Trump défend ses droits de douane à la veille de la date butoir

Donald Trump a de nouveau jeudi défendu sa politique de multiplications de droits de douane sur les importations aux Etats-Unis, à la veille de la date butoir du 1er août imposée par le président américain pour trouver des accords commerciaux. L’imposition de droits de douane rend “les Etats-Unis GRANDS et RICHES à nouveau”, a écrit le républicain sur sa plateforme Truth Social.Son gouvernement utilise les droits de douane comme moyen de pression économique mais aussi politique à l’encontre de plusieurs partenaires commerciaux, notamment le Canada, le Brésil et l’Inde.La Corée du Sud, alliée clé de Washington en matière de sécurité, s’est glissée in extremis dans le train en marche, obtenant un accord sur un droit de douane de 15% pour ses exportations vers les États-Unis, soit nettement moins que les 25% que Trump avait précédemment menacé d’imposer.Ce taux équivaut aux taxes fixées dans les accords commerciaux conclus par les États-Unis avec le Japon et l’Union européenne.La présidence sud-coréenne a déclaré que les droits de douane sur les automobiles, l’un des principaux produits d’exportation de Séoul, resteraient également à 15%.Taïwan, menacé d’une taxe de 32% et de possibles nouveaux droits de douane sur les semi-conducteurs, pilier de l’économie de l’île, a indiqué jeudi avoir atteint “un certain consensus” avec les États-Unis, sans fournir de détails sur le taux convenu.Au 1er août, un certain nombre de surtaxes doivent être appliquées sur la plupart des partenaires commerciaux des Etats-Unis, dont certaines, sectorielles, très lourdes, à l’image des 50% prévues sur le cuivre.Et cette fois, après deux pauses, pas de nouveau report.”Tout sera fait vendredi”, a assuré le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick. “Le 1er août est le jour où nous mettons en place ces taux et ils ne seront plus sujet à discussion après”.Pour environ 80 pays, dont les 27 de l’Union européenne (UE), les droits de douane appliqués à leurs produits devraient donc augmenter dès vendredi, pour se situer entre 11% et 50%, selon l’origine des produits.- Impact sur l’économie -L’UE, le Japon, le Royaume-Uni, le Vietnam, l’Indonésie et les Philippines se sont déjà entendus avec la Maison Blanche, avec à la clé des surtaxes moins élevées que celles annoncées initialement.Mais la plupart de ces accords concernent en réalité des cadres de négociations, pas des textes formels signés, la Maison Blanche se montrant volontairement floue pour mettre en avant ses succès.Les produits européens devraient être taxés à hauteur de 15%, contre 20% prévu début avril par l’administration américaine, après avoir même été menacés un temps de 30%.Le Brésil devrait être le plus touché, avec 50% de surtaxe en représailles aux poursuites engagées contre son ex-président Jair Bolsonaro, accusé d’une tentative de coup d’Etat après sa défaite à l’élection présidentielle de 2022, une “chasse aux sorcières”, selon son allié Donald Trump.Le locataire de la Maison Blanche a signé un décret en ce sens mercredi, effectif à compter du 6 août.Les produits indiens feront eux l’objet de 25% de droits de douane à leur arrivée aux Etats-Unis à compter du 1er août, mais une “pénalité” sera ajoutée pour l’achat de pétrole russe par l’Inde, selon le président américain.Aucun accord n’a pour l’instant été trouvé avec le voisin canadien, dont l’économie est très dépendente de celle des Etats-Unis. Et le fait qu’Ottawa ait annoncé mercredi son intention de reconnaître l’Etat de Palestine rend “très difficile” tout accord commercial futur, a dit Donald Trump.Les négociations, suspendues en juin suite à l’instauration par Ottawa d’une taxe sur les services numériques, se déroulaient déjà dans un climat diplomatique tendu, alimenté notamment par ses propos provocateurs sur le Canada en tant que potentiel “51e État américain”.L’impact des droits de douane continue d’inquiéter les économistes, qui les voient peser non seulement sur l’inflation, qui pourrait remonter vers les 3%, mais également sur la croissance américaine, attendue inférieure à 1% au second semestre.De quoi inciter la Réserve fédérale (Fed) à la prudence, au grand dam de Donald Trump. Mercredi, la banque centrale américaine a maintenu ses taux inchangés et son patron, Jerome Powell, a semblé repousser encore la possibilité d’une future baisse.bur-els-smr-ube/ktr

Trump défend ses droits de douane à la veille de la date butoir

Donald Trump a de nouveau jeudi défendu sa politique de multiplications de droits de douane sur les importations aux Etats-Unis, à la veille de la date butoir du 1er août imposée par le président américain pour trouver des accords commerciaux. L’imposition de droits de douane rend “les Etats-Unis GRANDS et RICHES à nouveau”, a écrit le républicain sur sa plateforme Truth Social.Son gouvernement utilise les droits de douane comme moyen de pression économique mais aussi politique à l’encontre de plusieurs partenaires commerciaux, notamment le Canada, le Brésil et l’Inde.La Corée du Sud, alliée clé de Washington en matière de sécurité, s’est glissée in extremis dans le train en marche, obtenant un accord sur un droit de douane de 15% pour ses exportations vers les États-Unis, soit nettement moins que les 25% que Trump avait précédemment menacé d’imposer.Ce taux équivaut aux taxes fixées dans les accords commerciaux conclus par les États-Unis avec le Japon et l’Union européenne.La présidence sud-coréenne a déclaré que les droits de douane sur les automobiles, l’un des principaux produits d’exportation de Séoul, resteraient également à 15%.Taïwan, menacé d’une taxe de 32% et de possibles nouveaux droits de douane sur les semi-conducteurs, pilier de l’économie de l’île, a indiqué jeudi avoir atteint “un certain consensus” avec les États-Unis, sans fournir de détails sur le taux convenu.Au 1er août, un certain nombre de surtaxes doivent être appliquées sur la plupart des partenaires commerciaux des Etats-Unis, dont certaines, sectorielles, très lourdes, à l’image des 50% prévues sur le cuivre.Et cette fois, après deux pauses, pas de nouveau report.”Tout sera fait vendredi”, a assuré le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick. “Le 1er août est le jour où nous mettons en place ces taux et ils ne seront plus sujet à discussion après”.Pour environ 80 pays, dont les 27 de l’Union européenne (UE), les droits de douane appliqués à leurs produits devraient donc augmenter dès vendredi, pour se situer entre 11% et 50%, selon l’origine des produits.- Impact sur l’économie -L’UE, le Japon, le Royaume-Uni, le Vietnam, l’Indonésie et les Philippines se sont déjà entendus avec la Maison Blanche, avec à la clé des surtaxes moins élevées que celles annoncées initialement.Mais la plupart de ces accords concernent en réalité des cadres de négociations, pas des textes formels signés, la Maison Blanche se montrant volontairement floue pour mettre en avant ses succès.Les produits européens devraient être taxés à hauteur de 15%, contre 20% prévu début avril par l’administration américaine, après avoir même été menacés un temps de 30%.Le Brésil devrait être le plus touché, avec 50% de surtaxe en représailles aux poursuites engagées contre son ex-président Jair Bolsonaro, accusé d’une tentative de coup d’Etat après sa défaite à l’élection présidentielle de 2022, une “chasse aux sorcières”, selon son allié Donald Trump.Le locataire de la Maison Blanche a signé un décret en ce sens mercredi, effectif à compter du 6 août.Les produits indiens feront eux l’objet de 25% de droits de douane à leur arrivée aux Etats-Unis à compter du 1er août, mais une “pénalité” sera ajoutée pour l’achat de pétrole russe par l’Inde, selon le président américain.Aucun accord n’a pour l’instant été trouvé avec le voisin canadien, dont l’économie est très dépendente de celle des Etats-Unis. Et le fait qu’Ottawa ait annoncé mercredi son intention de reconnaître l’Etat de Palestine rend “très difficile” tout accord commercial futur, a dit Donald Trump.Les négociations, suspendues en juin suite à l’instauration par Ottawa d’une taxe sur les services numériques, se déroulaient déjà dans un climat diplomatique tendu, alimenté notamment par ses propos provocateurs sur le Canada en tant que potentiel “51e État américain”.L’impact des droits de douane continue d’inquiéter les économistes, qui les voient peser non seulement sur l’inflation, qui pourrait remonter vers les 3%, mais également sur la croissance américaine, attendue inférieure à 1% au second semestre.De quoi inciter la Réserve fédérale (Fed) à la prudence, au grand dam de Donald Trump. Mercredi, la banque centrale américaine a maintenu ses taux inchangés et son patron, Jerome Powell, a semblé repousser encore la possibilité d’une future baisse.bur-els-smr-ube/ktr

Thousands of Afghans scramble for chance to work in Qatar

When Mohammad Hanif heard Qatar was opening jobs to Afghans, he joined thousands of others to put his name down for a shot to make a living in the gas-rich emirate, his own country wracked by unemployment.The Taliban authorities announced a deal with Gulf state this month to recruit 3,100 workers from Afghanistan, who started applying on Tuesday at centres across the country.By Wednesday, more than 8,500 people had put their names down from the capital Kabul and surrounding provinces, labour ministry spokesman Samiullah Ibrahimi told AFP, and more than 15,500 people are expected to register nationwide.The Taliban government says the jobs will help fight steep unemployment and poverty in the country of around 48 million people, facing what the United Nations says is one of the world’s worst humanitarian crises. “Our country has many problems, most people are poor and work odd jobs,” said Hanif, who travelled to western Herat from neighbouring Badghis to register. “I have skills in car mechanics and cooking, and I have certificates to prove it,” said the 35-year-old, adding he was grateful to Qatar for employing Afghans.  Competition is steep, however, with centres swarmed by hopeful applicants ready to present the required passports, identification cards and professional certificates to nab roles ranging from bus driver to cleaner, cook, mechanic and electrician. More than 1,000 people have applied in southern Kandahar for around 375 positions allocated to the region, and in Herat, around 2,000 people lined up on Wednesday to try for one of a few hundred jobs, AFP journalists said. – Doha instead of Tehran -Qatar, where the Taliban opened an office during the two-decade war with US-led forces, is one of the handful of countries to have strong diplomatic ties with Afghanistan’s rulers after they swept to power in 2021. Only Russia has so far officially recognised the Taliban government.Discussions are also underway with Saudi Arabia, the United Arab Emirates, Oman, Turkey and Russia to set up similar deals, labour minister Abdul Manan Omari said in a statement on Tuesday. The process “will undoubtedly have a positive impact on the country’s economic situation and reduce unemployment”, said Abdul Ghani Baradar, the deputy prime minister for economic affairs.Nearly half of Afghanistan’s population lives in poverty, and the unemployment rate (over 13 percent) affects nearly a quarter of young people aged 15 to 29, according to the World Bank. Those who do have work often support large, extended families on stretched salaries.High unemployment has been driven by infrastructure hamstrung by 40 years of conflict, drought impacting the crucial agriculture sector and the recent mass removals of Afghans from neighbouring countries, said Noorullah Fadwi, head of an association of job search companies.  This year, nearly two million Afghans have returned to their country after being driven out or deported from Iran and Pakistan, where many had lived for decades. “We are grateful to Qatar and ask other (Arab) countries to hire Afghan workers too, because the situation in Iran and Pakistan is very bad,” said 39-year-old Noor Mohammad, who registered in Herat, hoping for a hotel job.- ‘There is nothing’ -The Taliban authorities have not yet detailed how the Afghan recruits will be housed or their potential working conditions, while pledging to safeguard their rights.Qatar, where foreigners make up nearly 90 percent of the three million-strong population, has faced heavy criticism over the treatment of migrant labourers, particularly during construction leading up to hosting the 2022 FIFA World Cup. Qatar has since introduced major reforms to improve workers’ safety and punish employers who violate the rules.It has dismantled its “kafala” labour system, which gave employers powerful rights over whether workers could leave their jobs or even the country.Mohammad Qasim, 37, said he would not go to Qatar if he could find a job in Afghanistan, but he earned a university degree in education four years ago and has been unemployed ever since.”I tried very hard to find work but there is nothing,” he told AFP, saying he applied to be a cleaner at a centre in Kandahar.At least in Qatar, he said, “I will earn something.”

Thousands of Afghans scramble for chance to work in Qatar

When Mohammad Hanif heard Qatar was opening jobs to Afghans, he joined thousands of others to put his name down for a shot to make a living in the gas-rich emirate, his own country wracked by unemployment.The Taliban authorities announced a deal with Gulf state this month to recruit 3,100 workers from Afghanistan, who started applying on Tuesday at centres across the country.By Wednesday, more than 8,500 people had put their names down from the capital Kabul and surrounding provinces, labour ministry spokesman Samiullah Ibrahimi told AFP, and more than 15,500 people are expected to register nationwide.The Taliban government says the jobs will help fight steep unemployment and poverty in the country of around 48 million people, facing what the United Nations says is one of the world’s worst humanitarian crises. “Our country has many problems, most people are poor and work odd jobs,” said Hanif, who travelled to western Herat from neighbouring Badghis to register. “I have skills in car mechanics and cooking, and I have certificates to prove it,” said the 35-year-old, adding he was grateful to Qatar for employing Afghans.  Competition is steep, however, with centres swarmed by hopeful applicants ready to present the required passports, identification cards and professional certificates to nab roles ranging from bus driver to cleaner, cook, mechanic and electrician. More than 1,000 people have applied in southern Kandahar for around 375 positions allocated to the region, and in Herat, around 2,000 people lined up on Wednesday to try for one of a few hundred jobs, AFP journalists said. – Doha instead of Tehran -Qatar, where the Taliban opened an office during the two-decade war with US-led forces, is one of the handful of countries to have strong diplomatic ties with Afghanistan’s rulers after they swept to power in 2021. Only Russia has so far officially recognised the Taliban government.Discussions are also underway with Saudi Arabia, the United Arab Emirates, Oman, Turkey and Russia to set up similar deals, labour minister Abdul Manan Omari said in a statement on Tuesday. The process “will undoubtedly have a positive impact on the country’s economic situation and reduce unemployment”, said Abdul Ghani Baradar, the deputy prime minister for economic affairs.Nearly half of Afghanistan’s population lives in poverty, and the unemployment rate (over 13 percent) affects nearly a quarter of young people aged 15 to 29, according to the World Bank. Those who do have work often support large, extended families on stretched salaries.High unemployment has been driven by infrastructure hamstrung by 40 years of conflict, drought impacting the crucial agriculture sector and the recent mass removals of Afghans from neighbouring countries, said Noorullah Fadwi, head of an association of job search companies.  This year, nearly two million Afghans have returned to their country after being driven out or deported from Iran and Pakistan, where many had lived for decades. “We are grateful to Qatar and ask other (Arab) countries to hire Afghan workers too, because the situation in Iran and Pakistan is very bad,” said 39-year-old Noor Mohammad, who registered in Herat, hoping for a hotel job.- ‘There is nothing’ -The Taliban authorities have not yet detailed how the Afghan recruits will be housed or their potential working conditions, while pledging to safeguard their rights.Qatar, where foreigners make up nearly 90 percent of the three million-strong population, has faced heavy criticism over the treatment of migrant labourers, particularly during construction leading up to hosting the 2022 FIFA World Cup. Qatar has since introduced major reforms to improve workers’ safety and punish employers who violate the rules.It has dismantled its “kafala” labour system, which gave employers powerful rights over whether workers could leave their jobs or even the country.Mohammad Qasim, 37, said he would not go to Qatar if he could find a job in Afghanistan, but he earned a university degree in education four years ago and has been unemployed ever since.”I tried very hard to find work but there is nothing,” he told AFP, saying he applied to be a cleaner at a centre in Kandahar.At least in Qatar, he said, “I will earn something.”

Thousands of Afghans scramble for chance to work in Qatar

When Mohammad Hanif heard Qatar was opening jobs to Afghans, he joined thousands of others to put his name down for a shot to make a living in the gas-rich emirate, his own country wracked by unemployment.The Taliban authorities announced a deal with Gulf state this month to recruit 3,100 workers from Afghanistan, who started applying on Tuesday at centres across the country.By Wednesday, more than 8,500 people had put their names down from the capital Kabul and surrounding provinces, labour ministry spokesman Samiullah Ibrahimi told AFP, and more than 15,500 people are expected to register nationwide.The Taliban government says the jobs will help fight steep unemployment and poverty in the country of around 48 million people, facing what the United Nations says is one of the world’s worst humanitarian crises. “Our country has many problems, most people are poor and work odd jobs,” said Hanif, who travelled to western Herat from neighbouring Badghis to register. “I have skills in car mechanics and cooking, and I have certificates to prove it,” said the 35-year-old, adding he was grateful to Qatar for employing Afghans.  Competition is steep, however, with centres swarmed by hopeful applicants ready to present the required passports, identification cards and professional certificates to nab roles ranging from bus driver to cleaner, cook, mechanic and electrician. More than 1,000 people have applied in southern Kandahar for around 375 positions allocated to the region, and in Herat, around 2,000 people lined up on Wednesday to try for one of a few hundred jobs, AFP journalists said. – Doha instead of Tehran -Qatar, where the Taliban opened an office during the two-decade war with US-led forces, is one of the handful of countries to have strong diplomatic ties with Afghanistan’s rulers after they swept to power in 2021. Only Russia has so far officially recognised the Taliban government.Discussions are also underway with Saudi Arabia, the United Arab Emirates, Oman, Turkey and Russia to set up similar deals, labour minister Abdul Manan Omari said in a statement on Tuesday. The process “will undoubtedly have a positive impact on the country’s economic situation and reduce unemployment”, said Abdul Ghani Baradar, the deputy prime minister for economic affairs.Nearly half of Afghanistan’s population lives in poverty, and the unemployment rate (over 13 percent) affects nearly a quarter of young people aged 15 to 29, according to the World Bank. Those who do have work often support large, extended families on stretched salaries.High unemployment has been driven by infrastructure hamstrung by 40 years of conflict, drought impacting the crucial agriculture sector and the recent mass removals of Afghans from neighbouring countries, said Noorullah Fadwi, head of an association of job search companies.  This year, nearly two million Afghans have returned to their country after being driven out or deported from Iran and Pakistan, where many had lived for decades. “We are grateful to Qatar and ask other (Arab) countries to hire Afghan workers too, because the situation in Iran and Pakistan is very bad,” said 39-year-old Noor Mohammad, who registered in Herat, hoping for a hotel job.- ‘There is nothing’ -The Taliban authorities have not yet detailed how the Afghan recruits will be housed or their potential working conditions, while pledging to safeguard their rights.Qatar, where foreigners make up nearly 90 percent of the three million-strong population, has faced heavy criticism over the treatment of migrant labourers, particularly during construction leading up to hosting the 2022 FIFA World Cup. Qatar has since introduced major reforms to improve workers’ safety and punish employers who violate the rules.It has dismantled its “kafala” labour system, which gave employers powerful rights over whether workers could leave their jobs or even the country.Mohammad Qasim, 37, said he would not go to Qatar if he could find a job in Afghanistan, but he earned a university degree in education four years ago and has been unemployed ever since.”I tried very hard to find work but there is nothing,” he told AFP, saying he applied to be a cleaner at a centre in Kandahar.At least in Qatar, he said, “I will earn something.”

Ukraine: Zelensky appelle à un “changement de régime” en Russie après des bombardements meurtriers sur Kiev

Le président Volodymyr Zelensky a appelé jeudi les soutiens de l’Ukraine à oeuvrer pour un “changement de régime” en Russie, après des bombardements meurtriers russes à l’aube sur Kiev, et l’annonce par Moscou de la prise d’une ville stratégique dans l’est.”Si le monde ne vise pas un changement de régime en Russie, cela signifie que même après la fin de la guerre, Moscou continuera à tenter de déstabiliser les pays voisins”, a-t-il déclaré en participant par lien vidéo à une conférence marquant les 50 ans des Accords d’Helsinki.”Je crois que la Russie peut être poussée à mettre fin à cette guerre. C’est elle qui l’a commencée, et on peut la contraindre à y mettre un terme”, a-t-il ajouté quelques heures après de nouvelles frappes russes qui ont tué au moins huit personnes dont un garçon de six ans, ont indiqué les services de secours à l’AFP. Cette attaque de drones et de missiles jeudi à l’aube a aussi fait plus de 70 blessés, selon la même source. Neuf enfants se trouvent parmi les blessés, a indiqué sur Telegram le maire de Kiev, Vitali Klitschko.Volodymyr Zelensky a dénoncé un “nouveau spectacle meurtrier” de la part de la Russie, alors que les États-Unis pressent Moscou de mettre un terme à plus de trois ans de son invasion de l’Ukraine.Le président américain Donald Trump a donné 10 jours à compter de mardi à Vladimir Poutine pour mettre un terme à ce pire conflit armé en Europe depuis la Deuxième guerre mondiale et qui a fait des dizaines, voire centaines de milliers de morts dans les deux pays.- “Un cauchemar” -Au total, la Russie a lancé “309 drones” et “huit missiles de croisière” sur le pays, a indiqué l’armée de l’air ukrainienne en ajoutant que la principale cible était Kiev. L’armée a ajouté avoir abattu 288 drones et trois missiles.Des journalistes de l’AFP sur les lieux d’une frappe ont vu des immeubles résidentiels en ruine, des voitures calcinées et retournées. Des pompiers tentaient d’éteindre des résidus d’incendie tandis que des secouristes recherchaient des survivants dans un amoncellement de gravats. “C’est un choc, je n’arrive toujours pas à reprendre mes esprits, c’est très effrayant”, a raconté à l’AFP Valentyna Chestopal, habitante de Kiev de 28 ans. Tymofiï a été réveillé par le “bruit d’un missile qui tombait: tout s’est mis à me tomber dessus, c’était terrifiant”, raconte cet habitant du quartier Solomyansky dont l’appartement a été détruit et qui explique avoir vécu “un cauchemar”. Évoquant “un matin horrible à Kiev”, où “des bâtiments résidentiels ont été détruits et des écoles et hôpitaux endommagés”, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga a estimé sur X qu’il était “temps de mettre la pression maximale sur Moscou”.- Ville stratégique -“Le président (américain) Trump a été très généreux et très patient avec Poutine, essayant de trouver une solution”, a-t-il poursuivi. “Il est temps de synchroniser toutes les mesures de sanctions. Il est temps d’imposer la paix par la force” alors que le président russe “ne cherche qu’à détruire et tuer”.Jeudi matin, l’armée russe a affirmé avoir conquis la ville de Tchassiv Iar, ancien bastion de l’armée ukrainienne dans la région de Donetsk (est) où les troupes de Moscou avancent lentement depuis des mois.Une information démentie par l’armée ukrainienne dans la foulée. “C’est un mensonge total”, a déclaré à l’AFP Viktor Tregoubov, porte-parole du groupement de forces Khortytsia, en charge de la zone.- Vote crucial -Les nouvelles frappes sont intervenues avant un vote crucial au Parlement qui a approuvé jeudi à la mi-journée le rétablissement de l’indépendance des instances de lutte contre la corruption, revenant sur un précédent texte très critiqué. Un total de 331 députés – le minimum requis étant de 226 – ont voté en faveur du nouveau texte proposé par Volodymyr Zelensky, au cours de la session plénière retransmise en direct. La précédente loi votée le 22 juillet prévoyait de placer l’agence nationale anticorruption (le NABU) et le parquet spécialisé anticorruption (le SAP) directement sous la tutelle du procureur général, lui-même nommé par le chef de l’Etat. Décriée par la société civile et l’Union européenne, la loi ainsi adoptée avait provoqué les premières manifestations d’ampleur en Ukraine depuis le début de l’invasion russe en 2022. La Commission européenne a salué un texte qui rétablit les “principaux garde-fous” permettant l'”indépendance” des agences anticorruption.Les forces russes ont multiplié les attaques meurtrières en Ukraine ces derniers mois. Dans la nuit de lundi à mardi, au moins 25 civils dont une femme enceinte et une quinzaine de personnes détenues dans une colonie pénitentiaire de la région de Zaporijjia (sud), avaient perdu la vie dans des bombardements russes.

Hong Kong sees 3.1% growth in second quarter

Hong Kong’s economy grew by 3.1 percent in the second quarter, according to government estimates released Thursday, beating expectations, with strong exports buoyed by businesses racing to take advantage of US tariff easing.Hong Kong is a special administrative region in China with its own trade policies, but is still vulnerable to tariff threats from US President Donald Trump, thanks to its significant re-exporting of Chinese goods.Improved domestic demand coupled with an increase of 11.5 percent in exports saw the economy “expand solidly”, a Hong Kong government spokesperson said.The “temporary easing of US tariff measures led to some ‘rush shipments'” which also helped growth, they added. Earlier in the year tariffs between China and the United States reached triple digits before a truce slashed them to more manageable levels. A 90-day grace period is meant to end on August 12, but the latest round of trade talks ended Tuesday without a deal.The US president on Wednesday announced tariffs on major trading partners South Korea, Brazil and India — a pattern Hong Kong’s government said would also affect its economy in the second half of the year. “The US’ renewed tariff hikes of late will exert pressure on global trade flows as well as its domestic economic activity and inflation. The uncertain pace of US interest rate cuts will also affect investment sentiment,” the government spokesperson said.- Trouble ahead? -Thursday’s estimates showed private consumption, which had declined for four consecutive quarters, increased 1.9 percent, while exports of services saw 7.5 percent growth. Hong Kong’s capital market has rebounded strongly this year, with dozens of companies from China piling into the city to raise overseas capital due to policy support from the Chinese government and optimised listing rules by Hong Kong regulators.But China’s regulator this month approved the fewest number of listing applications in eight months, Bloomberg reported, raising concerns that the IPO boom in the first half of this year may be slowing.Hong Kong’s government warned that the second half of the year could be harder.  “Given the geopolitical landscape, there is enormous uncertainty and volatility (for Hong Kong),” Financial Secretary Paul Chan told a press conference on Wednesday.Growth in the first quarter was three percent, but nevertheless authorities have set a goal of two to three percent for the whole year — which would be “prudent to keep”, Chan said. “The seemingly modest growth has not been fully reflected in the labour market,” Gary Ng, senior economist at Natixis Corporate and Investment Banking, told AFP.”It is hard to say the recovery is solid and shielded from geopolitical and trade tensions.”

En Afghanistan, afflux de candidatures à un emploi au Qatar

Lorsqu’il a entendu que le Qatar allait recruter quelques milliers d’Afghans pour des emplois allant de chauffeur de bus à agent d’entretien, Mohammed Hanif, comme des milliers d’autres hommes, s’est rué vers un centre d’enregistrement des candidatures, avec l’espoir de s’envoler vers l’émirat gazier.Le gouvernement taliban a annoncé la semaine dernière avoir passé un accord avec Doha pour recruter des travailleurs afghans, qui ont commencé mardi à déposer leurs dossiers.Selon les autorités talibanes, cet accord, qui porte sur 3.100 postes, doit permettre de lutter contre le chômage dans lequel le pays de 48 millions d’habitants est englué.En deux jours, les centres d’inscription ont fait face à un afflux de demandeurs d’emploi et le ministère du Travail s’attend à recevoir plus de 15.500 dossiers.A Kaboul, 8.500 personnes se sont portées candidates, a indiqué à l’AFP Samiullah Ibrahimi, porte-parole du ministère du Travail et des Affaires sociales.A Hérat (ouest), ils étaient environ 2.000 à tenir entre leurs mains leur dossier de candidature et à attendre en file indienne, formée exclusivement d’hommes, au centre d’enregistrement.Là, ils doivent montrer un passeport, une carte d’identité et des documents attestant de leur expérience professionnelle, explique Abdul Wasse Faqiri, un représentant de l’entreprise Sadat Ghafoori chargée d’enregistrer les candidatures.Parmi les postes affichés: ingénieur électricien, technicien automobile, agent d’élevage laitier, cuisinier, chauffeur de bus, agent de voyage, agent d’entretien…”J’ai des compétences en mécanique automobile et en cuisine et les diplômes qui vont avec”, affirme Mohammed Hanif. Venu plein d’espoir à Hérat depuis la province voisine de Badghis, il “remercie” les pays qui “aident” les Afghans à trouver du travail.- Doha plutôt que Téhéran -Bien qu’il ne le reconnaisse pas, à l’instar des autres pays du monde sauf la Russie, le Qatar entretient des relations avec le gouvernement taliban.Des discussions sont en cours avec l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Oman, la Turquie et la Russie pour faciliter le recrutement d’autres travailleurs, a déclaré mardi le ministre du Travail et des Affaires sociales, Abdul Manan Omari.Cela, d’après le vice-Premier ministre chargé des Affaires économiques Abdul Ghani Baradar, “aura sans aucun doute un effet positif sur la situation économique et réduira le chômage”.Selon la Banque mondiale, près de la moitié de la population afghane vit dans la pauvreté et le taux de chômage (plus de 13%) touche près d’un quart des jeunes (15-29 ans).Nour Mohammed, un autre habitant de Badghis, espère lui être recruté dans l’hôtellerie ou la restauration.”Nous appelons tous les pays arabes (à imiter le Qatar) car l’Afghanistan est un pays pauvre (…) et parce que la situation en Iran et au Pakistan est très mauvaise”, relève-t-il, en référence au durcissement des conditions de vie des réfugiés afghans dans ces deux pays.Depuis le début de l’année, près de deux millions d’Afghans en ont été chassés ou expulsés et ont regagné leur pays.- Conditions de travail -Kaboul n’a pas indiqué comment et où seraient logés les travailleurs afghans au Qatar.L’émirat du Golfe, où les étrangers représentent environ 90% des plus de trois millions d’habitants, est critiqué pour son bilan en matière de droits humains et pour les conditions de travail de certains migrants. Après avoir été montré du doigt pour le nombre de décès accidentels sur les chantiers de la Coupe du monde de football de 2022, qui se chiffrerait par milliers selon des défenseurs des droits humains — ce que conteste Doha –, le Qatar a fait valoir une réforme de la législation du travail.Il a notamment démantelé la “kafala”, un système de parrainage qui faisait des salariés des quasi propriétés de leurs employeurs, introduit un salaire minimum (1.000 rials, soit environ 240 euros) et des réformes en matière de santé et de sécurité.”Je pense que si je vais là-bas, je gagnerai quelque chose”, espère Mohammed Qassam, 37 ans, venu de la province d’Uruzgan pour s’enregistrer à Kandahar (sud).”J’ai longtemps cherché du travail mais il n’y a rien”, regrette ce détenteur d’un diplôme de la faculté d’Education. “Ici, je devrais me contenter d’ouvrir un petit magasin ou un stand.”

Stocks, dollar mixed tracking Fed, tariffs, results

Major stock markets and the dollar traded mixed Thursday as traders weighed a cautious Federal Reserve, strong tech earnings and new US tariffs.The US central bank held interest rates steady Wednesday and refrained from suggesting it would cut them any time soon as inflation stays stubbornly high in the world’s biggest economy.Ahead of US jobs data Friday, focus was on company earnings, with energy giant Shell plus automakers Renault and BMW reporting profit slumps after Microsoft and Facebook owner Meta posted better-than-expected earnings.The two American giants saw their share prices soar in futures trading ahead of Wall Street’s reopening Thursday and results from Amazon and Apple.”US markets are expected to enjoy a buoyant open thanks in no small part to the bumper earnings seen from Meta and Microsoft,” noted Joshua Mahony, chief market analyst at trading group Rostro.The latest developments on the tariffs front saw Trump announce a deal that sees 15 percent levies on South Korean goods and a commitment from Seoul to invest $350 billion in the United States.The president Thursday said his sweeping tariffs were making the US “great & rich again”.It came after he revealed that India would face 25 percent tolls, coupled with an unspecified penalty over New Delhi’s purchases of Russian weapons and energy.Trump has also signed an executive order implementing an additional tax on Brazilian products, as he lambasts what he calls Brazil’s “witch hunt” against his far-right ally, former president Jair Bolsonaro, on coup charges.Traders are keeping tabs on talks with other countries that are yet to sign deals with Washington ahead of Trump’s self-imposed Friday deadline.After a broadly negative session Wednesday on Wall Street, Asian markets struggled.Hong Kong, Shanghai, Sydney, Singapore, Seoul, Manila, Wellington and Jakarta closed lower, while Tokyo, Taipei, Mumbai and Bangkok climbed.London was higher around midday in the UK, while eurozone indices Paris and Frankfurt steadied.The yen retreated against the dollar after the Bank of Japan decided against hiking interest rates, while lifting economic growth and inflation costs. The BoJ cautiously welcomed the country’s trade deal with the United States.- Key figures at around 1045 GMT -London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 9,189.22 pointsParis – CAC 40: DOWN 0.1 percent at 7,852.55 Frankfurt – DAX: FLAT at 24,261.38Tokyo – Nikkei 225: UP 1.0 percent at 41,069.82 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.6 percent at 24,773.33 (close)Shanghai – Composite: DOWN 1.2 percent at 3,573.21 (close)New York – Dow: DOWN 0.5 percent at 44,632.99 (close)Euro/dollar: UP at $1.1434 from $1.1409 on WednesdayPound/dollar: DOWN at $1.3220 from $1.3239Dollar/yen: UP at 149.98 yen from 149.50 yenEuro/pound: UP at 86.50 pence from 86.15 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.5 percent at $69.67 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.6 percent at $72.05burs-bcp/ajb/rl