La France larguera 40 tonnes d’aide sur Gaza Ă  partir de vendredi (ministre français)

La France larguera Ă  partir de vendredi 40 tonnes d’aide sur la bande de Gaza, oĂą les largages humanitaires ont repris depuis dimanche pour venir en aide aux populations affamĂ©es, a annoncĂ© mardi le ministre français des Affaires Ă©trangères.”Nous organiserons Ă  partir de vendredi, en lien Ă©troit avec les autoritĂ©s jordaniennes, quatre vols emportant 10 tonnes de vivres chacun dans la bande de Gaza”, a dĂ©clarĂ© Jean-NoĂ«l Barrot sur BFMTV.”La plus grande prĂ©caution sera prise pour assurer la sĂ©curitĂ© des populations lors de ces opĂ©rations”, avait dit Ă  l’AFP une source diplomatique plus tĂ´t dans la journĂ©e en parlant de la perspective de ces largages.”La voie aĂ©rienne est utile, mais elle n’est pas suffisante”, a ajoutĂ© le ministre, en demandant la rĂ©ouverture des accès terrestres au territoire palestinien soumis Ă  un blocus de l’armĂ©e israĂ©lienne.”Je rappelle que 52 tonnes de fret humanitaire français sont aujourd’hui bloquĂ©es Ă  al-Arish (en Egypte, ndlr), Ă  quelques kilomètres de la bande de Gaza. Il est donc indispensable que les autoritĂ©s israĂ©liennes consentent enfin Ă  rouvrir les accès terrestres Ă  la bande de Gaza de manière suffisamment significative pour allĂ©ger les souffrances atroces des populations civiles sur place”, a dĂ©clarĂ© le ministre, qui s’exprimait depuis New York oĂą il participait Ă  une confĂ©rence ministĂ©rielle de l’ONU sur une solution Ă  deux Etats.Quelque 2,4 millions de Palestiniens sont assiĂ©gĂ©s Ă  Gaza par IsraĂ«l depuis le dĂ©but de la guerre dĂ©clenchĂ©e par une attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israĂ©lien.Les Nations unies ont alertĂ© dimanche sur des “niveaux alarmants” de malnutrition.Mardi, un organisme international de surveillance de la faim soutenu par l’ONU a affirmĂ© mardi que le “pire scĂ©nario de famine est en cours Ă  Gaza”.Des largages d’aide sur la bande de Gaza sont autorisĂ©s depuis dimanche par IsraĂ«l, qui a dĂ©clarĂ© une pause des combats Ă  des fins humanitaires dans certains secteurs.Lundi, le chancelier Friedrich Merz a annoncĂ© que l’Allemagne allait organiser avec la Jordanie un “pont aĂ©rien de biens humanitaires vers Gaza”. Le Royaume-Uni a annoncĂ© mardi avoir procĂ©dĂ© Ă  un premier largage d’aide.Le prĂ©sident Donald Trump a annoncĂ©, Ă©galement lundi, la prochaine mise en place par les Etats-Unis de centres de distribution alimentaire dans la bande de Gaza dĂ©vastĂ©e par la guerre, oĂą selon lui il y a des signes d’une “vraie famine”.

Alertes au tsunami dans tout le Pacifique après un gigantesque séisme au large de la Russie

Un sĂ©isme de magnitude 8,8, le plus puissant dans la rĂ©gion en près de 73 ans, a eu lieu mardi au large de la pĂ©ninsule russe du Kamtchatka, provoquant des alertes de tsunamis dans tout le Pacifique et des Ă©vacuations de HawaĂŻ jusqu’au Japon.Si plusieurs personnes ont Ă©tĂ© blessĂ©es lĂ©gèrement en extrĂŞme-Orient russe, selon des mĂ©dias locaux, aucun des pays concernĂ©s n’a fait Ă©tat de morts pour l’heure. Le niveau d’alerte au tsunami pour HawaĂŻ a Ă©tĂ© rĂ©trogradĂ© au niveau d’appel Ă  la vigilance, a annoncĂ© le centre d’alerte des tsunamis dans le Pacifique (PTWC) et le comtĂ© de HawaĂŻ a annulĂ© l’ordre d’Ă©vacuation pour les zones cĂ´tières inondables. Selon l’institut gĂ©ophysique amĂ©ricain (USGS), le sĂ©isme est survenu vers 23H24 GMT mardi Ă  20,7 km de profondeur, Ă  126 km au large de Petropavlovsk-Kamtchatsky, capitale de cette rĂ©gion de l’ExtrĂŞme-Orient russe peu peuplĂ©e.Dans le port de Severo-Kourilsk, dans le nord de l’archipel russe des Kouriles, plusieurs tsunamis successifs ont submergĂ© les rues, selon le ministère des Situations d’urgence. Une de ces vagues, Ă  Elizovsky dans le district de Kamchatka, a atteint entre trois et quatre mètres, selon un mĂ©dia local. Le maire du district, Alexandre Ovsiannikov, a indiquĂ© que “tout le monde”, avait Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©. L’Ă©tat d’urgence a Ă©tĂ© dĂ©crĂ©tĂ© dans le district.”La quatrième vague de tsunami est en train de dĂ©ferler. La vague est très grosse, tout est inondĂ©, la cĂ´te entière est inondĂ©e”, a tĂ©moignĂ© un habitant dans une vidĂ©o publiĂ©e par le mĂ©dia russe Izvestia. “L’eau s’est retirĂ©e une fois encore, et elle va revenir maintenant. Le port et les usines de la cĂ´te sont complètement dĂ©truits”.Selon le maire de la ville citĂ© par l’agence d’Etat russe Tass, un des tsunamis a entraĂ®nĂ© vers le large des navires au mouillage après avoir arrachĂ© leurs ancres. Les autoritĂ©s russes ont cependant levĂ© l’alerte tsunami mercredi soir.”Nous avons tous couru en sous-vĂŞtements avec les enfants. Heureusement nous avions prĂ©parĂ© une valise”, a racontĂ© Ă  la chaĂ®ne publique Zvezda une habitante du Kamtchatka, une des zones sismiques les plus actives de la planète, au point de rencontre entre les plaques tectoniques du Pacifique et Nord-AmĂ©ricaine.- “Evacuez immĂ©diatement!” -“C’est la première fois que je vis un tremblement de terre aussi puissant depuis que je suis adulte”, a-t-elle poursuivi. “J’ai fondu en larmes. C’Ă©tait très effrayant”.La magnitude de 8,8 est la plus forte enregistrĂ©e au Kamtchatka depuis le 5 novembre 1952, quand un sĂ©isme de magnitude 9 avait dĂ©clenchĂ© des tsunamis dĂ©vastateurs dans tout l’ocĂ©an Pacifique.Le service sismologique du Kamtchatka a prĂ©venu que des rĂ©pliques jusqu’Ă  7,5 Ă©taient attendues.Au Japon, des images en direct Ă  la tĂ©lĂ©vision ont montrĂ© des personnes Ă©vacuant en voiture ou Ă  pied vers des zones plus Ă©levĂ©es, notamment dans l’Ă®le septentrionale de Hokkaido.Un tsunami de 1,30 m a atteint un port dans le dĂ©partement de Miyagi, dans le nord du Japon, Ă  13h52 (04h52 GMT), a indiquĂ© l’agence mĂ©tĂ©orologique japonaise (JMA).L’agence mĂ©tĂ©orologique japonaise a cependant retrogradĂ© mercredi les alertes au tsunami dans une majeure partie de l’archipel, les maintenant seulement dans le nord. Près de la plage d’Inage, dans la rĂ©gion de Chiba, proche de Tokyo, un pĂ©rimètre de sĂ©curitĂ© a Ă©tĂ© mis en place, et un secouriste a indiquĂ© Ă  des journalistes de l’AFP prĂ©sents sur place que la zone cĂ´tière Ă©tait interdite d’accès jusqu’Ă  nouvel ordre.”Je ne m’attendais pas Ă  ce qu’il y ait un tsunami. J’ai fait une blague lĂ -dessus… quand on a entendu l’alerte”, a dĂ©clarĂ© Leana Lussier, une touriste quĂ©bĂ©coise de 17 ans. “Nous Ă©tions venus ici pour nager, mais dès que nous avons entendu qu’une alerte au tsunami avait Ă©tĂ© Ă©mise, nous ne sommes pas du tout allĂ©s dans l’eau”, a ajoutĂ© Tomoyo Fujita, 35 ans, une habitante locale, en quittant les lieux avec sa petite fille.Les employĂ©s de la centrale nuclĂ©aire de Fukushima (nord), dĂ©truite par un puissant sĂ©isme et un tsunami en mars 2011, ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s, a indiquĂ© son opĂ©rateur.”Des tsunamis frapperont Ă  rĂ©pĂ©tition. Ne vous aventurez pas en mer et ne vous approchez pas des cĂ´tes tant que l’alerte n’est pas levĂ©e”, a averti la JMA, qui a prĂ©vu des vagues de trois mètres.- “Alertes au tsunami” -La Chine a Ă©galement Ă©mis une alerte au tsunami pour plusieurs zones de sa cĂ´te. Les Philippines ont elles aussi exhortĂ© les habitants de la cĂ´te est Ă  se dĂ©placer vers l’intĂ©rieur des terres, et ont conseillĂ© aux pĂŞcheurs dĂ©jĂ  en mer de rester au large en eaux profondes.Sur l’autre rive du Pacifique, le PĂ©rou et le Mexique ont aussi dĂ©clarĂ© l’alerte au tsunami, de mĂŞme que la Colombie et l’Equateur qui ont ordonnĂ© des Ă©vacuations, comme dans les ports de l’archipel des Galapagos. Des tsunamis de 1 Ă  3 mètres sont Ă©galement possibles au Chili, au Costa Rica, en PolynĂ©sie française et d’autres archipels.Des vagues pouvant atteindre quatre mètres Ă©taient attendues mercredi peu avant 10H30 GMT sur l’archipel des Marquises, en PolynĂ©sie française.Les Etats-Unis ont Ă©mis une sĂ©rie d’alertes de diffĂ©rents niveaux le long de la cĂ´te ouest nord-amĂ©ricaine de l’Alaska jusqu’Ă  toute la cĂ´te californienne. bur-stu-cg-roc/ep/pt/sba/dth

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Alertes au tsunami dans tout le Pacifique après un gigantesque séisme au large de la Russie

Un sĂ©isme de magnitude 8,8, le plus puissant dans la rĂ©gion en près de 73 ans, a eu lieu mardi au large de la pĂ©ninsule russe du Kamtchatka, provoquant des alertes de tsunamis dans tout le Pacifique et des Ă©vacuations de HawaĂŻ jusqu’au Japon.Si plusieurs personnes ont Ă©tĂ© blessĂ©es lĂ©gèrement en extrĂŞme-Orient russe, selon des mĂ©dias locaux, aucun des pays concernĂ©s n’a fait Ă©tat de morts pour l’heure. Le niveau d’alerte au tsunami pour HawaĂŻ a Ă©tĂ© rĂ©trogradĂ© au niveau d’appel Ă  la vigilance, a annoncĂ© le centre d’alerte des tsunamis dans le Pacifique (PTWC) et le comtĂ© de HawaĂŻ a annulĂ© l’ordre d’Ă©vacuation pour les zones cĂ´tières inondables. Selon l’institut gĂ©ophysique amĂ©ricain (USGS), le sĂ©isme est survenu vers 23H24 GMT mardi Ă  20,7 km de profondeur, Ă  126 km au large de Petropavlovsk-Kamtchatsky, capitale de cette rĂ©gion de l’ExtrĂŞme-Orient russe peu peuplĂ©e.Dans le port de Severo-Kourilsk, dans le nord de l’archipel russe des Kouriles, plusieurs tsunamis successifs ont submergĂ© les rues, selon le ministère des Situations d’urgence. Une de ces vagues, Ă  Elizovsky dans le district de Kamchatka, a atteint entre trois et quatre mètres, selon un mĂ©dia local. Le maire du district, Alexandre Ovsiannikov, a indiquĂ© que “tout le monde”, avait Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©. L’Ă©tat d’urgence a Ă©tĂ© dĂ©crĂ©tĂ© dans le district.”La quatrième vague de tsunami est en train de dĂ©ferler. La vague est très grosse, tout est inondĂ©, la cĂ´te entière est inondĂ©e”, a tĂ©moignĂ© un habitant dans une vidĂ©o publiĂ©e par le mĂ©dia russe Izvestia. “L’eau s’est retirĂ©e une fois encore, et elle va revenir maintenant. Le port et les usines de la cĂ´te sont complètement dĂ©truits”.Selon le maire de la ville citĂ© par l’agence d’Etat russe Tass, un des tsunamis a entraĂ®nĂ© vers le large des navires au mouillage après avoir arrachĂ© leurs ancres. Les autoritĂ©s russes ont cependant levĂ© l’alerte tsunami mercredi soir.”Nous avons tous couru en sous-vĂŞtements avec les enfants. Heureusement nous avions prĂ©parĂ© une valise”, a racontĂ© Ă  la chaĂ®ne publique Zvezda une habitante du Kamtchatka, une des zones sismiques les plus actives de la planète, au point de rencontre entre les plaques tectoniques du Pacifique et Nord-AmĂ©ricaine.- “Evacuez immĂ©diatement!” -“C’est la première fois que je vis un tremblement de terre aussi puissant depuis que je suis adulte”, a-t-elle poursuivi. “J’ai fondu en larmes. C’Ă©tait très effrayant”.La magnitude de 8,8 est la plus forte enregistrĂ©e au Kamtchatka depuis le 5 novembre 1952, quand un sĂ©isme de magnitude 9 avait dĂ©clenchĂ© des tsunamis dĂ©vastateurs dans tout l’ocĂ©an Pacifique.Le service sismologique du Kamtchatka a prĂ©venu que des rĂ©pliques jusqu’Ă  7,5 Ă©taient attendues.Au Japon, des images en direct Ă  la tĂ©lĂ©vision ont montrĂ© des personnes Ă©vacuant en voiture ou Ă  pied vers des zones plus Ă©levĂ©es, notamment dans l’Ă®le septentrionale de Hokkaido.Un tsunami de 1,30 m a atteint un port dans le dĂ©partement de Miyagi, dans le nord du Japon, Ă  13h52 (04h52 GMT), a indiquĂ© l’agence mĂ©tĂ©orologique japonaise (JMA).L’agence mĂ©tĂ©orologique japonaise a cependant retrogradĂ© mercredi les alertes au tsunami dans une majeure partie de l’archipel, les maintenant seulement dans le nord. Près de la plage d’Inage, dans la rĂ©gion de Chiba, proche de Tokyo, un pĂ©rimètre de sĂ©curitĂ© a Ă©tĂ© mis en place, et un secouriste a indiquĂ© Ă  des journalistes de l’AFP prĂ©sents sur place que la zone cĂ´tière Ă©tait interdite d’accès jusqu’Ă  nouvel ordre.”Je ne m’attendais pas Ă  ce qu’il y ait un tsunami. J’ai fait une blague lĂ -dessus… quand on a entendu l’alerte”, a dĂ©clarĂ© Leana Lussier, une touriste quĂ©bĂ©coise de 17 ans. “Nous Ă©tions venus ici pour nager, mais dès que nous avons entendu qu’une alerte au tsunami avait Ă©tĂ© Ă©mise, nous ne sommes pas du tout allĂ©s dans l’eau”, a ajoutĂ© Tomoyo Fujita, 35 ans, une habitante locale, en quittant les lieux avec sa petite fille.Les employĂ©s de la centrale nuclĂ©aire de Fukushima (nord), dĂ©truite par un puissant sĂ©isme et un tsunami en mars 2011, ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s, a indiquĂ© son opĂ©rateur.”Des tsunamis frapperont Ă  rĂ©pĂ©tition. Ne vous aventurez pas en mer et ne vous approchez pas des cĂ´tes tant que l’alerte n’est pas levĂ©e”, a averti la JMA, qui a prĂ©vu des vagues de trois mètres.- “Alertes au tsunami” -La Chine a Ă©galement Ă©mis une alerte au tsunami pour plusieurs zones de sa cĂ´te. Les Philippines ont elles aussi exhortĂ© les habitants de la cĂ´te est Ă  se dĂ©placer vers l’intĂ©rieur des terres, et ont conseillĂ© aux pĂŞcheurs dĂ©jĂ  en mer de rester au large en eaux profondes.Sur l’autre rive du Pacifique, le PĂ©rou et le Mexique ont aussi dĂ©clarĂ© l’alerte au tsunami, de mĂŞme que la Colombie et l’Equateur qui ont ordonnĂ© des Ă©vacuations, comme dans les ports de l’archipel des Galapagos. Des tsunamis de 1 Ă  3 mètres sont Ă©galement possibles au Chili, au Costa Rica, en PolynĂ©sie française et d’autres archipels.Des vagues pouvant atteindre quatre mètres Ă©taient attendues mercredi peu avant 10H30 GMT sur l’archipel des Marquises, en PolynĂ©sie française.Les Etats-Unis ont Ă©mis une sĂ©rie d’alertes de diffĂ©rents niveaux le long de la cĂ´te ouest nord-amĂ©ricaine de l’Alaska jusqu’Ă  toute la cĂ´te californienne. bur-stu-cg-roc/ep/pt/sba/dth

Alertes au tsunami dans tout le Pacifique après un gigantesque séisme au large de la Russie

Un sĂ©isme de magnitude 8,8, le plus puissant dans la rĂ©gion en près de 73 ans, a eu lieu mardi au large de la pĂ©ninsule russe du Kamtchatka, provoquant des alertes de tsunamis dans tout le Pacifique et des Ă©vacuations de HawaĂŻ jusqu’au Japon.Si plusieurs personnes ont Ă©tĂ© blessĂ©es lĂ©gèrement en extrĂŞme-Orient russe, selon des mĂ©dias locaux, aucun des pays concernĂ©s n’a fait Ă©tat de morts pour l’heure. Le niveau d’alerte au tsunami pour HawaĂŻ a Ă©tĂ© rĂ©trogradĂ© au niveau d’appel Ă  la vigilance, a annoncĂ© le centre d’alerte des tsunamis dans le Pacifique (PTWC) et le comtĂ© de HawaĂŻ a annulĂ© l’ordre d’Ă©vacuation pour les zones cĂ´tières inondables. Selon l’institut gĂ©ophysique amĂ©ricain (USGS), le sĂ©isme est survenu vers 23H24 GMT mardi Ă  20,7 km de profondeur, Ă  126 km au large de Petropavlovsk-Kamtchatsky, capitale de cette rĂ©gion de l’ExtrĂŞme-Orient russe peu peuplĂ©e.Dans le port de Severo-Kourilsk, dans le nord de l’archipel russe des Kouriles, plusieurs tsunamis successifs ont submergĂ© les rues, selon le ministère des Situations d’urgence. Une de ces vagues, Ă  Elizovsky dans le district de Kamchatka, a atteint entre trois et quatre mètres, selon un mĂ©dia local. Le maire du district, Alexandre Ovsiannikov, a indiquĂ© que “tout le monde”, avait Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©. L’Ă©tat d’urgence a Ă©tĂ© dĂ©crĂ©tĂ© dans le district.”La quatrième vague de tsunami est en train de dĂ©ferler. La vague est très grosse, tout est inondĂ©, la cĂ´te entière est inondĂ©e”, a tĂ©moignĂ© un habitant dans une vidĂ©o publiĂ©e par le mĂ©dia russe Izvestia. “L’eau s’est retirĂ©e une fois encore, et elle va revenir maintenant. Le port et les usines de la cĂ´te sont complètement dĂ©truits”.Selon le maire de la ville citĂ© par l’agence d’Etat russe Tass, un des tsunamis a entraĂ®nĂ© vers le large des navires au mouillage après avoir arrachĂ© leurs ancres. Les autoritĂ©s russes ont cependant levĂ© l’alerte tsunami mercredi soir.”Nous avons tous couru en sous-vĂŞtements avec les enfants. Heureusement nous avions prĂ©parĂ© une valise”, a racontĂ© Ă  la chaĂ®ne publique Zvezda une habitante du Kamtchatka, une des zones sismiques les plus actives de la planète, au point de rencontre entre les plaques tectoniques du Pacifique et Nord-AmĂ©ricaine.- “Evacuez immĂ©diatement!” -“C’est la première fois que je vis un tremblement de terre aussi puissant depuis que je suis adulte”, a-t-elle poursuivi. “J’ai fondu en larmes. C’Ă©tait très effrayant”.La magnitude de 8,8 est la plus forte enregistrĂ©e au Kamtchatka depuis le 5 novembre 1952, quand un sĂ©isme de magnitude 9 avait dĂ©clenchĂ© des tsunamis dĂ©vastateurs dans tout l’ocĂ©an Pacifique.Le service sismologique du Kamtchatka a prĂ©venu que des rĂ©pliques jusqu’Ă  7,5 Ă©taient attendues.Au Japon, des images en direct Ă  la tĂ©lĂ©vision ont montrĂ© des personnes Ă©vacuant en voiture ou Ă  pied vers des zones plus Ă©levĂ©es, notamment dans l’Ă®le septentrionale de Hokkaido.Un tsunami de 1,30 m a atteint un port dans le dĂ©partement de Miyagi, dans le nord du Japon, Ă  13h52 (04h52 GMT), a indiquĂ© l’agence mĂ©tĂ©orologique japonaise (JMA).L’agence mĂ©tĂ©orologique japonaise a cependant retrogradĂ© mercredi les alertes au tsunami dans une majeure partie de l’archipel, les maintenant seulement dans le nord. Près de la plage d’Inage, dans la rĂ©gion de Chiba, proche de Tokyo, un pĂ©rimètre de sĂ©curitĂ© a Ă©tĂ© mis en place, et un secouriste a indiquĂ© Ă  des journalistes de l’AFP prĂ©sents sur place que la zone cĂ´tière Ă©tait interdite d’accès jusqu’Ă  nouvel ordre.”Je ne m’attendais pas Ă  ce qu’il y ait un tsunami. J’ai fait une blague lĂ -dessus… quand on a entendu l’alerte”, a dĂ©clarĂ© Leana Lussier, une touriste quĂ©bĂ©coise de 17 ans. “Nous Ă©tions venus ici pour nager, mais dès que nous avons entendu qu’une alerte au tsunami avait Ă©tĂ© Ă©mise, nous ne sommes pas du tout allĂ©s dans l’eau”, a ajoutĂ© Tomoyo Fujita, 35 ans, une habitante locale, en quittant les lieux avec sa petite fille.Les employĂ©s de la centrale nuclĂ©aire de Fukushima (nord), dĂ©truite par un puissant sĂ©isme et un tsunami en mars 2011, ont Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©s, a indiquĂ© son opĂ©rateur.”Des tsunamis frapperont Ă  rĂ©pĂ©tition. Ne vous aventurez pas en mer et ne vous approchez pas des cĂ´tes tant que l’alerte n’est pas levĂ©e”, a averti la JMA, qui a prĂ©vu des vagues de trois mètres.- “Alertes au tsunami” -La Chine a Ă©galement Ă©mis une alerte au tsunami pour plusieurs zones de sa cĂ´te. Les Philippines ont elles aussi exhortĂ© les habitants de la cĂ´te est Ă  se dĂ©placer vers l’intĂ©rieur des terres, et ont conseillĂ© aux pĂŞcheurs dĂ©jĂ  en mer de rester au large en eaux profondes.Sur l’autre rive du Pacifique, le PĂ©rou et le Mexique ont aussi dĂ©clarĂ© l’alerte au tsunami, de mĂŞme que la Colombie et l’Equateur qui ont ordonnĂ© des Ă©vacuations, comme dans les ports de l’archipel des Galapagos. Des tsunamis de 1 Ă  3 mètres sont Ă©galement possibles au Chili, au Costa Rica, en PolynĂ©sie française et d’autres archipels.Des vagues pouvant atteindre quatre mètres Ă©taient attendues mercredi peu avant 10H30 GMT sur l’archipel des Marquises, en PolynĂ©sie française.Les Etats-Unis ont Ă©mis une sĂ©rie d’alertes de diffĂ©rents niveaux le long de la cĂ´te ouest nord-amĂ©ricaine de l’Alaska jusqu’Ă  toute la cĂ´te californienne. bur-stu-cg-roc/ep/pt/sba/dth

Wall Street évolue en ordre dispersé, entre données économiques et décision de la Fed

La Bourse de New York Ă©volue sans direction claire mercredi, les investisseurs digĂ©rant une nouvelle salve de donnĂ©es Ă©conomiques tout en se prĂ©parant Ă  accueillir la dĂ©cision de la Fed quant Ă  ses taux, le tout sur fond de rĂ©sultats d’entreprises.Vers 13H50 GMT, le Dow Jones (-0,08%) et l’indice Ă©largi S&P 500 (+0,07%) Ă©taient proches de l’Ă©quilibre, tandis que l’indice Nasdaq prenait 0,21% “Pour le moment, les nouvelles de ce matin semblent ĂŞtre positives”, commente auprès de l’AFP Peter Cardillo, de Spartan Capital Securities.L’activitĂ© Ă©conomique a progressĂ© de 3%, en rythme annualisĂ©, au deuxième trimestre aux Etats-Unis, largement au-dessus des attentes, grâce notamment Ă  une bonne tenue de la consommation des mĂ©nages, selon les donnĂ©es publiĂ©es mercredi par le dĂ©partement du Commerce.”La raison principale de cette hausse est due Ă  la rĂ©duction du dĂ©ficit commercial, qui a contribuĂ© Ă  faire grimper les chiffres”, note par ailleurs M. Cardillo.En outre, le secteur privé aux Etats-Unis a connu une hausse des emplois en juillet (+104.000), selon l’enquĂŞte mensuelle ADP/Stanford. Ces chiffres sont toutefois considĂ©rĂ©s comme peu fiables par certains analystes.Les investisseurs attendent dĂ©sormais plusieurs rapports sur l’emploi — particulièrement le chĂ´mage pour juillet publiĂ© vendredi —, ainsi que l’indice d’inflation PCE pour le mois de juin jeudi.Wall Street se prĂ©pare aussi Ă  accueillir les conclusions de la rĂ©union du comitĂ© de politique monĂ©taire de la banque centrale amĂ©ricaine (FOMC), Ă  l’issue de laquelle un maintien des taux d’intĂ©rĂŞt Ă  leur niveau actuel est une nouvelle fois attendu.La dĂ©cision sera publiĂ©e Ă  18H00 GMT. “Il existe une possibilitĂ© de divergences d’opinions parmi les membres, ce qui pourrait influencer la probabilitĂ© d’une baisse des taux en septembre”, estiment les analystes de Briefing.com.Si Jerome Powell, le prĂ©sident de la RĂ©serve fĂ©dĂ©rale (Fed), adopte une posture “accommodante” dans son discours, “cela pourrait faire grimper les actions”, note M. Cardillo.Sur le marchĂ© obligataire, le rendement des emprunts d’Etat amĂ©ricains Ă  10 ans se tendait, Ă  4,37% contre 4,32% Ă  la clĂ´ture la veille.CĂ´tĂ© entreprises, les rĂ©sultats trimestriels de Meta, maison mère de Facebook, et de Microsoft sont attendus après la clĂ´ture de Wall Street.A la cote, le gĂ©ant amĂ©ricain du cafĂ© Starbucks Ă©voluait dans le rouge (-0,43% Ă  92,56 dollars) après avoir publiĂ© mardi un bĂ©nĂ©fice net trimestriel infĂ©rieur aux attentes du marchĂ©, arguant que ces rĂ©sultats ne reflĂ©taient pas les “progrès tangibles” effectuĂ©s dans le cadre de son plan d’entreprise.Le groupe de cybersĂ©curité Palo Alto Networks chutait fortement (-8,68% Ă  177,01 dollars) après l’annonce de son rachat de la sociĂ©tĂ© israĂ©lienne de sĂ©curitĂ© CyberArk (-2,33% Ă  424,44 dollars). La transaction est Ă©valuĂ©e Ă  25 milliards de dollars.Mondelez International (biscuits Lu et Oreo, chocolats Milka et CĂ´te d’Or) chutait de 3,23% Ă  67,46 dollars malgrĂ© un chiffre d’affaires en nette progession au deuxième trimestre, soutenu par les hausses de prix appliquĂ©es Ă  ses produits chocolatĂ©s.L’entreprise Hershey, connue entre autres pour ses tablettes de chocolat Ă©ponymes et les confiseries au beurre de cacahuète Reese’s, Ă©tait recherchĂ©e (+4,40% Ă  194,42 dollars) après avoir publiĂ© des rĂ©sultats au-dessus des attentes.Le groupe agroalimentaire Kraft Heinz (ketchup Heinz ou fromage Ă  tartiner Philadelphia en AmĂ©rique du Nord) se repliait (-1,05% Ă  28,26 dollars) après des rĂ©sultats mitigĂ©s.

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“De la folie pure” : la ThaĂŻlande en proie Ă  la surpopulation de lions domestiques

Derrière son garage d’une rue anonyme d’une ville du nord de la ThaĂŻlande, Tharnuwarht Plengkemratch a installĂ© ses animaux de compagnie chĂ©ris : deux lionnes blanches, et un hybride lion-tigre de 200 kilos appelĂ© “Big George”.En ThaĂŻlande, la loi autorise les individus Ă  possĂ©der chez eux le “roi des animaux”.Depuis Chiang Mai, Tharnuwarht partage sur TikTok, oĂą il compte environ trois millions d’abonnĂ©s, le quotidien de ses trois grands fĂ©lins, qui “aiment bien jouer et sont affectueux, comme les chiens et les chats”, dĂ©crit-il.”Je veux montrer aux gens que les lions peuvent bien s’entendre avec les humains”, assure-t-il, bien que ses interactions, prudentes, dans l’enclos de “Big George” restent limitĂ©es Ă  quelques minutes.La population de lions en captivitĂ© a explosĂ© ces dernières annĂ©es dans le royaume d’Asie du Sud-Est, avec plus de 500 individus recensĂ©s dans les zoos, les fermes d’Ă©levage, les cafĂ©s animaliers, et les maisons privĂ©es.Le phĂ©nomène met en danger les lions et leur entourage humain, ont alertĂ© les spĂ©cialistes, sur fond de trafic illĂ©gal d’animaux.Les rĂ©seaux sociaux, oĂą partager du contenu avec le majestueux fĂ©lin produit toujours son effet, ont aggravĂ© la tendance, souligne Tom Taylor, un responsable de la Fondation pour les amis de la faune sauvage de ThaĂŻlande (WFFT).”C’est de la folie pure”, estime-t-il. “Il est terrifiant d’imaginer, si les lois ne sont pas changĂ©es, ce que la situation deviendra dans dix ans.”Depuis 2022, la loi exige des propriĂ©taires qu’ils enregistrent leurs lions de compagnie, leur implantent une micropuce et informent les autoritĂ©s en cas de changement de rĂ©sidence.- Trafic illĂ©gal -Mais le texte ne dĂ©finit aucun contrĂ´le sur la reproduction, ni sur les hybrides, et les exigences au sujet des conditions de conservation en enclos demeurent minimales.Les naissances d’espèces prĂ©sentes Ă  l’Ă©tat sauvage en ThaĂŻlande, comme le tigre, doivent ĂŞtre signalĂ©es sous 24 heures. Pour un lion, son propriĂ©taire dispose de 60 jours.”C’est une fenĂŞtre Ă©norme”, explique M. Taylor. “Qu’est-ce qui peut ĂŞtre fait avec une portĂ©e de lionceaux pendant ces 60 jours? Plein de choses.”Cet expert et ses collègues ont constatĂ© le triplement rĂ©cent du nombre de lions en captivitĂ©, d’environ 130 en 2018 Ă  environ 450 en 2024, sur la base de recherches sur les rĂ©seaux sociaux et de visites in situ.Mais, faute de preuve de vie pendant un an, 350 autres fĂ©lins ont disparu de leurs radars, peut-ĂŞtre en raison de dĂ©cès non remontĂ©s, parce que l’animal n’est plus exposĂ© au public, ou, “pire” encore, Ă  cause du commerce illĂ©gal, selon M. Taylor.”Nous avons interrogĂ© des professionnels qui nous ont donnĂ© les prix pour des lions en vie ou morts, et nous ont dit qu’ils pouvaient les rĂ©cupĂ©rer Ă  la frontière”, explique-t-il.Il existe de nombreuses preuves sur le trafic de lions ou de ses parties, ont indiquĂ© Ă  l’AFP plusieurs experts, qui ont requis l’anonymat, par crainte de se faire remarquer des autoritĂ©s. En plus de la ThaĂŻlande, le phĂ©nomène touche aussi le Laos et le Cambodge.L’Ă©leveuse thaĂŻlandaise Pathamawadee Janpithak, 32 ans, a dĂ©butĂ© dans le nĂ©goce de crocodile, avant que la chute des prix liĂ©s au reptile la pousse vers le lion.Elle vend des lionceaux âgĂ©s d’un mois pour environ 500.000 bahts (13.200 euros). Après un pic Ă  800.000 bahts (21.200 euros), le marchĂ© s’est rĂ©ajustĂ© en fonction de l’offre rendue plus abondante par le dĂ©veloppement des sites de reproduction. Les lions en captivitĂ©, qui dĂ©vorent environ deux kilos de carcasses de poulet par jour, peuvent avoir des portĂ©es de deux Ă  six lionceaux, une Ă  deux fois dans l’annĂ©e.Les trois installations que contrĂ´le Pathamawadee Ă  Chachoengsao (centre) abritent environ 80 individus, allant d’un imposant lion de neuf ans Ă  une paire de lionceaux malades de 8 jours nourris au biberon 24 heures sur 24.- “Plus compliquĂ©” -Ils ont un pelage blanc en raison d’une mutation gĂ©nĂ©tique. Les lions blancs, qui sont parfois considĂ©rĂ©s, Ă  tort, comme une sous-espèce “en danger”, sont populaires en ThaĂŻlande. Mais leur faible nombre augmente les chances de consanguinitĂ© et de maladies. Pathamawadee soupire sur le cas d’un lionceau blanc âgĂ© d’un mois, malade depuis sa naissance, qui n’a attirĂ© aucun acheteur, et dont le patrimoine gĂ©nĂ©tique est trop pauvre pour la reproduction.Il est aussi de plus en plus difficile de trouver des acheteurs disposĂ©s Ă  respecter la loi, dĂ©plore-t-elle.”Avant, les gens pouvaient payer et repartir avec un lion. Aujourd’hui, tout est devenu plus compliquĂ©”, dĂ©crit-elle.Elle dit vendre environ la moitiĂ© des 90 bĂ©bĂ©s nĂ©s chaque annĂ©e dans sa ferme, souvent Ă  d’autres Ă©leveurs, de plus en plus enclins Ă  ouvrir des “cafĂ©s Ă  lions” oĂą les clients peuvent prendre la pose et câliner le fĂ©lin.Près de Chiang Mai, un dresseur a rĂ©veillĂ© un lionceau de sa sieste pour qu’il puisse jouer avec un groupe de touristes chinois enthousiastes.Le cafĂ© a autorisĂ© l’AFP Ă  filmer l’interaction mais, comme tous les autres commerces similaires contactĂ©s, a dĂ©clinĂ© une demande d’entretien.Pathamawadee ne vend plus aux cafĂ©s, qui ont tendance Ă  se dĂ©barrasser des petits en quelques semaines, après qu’ils ont bien grandi. Elle a rĂ©cupĂ©rĂ© des lionceaux traumatisĂ©s, devenus inaptes Ă  la reproduction, assure-t-elle.La hausse de la population de lions est un problème pour l’agence thaĂŻlandaise de gestion des parcs nationaux et de conservation de la faune et de la flore sauvages (DNP), admet Sadudee Punpugdee, directeur en charge de la protection de la faune sauvage.- CoĂ»ts “substantiels” -Les mesures actuelles visent notamment Ă  limiter l’importation de lions, pour que les Ă©leveurs se concentrent sur la population existante.”Avec l’augmentation de la consanguinitĂ©, la qualitĂ© des lions diminue, et nous pensons que la demande va baisser en consĂ©quence”, estime-t-il.Mais les autoritĂ©s dĂ©jĂ  sursollicitĂ©es sont placĂ©es face Ă  des choix cornĂ©liens sur l’application des règles, d’autant que les animaux confisquĂ©s tombent sous leur responsabilitĂ©, dĂ©crit Penthai Siriwat, de WWF ThaĂŻlande.”Il y a beaucoup de dĂ©libĂ©rations avant l’intervention, Ă©tant donnĂ© les coĂ»ts substantiels”, expose-t-elle.Les propriĂ©taires comme Tharnuwarht Ă©voquent souvent leur souci de conservation, mais ces lions africains en captivitĂ© de ThaĂŻlande ne vivront jamais Ă  l’Ă©tat sauvage.Khanom et Khanun, deux ans chacun, vivent dans un sanctuaire gĂ©rĂ© par le DNP, Ă  Suphanburi (centre), après avoir Ă©tĂ© confisquĂ©s.Ils peuvent vivre au moins dix ans de plus, et nĂ©cessitent des gardiens spĂ©cialisĂ©s, de la nourriture et des soins.”Le bien-ĂŞtre psychologique et physique des animaux doit toujours passer en premier”, explique la vĂ©tĂ©rinaire en chef du site, Natanon Panpeth. Les Etats-Unis et les Emirats arabes unis ont interdit la possession de grands fĂ©lins ces dernières annĂ©es, et la ThaĂŻlande doit prochainement rĂ©examiner sa lĂ©gislation. Sadudee espère un renforcement des lois existantes, mĂŞme s’il est peu probable que la propriĂ©tĂ© soit interdite pour l’instant.”Les animaux sauvages appartiennent Ă  la nature. Il y a plein d’autres animaux que l’on peut avoir comme animal de compagnie”, lance-t-il.

India’s Gill says Oval groundsman caused ‘unnecessary’ row

India captain Shubman Gill said the head groundsman at the Oval had sparked an “unnecessary” row with coach Gautam Gambhir following the latest flashpoint in a fractious series against England.Gambhir shared terse words on Tuesday with Lee Fortis at the Oval, the London venue for the fifth Test.India trail 2-1 in the series ahead of the deciding match, which starts on Thursday.Former India batsman Gambhir was caught on camera wagging his finger as Fortis towered over him, repeatedly stating: “You can’t tell us what to do.”Gambhir was also heard adding: “You’re just the groundsman, nothing beyond.”Surrey groundsman Fortis is understood to have been keeping a protective eye on the playing area during India’s practice session, with plenty of cricket still to be played on it this season.But India have insisted they simply wanted to have a look at the pitch and had done nothing to spark any kind of reaction from Fortis.”What happened yesterday, I thought, is just absolutely unnecessary. I mean, it’s not the first time that we were having a look at the wicket,” Gill said on Wednesday.The skipper, who has scored 722 runs in the four Tests so far, added: “As a captain, I don’t know what the fuss was all about.”The series has become increasingly heated, with India refusing to shake hands on a draw early in the fourth Test in Manchester to allow Washington Sundar and Ravindra Jadeja to reach centuries, a decision that angered England.Gill previously accused England of ignoring the “spirit of cricket” with time-wasting tactics in the third Test at Lord’s, where India fast bowler Mohammed Siraj was fined for the aggressive send-off he gave to Ben Duckett.But he said the incidents were not connected.”I think I have already explained what happened at Lord’s and about even the incident that happened on the last day in the previous Test,” he said.”Both the teams have been very competitive. And sometimes when you are competitive, you know, in the heat of the moment, you do or say things that you might not do (otherwise).”But I think once the match is over, there is mutual respect between both the teams.”Despite India’s superb rearguard action to earn a draw in Manchester, Gambhir remains under pressure.  Since he took over as head coach, India have won just two and lost eight out of 12 Tests. 

US economy returns to growth in second quarter on tariff turbulence

The US economy returned to growth in the second quarter, government data showed Wednesday, but analysts flagged distortions from swings in trade flows over President Donald Trump’s tariffs.The world’s biggest economy expanded by an annual rate of 3.0 percent in the April to June period, beating economists’ expectations and reversing a 0.5 percent decline in the first three months of the year, said the Department of Commerce.This swiftly prompted Trump to ramp up pressure for an interest rate cut, saying on social media that Federal Reserve Chair Jerome Powell “must now lower the rate.”Trump’s comments come hours before the Fed announces its latest interest rate decision.A consensus forecast by Briefing.com had expected a 2.5 percent GDP growth rate.Second quarter growth “was bolstered by a sharp reversal in trade flows skewed by the tariffs,” said Nationwide chief economist Kathy Bostjancic.An underlying GDP measure slowed to “slowed to a sluggish 1.2 percent from 1.9 percent in the first quarter,” painting a more accurate picture of economic activity, she added.Real consumer and business spending advanced only moderately, after households brought forward purchases, she said. Businesses meanwhile held off spending on heightened policy uncertainty.At the start of the year, companies rushed to stock up on products to avoid the worst of Trump’s threatened tariff hikes — but the build-up has been unwinding.”The increase in real GDP in the second quarter primarily reflected a decrease in imports, which are a subtraction in the calculation of GDP,” said the Commerce Department.The uptick also reflected an increase in consumer spending, the report said.The imports surge in the first quarter led to the largest drag on GDP growth from net exports on record, analysts at Goldman Sachs noted recently.Analysts anticipated a bounce back as imports cooled but said this might not be sustainable.Economists have also warned that Trump’s tariff hikes could cause an inflation uptick, which in turn stands to erode households’ spending power and influence consumption patterns.Since returning to the presidency, Trump has rolled out wave after wave of fresh duties.These included a 10 percent levy on almost all US partners, higher duties on steel, aluminum and auto imports, alongside separate actions against Canada and Mexico, blaming them for illegal immigration and illicit fentanyl flows.Washington separately took aim at the world’s number two economy, China, as Beijing pushed back on US tariffs.Both countries ended up imposing tit-for-tat duties on each other’s products, reaching triple-digit levels and snarling trade flows before they agreed to temporarily lower levies.After talks in the Swedish capital of Stockholm this week, negotiators signaled there could be an extension of the truce — although the final call depends on Trump.- Shifting to lower gear -“Beneath the topline figure, the economy is switching to a lower gear but not going in reverse,” said Oxford Economics’ lead US economist Bernard Yaros.The economy’s resilience will allow the Fed to “hold still and assess the unfolding tariff impact on consumer prices before pivoting to interest rates cuts in December,” he added.For now, he said that “consumers are slowing their spending but not heading for the bunkers outright.”Analysts are monitoring the impact of Trump’s tariffs on inflation, with economists expecting to learn more from data in the summer months.All eyes are also on official employment data due Friday, after figures from payroll firm ADP showed Wednesday that private sector hiring beat expectations, increasing by 104,000 jobs in July and indicating a healthy economy.”The consumer is hanging in there, but still on edge until the trade deals are done,” said Heather Long, chief economist at the Navy Federal Credit Union.”Meanwhile, business investment tanked in the second quarter. Companies do not want to invest in equipment, buildings or hiring with this much uncertainty,” she added. “There’s no recession in sight, but certainty is needed to get the economy fully back on track,” she said.

“Il ne reste rien”: des villageois de PĂ©kin dĂ©munis après des crues meurtrières

Revenue chercher les mĂ©dicaments de son père âgĂ© et handicapĂ©, Hu Yuefang n’a retrouvĂ© que ruines et boue: sa maison a Ă©tĂ© dĂ©vastĂ©e par l’une des pires inondations qu’ait connues PĂ©kin ces dernières annĂ©es.Une partie du nord de la Chine a Ă©tĂ© frappĂ© ces derniers jours par des pluies torrentielles qui ont causĂ© la mort d’au moins 48 personnes et contraint des dizaines de milliers d’habitants Ă  fuir leur domicile.Avec le retour du beau temps Ă  PĂ©kin, les opĂ©rations de nettoyage et de dĂ©blaiement ont dĂ©butĂ© mercredi dans les zones sinistrĂ©es, oĂą l’eau a provoquĂ© d’importants dĂ©gâts.Des journalistes de l’AFP se sont rendus dans le district pĂ©kinois de Huairou, au nord de la capitale chinoise, Ă  environ 100 kilomètres du centre-ville. Il s’agit d’une des zones les plus touchĂ©es.Dans le village d’Anzhouba, les eaux s’Ă©taient retirĂ©es, laissant derrière elles un champ de dĂ©bris, de ferraille tordue et de branches cassĂ©es.Hu Yuefang se remĂ©more l’appel paniquĂ© qu’elle a passĂ© samedi soir Ă  sa belle-fille âgĂ©e de 23 ans, laquelle Ă©tait alors Ă  la maison avec les parents de Mme Hu.”Avant que je puisse finir ma phrase, ça a coupĂ©”, raconte-t-elle.Elle a appris plus tard que la rivière, Ă  une dizaine de mètres de lĂ , avait dĂ©bordĂ© de son lit et bloquĂ© la porte d’entrĂ©e, rendant toute sortie impossible.- Champs dĂ©vastĂ©s -Sa fille a dĂ» briser une fenĂŞtre pour Ă©vacuer les grands-parents vers le balcon d’un voisin, tirant son grand-père handicapĂ© pendant que sa grand-mère le poussait par l’arrière.”Je n’avais jamais vu ça en 40 ans de vie ici. MĂŞme les anciens de 80 ou 90 ans n’avaient jamais rien vu de tel”, tĂ©moigne-t-elle. “Je suis revenue aujourd’hui pour rĂ©cupĂ©rer ses mĂ©dicaments, mais tout a Ă©tĂ© emportĂ© par les flots.”En sandales, elle inspecte les dĂ©gâts dans le village, oĂą elle a toujours vĂ©cu. Elle marche au milieu des amas de câbles Ă©lectriques arrachĂ©s, de dĂ©bris de clĂ´tures brisĂ©es et de voitures dĂ©truites.Les murs de sa maison sont recouverts de boue, signe que l’eau est montĂ©e Ă  plus d’un mètre.”J’ai vĂ©cu ici toute ma vie. Mes parents depuis près de 70 ans, moi depuis 40 ans. Je ne peux pas me rĂ©soudre Ă  partir”, affirme-t-elle.Un petit canapĂ© bleu a Ă©tĂ© emportĂ© jusqu’Ă  la ruelle.La famille de six personnes vit avec un revenu mensuel compris entre 2.000 et 3.000 yuans (environ 240 Ă  360 euros), explique madame Hu, femme au foyer dont le mari est ouvrier. Ils cultivent leurs propres lĂ©gumes — des haricots, des concombres, des pommes de terre — mais les champs ont Ă©tĂ© dĂ©truits.”Tout est parti, emportĂ© par les eaux”, explique-t-elle.- “Inhabitable” -Dans le bourg voisin de Liulimiao, les Ă©vacuations se poursuivent. Des bus transportent des personnes âgĂ©es depuis leurs maisons dans les montagnes.Une vieille dame, qui a prĂ©fĂ©rĂ© garder l’anonymat, confie ĂŞtre retournĂ©e chez elle malgrĂ© l’interdiction. “Quand les eaux sont arrivĂ©es, personne ne faisait attention Ă  nous”, dĂ©plore-t-elle, ajoutant que l’inondation a frappĂ© “brusquement” samedi.Un autre villageois, monsieur Wang, contemple les dĂ©gâts de la maison qu’il avait construite avec l’aide de subventions gouvernementales il y a 15 ans. Il estime ses pertes Ă  environ 100.000 yuans (12.100 euros).Sa femme et ses deux filles Ă©taient Ă  la maison lorsque les eaux ont “soudainement montĂ©” et ont, lĂ  encore, bloquĂ© les portes en raison de la puissance du courant.L’eau a atteint 1,5 mètre de hauteur, laissant des marques boueuses sur les murs et jusque sur l’Ă©cran de la tĂ©lĂ©vision. La voiture familiale, achetĂ©e pour que sa fille puisse apprendre Ă  conduire, a Ă©tĂ© emportĂ©e par les flots.Cinq minutes de plus et sa famille aurait pu y rester, explique-t-il.”L’eau n’a laissĂ© Ă  personne le temps de rĂ©agir”, poursuit monsieur Wang, en pleurs lorsqu’il explique que sa maison est dĂ©sormais “inhabitable”.”Ça me fait vraiment mal au coeur.”

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

“Il ne reste rien”: des villageois de PĂ©kin dĂ©munis après des crues meurtrières

Revenue chercher les mĂ©dicaments de son père âgĂ© et handicapĂ©, Hu Yuefang n’a retrouvĂ© que ruines et boue: sa maison a Ă©tĂ© dĂ©vastĂ©e par l’une des pires inondations qu’ait connues PĂ©kin ces dernières annĂ©es.Une partie du nord de la Chine a Ă©tĂ© frappĂ© ces derniers jours par des pluies torrentielles qui ont causĂ© la mort d’au moins 48 personnes et contraint des dizaines de milliers d’habitants Ă  fuir leur domicile.Avec le retour du beau temps Ă  PĂ©kin, les opĂ©rations de nettoyage et de dĂ©blaiement ont dĂ©butĂ© mercredi dans les zones sinistrĂ©es, oĂą l’eau a provoquĂ© d’importants dĂ©gâts.Des journalistes de l’AFP se sont rendus dans le district pĂ©kinois de Huairou, au nord de la capitale chinoise, Ă  environ 100 kilomètres du centre-ville. Il s’agit d’une des zones les plus touchĂ©es.Dans le village d’Anzhouba, les eaux s’Ă©taient retirĂ©es, laissant derrière elles un champ de dĂ©bris, de ferraille tordue et de branches cassĂ©es.Hu Yuefang se remĂ©more l’appel paniquĂ© qu’elle a passĂ© samedi soir Ă  sa belle-fille âgĂ©e de 23 ans, laquelle Ă©tait alors Ă  la maison avec les parents de Mme Hu.”Avant que je puisse finir ma phrase, ça a coupĂ©”, raconte-t-elle.Elle a appris plus tard que la rivière, Ă  une dizaine de mètres de lĂ , avait dĂ©bordĂ© de son lit et bloquĂ© la porte d’entrĂ©e, rendant toute sortie impossible.- Champs dĂ©vastĂ©s -Sa fille a dĂ» briser une fenĂŞtre pour Ă©vacuer les grands-parents vers le balcon d’un voisin, tirant son grand-père handicapĂ© pendant que sa grand-mère le poussait par l’arrière.”Je n’avais jamais vu ça en 40 ans de vie ici. MĂŞme les anciens de 80 ou 90 ans n’avaient jamais rien vu de tel”, tĂ©moigne-t-elle. “Je suis revenue aujourd’hui pour rĂ©cupĂ©rer ses mĂ©dicaments, mais tout a Ă©tĂ© emportĂ© par les flots.”En sandales, elle inspecte les dĂ©gâts dans le village, oĂą elle a toujours vĂ©cu. Elle marche au milieu des amas de câbles Ă©lectriques arrachĂ©s, de dĂ©bris de clĂ´tures brisĂ©es et de voitures dĂ©truites.Les murs de sa maison sont recouverts de boue, signe que l’eau est montĂ©e Ă  plus d’un mètre.”J’ai vĂ©cu ici toute ma vie. Mes parents depuis près de 70 ans, moi depuis 40 ans. Je ne peux pas me rĂ©soudre Ă  partir”, affirme-t-elle.Un petit canapĂ© bleu a Ă©tĂ© emportĂ© jusqu’Ă  la ruelle.La famille de six personnes vit avec un revenu mensuel compris entre 2.000 et 3.000 yuans (environ 240 Ă  360 euros), explique madame Hu, femme au foyer dont le mari est ouvrier. Ils cultivent leurs propres lĂ©gumes — des haricots, des concombres, des pommes de terre — mais les champs ont Ă©tĂ© dĂ©truits.”Tout est parti, emportĂ© par les eaux”, explique-t-elle.- “Inhabitable” -Dans le bourg voisin de Liulimiao, les Ă©vacuations se poursuivent. Des bus transportent des personnes âgĂ©es depuis leurs maisons dans les montagnes.Une vieille dame, qui a prĂ©fĂ©rĂ© garder l’anonymat, confie ĂŞtre retournĂ©e chez elle malgrĂ© l’interdiction. “Quand les eaux sont arrivĂ©es, personne ne faisait attention Ă  nous”, dĂ©plore-t-elle, ajoutant que l’inondation a frappĂ© “brusquement” samedi.Un autre villageois, monsieur Wang, contemple les dĂ©gâts de la maison qu’il avait construite avec l’aide de subventions gouvernementales il y a 15 ans. Il estime ses pertes Ă  environ 100.000 yuans (12.100 euros).Sa femme et ses deux filles Ă©taient Ă  la maison lorsque les eaux ont “soudainement montĂ©” et ont, lĂ  encore, bloquĂ© les portes en raison de la puissance du courant.L’eau a atteint 1,5 mètre de hauteur, laissant des marques boueuses sur les murs et jusque sur l’Ă©cran de la tĂ©lĂ©vision. La voiture familiale, achetĂ©e pour que sa fille puisse apprendre Ă  conduire, a Ă©tĂ© emportĂ©e par les flots.Cinq minutes de plus et sa famille aurait pu y rester, explique-t-il.”L’eau n’a laissĂ© Ă  personne le temps de rĂ©agir”, poursuit monsieur Wang, en pleurs lorsqu’il explique que sa maison est dĂ©sormais “inhabitable”.”Ça me fait vraiment mal au coeur.”