Ligue 1: Retour au jeu réussi pour l’OM, Fonseca perd ses nerfs

Après les polémiques sur l’arbitrage et la suspension de son président Pablo Longoria, l’OM a réussi son retour au jeu avec une victoire face à Nantes au Vélodrome (2-0), dimanche lors d’une 24e journée de Ligue 1 marquée par le coup de sang de l’entraîneur de Lyon Paulo Fonseca.Sous les yeux de Pablo Longoria, présent en tribunes mais suspendu 15 matches pour les accusations de “corruption” la semaine dernière après la défaite à Auxerre (3-0), les Olympiens ont rendu une copie sérieuse, à rebours de leurs difficultés récentes à s’imposer devant leur public. Après une première période plutôt terne, les attaquants marseillais se sont réveillés après la pause avec à la baguette les deux buteurs du soir, Amine Gouiri et Mason Greenwood. Ce résultat tombe à pic pour l’OM (2e), largement distancé par l’intouchable PSG (13 points) mais qui se donne un peu d’air par rapport à Nice, 3e à trois longueurs. Lyon est loin du podium et s’est surtout fait remarquer par le geste fou de son entraîneur en fin de rencontre remportée contre Brest (2-1). Exclu durant les arrêts de jeu, Paulo Fonseca est allé provoquer, tête contre tête, l’arbitre Benoît Millot. Une attitude qui pourrait lui valoir une lourde sanction. Le technicien portugais a tout de même fait amende honorable après la partie. “Je voulais m’excuser pour ce geste. Je ne devais pas faire comme ça. C’est la vérité”, a-t-il déclaré. Bastien Millot a lui dénoncé “l’intimidation physique” de Fonseca dans un interview publiée sur le site du journal L’Equipe.  Ce grave incident a éclipsé la performance des Lyonnais (6e), qui ont connu toutes les peines du monde à s’imposer mais ont été sauvés par leur duo magique Alexandre Lacazette-Rayan Cherki.Auteur de la faute ayant amené l’ouverture du score de Brest sur penalty, Lacazette s’est bien rattrapé en s’offrant un doublé dont un but sur un très beau service de Cherki.Pour Brest (10e), humilié par le PSG en Ligue des champions puis sorti mercredi par Dunkerque (L2) en quarts de finale de la Coupe de France, les places européennes s’éloignent et la fin de saison s’annonce morose. Strasbourg, invaincu depuis quatre matches et vainqueur à Auxerre (1-0), s’en rapproche en revanche petit à petit (7e).  Rennes (11e) est également dans une dynamique positive depuis l’arrivée aux commandes de Habib Beye en remplacement de Jorge Sampaoli. Les Bretons ont signé un 4e succès en cinq rencontres en allant punir 4-0 Montpellier à La Mosson. Le club héraultais, toujours dernier, aura bien du mal à ce rythme à éviter la relégation en Ligue 2.    Enfin, Toulouse a aussi cartonné à Angers (4-0) pour venir occuper la 8e position. 

Les alliés européens de Kiev resserrent les rangs, Londres et Paris proposent une trêve d’un mois en Ukraine

Les alliés européens de Kiev ont resserré les rangs dimanche à Londres pour soutenir Kiev et se réarmer, tandis que Paris et Londres ont proposé une trêve d’un mois en Ukraine.Il s’agit d’une trêve “dans les airs, sur les mers et les infrastructures énergétiques”, a affirmé dans la soirée au journal Le Figaro le président français Emmanuel Macron, qui n’avait pas pris la parole publiquement à Londres.L’avantage d’une telle trêve, c’est qu'”on sait la mesurer” alors que le front est immense, “l’équivalent de la ligne Paris-Budapest”, a-t-il ajouté.Plus tôt dans la journée, le Premier ministre britannique Keir Starmer avait annoncé que les deux pays travaillaient à “un plan” pour faire cesser les combats.Il a aussi promis de mettre en place “une coalition des bonnes volontés” pour défendre un futur accord de paix. “Un certain nombre de pays” ont indiqué vouloir en faire partie, a-t-il assuré, sans citer de nom.Mais le sujet est loin de faire l’unité chez les alliés européens de Kiev, réunis dimanche à Londres par M. Starmer, contrairement à l’objectif de se réarmer face au danger russe.”L’Europe doit faire le gros du travail, mais pour défendre la paix sur notre continent, et pour réussir, cet effort doit être fortement soutenu par les États-Unis”, a résumé M. Starmer à l’issue de la réunion. “Davantage de pays européens vont augmenter leurs dépenses de défense”, a ensuite assuré le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, saluant une “très bonne nouvelle”.”Nous devons urgemment réarmer l’Europe”, a lancé pour sa part la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Elle présentera pour cela “un plan global sur la manière de réarmer l’Europe” lors du sommet spécial de l’Union européenne (UE) sur la défense prévu jeudi à Bruxelles, en prônant d’augmenter les dépenses de défense “sur une période de temps prolongée”.Les 18 dirigeants de pays alliés de Kiev, réunis autour du président ukrainien Volodymyr Zelensky, ont évoqué le besoin de “garanties de sécurité globales” pour l’Ukraine dans l’avenir, qui vont de “la survie économique à la résilience militaire”, selon Mme von der Leyen.La réunion était l’occasion pour eux de resserrer les rangs et d’apporter leur soutien à M. Zelensky, 48 heures à peine après sa vive altercation avec son homologue américain Donald Trump à la Maison Blanche. Ce dernier lui avait reproché de “s’être mis en très mauvaise posture” et lui avait ordonné de faire la paix avec la Russie, faute de quoi les Etats-Unis le laisseraient “tomber”.Assis aux côtés du président ukrainien, chaleureusement salué à son arrivée par plusieurs dirigeants présents, M. Starmer l’a assuré du soutien, “aussi longtemps qu’il le faudra”, de tous les dirigeants assis “autour de cette table”.Etaient notamment présents le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz, les chefs de gouvernement italien Giorgia Meloni, polonais Donald Tusk ou canadien Justin Trudeau.L’Ukraine est “victime des agressions russes, et cette vérité demeure inébranlable pour tous”, a martelé M. Scholz, dont le pays est le premier fournisseur d’aide à Kiev depuis l’invasion russe, derrière les Etats-Unis, avec un total de 44 milliards d’euros.Disant avoir “parlé plusieurs fois avec le président Trump”, Mark Rutte a lui assuré que “les Etats-Unis font partie de l’Otan, ils sont engagés dans l’Otan”.  Et face au président russe Vladimir Poutine, il s’agit d’envoyer le message “que l’Occident n’a pas l’intention de capituler devant son chantage et son agression”, a déclaré M. Tusk, soulignant que “tout doit être fait pour garantir que l’Europe et les Etats-Unis parlent d’une seule voix”.- Washington fait encore monter la pression -Pourtant tel n’est pas le cas jusqu’à présent, Washington ayant encore fait monter la pression dimanche sur M. Zelensky, en laissant planer l’idée qu’il pourrait devoir partir. “Nous avons besoin d’un dirigeant qui peut traiter avec nous, traiter avec les Russes à un moment et mettre fin à cette guerre”, a déclaré, le conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, Mike Waltz.Washington et Moscou, qui se réjouit du changement radical de la politique américaine, ont lancé, sans inviter l’Ukraine ni les Européens, des négociations pour mettre fin à la guerre, dont le président américain refuse de considérer Moscou comme responsable.Côté défense, M. Starmer a par ailleurs annoncé un nouvel accord qui permettra à Kiev d’acheter 5.000 missiles de défense aérienne fabriqués à Belfast, en Irlande du Nord, pour un montant de 1,6 milliard de livres sterling (1,94 milliard d’euros).Samedi, le Royaume-Uni avait signé un accord de prêt de 2,26 milliards de livres (près de 2,74 milliards d’euros) pour soutenir les capacités militaires ukrainiennes.

Les alliés européens de Kiev resserrent les rangs, Londres et Paris proposent une trêve d’un mois en Ukraine

Les alliés européens de Kiev ont resserré les rangs dimanche à Londres pour soutenir Kiev et se réarmer, tandis que Paris et Londres ont proposé une trêve d’un mois en Ukraine.Il s’agit d’une trêve “dans les airs, sur les mers et les infrastructures énergétiques”, a affirmé dans la soirée au journal Le Figaro le président français Emmanuel Macron, qui n’avait pas pris la parole publiquement à Londres.L’avantage d’une telle trêve, c’est qu'”on sait la mesurer” alors que le front est immense, “l’équivalent de la ligne Paris-Budapest”, a-t-il ajouté.Plus tôt dans la journée, le Premier ministre britannique Keir Starmer avait annoncé que les deux pays travaillaient à “un plan” pour faire cesser les combats.Il a aussi promis de mettre en place “une coalition des bonnes volontés” pour défendre un futur accord de paix. “Un certain nombre de pays” ont indiqué vouloir en faire partie, a-t-il assuré, sans citer de nom.Mais le sujet est loin de faire l’unité chez les alliés européens de Kiev, réunis dimanche à Londres par M. Starmer, contrairement à l’objectif de se réarmer face au danger russe.”L’Europe doit faire le gros du travail, mais pour défendre la paix sur notre continent, et pour réussir, cet effort doit être fortement soutenu par les États-Unis”, a résumé M. Starmer à l’issue de la réunion. “Davantage de pays européens vont augmenter leurs dépenses de défense”, a ensuite assuré le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, saluant une “très bonne nouvelle”.”Nous devons urgemment réarmer l’Europe”, a lancé pour sa part la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Elle présentera pour cela “un plan global sur la manière de réarmer l’Europe” lors du sommet spécial de l’Union européenne (UE) sur la défense prévu jeudi à Bruxelles, en prônant d’augmenter les dépenses de défense “sur une période de temps prolongée”.Les 18 dirigeants de pays alliés de Kiev, réunis autour du président ukrainien Volodymyr Zelensky, ont évoqué le besoin de “garanties de sécurité globales” pour l’Ukraine dans l’avenir, qui vont de “la survie économique à la résilience militaire”, selon Mme von der Leyen.La réunion était l’occasion pour eux de resserrer les rangs et d’apporter leur soutien à M. Zelensky, 48 heures à peine après sa vive altercation avec son homologue américain Donald Trump à la Maison Blanche. Ce dernier lui avait reproché de “s’être mis en très mauvaise posture” et lui avait ordonné de faire la paix avec la Russie, faute de quoi les Etats-Unis le laisseraient “tomber”.Assis aux côtés du président ukrainien, chaleureusement salué à son arrivée par plusieurs dirigeants présents, M. Starmer l’a assuré du soutien, “aussi longtemps qu’il le faudra”, de tous les dirigeants assis “autour de cette table”.Etaient notamment présents le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz, les chefs de gouvernement italien Giorgia Meloni, polonais Donald Tusk ou canadien Justin Trudeau.L’Ukraine est “victime des agressions russes, et cette vérité demeure inébranlable pour tous”, a martelé M. Scholz, dont le pays est le premier fournisseur d’aide à Kiev depuis l’invasion russe, derrière les Etats-Unis, avec un total de 44 milliards d’euros.Disant avoir “parlé plusieurs fois avec le président Trump”, Mark Rutte a lui assuré que “les Etats-Unis font partie de l’Otan, ils sont engagés dans l’Otan”.  Et face au président russe Vladimir Poutine, il s’agit d’envoyer le message “que l’Occident n’a pas l’intention de capituler devant son chantage et son agression”, a déclaré M. Tusk, soulignant que “tout doit être fait pour garantir que l’Europe et les Etats-Unis parlent d’une seule voix”.- Washington fait encore monter la pression -Pourtant tel n’est pas le cas jusqu’à présent, Washington ayant encore fait monter la pression dimanche sur M. Zelensky, en laissant planer l’idée qu’il pourrait devoir partir. “Nous avons besoin d’un dirigeant qui peut traiter avec nous, traiter avec les Russes à un moment et mettre fin à cette guerre”, a déclaré, le conseiller à la sécurité nationale de M. Trump, Mike Waltz.Washington et Moscou, qui se réjouit du changement radical de la politique américaine, ont lancé, sans inviter l’Ukraine ni les Européens, des négociations pour mettre fin à la guerre, dont le président américain refuse de considérer Moscou comme responsable.Côté défense, M. Starmer a par ailleurs annoncé un nouvel accord qui permettra à Kiev d’acheter 5.000 missiles de défense aérienne fabriqués à Belfast, en Irlande du Nord, pour un montant de 1,6 milliard de livres sterling (1,94 milliard d’euros).Samedi, le Royaume-Uni avait signé un accord de prêt de 2,26 milliards de livres (près de 2,74 milliards d’euros) pour soutenir les capacités militaires ukrainiennes.

Israël bloque l’aide humanitaire à Gaza, les pays arabes condamnent

Israël a bloqué dimanche jusqu’à nouvel ordre l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza après des désaccords avec le Hamas sur les modalités de la poursuite du cessez-le-feu, l’ONU l’appelant à revenir sur cette décision condamnée par plusieurs capitales arabes. L’impasse actuelle compromet la poursuite de la trêve entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois d’une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l’attaque menée le 7 octobre 2023 par le Hamas dans le sud d’Israël à partir du territoire palestinien voisin.A la fin de la première phase de l’accord de cessez-le-feu, négocié via les médiateurs -Qatar, Egypte, Etats-Unis – le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé le blocage dès dimanche de “toute entrée de marchandises et approvisionnements dans Gaza”, en proie à une catastrophe humanitaire.En cause, selon lui, le rejet par le Hamas d’un compromis américain prévoyant une extension de la première phase de la trêve pendant le ramadan et la Pâque juive, soit jusqu’à la mi-avril.Le plan stipule selon Israël que “la moitié des otages (israéliens à Gaza), morts et vivants”, seraient rapatriés au premier jour de son entrée en vigueur. Les derniers captifs seraient remis “à la fin, si un accord est trouvé sur un cessez-le-feu permanent”.Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, a rejeté cette option, accusant Israël de vouloir “se soustraire” à ses engagements.  Il a réaffirmé sa “volonté d’aller au bout des (deux) étapes restantes de l’accord” initial, soit “un cessez-le-feu global et permanent” et le “retrait complet” israélien de Gaza, avant “la reconstruction et levée du siège” du territoire.Refusant pour l’heure de s’engager dans la deuxième étape, Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé, ce qu’exclut ce mouvement.- “Vital” -Le Hamas a qualifié de “crime de guerre” le blocage israélien de l’aide au territoire palestinien, où sont assiégés par Israël quelque 2,4 millions de Palestiniens depuis octobre 2023.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à “un retour immédiat de l’aide humanitaire dans Gaza”, exhortant “toutes les parties aux efforts nécessaires pour éviter un retour des hostilités à Gaza”. “Le droit international humanitaire est clair: nous devons être autorisés à accéder pour fournir une aide vitale et essentielle”, a affirmé le chef des affaires humanitaires de l’ONU, Thomas Fletcher. “Il est vital de maintenir le cessez-le-feu et l’aide humanitaire” pour Gaza, a exhorté le secrétaire général de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), Jagan Chapagain.Plusieurs pays arabes, dont les médiateurs qatari et égyptien ainsi que l’Arabie saoudite, ont qualifié la décision israélienne de “violation flagrante de l’accord” de cessez-le-feu, accusant Israël “d’utiliser la faim comme une arme contre le peuple palestinien”.Une réunion ministérielle arabe est prévue lundi au Caire, suivie d’un sommet arabe consacré à Gaza.L’Union européenne a critiqué aussi bien le refus du Hamas d’accepter une extension de la première phase du cessez-le-feu que le blocage de l’aide par Israël.A Jérusalem, Shaul, un sexagénaire israélien estime en revanche que la décision de bloquer l’aide aurait dû être prise “il y a longtemps” pour “accélérer la libération de nos otages”.Dans l’attente, “il est hors de question que nous continuions à leur fournir de la nourriture, du carburant, de l’électricité”, a-t-il dit à l’AFPTV.- “Trump, le meilleur ami d’Israël” -“Vers 7H30 du matin, l’armée a donné l’ordre” de fermer le point de passage de Kerem Shalom entre Israël et Gaza, a témoigné Abou Youssef Shheiber, un transporteur, qui a dû faire demi-tour. Négocié pendant des mois, l’accord de trêve comprend trois phases. Durant la première, le Hamas a rendu 33 otages -dont huit morts- à Israël, en échange de la libération d’environ 1.800 détenus palestiniens.Sur les 251 otages emmenés à Gaza durant l’attaque du 7-Octobre, 58 y sont toujours retenus, dont 34 déclarés morts par l’armée israélienne.L’attaque du 7-Octobre a fait 1.218 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité à Gaza. La riposte de l’armée israélienne a fait au moins 48.392 morts, essentiellement des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Dans ce contexte de fortes tensions, les Etats-Unis ont annoncé avoir accéléré l’envoi d’une aide militaire d’environ quatre milliards de dollars à Israël, leur allié.M. Netanyahu a remercié le président américain, Donald Trump, pour ce feu vert à l’envoi d’armes qui permettront, selon lui, à Israël “de finir le travail contre l’axe iranien du terrorisme”.M. Trump “est le meilleur ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche”, a-t-il dit.  Le Hamas est un allié de l’Iran, ennemi juré d’Israël.

Israël bloque l’aide humanitaire à Gaza, les pays arabes condamnent

Israël a bloqué dimanche jusqu’à nouvel ordre l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza après des désaccords avec le Hamas sur les modalités de la poursuite du cessez-le-feu, l’ONU l’appelant à revenir sur cette décision condamnée par plusieurs capitales arabes. L’impasse actuelle compromet la poursuite de la trêve entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois d’une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l’attaque menée le 7 octobre 2023 par le Hamas dans le sud d’Israël à partir du territoire palestinien voisin.A la fin de la première phase de l’accord de cessez-le-feu, négocié via les médiateurs -Qatar, Egypte, Etats-Unis – le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé le blocage dès dimanche de “toute entrée de marchandises et approvisionnements dans Gaza”, en proie à une catastrophe humanitaire.En cause, selon lui, le rejet par le Hamas d’un compromis américain prévoyant une extension de la première phase de la trêve pendant le ramadan et la Pâque juive, soit jusqu’à la mi-avril.Le plan stipule selon Israël que “la moitié des otages (israéliens à Gaza), morts et vivants”, seraient rapatriés au premier jour de son entrée en vigueur. Les derniers captifs seraient remis “à la fin, si un accord est trouvé sur un cessez-le-feu permanent”.Le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, a rejeté cette option, accusant Israël de vouloir “se soustraire” à ses engagements.  Il a réaffirmé sa “volonté d’aller au bout des (deux) étapes restantes de l’accord” initial, soit “un cessez-le-feu global et permanent” et le “retrait complet” israélien de Gaza, avant “la reconstruction et levée du siège” du territoire.Refusant pour l’heure de s’engager dans la deuxième étape, Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé, ce qu’exclut ce mouvement.- “Vital” -Le Hamas a qualifié de “crime de guerre” le blocage israélien de l’aide au territoire palestinien, où sont assiégés par Israël quelque 2,4 millions de Palestiniens depuis octobre 2023.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé à “un retour immédiat de l’aide humanitaire dans Gaza”, exhortant “toutes les parties aux efforts nécessaires pour éviter un retour des hostilités à Gaza”. “Le droit international humanitaire est clair: nous devons être autorisés à accéder pour fournir une aide vitale et essentielle”, a affirmé le chef des affaires humanitaires de l’ONU, Thomas Fletcher. “Il est vital de maintenir le cessez-le-feu et l’aide humanitaire” pour Gaza, a exhorté le secrétaire général de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), Jagan Chapagain.Plusieurs pays arabes, dont les médiateurs qatari et égyptien ainsi que l’Arabie saoudite, ont qualifié la décision israélienne de “violation flagrante de l’accord” de cessez-le-feu, accusant Israël “d’utiliser la faim comme une arme contre le peuple palestinien”.Une réunion ministérielle arabe est prévue lundi au Caire, suivie d’un sommet arabe consacré à Gaza.L’Union européenne a critiqué aussi bien le refus du Hamas d’accepter une extension de la première phase du cessez-le-feu que le blocage de l’aide par Israël.A Jérusalem, Shaul, un sexagénaire israélien estime en revanche que la décision de bloquer l’aide aurait dû être prise “il y a longtemps” pour “accélérer la libération de nos otages”.Dans l’attente, “il est hors de question que nous continuions à leur fournir de la nourriture, du carburant, de l’électricité”, a-t-il dit à l’AFPTV.- “Trump, le meilleur ami d’Israël” -“Vers 7H30 du matin, l’armée a donné l’ordre” de fermer le point de passage de Kerem Shalom entre Israël et Gaza, a témoigné Abou Youssef Shheiber, un transporteur, qui a dû faire demi-tour. Négocié pendant des mois, l’accord de trêve comprend trois phases. Durant la première, le Hamas a rendu 33 otages -dont huit morts- à Israël, en échange de la libération d’environ 1.800 détenus palestiniens.Sur les 251 otages emmenés à Gaza durant l’attaque du 7-Octobre, 58 y sont toujours retenus, dont 34 déclarés morts par l’armée israélienne.L’attaque du 7-Octobre a fait 1.218 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité à Gaza. La riposte de l’armée israélienne a fait au moins 48.392 morts, essentiellement des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Dans ce contexte de fortes tensions, les Etats-Unis ont annoncé avoir accéléré l’envoi d’une aide militaire d’environ quatre milliards de dollars à Israël, leur allié.M. Netanyahu a remercié le président américain, Donald Trump, pour ce feu vert à l’envoi d’armes qui permettront, selon lui, à Israël “de finir le travail contre l’axe iranien du terrorisme”.M. Trump “est le meilleur ami qu’Israël ait jamais eu à la Maison Blanche”, a-t-il dit.  Le Hamas est un allié de l’Iran, ennemi juré d’Israël.

Israel blocks aid to devastated Gaza as truce’s first phase ends

Israel on Sunday blocked aid flowing into Gaza, where a six-week truce enabled the entry of vital food, shelter and medical assistance, prompting the UN to call for an immediate restoration of humanitarian assistance.The Israeli decision came as talks on a truce extension appeared to hit an impasse, after the ceasefire’s 42-day first phase drew to a close.Truce mediators Egypt and Qatar accused Israel of blatantly violating the ceasefire deal by halting the aid, a move which according to AFP images left trucks loaded with goods lined up on the Egyptian side of the Rafah crossing to Gaza.Early on Sunday Israel had announced a truce extension until mid-April that it said United States Middle East envoy Steve Witkoff had proposed.But Hamas has repeatedly rejected an extension, instead favouring a transition to the truce deal’s second phase that could bring a permanent end to the war.With uncertainty looming over the truce, both Israel and Palestinian sources reported Israeli military strikes in the Hamas-run Gaza Strip, whose health ministry reported at least four people killed.Hamas, whose October 7, 2023 attack on Israel triggered the fighting, said the “decision to suspend humanitarian aid is cheap blackmail, a war crime and a blatant coup against the (ceasefire) agreement”.The Egyptian foreign ministry accused Israel of using starvation as “a weapon against the Palestinian people”, comments echoed by Qatar which said it “strongly condemns” Israel’s decision.Saudi Arabia, which has rejected any talk of normalising its ties with Israel without a Palestinian state, condemned the aid block as “a tool of blackmail and collective punishment”.Jordan said Israel’s action “threatens to reignite” fighting in Gaza.UN chief Antonio Guterres called for “humanitarian aid to flow back into Gaza immediately”.The European Union condemned what it called Hamas’s refusal to accept the extension of the first phase, and added that Israel’s subsequent aid block “risked humanitarian consequences”.Brussels called for “a rapid resumption of negotiations on the second phase of the ceasefire”.- Panic -Gazans expressed concern over prices they said immediately surged.”Prices are rising and people are panicking about food supplies,” Belal al-Helou, 56, said in Gaza City.More than 15 months of war in Gaza destroyed or damaged most buildings, displaced almost the entire population and triggered widespread hunger, according to the UN.Israeli Foreign Minister Gideon Saar, asked by reporters about the risk of starvation, dismissed such warnings as “a lie”.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office said he had “decided that, from this morning, all entry of goods and supplies into the Gaza Strip will be suspended”.It said there would be “consequences” for Hamas if it did not accept the temporary truce extension.But on a sandy street in Gaza City, Mays Abu Amer, 21, expressed hope the ceasefire can continue “forever”.According to Israel, the truce extension would see half of the hostages still in Gaza freed on the day the deal came into effect, with the rest to be released at the end if an agreement was reached on a permanent ceasefire.Of the 251 captives taken during Hamas’s October 2023 attack, 58 remain in Gaza including 34 the Israeli military has confirmed are dead.- ‘Return all of them’ -In Israel, mourners who turned out to farewell Shlomo Mansour, 85, whose body militants had held in Gaza and returned to Israel on Thursday, said more should be done to get the remaining captives home.”Return all of them immediately,” said Vardit Roiter.Later in Jerusalem, AFP images showed protesters outside Netanyahu’s residence making a similar plea. “Still Alive. Still waiting,” said one sign with pictures of hostage brothers Ariel and David Cunio.Under the first phase of the truce, Gaza militants handed over 25 living hostages and eight bodies, including Mansour’s, in exchange for about 1,800 Palestinian prisoners held in Israel.Israelis in Jerusalem welcomed the decision to block aid, describing it as a way to pressure Hamas.Neria, a 27-year-old teacher who only gave his first name, aid the “smart move” could “push forward new things, the release of more hostages and the end of the war”.In southern Gaza on Sunday, the civil defence agency reported shelling and gunfire “from Israeli tanks”, which the army said it was “unaware of”.The Palestine Red Crescent said Israeli drone strikes killed one person in the same area and another in a nearby town.The military said it conducted an air strike in northern Gaza targeting suspects it said had “planted an explosive device” near its troops.Including the deaths on Sunday, Gaza’s health ministry has recorded 116 people killed by Israel’s military since the ceasefire began on January 19, substantially reducing violence.The 2023 attack that sparked the war resulted in the deaths of more than 1,200 people in Israel, mostly civilians, while Israel’s retaliation in Gaza has killed more than 48,300 people, also mostly civilians, data from both sides show.