AI chip giant Nvidia becomes world’s first $5 trillion company

AI chip juggernaut Nvidia became the world’s first $5 trillion company on Wednesday, as investors remain confident that artificial intelligence will deliver a new wave of innovation and growth.The California-based tech giant saw its share price rise by 4.91 percent to $210.90 at the open of trading on Wall Street, pushing Nvidia’s market capitalization past the never-before-seen threshold.By way of comparison, the level was greater than the GDP of France or Germany or higher than that of Tesla, Meta (Facebook), and Netflix combined.Microsoft and Apple, the two other largest global market capitalizations, only just exceed $4 trillion in valuation each.The surge in Nvidia’s share price follows continued strong sales, a flurry of new deals — including a partnership with Europe’s Nokia announced on Tuesday — as well as expectations that the company may soon regain access to China.The company is “largely ahead of any competitor who finds it hard to catch up in the world that Nvidia lives in,” Art Hogan of B. Riley Wealth Management told AFP.”While it’s almost unfathomable to think about a company reaching this milestone, it comes from a company with so many operational efficiencies that seems to announce massive deals on a daily or weekly basis.”Nvidia CEO Jensen Huang is expected in South Korea this week, where he will attend the sidelines of the APEC summit at which US President Donald Trump will meet his Chinese counterpart Xi Jinping, with issues related to AI development expected to be discussed.Nvidia chips are currently not sold in China due to a combination of Chinese government bans, national security concerns, and ongoing trade tensions between the United States and China.The Trump administration favors a more nuanced approach to selling AI chips to Beijing, but faces deep skepticism from China hawks across the US political spectrum who favor tougher bans on AI technology.Nvidia has announced a series of partnerships in recent weeks, including an intention to invest up to $100 billion in ChatGPT-maker OpenAI over the coming years.It also said it would invest $5 billion in struggling chip rival Intel, in response to the Trump administration’s desire to bring back more manufacturing of semiconductors to the United States.- ‘Better, not worse’ -Nvidia produces the advanced graphics processing units (GPUs) that power most generative AI systems, including those behind ChatGPT and other large language models.Although it was not the first to develop GPUs, the California-based group made them its specialty in the late 1990s, quickly pivoting from video games to the then-emerging field of cloud computing, and thus has unique experience in the area.The eyewatering valuations linked to artificial intelligence also include OpenAI becoming the world’s most valuable private company, currently valued at $500 billion.This has sparked talk that the AI frenzy may have entered bubble territory, reminiscent of the 1990s internet investment boom that saw a major reckoning in 2000, when high-flying companies saw their share prices collapse suddenly.Analyst Sam Stovall of CFRA, a research firm, said Nvidia’s expected growth was still very strong and that investors should expect news surrounding the company “will only get better, not worse.”Still, “valuations are elevated… and could therefore be vulnerable to any upsetting news,” he added.

Trump s’attend à “une excellente rencontre” avec Xi Jinping

Donald Trump s’est déclaré optimiste mercredi à la veille d’une rencontre cruciale avec le président chinois Xi Jinping en Corée du Sud, laissant espérer une trêve dans la brutale guerre commerciale qui oppose les deux puissances, avant d’annoncer la conclusion d’un accord commercial avec Séoul.Le président américain est arrivé mercredi à Gyeongju, dans l’est de la péninsule coréenne, où se tient le sommet de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (Apec) rassemblant 21 pays de la région, dernière étape d’une tournée en Asie.Il a dit envisager “une excellente rencontre (…) et que beaucoup de problèmes vont être résolus” lors de son entrevue jeudi avec le dirigeant chinois.”Je pense que nous allons obtenir un très bon résultat pour notre pays et pour le monde en réalité”, a-t-il ajouté à bord d’Air Force One. Le chef d’État américain a précisé cependant qu’il n’était “pas sûr” que la question délicate de Taïwan, île revendiquée par Pékin, soit abordée.Les dirigeants auront des échanges “approfondis” sur des “questions stratégiques et à long terme touchant aux relations entre la Chine et les États-Unis, et sur des sujets majeurs d’intérêt commun”, a déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, confirmant la rencontre côté chinois.Selon les autorités chinoises, la rencontre devrait se tenir à Busan (est de la Corée du Sud).Donald Trump a laissé entrevoir une baisse des droits de douane qui avaient été imposés à la Chine en rétorsion à la crise du Fentanyl aux États-Unis. Si les négociateurs de Pékin et Washington assurent s’être entendus sur un “cadre” d’accord, il reste à voir si Donald Trump et Xi Jinping finaliseront effectivement une trêve dans leur guerre commerciale qui a fait dévisser les marchés et bouleversé les chaînes de production.”Alors que les États-Unis sont impatients de conclure tout accord commercial que Trump pourrait qualifier de victoire, la Chine s’attache à renforcer la confiance, gérer les divergences de longue date et stabiliser les relations commerciales”, remarque William Yang, analyste à l’International Crisis Group.- Couronne des rois de Silla -L’étape sud-coréenne est la troisième de la tournée asiatique du président Trump, après la Malaisie et le Japon où il a eu une rencontre chaleureuse mardi avec la nouvelle Première ministre Sanae Takaichi et reçu une pluie de cadeaux et d’éloges.Le président américain a reçu de son homologue sud-coréen Lee Jae-myung la plus haute décoration du pays ainsi qu’une réplique d’une couronne dorée des rois du royaume coréen ancien de Silla.”C’est un grand honneur”, a déclaré Donald Trump disant souhaiter la porter “tout de suite”.Après sa rencontre, Donald Trump a annoncé qu’un accord commercial avait été “essentiellement conclu” avec Séoul.En juillet, Donald Trump avait annoncé avoir accepté de réduire les taxes douanières sur les produits sud-coréens à 15% en échange de l’engagement de Séoul à investir 350 milliards de dollars aux États-Unis, mais les détails de ces engagements faisaient l’objet d’âpres discussions.Kim Yong-beom, conseiller principal du président sud-coréen, a confirmé que Séoul et Washington avaient finalisé leur accord, avec un compromis qui prévoit une réduction à 15% des taxes douanières que les deux pays s’imposent réciproquement sur l’automobile, un plan d’investissements sud-coréens pour 350 milliards de dollars aux États-Unis, “200 milliards en numéraire et 150 milliards pour la coopération dans le secteur de la construction navale”.- Mauvais “timing” avec Kim Jong Un -Donald Trump ne devrait pas en revanche rencontrer Kim Jong Un.Le président américain avait déclaré qu’il serait “ravi de rencontrer” le dirigeant nord-coréen mais Pyongyang n’a pas répondu publiquement à l’invitation.”Je connais Kim Jong Un très bien… nous n’avons pas pu organiser le bon timing”, a indiqué M. Trump. Il avait précisé auparavant qu’une rencontre devrait intervenir néanmoins “dans un avenir pas trop lointain”. Le dernier face-à-face entre les deux dirigeants remonte à juin 2019. Depuis, les relations entre Pyongyang et Washington sont au point mort, en raison de désaccords sur l’allègement des sanctions américaines et l’avancement du programme nucléaire de Pyongyang.Kim Jong Un est aujourd’hui renforcé par le soutien de la Russie après l’envoi de soldats nord-coréens partis combattre aux côtés de Moscou face à l’Ukraine. Gi-Wook Shin, un expert de la Corée et professeur de sociologie à l’université Stanford, estime que Kim Jong Un cherche probablement à “maximiser son influence auprès de Trump”. “Cependant, une rencontre future reste possible, car Kim considère probablement Trump comme sa meilleure chance d’obtenir le type d’accord qu’il souhaite, y compris la reconnaissance en tant qu’État nucléaire”, a-t-il déclaré à l’AFP.bur-aue-oho-lgo-jug/pt

Israël annonce cesser ses bombardements à Gaza, après des raids meurtriers

Israël a annoncé mercredi cesser ses bombardements sur Gaza après des frappes ayant fait des dizaines de morts, menées en riposte à la mort d’un de ses soldats, des violences qui témoignent de la fragilité du cessez-le-feu avec le Hamas.Selon la Défense civile à Gaza, les frappes israéliennes lancées mardi soir et ayant duré toute la nuit, ont fait 104 morts dont 46 enfants dans le territoire palestinien, les bombardements les plus meurtriers depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 10 octobre.Se voulant rassurants, les médiateurs qatari et américain ont aussitôt souligné que le cessez-le-feu tenait malgré tout, alors que l’ONU a qualifié d'”épouvantable” le bilan des morts. Ces violences ont ravivé chez les habitants la peur d’une reprise de la guerre, déclenchée après une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre 2023. “Les bombardements n’ont pas cessé toute la nuit”, a témoigné Khadija al-Hosni, une femme de 31 ans qui vit dans une tente à al-Chati dans le nord de la bande de Gaza dévastée par deux ans de guerre et assiégée.”Nous sommes épuisés”, a réagi Jalal Abbas, 40 ans, installé sous une tente à Deir el-Balah (centre). “Le retour de la guerre est ce que nous craignons le plus”.L’armée israélienne a annoncé mercredi matin un retour au cessez-le-feu, affirmant avoir mené des frappes contre “des dizaines” de cibles et visé 30 chefs de mouvements armés palestiniens opérant dans le territoire.- “Aucune immunité” -Le président américain Donald Trump a assuré que “rien” ne compromettrait l’accord de cessez-le-feu qu’il a parrainé entre Israël et le Hamas. “Ils ont tué un soldat israélien. Donc les Israéliens ripostent. Et ils devraient riposter”, a-t-il dit.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a affirmé qu’il n’y aurait “aucune immunité pour quiconque dans la direction de l’organisation terroriste Hamas – ni pour ceux en costume ni pour ceux cachés dans les tunnels” creusés à Gaza.Il a précisé que les frappes étaient une riposte à “l’attaque contre des soldats” israéliens et à “la violation flagrante de l’accord prévoyant la restitution” des dépouilles d’otages.Selon une source militaire, des tirs “ennemis” ont provoqué la mort d’un soldat dans la région de Rafah (sud), où l’armée opère pour démanteler les infrastructures et tunnels du Hamas dan le secteur de la “ligne jaune”.Cette ligne délimite la zone au-delà de laquelle s’est retirée, dans le cadre du cessez-le-feu, l’armée israélienne, qui dit contrôler désormais environ la moitié du territoire.- “Complexe” -Le Hamas, qui a pris le pouvoir par la force à Gaza en 2007, a démenti avoir attaqué les troupes israéliennes.Il a annoncé le report de la remise, initialement prévue mardi soir, d’une nouvelle dépouille d’otage. Le mouvement avait annoncé avoir retrouvé deux corps d’otages, sans préciser quand il comptait les restituer.En vertu de la première phase de l’accord de cessez-le-feu, le Hamas a libéré le 13 octobre l’ensemble des 20 otages vivants qu’il retenait à Gaza depuis son attaque contre Israël le 7 octobre 2023. Il devait aussi rendre à cette date les 28 derniers corps mais n’en a restitué que 15 jusque-là.Le mouvement assure que les localiser est “complexe et difficile” dans le territoire en ruines.  Les représentants du Comité international de la Croix-Rouge se sont vu interdire mercredi de rendre visite aux prisonniers palestiniens détenus en Israël, en vertu d’un décret de M. Katz évoquant “la sécurité nationale”.  L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de chiffres officiels.L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.531 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Causant des “dégâts considérables” à Cuba, Melissa a tué au moins 20 personnes sur son passage

L’ouragan Melissa, plus puissant à toucher terre en 90 ans, a causé des “dégâts considérables” à Cuba, selon le président de l’île, et tué sur son passage au moins 20 personnes en Jamaïque, République Dominicaine, à Panama et surtout Haïti où des recherches de disparus sont en cours.”La nuit a été très complexe”, a déclaré le chef de l’État cubain Miguel Díaz-Canel sur son compte X, sans fournir plus de précisions concernant les dommages, mais en demandant aux Cubains “de rester bien à l’abri” en raison de l’ouragan toujours présent avec des vents très violents.Les rues de Santiago de Cuba, à l’est de l’île, sont inondées, jonchées de débris divers, des arbres sont à terre comme des poteaux électriques, constatent des journalistes de l’AFP sur place.Dans un hôtel de la ville où des vitres se sont brisées et des plafonds se sont écroulés, l’équipe de l’AFP ne peut encore sortir en raison de la force des vents et des nombreux débris qui tourbillonnent, mais a pu constater que beaucoup de maisons alentours sont inondées en raison de l’intensité des pluies accompagnant l’ouragan.La tempête évolue actuellement entre les catégories 3 et 5, la plus élevée sur l’échelle de Saffir-Simpson, avec des vents dépassant encore mercredi les 200 kilomètres heure, selon le Centre national américain des ouragans (NHC). Dans son dernier bulletin, le NHC prévoit que le centre de Melissa devrait ce matin se déplacer au large de la côte est de Cuba, traverser le sud-est ou le centre des Bahamas plus tard dans la journée, puis passer près ou à l’ouest des Bermudes jeudi soir et dans la nuit de jeudi à vendredi.- Au moins 10 morts en Haïti -Avant de toucher Cuba, Melissa a touché de plein fouet la Jamaïque mardi, atteignant le record de 1935 de l’ouragan le plus intense au moment de toucher terre, selon une analyse AFP des données météorologiques de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).Le record est détenu depuis 90 ans par l’ouragan Labor Day, qui a dévasté l’archipel des Keys, en Floride (sud-est des Etats-Unis), en 1935 avec des vents approchant également 300 km/h et une pression atmosphérique minimale de 892 millibars.En Jamaïque, arbres et clôtures ont été abattus, les routes défoncées. Trois personnes sont mortes.Mais c’est sur l’île d’Hipaniola, partagée entre Haïti et la République dominicaine, que le bilan est pour l’heure le plus lourd, avec au moins dix morts dans la partie haïtienne et un mort dans la partie dominicaine.La rivière La Digue, dans la localité côtière de Petit-Goâve (sud), a débordé et plusieurs personnes ont été emportées, selon le maire de la ville et le directeur général d’un hôpital local, précisant que plus d’une dizaine de cadavres avaient été retrouvés et que les recherches se poursuivaient pour retrouver des disparus.Trois morts sont également à déplorer au Panama.En Jamaïque, selon Desmond McKenzie, ministre des collectivités locales, “plus de 530.000 Jamaïcains (…) sont privés d’électricité. Des travaux sont en cours pour rétablir notre service et donner la priorité aux (…) hôpitaux, stations de pompage et stations de traitement des eaux”.Saint Elizabeth, paroisse du sud-ouest de l’île, peuplée par 150.000 personnes et “grenier à blé” de la Jamaïque, a été submergée. Les dégâts y “sont considérables (…), toute la Jamaïque a subi les effets dévastateurs de Melissa”, a ajouté le ministre. Plusieurs hôpitaux ont été endommagés.Le Royaume-Uni va fournir une aide financière d’urgence de 2,5 millions de livres (2,8 millions d’euros) au pays, a indiqué mercredi le ministère des Affaires étrangères.- “Les eaux emportent tout” –  A Cuba, les autorités ont fait état de 735.000 personnes évacuées, notamment dans les provinces orientales de Santiago de Cuba, Holguín et Guantánamo où la fermeture des écoles, commerces et administrations a été ordonnée.”Nous avons acheté du pain, des spaghettis, de la viande hachée. Ce cyclone est sérieux, mais nous allons nous en sortir”, a assuré à l’AFP Graciela Lamaison, à Santiago de Cuba.”Une maison s’est effondrée à Mariana de la Torre, mon Dieu, je vous en prie”, a pour sa part écrit un habitant de Santiago, la deuxième ville de l’île, sur Facebook. “Nous sommes tous en train d’être inondés”, a alerté une autre habitante de la ville.À El Cobre, (Santiago de Cuba), les secours tentaient de secourir 17 personnes bloquées par la montée des eaux et un glissement de terrain, ont indiqué les médias d’État.Selon le site d’information officiel Cubadebate, “les eaux descendent en emportant tout sur leur passage” dans la chaîne montagneuse de la Sierra Maestra. Dans plusieurs autres communautés de la région, de vastes zones de basse altitude “sont inondées, mais l’obscurité et les limitations de mouvement empêchent de déterminer s’il y a des pertes”.burs-cha-vla-adm/dla/lab/alv

Causant des “dégâts considérables” à Cuba, Melissa a tué au moins 20 personnes sur son passage

L’ouragan Melissa, plus puissant à toucher terre en 90 ans, a causé des “dégâts considérables” à Cuba, selon le président de l’île, et tué sur son passage au moins 20 personnes en Jamaïque, République Dominicaine, à Panama et surtout Haïti où des recherches de disparus sont en cours.”La nuit a été très complexe”, a déclaré le chef de l’État cubain Miguel Díaz-Canel sur son compte X, sans fournir plus de précisions concernant les dommages, mais en demandant aux Cubains “de rester bien à l’abri” en raison de l’ouragan toujours présent avec des vents très violents.Les rues de Santiago de Cuba, à l’est de l’île, sont inondées, jonchées de débris divers, des arbres sont à terre comme des poteaux électriques, constatent des journalistes de l’AFP sur place.Dans un hôtel de la ville où des vitres se sont brisées et des plafonds se sont écroulés, l’équipe de l’AFP ne peut encore sortir en raison de la force des vents et des nombreux débris qui tourbillonnent, mais a pu constater que beaucoup de maisons alentours sont inondées en raison de l’intensité des pluies accompagnant l’ouragan.La tempête évolue actuellement entre les catégories 3 et 5, la plus élevée sur l’échelle de Saffir-Simpson, avec des vents dépassant encore mercredi les 200 kilomètres heure, selon le Centre national américain des ouragans (NHC). Dans son dernier bulletin, le NHC prévoit que le centre de Melissa devrait ce matin se déplacer au large de la côte est de Cuba, traverser le sud-est ou le centre des Bahamas plus tard dans la journée, puis passer près ou à l’ouest des Bermudes jeudi soir et dans la nuit de jeudi à vendredi.- Au moins 10 morts en Haïti -Avant de toucher Cuba, Melissa a touché de plein fouet la Jamaïque mardi, atteignant le record de 1935 de l’ouragan le plus intense au moment de toucher terre, selon une analyse AFP des données météorologiques de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).Le record est détenu depuis 90 ans par l’ouragan Labor Day, qui a dévasté l’archipel des Keys, en Floride (sud-est des Etats-Unis), en 1935 avec des vents approchant également 300 km/h et une pression atmosphérique minimale de 892 millibars.En Jamaïque, arbres et clôtures ont été abattus, les routes défoncées. Trois personnes sont mortes.Mais c’est sur l’île d’Hipaniola, partagée entre Haïti et la République dominicaine, que le bilan est pour l’heure le plus lourd, avec au moins dix morts dans la partie haïtienne et un mort dans la partie dominicaine.La rivière La Digue, dans la localité côtière de Petit-Goâve (sud), a débordé et plusieurs personnes ont été emportées, selon le maire de la ville et le directeur général d’un hôpital local, précisant que plus d’une dizaine de cadavres avaient été retrouvés et que les recherches se poursuivaient pour retrouver des disparus.Trois morts sont également à déplorer au Panama.En Jamaïque, selon Desmond McKenzie, ministre des collectivités locales, “plus de 530.000 Jamaïcains (…) sont privés d’électricité. Des travaux sont en cours pour rétablir notre service et donner la priorité aux (…) hôpitaux, stations de pompage et stations de traitement des eaux”.Saint Elizabeth, paroisse du sud-ouest de l’île, peuplée par 150.000 personnes et “grenier à blé” de la Jamaïque, a été submergée. Les dégâts y “sont considérables (…), toute la Jamaïque a subi les effets dévastateurs de Melissa”, a ajouté le ministre. Plusieurs hôpitaux ont été endommagés.Le Royaume-Uni va fournir une aide financière d’urgence de 2,5 millions de livres (2,8 millions d’euros) au pays, a indiqué mercredi le ministère des Affaires étrangères.- “Les eaux emportent tout” –  A Cuba, les autorités ont fait état de 735.000 personnes évacuées, notamment dans les provinces orientales de Santiago de Cuba, Holguín et Guantánamo où la fermeture des écoles, commerces et administrations a été ordonnée.”Nous avons acheté du pain, des spaghettis, de la viande hachée. Ce cyclone est sérieux, mais nous allons nous en sortir”, a assuré à l’AFP Graciela Lamaison, à Santiago de Cuba.”Une maison s’est effondrée à Mariana de la Torre, mon Dieu, je vous en prie”, a pour sa part écrit un habitant de Santiago, la deuxième ville de l’île, sur Facebook. “Nous sommes tous en train d’être inondés”, a alerté une autre habitante de la ville.À El Cobre, (Santiago de Cuba), les secours tentaient de secourir 17 personnes bloquées par la montée des eaux et un glissement de terrain, ont indiqué les médias d’État.Selon le site d’information officiel Cubadebate, “les eaux descendent en emportant tout sur leur passage” dans la chaîne montagneuse de la Sierra Maestra. Dans plusieurs autres communautés de la région, de vastes zones de basse altitude “sont inondées, mais l’obscurité et les limitations de mouvement empêchent de déterminer s’il y a des pertes”.burs-cha-vla-adm/dla/lab/alv

Startup Character.AI to ban direct chat for minors after teen suicide

Startup Character.AI announced Wednesday it would eliminate chat capabilities for users under 18, a policy shift that follows the suicide of a 14-year-old who had become emotionally attached to one of its AI chatbots.The company said it would transition younger users to alternative creative features such as video, story and stream creation with AI characters, while maintaining a complete ban on direct conversations that will start on November 25.The platform will implement daily chat time limits of two hours for underage users during the transition period, with restrictions tightening progressively until the November deadline.”These are extraordinary steps for our company, and ones that, in many respects, are more conservative than our peers,” Character.AI said in a statement. “But we believe they are the right thing to do.”The Character.AI platform allows users — many of them young people — to interact with beloved characters as friends or to form romantic relationships with them.Sewell Setzer III shot himself in February after months of intimate exchanges with a “Game of Thrones”-inspired chatbot based on the character Daenerys Targaryen, according to a lawsuit filed by his mother, Megan Garcia.Character.AI cited “recent news reports raising questions” from regulators and safety experts about content exposure and the broader impact of open-ended AI interactions on teenagers as driving factors behind its decision.Setzer’s case was the first in a series of reported suicides linked to AI chatbots that emerged this year, prompting ChatGPT-maker OpenAI and other artificial intelligence companies to face scrutiny over child safety.Matthew Raines, a California father, filed suit against OpenAI in August after his 16-year-old son died by suicide following conversations with ChatGPT that included advice on stealing alcohol and rope strength for self-harm.OpenAI this week released data suggesting that more than 1 million people using its generative AI chatbot weekly have expressed suicidal ideation.OpenAI has since increased parental controls for ChatGPT and introduced other guardrails. These include expanded access to crisis hotlines, automatic rerouting of sensitive conversations to safer models, and gentle reminders for users to take breaks during extended sessions.As part of its overhaul, Character.AI announced the creation of the AI Safety Lab, an independent nonprofit focused on developing safety protocols for next-generation AI entertainment features. The United States, like much of the world, lacks national regulations governing AI risks.California Governor Gavin Newsom this month signed a law requiring platforms to remind users that they are interacting with a chatbot and not a human. He vetoed, however, a bill that would have made tech companies legally liable for harm caused by AI models.

Les Néerlandais aux urnes, test pour l’extrême droite en Europe

Les Néerlandais votent mercredi pour des élections législatives anticipées qui devraient permettre d’évaluer l’ampleur de la poussée de l’extrême droite partout en Europe.Les sondages suggèrent que Geert Wilders, figure de proue anti-immigration et anti-islam, est en passe de réitérer son succès électoral spectaculaire d’il y a deux ans avec sa formation d’extrême droite, le Parti pour la Liberté (PVV).Mais il ne sera a priori pas Premier ministre, quel que soit le résultat, les principaux autres partis ayant exclu pour l’instant toute nouvelle collaboration avec lui, le jugeant peu fiable ou ses opinions trop peu acceptables.Avec la moitié des électeurs encore indécis et la réduction des écarts entre trois autres partis, il est en outre difficile de se prononcer sur l’issue du scrutin.”Il est impossible de prédire pour l’instant qui pourrait remporter les élections car quatre partis sont à égalité pour la première place”, a déclaré à l’AFP Sarah de Lange, professeure de sciences politiques à l’Université de Leyde.”De plus, plus de 50% des électeurs néerlandais sont encore indécis”, a-t-elle ajouté.M. Wilders a déclenché les élections en torpillant le gouvernement sortant après un différend sur l’immigration, retirant le PVV d’une fragile coalition quadripartite.Aux Pays-Bas, le système politique est tellement fragmenté qu’aucun parti ne peut obtenir les 76 sièges nécessaires pour gouverner seul. Le consensus et les coalitions sont donc essentiels.- Cruciale deuxième place -“L’avenir de notre nation est en jeu”, a dit M. Wilders à l’AFP dans un entretien avant le vote.”Comme partout en Europe, les gens en ont assez de l’immigration massive et du changement culturel”, a souligné ce dirigeant d’extrême droite.Son score aux Pays-Bas, la cinquième économie de l’Union européenne, sera considéré comme un baromètre de la force de l’extrême droite, des partis similaires ayant le vent en poupe en France, en Allemagne et au Royaume-Uni.Bart Paalman, un boulanger de 53 ans, a voté à la maison Anne Frank à Amsterdam, transformée en bureau de vote.”La société devrait être plus positive. C’est pourquoi je vote pour un parti qui n’est pas si agressif”, a-t-il expliqué à l’AFP.La campagne s’est principalement jouée autour de l’immigration et de la crise du logement, qui touche surtout les jeunes de ce pays densément peuplé.Geert Wilders étant mis à l’écart, celui qui arrivera en deuxième position deviendra probablement Premier ministre.Dans les sondages, il s’agit actuellement de Frans Timmermans, un ancien vice-président de la Commission européenne qui se présente comme une valeur sûre après des mois de chaos politique.”Les Pays-Bas sont l’un des pays les plus riches de la planète et, pourtant, on n’a pas vraiment confiance en nous”, a déclaré dans un entretien avec l’AFP le chef de l’alliance de gauche Verts/Travaillistes.”Nous devons rétablir cette confiance”, a ajouté M. Timmermans, 64 ans.Mais celui qui est monté en flèche ces derniers jours, c’est Rob Jetten, 38 ans, et son parti de centre gauche D66, grâce à un message optimiste et une forte présence médiatique.”Je veux ramener les Pays-Bas au cœur de l’Europe car sans coopération européenne, nous ne sommes nulle part”, a-t-il dit à l’AFP après avoir voté à La Haye.- “Mort de la démocratie” -L’étoile montante du centre droit, Henri Bontenbal (CDA, chrétiens-démocrates), 42 ans, se présente également comme le candidat de la stabilité.”Je suis convaincu que les Néerlandais ne sont extrêmes ni d’un côté ni de l’autre”, a affirmé auprès de l’AFP M. Bontenbal.Après les élections, les négociations pour former une coalition pourraient prendre des mois.En attendant, le Premier ministre démissionnaire, Dick Schoof, continue de diriger les Pays-Bas, à contrecœur. “Je ne vous le souhaite pas”, a-t-il lancé à un député au Parlement à propos de sa situation.”Si vous acceptez ce poste, vous savez qu’il prendra fin un jour”, a souligné M. Schoof dans des déclarations à l’AFP après avoir voté.Aux yeux de M. Wilders, “la démocratie sera morte” si on l’empêche à nouveau d’être Premier ministre malgré une nouvelle victoire électorale. “Je pense que les choses vont mal tourner s’il est à nouveau ignoré”, a estimé Piet Verhasselt, un ouvrier, pendant la campagne électorale : “On ne peut pas ignorer des millions de voix!”

Israel hits dozens of targets as Gaza sees deadliest night since truce

Israel said it was renewing its enforcement of the Gaza ceasefire Wednesday, after launching a wave of strikes on Hamas targets in the worst night of bombing since a US-brokered truce went into effect.Gaza’s civil defence agency said more than 100 people were killed, including many children, but both US President Donald Trump and regional mediator Qatar said they expected the ceasefire to hold. The Israeli military launched the wave of bombing after one of its soldiers was killed in Gaza on Tuesday, but by mid-morning on Wednesday it said it had begun “renewed enforcement of the ceasefire” — while reserving the right to defend its troops.The Hamas-run territory’s civil defence agency said at least 35 children were among the more than 100 killed, a toll confirmed by an AFP tally of medical sources at five hospitals in Gaza. “We had just started to breathe again, trying to rebuild our lives, when the bombardment came back,” said 31-year-old Khadija al-Husni, a displaced mother living with her children under canvas at a school in Al-Shati refugee camp.”It’s a crime. Either there is a truce or a war — it can’t be both. The children couldn’t sleep; they thought the war was over.”- ‘We’re exhausted’ -United Nations rights chief Volker Turk said the report of so many dead was appalling and urged all side not to let peace “slip from our grasp”, echoing calls from Britain, Germany and the European Union for the parties to recommit to the ceasefire.In the central city of Deir el-Balah, in a tent near Al-Aqsa Martyrs Hospital, 40-year-old Jalal Abbas was close to despair and accused the Israelis of using false pretexts to resume their campaign. “The problem is that Trump gives them cover to kill civilians because they mislead him with false information,” he told AFP.”We want an end to the war and the escalation. We’re exhausted and on the verge of collapse.”The Israeli military said that its strikes had targeted 30 senior militants, with Defence Minister Israel Katz maintaining “dozens of Hamas commanders were neutralised”.Israel said it launched the wave of strikes after reservist Master Sergeant Yona Efraim Feldbaum, 37, was killed in Rafah when his engineering vehicle was hit by enemy fire.”A few minutes later, several anti-tank missiles were fired at another armoured vehicle belonging to the troops in the area,” a military official said.- Hostage handover delayed -Hamas said its fighters had “no connection to the shooting incident in Rafah” and reaffirmed its commitment to the US-backed ceasefire.It also delayed handing over what it said was the remains of a deceased hostage, because the “escalation will hinder the search, excavation and recovery of the bodies”.Militants took 251 people hostage during Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel that triggered the war. After the start of this month’s ceasefire it returned the 20 surviving captives still in its custody and began the process of returning 28 bodies of deceased hostages.But a row over the process of returning the last remains has threatened to derail the ceasefire plan — agreed between Israel and Hamas and backed by Trump’s US administration and regional mediators Egypt, Turkey and Qatar.Israel accuses Hamas of reneging on the deal by not returning them fast enough, but the Palestinian group says it will take time to locate remains buried in Gaza’s ruins.- ‘Fake recovery’ -Hamas came under mounting pressure on Monday after it returned the partial remains of a previously recovered captive, which Israel said was a breach of the truce.Hamas had said the remains were the 16th of 28 hostage bodies it had agreed to return under the ceasefire deal, which came into effect on October 10.But Israeli forensic examination determined Hamas had in fact handed over partial remains of a hostage whose body had already been brought back to Israel around two years ago, according to Netanyahu’s office.Israeli government spokeswoman Shosh Bedrosian accused Hamas of staging the discovery of the remains.”Hamas dug a hole in the ground yesterday, placed the partial remains… inside of it, covered it back up with dirt, and handed it over to the Red Cross,” she told journalists.The International Committee of the Red Cross, responding to a video in circulation that appeared to show the deception, called it “unacceptable that a fake recovery was staged”.Hamas spokesman Hazem Qassem has rejected claims the group knows where the remaining bodies are, arguing that Israel’s bombardment has left locations unrecognisable.Hamas’s October 2023 attack resulted in the deaths of 1,221 people on the Israeli side, most of them civilians, according to an AFP tally based on official Israeli figures.Israel’s subsequent assault on Gaza has killed at least 68,643 people, according to figures from the Hamas-run territory’s health ministry that the UN considers reliable.

En Argentine, une monnaie de collection pour célébrer la Coupe du monde 2026 et Maradona

La Banque centrale argentine a dévoilé mercredi une pièce de monnaie de collection pour célébrer la Coupe du monde de football 2026, sur laquelle est évoqué le célèbre but de Diego Maradona contre l’Angleterre en 1986 au Mexique. Le recto de la pièce en argent en édition limitée représente un ballon, et le verso illustre l’attaque de Maradona, parti de son propre camp et dribblant cinq adversaires pour inscrire le “but du siècle” en quart de finale.Dans cette même rencontre, le mythique numéro 10 argentin avait marqué un but de la main, resté dans les mémoires comme “la main de Dieu”, puis avait ensuite guidé son équipe jusqu’au sacre.La Banque centrale a indiqué que 2.500 exemplaires de cette pièce commémorative de 27 grammes et 40 mm de diamètre ont été émis pour être commercialisée sur le marché local, et que “des pièces en or de conception similaire ont également été frappées et seront commercialisées à l’échelle internationale”.