Global stocks slump again as Trump’s tariffs hit confidence

Major global stock markets suffered another difficult day Friday, with heightened concerns over the potential fallout from US President Donald Trump’s tariff agenda blunting confidence.Gold held firm after hitting a new record Thursday. Oil prices picked up slightly amid simmering tensions in the crude-heavy Middle East, where Israel threatened to annex part of the Gaza Strip and Sudan’s army retook control of the presidential palace.US stocks slumped on opening but mitigated those losses by the early afternoon with the NASDAQ falling 0.1 percent, the Dow dropping by 0.2 percent and the S&P losing 0.3 percent.At the close of trading, major European indices likewise had been through a tough day following some heavy falls in Asia.London and Frankfurt lost 0.5 percent with Paris faring slightly worse.”Overall, stocks are sliding because of a lack of confidence,” said Kathleen Brooks, research director at XTB trading group.”There is a confidence deficit around the world, which has been triggered by the unorthodox economic policies of Donald Trump.”One of the worst-hit markets was the Istanbul stock exchange which lost 7.8 percent two days after an 8.7 percent hit provoked by street protests that erupted after the arrest of Istanbul mayor Ekrem Imamoglu — President Recep Tayyip Erdogan’s main political opponent.Stock markets across the globe had already retreated on Thursday after the Federal Reserve painted a gloomier picture for the US economy in the near future, even if Federal Reserve boss Jerome Powell played down the impact of tariffs.”While all the attention is on tariffs, another major negative supply shock is hitting the US economy: slowing immigration,” said Holger Schmieding, chief economist at Berenberg Bank.”The US labour market depends heavily on immigrants, who have accounted for almost the entire rise in the labour force since the pandemic.”The Bank of England and Bank of Japan this week have warned about economic uncertainty fuelled by Trump.Shares in Hong Kong sank for a second day running after a blistering start to the year.Chinese electric vehicle maker BYD dived more than eight percent following a report that the European Commission was conducting a foreign subsidy investigation into its plant in Hungary.British Airways-owner IAG retreated 2.8 percent after the airline warned that the temporary closure of Heathrow airport, its main hub, would significantly affect operations.Europe’s busiest airport shut down early on Friday after a fire at a nearby substation supplying power to the sprawling facility west of London. “This will clearly have a significant impact on our operation and our customers and we’re working as quickly as possible to update them on their travel options for the next 24 hours and beyond,” British Airways said in a statement.Nike slid 5.3 percent on Friday after the athletic footwear and apparel giant reported falling quarterly revenue.Unease about the outlook continues to push gold prices higher as investors seek a safe haven from the volatility. The precious metal was sitting just below the record $3,057.49 per ounce (28.35 grammes) touched on Thursday.”While much ink has been spilled linking the latest leg-up in the price over the last month to the US growth scare, it is notable that gold has historically had a mixed record around US recessions,” said Kieran Tompkins, senior climate and commodities economist at Capital Economics.- Key figures around 1630 GMT -New York – Dow: DOWN 0.2 percent at 41,860.69 pointsNew York – S&P: DOWN 0.3 percent 5,646.00New York – Nasdaq: DOWN 0.1 percent at 17,676.32London – FTSE 100: DOWN 0.5 percent at 8,655.47 points (close)Paris – CAC 40: DOWN 0.6 percent at 8,049.18 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 0.5 percent at 22,891.38 (close)Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.2 percent at 37,677.06 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 2.2 percent at 23,689.72 (close)Shanghai – Composite: DOWN 1.3 percent at 3,364.83 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0825 from $1.0856 on ThursdayPound/dollar: DOWN at $1.2918 from $1.2967Dollar/yen: UP at 149.02 yen from 148.76 yenEuro/pound: UP at 83.79 pence from 83.72 penceWest Texas Intermediate: UP 0.2 percent at $68.24 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $72.07 per barrel

Rwanda-backed M23 says committed to truce despite taking key DR Congo townFri, 21 Mar 2025 16:56:56 GMT

The Rwanda-backed M23 has said it is committed to a ceasefire in the eastern Democratic Republic of Congo despite its capture of a key town and no-show at peace talks this week.In recent months the armed group has seized swathes of the restive yet mineral-rich eastern DRC in a lightning offensive, forcing more than 100,000 …

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Luc Rémont pas reconduit à la tête d’EDF, le patron de Framatome proposé pour lui succéder (Elysée)

Le patron d’EDF Luc Rémont, dont le mandat d’administrateur arrivait à l’échéance à l’été, ne devrait pas être reconduit à son poste, Emmanuel Macron prévoyant de le remplacer par le directeur général de Framatome Bernard Fontana, a annoncé vendredi l’Elysée dans un communiqué.”Le Président de la République envisage, sur proposition du Premier ministre, de nommer M. Bernard Fontana en qualité de président-directeur général d’Electricité de France”, a indiqué la présidence. Cette nomination doit encore être approuvée par les commissions intéressées à l’Assemblée et au Sénat.Elle pourrait intervenir sans attendre le terme du mandat d’administrateur de Luc Rémont.Luc Rémont avait été nommé en novembre 2022 pour redresser la production nucléaire du groupe, très lourdement endetté, tout en conduisant la relance du programme de construction de réacteurs nucléaires, annoncé par l’Elysée en février 2022, synonyme de très gros investissements. Le non-renouvellement du mandat de Luc Rémont intervient quelques jours après un conseil de politique nucléaire, réuni lundi par Emmanuel Macron qui avait donné lieu à un coup de pression sur EDF sur le sujet de la “maîtrise des coûts et du calendrier” du programme nucléaire, un chantier pharaonique sur des dizaines d’années. Le conseil de politique nucléaire a notamment demandé à EDF “de présenter d’ici la fin de l’année un chiffrage engageant, en coûts et en délais”, et ce, afin d’éviter la répétition d’un scenario à la Flamanville, le chantier de l’EPR normand émaillé de dérapages de coûts et de calendrier.Dès son arrivée à la tête de l’électricien, Luc Rémont s’est employé avec force à défendre les intérêts de l’entreprise repassée à 100% sous le giron de l’Etat, pour qu’elle redevienne rentable afin de dégager les ressources nécessaires à la relance du nucléaire.Depuis plus d’un an, ses relations avec ses plus gros clients, les industriels français se sont très fortement dégradées. Critiqué pour des prix de l’électricité jugés trop élevés, il s’est aussi attiré les foudres de l’Etat soucieux d’éviter une désindustrialisation.

Luc Rémont pas reconduit à la tête d’EDF, le patron de Framatome proposé pour lui succéder (Elysée)

Le patron d’EDF Luc Rémont, dont le mandat d’administrateur arrivait à l’échéance à l’été, ne devrait pas être reconduit à son poste, Emmanuel Macron prévoyant de le remplacer par le directeur général de Framatome Bernard Fontana, a annoncé vendredi l’Elysée dans un communiqué.”Le Président de la République envisage, sur proposition du Premier ministre, de nommer M. Bernard Fontana en qualité de président-directeur général d’Electricité de France”, a indiqué la présidence. Cette nomination doit encore être approuvée par les commissions intéressées à l’Assemblée et au Sénat.Elle pourrait intervenir sans attendre le terme du mandat d’administrateur de Luc Rémont.Luc Rémont avait été nommé en novembre 2022 pour redresser la production nucléaire du groupe, très lourdement endetté, tout en conduisant la relance du programme de construction de réacteurs nucléaires, annoncé par l’Elysée en février 2022, synonyme de très gros investissements. Le non-renouvellement du mandat de Luc Rémont intervient quelques jours après un conseil de politique nucléaire, réuni lundi par Emmanuel Macron qui avait donné lieu à un coup de pression sur EDF sur le sujet de la “maîtrise des coûts et du calendrier” du programme nucléaire, un chantier pharaonique sur des dizaines d’années. Le conseil de politique nucléaire a notamment demandé à EDF “de présenter d’ici la fin de l’année un chiffrage engageant, en coûts et en délais”, et ce, afin d’éviter la répétition d’un scenario à la Flamanville, le chantier de l’EPR normand émaillé de dérapages de coûts et de calendrier.Dès son arrivée à la tête de l’électricien, Luc Rémont s’est employé avec force à défendre les intérêts de l’entreprise repassée à 100% sous le giron de l’Etat, pour qu’elle redevienne rentable afin de dégager les ressources nécessaires à la relance du nucléaire.Depuis plus d’un an, ses relations avec ses plus gros clients, les industriels français se sont très fortement dégradées. Critiqué pour des prix de l’électricité jugés trop élevés, il s’est aussi attiré les foudres de l’Etat soucieux d’éviter une désindustrialisation.

Conor McGregor : star irlandaise du MMA et aspirant président au discours antimigrants

L’ex-champion de MMA Conor McGregor, qui a annoncé jeudi sa candidature à la présidentielle en Irlande malgré des accusations de viol, tente de bâtir un avenir politique sur sa fortune et sa célébrité planétaire dans le sillage de Donald Trump, avec un discours antimigrants.”Votez pour moi comme président et nous sauverons l’Irlande ensemble!”, a posté ce pratiquant des arts martiaux mixtes (MMA), syncrétisme spectaculaire de plusieurs sports de combat. En début de semaine, jour de la Saint-Patrick, cet apprenti plombier que la compétition a rendu multi-millionaire, a chroniqué auprès de ses dizaines de millions d’abonnés sur les réseaux sociaux sa réception avec les honneurs à la Maison Blanche.Musculature saillante dans un costume trois-pièces, flanqué de sa famille, McGregor, 36 ans, était allé dénoncer le “racket de l’immigration illégale” dans son pays dont les “communes rurales” auraient à l’en croire “été envahies en un clin d’oeil” par des migrants.L’héritier new-yorkais magnat de l’immobilier et le fils d’un chauffeur de taxi d’un quartier déshérité de Dublin, clament de longue date leur admiration réciproque.- Peu de chances d’être élu -McGregor, qui affirme s’être mis aux arts martiaux pour se défendre face aux caïds de son quartier, fait grand cas du soutien public de Donald Trump.Ce dernier est pourtant peu populaire en Irlande, note Gail McElroy, professeure de Sciences politiques au Trinity College de Dublin, qui met aussi en doute la capacité de McGregor à franchir les obstacles institutionnels à une candidature pour ce poste largement honorifique.Même s’il y parvenait, ses chances d’élection seraient minimes : les électeurs irlandais “prêts à le soutenir” ne sont “pas suffisamment” nombreux pour qu’il soit élu, assure l’universitaire à l’AFP. “Les jours des hommes faibles détruisant des pays sont finis ! J’ai le soutien total et complet de toute l’administration Trump”, a encore clamé McGregor, qui en 2020 avait été désigné par le magazine Forbes le sportif le mieux payé du monde avec 170 millions d’euros de gains. Ces déclarations “ne reflètent pas (…) l’opinion du peuple irlandais”, a réagi le Premier ministre irlandais, Micheal Martin, qui n’avait pas reçu un accueil aussi chaleureux quelques jours plus tôt.  Le mouvement MAGA (Make America Great Again, le slogan de Donald Trump) et ses affiliés en Europe portent une attention particulière aux MMA, très populaires chez les jeunes hommes considérés comme une clientèle politique privilégiée. – “Nous sommes en guerre” -A l’image de Dana White, le patron de l’UFC, la plus lucrative compétition de MMA, de nombreuses figures de la discipline ont affiché leur soutien à des mouvements antisystème.McGregor, qui n’a plus combattu depuis 2021, est une des têtes d’affiche de son sport, un statut bâti sur son palmarès de quintuple champion du monde (plume et légers) mais aussi sur ses provocations, ses tatouages et sa violence. Sa carrière a été émaillée d’accusations de viols, d’agressions sexuelles ou de violences. En novembre 2024, McGregor a été condamné par un tribunal de Dublin à verser près de 250.000 euros de dommages et intérêts à une femme qui l’accusait de l’avoir “brutalement violée et battue” dans un hôtel en 2018. Ce verdict infamant, à l’encontre duquel il a fait appel, lui a fait perdre quelques contrats de sponsoring.Mais pas question de faire profil bas : le barbu le plus célèbre d’Irlande s’est depuis affiché en compagnie d’une autre figure de la galaxie antisystème, le Britannique Nigel Farage, et a été invité au discours de victoire de Donald Trump qu’il décrivait dès 2020 comme un “président phénoménal”. McGregor est entré de plain-pied dans l’arène politique lors des émeutes anti-migrants à Dublin fin 2023, déclenchées par une agression au couteau contre des enfants, menée par un Irlandais d’origine étrangère. Si les autorités “ne mettent pas rapidement en oeuvre un plan d’action pour assurer la sécurité de l’Irlande, moi je le ferai!”. “Irlande, nous sommes en guerre!”, affirme-t-il après un meurtre.”Irlande, ton président!”, tweete-t-il encore sous une photo de lui. “Pas une mauvaise idée”, commente alors Elon Musk. Un peu plus d’an plus tard, les deux hommes se font photographier ensemble dans le Bureau ovale, derrière un Donald Trump revenu au pouvoir.

Coventry makes Zimbabwe proud, despite some criticismFri, 21 Mar 2025 15:54:59 GMT

Zimbabwe expressed pride Friday at the appointment of its sports minister as International Olympic Committee president but there was also criticism of the state of sports under Kirsty Coventry’s watch.The 41-year-old Zimbabwean, who has contributed seven of Zimbabwe’s overall Olympic medals tally of eight, on Thursday became the first woman and the first African to …

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Négociations en Arabie : l’Ukraine veut a minima un accord sur une trêve partielle

L’Ukraine a dit vendredi souhaiter que les pourparlers par l’intermédiaire des Etats-Unis lundi en Arabie Saoudite aboutissent “au moins” à un moratoire russo-ukrainien sur les frappes contre les sites énergétiques, les autres infrastructures et en mer Noire.A trois jours de ces discussions concomitantes entre Ukrainiens et Américains d’un côté et Russes et Américains de l’autre, les deux belligérants ont de nouveau échangé des frappes dans la nuit, s’accusant mutuellement d’avoir bombardé sur le sol russe une importante station de pompage et de mesure du débit du gaz distribué occupée par les forces ukrainiennes.Afin de pousser à une trêve élargie, Kiev a choisi le ministre de la Défense, Roustem Oumerov, pour diriger la délégation ukrainienne, selon un responsable s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.”Nous voulons toujours nous mettre d’accord sur un cessez-le-feu, au moins sur (…) l’énergie, les infrastructures et la mer”, a insisté ce responsable auprès de l’AFP, assurant que son pays était toujours “prêt” à un cessez-le-feu “général”.Moscou affirme n’avoir accepté qu’une pause ne concernant que les infrastructures énergétiques, bien en-deçà de la suspension générale de 30 jours des hostilités portée par l’administration de Donald Trump.Le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky avait, quant à lui, au préalable donné son accord à une trêve sans conditions, dans la foulée de pressions considérables exercées par son homologue américain après leur accrochage dans le Bureau ovale fin février.Vendredi, il a révélé devant la presse que son équipe se rendrait en Arabie Saoudite avec “une liste de sites civils et de zones” devant être pris en compte dans le cadre de l’éventuel moratoire sur les attaques.- Sujets “techniques” -Si Vladimir Poutine a validé le principe d’un arrêt des opérations contre les sites énergétiques, il s’est bien gardé d’entièrement suivre le président américain qui fait tout, de son côté, pour pouvoir se vanter d’avoir obtenu “un deal” entre les deux camps en conflit.En Arabie saoudite, la Russie sera représentée lundi par Grigori Karassine, un sénateur et ex-diplomate de carrière, et Sergueï Besseda, un cadre du FSB (les services de sécurité), a fait savoir le Kremlin. Des émissaires d’un rang bien moindre que le ministre dépêché par Kiev. “C’est le choix du président (…) et ils représenteront la Russie de la meilleure façon possible”, a soutenu vendredi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.Parmi les sujets à aborder, nul doute que les Russes voudront imposer les “nuances” dont a parlé Vladimir Poutine sur la mise en place d’un moratoire et son contrôle, le chef de l’Etat russe disant craindre que l’Ukraine n’utilise une telle trêve pour recruter des soldats supplémentaires et recevoir de nouvelles armes occidentales.Chez les Ukrainiens, on explique que ces pourparlers devraient ainsi se concentrer sur les aspects “techniques” d’un arrêt provisoire partiel des combats : “quels sites”, “comment contrôler ce cessez-le-feu, quelles armes” ? – “Pas confiance” -Dans ce contexte incertain, la Russie et l’Ukraine se reprochent mutuellement d’avoir frappé vendredi la station de pompage de Soudja, dans la région russe frontalière de Koursk.Le ministère russe de la Défense a accusé les forces ukrainiennes, qui contrôlent ce site, de l’avoir “délibérément fait exploser”.Dmitri Peskov, a jugé que cela prouvait que Moscou ne pouvait pas avoir “confiance en la parole” de Volodymyr Zelensky, alors que, selon lui, l’ordre annoncé cette semaine par Vladimir Poutine de ne pas bombarder des cibles énergétiques en Ukraine était toujours “en vigueur”.En réaction, l’état-major de l’armée ukrainienne a dénoncé des accusations “sans fondement”, affirmant que c’était les Russes qui avaient “tiré des obus d’artillerie” dans la nuit sur ces instalations.En Ukraine, la Russie a envoyé dans la nuit 214 drones selon l’armée de l’air ukrainienne, qui a fait état de neuf blessés, dont quatre enfants, dans les régions méridionales de Zaporijjia et d’Odessa.Dans la foulée, M. Zelensky a appelé ses alliés à faire “pression” sur Moscou pour parvenir à la fin de la guerre mais les Européens restent marginalisés dans les négociations à ce stade.Le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, qui cherche à faire entendre la voix de l’Europe, a, quant à lui, estimé vendredi que les dernières attaques nocturnes montraient que la Russie ne voulait “pas la paix”. L’Allemagne a, dans le même temps, approuvé une nouvelle enveloppe d’aide militaire à l’Ukraine, d’un montant de trois milliards d’euros.

Négociations en Arabie : l’Ukraine veut a minima un accord sur une trêve partielle

L’Ukraine a dit vendredi souhaiter que les pourparlers par l’intermédiaire des Etats-Unis lundi en Arabie Saoudite aboutissent “au moins” à un moratoire russo-ukrainien sur les frappes contre les sites énergétiques, les autres infrastructures et en mer Noire.A trois jours de ces discussions concomitantes entre Ukrainiens et Américains d’un côté et Russes et Américains de l’autre, les deux belligérants ont de nouveau échangé des frappes dans la nuit, s’accusant mutuellement d’avoir bombardé sur le sol russe une importante station de pompage et de mesure du débit du gaz distribué occupée par les forces ukrainiennes.Afin de pousser à une trêve élargie, Kiev a choisi le ministre de la Défense, Roustem Oumerov, pour diriger la délégation ukrainienne, selon un responsable s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.”Nous voulons toujours nous mettre d’accord sur un cessez-le-feu, au moins sur (…) l’énergie, les infrastructures et la mer”, a insisté ce responsable auprès de l’AFP, assurant que son pays était toujours “prêt” à un cessez-le-feu “général”.Moscou affirme n’avoir accepté qu’une pause ne concernant que les infrastructures énergétiques, bien en-deçà de la suspension générale de 30 jours des hostilités portée par l’administration de Donald Trump.Le chef de l’Etat ukrainien Volodymyr Zelensky avait, quant à lui, au préalable donné son accord à une trêve sans conditions, dans la foulée de pressions considérables exercées par son homologue américain après leur accrochage dans le Bureau ovale fin février.Vendredi, il a révélé devant la presse que son équipe se rendrait en Arabie Saoudite avec “une liste de sites civils et de zones” devant être pris en compte dans le cadre de l’éventuel moratoire sur les attaques.- Sujets “techniques” -Si Vladimir Poutine a validé le principe d’un arrêt des opérations contre les sites énergétiques, il s’est bien gardé d’entièrement suivre le président américain qui fait tout, de son côté, pour pouvoir se vanter d’avoir obtenu “un deal” entre les deux camps en conflit.En Arabie saoudite, la Russie sera représentée lundi par Grigori Karassine, un sénateur et ex-diplomate de carrière, et Sergueï Besseda, un cadre du FSB (les services de sécurité), a fait savoir le Kremlin. Des émissaires d’un rang bien moindre que le ministre dépêché par Kiev. “C’est le choix du président (…) et ils représenteront la Russie de la meilleure façon possible”, a soutenu vendredi le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.Parmi les sujets à aborder, nul doute que les Russes voudront imposer les “nuances” dont a parlé Vladimir Poutine sur la mise en place d’un moratoire et son contrôle, le chef de l’Etat russe disant craindre que l’Ukraine n’utilise une telle trêve pour recruter des soldats supplémentaires et recevoir de nouvelles armes occidentales.Chez les Ukrainiens, on explique que ces pourparlers devraient ainsi se concentrer sur les aspects “techniques” d’un arrêt provisoire partiel des combats : “quels sites”, “comment contrôler ce cessez-le-feu, quelles armes” ? – “Pas confiance” -Dans ce contexte incertain, la Russie et l’Ukraine se reprochent mutuellement d’avoir frappé vendredi la station de pompage de Soudja, dans la région russe frontalière de Koursk.Le ministère russe de la Défense a accusé les forces ukrainiennes, qui contrôlent ce site, de l’avoir “délibérément fait exploser”.Dmitri Peskov, a jugé que cela prouvait que Moscou ne pouvait pas avoir “confiance en la parole” de Volodymyr Zelensky, alors que, selon lui, l’ordre annoncé cette semaine par Vladimir Poutine de ne pas bombarder des cibles énergétiques en Ukraine était toujours “en vigueur”.En réaction, l’état-major de l’armée ukrainienne a dénoncé des accusations “sans fondement”, affirmant que c’était les Russes qui avaient “tiré des obus d’artillerie” dans la nuit sur ces instalations.En Ukraine, la Russie a envoyé dans la nuit 214 drones selon l’armée de l’air ukrainienne, qui a fait état de neuf blessés, dont quatre enfants, dans les régions méridionales de Zaporijjia et d’Odessa.Dans la foulée, M. Zelensky a appelé ses alliés à faire “pression” sur Moscou pour parvenir à la fin de la guerre mais les Européens restent marginalisés dans les négociations à ce stade.Le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, qui cherche à faire entendre la voix de l’Europe, a, quant à lui, estimé vendredi que les dernières attaques nocturnes montraient que la Russie ne voulait “pas la paix”. L’Allemagne a, dans le même temps, approuvé une nouvelle enveloppe d’aide militaire à l’Ukraine, d’un montant de trois milliards d’euros.

Ukraine hopes for at least ‘partial ceasefire’ at Saudi talks

Ukraine hopes to secure at least a partial ceasefire at upcoming talks in Saudi Arabia, during which US officials will meet separately with Russian and Ukrainian delegations, a senior Ukrainian source told AFP on Friday.Momentum has been building in recent weeks towards a ceasefire in the three-year war as US officials hold talks with both sides, though their efforts have so far failed to yield a breakthrough.Both Russia and Ukraine say they back a 30-day pause in strikes on energy infrastructure, a pause that Russian President Vladimir Putin ordered on Tuesday but that Kyiv says Moscow has already broken.US negotiators will meet separately with Ukrainian and Russian delegations in Saudi Arabia on Monday, in what US envoy Keith Kellogg described to US media as “shuttle diplomacy” between hotel rooms.Ukraine last week gave its approval to a US-proposed 30-day ceasefire on land, air and sea, an idea that Russia rejected.”We still want to agree on a ceasefire, at least on what we have proposed,” a Ukrainian source told AFP, referring to calls for a halt to strikes on energy sites, civilian infrastructure and attacks in the Black Sea.The Ukrainian delegation in Saudi Arabia will be led by Defence Minister Rustem Umerov, who will handle a “technical discussion” of issues surrounding the implementation of any truce, the source said.Those questions included “what facilities” strikes would be limited against, and “how to oversee the ceasefire”, the source added.The Russian delegation will be led by career diplomat Grigory Karasin and senior FSB official Sergei Beseda, neither of whom are seen as high-ranking decision makers.”They are experienced negotiators with a wealth of experience in this kind of work,” Kremlin spokesman Dmitry Peskov said.US President Donald Trump has said he can end the war and has been pursuing rapprochement with Moscow.- Ceasefire timing ‘unclear’ -Putin ordered a limited, 30-day pause on strikes targeting Ukrainian energy infrastructure following a call with Trump on Tuesday. But Zelensky has accused Moscow of continuing to hit energy facilities anyway and said Thursday that nothing had changed, “despite Putin’s words”.Russia had recently struck a high-voltage power line near the city of Pokrovsk, a flashpoint for fighting in east Ukraine, an official from Ukraine’s largest private energy provider told AFP.The attack cut power to a village, leaving it completely “cut off”, said Vitalii Asinenko, head of the Pokrovsk power distribution zone at DTEK.Both sides also accused each other of blowing up a gas facility under the control of Ukraine’s army in the Russian border region of Kursk earlier on Friday.The Ukrainian source added that as of yet it was “unclear” when any ceasefire could be implemented. “There have been no reciprocal steps from the Russians,” the source added.”We need to agree on the main thing: what objects and what control. The Americans have enormous intelligence capabilities, so they see a lot,” the source added.Zelensky said the Ukrainian side would present a “list of civilian objects” that he would want included in a ceasefire.Russia kept up its aerial attacks on Ukraine into Friday.Zelensky called for allies to exert “joint pressure” on the Kremlin after an overnight barrage of more than 200 drones and guided bombs.In the Black Sea city of Odesa, an AFP reporter saw the charred remains of a shopping mall destroyed in the overnight attack.The Russian defence ministry meanwhile said Kyiv “deliberately blew up the Sudzha gas metering station, located a few hundred metres from the state border in the Kursk region.”It said the Ukrainian army had been using the facility as a logistics hub since seizing it in its shock August 2024 cross-border offensive, and blew it up as part of Ukraine’s “retreat” from the area.The defence ministry claimed Kyiv blew up the site specifically to “discredit the peace initiatives of the US president”.”Everyone can see how much we can trust the word of Zelensky and the word of other representatives of the Kyiv regime,” Peskov said.Ukraine’s general staff said the claim it was behind the attack was “groundless” and said Russia had “fired artillery at the facility”.bur-afptv-cad/rmb