Droits de douane: le revirement de Trump dope les Bourses en Asie

Donald Trump a dopé les Bourses en Asie jeudi après sa spectaculaire marche arrière sur les droits de douane imposés au reste du monde, bien qu’il ait encore durci la surtaxe contre le rival chinois. Imposé dorénavant par Washington à un taux prohibitif de 125%, Pékin a riposté par des droits de douane de 84% sur tous les produits américains importés.Après avoir déclenché une guerre commerciale mondiale et ébranlé les marchés, le président des Etats-Unis a annoncé mercredi soir, de manière totalement inattendue, un gel de 90 jours des taxes à l’importation qu’il venait d’imposer à une soixantaine de pays et partenaires, notamment l’Union européenne.”Il faut être flexible”, a-t-il justifié à la Maison Blanche en reconnaissant devant la presse que sa retentissante décision d’un matraquage douanier “effrayait un peu” des investisseurs “fébriles”.L’ancien magnat de l’immobilier a reconnu avoir suivi le marché obligataire où la dette de la première puissance mondiale, valeur refuge par excellence, a été très chahutée ces derniers jours.”Quelle journée, et il y en aura d’autres!!!”, s’est exclamé sur son réseau Truth Social dans la nuit de mercredi à jeudi le président américain qui en quelques jours a bouleversé l’ordre économique international.Son conseiller au Commerce, l’économiste Peter Navarro, surnommé “M. Droits de douane”, a vanté sur la télévision ABC “le plus grand jour des négociations commerciales dans l’histoire américaine”, plaçant la première puissance mondiale en “position magnifique” pour chercher des compromis avec ses partenaires.- “Négocier” -Donald Trump a ainsi affirmé que “plus de 75 pays” s’étaient manifestés pour “négocier” avec les Etats-Unis.Et comme ces partenaires commerciaux n’ont selon lui pas “riposté” aux droits de douane, il leur a accordé “une pause de 90 jours et des droits réciproques substantiellement réduits durant cette période, de 10%, également effectifs immédiatement”.”Cela venait du coeur”, l’idée étant de ne “pas faire de mal” à ceux qui sont prêts à discuter, a justifié l’impétueux milliardaire dans le Bureau ovale.Au contraire contre la Chine, Donald Trump a encore augmenté les surtaxes en invoquant un prétendu “manque de respect”: le taux prohibitif a grimpé de 104% à 125%.Pékin a riposté du tac-au-tac: depuis 04H00 GMT ses droits de douane sur les produits américains — d’une valeur de 143,5 milliards de dollars en 2024 — sont de 84%, contre 34% d’abord prévu.Les surtaxes américaines ont frappé toutes les économies asiatiques très dépendantes de leurs exportations, dont le Japon (surtaxé à 24%), la Corée du Sud (25%), la Thaïlande (36%) ou le Vietnam (46%).Tokyo, allié militaire et partenaire commercial de premier plan de Washington, a donc dit “accueillir positivement” le revirement de Donald Trump, mais “exigé avec force” la suppression du taux plancher de 10%, qui s’applique toujours, “ainsi que les surtaxes douanières sur l’acier, l’aluminium, les voitures et pièces automobiles”.Et le Vietnam et les Etats-Unis sont convenus d’entamer des négociations sur un accord commercial, selon Hanoi.En réaction, les Bourses asiatiques se sont envolées.Vers 05H00 GMT à Tokyo, l’indice vedette Nikkei a bondi de 8,59% et l’indice Kospi de Séoul a gagné 5,73%. Même en Chine, la Bourse de Shanghai était en hausse de près de 1%.Avant de faire volte-face, l’imprévisible ex-magnat de 78 ans, avait écrit sur Truth Social “C’EST LE MOMENT D’ACHETER”, en allusion à l’effondrement des marchés mondiaux depuis vendredi.Alors que les sondages montrent une défiance croissante d’Américains envers celui qui a été réélu en novembre, son conseiller Stephen Miller a vanté une “stratégie magistrale” et de “l’audace” pour “isoler” Pékin.Donald Trump, qui a plusieurs fois affirmé que la Chine voudrait au final parvenir à un accord, réunira son gouvernement jeudi à 15H00 GMT, selon la Maison Blanche.- Récession et escalade -Le 47e président des Etats-Unis a semé une panique mondiale en annonçant la semaine dernière des surtaxes douanières contre 60 partenaires commerciaux, avec un traitement particulièrement brutal contre la Chine. Quant à l’UE visée depuis mi-mars par 25% de taxe sur l’acier et l’aluminium, elle a pris des mesures calibrées contre plus 20 milliards d’euros de marchandises “made in USA”. Bruxelles est toutefois prête à suspendre ses droits de douane “à tout moment” en cas d’accord “juste et équilibré” avec Washington.Pour le futur chancelier allemand Friedrich Merz, la marche arrière américaine est une “réaction à la détermination des Européens”.Nombre d’économistes alertent sur les risques de flambée de l’inflation et de récession mondiale.La guerre commerciale pourrait réduire de “jusqu’à 80%” les échanges de marchandises entre la Chine et les Etats-Unis et effacer “près de 7%” du PIB mondial sur le long terme, a mis en garde la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala.Sans même parler d’un risque d’escalade diplomatique et militaire, les deux premières puissances mondiales ayant toujours eu des relations tendues.burs-nr/vmt

Vietnam says it will start trade talks with United States

Vietnam and the United States agreed to start negotiations on a reciprocal trade agreement, Hanoi said on Thursday, hours after Washington delayed imposing an enormous tariff on the Southeast Asian manufacturing powerhouse. The United States was Vietnam’s biggest export market in the first three months of the year but President Donald Trump hit it with a 46 percent duty as part of a global trade blitz announced last week.Trump paused the stiff new tariffs on Wednesday and Vietnam’s Deputy Prime Minister Ho Duc Phoc suggested the two countries “should soon negotiate a bilateral trade agreement… to promote stable and mutually beneficial economic and trade relations”, according to a statement on the government news portal.Phoc has been appointed by top leader To Lam to negotiate with the United States on tariffs. He met with US Trade Representative Jamieson Greer on Wednesday.”The United States agreed that the two sides should initiate negotiations on a reciprocal trade agreement, which would include tariff agreements, and asked technical levels from both sides to begin discussions immediately,” according to the government statement.Phoc had meetings with senators and many organisations and businesses while in the United States, it said.Vietnamese budget airline Vietjet said on Thursday it had signed a $300 million agreement with AV AirFinance, a commercial aviation lending company, to boost its fleet.It said the agreement, signed in the presence of Phoc, was part of a broader series of aircraft financing deals totalling more than $4 billion that Vietjet had secured with leading US partners.AV AirFinance said Vietjet would begin taking delivery of the first batch of Boeing 737 MAX aircraft this year as part of a $24 billion deal originally announced in 2019.Vietnam had previously asked Trump for a delay of at least 45 days on the new tariff.Experts said the levy could seriously damage Vietnam’s growth model, which relies heavily on exports to the United States.Vietnam pledged to buy more US goods, including security and defence products, as it sought a reprieve.Trump claimed the communist country charges the United States a 90 percent tariff, a figure based on Vietnam’s trade surplus with the United States, worth $123.5 billion last year.His administration also appeared particularly angry about what it sees as the country’s role in attempts to get around tariffs imposed on China.Vietnam said in Thursday’s statement that it had “proactively addressed many concerns of the US”. 

Expo 2025 in Japan: five things to know

A multi-eyed mascot, a vast wooden Grand Ring, 160 countries and regions strutting their stuff, and robots and sushi galore: Expo 2025 begins Sunday in Osaka, Japan.World Expo is held every five years in different global locations. Here are five things to know about this event, which runs until mid-October.- Grand Ring -Encircling dozens of national pavilions is the Grand Ring — recognised by Guinness World Records as the planet’s largest wooden architectural structure.Architect Sou Fujimoto says his edifice, which cost 34.4 billion yen ($230 million) and has a circumference of two kilometres (1.2 miles), is a symbol of unity.Latticed beams hold up a sloping roof, 20 metres (65 feet) tall at its highest point, which doubles as a “skywalk”.Fujimoto told AFP that he chose wood as a sustainable material.But Japanese media say just 12.5 percent of the temporary structure will be reused — down from the original plan of 25 percent.- ‘Mysterious’ mascot -Myaku-Myaku, Expo 2025’s mascot, is red and blue with five googly eyes dotted around its smiling mouth — and one more eye on its bobbly red tail.It is “a mysterious creature born from the fusion of cells and water”, according to event organisers.”Basking in the sunlight is the source of its energy” and sometimes the shape-shifting Myaku-Myaku “forgets its original form”, they say.Despite puzzled reactions when it was unveiled, the mascot has since become popular among social media users in Japan, and has even inspired fan art.- Slow sales -This is Osaka’s second World Expo after the 1970 edition that was attended by 64 million people, a record until Shanghai in 2010.At Expo 1970, the first film in IMAX format was shown and visitors admired rocks brought back from the Moon.But this time ticket sales have been slow and many locals are unimpressed by the construction being 27 percent over budget.Organisers want to sell 23 million tickets overall, and as of last week, 8.7 million had been sold. To encourage visitors, same-day admission will now be possible.- Meteorites and Marley -Japan’s pavilion will show off a meteorite from Mars discovered in Antarctica by Japanese researchers — the first time it will be on display to the public.Hungry visitors can stop by Japan’s longest sushi conveyor belt before checking out cutting-edge robots, drone shows and a beating “heart” grown from stem cells.The US pavilion, themed “America the Beautiful”, has an LED-screen simulator of a NASA rocket launch.Elsewhere visitors can help polish five heart-shaped “Love and Peace” rocks, while the Jamaica pavilion features life-size Bob Marley and Usain Bolt statues and a bobsleigh.- Ukraine ‘peace’ -Russia announced in 2023 — the year after it invaded Ukraine — that it would not participate in the Expo.But Ukraine is present, despite its dire financial situation caused by the war — a decision that Osaka’s governor has said “conveys peace”.It will reportedly show 18 objects including helmets used in the restoration of power facilities damaged by the Russian invasion, but these were not yet on display at a preview on Wednesday.

Daher mise sur les thermoplastiques pour décarboner l’avion

Du thermoplastique pour décarboner l’aviation? C’est le choix de Daher, un des plus anciens groupes industriels familiaux français, qui développe des solutions pour l’avion de demain, y compris comment le recycler en fin de vie. Même si cela peut sembler contre-intuitif, les thermoplastiques, composés de fibres de carbone très légères et très rigides et de liant en résine plastique, sont déterminants de point de vue du développement durable: ils permettent d’alléger l’avion qui consomme ainsi moins de carburant et présentent d’autres avantages en termes de résistance et de recyclabilité. Chez Daher, ce matériau est notamment testé pour fabriquer les nervures, des pièces critiques qui rigidifient l’aile, comme les côtes dans le corps humain, et supportent jusqu’à 30 tonnes. Au centre d’innovation de Saint-Aignan-de-Grandlieu, près de Nantes dans l’ouest de la France, interdiction de prendre des photos, mais on peut soulever ces pièces, version aluminium et version thermoplastique, pour comparer leur poids.”On gagne 20-25% en masse sur le même produit, avec la même résistance mécanique”, souligne Dominique Bailly, directeur recherche et développement de Daher.  Ces pièces intégreront l'”aile de demain” – longue, fine et légère censée améliorer l’aérodynamique de l’avion, présentée fin mars au Airbus Summit du géant européen, qui est client de Daher tout comme son concurrent américain Boeing. “On montrera notre maturité technologique lorsque les appels d’offres pour l’avion de demain tomberont, à la fin de la décennie”, déclare Dominique Bailly à l’AFP. – Oeuf et tablette de chocolat  -Les propriétés des matériaux thermoplastiques offrent des perspectives intéressantes. “On transforme la matière en cinq minutes au lieu de huit heures pour les composites thermodurcissables”, souligne Dominique Bailly, ce qui permet de s’adapter aux cadences “fulgurantes” dans l’aéronautique. Contrairement aux thermodurcissables largement utilisés aujourd’hui, dont la transformation est irréversible, le thermoplastique devient mou ou liquide quand on le chauffe et se solidifie en refroidissant – des cycles qui peuvent se répéter presque à l’infini. Comme une tablette de chocolat, à l’inverse d’un oeuf qui ne redeviendra pas liquide une fois cuit.De plus, les thermoplastiques se conservent à température ambiante tandis que les thermodurcissables se gardent dans des congélateurs consommant beaucoup d’énergie. “Le thermoplastique va pouvoir être soudé avec des procédés d’induction ce qui permet de remplacer aujourd’hui la jonction réalisée avec des boulons ou des vis, très lourds”, explique à l’AFP Julie de Cevins, directrice développement durable de Daher. Cette soudure mise au point par Daher avec le spécialiste néerlandais KVE, racheté en 2019, permet une réduction de poids des aérostructures – les pièces principales d’un avion – allant jusqu’à 15%. – Pédales en composite recyclé –  Le démonstrateur de plan horizontal fixe, pièce critique à l’arrière de l’avion qui assure sa stabilité en vol, a été validé fin 2024, confirmant sa faisabilité industrielle.   “On commence à utiliser des composites aussi dans les zones tièdes des moteurs en remplaçant celles en titane”, souligne auprès de l’AFP Pierre Rouch, expert en thermoplastiques.  Un gain en souveraineté, sachant que le titane vient principalement de Russie. Les thermoplastiques ne peuvent pas tout remplacer, mais leur part va progressivement augmenter dans les avions de prochaine génération, résume Dominique Bailly. Quant aux chutes de thermoplastiques, elles sont broyées, cisaillées, puis transformées en granulés. Deux tonnes ont déjà pu ainsi être réutilisées chez Daher.”Il n’y a aucune matière qui a été ajoutée pour obtenir le granulé, pas de résine neuve, pas d’additifs. On est 100% circulaire et on retrouve les mêmes propriétés physico-chimiques sur le sous-produit”, souligne Julie Dausseins, spécialiste du recyclage.Ce procédé a été appliqué pour remplacer les pédales de pilotage de l’avion TBM de Daher, traditionnellement en aluminium. Validées par les autorités européennes, elles seront intégrées en série cette année. Avec cette technologie, Daher vise des marchés hors aéronautique dans le médical, le sport et les loisirs. La société est notamment en contact avec des orthopédistes, intéressés par ce procédé pour la fabrication d’orthèses au niveau de la jambe, résistant à l’eau et au sable sur la plage. 

Ligue Europa : Lyon contraint d’innover en attaque face à Manchester United

Privé sur blessure de ses deux principaux atouts offensifs, Malick Fofana et Ernest Nuamah, Lyon va devoir renouveler son attaque face à Manchester United jeudi (21H00) en quarts de finale aller de Ligue Europa.Avec ses deux fers de lance blessés au genou, l’entraîneur de l’OL Paulo Fonseca pourrait choisir de faire jouer au Groupama Stadium Georges Mikautadze, en forme actuellement, sur une aile en laissant Alexandre Lacazette en pointe.Après la sortie prématurée de Nuamah samedi contre Lille en Ligue 1 (victoire 2-1), Rayan Cherki efficace cette saison (9 buts, 18 passes décisives toutes compétitions) était rentré à sa place sur le côté droit de l’attaque alors que l’Argentin Thiago Almada jouait sur la gauche.Toutefois, même s’ils sont de bons passeurs, les deux joueurs ne prennent pas la profondeur.”Malick et Ernest vont très vite, sont très bons sur les un contre un et ils prennent bien la profondeur. Il faudra nous adapter aux joueurs qui sont disponibles en ce moment. Mais je crois beaucoup en tous ceux qui sont là”, tente de positiver l’entraîneur de Lyon.”Nous avons bien préparé notre match et je pense que nous pourrons bien faire les choses sans Malick et Ernest”, veut croire le technicien qui n’a toutefois guère de solutions de remplacement.Car derrière Nuamah et Fofana, Enzo Molebe (17 ans), ne compte que huit minutes de jeu avec les pros, disputées en Ligue Europa à Qarabag, le 28 novembre, et les jeunes de l’équipe B, dénués d’expérience au plus haut niveau, ne semblent pas (encore) à la hauteur. – Fofana espéré au retour -Les départs au mercato d’hiver de Saïd Benrahma en Arabie Saoudite et de Gift Orban, à Hoffenheim (Allemagne) ôtent des solutions de rechange offensives à Fonseca même s’ils étaient peu performants.L’OL est également privé du milieu américain, Tanner Tessmann, pour “raisons personnelles”.Fofana (20 ans), qui a inscrit six buts en C3 (une passe décisive) en neuf rencontres et quatre buts en L1 (4 passes), s’est fait une entorse le 16 mars contre Le Havre (4-2) à la suite d’un choc. Il a bien repris l’entraînement depuis quelques jours mais il est trop juste pour être aligné dès jeudi contre MU. Il est espéré pour le match retour à Old Trafford, le 17 avril avec des doutes sur son état de forme après avoir manqué un mois de compétition. De son côté, Nuamah (21 ans) est sorti dès les premières minutes de la rencontre OL-Lille. Il souffre d’une rupture du ligament croisé antérieur du genou gauche et sa saison est terminée.Si Malick Fofana a été bon en première moitié de saison sous la direction de Pierre Sage, l’arrivée de Paulo Fonseca fin janvier l’a de nouveau relégué sur le banc des remplaçants où il a retrouvé un rôle de joker de fin de match au profit d’Ernest Nuamah qui a affiché de réels progrès en étant aligné au coup d’envoi.L’international ghanéen a notamment inscrit un doublé contre le FCS Bucarest en 8e de finale retour, le 13 mars (4-0).Face à Lille, samedi, l’Olympique lyonnais, malgré sa victoire, a peiné pour se mettre en bonne position avec seulement quatre tirs cadrés sur un total de dix tentatives.

Ligue Europa: où va Manchester United?

La Ligue Europa, avec l’OL en prochain adversaire, représente l’unique planche de salut pour Manchester United et Ruben Amorim, entraîneur lesté par des résultats médiocres et des joueurs en petite forme, ciblés pour leur manque de talent et d’engagement.Cinq mois après sa nomination, le jeune technicien portugais (40 ans) à la réputation flatteuse a perdu de sa flamboyance et une partie de son sourire, contrarié par l’immensité du chantier où il a mis les pieds.Où l’équipe doit-elle encore s’améliorer? “Partout”, a-t-il répondu dimanche après le timide derby face à Manchester City (0-0), terminé sans éclat ni vivats à Old Trafford.”Nous devons nous améliorer dans tous les aspects du jeu: la construction, la transition, la prise de décision dans les trente derniers mètres”, a-t-il listé, appelant ses joueurs à embrasser “l’urgence” du moment.Celui qui a succédé à Erik ten Hag, limogé en novembre, a le mérite d’être lucide, à défaut d’être l’homme du redressement immédiat.”Il ne nous ment pas comme le font certains managers. Il nous dit +ce n’est pas très bon, nous avons beaucoup de choses à améliorer et que je n’ai pas beaucoup de temps pour le faire, sinon ils vont me virer+”, a résumé l’ancien Mancunien Gary Neville sur Sky Sports.Amorim n’a remporté que 13 des 30 matches qu’il a dirigés, avec des disparités fortes entre les compétitions: son bilan en Premier League est très pauvre (6 victoires en 20 matches), celui en Ligue Europa est quasi-parfait (5 victoires et un match nul).- Effectif inadapté -Franchir l’obstacle lyonnais en quarts de finale apparaît vital pour les “Red Devils”, largués à la treizième place en Premier League et éliminés en Coupe d’Angleterre. Remporter la C3 (qualificative pour la Ligue des champions) représente l’ultime espoir de voir l’Europe la saison prochaine.Peuvent-ils y parvenir? Le pessimisme règne parmi les observateurs anglais, en particulier chez les anciennes gloires du club.”Je ne sais pas quel est l’état d’esprit de ce groupe pour ce qui est de gagner des matches de football. Je pense qu’ils doivent faire preuve de plus de courage”, a asséné Roy Keane après le derby, estomaqué sur le plateau de Sky Sports par le manque d’ambition de l’équipe.L’ex-milieu au style rugueux a attaqué le manque de caractère de l’équipe actuelle, quand son ancien coéquipier Gary Neville a déploré le manque de talents individuels, ou leur incompatibilité avec Amorim.L’entraîneur est en effet arrivé avec un nouveau système tactique (une formation alignée en 3-4-3), celui avec lequel il a brillé au Portugal, mais qui n’est pas forcément adapté à son effectif.”Il leur faut cinq nouveaux joueurs tout de suite avant qu’on puisse penser au reste”, a déclaré Neville. “Ils (les dirigeants) doivent lui donner cinq joueurs qui sont assez bons dans ce système pour pouvoir jouer comme il le veut”.En attendant, la cote de popularité des propriétaires est au plus bas, comme l’ont montré les supporters dimanche à Old Trafford, avec une manifestation organisée après match contre la famille Glazer.L’augmentation en cours de saison du prix des billets pour les abonnés a jeté de l’huile sur le feu et abimé au passage l’image de Jim Ratcliffe, le nouvel homme fort du club, actionnaire minoritaire (29% des parts) en charge des opérations liées au football.Le milliardaire britannique a assumé des “décisions difficiles et impopulaires”, comme la suppression de centaines d’emplois, pour redresser un navire à la dérive. Mais les résultats sportifs ne suivent pas et la grogne monte.Seul le capitaine Bruno Fernandes semble surnager dans cet océan de désillusion. Ce sera le danger N.1 pour l’OL et son gardien Lucas Perri, mardi (21h00) à l’aller.

Trump signs order to ‘make America’s showers great again’

US President Donald Trump has signed an executive order lifting water-pressure restrictions on showerheads, a move the White House said would “make America’s showers great again”.Trump has long complained about inadequate water pressure in American bathrooms which he blames on federal water-conservation regulations.”In my case I like to take a nice shower, to take care of my beautiful hair,” Trump told reporters as he signed the order in the Oval Office on Wednesday. “I have to stand under the shower for 15 minutes till it gets wet. It comes out drip, drip, drip. It’s ridiculous.”The order directs the Energy Department to roll back “radical green” regulations limiting the flow of showerheads to 2.5 gallons of water per minute.The White House said the order “frees Americans from excessive regulations that turned a basic household item into a bureaucratic nightmare” and ends the “Obama-Biden war on showers”.Trump has targeted water-pressure standards for showerheads, toilets, dishwashers and other household appliances, since his first term.”My hair, I don’t know about you, but it has to be perfect, perfect,” he said outside the White House in 2020.”I take a shower, I want that beautiful head of hair to be just lathered,” Trump said in Detroit in June 2024.”I get this best stuff you can buy and I dump it all over. And then I turn on the water and the damn water drips out. I can’t get the stuff out of my hair. It’s a horrible thing.”But according to the Appliance Standards Awareness Project, “shower head standards save consumers money on their water and energy bills and help the environment”. “Testing has repeatedly shown that today’s models can provide an excellent shower,” the NGO said in a 2024 report.

Trump’s tariff pause gives market relief, but China trade war intensifies

US President Donald Trump abruptly paused tariffs on most countries, sparking euphoria on global markets Thursday, but upped the ante on a brutal trade war with superpower rival China.After days of turmoil, stocks on Wall Street and across Asia saw huge surges in reaction to Trump’s announcement that he was halting a levy hike for almost all nations for 90 days.But Trump also said he was raising tariffs on China to 125 percent because of a “lack of respect.”Beijing hit back with retaliatory levies of 84 percent on US imports, which came into effect just after midday (0401 GMT) on Thursday, the latest salvo in an escalating standoff between the world’s two largest economies.Trump has denied that he backtracked on the tariffs, telling reporters that “you have to be flexible.””People were jumping a little bit out of line, they were getting yippy, a little bit afraid,” Trump said. “Yippy” is a term in sports to describe a loss of nerves.He said he had been watching the “very tricky” state of the crucial US bonds market before his decision.”I saw last night where people were getting a little queasy,” he said, as US bond yields rose during the stocks sell-off — a major economic red light as American sovereign government debt is normally seen as a safe haven for investors in troubled times.Trump also predicted that trade deals will be made with all countries, including China, which has for now refused to roll back retaliatory tariffs on US goods.”A deal’s going to be made with China. A deal’s going to be made with every one of them,” Trump said, adding however that China’s leaders “don’t quite know how to go about it.”Trump also said that he “can’t imagine” increasing Chinese tariffs more than he has.As Beijing weighs the costs of further escalation, Bloomberg reported that its top leadership will meet Thursday to hash out plans for additional stimulus to boost its fragile economy — already ailing before the trade war. – China duel -Markets have been on a rollercoaster ride since Trump’s announcement of sweeping global tariffs one week ago on what he called “Liberation Day” before his dramatic pause on Wednesday.Trump had imposed 10 percent baseline tariffs on all countries which came into effect on Saturday, and higher rates on key trading partners such as China and the European Union that he accused of cheating the United States, which activated on Wednesday.But as markets swayed yet again, Trump said in a surprise announcement on his Truth Social network that “I have authorized a 90 day PAUSE” on the higher tariffs, while the baseline 10 percent would remain.He said that he took the decision after more than 75 countries reached out to negotiate and did not retaliate.Japan — which had been slapped with 24 percent under the so-called reciprocal tariffs — said it welcomed the news but still “strongly” demanded that Washington reconsider other levies on its steel and auto exports.The European Union had earlier launched its own counterattack, announcing measures targeting some US products from next week in retaliation for American duties on global steel and aluminum exports.The 27-nation bloc will hit more than 20 billion euros’ worth of US products, including soybeans, motorcycles and beauty products.But the EU notably did not retaliate against the separate “Liberation Day” tariffs of 20 percent that came into effect on Wednesday.- ‘BE COOL!’ -Wall Street stocks rocketed on Trump’s pause announcement.The S&P 500 surged 9.5 percent to 5,456.90, snapping a brutal run of losses over the past week.Markets in Asia also rallied Thursday, with Hong Kong, Tokyo, Taipei, Australia, Indonesia and Singapore sharply higher.Stocks in Chinese economic powerhouse Shanghai were also up, despite Trump’s decision to further hike tariffs.Before his pivot, Trump said world leaders were rushing to negotiate “tailored” deals with the United States, with Japan and South Korea among those sending delegations to Washington.”I’m telling you, these countries are calling us up kissing my ass,” Trump told a dinner with fellow Republicans on Tuesday night.Trump believes his policy will revive America’s lost manufacturing base by forcing companies to relocate to the United States.The billionaire former property tycoon has particularly raged against China, accusing it of excess production and “dumping” inexpensive goods on other economies.With the trade war between the world’s two biggest economies showing little signs of abating, China told tourists on Wednesday to “fully assess the risks” before travelling to the United States.Separately, US Defense Secretary Pete Hegseth warned against Chinese “threats” as he visited Panama, whose canal is at the center of a row between Beijing and Washington.burs-oho/hmn