Trump, EU chief seek deal in transatlantic trade standoff
US President Donald Trump and EU chief Ursula von der Leyen met Sunday for make-or-break talks in Scotland, aimed at ending a months-long transatlantic trade standoff, as negotiations went down to the wire.Trump again told reporters he felt the two sides had a 50-50 chance of a deal with the European Union. The bloc faces an across-the-board US levy of 30 percent unless it strikes a trade pact by August 1.Washington warned Sunday there would be “no extensions” and Trump confirmed “the deals all start on August 1”.Von der Leyen’s European Commission, negotiating on behalf of EU countries, is pushing hard for a deal to salvage a trading relationship worth an annual $1.9 trillion in goods and services.The EU chief said at the start of the talks at Trump’s luxury golf resort in southwestern Turnberry that if they reached a deal “I think it would be the biggest deal each of us has ever” made.According to an EU diplomat briefed ahead of the meeting, the contours of a deal are in place, but key issues still need settling.”A political deal is on the table — but it needs the sign-off from Trump, who wants to negotiate this down to the very last moment,” the diplomat told AFP.The proposal, they said, involves a baseline levy of around 15 percent on EU exports to the United States — the level secured by Japan — with carve-outs for critical sectors including aircraft and spirits, though not for wine.Any deal will also need to be approved by EU member states — whose ambassadors, on a visit to Greenland, were updated by the commission Sunday morning. They would meet again after any accord.According to the EU diplomat, the 27 countries broadly endorsed the deal as envisaged — while recalling their negotiating red lines.- Baseline 15 percent -The Trump-von der Leyen meeting was taking place in the president’s luxury golf resort in Turnberry on Scotland’s southwestern coast.The 79-year-old Trump said Friday he hoped to strike “the biggest deal of them all” with the EU.The EU is focused on getting a deal to avoid sweeping tariffs that would further harm its sluggish economy — while holding out retaliation as a last resort.Under the proposal described to AFP, the EU would commit to ramp up purchases of US liquefied natural gas, along with other investment pledges.Pharmaceuticals — a key export for Ireland — would also face a 15-percent levy, as would semi-conductors.The EU also appears to have secured a compromise on steel that could allow a certain quota into the United States before tariffs would apply, the diplomat said.But Trump said Sunday trade tariffs with the EU would not be lower than 15 percent.- Auto sector -The EU has been hit by multiple waves of tariffs since Trump reclaimed the White House. It is currently subject to a 25-percent levy on cars, 50 percent on steel and aluminium, and an across-the-board tariff of 10 percent, which Washington threatens to hike to 30 percent in a no-deal scenario.It was unclear how the proposed deal would impact tariff levels on the auto industry, crucial for France and Germany. Carmakers are already reeling from the levies imposed so far.While 15 percent would be much higher than pre-existing US tariffs on European goods, which average around 4.8 percent, it would mirror the status quo, with companies currently facing an additional flat rate of 10 percent.Should talks fail, EU states have greenlit counter tariffs on $109 billion (93 billion euros) of US goods including aircraft and cars to take effect in stages from August 7. Brussels is also drawing up a list of US services to potentially target.Beyond that, countries including France say Brussels should not be afraid to deploy a so-called trade “bazooka” — EU legislation designed to counter coercion that can involve restricting access to its market and public contracts.But such a step would mark a major escalation with Washington.- Ratings dropping -Trump has embarked on a campaign to reshape US trade with the world, and has vowed to hit dozens of countries with punitive tariffs if they do not reach a pact with Washington by August 1.US Commerce Secretary Howard Lutnick said Sunday the August 1 deadline was firm and there will be “no extensions, no more grace periods.”Polls suggest however the American public is unconvinced by the White House strategy, with a recent Gallup survey showing his approval rating at 37 percent — down 10 points from January.Having promised “90 deals in 90 days,” Trump’s administration has so far unveiled five, including with Britain, Japan and the Philippines.
Cambodge-Thaïlande: discussions lundi en Malaisie, quatrième jour de combats
La Thaïlande a affirmé dimanche que des discussions de paix avec le Cambodge auront lieu lundi en Malaisie, après quatre jours de combat entre les deux pays au sujet d’un différend frontalier.Les dirigeants thaïlandais et cambodgien avaient assuré samedi être ouverts à un cessez-le-feu, lors de conversations téléphoniques distinctes avec le président américain Donald Trump mais ils se sont depuis accusé mutuellement d’entretenir les hostilités et de tenir un double langage.Les deux royaumes traversent l’épisode le plus sanglant de leurs relations depuis 2011, lié au tracé contesté de leur frontière, établi du temps de l’Indochine française.Les échanges de tirs, notamment d’artillerie, et les frappes aériennes ont fait depuis jeudi au moins 34 morts et provoqué le déplacement d’environ 200.000 personnes.Bangkok a annoncé dimanche soir que le Premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai allait se rendre lundi en Malaisie, pour ce qui pourrait être sa première rencontre avec son homologue khmer Hun Manet, sous la médiation du dirigeant malaisien Anwar Ibrahim, qui préside le bloc régional de l’Asean dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres.Anwar Ibrahim a déclaré que les pourparlers prévus devaient porter sur un cessez-le-feu immédiat entre les deux pays en conflit. Les représentants des gouvernements cambodgien et thaïlandais “m’ont demandé d’essayer de négocier un accord de paix”, a-t-il dit dimanche soir, selon l’agence de presse nationale Bernama.”Je discute des paramètres, des conditions, mais ce qui est important, c’est (un) cessez-le-feu immédiat”, a déclaré le Premier ministre malaisien, quis’était proposé comme médiateur dès jeudi.Le Cambodge n’a pas commenté les pourparlers prévus, qui doivent débuter à 15 heures (07H GMT). Hun Manet, pendant son entretien avec M. Trump, a rappelé que le Cambodge “approuvait la proposition d’un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel”.Les discussions ont pour objectif d'”écouter toutes les propositions” et de “rétablir la paix”, a expliqué le Bureau du chef du gouvernement thaïlandais dans un communiqué. – Droits de douane -Donald Trump a annoncé samedi, après avoir parlé avec Hun Manet et Phumtham Wechayachai, que leurs deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu.La Thaïlande et le Cambodge, dépendantes des exportations, sont également en pleines discussions avec la Maison Blanche au sujet des droits de douane prohibitifs qui doivent les frapper le 1er août.M. Trump a affirmé qu’il était “inapproprié” de revenir à la table des négociations sur le volet commercial tant que les combats n’auraient “pas cessé”.La France, l’Union européenne, la Chine ou les Nations unies ont, ces derniers jours, déjà appelé au dialogue et à la fin du conflit.Dimanche, la Thaïlande et le Cambodge ont signalé des échanges de tirs d’artillerie dès 04H30 (samedi 21H30 GMT) près de temples contestés où les premiers affrontements ont éclaté jeudi.Bangkok a commis des “actes d’agression délibérés et coordonnés”, a affirmé la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, dénonçant les “mensonges” et les “faux prétextes” des Thaïlandais, coupables d'”invasion illégale” à ses yeux.Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a évoqué de son côté des “tirs d’artillerie lourde” de l’armée cambodgienne sur des “maisons de civils” dans la province de Surin.”Toute cessation des hostilités est impossible tant que le Cambodge fait preuve d’un manque flagrant de bonne foi et continue de violer de manière répétée les principes fondamentaux des droits humains et du droit humanitaire”, a mis en garde la diplomatie thaïlandaise.L’armée thaïlandaise a en outre accusé dimanche le Cambodge de recourir à des “armes de longue portée”.- Plusieurs fronts -Le conflit s’est étendu, avec de multiples fronts parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres, allant de la province thaïlandaise de Trat, populaire auprès des touristes, sur le golfe de Thaïlande, jusqu’à une zone surnommée “le Triangle d’émeraude”, proche du Laos.Les affrontements ont officiellement fait 21 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien.Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens ont fait de même, d’après Phnom Penh.Les relations diplomatiques entre les deux royaumes voisins, liés culturellement et économiquement, sont au plus bas depuis des décennies. Avant les combats actuels, l’épisode le plus violent lié à ce différend frontalier remontait à des combats autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011. Ceux-ci avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de personnes avaient été déplacées.burx-ah/bds/ial/am
Cambodge-Thaïlande: discussions lundi en Malaisie, quatrième jour de combats
La Thaïlande a affirmé dimanche que des discussions de paix avec le Cambodge auront lieu lundi en Malaisie, après quatre jours de combat entre les deux pays au sujet d’un différend frontalier.Les dirigeants thaïlandais et cambodgien avaient assuré samedi être ouverts à un cessez-le-feu, lors de conversations téléphoniques distinctes avec le président américain Donald Trump mais ils se sont depuis accusé mutuellement d’entretenir les hostilités et de tenir un double langage.Les deux royaumes traversent l’épisode le plus sanglant de leurs relations depuis 2011, lié au tracé contesté de leur frontière, établi du temps de l’Indochine française.Les échanges de tirs, notamment d’artillerie, et les frappes aériennes ont fait depuis jeudi au moins 34 morts et provoqué le déplacement d’environ 200.000 personnes.Bangkok a annoncé dimanche soir que le Premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai allait se rendre lundi en Malaisie, pour ce qui pourrait être sa première rencontre avec son homologue khmer Hun Manet, sous la médiation du dirigeant malaisien Anwar Ibrahim, qui préside le bloc régional de l’Asean dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres.Anwar Ibrahim a déclaré que les pourparlers prévus devaient porter sur un cessez-le-feu immédiat entre les deux pays en conflit. Les représentants des gouvernements cambodgien et thaïlandais “m’ont demandé d’essayer de négocier un accord de paix”, a-t-il dit dimanche soir, selon l’agence de presse nationale Bernama.”Je discute des paramètres, des conditions, mais ce qui est important, c’est (un) cessez-le-feu immédiat”, a déclaré le Premier ministre malaisien, quis’était proposé comme médiateur dès jeudi.Le Cambodge n’a pas commenté les pourparlers prévus, qui doivent débuter à 15 heures (07H GMT). Hun Manet, pendant son entretien avec M. Trump, a rappelé que le Cambodge “approuvait la proposition d’un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel”.Les discussions ont pour objectif d'”écouter toutes les propositions” et de “rétablir la paix”, a expliqué le Bureau du chef du gouvernement thaïlandais dans un communiqué. – Droits de douane -Donald Trump a annoncé samedi, après avoir parlé avec Hun Manet et Phumtham Wechayachai, que leurs deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu.La Thaïlande et le Cambodge, dépendantes des exportations, sont également en pleines discussions avec la Maison Blanche au sujet des droits de douane prohibitifs qui doivent les frapper le 1er août.M. Trump a affirmé qu’il était “inapproprié” de revenir à la table des négociations sur le volet commercial tant que les combats n’auraient “pas cessé”.La France, l’Union européenne, la Chine ou les Nations unies ont, ces derniers jours, déjà appelé au dialogue et à la fin du conflit.Dimanche, la Thaïlande et le Cambodge ont signalé des échanges de tirs d’artillerie dès 04H30 (samedi 21H30 GMT) près de temples contestés où les premiers affrontements ont éclaté jeudi.Bangkok a commis des “actes d’agression délibérés et coordonnés”, a affirmé la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, dénonçant les “mensonges” et les “faux prétextes” des Thaïlandais, coupables d'”invasion illégale” à ses yeux.Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a évoqué de son côté des “tirs d’artillerie lourde” de l’armée cambodgienne sur des “maisons de civils” dans la province de Surin.”Toute cessation des hostilités est impossible tant que le Cambodge fait preuve d’un manque flagrant de bonne foi et continue de violer de manière répétée les principes fondamentaux des droits humains et du droit humanitaire”, a mis en garde la diplomatie thaïlandaise.L’armée thaïlandaise a en outre accusé dimanche le Cambodge de recourir à des “armes de longue portée”.- Plusieurs fronts -Le conflit s’est étendu, avec de multiples fronts parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres, allant de la province thaïlandaise de Trat, populaire auprès des touristes, sur le golfe de Thaïlande, jusqu’à une zone surnommée “le Triangle d’émeraude”, proche du Laos.Les affrontements ont officiellement fait 21 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien.Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens ont fait de même, d’après Phnom Penh.Les relations diplomatiques entre les deux royaumes voisins, liés culturellement et économiquement, sont au plus bas depuis des décennies. Avant les combats actuels, l’épisode le plus violent lié à ce différend frontalier remontait à des combats autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011. Ceux-ci avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de personnes avaient été déplacées.burx-ah/bds/ial/am
Cambodge-Thaïlande: discussions lundi en Malaisie, quatrième jour de combats
La Thaïlande a affirmé dimanche que des discussions de paix avec le Cambodge auront lieu lundi en Malaisie, après quatre jours de combat entre les deux pays au sujet d’un différend frontalier.Les dirigeants thaïlandais et cambodgien avaient assuré samedi être ouverts à un cessez-le-feu, lors de conversations téléphoniques distinctes avec le président américain Donald Trump mais ils se sont depuis accusé mutuellement d’entretenir les hostilités et de tenir un double langage.Les deux royaumes traversent l’épisode le plus sanglant de leurs relations depuis 2011, lié au tracé contesté de leur frontière, établi du temps de l’Indochine française.Les échanges de tirs, notamment d’artillerie, et les frappes aériennes ont fait depuis jeudi au moins 34 morts et provoqué le déplacement d’environ 200.000 personnes.Bangkok a annoncé dimanche soir que le Premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai allait se rendre lundi en Malaisie, pour ce qui pourrait être sa première rencontre avec son homologue khmer Hun Manet, sous la médiation du dirigeant malaisien Anwar Ibrahim, qui préside le bloc régional de l’Asean dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres.Anwar Ibrahim a déclaré que les pourparlers prévus devaient porter sur un cessez-le-feu immédiat entre les deux pays en conflit. Les représentants des gouvernements cambodgien et thaïlandais “m’ont demandé d’essayer de négocier un accord de paix”, a-t-il dit dimanche soir, selon l’agence de presse nationale Bernama.”Je discute des paramètres, des conditions, mais ce qui est important, c’est (un) cessez-le-feu immédiat”, a déclaré le Premier ministre malaisien, quis’était proposé comme médiateur dès jeudi.Le Cambodge n’a pas commenté les pourparlers prévus, qui doivent débuter à 15 heures (07H GMT). Hun Manet, pendant son entretien avec M. Trump, a rappelé que le Cambodge “approuvait la proposition d’un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel”.Les discussions ont pour objectif d'”écouter toutes les propositions” et de “rétablir la paix”, a expliqué le Bureau du chef du gouvernement thaïlandais dans un communiqué. – Droits de douane -Donald Trump a annoncé samedi, après avoir parlé avec Hun Manet et Phumtham Wechayachai, que leurs deux pays étaient prêts à se rencontrer pour parvenir à un cessez-le-feu.La Thaïlande et le Cambodge, dépendantes des exportations, sont également en pleines discussions avec la Maison Blanche au sujet des droits de douane prohibitifs qui doivent les frapper le 1er août.M. Trump a affirmé qu’il était “inapproprié” de revenir à la table des négociations sur le volet commercial tant que les combats n’auraient “pas cessé”.La France, l’Union européenne, la Chine ou les Nations unies ont, ces derniers jours, déjà appelé au dialogue et à la fin du conflit.Dimanche, la Thaïlande et le Cambodge ont signalé des échanges de tirs d’artillerie dès 04H30 (samedi 21H30 GMT) près de temples contestés où les premiers affrontements ont éclaté jeudi.Bangkok a commis des “actes d’agression délibérés et coordonnés”, a affirmé la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata, dénonçant les “mensonges” et les “faux prétextes” des Thaïlandais, coupables d'”invasion illégale” à ses yeux.Le ministère thaïlandais des Affaires étrangères a évoqué de son côté des “tirs d’artillerie lourde” de l’armée cambodgienne sur des “maisons de civils” dans la province de Surin.”Toute cessation des hostilités est impossible tant que le Cambodge fait preuve d’un manque flagrant de bonne foi et continue de violer de manière répétée les principes fondamentaux des droits humains et du droit humanitaire”, a mis en garde la diplomatie thaïlandaise.L’armée thaïlandaise a en outre accusé dimanche le Cambodge de recourir à des “armes de longue portée”.- Plusieurs fronts -Le conflit s’est étendu, avec de multiples fronts parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres, allant de la province thaïlandaise de Trat, populaire auprès des touristes, sur le golfe de Thaïlande, jusqu’à une zone surnommée “le Triangle d’émeraude”, proche du Laos.Les affrontements ont officiellement fait 21 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien.Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens ont fait de même, d’après Phnom Penh.Les relations diplomatiques entre les deux royaumes voisins, liés culturellement et économiquement, sont au plus bas depuis des décennies. Avant les combats actuels, l’épisode le plus violent lié à ce différend frontalier remontait à des combats autour du temple de Preah Vihear entre 2008 et 2011. Ceux-ci avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de personnes avaient été déplacées.burx-ah/bds/ial/am
IA: à Shanghai, des robots humanoïdes témoignent des ambitions chinoises
Capables de servir de la bière, jouer au mah-jong ou boxer, des dizaines de robots humanoïdes présentés ce week-end lors d’une conférence mondiale sur l’intelligence artificielle à Shanghai reflètent les ambitions élevées de la Chine en matière d’IA.Cet événement annuel, le World AI Conference (WAIC), vise à mettre en avant les progrès du géant asiatique dans ce secteur en perpétuelle évolution, où le gouvernement cherche à positionner le pays en tant que leader mondial, tant en matière de technologie que de régulation, et prendre le dessus sur les Etats-Unis.Samedi, à l’ouverture de la conférence, le Premier ministre Li Qiang a appelé à une bonne gouvernance et au partage des ressources, annonçant notamment la création d’un organisme, lancé par Pékin, et destiné à stimuler la coopération internationale en matière d’IA.”Trouver un équilibre entre développement et sécurité exige un consensus urgent plus large de la part de l’ensemble de la société”, a-t-il souligné.Loin des questions de sécurité, l’exaltation était le maître mot dans les travées de l’exposition organisée ce weekend.”La demande est actuellement très forte, que ce soit en termes de données, de scénarios, d’entraînement de modèle (…) L’atmosphère générale dans ces domaines est particulièrement vivace”, observe Yang Yifan, directeur en recherche et développement chez Transwarp, une entreprise shanghaienne de l’IA.Cette année, le WAIC marque un moment phare pour la Chine depuis la sortie d’un modèle d’IA local, de la start-up DeepSeek, qui a égalé les performances de ses concurrents américains pour un coût annoncé plus faible.Les organisateurs affirment que plus de 800 entreprises ont participé à l’événement, avec plus de 3.000 produits présentés, dont des robots humanoïdes, véritables stars parmi les visiteurs.Sur un stand, un robot joue de la batterie sur l’incontournable “We Will Rock You” du groupe britannique Queen. D’autres droïdes s’improvisent ouvriers à la chaîne, jouent au curling face à des adversaires en chair et en os, ou servent des boissons depuis un distributeur – quelque peu maladroitement, il est vrai.Le degré de sophistication de ces machines, aux mouvements certes saccadés, est clairement observable par rapport à l’édition de l’an passé.Le gouvernement chinois soutient la robotique, un domaine dans lequel certains experts estiment que la Chine a d’ores et déjà pris l’avantage sur les Etats-Unis.Sur le stand d’Unitree, l’androïde G1, haut d’environ 1,30 m, donne des coups de pied, pivote et se balance tout en gardant son équilibre avec une relative fluidité en mimant un combat de boxe.Avant l’ouverture de la conférence, l’entreprise établie à Hangzhou (est) a annoncé le lancement d’un nouvel humanoïde, le R1, pour moins de 6.000 dollars.- “Humains numériques” -La plupart des outils high-tech n’ont toutefois ni faux bras ni fausses jambes, à l’image des assistants recourant à l’IA.En tant que faux hommes d’affaires, femmes en petite tenue ou guerriers antiques, ces compagnons numériques saluent la foule des visiteurs depuis des écrans, les interrogeant sur leur journée. Sur d’autres stands, les curieux ont la possibilité de créer leurs propres avatars virtuels.Le géant de la tech Baidu a justement annoncé samedi une nouvelle génération d'”humains numériques”, ses agents IA prenant pour modèles de véritables personnes et “capables de penser et prendre des décisions”.L’entreprise a récemment laissé un de ces personnages virtuels présenter six heures durant une émission de vente en ligne sous les traits d’un célèbre streameur chinois, au côté d’un autre avatar, s’arrogeant des réussites inégalées en matière de vente, a vanté Baidu.Plus de 10.000 entreprises recourent déjà à cette technologie, a indiqué à l’AFP Wu Chenxia, de Baidu.Interrogés sur les impacts de l’IA dans le monde du travail – une des principales préoccupations qui émergent à mesure que se généralise son utilisation -, M. Wu a souligné que l’IA devait être employée pour améliorer la qualité du travail et faire gagner du temps aux humains, mais que l’apport de ces derniers restait nécessaire.En Chine, l’intégration de l’intelligence artificielle dans la vie quotidienne commence à s’accélérer. Au WAIC, Baidu a également annoncé qu’il avait obtenu l’autorisation d’exploiter des robotaxis entièrement autonomes dans certaines parties du vaste district de Pudong, la première incursion de ce service dans le centre-ville de Shanghai.Pour l’heure, peu de visiteurs du WAIC se disent inquiets, face aux saltos arrières de chiens robots qui les captivent.
IA: à Shanghai, des robots humanoïdes témoignent des ambitions chinoises
Capables de servir de la bière, jouer au mah-jong ou boxer, des dizaines de robots humanoïdes présentés ce week-end lors d’une conférence mondiale sur l’intelligence artificielle à Shanghai reflètent les ambitions élevées de la Chine en matière d’IA.Cet événement annuel, le World AI Conference (WAIC), vise à mettre en avant les progrès du géant asiatique dans ce secteur en perpétuelle évolution, où le gouvernement cherche à positionner le pays en tant que leader mondial, tant en matière de technologie que de régulation, et prendre le dessus sur les Etats-Unis.Samedi, à l’ouverture de la conférence, le Premier ministre Li Qiang a appelé à une bonne gouvernance et au partage des ressources, annonçant notamment la création d’un organisme, lancé par Pékin, et destiné à stimuler la coopération internationale en matière d’IA.”Trouver un équilibre entre développement et sécurité exige un consensus urgent plus large de la part de l’ensemble de la société”, a-t-il souligné.Loin des questions de sécurité, l’exaltation était le maître mot dans les travées de l’exposition organisée ce weekend.”La demande est actuellement très forte, que ce soit en termes de données, de scénarios, d’entraînement de modèle (…) L’atmosphère générale dans ces domaines est particulièrement vivace”, observe Yang Yifan, directeur en recherche et développement chez Transwarp, une entreprise shanghaienne de l’IA.Cette année, le WAIC marque un moment phare pour la Chine depuis la sortie d’un modèle d’IA local, de la start-up DeepSeek, qui a égalé les performances de ses concurrents américains pour un coût annoncé plus faible.Les organisateurs affirment que plus de 800 entreprises ont participé à l’événement, avec plus de 3.000 produits présentés, dont des robots humanoïdes, véritables stars parmi les visiteurs.Sur un stand, un robot joue de la batterie sur l’incontournable “We Will Rock You” du groupe britannique Queen. D’autres droïdes s’improvisent ouvriers à la chaîne, jouent au curling face à des adversaires en chair et en os, ou servent des boissons depuis un distributeur – quelque peu maladroitement, il est vrai.Le degré de sophistication de ces machines, aux mouvements certes saccadés, est clairement observable par rapport à l’édition de l’an passé.Le gouvernement chinois soutient la robotique, un domaine dans lequel certains experts estiment que la Chine a d’ores et déjà pris l’avantage sur les Etats-Unis.Sur le stand d’Unitree, l’androïde G1, haut d’environ 1,30 m, donne des coups de pied, pivote et se balance tout en gardant son équilibre avec une relative fluidité en mimant un combat de boxe.Avant l’ouverture de la conférence, l’entreprise établie à Hangzhou (est) a annoncé le lancement d’un nouvel humanoïde, le R1, pour moins de 6.000 dollars.- “Humains numériques” -La plupart des outils high-tech n’ont toutefois ni faux bras ni fausses jambes, à l’image des assistants recourant à l’IA.En tant que faux hommes d’affaires, femmes en petite tenue ou guerriers antiques, ces compagnons numériques saluent la foule des visiteurs depuis des écrans, les interrogeant sur leur journée. Sur d’autres stands, les curieux ont la possibilité de créer leurs propres avatars virtuels.Le géant de la tech Baidu a justement annoncé samedi une nouvelle génération d'”humains numériques”, ses agents IA prenant pour modèles de véritables personnes et “capables de penser et prendre des décisions”.L’entreprise a récemment laissé un de ces personnages virtuels présenter six heures durant une émission de vente en ligne sous les traits d’un célèbre streameur chinois, au côté d’un autre avatar, s’arrogeant des réussites inégalées en matière de vente, a vanté Baidu.Plus de 10.000 entreprises recourent déjà à cette technologie, a indiqué à l’AFP Wu Chenxia, de Baidu.Interrogés sur les impacts de l’IA dans le monde du travail – une des principales préoccupations qui émergent à mesure que se généralise son utilisation -, M. Wu a souligné que l’IA devait être employée pour améliorer la qualité du travail et faire gagner du temps aux humains, mais que l’apport de ces derniers restait nécessaire.En Chine, l’intégration de l’intelligence artificielle dans la vie quotidienne commence à s’accélérer. Au WAIC, Baidu a également annoncé qu’il avait obtenu l’autorisation d’exploiter des robotaxis entièrement autonomes dans certaines parties du vaste district de Pudong, la première incursion de ce service dans le centre-ville de Shanghai.Pour l’heure, peu de visiteurs du WAIC se disent inquiets, face aux saltos arrières de chiens robots qui les captivent.
Cambodge-Thaïlande: malgré les combats, certains refusent de quitter leurs maisons à la frontière
L’artillerie gronde, près de la frontière thaïlandaise avec le Cambodge, et pourtant Samuan Niratpai refuse d’abandonner son troupeau de buffles, risquant obstinément sa vie pour s’occuper de son bétail.”A 05H00 tous les jours, j’entends les bangs et les boums. Alors je cours dans les bois m’abriter”, raconte le fermier de 53 ans à l’AFP, dans son village de Baan Bu An Nong dans la province de Surin, à une quarantaine de kilomètres de la frontière sous tension.Les cinq autres membres de sa famille ont fui à Bangkok dès le premier jour des combats jeudi, mais lui reste derrière avec leur couvée de poulets, trois chiens et quatorze précieux buffles. “Comment je pourrais laisser ces buffles?”, interroge-t-il, les yeux embués de larmes. “J’aurais été tellement inquiet pour eux. Après les frappes, je vais les consoler, je leur dis +Ca va aller. On est ensemble+”.Les combats entre la Thaïlande et le Cambodge sont entrés dans leur quatrième jour dimanche – un conflit lié au tracé contesté de leur frontière – avec le déploiement de chars, d’avions de combats et de troupes au sol.La Thaïlande a affirmé dimanche que des discussions de paix auront lieu lundi en Malaisie avec le Cambodge.Les échanges de tirs, notamment d’artillerie, et les frappes aériennes ont fait, depuis jeudi, au moins 34 morts et provoqué le déplacement d’environ 200.000 personnes autour de cette frontière longue de 800 kilomètres, une zone rurale parsemée de plantations de caoutchouc et de rizières.Mais des deux côtés de la crête boisée qui marque la séparation entre les deux pays, beaucoup refusent d’évacuer. Alors que des explosions proches secouent le restaurant cambodgien de Soeung Chhivling, elle continue de préparer un plat de boeuf, refusant d’abandonner ce lieu où elle cuisine pour les troupes et les médecins mobilisés pour affronter la Thaïlande. “Moi aussi j’ai peur, mais je veux cuisiner pour qu’ils aient quelque chose à manger”, explique la femme de 48 ans, installée près d’un hôpital où civils et soldats sont soignés.”Je ne compte pas évacuer à moins que des avions ne larguent beaucoup de bombes”, affirme-t-elle à l’AFP depuis Samraong City, à 20 kilomètres de la frontière, où la plupart des maisons et des magasins sont déjà déserts. – “Je préfère mourir chez moi” -Du côté thaïlandais, Pranee Ra-ngabpai, une chercheuse qui étudie les questions frontalières entre la Thaïlande et le Cambodge et résidente locale, estime que beaucoup de ceux qui restent, comme son père, sont des hommes qui cultivent les valeurs thaïlandaises traditionnelles et stoïciennes. “Il est toujours ici, dans sa maison, et refuse de partir. Ils ont cet état d’esprit: +Si je meurs, je préfère mourir chez moi+, ou bien +Je ne peux pas abandonner mes vaches+”, décrit-elle. Le village de Baan Bu An Nong a été désigné comme “zone rouge”, un espace à haut risque de frappes aériennes, tirs d’artillerie, voire d’affrontements au sol. Mais le co-chef du village, Keng Pitonam, est aussi réticent à l’idée de partir. Chargeant de l’herbe sur une charette pour nourrir son bétail, l’homme de 55 ans est désormais aussi responsable des animaux de dizaines de voisins ainsi que de leurs maisons.”Je dois rester, c’est mon devoir”, affirme-t-il.”Je n’ai pas peur. Je ne peux pas abandonner mes responsabilités. Si quelqu’un comme moi, un leader, quitte le village, qu’est-ce que ça signifierait? Je dois rester ici pour servir la communauté, peu importe ce qui se passe”, explique-t-il.Le temple de son village est devenu un centre de dons et de secours improvisé, avec des ambulances stationnées dans son périmètre.”Je dois rester, comme ancre spirituelle pour ceux qui restent”, affirme le moine, qui a refusé de donner son nom. “Quoi qu’il advienne”.Blotti dans un abri à 10 kilomètres de la frontière, Sutian Phiewchan a témoigné auprès de l’AFP par téléphone, s’interrompant au son des coups de feu.Il est resté pour remplir ses obligations de bénévole pour la force locale de défense civile, activée pour protéger les quelque 40 personnes qui restent.”Nous le faisons sans être payé, mais c’est pour protéger la vie et les propriétés des gens de notre village”, explique l’homme de 49 ans qui affirme que “tout le monde a peur et perd le sommeil ici”.burs-jts/sia/am/ial/







