Foot: la Nouvelle-Zélande qualifiée pour son troisième Mondial
La Nouvelle-Zélande s’est qualifiée lundi pour la Coupe du monde 2026 de football en battant la Nouvelle-Calédonie 3-0 (mi-temps: 0-0) en finale du tournoi de la zone Océanie, à Auckland.Les All Whites participeront ainsi à leur troisième Mondial après 1982 (trois défaites) et 2010 (trois matchs nuls). Le Mondial 2026 sera co-organisé par les Etats-Unis, le Canada et le Mexique du 11 juin au 19 juillet.Les Néo-zélandais ont dominé outrageusement la partie, mais sans parvenir à ouvrir le score en première période.Puis, à la 54e minute, ils ont perdu leur joueur vedette Chris Wood, l’attaquant de Nottingham Forest.Mais finalement, ils ont réussi à fracturer la défense adverse juste après l’heure de jeu et ont affirmé leur supériorité lors de la dernière demi-heure du match.Le défenseur vétéran de 36 ans Michael Boxall a surgi pour marquer de la tête son premier but en sélection (61e). Kosta Barbarouses, le remplaçant de Wood, a lobé le gardien néo-calédonien Rocky Nyikeine (66e), avant qu’Eli Just, également entré en jeu, ne termine le travail (81e). Tous les espoirs de la Nouvelle-Calédonie de disputer pour la première fois la Coupe du monde ne sont toutefois pas encore perdus.Les Cagous, classés 152e sur 210 par la Fifa, vont en effet participer à un barrage intercontinental, un tournoi regroupant six nations qui déterminera les deux dernières équipes qualifiées.L’élargissement du Mondial à 48 équipes permet à la Nouvelle-Zélande, 89e au classement Fifa, d’être directement qualifiée pour la première fois après avoir remporté les éliminatoires de la zone Océanie, profitant aussi du rattachement de l’Australie à la Confédération asiatique de football depuis 2006.Outre les trois pays organisateurs, elle rejoint ainsi le Japon, première nation à avoir décroché son billet sur le terrain jeudi dernier.
Antisémitisme/Hanouna: LFI se dit victime d’une campagne de presse pour les “salir”
Les dirigeants de LFI estiment être victimes d’une campagne destinée à les “salir” en n’étant interrogés dans les médias depuis dix jours quasiment que sur l’affiche à l’effigie de l’animateur Cyril Hanouna dont ils réfutent le caractère antisémite.”Nous avons dit +il y a eu une erreur, il a été retiré+, nous l’avons dit, maintes fois. Cela suffit de nous salir de cette manière”, a répondu lundi sur RTL la cheffe des députés insoumis Mathilde Panot, questionnée à propos de cette polémique qui a éclaté le 12 mars. “Je veux le dire d’autant plus fort que, derrière nous, il y a des millions d’électeurs et d’électrices qui sont eux aussi liés d’affection à des personnes de culture et de confession juive et qui n’en peuvent plus”, a-t-elle ajouté, dénonçant des “campagnes menées contre nous”.”Un jour, vous vous regarderez dans la glace d’avoir fait croire que les antiracistes étaient des racistes”, avait-elle déjà lancé samedi aux journalistes qui la suivaient dans la manifestation parisienne contre le racisme et l’extrême droite.Ce visuel “est resté quelques minutes en ligne et dix jours après, nous en parlons encore. Je trouve qu’il y a une forme de deux poids deux mesures qui est tout à fait insupportable”, a renchéri le coordinateur LFI Manuel Bompard sur France 2.”Il y avait une volonté dans ces procès de salir l’image d’une manifestation qui a eu lieu samedi contre tous les racismes et qui a réuni plusieurs centaines de milliers de personnes, qui a été un grand succès populaire”, a-t-il ajouté.Depuis le 12 mars, LFI a été critiqué par le reste de la classe politique à cause d’un visuel présentant le visage de Cyril Hanouna, animateur proche du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, sourcils froncés et grimace agressive. Cette caricature de M. Hanouna, juif d’origine tunisienne, reprend les codes de certaines affiches antisémites des années 1930 et de l’Allemagne nazie.Cette représentation a valu au parti une condamnation en référé pour “atteinte (au) droit à l’image” de l’animateur. Cette condamnation, dont LFI a fait appel, “était sur le droit à l’image et évidemment pas sur un éventuel caractère antisémite de ce visuel que je réfute complètement et totalement”, a affirmé lundi Manuel Bompard.De son côté, Jean-Luc Mélenchon a refusé tout mea culpa, accablant également les médias. Une “défense aberrante” de l’avis du patron du PS Olivier Faure, “catastrophé” car “personne n’ignore ce qu’est l’antisémitisme”, à commencer par M. Mélenchon qui en “connaît parfaitement les codes (et) l’iconographie”Â
Antisémitisme/Hanouna: LFI se dit victime d’une campagne de presse pour les “salir”
Les dirigeants de LFI estiment être victimes d’une campagne destinée à les “salir” en n’étant interrogés dans les médias depuis dix jours quasiment que sur l’affiche à l’effigie de l’animateur Cyril Hanouna dont ils réfutent le caractère antisémite.”Nous avons dit +il y a eu une erreur, il a été retiré+, nous l’avons dit, maintes fois. Cela suffit de nous salir de cette manière”, a répondu lundi sur RTL la cheffe des députés insoumis Mathilde Panot, questionnée à propos de cette polémique qui a éclaté le 12 mars. “Je veux le dire d’autant plus fort que, derrière nous, il y a des millions d’électeurs et d’électrices qui sont eux aussi liés d’affection à des personnes de culture et de confession juive et qui n’en peuvent plus”, a-t-elle ajouté, dénonçant des “campagnes menées contre nous”.”Un jour, vous vous regarderez dans la glace d’avoir fait croire que les antiracistes étaient des racistes”, avait-elle déjà lancé samedi aux journalistes qui la suivaient dans la manifestation parisienne contre le racisme et l’extrême droite.Ce visuel “est resté quelques minutes en ligne et dix jours après, nous en parlons encore. Je trouve qu’il y a une forme de deux poids deux mesures qui est tout à fait insupportable”, a renchéri le coordinateur LFI Manuel Bompard sur France 2.”Il y avait une volonté dans ces procès de salir l’image d’une manifestation qui a eu lieu samedi contre tous les racismes et qui a réuni plusieurs centaines de milliers de personnes, qui a été un grand succès populaire”, a-t-il ajouté.Depuis le 12 mars, LFI a été critiqué par le reste de la classe politique à cause d’un visuel présentant le visage de Cyril Hanouna, animateur proche du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, sourcils froncés et grimace agressive. Cette caricature de M. Hanouna, juif d’origine tunisienne, reprend les codes de certaines affiches antisémites des années 1930 et de l’Allemagne nazie.Cette représentation a valu au parti une condamnation en référé pour “atteinte (au) droit à l’image” de l’animateur. Cette condamnation, dont LFI a fait appel, “était sur le droit à l’image et évidemment pas sur un éventuel caractère antisémite de ce visuel que je réfute complètement et totalement”, a affirmé lundi Manuel Bompard.De son côté, Jean-Luc Mélenchon a refusé tout mea culpa, accablant également les médias. Une “défense aberrante” de l’avis du patron du PS Olivier Faure, “catastrophé” car “personne n’ignore ce qu’est l’antisémitisme”, à commencer par M. Mélenchon qui en “connaît parfaitement les codes (et) l’iconographie”Â
Gabriel Attal candidat aux municipales à Paris ? “C’est pas prévu”
Il n’est “pas prévu” que Gabriel Attal soit candidat aux élections municipales à Paris en 2026, a déclaré lundi l’ancien Premier ministre, répétant que Renaissance choisirait sa tête de liste pour la capitale “cet été”.”C’est pas prévu, non”, a répondu M. Attal lundi, interrogé sur France Inter.”Aujourd’hui, je suis à la tête de mon parti, je cherche à reconstruire ma famille politique”, a-t-il précisé. “Ma ligne, c’est de faire en sorte qu’on puisse agir dans les deux ans qui viennent (…) et à préparer évidemment un projet pour le pays”, a développé le secrétaire général de Renaissance.”On n’a pas pris la décision encore de la personnalité qu’on soutiendrait à Paris”, a également déclaré M. Attal. Rachida Dati est-elle la meilleure candidate ? “On répondra à cette question cet été”.Renaissance a désigné jeudi vingt “pilotes” dans vingt villes pour les municipales de 2026. “On a une boussole (…) c’est comment on est le plus utile. Dans un certain nombre de cas ça voudra dire se présenter sous nos propres couleurs, avec des personnalités issues de Renaissance, qui ont travaillé à un projet. Je pense à Thomas Cazenave à Bordeaux, à Violette Spillebout à Lille, et à d’autres”, a indiqué Gabriel Attal.”Dans d’autres cas, ça sera de se mettre derrière un maire sortant ou une maire sortante, parce qu’il a bien travaillé, parce qu’il a des valeurs qui sont les nôtres, parce qu’il a des projets qui se rapprochent des nôtres”. Maire sortant qui pourrait être des Républicains (LR), “ou socialiste”, a-t-il précisé.”Et parfois, ça sera se mettre derrière une personnalité qui n’est pas de notre parti mais qui peut incarner l’alternance mieux que nous”, a ajouté M. Attal.Interrogé sur l’hypothèse Jean-Michel Aulas à Lyon, l’ancien Premier ministre a répondu: “on va travailler, réfléchir à un éventuel soutien, mais on n’en n’est pas là aujourd’hui”.
Markets fluctuate as traders prepare for ‘Liberation Day’
Equity markets were mixed on Monday as worries about fresh US tariffs pencilled in for next week were tempered by a report that Donald Trump was considering a more targeted approach.Investor sentiment has been jolted in recent weeks by fears that the president’s hardball policies could deal a painful blow to the global economy.He has caused ructions on trading floors since resuming power in January by hitting out at long-standing allies and imposing or threatening swingeing tariffs on imports of an array of goods, including steel and cars.Next Wednesday is now the focus of attention, with Trump labelling it “Liberation Day” as he prepares to unveil a raft of reciprocal measures to counter those in other countries.”Anticipation and pre-positioning ahead of Trump’s ‘Liberation Day’ on 2 April and the impending deluge of tariff-related announcements that will follow in the days/weeks after will be a growing factor that drives price action, sentiment and liquidity in markets this week,” said Chris Weston at Pepperstone.”As the sky begins to bruise and darken, and the atmospheric pressure builds within the capital markets, market players question if it’s time to batten down the hatches in preparation for a storm of uncertainty set to be unleashed on markets.”The Federal Reserve last week warned that “uncertainty around the economic outlook has increased” while the central banks of Japan and Britain also warned about the impact of the White House’s policies.Chinese Premier Li Qiang said at the weekend that Beijing was readying for “shocks that exceed expectations” ahead of the latest measures, adding that “instability and uncertainty are on the upswing”.His comments came as he met heads of some of the world’s biggest companies, including Apple, Qualcomm, FedEx and Pfizer.And Australian Treasurer Jim Chalmers told Bloomberg News the moves by Trump “are not surprising, but they are seismic”.However, there was some hope among investors after Bloomberg News reported that the US administration was considering a more targeted approach to the tariffs, with some countries being hit harder than others, and the measures not being as severe as initially feared.That came after the president told reporters Friday that “there’ll be flexibility” in his plans.Asian markets fluctuated through the day, with Tokyo falling along with Seoul, Taipei, Manila and Bangkok.Jakarta dived more than four percent at one point, extending a recent sell-off fuelled by worries about Southeast Asia’s biggest economy that has seen the country’s main index lose around 15 percent since the turn of the year.Hong Kong rose 0.9 percent after two days of losses, while Shanghai, Sydney, Singapore, Mumbai and Wellington also edged up.London, Paris and Frankfurt opened on the front foot.Gold held around $3,025, having hit a series of records last week to a peak of more than $3,057 owing to a surge in demand for safe havens.- Key figures around 0815 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.2 percent at 37,608.49 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.9 percent at 23,905.56 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,370.03 (close)London – FTSE 100: UP 0.5 percent at 8,687.34Euro/dollar: UP at $1.0840 from $1.0815 on FridayPound/dollar: UP at $1.2949 from $1.2918Dollar/yen: UP at 149.64 yen from 149.36 yenEuro/pound: UP at 83.73 pence from 83.72 penceWest Texas Intermediate: UP 0.3 percent at $68.48 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.2 percent at $72.33 per barrelNew York – Dow: UP 0.1 percent at 41,985.35 points (close)
US-Russia talks on Ukraine begin in Saudi Arabia
US and Russian officials opened talks in Saudi Arabia on Monday on a partial ceasefire in the Ukraine war, a day after delegates from Washington and Kyiv had their own discussions.US President Donald Trump is pushing for a rapid end to the three-year war and hopes talks in Riyadh could pave the way for a breakthrough.Both sides have proposed different plans for temporary ceasefires, but cross-border attacks have meanwhile continued unabated.Originally planned to take place simultaneously to enable shuttle diplomacy — with the United States going back and forth between the delegations — the talks are now taking place one after the other.Russia’s TASS news agency said at around 0730 GMT that the US-Russian talks had begun.The meeting between the Ukrainian team, led by defence minister Rustem Umerov, and the Americans finished up late Sunday night.”The discussion was productive and focused — we addressed key points including energy,” Umerov said on social media, adding Ukraine was working to make its goal of a “just and lasting peace” a reality.Trump envoy Steve Witkoff voiced optimism that any agreement struck would pave the way for a “full-on” ceasefire.”I think you’re going to see in Saudi Arabia on Monday some real progress, particularly as it affects a Black Sea ceasefire on ships between both countries. And from that you’ll naturally gravitate to a full-on shooting ceasefire,” he told Fox News.- ‘Only at the beginning’ -But the Kremlin on Sunday downplayed expectations of a rapid resolution.”We are only at the beginning of this path,” Kremlin spokesman Dmitry Peskov told Russian state TV.He said there were many outstanding questions over how a potential ceasefire might be implemented.Russian President Vladimir Putin has rejected a joint US-Ukrainian call for a full and immediate 30-day pause, proposing instead a halt in attacks only on energy facilities.”There are difficult negotiations ahead,” Peskov said in the interview, published on social media.Peskov said the “main” focus in its talks with the United States would be a possible resumption of a 2022 Black Sea grain deal that ensured safe navigation for Ukrainian farm exports via the Black Sea.”On Monday, we mainly intend to discuss President Putin’s agreement to resume the so-called Black Sea initiative, and our negotiators will be ready to discuss the nuances around this problem,” Peskov said.Moscow pulled out of the deal — brokered by Turkey and the United Nations — in 2023, accusing the West of failing to uphold its commitments to ease sanctions on Russia’s own exports of farm produce and fertilisers.A senior Ukrainian official previously told AFP that Kyiv would propose a broader ceasefire, covering attacks on energy facilities, infrastructure and naval strikes.Both sides launched fresh drone attacks on the eve of the negotiations.- Deadly attack on Kyiv -Ukrainian officials said a Russian drone attack overnight Saturday killed three civilians in Kyiv, including a five-year-old girl and her father.AFP reporters in the capital saw emergency workers treating the wounded early Sunday in front of damaged residential buildings hit in the strike.Deadly strikes on the well-protected city are rarer than elsewhere in the country.Ukrainian President Volodymyr Zelensky urged his country’s allies to put fresh pressure on Russia.”New decisions and new pressure on Moscow are needed to bring an end to these strikes and this war,” he posted on social media on Sunday.Moscow heads into the Saudi talks after a rapprochement with Washington under Trump that has boosted confidence in the Kremlin.Peskov said Sunday that the “potential for mutually beneficial cooperation in a wide variety of spheres between our countries cannot be overstated”.”We may disagree on some things but that does not mean we should deprive ourselves of mutual benefit,” he added.
Brésil: Lula en visite au Japon pour parler commerce et environnement
Le président brésilien Lula, accompagné d’une forte délégation économique, a entamé lundi au Japon une visite d’Etat visant à renforcer les liens commerciaux et la coopération climatique entre les deux pays, face à la guerre douanière engagée par les Etats-Unis.Ce voyage de quatre jours de Luiz Inacio Lula da Silva, 79 ans, intervient alors que l’offensive douanière du président américain Donald Trump ont tendu les relations entre Washington et Brasilia. De son côté, Tokyo, allié-clé des États-Unis, n’a pas réussi à obtenir une exemption des taxes américaines sur l’acier, et se prépare à de nouveaux droits ciblant l’automobile. Les deux pays pourraient être victimes des droits de douane “réciproques” que Washington menace d’imposer début avril.”Tous ceux qui parlaient de libre-échange pratiquent désormais le protectionnisme”, a déploré Lula devant des journalistes japonais avant son départ pour Tokyo.”Ce protectionnisme est absurde”, a ajouté le président brésilien, accompagné dans l’archipel nippon d’une délégation de plus d’une centaine de représentants d’entreprises.Il s’agit de la troisième visite de Lula au Japon, quatrième économie mondiale, comme président du Brésil. Une cérémonie de bienvenue aura lieu mardi au Palais impérial de Tokyo, suivie d’un banquet d’État le soir même. Le chef de file emblématique de la gauche brésilienne et le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba devraient ensuite convenir mercredi d’un plan d’action bilatéral incluant le développement conjoint de biocarburants dans le cadre de la coopération sur le climat. Le Brésil accueillera la COP30 en novembre.Ce plan d’action pourrait aussi prévoir des visites mutuelles de la part des dirigeants des deux pays tous les deux ans, ont rapporté l’agence de presse Jiji Press et le quotidien Yomiuri Shimbun.Les deux dirigeants devraient également s’accorder pour affirmer leur soutien au libre-échange à rebours de la politique protectionniste de M. Trump, ont indiqué des médias nippons.-“Vulnérable”-Le Brésil est le deuxième exportateur d’acier vers les États-Unis après le Canada, avec environ 4 millions de tonnes expédiées en 2024. Et il devrait pâtir de l’élargissement des taxes douanières s’il a lieu.A l’heure actuelle cependant, la Chine est le premier partenaire commercial du Brésil, leur commerce bilatéral dépassant les 160 milliards de dollars en 2023. Le Japon arrive loin derrière, au 11e rang.Le Brésil a “augmenté sa dépendance commerciale envers la Chine ces dernières années”, explique à l’AFP Karina Calandrin, professeur à l’école de commerce Ibmec à Sao Paulo.Cela “met le Brésil en danger, le rendant plus vulnérable à toute évolution de la situation internationale” en cas d’une guerre commerciale tous azimuts, estime-t-elle. Depuis son retour au pouvoir, M. Trump a imposé une hausse de 20% des droits américains sur les exportations chinoises.Dans ce contexte, Lula cherchera à favoriser les exportations brésiliennes vers le Japon, de la viande de boeuf aux appareils de l’avionneur Embraer.Il vient à Tokyo avec l’objectif “de diversifier l’économie brésilienne et le commerce extérieur”, à l’heure où le Brésil entend “échapper un peu à cette dépendance aux États-Unis et à la Chine”, insiste Mme Calandrin.Cela risque d’être difficile compte tenu de la “dépendance structurelle” commerciale du géant sud-américain envers la Chine, indique à l’AFP Roberto Goulart, professeur de relations internationales à l’université de Brasilia, jugeant peu probable à court terme un véritable rééquilibrage.- Diaspora japonaise -Pour sa part, Tokyo espère que des liens bilatéraux plus étroits empêcheront le Brésil de trop se rapprocher de la Chine et de la Russie, qu’il côtoie au sein du bloc diplomatique des BRICS, fait valoir Jiji Press.Des liens étroits existent déjà entre le Japon et le Brésil qui abrite la plus grande diaspora japonaise au monde, héritée d’une immigration massive du début du XXe siècle. L’année dernière, le gouvernement de Lula avait présenté des excuses historiques pour la persécution des immigrants japonais pendant et après la Seconde Guerre mondiale.Des milliers de personnes vivant sur la côte de São Paulo avaient été chassées de leurs terres en 1943, tandis qu’au moins 150 immigrants japonais et leurs enfants avaient été emprisonnés sur une île isolée. Des excuses sont “le moins que nous puissions faire pour reconnaître nos erreurs passées”, a réaffirmé Lula avant son voyage au Japon.
Brésil: Lula en visite au Japon pour parler commerce et environnement
Le président brésilien Lula, accompagné d’une forte délégation économique, a entamé lundi au Japon une visite d’Etat visant à renforcer les liens commerciaux et la coopération climatique entre les deux pays, face à la guerre douanière engagée par les Etats-Unis.Ce voyage de quatre jours de Luiz Inacio Lula da Silva, 79 ans, intervient alors que l’offensive douanière du président américain Donald Trump ont tendu les relations entre Washington et Brasilia. De son côté, Tokyo, allié-clé des États-Unis, n’a pas réussi à obtenir une exemption des taxes américaines sur l’acier, et se prépare à de nouveaux droits ciblant l’automobile. Les deux pays pourraient être victimes des droits de douane “réciproques” que Washington menace d’imposer début avril.”Tous ceux qui parlaient de libre-échange pratiquent désormais le protectionnisme”, a déploré Lula devant des journalistes japonais avant son départ pour Tokyo.”Ce protectionnisme est absurde”, a ajouté le président brésilien, accompagné dans l’archipel nippon d’une délégation de plus d’une centaine de représentants d’entreprises.Il s’agit de la troisième visite de Lula au Japon, quatrième économie mondiale, comme président du Brésil. Une cérémonie de bienvenue aura lieu mardi au Palais impérial de Tokyo, suivie d’un banquet d’État le soir même. Le chef de file emblématique de la gauche brésilienne et le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba devraient ensuite convenir mercredi d’un plan d’action bilatéral incluant le développement conjoint de biocarburants dans le cadre de la coopération sur le climat. Le Brésil accueillera la COP30 en novembre.Ce plan d’action pourrait aussi prévoir des visites mutuelles de la part des dirigeants des deux pays tous les deux ans, ont rapporté l’agence de presse Jiji Press et le quotidien Yomiuri Shimbun.Les deux dirigeants devraient également s’accorder pour affirmer leur soutien au libre-échange à rebours de la politique protectionniste de M. Trump, ont indiqué des médias nippons.-“Vulnérable”-Le Brésil est le deuxième exportateur d’acier vers les États-Unis après le Canada, avec environ 4 millions de tonnes expédiées en 2024. Et il devrait pâtir de l’élargissement des taxes douanières s’il a lieu.A l’heure actuelle cependant, la Chine est le premier partenaire commercial du Brésil, leur commerce bilatéral dépassant les 160 milliards de dollars en 2023. Le Japon arrive loin derrière, au 11e rang.Le Brésil a “augmenté sa dépendance commerciale envers la Chine ces dernières années”, explique à l’AFP Karina Calandrin, professeur à l’école de commerce Ibmec à Sao Paulo.Cela “met le Brésil en danger, le rendant plus vulnérable à toute évolution de la situation internationale” en cas d’une guerre commerciale tous azimuts, estime-t-elle. Depuis son retour au pouvoir, M. Trump a imposé une hausse de 20% des droits américains sur les exportations chinoises.Dans ce contexte, Lula cherchera à favoriser les exportations brésiliennes vers le Japon, de la viande de boeuf aux appareils de l’avionneur Embraer.Il vient à Tokyo avec l’objectif “de diversifier l’économie brésilienne et le commerce extérieur”, à l’heure où le Brésil entend “échapper un peu à cette dépendance aux États-Unis et à la Chine”, insiste Mme Calandrin.Cela risque d’être difficile compte tenu de la “dépendance structurelle” commerciale du géant sud-américain envers la Chine, indique à l’AFP Roberto Goulart, professeur de relations internationales à l’université de Brasilia, jugeant peu probable à court terme un véritable rééquilibrage.- Diaspora japonaise -Pour sa part, Tokyo espère que des liens bilatéraux plus étroits empêcheront le Brésil de trop se rapprocher de la Chine et de la Russie, qu’il côtoie au sein du bloc diplomatique des BRICS, fait valoir Jiji Press.Des liens étroits existent déjà entre le Japon et le Brésil qui abrite la plus grande diaspora japonaise au monde, héritée d’une immigration massive du début du XXe siècle. L’année dernière, le gouvernement de Lula avait présenté des excuses historiques pour la persécution des immigrants japonais pendant et après la Seconde Guerre mondiale.Des milliers de personnes vivant sur la côte de São Paulo avaient été chassées de leurs terres en 1943, tandis qu’au moins 150 immigrants japonais et leurs enfants avaient été emprisonnés sur une île isolée. Des excuses sont “le moins que nous puissions faire pour reconnaître nos erreurs passées”, a réaffirmé Lula avant son voyage au Japon.
Brésil: Lula en visite au Japon pour parler commerce et environnement
Le président brésilien Lula, accompagné d’une forte délégation économique, a entamé lundi au Japon une visite d’Etat visant à renforcer les liens commerciaux et la coopération climatique entre les deux pays, face à la guerre douanière engagée par les Etats-Unis.Ce voyage de quatre jours de Luiz Inacio Lula da Silva, 79 ans, intervient alors que l’offensive douanière du président américain Donald Trump ont tendu les relations entre Washington et Brasilia. De son côté, Tokyo, allié-clé des États-Unis, n’a pas réussi à obtenir une exemption des taxes américaines sur l’acier, et se prépare à de nouveaux droits ciblant l’automobile. Les deux pays pourraient être victimes des droits de douane “réciproques” que Washington menace d’imposer début avril.”Tous ceux qui parlaient de libre-échange pratiquent désormais le protectionnisme”, a déploré Lula devant des journalistes japonais avant son départ pour Tokyo.”Ce protectionnisme est absurde”, a ajouté le président brésilien, accompagné dans l’archipel nippon d’une délégation de plus d’une centaine de représentants d’entreprises.Il s’agit de la troisième visite de Lula au Japon, quatrième économie mondiale, comme président du Brésil. Une cérémonie de bienvenue aura lieu mardi au Palais impérial de Tokyo, suivie d’un banquet d’État le soir même. Le chef de file emblématique de la gauche brésilienne et le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba devraient ensuite convenir mercredi d’un plan d’action bilatéral incluant le développement conjoint de biocarburants dans le cadre de la coopération sur le climat. Le Brésil accueillera la COP30 en novembre.Ce plan d’action pourrait aussi prévoir des visites mutuelles de la part des dirigeants des deux pays tous les deux ans, ont rapporté l’agence de presse Jiji Press et le quotidien Yomiuri Shimbun.Les deux dirigeants devraient également s’accorder pour affirmer leur soutien au libre-échange à rebours de la politique protectionniste de M. Trump, ont indiqué des médias nippons.-“Vulnérable”-Le Brésil est le deuxième exportateur d’acier vers les États-Unis après le Canada, avec environ 4 millions de tonnes expédiées en 2024. Et il devrait pâtir de l’élargissement des taxes douanières s’il a lieu.A l’heure actuelle cependant, la Chine est le premier partenaire commercial du Brésil, leur commerce bilatéral dépassant les 160 milliards de dollars en 2023. Le Japon arrive loin derrière, au 11e rang.Le Brésil a “augmenté sa dépendance commerciale envers la Chine ces dernières années”, explique à l’AFP Karina Calandrin, professeur à l’école de commerce Ibmec à Sao Paulo.Cela “met le Brésil en danger, le rendant plus vulnérable à toute évolution de la situation internationale” en cas d’une guerre commerciale tous azimuts, estime-t-elle. Depuis son retour au pouvoir, M. Trump a imposé une hausse de 20% des droits américains sur les exportations chinoises.Dans ce contexte, Lula cherchera à favoriser les exportations brésiliennes vers le Japon, de la viande de boeuf aux appareils de l’avionneur Embraer.Il vient à Tokyo avec l’objectif “de diversifier l’économie brésilienne et le commerce extérieur”, à l’heure où le Brésil entend “échapper un peu à cette dépendance aux États-Unis et à la Chine”, insiste Mme Calandrin.Cela risque d’être difficile compte tenu de la “dépendance structurelle” commerciale du géant sud-américain envers la Chine, indique à l’AFP Roberto Goulart, professeur de relations internationales à l’université de Brasilia, jugeant peu probable à court terme un véritable rééquilibrage.- Diaspora japonaise -Pour sa part, Tokyo espère que des liens bilatéraux plus étroits empêcheront le Brésil de trop se rapprocher de la Chine et de la Russie, qu’il côtoie au sein du bloc diplomatique des BRICS, fait valoir Jiji Press.Des liens étroits existent déjà entre le Japon et le Brésil qui abrite la plus grande diaspora japonaise au monde, héritée d’une immigration massive du début du XXe siècle. L’année dernière, le gouvernement de Lula avait présenté des excuses historiques pour la persécution des immigrants japonais pendant et après la Seconde Guerre mondiale.Des milliers de personnes vivant sur la côte de São Paulo avaient été chassées de leurs terres en 1943, tandis qu’au moins 150 immigrants japonais et leurs enfants avaient été emprisonnés sur une île isolée. Des excuses sont “le moins que nous puissions faire pour reconnaître nos erreurs passées”, a réaffirmé Lula avant son voyage au Japon.