Russia hopes for ‘progress’ at Saudi talks: negotiator

Moscow is hoping to achieve “some progress” at talks in Saudi Arabia on Monday, a Russian negotiator told state media before the United States meets Ukrainian and Russian delegations separately in a bid to halt the three-year conflict.US envoy Keith Kellogg described the effort as “shuttle diplomacy” between hotel rooms.Ukraine will meet the US mediators first, with President Volodymyr Zelensky saying he was “prepared” for Sunday’s talks.A separate meeting between US and Russian officials in the Gulf kingdom is scheduled Monday. Moscow has rejected a joint US-Ukraine proposal for a full and unconditional 30-day ceasefire, countering with a suggested pause on aerial attacks on energy facilities.Both Moscow and Kyiv have continued exchanging strikes in the run-up to the negotiations.On Friday night, a Russian strike on the southern Ukrainian city of Zaporizhzhia killed a family of three, triggering anger among Ukrainian officials.Russia also launched drone attacks on Kyiv that hit apartment buildings and caused fires, killing at least two people, Ukraine’s emergency service said early Sunday.Kyiv Mayor Vitali Klitschko said Sunday a “massive attack by enemy UAVs” caused falling debris in several districts of the city, wounding seven.Russia’s defence ministry said it had “destroyed and intercepted” 59 Ukrainian drones overnight, mostly over the regions of Rostov and Astrakhan.Despite the flurry of diplomacy and push from US President Donald Trump, a breakthrough has so far proved elusive.”We hope to achieve at least some progress,” Russian senator Grigory Karasin, who will lead the Russian delegation, told the Zvezda TV channel, without specifying on what issue.He said he and fellow negotiator, FSB advisor Sergey Beseda would take a “combative and constructive” mood into the talks.A senior Ukrainian official told AFP a day earlier that Kyiv hopes to secure agreement “at least” on a partial ceasefire covering attacks on energy, infrastructure and at sea. Kyiv is sending its defence minister to the negotiations.”We are going with the mood to fight for the solution of at least one issue,” Karasin told Zvezda, which is owned by Russia’s defence ministry.He said they were leaving for Saudi Arabia on Sunday and would return on Tuesday.- Drone barrage -Russia’s choice of negotiators for the talks has raised questions. Both are outside of traditional diplomatic decision-making institutions such as the Kremlin, foreign ministry or defence ministry.Karasin is a career diplomat who now sits in Russia’s upper house of parliament, while Beseda is a long-time FSB officer and now an advisor to the security service’s director.The FSB in 2014 admitted that Beseda was in Kyiv during a bloody crackdown in the Ukrainian capital in the midst of the country’s pro-EU revolution.Ukraine has accused Russia of not genuinely seeking peace and condemned its ongoing attacks, despite Russian President Vladimir Putin saying on Tuesday he had ordered his army to stop targeting Ukrainian energy sites.In contrast, a US official close to Trump, White House envoy Steve Witkoff, has praised Putin — whom he met in Moscow last week — as a “great” leader seeking to end the conflict with Kyiv.”I thought he was straight up with me,” Witkoff told an American right-wing podcast host, Tucker Carlson, in an interview that aired Friday.”I don’t regard Putin as a bad guy. That is a complicated situation, that war, and all the ingredients that led up to it,” Trump’s envoy said.Russia fired 179 drones at Ukraine in its latest overnight barrage, the Ukrainian air force said Saturday.In the southern city of Zaporizhzhia, an entire family, including a 14-year-old girl, was killed when a drone crashed into their house Friday, the regional authorities said.An AFP photographer at the scene of one strike saw rescue workers sifting through the rubble of a destroyed building, as smoke and fog hung in the night air.In the eastern Donetsk region, Russian strikes on Saturday killed at least two people and wounded three, according to the local governor.Zelensky meanwhile said he had visited troops fighting to defend the embattled eastern city of Pokrovsk, which Russia has been trying to encircle and capture for months. 

Les touristes se détournent, doucement, des Etats-Unis de Trump

En quelques semaines, le ciel s’est assombri pour le tourisme aux Etats-Unis dans le sillage de décisions du président Donald Trump, dont la teneur hérisse certains visiteurs étrangers et qui leur fait craindre un bond des prix et un dollar plus fort.Les entrées de voyageurs étrangers sur le sol américain devraient reculer en 2025 de 5,1% par rapport à l’année précédente, contre une hausse anticipée auparavant de 8,8%, selon un rapport publié fin février par Tourism Economics. Leurs dépenses devraient être inférieures de 10,9%.Depuis cette publication, “la situation a empiré (…) et le résultat sera probablement pire”, relevait mardi Adam Sacks, président de Tourism Economics, y voyant les “conséquences de l’antipathie envers les Etats-Unis”.Ces dernières semaines, l’administration Trump a instauré des droits de douane contre Canada, Mexique et Chine et menacé l’Union européenne de lui en imposer.Parallèlement, des agences gouvernementales ont été fermées ou privées de financements (Parcs nationaux, USAID), des milliers de fonctionnaires licenciés, tandis que Donald Trump échafaudait des plans controversés pour les guerres en Ukraine et à Gaza.”La polarisation engendrée par la politique et la rhétorique du gouvernement Trump (…) vont décourager les voyages aux Etats-Unis”, estime Tourism Economics, évoquant également des “pressions” pour ne pas y organiser d’événements (conférences, sports, etc).L’Institut du forum touristique mondial (WTFI) anticipe un “impact important” sur les arrivées internationales, s’attendant à une “refonte” du secteur. Il rappelle que, lors du premier mandat de Donald Trump, moins de Chinois étaient venus.Quelque 35% des habitants de seize pays d’Europe et d’Asie interrogés par YouGov en décembre étaient moins enclins à venir aux Etats-Unis sous Trump. 22% l’étaient davantage.Pour la poignée de touristes venus de France, d’Ouzbékistan ou d’Argentine, questionnés par l’AFP sur la célèbre Times Square de New York, les positions de Donald Trump n’ont pas modifié leurs projets.- Passeport -Marianela Lopez et Ailen Hadjikovakis, âgées de 33 ans, ont néanmoins utilisé leur passeport européen plutôt qu’Argentin pour éviter tout problème à la frontière.”Nous avions un peu peur de la situation mais nous n’avons rien modifié”, explique Marianela.Pas de changement non plus pour la famille Lagardère, venue de France.Les Américains “ont élu ce président. C’est la démocratie. S’ils ne sont pas contents, ils changeront dans quatre ans”, relève Laurent, 54 ans. “Le personnage est ce qu’il est” et éviter les Etats-Unis “ne changera rien”, ajoute-t-il.Quelque 77,7 millions de touristes étrangers étaient attendus en 2024 (+17% sur un an), d’après le National travel and tourism office (NTTO), qui n’a pas encore de chiffre définitif.Les touristes d’Europe de l’Ouest – 37% des visiteurs en 2024 – sont les plus susceptibles de choisir d’autres destinations, avec les Canadiens et les Mexicains.L’U.S. Travel Association prévenait début février que des tarifs douaniers rebuteraient les Canadiens, premier contingent de touristes étrangers dans le pays (20,4 millions en 2024).D’après Statistics Canada, les retours frontaliers de Canadiens ont chuté de 23% en février sur un an, second recul mensuel consécutif.A New York, qui a accueilli 12,9 millions de voyageurs étrangers en 2024, l’effet est déjà perceptible avec des annulations des Canadiens auprès de tour-opérateurs, une baisse des recherches sur internet (hôtels, spectacles), explique à l’AFP Julie Coker, présidente de NYC Tourism, qui a abaissé en février ses prévisions pour l’année.”Nous ne voyons encore rien pour l’Europe ou le Royaume-Uni”, premier contingent, car c’est trop tôt, a-t-elle relevé. “Nous surveillons de près”. Mais les autorités britanniques et allemandes viennent de prévenir leurs ressortissants de redoubler de vigilance concernant leurs documents de voyage, évoquant le risque d’arrestation.United Airlines a constaté une “grosse chute” des voyages du Canada vers les Etats-Unis ainsi qu’une baisse de la demande en voyages intérieurs, comme plusieurs concurrents.Pour Tourism Economics, le secteur touristique pourrait perdre environ 64 milliards en 2025 de revenus du fait de l’atrophie des voyages internationaux et domestiques.Les Américains, restés prudents face aux incertitudes macroéconomiques et géopolitiques, semblent désormais figés par la tournure de l’économie. Des mots comme récession et inflation effraient aussi les touristes, soulignent les experts. Sans parler du risque d’un billet vert encore plus fort.”Cela risque de rendre les Etats-Unis plus chers (…), affectant le nombre de visiteurs et la durée des séjours”, a relevé Tourism Economics.Les professionnels craignent également les effets du resserrement de la politique migratoire sur les grands événements comme la Ryder Cup (2025), la Coupe du monde de football (2026) et les JO d’été à Los Angeles (2026).

Les touristes se détournent, doucement, des Etats-Unis de Trump

En quelques semaines, le ciel s’est assombri pour le tourisme aux Etats-Unis dans le sillage de décisions du président Donald Trump, dont la teneur hérisse certains visiteurs étrangers et qui leur fait craindre un bond des prix et un dollar plus fort.Les entrées de voyageurs étrangers sur le sol américain devraient reculer en 2025 de 5,1% par rapport à l’année précédente, contre une hausse anticipée auparavant de 8,8%, selon un rapport publié fin février par Tourism Economics. Leurs dépenses devraient être inférieures de 10,9%.Depuis cette publication, “la situation a empiré (…) et le résultat sera probablement pire”, relevait mardi Adam Sacks, président de Tourism Economics, y voyant les “conséquences de l’antipathie envers les Etats-Unis”.Ces dernières semaines, l’administration Trump a instauré des droits de douane contre Canada, Mexique et Chine et menacé l’Union européenne de lui en imposer.Parallèlement, des agences gouvernementales ont été fermées ou privées de financements (Parcs nationaux, USAID), des milliers de fonctionnaires licenciés, tandis que Donald Trump échafaudait des plans controversés pour les guerres en Ukraine et à Gaza.”La polarisation engendrée par la politique et la rhétorique du gouvernement Trump (…) vont décourager les voyages aux Etats-Unis”, estime Tourism Economics, évoquant également des “pressions” pour ne pas y organiser d’événements (conférences, sports, etc).L’Institut du forum touristique mondial (WTFI) anticipe un “impact important” sur les arrivées internationales, s’attendant à une “refonte” du secteur. Il rappelle que, lors du premier mandat de Donald Trump, moins de Chinois étaient venus.Quelque 35% des habitants de seize pays d’Europe et d’Asie interrogés par YouGov en décembre étaient moins enclins à venir aux Etats-Unis sous Trump. 22% l’étaient davantage.Pour la poignée de touristes venus de France, d’Ouzbékistan ou d’Argentine, questionnés par l’AFP sur la célèbre Times Square de New York, les positions de Donald Trump n’ont pas modifié leurs projets.- Passeport -Marianela Lopez et Ailen Hadjikovakis, âgées de 33 ans, ont néanmoins utilisé leur passeport européen plutôt qu’Argentin pour éviter tout problème à la frontière.”Nous avions un peu peur de la situation mais nous n’avons rien modifié”, explique Marianela.Pas de changement non plus pour la famille Lagardère, venue de France.Les Américains “ont élu ce président. C’est la démocratie. S’ils ne sont pas contents, ils changeront dans quatre ans”, relève Laurent, 54 ans. “Le personnage est ce qu’il est” et éviter les Etats-Unis “ne changera rien”, ajoute-t-il.Quelque 77,7 millions de touristes étrangers étaient attendus en 2024 (+17% sur un an), d’après le National travel and tourism office (NTTO), qui n’a pas encore de chiffre définitif.Les touristes d’Europe de l’Ouest – 37% des visiteurs en 2024 – sont les plus susceptibles de choisir d’autres destinations, avec les Canadiens et les Mexicains.L’U.S. Travel Association prévenait début février que des tarifs douaniers rebuteraient les Canadiens, premier contingent de touristes étrangers dans le pays (20,4 millions en 2024).D’après Statistics Canada, les retours frontaliers de Canadiens ont chuté de 23% en février sur un an, second recul mensuel consécutif.A New York, qui a accueilli 12,9 millions de voyageurs étrangers en 2024, l’effet est déjà perceptible avec des annulations des Canadiens auprès de tour-opérateurs, une baisse des recherches sur internet (hôtels, spectacles), explique à l’AFP Julie Coker, présidente de NYC Tourism, qui a abaissé en février ses prévisions pour l’année.”Nous ne voyons encore rien pour l’Europe ou le Royaume-Uni”, premier contingent, car c’est trop tôt, a-t-elle relevé. “Nous surveillons de près”. Mais les autorités britanniques et allemandes viennent de prévenir leurs ressortissants de redoubler de vigilance concernant leurs documents de voyage, évoquant le risque d’arrestation.United Airlines a constaté une “grosse chute” des voyages du Canada vers les Etats-Unis ainsi qu’une baisse de la demande en voyages intérieurs, comme plusieurs concurrents.Pour Tourism Economics, le secteur touristique pourrait perdre environ 64 milliards en 2025 de revenus du fait de l’atrophie des voyages internationaux et domestiques.Les Américains, restés prudents face aux incertitudes macroéconomiques et géopolitiques, semblent désormais figés par la tournure de l’économie. Des mots comme récession et inflation effraient aussi les touristes, soulignent les experts. Sans parler du risque d’un billet vert encore plus fort.”Cela risque de rendre les Etats-Unis plus chers (…), affectant le nombre de visiteurs et la durée des séjours”, a relevé Tourism Economics.Les professionnels craignent également les effets du resserrement de la politique migratoire sur les grands événements comme la Ryder Cup (2025), la Coupe du monde de football (2026) et les JO d’été à Los Angeles (2026).

“La charge mentale s’évapore”: l’essor des soirées dansantes entre mères

“On danse tôt et on finit tôt. La charge mentale s’évapore”. Des femmes, mères pour la plupart, décompressent grâce à de nouvelles soirées dansantes non mixtes, qui se développent en France, comme les soirées Diva à Paris.”C’est un concept d’afterwork, de 19H à 22H, exclusivement féminin, destiné aux mères, mais pas seulement. Celles qui veulent décompresser après une journée de travail ou le tunnel sortie d’école-devoirs-bain-dîner des enfants”, explique Constance d’Amécourt, qui organise avec deux amies les Soirées Diva à Paris.Mardi 19H30. La piste de danse du Raspoutine, près des Champs-Elysées à Paris, est bondée et le restera jusqu’à 22H00. Sous les lumières rouges, des dizaines de femmes dansent sur du disco remixé.”On fait la fête tout de suite, c’est efficace, il n’y a pas de temps à perdre, on va pouvoir se coucher tôt, retrouver son mari et ses enfants”, se réjouit Julie, 37 ans, responsable communication.Les seuls hommes sont les serveurs et un animateur qui lance des chorégraphies pour “décomplexer celles qui n’osent pas danser”.Le concept “Maman va danser” a été lancé en Allemagne, et de nombreuses versions se sont développées en France ces derniers mois, à l’initiative de jeunes femmes, à Paris, Marseille, Toulouse, La Rochelle, Rouen, Lyon, Nantes ou Lille.Pour la deuxième soirée Diva dans la capitale, mi mars, les 260 places ont été vendues en cinq jours. Agées pour la plupart de 30 à 60 ans, elles arrivent du travail à 19H. Dalida avec “Laissez moi danser” lance la soirée avec une chorégraphie reprise par toutes.Beaucoup viennent en groupe. “Nous nous sommes rencontrées en faisant du kite surf et nous nous voyons deux fois par mois, dans des restaus ou en cours de danse. C’est une activité de plus”, explique une femme médecin. Flore, qui travaille dans les ressources humaines, mère de quatre enfants entre 3 et 9 ans, est quant à elle venue avec cinq amies.- “Bulle de joie” -“L’ambiance est compliquée en ce moment, ça fait du bien de se changer les idées, c’est une bulle de joie”, se réjouit Martine, 71 ans, dont le mari “n’aime pas danser”.”Mon mari m’a montré un documentaire sur ces soirées en Allemagne, j’ai appelé des gens dans l’événementiel, j’en ai parlé autour de moi, et je me suis dis +Ca se tente!+”, explique une des organisatrices Lucie de Gourcuff, qui aimerait organiser deux soirées Diva par mois. La troisième est prévue le 8 avril dans un lieu qui accueillera deux fois plus de monde.Pourquoi sans hommes? “En présence d’hommes, les femmes font plus attention à leur look, se demandent ce qu’on va penser d’elles ou sont dans la séduction. Là on lâche prise”, confie Isaure, deux enfants de 5 et 7 ans.”Certaines apprécient de ne pas être dérangées par la gente masculine qui peut être un peu insistante dans les soirées. Quand je sors, je ne lâche pas mon verre des mains, de peur qu’on y verse un produit. Là on se sent en confiance”, explique Kelly Forêt, 32 ans, qui travaille dans l’immobilier et a lancé les soirées “Maman et ses copines” à Nantes.Les verres sont posés sans les tables sans surveillance. Au bar, on sert champagne sans alcool, rosé, Coca zéro, Ice Tea. La formule des soirées Diva, pour 45 euros, comporte les boissons et un buffet léger: saumon, fruits, tomates cerise et macarons.Il est 22 heures, Dalida chante “Mourir sur scène” reprise en cÅ“ur et Cendrillon doit rentrer chez elle. “J’ai l’impression qu’il est déjà deux heures du matin”, dit Indre, mère de deux enfants de un et cinq ans.”Mais on n’est pas éméchées, ni fatiguées. A 23 heures je serai dans mon lit, et demain prête à 7 heures pour le Nesquick des enfants”, sourit Elisabeth.

En Guadeloupe, l’assainissement des eaux usées passe au vert

Au coeur d’un lotissement qui fait face à la mer des Caraïbes, dans la commune de Vieux-Fort, dans le sud de la Guadeloupe, une installation d’un genre nouveau a pris place: un bassin de gravier, bientôt couvert d’oiseaux de paradis. C’est une station d’épuration.”C’est une station dite en filtre planté”, précise Muriel Gruel, technicienne au syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de la Guadeloupe (SMGEAG), qui a inauguré ce bassin mi-mars.”On assure le traitement des eaux usées du nouveau groupe scolaire de 300 élèves, de 53 logements et de 400 m² de commerces”, détaille fièrement Muriel Gruel.Cette inauguration n’a l’air de rien mais en Guadeloupe, où plus de la moitié des stations d’épuration sont non-conformes à la réglementation, les stations en filtre planté pourraient être une solution bien réelle.Un filtre planté, c’est un grand bassin “dans lequel on a installé des drains et différentes couches de graviers” qui filtreront l’eau, avant “de la renvoyer dans le milieu naturel”, décrit Virginie Clérima de l’Office international de l’eau, qui a mené une expérimentation de ces stations d’épurations aux Caraïbes.Car si le concept existe avec des roseaux en milieu tempéré, notamment dans l’Hexagone, ce n’est pas le cas en milieu tropical. Le roseau y est une espèce invasive et “on a dû trouver une plante équivalente, capable d’oxygéner le filtre pour aider l’action des micro-organismes”, explique Mme Clérima. Au fil des essais, c’est l’héliconia qui a été choisie. Cette plante apparentée à l’oiseau de paradis enchaîne les qualités. “Elle croît rapidement, ne favorise pas la prolifération de moustiques, permet une bonne oxygénation et de surcroît, elle est jolie et résiliente en cas de cyclone”, liste Virginie Clérima.- Enjeux cruciaux -La station de Vieux-Fort a été inaugurée par le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, lors de son déplacement en Guadeloupe du 15 au 17 mars.L’enjeu est crucial pour l’archipel: selon les dernières données communiquées par l’Office de l’eau, 56% des stations d’épuration étaient non-conformes à la réglementation en 2022. Et le réseau de l’assainissement non collectif reste mal cartographié, avec un indice de connaissance de 35 sur 120, selon l’office guadeloupéen.Conséquence: les eaux de baignades voient leur qualité se dégrader d’année en année, au point qu’un rapport du Conseil économique, social et environnemental (Cese) alertait fin 2022 “sur la pollution des eaux du littoral qui risquent d’être de plus en plus souvent interdites à la baignade”.La première station en filtre planté de Guadeloupe a vu le jour à Petit-Canal, dans le nord de Basse-Terre, au milieu des années 2010.”C’était un prototype pour une école qu’on avait monté en deux mois”, se souvient Leslie Verepla, chargée du projet à l’époque, évoquant une “solution idéale fondée sur la nature”.Le modèle a depuis été dupliqué, notamment à Vieux-Fort, où la station a coûté 2,7 millions d’euros, financés à 70% par le fonds vert pour l’accélération de la transition écologique dans les territoires, lancé en 2023, et à 30% par l’Office français de la biodiversité (OFB).”Nous aimerions monter à 60% sur ces projets-là”, confie à l’AFP Sylvie Gustave-dit-Duflo, la présidente du conseil d’administration de l’OFB.Quant à l’entretien, le coût reste minime: un passage par semaine suffit à constater le bon fonctionnement du système, les contrôles de conformité sont simples à réaliser et l’entretien relève de celui des espaces verts, défendent les partisans de la méthode.La Guadeloupe compte désormais quatre stations de ce type. Certains acteurs affichent même l’ambition d’en installer au moins une par commune et de voir évoluer la règlementation qui interdit, pour l’heure, la phytoépuration pour l’assainissement individuel.

En Guadeloupe, l’assainissement des eaux usées passe au vert

Au coeur d’un lotissement qui fait face à la mer des Caraïbes, dans la commune de Vieux-Fort, dans le sud de la Guadeloupe, une installation d’un genre nouveau a pris place: un bassin de gravier, bientôt couvert d’oiseaux de paradis. C’est une station d’épuration.”C’est une station dite en filtre planté”, précise Muriel Gruel, technicienne au syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de la Guadeloupe (SMGEAG), qui a inauguré ce bassin mi-mars.”On assure le traitement des eaux usées du nouveau groupe scolaire de 300 élèves, de 53 logements et de 400 m² de commerces”, détaille fièrement Muriel Gruel.Cette inauguration n’a l’air de rien mais en Guadeloupe, où plus de la moitié des stations d’épuration sont non-conformes à la réglementation, les stations en filtre planté pourraient être une solution bien réelle.Un filtre planté, c’est un grand bassin “dans lequel on a installé des drains et différentes couches de graviers” qui filtreront l’eau, avant “de la renvoyer dans le milieu naturel”, décrit Virginie Clérima de l’Office international de l’eau, qui a mené une expérimentation de ces stations d’épurations aux Caraïbes.Car si le concept existe avec des roseaux en milieu tempéré, notamment dans l’Hexagone, ce n’est pas le cas en milieu tropical. Le roseau y est une espèce invasive et “on a dû trouver une plante équivalente, capable d’oxygéner le filtre pour aider l’action des micro-organismes”, explique Mme Clérima. Au fil des essais, c’est l’héliconia qui a été choisie. Cette plante apparentée à l’oiseau de paradis enchaîne les qualités. “Elle croît rapidement, ne favorise pas la prolifération de moustiques, permet une bonne oxygénation et de surcroît, elle est jolie et résiliente en cas de cyclone”, liste Virginie Clérima.- Enjeux cruciaux -La station de Vieux-Fort a été inaugurée par le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, lors de son déplacement en Guadeloupe du 15 au 17 mars.L’enjeu est crucial pour l’archipel: selon les dernières données communiquées par l’Office de l’eau, 56% des stations d’épuration étaient non-conformes à la réglementation en 2022. Et le réseau de l’assainissement non collectif reste mal cartographié, avec un indice de connaissance de 35 sur 120, selon l’office guadeloupéen.Conséquence: les eaux de baignades voient leur qualité se dégrader d’année en année, au point qu’un rapport du Conseil économique, social et environnemental (Cese) alertait fin 2022 “sur la pollution des eaux du littoral qui risquent d’être de plus en plus souvent interdites à la baignade”.La première station en filtre planté de Guadeloupe a vu le jour à Petit-Canal, dans le nord de Basse-Terre, au milieu des années 2010.”C’était un prototype pour une école qu’on avait monté en deux mois”, se souvient Leslie Verepla, chargée du projet à l’époque, évoquant une “solution idéale fondée sur la nature”.Le modèle a depuis été dupliqué, notamment à Vieux-Fort, où la station a coûté 2,7 millions d’euros, financés à 70% par le fonds vert pour l’accélération de la transition écologique dans les territoires, lancé en 2023, et à 30% par l’Office français de la biodiversité (OFB).”Nous aimerions monter à 60% sur ces projets-là”, confie à l’AFP Sylvie Gustave-dit-Duflo, la présidente du conseil d’administration de l’OFB.Quant à l’entretien, le coût reste minime: un passage par semaine suffit à constater le bon fonctionnement du système, les contrôles de conformité sont simples à réaliser et l’entretien relève de celui des espaces verts, défendent les partisans de la méthode.La Guadeloupe compte désormais quatre stations de ce type. Certains acteurs affichent même l’ambition d’en installer au moins une par commune et de voir évoluer la règlementation qui interdit, pour l’heure, la phytoépuration pour l’assainissement individuel.

En Guadeloupe, l’assainissement des eaux usées passe au vert

Au coeur d’un lotissement qui fait face à la mer des Caraïbes, dans la commune de Vieux-Fort, dans le sud de la Guadeloupe, une installation d’un genre nouveau a pris place: un bassin de gravier, bientôt couvert d’oiseaux de paradis. C’est une station d’épuration.”C’est une station dite en filtre planté”, précise Muriel Gruel, technicienne au syndicat mixte de gestion de l’eau et de l’assainissement de la Guadeloupe (SMGEAG), qui a inauguré ce bassin mi-mars.”On assure le traitement des eaux usées du nouveau groupe scolaire de 300 élèves, de 53 logements et de 400 m² de commerces”, détaille fièrement Muriel Gruel.Cette inauguration n’a l’air de rien mais en Guadeloupe, où plus de la moitié des stations d’épuration sont non-conformes à la réglementation, les stations en filtre planté pourraient être une solution bien réelle.Un filtre planté, c’est un grand bassin “dans lequel on a installé des drains et différentes couches de graviers” qui filtreront l’eau, avant “de la renvoyer dans le milieu naturel”, décrit Virginie Clérima de l’Office international de l’eau, qui a mené une expérimentation de ces stations d’épurations aux Caraïbes.Car si le concept existe avec des roseaux en milieu tempéré, notamment dans l’Hexagone, ce n’est pas le cas en milieu tropical. Le roseau y est une espèce invasive et “on a dû trouver une plante équivalente, capable d’oxygéner le filtre pour aider l’action des micro-organismes”, explique Mme Clérima. Au fil des essais, c’est l’héliconia qui a été choisie. Cette plante apparentée à l’oiseau de paradis enchaîne les qualités. “Elle croît rapidement, ne favorise pas la prolifération de moustiques, permet une bonne oxygénation et de surcroît, elle est jolie et résiliente en cas de cyclone”, liste Virginie Clérima.- Enjeux cruciaux -La station de Vieux-Fort a été inaugurée par le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, lors de son déplacement en Guadeloupe du 15 au 17 mars.L’enjeu est crucial pour l’archipel: selon les dernières données communiquées par l’Office de l’eau, 56% des stations d’épuration étaient non-conformes à la réglementation en 2022. Et le réseau de l’assainissement non collectif reste mal cartographié, avec un indice de connaissance de 35 sur 120, selon l’office guadeloupéen.Conséquence: les eaux de baignades voient leur qualité se dégrader d’année en année, au point qu’un rapport du Conseil économique, social et environnemental (Cese) alertait fin 2022 “sur la pollution des eaux du littoral qui risquent d’être de plus en plus souvent interdites à la baignade”.La première station en filtre planté de Guadeloupe a vu le jour à Petit-Canal, dans le nord de Basse-Terre, au milieu des années 2010.”C’était un prototype pour une école qu’on avait monté en deux mois”, se souvient Leslie Verepla, chargée du projet à l’époque, évoquant une “solution idéale fondée sur la nature”.Le modèle a depuis été dupliqué, notamment à Vieux-Fort, où la station a coûté 2,7 millions d’euros, financés à 70% par le fonds vert pour l’accélération de la transition écologique dans les territoires, lancé en 2023, et à 30% par l’Office français de la biodiversité (OFB).”Nous aimerions monter à 60% sur ces projets-là”, confie à l’AFP Sylvie Gustave-dit-Duflo, la présidente du conseil d’administration de l’OFB.Quant à l’entretien, le coût reste minime: un passage par semaine suffit à constater le bon fonctionnement du système, les contrôles de conformité sont simples à réaliser et l’entretien relève de celui des espaces verts, défendent les partisans de la méthode.La Guadeloupe compte désormais quatre stations de ce type. Certains acteurs affichent même l’ambition d’en installer au moins une par commune et de voir évoluer la règlementation qui interdit, pour l’heure, la phytoépuration pour l’assainissement individuel.

Raids israéliens meurtriers au Liban en riposte à des tirs de roquettes

Israël a mené samedi des frappes au Liban voisin, tuant huit personnes selon les autorités, après l’interception de roquettes tirées depuis le territoire libanais, le Premier ministre libanais mettant en garde contre le risque d’une nouvelle guerre après quatre mois de trêve.Le Hezbollah libanais pro-iranien a nié toute responsabilité dans les tirs de roquettes qui n’ont pas été revendiqués, accusant “l’ennemi israélien” de chercher “des prétextes pour poursuivre ses attaques contre le Liban”.Ces tirs sur Israël sont les premiers sur le nord du pays depuis l’entrée en vigueur, le 27 novembre, d’un cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre entre l’armée israélienne et le Hezbollah. Ce dernier avait ouvert un front contre Israël en solidarité avec le mouvement islamiste palestinien Hamas au début de la guerre à Gaza lancée à la suite de l’attaque meurtrière du 7-Octobre.La trêve a apporté un calme relatif au Liban après plus d’un an d’hostilités malgré les frappes qu’Israël continue de mener tous les deux ou trois jours sur des objectifs présentés comme liés au Hezbollah, depuis le retrait incomplet de des troupes du sud du Liban le 15 février.Samedi matin, les sirènes d’alerte ont retenti à Metula, un village israélien frontalier. L’armée de l’air israélienne a intercepté trois roquettes sur six tirées du sud du Liban vers la région de la Galilée (nord), selon un responsable.En réponse, l’armée israélienne a annoncé avoir ciblé “des dizaines de lanceurs de roquettes et un centre de commandement d’où opéraient des terroristes du Hezbollah” dans le sud du Liban.Selon l’agence nationale d’information libanaise ANI, citant le ministère de la Santé, cinq personnes incluant une enfant ont alors été tuées et huit blessées dans la localité de Touline.- “Deuxième vague” -Dans la soirée, les autorités israéliennes ont annoncé “une deuxième vague de frappes contre des dizaines de cibles terroristes du Hezbollah”.L’ANI a rapporté dans la foulée plusieurs frappes israéliennes dans le sud et l’est du pays, notamment à Tyr (sud), où elle a fait état de trois morts et plusieurs blessés.Une source sécuritaire a précisé à l’AFP qu’un responsable du Hezbollah était visé par une frappe à Tyr, sans confirmer s’il figurait parmi les victimes.L’armée libanaise a annoncé, après les tirs, avoir démantelé “trois rampes de lancement de roquettes artisanales dans une zone située au nord du fleuve Litani”, à quelque 30 kilomètres de la frontière israélienne.Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a mis en garde “contre le risque que les opérations militaires reprennent à la frontière sud. Cela pourrait entraîner le Liban dans une nouvelle guerre, aux conséquences désastreuses”. La France a condamné les tirs de roquettes contre Israël, tout en appelant Israël “à la retenue suite à la reprise de ses frappes en réponse à ces tirs”. La Jordanie a, elle, appelé à une “action internationale immédiate pour mettre fin à l’agression israélienne contre le Liban”.- “Reprendre la guerre” -En septembre 2024, les hostilités transfrontalières avaient dégénéré en guerre ouverte avec des bombardements israéliens massifs au Liban, notamment sur les fiefs du Hezbollah.Ce dernier, acteur incontournable de la vie politique au Liban, est sorti très affaibli de cet épisode et sa direction a été largement décimée.Plus d’un million de personnes avaient fui le sud du Liban en raison des hostilités, dont environ 100.000 sont toujours déplacées, selon l’ONU.Côté israélien, les tirs de roquettes par le Hezbollah suivant le 7 octobre 2023 avaient provoqué le déplacement d’environ 60.000 habitants du nord du pays, dont une partie seulement sont rentrés chez eux ces dernières semaines après le feu vert des autorités.Seulement 8% de la population est revenue à Metula et certains habitants sont repartis samedi après les tirs, a indiqué le maire de la ville, David Azoulay. “Nous devrions reprendre la guerre, même si une seule balle est tirée vers Israël”, a-t-il dit.Israël mène ces nouvelles frappes sur le Liban au moment où son armée intensifie ses opérations dans la bande de Gaza après avoir rompu mardi un cessez-le-feu qui était en vigueur depuis le 19 janvier dans ce territoire ravagé par la guerre déclenchée il y a plus de 17 mois par le Hamas.L’offensive israélienne cette semaine a fait plus de 520 morts selon le bilan de la Défense civile de Gaza.Une frappe israélienne dans un campement du sud du territoire a tué un haut responsable du Hamas, Salah al-Bardawil et sa femme, a indiqué à l’AFP une source au sein de l’organisation islamiste dans la nuit de samedi à dimanche.

Raids israéliens meurtriers au Liban en riposte à des tirs de roquettes

Israël a mené samedi des frappes au Liban voisin, tuant huit personnes selon les autorités, après l’interception de roquettes tirées depuis le territoire libanais, le Premier ministre libanais mettant en garde contre le risque d’une nouvelle guerre après quatre mois de trêve.Le Hezbollah libanais pro-iranien a nié toute responsabilité dans les tirs de roquettes qui n’ont pas été revendiqués, accusant “l’ennemi israélien” de chercher “des prétextes pour poursuivre ses attaques contre le Liban”.Ces tirs sur Israël sont les premiers sur le nord du pays depuis l’entrée en vigueur, le 27 novembre, d’un cessez-le-feu qui a mis fin à la guerre entre l’armée israélienne et le Hezbollah. Ce dernier avait ouvert un front contre Israël en solidarité avec le mouvement islamiste palestinien Hamas au début de la guerre à Gaza lancée à la suite de l’attaque meurtrière du 7-Octobre.La trêve a apporté un calme relatif au Liban après plus d’un an d’hostilités malgré les frappes qu’Israël continue de mener tous les deux ou trois jours sur des objectifs présentés comme liés au Hezbollah, depuis le retrait incomplet de des troupes du sud du Liban le 15 février.Samedi matin, les sirènes d’alerte ont retenti à Metula, un village israélien frontalier. L’armée de l’air israélienne a intercepté trois roquettes sur six tirées du sud du Liban vers la région de la Galilée (nord), selon un responsable.En réponse, l’armée israélienne a annoncé avoir ciblé “des dizaines de lanceurs de roquettes et un centre de commandement d’où opéraient des terroristes du Hezbollah” dans le sud du Liban.Selon l’agence nationale d’information libanaise ANI, citant le ministère de la Santé, cinq personnes incluant une enfant ont alors été tuées et huit blessées dans la localité de Touline.- “Deuxième vague” -Dans la soirée, les autorités israéliennes ont annoncé “une deuxième vague de frappes contre des dizaines de cibles terroristes du Hezbollah”.L’ANI a rapporté dans la foulée plusieurs frappes israéliennes dans le sud et l’est du pays, notamment à Tyr (sud), où elle a fait état de trois morts et plusieurs blessés.Une source sécuritaire a précisé à l’AFP qu’un responsable du Hezbollah était visé par une frappe à Tyr, sans confirmer s’il figurait parmi les victimes.L’armée libanaise a annoncé, après les tirs, avoir démantelé “trois rampes de lancement de roquettes artisanales dans une zone située au nord du fleuve Litani”, à quelque 30 kilomètres de la frontière israélienne.Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a mis en garde “contre le risque que les opérations militaires reprennent à la frontière sud. Cela pourrait entraîner le Liban dans une nouvelle guerre, aux conséquences désastreuses”. La France a condamné les tirs de roquettes contre Israël, tout en appelant Israël “à la retenue suite à la reprise de ses frappes en réponse à ces tirs”. La Jordanie a, elle, appelé à une “action internationale immédiate pour mettre fin à l’agression israélienne contre le Liban”.- “Reprendre la guerre” -En septembre 2024, les hostilités transfrontalières avaient dégénéré en guerre ouverte avec des bombardements israéliens massifs au Liban, notamment sur les fiefs du Hezbollah.Ce dernier, acteur incontournable de la vie politique au Liban, est sorti très affaibli de cet épisode et sa direction a été largement décimée.Plus d’un million de personnes avaient fui le sud du Liban en raison des hostilités, dont environ 100.000 sont toujours déplacées, selon l’ONU.Côté israélien, les tirs de roquettes par le Hezbollah suivant le 7 octobre 2023 avaient provoqué le déplacement d’environ 60.000 habitants du nord du pays, dont une partie seulement sont rentrés chez eux ces dernières semaines après le feu vert des autorités.Seulement 8% de la population est revenue à Metula et certains habitants sont repartis samedi après les tirs, a indiqué le maire de la ville, David Azoulay. “Nous devrions reprendre la guerre, même si une seule balle est tirée vers Israël”, a-t-il dit.Israël mène ces nouvelles frappes sur le Liban au moment où son armée intensifie ses opérations dans la bande de Gaza après avoir rompu mardi un cessez-le-feu qui était en vigueur depuis le 19 janvier dans ce territoire ravagé par la guerre déclenchée il y a plus de 17 mois par le Hamas.L’offensive israélienne cette semaine a fait plus de 520 morts selon le bilan de la Défense civile de Gaza.Une frappe israélienne dans un campement du sud du territoire a tué un haut responsable du Hamas, Salah al-Bardawil et sa femme, a indiqué à l’AFP une source au sein de l’organisation islamiste dans la nuit de samedi à dimanche.