the generative AI race.The latest version of Meta AI model Llama finished behind its heavyweight rivals in code writing rankings at an LM Arena platform that lets users evaluate the technology.Meta is integrating recruits into a new team dedicated to developing “superintelligence,” or AI that outperforms people when it comes to thinking and understanding.- ‘Mercenary’ -Tech blogger Zvi Moshowitz felt Zuckerberg had to do something about the situation, expecting Meta to succeed in attracting hot talent but questioning how well it will pay off.”There are some extreme downsides to going pure mercenary… and being a company with products no one wants to work on,” Moshowitz told AFP.”I don’t expect it to work, but I suppose Llama will suck less.”While Meta’s share price is nearing a new high with the overall value of the company approaching $2 trillion, some investors have started to worry.Institutional investors are concerned about how well Meta is managing its cash flow and reserves, according to Baird strategist Ted Mortonson.”Right now, there are no checks and balances” with Zuckerberg free to do as he wishes running Meta, Mortonson noted.The potential for Meta to cash in by using AI to rev its lucrative online advertising machine has strong appeal but “people have a real big concern about spending,” said Mortonson.Meta executives have laid out a vision of using AI to streamline the ad process from easy creation to smarter targeting, bypassing creative agencies and providing a turnkey solution to brands.AI talent hires are a long-term investment unlikely to impact Meta’s profitability in the immediate future, according to CFRA analyst Angelo Zino.”But still, you need those people on board now and to invest aggressively to be ready for that phase” of generative AI, Zino said.According to The New York Times, Zuckerberg is considering shifting away from Meta’s Llama, perhaps even using competing AI models instead.Penn State University professor Mehmet Canayaz sees potential for Meta to succeed with AI agents tailored to specific tasks at its platform, not requiring the best large language model.”Even firms without the most advanced LLMs, like Meta, can succeed as long as their models perform well within their specific market segment,” Canayaz said.

Mondial des clubs: le Bayern de Kane éteint Flamengo et défiera le Paris SG

Tout simplement plus fort, le Bayern Munich de Harry Kane, auteur d’un doublé, a fait parler sa puissance dimanche à Miami pour écarter Flamengo (4-2) de sa route au Mondial des clubs, où l’attend désormais un quart de finale choc contre le PSG.Ce sera donc un duel entre cadors européens, plus habitués à se défier en Ligue des champions, qui aura lieu samedi prochain à Atlanta, les Parisiens s’étant débarrassés sans ménagement de l’Inter Miami de Lionel Messi (4-0).”Ce sera difficile contre Paris, a anticipé Kane. Ils ont eu une saison incroyable. Nous avons déjà joué contre eux et gagné cette saison (en Ligue champions). Nous devons nous en inspirer, même si nous savons que ce ne sera pas facile.”Le Brésil, qui a placé ses quatre équipes en 8es de finale, peut encore en voir une seconde, après Palmeiras, rallier le prochain tour, si Fluminense fait tomber l’Inter Milan lundi à Charlotte. En attendant, après Botafogo, c’est l’un de ses clubs les plus emblématiques, celui de Zico, Bebeto ou encore Romario qui prend la porte.Le Flamengo d’aujourd’hui n’a pas de tels génies en ses rangs. Son football, reposant sur un pressing haut et du jeu direct, lui donne même des atours plutôt européens. Et justement, face au Bayern, il se mesurait à un client en la matière.  – Neuf cartons jaunes -Ce match au parfum intercontinental vintage, très animé et bien tendu (9 avertissements), les Bavarois l’ont pris au sérieux, comme doit le faire un favori assumé au titre, en attaquant fort d’entrée sur la pelouse du Hard Rock Stadium de Miami quasiment plein (60.915 spectateurs).En trois minutes, dans les dix premières, Munich a fait plier la défense. D’abord sur un corner dévié contre son camp par le Chilien Erick Pulgar (6e), puis après un tir à l’entrée de la surface de Harry Kane, légèrement dévié et entré dans le but avec l’aide du poteau (9e).Sur l’action, le défenseur français Dayot Upamecano a chipé le ballon à un Brésilien avant de donner une passe décisive à l’attaquant anglais, démontrant que ce Bayern est bien une des équipes qui pressent le plus près du but de leur adversaire, pour mieux s’y montrer dangereux sinon létal.En prenant à la gorge Flamengo d’entrée, Munich venait de mettre un gros coup sur la carafe de son adversaire. Mais c’était sans compter “la force mentale des joueurs brésiliens”, mise en avant la veille par leur entraîneur Filipe Luis, prévenant qu’elle pourrait “compenser une légère différence de niveau”.Il a eu raison, puisque son équipe a réduit le score par Gerson, auteur d’un missile en demi-volée sous la barre de Manuel Neuer (33e), après un centre de Luiz Araujo.- C’était “HurriKane” -C’est ce dernier, passé par Lille, combatif en diable sur son aile gauche, qui a initié la révolte de Flamengo et il avait fallu une parade exceptionnelle du gardien allemand pour que les Brésiliens ne marquent pas plus tôt (15e).Bousculé et coffre-fort percé, le Bayern a néanmoins vite repris son sérieux et le contrôle du ballon. Puis, sur un renvoi imprécis du même Araujo, décidément dans tous les bons et mauvais coups de son équipe, Leon Goretzka a eu tout le temps pour ajuster son tir et permettre aux siens refaire le break (3-1, 41e). En début de seconde période, Flamengo a repris espoir quand Jorginho a transformé un penalty consécutif à une main de Michael Olise (55e) et a ensuite poussé pour forcer le destin.Mais après une belle occasion manquée par Bruno Henrique devant Neuer (66e), c’est l’inévitable “HurriKane” qui a scellé le sort du match (73e).”C’était une rencontre difficile contre une bonne équipe. Nous avons bien joué pendant de longs moments, mais ils ont su revenir et nous ont rendu la tâche difficile en deuxième période. C’est ce qui a rendu le quatrième but si important pour nous”, a résumé l’Anglais, logiquement désigné joueur du match.

Barricades à Belgrade lors d’une deuxième nuit de manifestations

Des milliers de manifestants antigouvernementaux bloquent dans la nuit de dimanche à lundi plusieurs avenues de Belgrade, au lendemain d’un rassemblement géant pour réclamer des élections anticipées.Samedi, environ 140.000 personnes avaient défilé dans le centre de Belgrade, dernière manifestation antigouvernementale en date d’une série déclenchée par l’effondrement du toit d’une gare de la ville de Novi Sad en novembre. Une catastrophe qui avait fait 16 morts et qui a été largement attribuée à la corruption généralisée.Le mouvement anti-corruption a lancé un appel à de nouvelles mobilisations après l’arrestation d’un “grand nombre de citoyens” en marge de la manifestation de samedi. Des milliers de personnes y ont répondu en dressant des barricades à travers Belgrade et d’autres villes.Au carrefour névralgique d’Autokomanda, les manifestants ont installé des tentes, se préparant à passer la nuit sur place, selon un photographe de l’AFP.Les protestataires ont publié des images de barricades similaires dans plusieurs autres villes, dont Novi Sad, et ont annoncé des dizaines d’autres rassemblements dans tout le pays.Les médias locaux et les vidéos publiées par les manifestants ont montré des foules se dirigeant vers les principaux ponts, et des étudiants dressant des barricades avec des poubelles et des clôtures.- “Terreur” -Le ministre serbe de l’Intérieur, Ivica Dacic, a déclaré à la chaîne locale Pink TV que les autorités surveillaient la situation.Plus tôt dimanche, le président Aleksandar Vucic est resté défiant face aux demandes des manifestants pour des élections anticipées, accusant le mouvement dirigé par les étudiants de semer la “terreur”.”La Serbie a gagné, et vous ne pouvez pas vaincre la Serbie par la violence comme certains l’ont voulu”, a dit M. Vucic dans un discours télévisé.Samedi, les forces anti-émeutes ont fait usage de matraques et de gaz lacrymogènes pour disperser une foule qui leur lançait des bouteilles et des fusées éclairantes.Un total de 48 policiers ont été blessés, dont un grièvement, et 22 autres personnes ont été soignées pendant la manifestation, selon les autorités qui ont estimé la taille de la foule à 36.000 personnes, bien en dessous des 140.000 dénombrées par un organisme indépendant.La police a annoncé 77 arrestations à la suite du rassemblement de samedi, et 38 personnes se trouvaient toujours en garde à vue dimanche.Par ailleurs, huit autres personnes ont été arrêtées dimanche, accusées notamment de planifier le blocage de routes et d’attaquer des institutions “dans le but de modifier violemment l’ordre étatique”, a déclaré le Parquet dans un communiqué.”Ce n’est pas le moment de battre retraite”, ont réagi les organisateurs de la protestation sur Instagram, encourageant les Serbes à se rassembler devant le bureau du procureur et à demander la libération des prisonniers.Au moins 2.000 personnes avaient répondu dimanche soir à cet appel, selon un photographe de l’AFP sur place.- Vucic promet plus d’arrestations -“Il y aura beaucoup plus d’arrestations pour avoir attaqué la police… ce n’est pas la fin”, a prévenu M. Vucic, affirmant qu’il n’y aura “aucune négociation avec les terroristes et ceux qui voulaient détruire l’Etat”.”La vengeance ne doit pas être notre langage, mais la responsabilité doit faire partie de notre conscience”, a appelé le président.Avant la manifestation de samedi, les organisateurs avaient lancé un “ultimatum” à M. Vucic pour qu’il convoque des élections — une demande qu’il avait rejetée bien avant le début du rassemblement. Il a répété dimanche qu’il n’y aurait aucun scrutin avant fin 2026.L’indignation suscitée par la catastrophe de Novi Sad a déjà conduit à la démission du Premier ministre et à un remaniement de l’administration.M. Vucic a répété à plusieurs reprises que les manifestations faisaient partie d’un complot étranger visant à renverser son gouvernement.Plus d’une dizaine de personnes avaient déjà été arrêtées ces dernières semaines, une répression devenue routinière avant les grandes manifestations.Après le rassemblement de samedi, les organisateurs ont diffusé une déclaration à la foule appelant les Serbes à “prendre la liberté en main”.”Les autorités avaient tous les mécanismes et tout le temps pour répondre aux demandes et prévenir une escalade”, ont-ils affirmé dans un communiqué.

“Rien n’excuse” les propos de rappeurs contre Israël au festival de Glastonbury, dénonce Starmer

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a estimé dimanche que “rien” n’excusait les propos anti-israéliens  proférés sur la scène du festival de Glastonbury par le duo de rappeurs Bob Vylan, qui ont suscité une volée de critiques et sur lesquels la police enquête.”Rien n’excuse ce genre de discours haineux odieux”, a dit le chef du gouvernement travailliste au journal The Telegraph.”J’ai déclaré que (le trio de rappeurs) Kneecap ne devrait pas bénéficier d’une telle tribune et cela vaut également pour tout autre artiste proférant des menaces ou incitant à la violence. La BBC doit expliquer comment ces scènes ont pu être diffusées”, a-t-il ajouté.Samedi, tandis que Bob Vylan se produisait sur la scène West Holts du festival, l’un de ses deux membres a appelé la foule à scander “Mort, mort aux IDF !”, les forces de défense israéliennes. Le concert de ce duo était retransmis en direct par la BBC sur sa plateforme dédiée au festival.- “Consternés” -La police a déclaré sur X qu’elle examinait les vidéos de leur prestation “pour déterminer si des infractions ont pu être commises requérant l’ouverture d’une enquête criminelle”.Face à la polémique, les organisateurs du festival se sont dits “consternés” dimanche.”Leurs slogans ont largement dépassé les bornes (…). Il n’y a pas de place à Glastonbury pour l’antisémitisme, les discours de haine ou l’incitation à la violence”, a réagi le festival sur les réseaux sociaux.L’ambassade d’Israël avait plus tôt fustigé sur X “la rhétorique de haine et incendiaire” qui a pu être utilisée par certains artistes durant le festival, s’insurgeant contre “la normalisation d’un langage extrémiste et de glorification de la violence”.”Je ne suis pas sûr d’être d’accord”, avec les mots choisis par Bob Vylan “mais je pense sans aucun doute que remettre en cause ce qui se passe là-bas (dans la bande de Gaza) est juste”, a affirmé à l’AFP Joe McCabe, un festivalier de 31 ans rencontré dimanche.”Je pense qu’il y a une limite, on ne peut pas être aussi agressif”, a estimé Maria Philpott, une autre festivalière, âgée de 26 ans.- “Profondément offensants” -Cette édition du festival était scrutée du fait de la présence du groupe de rap nord-irlandais Kneecap, dont l’un des trois membres, Liam O’Hanna, a été inculpé d'”infraction terroriste” pour avoir arboré en concert un drapeau du Hezbollah.Montés sur scène peu après Bob Vylan, ces rappeurs ont accusé Israël d’être un Etat “criminel de guerre”, réitéré leur soutien aux Palestiniens et ont appelé la foule à reprendre des insultes à l’encontre de Keir Starmer.De nombreux spectateurs brandissaient des drapeaux palestiniens dans le public de ce festival particulièrement populaire, qui avait attiré plus de 200.000 personnes en 2024.Avant le concert de Kneecap, le chef du gouvernement britannique avait jugé qu’il n’était pas “approprié” que ce trio se produise au festival.  “Les personnes qui n’aiment pas la politique de l’événement peuvent aller ailleurs”, avait défendu Michael Eavis, cofondateur du festival du Somerset (sud-ouest de l’Angleterre), dans un article paru dans un journal gratuit destiné aux festivaliers.Face aux pressions, la BBC avait fait savoir que la prestation de Kneecap ne serait pas diffusée en direct. Un porte-parole du ministère de la Culture a souligné que la ministre, Lisa Nandy, avait parlé au directeur général de la BBC au sujet de la performance de Bob Vylan.De son côté, la BBC a reconnu que certains propos tenus par ce duo étaient “profondément offensants”.Interrogé sur les commentaires de l’ambassade israélienne, le ministre de la Santé Wes Streeting a appelé cette représentation diplomatique à “balayer devant sa porte” et à “prendre davantage au sérieux la violence de ses propres citoyens contre les Palestiniens”, évoquant notamment les exactions de colons israéliens en Cisjordanie.Il a en outre déploré la situation humanitaire dans la bande de Gaza, du fait des représailles militaires israéliennes à la suite de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sud d’Israël. Le festival de Glastonbury s’est achevé dimanche soir, après une journée marquée notamment par le concert de l’octogénaire Rod Stewart et de la chanteuse américaine Olivia Rodrigo, qui a partagé un duo avec le leader de The Cure Robert Smith.