Miami: Djokovic privé d’un 100e titre par le jeune tchèque Mensik

Le Serbe Novak Djokovic, âgé de 37 ans, a été privé d’un 100e titre par le jeune tchèque Jakub Mensik, 19 ans, vainqueur 7-6 (7/4), 7-6 (7/4) en finale du Masters 1000 de Miami (Floride, Etats-Unis) dimanche.Le destin est parfois coquin. A l’issue d’une finale des extrêmes entre deux joueurs de 18 ans d’écart d’âge, c’est le jeune loup Mensik, en quête d’un premier succès, qui a dominé la légende Djokovic, son idole, qui visait lui son 100e titre.Après un début de partie retardé de près de six heures à cause de la pluie, Mensik, 54e joueur mondial, a surfé sur la confiance d’un tournoi formidable, où il aura gagné les sept tie-breaks qu’il a eu à disputer.Impérial au service (14 aces) et solide dans les moments chauds, Mensik a su, malgré son inexpérience, maîtriser un match serré et au niveau de jeu très élevé face au grand maître serbe aux 24 titres en Grand Chelem.”Si je suis là c’est grâce à toi. J’ai commencé le tennis grâce à toi. J’ai pu m’entraîner avec toi. Il n’y a pas de meilleur chose que te jouer en finale d’un tournoi. Merci pour tout ce que tu as fait pour notre sport, tu es une personne incroyable”, a déclaré Mensik lors d’une cérémonie des trophées en forme de passation de pouvoir.”Ca me fait mal de l’admettre, mais tu as été meilleur dans les moments importants, notamment au service dans les moments chauds, a souri Djokovic. Pour un jeune joueur comme toi c’est un grande qualité, je suis sûr que tu l’utiliseras souvent dans le futur.””C’est le premier d’une longue série”, a promis Djokovic à son jeune adversaire, devenu le premier Tchèque victorieux en Masters 1000 depuis Tomas Berdych en 2005 à Paris.- Le plaisir de Djokovic -Grand espoir du tennis, Mensik n’était pas né lorsque Djokovic jouait ses premiers matchs en Grand Chelem en 2005, un fait qui, lorsqu’on le lui a fait remarquer en conférence d’après-match, l’a conduit à se prendre la tête entre les mains.”Et il est toujours dans le top 5. C’est tout simplement fou et incroyable ce qu’il accomplit dans ce sport sur une longue période”, a-t-il salué. “Imaginez-moi dans 20 ans, quand j’aurai 39 ans, est-ce que je jouerai des finales ? Je l’espère, mais c’est fou d’y penser comme ça”.Près de deux décennies après sa première rencontre en Masters 1000, le Serbe reste en quête d’un 100e titre, une barrière seulement franchie jusque là chez les hommes par Roger Federer (103) et Jimmy Connors (109).Djokovic, forfait en demi-finale de l’Open d’Australie en janvier et champion olympique l’été dernier à Paris, a prouvé qu’il pouvait toujours tutoyer les sommets, lors du tournoi floridien où il a “connu le plus de plaisir depuis des années”.Avec un oeil droit gonflé sur lequel il a appliqué régulièrement des gouttes, Djokovic a rapidement perdu son service dans la première manche (2-0 Mensik).Mais le Serbe, qui a fait admirer sa qualité de retour malgré la propreté de l’engagement adverse, a débreaké à sa première occasion (3-4) avant d’emmener Mensik au tie-break.Le Tchèque a alors été royal, notamment au filet, pour rapidement mener 5-0 puis plier la manche à 7-4.Djokovic, qui a ensuite sauvé deux balles de break à 2-2 dans la deuxième manche, a demandé l’appui de la foule après des points superbes, est tombé plusieurs fois à terre, avant de chuter pour de bon dans un nouveau tie-break où il s’est rendu coupable de plusieurs fautes.Mensik a révélé avoir failli déclarer forfait, touché à un genou, avant son match du premier tour contre l’Espagnol Roberto Bautista, mais “un miracle” réalisé par l’un des kinés du tournoi floridien, couplé à une pause déjeuner plus longue que d’habitude de l’arbitre de ce match lui a permis de s’aligner et de s’imposer en trois sets.Il sera 24e mondial lundi, de loin son meilleur classement, alors que Djokovic va rester à la 5e place, mais repartir confiant en quête d’un 100e tournoi.

En Ardèche, la communauté autogérée Longo Maï a pris racine

Dans une forêt de pins ardéchoise, le cheval Tonnerre, un puissant Trait du Nord, tracte des troncs fraîchement abattus qui assurent les revenus de la communauté Longo Maï de Treynas, l’une des rares du mouvement néo-rural des années 1970 à avoir survécu.Ici pas de hiérarchie, pas de salariat, pas de propriété individuelle : la communauté, au coeur d’un conflit avec des chasseurs qui sera jugé jeudi, a développé une véritable entreprise forestière sans renoncer à ses valeurs anticapitalistes.Outre la formation de stagiaires, sa trentaine de membres exploitent une grande parcelle de pins Douglas, ont leur propre scierie où ils découpent poutres et planches avant de les vendre. La communauté en vit correctement.”On est obligé de parler de chiffres parce que c’est le langage que les gens comprennent, mais ce n’est pas ce qui nous intéresse”, dit Manuel Merlhiot, membre historique de Treynas. Leur activité sylvestre est à l’image leur engagement politique, avance-t-il: “faire d’autres propositions, viables, à l’encontre du système industriel”.Ses membres sont aussi épris de “liberté”, explique Charlie Baumann, 25 ans. Elevé dans une autre communauté, il est arrivé ici après une première expérience de salariat. “Ca ne me convient pas du tout. Obéir à quelqu’un…”- Cavale -La communauté de Treynas a été fondée dans le sillage du mouvement contestataire de Mai-1968 sur la commune isolée de Chanéac par Pierre Conty, le père de Manuel Merlhiot. En 1977, ce paysan anarchiste braque une banque et tue trois personnes dans sa cavale.La communauté condamne les actes de son fondateur – dont ni elle ni Manuel n’a plus jamais eu de nouvelles – et rejoint à la fin des années 1980 le réseau des coopératives Longo Maï, (“Que ça dure longtemps” en provençal), connues pour leur pacifisme.La communauté originelle, fondée dans les Alpes-de-Haute-Provence, connaît à ses débuts des rapports houleux avec l’Etat, notamment car elle accueille des réfugiés et déserteurs du monde entier.Les choses se normalisent avec le temps. Et quand d’autres communauté autogérées échouent, le réseau s’inscrit dans la durée grâce à “des succès que les communautés remportent chacune dans leur spécialité”, souligne Marc Ollivier, chercheur du CNRS à la retraite et observateur amical de Longo Maï.Il compte désormais une dizaine de communautés en France, Autriche, Suisse, Allemagne, Ukraine, soit environ 200 personnes, dont Treynas.Sur cette colline d’Ardèche, elles vivent dans des maisons de pierre et de bois, qui appartiennent à une fondation. Dans la cuisine, les repas sont préparés et pris en commun. En ce jour de pâtes bolognaise, la viande vient de la ferme, la salade du potager.  – Compte commun -“On n’est pas très différents des familles normales, mais plus nombreux”, sourit Sandra Belhache. “Il y a 36 manières de vivre la vie en collectif”, explique la quadragénaire. Ici, il est possible d’avoir des effets personnels mais “l’argent qu’on récolte par nos activités est sur un compte utilisé par tout le monde”. Tous se retrouvent pour des réunions, prendre les décisions par consensus, débattre de l’actualité.Pour Marc Ollivier, c’est l’autre facteur de la longévité de Longo Maï: ses “conditions de fonctionnement”, une démocratie directe et participative, “fascinent les jeunes”. Certains concèdent en souriant qu’il n’est pas toujours facile de s’y plier, mais tous acceptent l’issue des débats.”Il faut se côtoyer si on veut s’en sortir”, assure Emmanuelle, 61 ans dont 45 à Longo Maï, fière d’avoir créé “des lieux ouverts avec beaucoup de rencontres, d’échanges”.Malgré ces succès, les crimes du fondateur des lieux et le mode de vie alternatif de ses occupants suscitent encore des incompréhensions, qui ont éclaté publiquement en décembre 2023 quand Manuel Merlhiot a tué sept chiens de chasse entrés sur la propriété.Poursuivi en justice, il a expliqué avoir tiré pour les empêcher de dévorer les cochons de la ferme. Mais la diffusion de photos des bêtes abattues a suscité un “torrent de menaces et d’actes d’intimidation” contre la communauté qui a, à son tour, porté plainte. Chasseurs contre membres de la communauté: le parquet a décidé de juger les deux camps le même jour, et le procès se tiendra jeudi à Privas.

Jugement de Marine Le Pen: “ça ne nous affaiblira pas”, assure Aliot (RN)

“Dans tous les cas de figure, ça ne nous affaiblira pas”, a estimé lundi le vice-président du Rassemblement national Louis Aliot, quelques heures avant le  jugement dans l’affaire des assistants parlementaires européens du FN dans laquelle Marine Le Pen joue son avenir politique. Si le tribunal correctionnel prononçait une peine d’inéligibilité avec exécution immédiate à l’encontre de celle qui domine les sondages pour 2027, “nos électeurs regarderont cela de près, dans tous les cas de figure, ça ne nous affaiblira pas et on sera au combat pour remporter les élections”, a expliqué ce proche de la responsable d’extrême droite sur TF1. Et si cette dernière était empêchée de se présenter à la présidentielle, “il ne fait pas mystère qu’aujourd’hui Jordan Bardella serait le mieux placé évidemment” pour lui succéder, a assuré Louis Aliot, qui risque également une condamnation dans ce dossier. Si lui-même était frappé d’une peine d’inéligibilité avec exécution immédiate, il devrait démissionner de la mairie de Perpignan, une situation qu’il a “envisagée”. Il a expliqué avoir “une candidate” qu’il appuiera “pour qu’elle soit maire”.Mais, a-t-il ajouté, “il n’y a pas d’enrichissement personnel, c’est une affaire de qualification de travail d’un assistant parlementaire pour quatre mois de travail donc j’imagine que les juges tiendront compte aussi de l’individualisation des peines”.Interrogé sur la “sérénité” revendiquée par Marine Le Pen à la veille du jugement, il a estimé qu'”on n’a pas le choix que d’être serein”. “On s’adaptera à la décision prise par les juges”, a-t-il complété, promettant que la cheffe de file des députés frontistes “se battra en appel quoiqu’il arrive”. “Quelqu’un qui est empêché de se présenter à une élection par les juges, ça pose quand même un problème de fond sur la séparation des pouvoirs, le contrôle des juges sur la démocratie”, a-t-il conclu.

Trump says US tariffs to hit ‘all countries’

President Donald Trump said Sunday the tariffs he plans to impose in the coming days would include “all countries”, not just those with the largest trade imbalances with the United States.Trump has promised a “Liberation Day” on April 2, when he is set to unveil reciprocal levies to address trade practices that his government deems unfair.”You’d start with all countries, so let’s see what happens,” Trump told reporters onboard Air Force One, dashing hopes he might scale back some of the threatened levies or that they would target a select group with persistent trade imbalances.”I haven’t heard a rumor about 15 countries, 10 or 15,” he said when asked which nations would be affected.”Essentially all of the countries that we’re talking about. We’ve been talking about all countries, not a cutoff,” he said, without giving details.Trump’s upcoming tariff salvo had been expected to target the 15 percent of partners that have persistent trade imbalances with the United States, a group Treasury Secretary Scott Bessent called a “Dirty 15.”But despite widening the target, the president insisted his tariffs would be more “generous” than those levied against the United States.”The tariffs will be far more generous than those countries were to us, meaning they will be kinder than those countries were to the United States of America over the decades,” he said.”They ripped us off like no country has ever been ripped off in history and we’re going to be much nicer than they were to us. But it’s substantial money for the country nevertheless,” he said.Trump has already slapped tariffs on steel and aluminum imports and additional levies on imports from China.Tariffs on imported autos are also due to take effect on April 3.Trump’s top trade aide Peter Navarro said the tax on auto imports could raise $100 billion a year.”And in addition, the other tariffs are going to raise about $600 billion a year, about $6 trillion over a 10-year period,” Navarro told Fox New Sunday.Trump’s plans to unleash a wide range of reciprocal tariffs risk a global trade war, with other countries already vowing to retaliate and economists warning the sweeping moves risk stoking inflation and triggering a downturn.Trump has defended the levies as a way to raise government revenue and revitalize US industry.

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