Russian divers found dead near popular Philippines resort

Two Russian divers were found dead, one in the jaws of a shark, after a strong current separated them from their group in a popular Philippine scuba spot, a coast guard official said Friday.Four Russians — 57-year-old Eduart Perigudin, his two sons Timofy and Ilya aged 18 and 29, and another man — were diving near the Batangas resort area on the main island of Luzon Thursday afternoon when they and their dive master were pulled apart by an underwater current, district coast guard chief Airland Lapitan told AFP.Ilya Perigudin was missing both arms when he was pulled dead from waters in which multiple sharks were seen, according to a coast guard statement.”His remains were found floating near the shoreline… with both arms missing due to an apparent shark attack. Multiple sharks were observed in the vicinity during the recovery,” the statement said.Lapitan had earlier told AFP the 29-year-old “was being pulled by a shark” when rescuers located him around 4:00-5:30 pm (0800-0930 GMT Thursday).But it was unclear if he had been killed by a shark or was already dead, Lapitan said, adding that the bodies had been turned over to family members without an autopsy.The second victim, identified as M. Melekhov in a Russian embassy statement confirming the two deaths, was found about an hour earlier and declared dead on arrival after being transported to a local hospital.Eduart Perigudin, his younger son Timofy and their dive master were able to surface and make it back to the boat, Lapitan said.Shark attacks in the waters around the Philippines are exceedingly rare, with none recorded in at least a year, according to a global database.

Le pape n’est plus dans un état “critique” mais son état reste “complexe”

Le pape François, hospitalisé pour une pneumonie aux deux poumons depuis deux semaines, ne se trouve plus dans un état “critique” mais son état reste “complexe” et son pronostic réservé, a indiqué vendredi une source vaticane.”Le pape s’est levé, il a pris son petit-déjeuner et lu les journaux. Il continue son traitement et la physiothérapie respiratoire”, a déclaré cette source.En début de matinée, le Vatican avait annoncé que le jésuite argentin avait passé une “nuit tranquille”. Le prochain bulletin médical doit être publié vendredi vers 18H00 GMT.François, 88 ans, ne sera pas en mesure de présider le 5 mars les célébrations du mercredi des Cendres, marquant le début du Carême précédant Pâques: il sera remplacé par le cardinal italien Angelo de Donatis, a annoncé vendredi le Vatican.Cette information laisse penser que l’hospitalisation de François devrait durer encore plusieurs jours.Jeudi soir, le Vatican avait fait état pour la deuxième fois de suite d’une amélioration de la santé du souverain pontife.”L’état clinique du Saint-Père continue de s’améliorer”, mais “compte tenu de la complexité du tableau clinique, d’autres jours de stabilité clinique sont nécessaires pour lever le pronostic” réservé, avait-t-il précisé.Les médecins n’ont pas assez de visibilité à moyen terme sur l’évolution de l’état de santé du pape, imprévisible en raison de possibles complications.Le pape a consacré la journée de jeudi à la physiothérapie respiratoire, au repos et au travail, selon ce bulletin. Lundi déjà, le Vatican avait évoqué une “légère amélioration” puis mardi simplement un état “stationnaire”.François avait été initialement hospitalisé le 14 février pour une bronchite mais celle-ci a évolué en double pneumonie.Cette hospitalisation, la quatrième mais aussi la plus longue depuis le début de son pontificat en 2013, suscite de vives inquiétudes alors que le pape a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant d’opérations du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher.L’hospitalisation du souverain pontife, à la fois chef spirituel des 1,4 milliard de catholiques et chef de l’Etat de la Cité du Vatican, a relancé les interrogations sur sa capacité à assumer ses fonctions et les conjectures sur une possible démission.

Grèce: une marée humaine et des heurts pour commémorer la collision ferroviaire de 2023

Plus de 325.000 personnes, selon la police, ont manifesté vendredi leur colère dans toute la Grèce pour le deuxième anniversaire de la pire catastrophe ferroviaire du pays, lors de rassemblements marqués par des heurts entre police et protestataires.La Grèce est en outre quasiment à l’arrêt en cette journée de grève générale très suivie. La mobilisation dépasse ainsi très largement celle des manifestations qui avaient eu lieu juste après l’accident dans lequel 57 personnes ont été tuées.  “On veut que la justice soit rendue”, a réclamé l’un des manifestants à Athènes, Dimitris Korovesis, 16 ans, alors que les Grecs exigent des réponses sur les causes exactes de la collision frontale entre deux trains le 28 février 2023.”La Grèce tue ses enfants”, lisait-on aussi sur une pancarte brandie devant le parlement, dans le centre de la capitale où quelque 180.000 personnes, selon la police, se sont rassemblées.Le rassemblement athénien a ensuite été émaillé de heurts, a constaté l’AFP. Des pierres et des cocktails Molotov ont été jetés sur les forces de l’ordre déployées en masse et qui ont répondu en lançant des gaz lacrymogènes. Dans une grande émotion, les noms et l’âge de toutes les victimes, la plupart des jeunes, ont été lus devant le parlement.Une minute de silence a ensuite été observée en présence de proches de victimes, dont la pédiatre Maria Karystianou qui porte aujourd’hui le combat de ces familles endeuillées réclamant des comptes aux autorités.”Pour ceux d’entre nous qui avaient leurs enfants et leurs proches dans ce train, une partie de notre âme reste avec eux et ne reviendra jamais”, a lancé Maria Karystianou. Elle a vu dans ces rassemblements à travers tout le pays “une union de citoyens pour l’éclaircissement (de l’affaire), pour apporter la justice en Grèce”.”Aujourd’hui, il faut envoyer un message fort pour punir tous les responsables de ce drame”, a lancé à l’AFP Nikos Likomytros, 20 ans, étudiant en histoire et archéologie.- “Dissimulation” -De nombreux protestataires dénoncent une “dissimulation” présumée des responsabilités dans le pire accident ferroviaire en Grèce, une accusation portée par le collectif des familles de victimes et la société civile.Transports à l’arrêt, écoles, universités, administrations et magasins fermés, le pays a massivement répondu à l’appel à une grève générale de 24 heures.Aucun train, ferry, bus, tramway ne circulent tandis que de nombreuses liaisons aériennes ont été annulées.Dans le centre d’Athènes, de nombreux magasins ont baissé leur rideau en signe de solidarité dans une Grèce profondément bouleversée par cette catastrophe devenue un “traumatisme collectif”, selon le Premier ministre conservateur, Kyriakos Mitsotakis.Le 28 février 2023, peu avant minuit, un train reliant Athènes à Thessalonique (nord), avec plus de 350 passagers à son bord, avait heurté de plein fouet un train de marchandises dans la vallée de Tempé, à environ 350 km au nord de la capitale.Les deux trains avaient circulé sur la même voie pendant plusieurs kilomètres sans qu’aucun système d’alarme ne soit déclenché.Etrillé par l’opposition qui accuse son gouvernement de vouloir cacher les causes véritables de l’accident, le chef du gouvernement se retrouve en difficulté politique.Outre l’erreur humaine imputée au chef de gare local ce soir-là, l’enquête avait immédiatement révélé de graves négligences sur le réseau ferré, notamment l’absence de mise aux normes des systèmes de sécurité.”Des erreurs humaines fatales se sont combinées aux défaillances chroniques de l’État, bouleversant violemment nos certitudes”, a reconnu le chef du gouvernement conservateur dans un message sur Facebook vendredi.Plus de 40 personnes ont été poursuivies mais aucune n’a encore été jugée.Le gouvernement conservateur ne cesse de rejeter les accusations des partis d’opposition qui évoquent un “plan organisé” de dissimulation pour protéger de hauts responsables. Kyriakos Mitsotakis a dénoncé ce qu’il voit comme une tentative de “déstabiliser” le pays.Il a fustigé “l’instrumentalisation politique de la douleur humaine”.- Cargaison illégale -Un rapport d’experts financé par les familles des victimes a conclu que le train de marchandises transportait une cargaison illégale et non déclarée de produits chimiques explosifs, ce qui aurait contribué au nombre élevé de victimes.Jeudi, un rapport accablant de l’agence grecque de sécurité de l’aviation et des chemins de fer a révélé des défaillances systémiques en matière de sécurité et la destruction de preuves cruciales dans les jours qui ont suivi l’accident.Ces experts ont également indiqué qu’il y avait une “présence possible” d’un “carburant inconnu” sur le lieu de l’accident.Les partis d’opposition veulent déposer une motion de censure la semaine prochaine 

Grèce: une marée humaine et des heurts pour commémorer la collision ferroviaire de 2023

Plus de 325.000 personnes, selon la police, ont manifesté vendredi leur colère dans toute la Grèce pour le deuxième anniversaire de la pire catastrophe ferroviaire du pays, lors de rassemblements marqués par des heurts entre police et protestataires.La Grèce est en outre quasiment à l’arrêt en cette journée de grève générale très suivie. La mobilisation dépasse ainsi très largement celle des manifestations qui avaient eu lieu juste après l’accident dans lequel 57 personnes ont été tuées.  “On veut que la justice soit rendue”, a réclamé l’un des manifestants à Athènes, Dimitris Korovesis, 16 ans, alors que les Grecs exigent des réponses sur les causes exactes de la collision frontale entre deux trains le 28 février 2023.”La Grèce tue ses enfants”, lisait-on aussi sur une pancarte brandie devant le parlement, dans le centre de la capitale où quelque 180.000 personnes, selon la police, se sont rassemblées.Le rassemblement athénien a ensuite été émaillé de heurts, a constaté l’AFP. Des pierres et des cocktails Molotov ont été jetés sur les forces de l’ordre déployées en masse et qui ont répondu en lançant des gaz lacrymogènes. Dans une grande émotion, les noms et l’âge de toutes les victimes, la plupart des jeunes, ont été lus devant le parlement.Une minute de silence a ensuite été observée en présence de proches de victimes, dont la pédiatre Maria Karystianou qui porte aujourd’hui le combat de ces familles endeuillées réclamant des comptes aux autorités.”Pour ceux d’entre nous qui avaient leurs enfants et leurs proches dans ce train, une partie de notre âme reste avec eux et ne reviendra jamais”, a lancé Maria Karystianou. Elle a vu dans ces rassemblements à travers tout le pays “une union de citoyens pour l’éclaircissement (de l’affaire), pour apporter la justice en Grèce”.”Aujourd’hui, il faut envoyer un message fort pour punir tous les responsables de ce drame”, a lancé à l’AFP Nikos Likomytros, 20 ans, étudiant en histoire et archéologie.- “Dissimulation” -De nombreux protestataires dénoncent une “dissimulation” présumée des responsabilités dans le pire accident ferroviaire en Grèce, une accusation portée par le collectif des familles de victimes et la société civile.Transports à l’arrêt, écoles, universités, administrations et magasins fermés, le pays a massivement répondu à l’appel à une grève générale de 24 heures.Aucun train, ferry, bus, tramway ne circulent tandis que de nombreuses liaisons aériennes ont été annulées.Dans le centre d’Athènes, de nombreux magasins ont baissé leur rideau en signe de solidarité dans une Grèce profondément bouleversée par cette catastrophe devenue un “traumatisme collectif”, selon le Premier ministre conservateur, Kyriakos Mitsotakis.Le 28 février 2023, peu avant minuit, un train reliant Athènes à Thessalonique (nord), avec plus de 350 passagers à son bord, avait heurté de plein fouet un train de marchandises dans la vallée de Tempé, à environ 350 km au nord de la capitale.Les deux trains avaient circulé sur la même voie pendant plusieurs kilomètres sans qu’aucun système d’alarme ne soit déclenché.Etrillé par l’opposition qui accuse son gouvernement de vouloir cacher les causes véritables de l’accident, le chef du gouvernement se retrouve en difficulté politique.Outre l’erreur humaine imputée au chef de gare local ce soir-là, l’enquête avait immédiatement révélé de graves négligences sur le réseau ferré, notamment l’absence de mise aux normes des systèmes de sécurité.”Des erreurs humaines fatales se sont combinées aux défaillances chroniques de l’État, bouleversant violemment nos certitudes”, a reconnu le chef du gouvernement conservateur dans un message sur Facebook vendredi.Plus de 40 personnes ont été poursuivies mais aucune n’a encore été jugée.Le gouvernement conservateur ne cesse de rejeter les accusations des partis d’opposition qui évoquent un “plan organisé” de dissimulation pour protéger de hauts responsables. Kyriakos Mitsotakis a dénoncé ce qu’il voit comme une tentative de “déstabiliser” le pays.Il a fustigé “l’instrumentalisation politique de la douleur humaine”.- Cargaison illégale -Un rapport d’experts financé par les familles des victimes a conclu que le train de marchandises transportait une cargaison illégale et non déclarée de produits chimiques explosifs, ce qui aurait contribué au nombre élevé de victimes.Jeudi, un rapport accablant de l’agence grecque de sécurité de l’aviation et des chemins de fer a révélé des défaillances systémiques en matière de sécurité et la destruction de preuves cruciales dans les jours qui ont suivi l’accident.Ces experts ont également indiqué qu’il y avait une “présence possible” d’un “carburant inconnu” sur le lieu de l’accident.Les partis d’opposition veulent déposer une motion de censure la semaine prochaine 

Over 40 missing after avalanche in Indian Himalayas: rescuers

More than 40 construction workers were missing after an avalanche in India’s Himalayan state of Uttarakhand on Friday following heavy snowfall, officials said.Rescue teams dug for hours through heavy snow, Ridhim Agarwal of the state disaster relief force said in a statement, adding: “So far, 15 workers are safe while 42 are missing.”The avalanche hit a construction camp in Chamoli district, burying the workers under snow and debris. As soon as the weather conditions improve, high-altitude rescue teams will be deployed by helicopter to the scene, she added.Deepam Seth, the state’s top police officer, said the bad weather was hampering the rescue operations.”It has been snowing with strong winds… The roads are completely blocked. We have deployed snow cutters to open the road,” he told broadcaster NDTV.Uttarakhand chief minister Pushkar Singh Dhami said he was “saddened” by the incident and was monitoring the rescue operations.Avalanches and landslides are common in the upper reaches of the Himalayas, especially during the winter season.Scientists have shown that climate change spurred by humans burning fossil fuels is making weather events more severe, super-charged by warmer oceans.The increased pace of development in the fragile Himalayan regions has also heightened fears about the fallout from deforestation and construction.In 2021, nearly 100 people died in Uttarakhand after a huge glacier chunk fell into a river, triggering flash floods.And devastating monsoon floods and landslides in 2013 killed 6,000 people and led to calls for a review of development projects in the state.

L’ex-otage Didier François “sûr à 100%” que Nemmouche était un de ses geôliers

Didier François, l’un des quatre ex-otages français du groupe Etat islamique en Syrie, a assuré vendredi devant la cour d’assises spéciale de Paris qu’il n’avait “aucun doute” sur le fait que Mehdi Nemmouche était l’un de ses geôliers.De nouveau appelé à la barre vendredi, au lendemain d’une audition fleuve de l’accusé, le journaliste de 65 ans, partie civile, a évoqué un “petit miracle de l’oralité” des débats à l’audience: “J’ai retrouvé le Mehdi Nemmouche que je connais”.”Les mêmes termes”, “les mêmes gestes”, “les mêmes obsessions”, “les mêmes discussions”, énumère Didier François, habillé en noir, barbe et cheveux blancs.Jeudi, Mehdi Nemmouche, condamné à la perpétuité en Belgique pour quatre assassinats terroristes au musée juif de Bruxelles en 2014, s’est livré à une longue diatribe tout en persistant à nier le rôle de geôlier.”Toujours cette volonté d’héroïsation”, “de justification du combat”, explique le journaliste en se tournant vers l’accusé, qui, l’air pincé, lui lance un regard noir, en coin.Soulignant la bonne connaissance qu’a Mehdi Nemmouche du système carcéral, Didier François estime qu'”il nous a fait la démonstration hier de son objectif réel”, de poursuivre son entreprise “en recrutant des gens en prison qui se radicaliseraient”.”Je pense que Mehdi Nemmouche est dangereux, il vous l’a montré hier”, prévient Didier François.”Moi en tant que partie civile et otage, je n’ai aucun doute” qu’il était l’un de leurs geôliers, poursuit-il, évoquant ses “attitudes”, ses “discours”. “Pour moi ça ne fait strictement aucun doute, c’est Mehdi Nemmouche, je n’ai aucun doute”, insiste-t-il.Il a également évoqué le fait que les ex-otages n’ont “pas de volonté de vengeance”, mais “une volonté de protéger nos compatriotes”, évoquant le sentiment de “frustration dans le fait de ne pas avoir réussi à empêcher les attentats” jihadistes qui ont ensanglanté la France à partir de 2015.Invité à réagir, Mehdi Nemmouche se lève: “Je comprends sa souffrance, elle est légitime, mais je ne suis pas responsable de ça”.”Il a donné énormément d’informations, très détaillées”, relance le président Laurent Raviot. Rappelant ses explications de la veille, Mehdi Nemmouche réitère qu'”une pluralité d’insuffisances ne font pas une suffisance”, “j’ai répondu point par point”.”Je n’ai pas d’explication à donner, je ne suis pas en mesure de vous dire les raisons pour lesquelles il est persuadé que ce soit moi”, ajoute l’accusé.   

Joy and fear among Kurds in Iraq, Syria after Ocalan’s call to disarm

Jailed Kurdish militant leader Abdullah Ocalan’s call to disarm sparked relief but also fears for the future among Kurds in Syria and Iraq, who long for peace after fighting hard for autonomy.In a potentially seismic shift in Kurdish history, veteran leader Ocalan sent a message this week from his Turkish prison, calling on his Kurdistan Workers’ Party (PKK) to dissolve and disarm.But the PKK, mostly based in the mountains of northern Iraq, has yet to respond, and its members have not seen their leader for decades except for a few photos from his jail cell.The Kurds, an ethnic minority with a distinct culture and language, are rooted in the mountainous region spread across Turkey, Syria, Iraq and Iran.They have long fought for their own homeland, but for decades suffered defeats on the battlefield and massacres in their hometowns.Today, millions of Kurds live in relative safety in the autonomous Kurdistan region in northern Iraq and under the semi-autonomous administration in northeastern Syria.Both areas have been embroiled in the decades-long PKK insurgency against the Turkish state.In Sulaimaniyah, Iraqi Kurdistan’s second-biggest city, 31-year-old Rebaz Hassan waited impatiently for Ocalan’s message Thursday.”It is a historic day,” Hassan said, though others did not share his enthusiasm.”I saw people crying and I also saw someone dancing,” he said, adding that the consequences of the call should be explained.”Some people did not understand if they should be happy or angry.”- ‘Positive impact’ -In the city Qamishli in neighbouring Syria, Akid Farouk, 35, said the call was “a good step to solve the Kurdish issue in Turkey”.”It will have a positive impact on the region if the PKK implements it,” he added.Ocalan’s call, if heeded by his fighters, would be a massive win for Turkey, strengthening its status as a regional power as it claims a historic victory.It “would radically change both the Kurdish movement and the geography and geopolitics of the Middle East, placing Turkey at the centre”, said Adel Bakawan, director of France-based think tank the European Institute for Studies on the Middle East and North Africa.While for Iraq the execution of Ocalan’s call would solve a major source of tension with neighbouring Turkey, Syria’s situation is much more complicated.Oppressed for decades, Syria’s Kurds took advantage of the weakness of Bashar al-Assad’s government during the civil war to carve out a de facto semi-autonomous region in the northeast.But following his overthrow by Islamist fighters with ties to Turkey, the Kurds are left navigating an uncertain future.Turkey sees Syrian Kurdish forces, who make up the bulk of the US-backed Syrian Democratic Forces (SDF), as an offshoot of the PKK and has long rejected their dream of self-rule.But some Kurds in Syria hope a deal with the PKK might soften Turkey’s stance.A peace process would transform the SDF “from being the enemy we must fight” into an ally Turkey can rely on to better mark its influence, Bakawan said.Renad Mansour, of the Chatham House think tank in London, said that relations with the Kurds have been the key obstacle to the new Syrian authorities’ efforts to consolidate their power countrywide.A new Turkey-PKK dynamic “would impact the development of the political system and power-sharing in Syria”, Mansour said.The SDF have repeatedly refused calls for their dissolution, insisting on remaining a distinct entity under the new Syrian authorities and army.While SDF leader Mazloum Abdi welcomed Ocalan’s statement as a step towards peace, he said that the call for disarmament did not concern his forces.The SDF spearheaded the fight that defeated the Islamic State group (IS) in Syria in 2019 and is still seen by the United States, which maintains presence in the northeast, as crucial to prevent a jihadist resurgence.- A relief -When IS invaded swathes of land in Iraq, the PKK joined the fight against the jihadists, who were defeated by US-backed Iraqi forces in 2017.The Kurdish militants have since expanded their presence in Iraq beyond the autonomous region to areas nearby.Their presence has long been a source of tension between Iraq and Turkey, which also maintains military bases in Kurdistan and carries out ground and air operations against the Kurdish militants.Although Baghdad has recently sharpened its tone against the PKK, listing it as a “banned organisation”, Ankara wants it to go further and declare it a terrorist group.Political scientist Ihassan al-Shemmari said that a peace process would “relieve the Iraqi government from Turkey’s pressure to take action against the PKK” and improve relations between the neighbouring countries.burs-rh/ser/ami

Le Hamas appelle à “faire pression” sur Israël pour prolonger la trêve à Gaza

Le Hamas a appelé vendredi la communauté internationale à “faire pression” sur Israël pour qu’il prolonge le fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza, au moment où les médiateurs réunis au Caire doivent poursuivre leurs pourparlers.La première phase de la trêve, qui a fait taire les armes depuis le 19 janvier, doit en principe prendre fin samedi sans que les termes de la deuxième étape, qui prévoit la fin définitive de la guerre, aient été négociés.Après des semaines de blocage, Israël a envoyé jeudi ses négociateurs au Caire, où ont commencé, selon le gouvernement égyptien, des “discussions intenses pour examiner les prochaines étapes de l’accord de trêve”.Ces discussions impliquent des délégations d’Israël et du Qatar, avec la participation de représentants américains, selon Le Caire.Le mouvement islamiste palestinien a appelé vendredi la communauté internationale “à faire pression” sur Israël pour faire commencer la deuxième phase de l’accord, “sans délai ni tergiversation”. Le Hamas avait rendu à Israël pendant la nuit de mercredi à jeudi les dépouilles de quatre otages en échange de la libération de 643 prisonniers palestiniens, lors du dernier échange prévu durant la première phase de l’accord.- “Pas d’autre choix” -Vendredi, des dizaines d’Israéliens se sont rassemblés dans le stade Bloomfield de Tel-Aviv pour assister à une cérémonie en hommage à l’un de ces otages, Tsachi Idan, âgé de 49 ans, supporter du club de football Hapoel Tel-Aviv, avant ses funérailles.Le Hamas avait également rendu, en privé, les corps de Ohad Yahalomi, un Franco-Israélien de 49 ans, Itzik Elgarat, un Dano-Israélien de 68 ans et Shlomo Mansour, 85 ans.Tous les quatre avaient été enlevés dans des kibboutz proches de la bande de Gaza le jour de l’attaque sanglante menée par le Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023.Au total, 33 otages ont été rendus à Israël depuis le 19 janvier, dont huit décédés. Quelque 1.700 Palestiniens ont été libérés des prisons israéliennes sur un total prévu de 1.900.Sur 251 personnes enlevées le jour de l’attaque, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 ont été déclarés mortes par l’armée israélienne. Les 24 autres sont tous des hommes, la plupart âgés de moins de 30 ans.Ces derniers otages doivent être rendus à Israël pendant la deuxième phase du cessez-le-feu, au cours de laquelle l’armée israélienne doit se retirer complètement de Gaza.Une troisième phase devrait être consacrée à la reconstruction du territoire en ruines, un chantier gigantesque estimé par l’ONU à plus de 53 milliards de dollars.A l’issue de l’échange de jeudi, le Hamas a estimé qu’Israël n’avait désormais “pas d’autre choix” que d’entamer des négociations sur la suite du cessez-le-feu.Le 22 février, Israël avait suspendu la sortie de prison de quelque 600 détenus alors prévue en échange du retour de six otages, exigeant que le Hamas renonce à organiser des “cérémonies humiliantes” à chaque libération.Le Hamas s’était dit prêt la semaine dernière à remettre à Israël tous les otages restant à Gaza “en une seule fois” durant la deuxième phase.- “Restrictions” pour le ramadan -Mais cette étape s’annonce particulièrement délicate. Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé, tandis que le mouvement palestinien, qui dirige le territoire depuis 2007, insiste pour y rester. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est en outre sous la pression de ses alliés d’extrême droite au sein de la coalition gouvernementale, qui s’opposent à la fin de la guerre. La deuxième étape de la trêve est censée coïncider avec le début du ramadan, le mois du jeûne musulman durant lequel les tensions entre Palestiniens et Israéliens tendent à s’exacerber, notamment sur l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam situé à Jérusalem-Est, dans un secteur annexé par Israël.Des centaines de milliers de Palestiniens viennent prier pendant le ramadan sur cette esplanade, où le moindre incident peut vite dégénérer en affrontements.L’accès à l’esplanade des Mosquées sera soumis aux “restrictions habituelles” de sécurité, a indiqué jeudi le gouvernement israélien.L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité. L’offensive israélienne menée en représailles dans la bande de Gaza a fait au moins 48.319 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Le Hamas appelle à “faire pression” sur Israël pour prolonger la trêve à Gaza

Le Hamas a appelé vendredi la communauté internationale à “faire pression” sur Israël pour qu’il prolonge le fragile cessez-le-feu dans la bande de Gaza, au moment où les médiateurs réunis au Caire doivent poursuivre leurs pourparlers.La première phase de la trêve, qui a fait taire les armes depuis le 19 janvier, doit en principe prendre fin samedi sans que les termes de la deuxième étape, qui prévoit la fin définitive de la guerre, aient été négociés.Après des semaines de blocage, Israël a envoyé jeudi ses négociateurs au Caire, où ont commencé, selon le gouvernement égyptien, des “discussions intenses pour examiner les prochaines étapes de l’accord de trêve”.Ces discussions impliquent des délégations d’Israël et du Qatar, avec la participation de représentants américains, selon Le Caire.Le mouvement islamiste palestinien a appelé vendredi la communauté internationale “à faire pression” sur Israël pour faire commencer la deuxième phase de l’accord, “sans délai ni tergiversation”. Le Hamas avait rendu à Israël pendant la nuit de mercredi à jeudi les dépouilles de quatre otages en échange de la libération de 643 prisonniers palestiniens, lors du dernier échange prévu durant la première phase de l’accord.- “Pas d’autre choix” -Vendredi, des dizaines d’Israéliens se sont rassemblés dans le stade Bloomfield de Tel-Aviv pour assister à une cérémonie en hommage à l’un de ces otages, Tsachi Idan, âgé de 49 ans, supporter du club de football Hapoel Tel-Aviv, avant ses funérailles.Le Hamas avait également rendu, en privé, les corps de Ohad Yahalomi, un Franco-Israélien de 49 ans, Itzik Elgarat, un Dano-Israélien de 68 ans et Shlomo Mansour, 85 ans.Tous les quatre avaient été enlevés dans des kibboutz proches de la bande de Gaza le jour de l’attaque sanglante menée par le Hamas contre Israël, le 7 octobre 2023.Au total, 33 otages ont été rendus à Israël depuis le 19 janvier, dont huit décédés. Quelque 1.700 Palestiniens ont été libérés des prisons israéliennes sur un total prévu de 1.900.Sur 251 personnes enlevées le jour de l’attaque, 58 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 ont été déclarés mortes par l’armée israélienne. Les 24 autres sont tous des hommes, la plupart âgés de moins de 30 ans.Ces derniers otages doivent être rendus à Israël pendant la deuxième phase du cessez-le-feu, au cours de laquelle l’armée israélienne doit se retirer complètement de Gaza.Une troisième phase devrait être consacrée à la reconstruction du territoire en ruines, un chantier gigantesque estimé par l’ONU à plus de 53 milliards de dollars.A l’issue de l’échange de jeudi, le Hamas a estimé qu’Israël n’avait désormais “pas d’autre choix” que d’entamer des négociations sur la suite du cessez-le-feu.Le 22 février, Israël avait suspendu la sortie de prison de quelque 600 détenus alors prévue en échange du retour de six otages, exigeant que le Hamas renonce à organiser des “cérémonies humiliantes” à chaque libération.Le Hamas s’était dit prêt la semaine dernière à remettre à Israël tous les otages restant à Gaza “en une seule fois” durant la deuxième phase.- “Restrictions” pour le ramadan -Mais cette étape s’annonce particulièrement délicate. Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé, tandis que le mouvement palestinien, qui dirige le territoire depuis 2007, insiste pour y rester. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, est en outre sous la pression de ses alliés d’extrême droite au sein de la coalition gouvernementale, qui s’opposent à la fin de la guerre. La deuxième étape de la trêve est censée coïncider avec le début du ramadan, le mois du jeûne musulman durant lequel les tensions entre Palestiniens et Israéliens tendent à s’exacerber, notamment sur l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam situé à Jérusalem-Est, dans un secteur annexé par Israël.Des centaines de milliers de Palestiniens viennent prier pendant le ramadan sur cette esplanade, où le moindre incident peut vite dégénérer en affrontements.L’accès à l’esplanade des Mosquées sera soumis aux “restrictions habituelles” de sécurité, a indiqué jeudi le gouvernement israélien.L’attaque du Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité. L’offensive israélienne menée en représailles dans la bande de Gaza a fait au moins 48.319 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.