Israël: un mort et un blessé dans un attentat dans le nord, l’assaillant “neutralisé”

Un assaillant a mené un attentat à la voiture bélier, à l’arme blanche et à l’arme à feu lundi matin dans le nord d’Israël, tuant une personne et en blessant une autre, selon les secours, l’auteur de l’attaque ayant lui été “neutralisé”, selon la police.Il s’agit du premier attentat en Israël depuis que l’armée israélienne a rompu la trêve avec le Hamas dans la bande de Gaza en reprenant ses bombardements sur le petit territoire palestinien le 18 mars.”Un terroriste a ouvert le feu sur des civils” au carrefour Tishbi, près de Yoqneam, à une quinzaine de kilomètres au sud-est de Haïfa, avant d’être “neutralisé” par des membres “de la police des frontières en route pour une session d’entraînement, a indiqué un porte-parole de la police, sans préciser si l’homme avait été tué ou simplement blessé et immobilisé.Selon le Magen David Adom (MDA), équivalent israélien de la Croix-Rouge, il s’est agi d’une attaque “combinée à la voiture-bélier, à l’arme blanche et à l’arme à feu” contre un arrêt de bus.Un photographe de l’AFP arrivé sur les lieux a vu la voiture de l’assaillant encastrée dans un abribus.Le MDA a fait état d’un septuagénaire tué dans l’attaque, et d’un autre blessé, dans un “état grave”, âgé d’une vingtaine d’années.”Nous avons vu un homme d’environ 75 ans et un homme d’environ 20 ans près de l’arrêt de bus, tous deux souffrant de blessures pénétrantes”, a indiqué un ambulancier du MDA, cité dans un communiqué de l’organisation, précisant que le septuagénaire avait succombé à ses blessures sur place.”D’autres équipes du Magen David Adom ont prodigué des soins médicaux au jeune homme de 20 ans, qui était conscient, et l’ont évacué d’urgence vers l’hôpital (…) dans un état grave et instable”, a-t-il ajouté.

Crash de la Germanwings: dix ans après, cérémonie de recueillement dans les Alpes françaises

Environ 400 personnes se sont rassemblées lundi pour assister à une cérémonie de recueillement dans la commune du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) rendant hommage aux victimes du crash d’un avion de la compagnie Germanwings survenu 10 ans plus tôt dans les Alpes françaises.Cet Airbus A320 de la compagnie low-cost allemande, filiale de la Lufthansa, avait été précipité délibérément sur le flanc d’une montagne environnante par son copilote, Andreas Lubitz, 27 ans et sous antidépresseurs, qui avait profité de l’absence momentanée dans le cockpit du commandant de bord pour commettre son acte suicidaire, entraînant dans la mort les 149 autres passagers et membres d’équipage. L’avion ralliait Barcelone (nord-est de l’Espagne) à Düsseldorf (ouest de l’Allemagne) avec six membres d’équipage et 144 passagers, originaires de 19 pays, en majorité des Allemands (72) et des Espagnols (50).Les proches des victimes, venant principalement d’Allemagne et d’Espagne, vont ensuite observer une minute de silence, à huis clos dans un chapiteau monté pour l’occasion dans le village, à 10H41, heure exacte du crash survenu le 24 mars 2015. Ils assisteront ensuite à une cérémonie de recueillement privée co-organisée par Lufthansa.Un peu plus tôt, plusieurs officiels français, allemands et espagnols ainsi que le patron de Lufthansa ont déposé des gerbes au cimetière du Vernet, village le plus proche du lieu de l’impact, où sont enterrés les restes des corps non identifiés.”Nos pensées accompagnent les proches et les amis des victimes, dont la douleur et le deuil restent immenses, même après une décennie”, a déclaré le PDG du groupe allemand, Carsten Spohr.”Cette tragédie qui s’est produite nous accompagne encore aujourd’hui dans notre responsabilité en tant que compagnie aérienne”, a-t-il ajouté, promettant que “l’engagement (de Lufthansa) restera intact”.”Au-delà de la commémoration, cet anniversaire engage notre responsabilité collective à tirer les leçons de ce drame et à poursuivre l’amélioration continue des normes de sécurité aérienne, pour garantir à tous des conditions de transport aérien toujours plus sûres”, a expliqué Marc Chappuis, préfet des Alpes-de-Haute-Provence.Suite à ce drame, l’industrie aéronautique a notamment imposé l’obligation d’avoir constamment deux personnes dans le cockpit simultanément, amélioré le suivi médical et psychologique des pilotes et mis en place des systèmes de prévention et de détection plus sophistiqués.En mars 2022, la justice française avait clôturé l’enquête sur ce crash sans lancer de poursuite, considérant le geste “suicidaire” du copilote comme imprévisible.Les crashs intentionnels de pilotes d’avion restent des actes extrêmement rare dans l’histoire récente de l’aviation civile. En mars 2022, 132 personnes avaient péri dans l’accident délibéré d’un Boeing 737-800 en Chine.

Crash de la Germanwings: dix ans après, cérémonie de recueillement dans les Alpes françaises

Environ 400 personnes se sont rassemblées lundi pour assister à une cérémonie de recueillement dans la commune du Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) rendant hommage aux victimes du crash d’un avion de la compagnie Germanwings survenu 10 ans plus tôt dans les Alpes françaises.Cet Airbus A320 de la compagnie low-cost allemande, filiale de la Lufthansa, avait été précipité délibérément sur le flanc d’une montagne environnante par son copilote, Andreas Lubitz, 27 ans et sous antidépresseurs, qui avait profité de l’absence momentanée dans le cockpit du commandant de bord pour commettre son acte suicidaire, entraînant dans la mort les 149 autres passagers et membres d’équipage. L’avion ralliait Barcelone (nord-est de l’Espagne) à Düsseldorf (ouest de l’Allemagne) avec six membres d’équipage et 144 passagers, originaires de 19 pays, en majorité des Allemands (72) et des Espagnols (50).Les proches des victimes, venant principalement d’Allemagne et d’Espagne, vont ensuite observer une minute de silence, à huis clos dans un chapiteau monté pour l’occasion dans le village, à 10H41, heure exacte du crash survenu le 24 mars 2015. Ils assisteront ensuite à une cérémonie de recueillement privée co-organisée par Lufthansa.Un peu plus tôt, plusieurs officiels français, allemands et espagnols ainsi que le patron de Lufthansa ont déposé des gerbes au cimetière du Vernet, village le plus proche du lieu de l’impact, où sont enterrés les restes des corps non identifiés.”Nos pensées accompagnent les proches et les amis des victimes, dont la douleur et le deuil restent immenses, même après une décennie”, a déclaré le PDG du groupe allemand, Carsten Spohr.”Cette tragédie qui s’est produite nous accompagne encore aujourd’hui dans notre responsabilité en tant que compagnie aérienne”, a-t-il ajouté, promettant que “l’engagement (de Lufthansa) restera intact”.”Au-delà de la commémoration, cet anniversaire engage notre responsabilité collective à tirer les leçons de ce drame et à poursuivre l’amélioration continue des normes de sécurité aérienne, pour garantir à tous des conditions de transport aérien toujours plus sûres”, a expliqué Marc Chappuis, préfet des Alpes-de-Haute-Provence.Suite à ce drame, l’industrie aéronautique a notamment imposé l’obligation d’avoir constamment deux personnes dans le cockpit simultanément, amélioré le suivi médical et psychologique des pilotes et mis en place des systèmes de prévention et de détection plus sophistiqués.En mars 2022, la justice française avait clôturé l’enquête sur ce crash sans lancer de poursuite, considérant le geste “suicidaire” du copilote comme imprévisible.Les crashs intentionnels de pilotes d’avion restent des actes extrêmement rare dans l’histoire récente de l’aviation civile. En mars 2022, 132 personnes avaient péri dans l’accident délibéré d’un Boeing 737-800 en Chine.

Turquie: la contestation se poursuit après l’incarcération du maire d’opposition d’Istanbul

La contestation menace de se durcir en Turquie après l’incarcération du populaire maire d’opposition d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, avec de nouveaux appels à manifester lundi à travers le pays, secoué par une vague de protestation inédite depuis 2013.Ekrem Imamoglu, principal opposant au président turc Recep Tayyip Erdogan, a passé sa première nuit en prison à Silivri, en lisière d’Istanbul, au moment où son parti l’investissait candidat à la prochaine élection présidentielle, prévue en 2028.M. Imamoglu, démis officiellement dimanche de ses fonctions, est accusé de “corruption”, ce qu’il réfute, dénonçant “une exécution sans procès”.”Je suis là. Je porte une chemise blanche et vous ne pourrez pas la salir. Mon poignet est solide et vous ne pourrez pas le tordre. Je ne reculerai pas d’un pouce. Je gagnerai cette guerre”, a-t-il dit dans un message transmis par ses avocats.Le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), première force de l’opposition, avait maintenu dimanche une primaire à laquelle M. Imamoglu était le seul candidat. Le parti affirme que quinze millions d’électeurs ont pris part au vote ayant désigné l’élu emprisonné.- Journalistes arrêtés -L’arrestation mercredi de M. Imamoglu a déclenché une vague de protestation inédite en Turquie depuis le grand mouvement de contestation de Gezi, parti de la place Taksim en 2013.Des rassemblements ont eu lieu depuis mercredi dans au moins 55 des 81 provinces turques, soit plus des deux tiers du pays, selon un décompte de l’AFP. Dimanche, des dizaines de milliers de personnes ont de nouveau envahi les abords de l’hôtel de ville d’Istanbul, où des heurts ont éclaté entre manifestants et policiers, ont constaté des journalistes de l’AFP.Les autorités ont interdit tout rassemblement dans la plus grande ville du pays jusqu’à mercredi soir. La police a procédé à de nouvelles interpellations dimanche soir et lundi matin, selon des médias turcs. Au moins dix journalistes, dont un photographe de l’AFP, ont été également arrêtés à l’aube à leur domicile à Istanbul et Izmir (ouest), troisième ville du pays, a rapporté l’association turque de défense des droits humains MLSA. – “Atteinte à la démocratie” -“L’incarcération du maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu ainsi que de nombreuses autres personnalités constituent des atteintes graves à la démocratie”, a déploré dimanche soir la diplomatie française, qui avait déjà condamné son arrestation mercredi.À l’unisson, l’Allemagne, où vit la plus grande communauté turque de l’étranger, a fustigé “ceux qui emprisonnent les politiciens de l’opposition et les manifestants”, dénonçant également une “atteinte à la démocratie”.Outre M. Imamoglu, près de cinquante co-accusés de M. Imamoglu ont également été placés en détention dimanche pour “corruption” et “terrorisme”, selon la presse turque.Parmi eux figurent deux maires d’arrondissement d’Istanbul, membres eux aussi du CHP. Les deux élus ont été destitués et l’un d’eux, accusé de “terrorisme”, a été remplacé par une administrateur nommé par l’Etat, ont annoncé les autorités.La Bourse d’Istanbul évoluait dans le vert lundi après une chute de son indice vedette de plus de 16,5% la semaine passée.Le ministre turc de l’Economie, Mehmet Simsek, a voulu balayer dimanche soir des rumeurs de démission.”Nous sommes au travail et continuerons à prendre toutes les mesures nécessaires au bon fonctionnement des marchés. Je vous en prie, ne croyez pas les fausses nouvelles”, a-t-il écrit sur X.Dimanche soir, le réseau social X a annoncé que les autorités turques avaient demandé le blocage de plus de 700 comptes.

Turquie: la contestation se poursuit après l’incarcération du maire d’opposition d’Istanbul

La contestation menace de se durcir en Turquie après l’incarcération du populaire maire d’opposition d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, avec de nouveaux appels à manifester lundi à travers le pays, secoué par une vague de protestation inédite depuis 2013.Ekrem Imamoglu, principal opposant au président turc Recep Tayyip Erdogan, a passé sa première nuit en prison à Silivri, en lisière d’Istanbul, au moment où son parti l’investissait candidat à la prochaine élection présidentielle, prévue en 2028.M. Imamoglu, démis officiellement dimanche de ses fonctions, est accusé de “corruption”, ce qu’il réfute, dénonçant “une exécution sans procès”.”Je suis là. Je porte une chemise blanche et vous ne pourrez pas la salir. Mon poignet est solide et vous ne pourrez pas le tordre. Je ne reculerai pas d’un pouce. Je gagnerai cette guerre”, a-t-il dit dans un message transmis par ses avocats.Le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), première force de l’opposition, avait maintenu dimanche une primaire à laquelle M. Imamoglu était le seul candidat. Le parti affirme que quinze millions d’électeurs ont pris part au vote ayant désigné l’élu emprisonné.- Journalistes arrêtés -L’arrestation mercredi de M. Imamoglu a déclenché une vague de protestation inédite en Turquie depuis le grand mouvement de contestation de Gezi, parti de la place Taksim en 2013.Des rassemblements ont eu lieu depuis mercredi dans au moins 55 des 81 provinces turques, soit plus des deux tiers du pays, selon un décompte de l’AFP. Dimanche, des dizaines de milliers de personnes ont de nouveau envahi les abords de l’hôtel de ville d’Istanbul, où des heurts ont éclaté entre manifestants et policiers, ont constaté des journalistes de l’AFP.Les autorités ont interdit tout rassemblement dans la plus grande ville du pays jusqu’à mercredi soir. La police a procédé à de nouvelles interpellations dimanche soir et lundi matin, selon des médias turcs. Au moins dix journalistes, dont un photographe de l’AFP, ont été également arrêtés à l’aube à leur domicile à Istanbul et Izmir (ouest), troisième ville du pays, a rapporté l’association turque de défense des droits humains MLSA. – “Atteinte à la démocratie” -“L’incarcération du maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu ainsi que de nombreuses autres personnalités constituent des atteintes graves à la démocratie”, a déploré dimanche soir la diplomatie française, qui avait déjà condamné son arrestation mercredi.À l’unisson, l’Allemagne, où vit la plus grande communauté turque de l’étranger, a fustigé “ceux qui emprisonnent les politiciens de l’opposition et les manifestants”, dénonçant également une “atteinte à la démocratie”.Outre M. Imamoglu, près de cinquante co-accusés de M. Imamoglu ont également été placés en détention dimanche pour “corruption” et “terrorisme”, selon la presse turque.Parmi eux figurent deux maires d’arrondissement d’Istanbul, membres eux aussi du CHP. Les deux élus ont été destitués et l’un d’eux, accusé de “terrorisme”, a été remplacé par une administrateur nommé par l’Etat, ont annoncé les autorités.La Bourse d’Istanbul évoluait dans le vert lundi après une chute de son indice vedette de plus de 16,5% la semaine passée.Le ministre turc de l’Economie, Mehmet Simsek, a voulu balayer dimanche soir des rumeurs de démission.”Nous sommes au travail et continuerons à prendre toutes les mesures nécessaires au bon fonctionnement des marchés. Je vous en prie, ne croyez pas les fausses nouvelles”, a-t-il écrit sur X.Dimanche soir, le réseau social X a annoncé que les autorités turques avaient demandé le blocage de plus de 700 comptes.

Deux hommes jugés en appel à Nancy pour des viols d’enfants

Deux hommes, condamnés en 2023 à 20 ans de réclusion criminelle dans une affaire de pédocriminalité sur six enfants, dont quatre d’une même fratrie, ont exprimé lundi à l’ouverture de leur procès en appel à Nancy leur intention de répondre aux questions de la cour.Un huis clos partiel pour la déposition de trois parties civiles mineures a été demandé et accordé par la cour d’assises d’appel de la Meurthe-et-Moselle. En première instance, le procès s’était déroulé à huis clos.”Nous sommes quasiment un an et demi après la première instance, c’est un moment difficile pour” les victimes, a dit avant l’ouverture des débats Xavier Nodé, avocat de sept parties civiles, dont quatre mineurs plaignants. “Elles sont dans l’attente et l’angoisse de devoir redire devant la cour”. “Lorsque les faits se sont arrêtés, la plus jeune (plaignante) avait 7 ans, aujourd’hui elle en a 13. Et nous espérons de ce procès en appel, la confirmation de la peine prononcée en Meuse”, a-t-il poursuivi.Les accusés, Denis A., un Mosellan de 45 ans, et Brice M., un Gardois de 40 ans, avaient été condamnés par les assises de la Meuse pour viols et agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans, corruption de mineurs et détention d’images pédopornographiques. Ils avaient en revanche été acquittés des faits de viols sur la plus jeune des plaignantes.- Accusé “honteux” -Les deux accusés, eux, ont indiqué qu’ils avaient l’intention de répondre aux questions qui leur seraient posées durant le procès. “C’est un procès qui va être difficile, la peine maximale a été prononcée en première instance”, rappelle Marlène Schott, avocate de Denis A. “Mon client a donc souhaité pouvoir s’expliquer dans le cadre d’un autre procès. Il est forcément inquiet, angoissé et honteux à l’idée qu’on ré-évoque les faits mais il va s’expliquer comme il l’a déjà fait.”Le Mosellan avait reconnu la plupart des faits en dehors des accusations de viol. Le Gardois avait lui contesté des agressions sexuelles et un viol sur sa belle-fille.L’affaire débute en avril 2019, quand l’arrestation en région parisienne d’un pédocriminel permet aux enquêteurs de remonter à Jean-Claude T., un quinquagénaire vivant à Belleville-sur-Meuse avec sa femme et leurs six enfants, dont trois mineurs. Il est arrêté, soupçonné de viol. Il se vantait notamment sur internet d’avoir des relations sexuelles avec sa fille de 11 ans.- Rencontre -Le mis en cause, qui aurait dû être jugé par les assises de la Meuse en 2023, s’est suicidé en prison. Il avait rencontré en ligne fin 2016 Denis A., à qui il avait envoyé des photos et vidéos des viols commis sur ses trois enfants mineurs.Jean-Claude T. livrait également ses enfants à des rapports sexuels tarifés entre 10 et 150 euros, le plus souvent à Hayange (Moselle), dans l’appartement de Denis A.En août 2017 est aussi organisé dans ce même appartement une rencontre entre les enfants de Jean-Claude T. et un autre couple, originaire du sud de la France, Brice M. et sa compagne, accompagnés eux aussi de leurs deux jeunes enfants.La femme qui partageait la vie de Brice M. au moment des faits a été condamnée en première instance à 10 ans de prison assortis d’un sursis des deux tiers pour agression sexuelle incestueuse et corruption de mineur. Elle n’a pas fait appel de cette décision.Le verdict est attendu le 1er avril.