Une délégation israélienne au Caire pour discuter de la trêve à Gaza

Israël a annoncé jeudi le départ d’une délégation au Caire pour des pourparlers sur la trêve à Gaza, après le rapatriement des corps de quatre otages et la libération de plus de 600 Palestiniens, lors du dernier échange prévu durant la première phase du cessez-le-feu.Les négociations à venir, par l’intermédiaire des pays médiateurs, doivent porter sur la suite du fragile accord de trêve entre Israël et le Hamas, qui a fait taire les armes depuis le 19 janvier dans la bande de Gaza.Cette deuxième étape, à partir du 2 mars, prévoit la fin définitive de la guerre et la libération des derniers otages, mais s’annonce très incertaine.Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, “a demandé à la délégation de négociateurs de partir pour le Caire aujourd’hui afin de poursuivre les discussions”, selon son bureau. Dans la nuit, le Hamas avait restitué, en privé, les corps de quatre otages morts, ensuite formellement identifiés. Il s’agit de Ohad Yahalomi, un Franco-Israélien de 49 ans dont un groupe allié du Hamas avait annoncé la mort en janvier 2024, Tsachi Idan, 49 ans, Itzik Elgarat, un Dano-Israélien de 68 ans et Shlomo Mansour, 85 ans.  Les trois premiers ont été “assassinés en captivité” et le dernier tué lors de l’attaque du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023, selon le bureau de M. Netanyahu. Tous avaient été enlevés ce jour-là dans des kibboutz proches de la bande de Gaza.  L’administration pénitentiaire israélienne a confirmé jeudi avoir libéré en échange 643 détenus palestiniens.Un bus transportant des ex-détenus est arrivé dans la nuit à Ramallah, en Cisjordanie occupée, acclamé par une foule en liesse. Les prisonniers libérés ont été soumis à un rapide bilan de santé avant de retrouver leurs proches.Des centaines d’anciens détenus sont aussi arrivés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.- “Obligation morale” -La première phase de la trêve a permis le retour en Israël de 33 otages, dont huit décédés, et la libération, selon le Hamas, de quelque 1.700 Palestiniens, sur un total prévu de 1.900. Le Hamas a estimé à l’issue de l’échange nocturne qu’Israël n’avait désormais “pas d’autre choix” que d’entamer des négociations sur la suite du cessez-le-feu, bloquées jusqu’à présent par des accusations mutuelles de violation de la trêve.Le 22 février, Israël avait suspendu au dernier moment la sortie de prison de quelque 600 détenus, qui était prévue en échange du retour de six otages, exigeant que le Hamas renonce à organiser des “cérémonies humiliantes” à chaque libération.Le président israélien Isaac Herzog a insisté jeudi sur l'”obligation morale” pour les autorités de son pays de tout faire pour “ramener tous les otages”, vivants comme morts. M. Netanyahu s’engage à “oeuvrer sans relâche” en ce sens, a affirmé son bureau. Le Hamas s’était dit prêt la semaine dernière à remettre à Israël tous les otages restant à Gaza “en une seule fois” durant la deuxième phase de la trêve. Sur les 251 otages enlevés le 7 octobre 2023, 58 sont toujours retenus à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne. Les 24 autres sont tous des hommes, la plupart âgés de moins de 30 ans.Après le retour des quatre otages morts, Israël Berman, 68 ans, homme d’affaires et ancien membre du kibboutz de l’un d’entre eux, a décrit “une journée spécialement dure”. “Il n’y a pas de plus grande obligation que de ramener tous les otages – tout le reste est secondaire”, a-t-il déclaré à Tel-Aviv. A Khan Younès, Khaled al-Hanna, un Palestinien tout juste sorti de prison, a dénoncé des conditions de détention “indescriptibles”, parlant de “torture”. – “Pas de fausses excuses” -L’émissaire du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, avait fait état mardi de “beaucoup de progrès” en vue d’une reprise des pourparlers via les pays médiateurs, Etats-Unis, Qatar et Egypte.Mais après les six premières semaines de trêve marquées par plusieurs accrocs, la prochaine phase s’annonce délicate: Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé, tandis que le mouvement palestinien, qui dirige le territoire depuis 2007, insiste pour y rester après la guerre. M. Netanyahu est en outre sous pression de ses alliés d’extrême droite au sein de la coalition gouvernementale, qui s’opposent à la fin de la guerre. Le Hamas a assuré dans la nuit avoir fait en sorte qu’Israël ne puisse pas avoir de “fausses excuses” pour bloquer les discussions. L’attaque du Hamas dans le sud d’Israël a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité. L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 48.319 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Une délégation israélienne au Caire pour discuter de la trêve à Gaza

Israël a annoncé jeudi le départ d’une délégation au Caire pour des pourparlers sur la trêve à Gaza, après le rapatriement des corps de quatre otages et la libération de plus de 600 Palestiniens, lors du dernier échange prévu durant la première phase du cessez-le-feu.Les négociations à venir, par l’intermédiaire des pays médiateurs, doivent porter sur la suite du fragile accord de trêve entre Israël et le Hamas, qui a fait taire les armes depuis le 19 janvier dans la bande de Gaza.Cette deuxième étape, à partir du 2 mars, prévoit la fin définitive de la guerre et la libération des derniers otages, mais s’annonce très incertaine.Le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, “a demandé à la délégation de négociateurs de partir pour le Caire aujourd’hui afin de poursuivre les discussions”, selon son bureau. Dans la nuit, le Hamas avait restitué, en privé, les corps de quatre otages morts, ensuite formellement identifiés. Il s’agit de Ohad Yahalomi, un Franco-Israélien de 49 ans dont un groupe allié du Hamas avait annoncé la mort en janvier 2024, Tsachi Idan, 49 ans, Itzik Elgarat, un Dano-Israélien de 68 ans et Shlomo Mansour, 85 ans.  Les trois premiers ont été “assassinés en captivité” et le dernier tué lors de l’attaque du mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023, selon le bureau de M. Netanyahu. Tous avaient été enlevés ce jour-là dans des kibboutz proches de la bande de Gaza.  L’administration pénitentiaire israélienne a confirmé jeudi avoir libéré en échange 643 détenus palestiniens.Un bus transportant des ex-détenus est arrivé dans la nuit à Ramallah, en Cisjordanie occupée, acclamé par une foule en liesse. Les prisonniers libérés ont été soumis à un rapide bilan de santé avant de retrouver leurs proches.Des centaines d’anciens détenus sont aussi arrivés à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza.- “Obligation morale” -La première phase de la trêve a permis le retour en Israël de 33 otages, dont huit décédés, et la libération, selon le Hamas, de quelque 1.700 Palestiniens, sur un total prévu de 1.900. Le Hamas a estimé à l’issue de l’échange nocturne qu’Israël n’avait désormais “pas d’autre choix” que d’entamer des négociations sur la suite du cessez-le-feu, bloquées jusqu’à présent par des accusations mutuelles de violation de la trêve.Le 22 février, Israël avait suspendu au dernier moment la sortie de prison de quelque 600 détenus, qui était prévue en échange du retour de six otages, exigeant que le Hamas renonce à organiser des “cérémonies humiliantes” à chaque libération.Le président israélien Isaac Herzog a insisté jeudi sur l'”obligation morale” pour les autorités de son pays de tout faire pour “ramener tous les otages”, vivants comme morts. M. Netanyahu s’engage à “oeuvrer sans relâche” en ce sens, a affirmé son bureau. Le Hamas s’était dit prêt la semaine dernière à remettre à Israël tous les otages restant à Gaza “en une seule fois” durant la deuxième phase de la trêve. Sur les 251 otages enlevés le 7 octobre 2023, 58 sont toujours retenus à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts par l’armée israélienne. Les 24 autres sont tous des hommes, la plupart âgés de moins de 30 ans.Après le retour des quatre otages morts, Israël Berman, 68 ans, homme d’affaires et ancien membre du kibboutz de l’un d’entre eux, a décrit “une journée spécialement dure”. “Il n’y a pas de plus grande obligation que de ramener tous les otages – tout le reste est secondaire”, a-t-il déclaré à Tel-Aviv. A Khan Younès, Khaled al-Hanna, un Palestinien tout juste sorti de prison, a dénoncé des conditions de détention “indescriptibles”, parlant de “torture”. – “Pas de fausses excuses” -L’émissaire du président américain Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, avait fait état mardi de “beaucoup de progrès” en vue d’une reprise des pourparlers via les pays médiateurs, Etats-Unis, Qatar et Egypte.Mais après les six premières semaines de trêve marquées par plusieurs accrocs, la prochaine phase s’annonce délicate: Israël exige que Gaza soit complètement démilitarisée et le Hamas éliminé, tandis que le mouvement palestinien, qui dirige le territoire depuis 2007, insiste pour y rester après la guerre. M. Netanyahu est en outre sous pression de ses alliés d’extrême droite au sein de la coalition gouvernementale, qui s’opposent à la fin de la guerre. Le Hamas a assuré dans la nuit avoir fait en sorte qu’Israël ne puisse pas avoir de “fausses excuses” pour bloquer les discussions. L’attaque du Hamas dans le sud d’Israël a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes et incluant les otages morts ou tués en captivité. L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 48.319 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Explosions at M23 rally in east DR Congo kill at least 11Thu, 27 Feb 2025 16:35:29 GMT

Two explosions that rocked a city in eastern DR Congo after a meeting of the Rwanda-backed M23 group Thursday have killed at least 11 people and wounded around 60, a hospital source told AFP. A first explosion caused panic, sending spectators fleeing, before a second explosion detonated, with pools of blood visible and abandoned shoes strewn …

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Arrêt du chantier de l’A69: joie des opposants, tristesse des ouvriers

“C’est officiel! Je n’y crois pas!”, s’écrie, du haut du grand arbre où elle campe depuis trois jours à l’entrée de Castres, l’une des deux dernières militantes “écureuils”, qui vient d’apprendre que les travaux de l’autoroute A69 sont suspendus.”Mais on restera mobilisés”, s’empresse d’ajouter l’activiste d’une vingtaine d’années, depuis l’arbre dont elle tenait à empêcher l’éventuel abattage le long de l’autoroute Toulouse-Castres. “Comme quoi, il faut croire à ses rêves. Il faut garder espoir”, crie encore la jeune fille qui souhaite rester dans l’anonymat.”Stop A69. Biodiversité. Danger”, a pu lire un journaliste de l’AFP, sur une grande banderole accroché à l’arbre où elle campe. Même joie de l’autre côté de la petite route qui sépare les arbres occupés par chacune des deux militantes. “C’est une victoire, même si c’est trop tard pour les terres localement. Mais c’est un signal fort pour tous les autres projets. Ca montre que ça vaut le coup de contester, de se saisir des moyens de recours qu’on a pour lutter contre les projets que l’Etat nous impose”, crie la seconde depuis son arbre. Précisant qu’elle ne souhaite pas non plus donner son identité, mais que son âge est dans “la trentaine”, elle commence à préparer son départ.Sur la banderole encore accrochée aux branches de l’arbre, on peut lire en plusieurs couleurs: “A69, arbres menacés”. – “L’autre versant”-A quelques centaines de mètres de distance, un groupe d’ouvriers du chantier discute, près des engins qui avaient été rangés un peu avant la mi-journée. L’ambiance n’est pas du tout la même.”C’est triste. Eux sont contents, mais il y a l’autre versant. On perd notre boulot. On vient de loin. Moi, je viens de Gap. On va être au chômage”, regrette Hugues Lamoulière, 53 ans.”Le but c’était de continuer à travailler. C’est un bon groupe”, confie-t-il à l’AFP.Mateusz Mikociak, 30 ans, conduit sur le chantier un engin pour le compte d’une entreprise sous-traitante. Son contrat s’arrête vendredi et il ne touchera plus rien.”Pour moi, c’est la misère. Et il y a plein de gens comme moi” qui travaillent sur le chantier pour le compte d’un sous-traitant, confie-t-il à l’AFP.Cette décision va “priver d’emploi des milliers de personnes, paralyser l’économie du sud du Tarn et, plus largement, tous les grands projets d’infrastructures en France”, abonde l’ancien député du Tarn Bernard Carayon, maire de Lavaur, dont la commune longeait le tracé.- Ballet d’engins de chantier -Quelques kilomètres plus loin, dans le centre de Castres, le maire Pascal Bugis n’est “pas véritablement surpris”. “J’ai toujours pensé que les choses seraient compliquées jusqu’au bout”, déclare-t-il.Puis il demande au gouvernement et aux législateurs de définir de manière plus précise la notion de “raison impérative d’intérêt public majeur” qui a été au centre de la décision du tribunal administratif de Toulouse rendue jeudi.Alors que des travaux de sécurisation sont nécessaires pour arrêter le chantier, le ballet des des engins s’est poursuivi sur plusieurs points du tracé de l’A69 quelques heures après l’annonce du jugement, a constaté un photographe de l’AFP.Le chantier, entamé en 2023, s’étend sur des dizaines de kilomètres. Le parcours actuel entre Toulouse et Castres, avec ses routes coupées, ses carrefours modifiés ou ses déviations, le rappelle en permanence aux automobilistes.

Arrêt du chantier de l’A69: joie des opposants, tristesse des ouvriers

“C’est officiel! Je n’y crois pas!”, s’écrie, du haut du grand arbre où elle campe depuis trois jours à l’entrée de Castres, l’une des deux dernières militantes “écureuils”, qui vient d’apprendre que les travaux de l’autoroute A69 sont suspendus.”Mais on restera mobilisés”, s’empresse d’ajouter l’activiste d’une vingtaine d’années, depuis l’arbre dont elle tenait à empêcher l’éventuel abattage le long de l’autoroute Toulouse-Castres. “Comme quoi, il faut croire à ses rêves. Il faut garder espoir”, crie encore la jeune fille qui souhaite rester dans l’anonymat.”Stop A69. Biodiversité. Danger”, a pu lire un journaliste de l’AFP, sur une grande banderole accroché à l’arbre où elle campe. Même joie de l’autre côté de la petite route qui sépare les arbres occupés par chacune des deux militantes. “C’est une victoire, même si c’est trop tard pour les terres localement. Mais c’est un signal fort pour tous les autres projets. Ca montre que ça vaut le coup de contester, de se saisir des moyens de recours qu’on a pour lutter contre les projets que l’Etat nous impose”, crie la seconde depuis son arbre. Précisant qu’elle ne souhaite pas non plus donner son identité, mais que son âge est dans “la trentaine”, elle commence à préparer son départ.Sur la banderole encore accrochée aux branches de l’arbre, on peut lire en plusieurs couleurs: “A69, arbres menacés”. – “L’autre versant”-A quelques centaines de mètres de distance, un groupe d’ouvriers du chantier discute, près des engins qui avaient été rangés un peu avant la mi-journée. L’ambiance n’est pas du tout la même.”C’est triste. Eux sont contents, mais il y a l’autre versant. On perd notre boulot. On vient de loin. Moi, je viens de Gap. On va être au chômage”, regrette Hugues Lamoulière, 53 ans.”Le but c’était de continuer à travailler. C’est un bon groupe”, confie-t-il à l’AFP.Mateusz Mikociak, 30 ans, conduit sur le chantier un engin pour le compte d’une entreprise sous-traitante. Son contrat s’arrête vendredi et il ne touchera plus rien.”Pour moi, c’est la misère. Et il y a plein de gens comme moi” qui travaillent sur le chantier pour le compte d’un sous-traitant, confie-t-il à l’AFP.Cette décision va “priver d’emploi des milliers de personnes, paralyser l’économie du sud du Tarn et, plus largement, tous les grands projets d’infrastructures en France”, abonde l’ancien député du Tarn Bernard Carayon, maire de Lavaur, dont la commune longeait le tracé.- Ballet d’engins de chantier -Quelques kilomètres plus loin, dans le centre de Castres, le maire Pascal Bugis n’est “pas véritablement surpris”. “J’ai toujours pensé que les choses seraient compliquées jusqu’au bout”, déclare-t-il.Puis il demande au gouvernement et aux législateurs de définir de manière plus précise la notion de “raison impérative d’intérêt public majeur” qui a été au centre de la décision du tribunal administratif de Toulouse rendue jeudi.Alors que des travaux de sécurisation sont nécessaires pour arrêter le chantier, le ballet des des engins s’est poursuivi sur plusieurs points du tracé de l’A69 quelques heures après l’annonce du jugement, a constaté un photographe de l’AFP.Le chantier, entamé en 2023, s’étend sur des dizaines de kilomètres. Le parcours actuel entre Toulouse et Castres, avec ses routes coupées, ses carrefours modifiés ou ses déviations, le rappelle en permanence aux automobilistes.

‘So much anxiety’: Trump migrant crackdown vow stirs fear in NY

Venezuelan migrant Omar Virguez took to the streets of New York to protest, hiding his face fearing he would be targeted by immigration enforcement carrying out President Donald Trump’s promised mass deportations.Panic is spreading among undocumented migrants and their supporters in the United States following Trump’s return to the White House and the Democratic mayor of New York’s alignment with the Republican president on the issue of migration.”I’m afraid, like all immigrants, because we don’t know what’s going to happen to us,” said nurse Virguez, 42, who recently arrived from Venezuela. “I hide when I see police officers.” He joined the February protest against ICE, Immigration and Customs Enforcement agents who are uniformly known as “la migra” among Spanish-speaking migrants.He stood well back from the police lines, his face hidden by a thick black covering.The melting pot city of 8.3 million people has seen an inflow of 232,000 migrants since 2022, and migrant advocacy groups accuse the mayor of abandoning its status as a sanctuary city.Sanctuary city status means that local officials, including the police, do not routinely cooperate with national immigration enforcement operations, and provide other relief to undocumented migrants.In a stark break with his past positions, Mayor Eric Adams has raised the prospect of immigration officers returning to the city’s largest prison complex, Rikers Island.He has also warned that churches, hospitals and schools — previously spared from immigration raids under a memo protecting sensitive locations that Trump tore up — should not obstruct officers.”With this new president… we are always with that fear on our minds that they are going to stop us to ask us for documents or… look for undocumented people like me,” said Victor who was living in a church that offers shelter to people in his situation.- ‘Time to prepare’ -At the entrance of Manhattan’s Trinity Lutheran Church, a sign taped to a gate announces that “law enforcement, ICE and DHS cannot enter without a warrant signed by a judge.””Repeal of the sensitive space memo has hit our congregants,” said pastor Alyssa Kaplan who added “there’s so much anxiety” among those using the church against a backdrop of visceral anti-migrant rhetoric.”The veil of respect for those places is gone.””He’ll bark if they come,” Pastor Alicia said jokingly, petting the church dog, a black Labrador.”We are in a good position here with the (camera) doorbell and the gate, it gives us time to prepare.”In a sign of mounting fear, migrant associations have been deluged by requests for “bust cards” — legal crib sheets in 19 languages to which undocumented migrants can refer if they stopped by officers.One symptom of the fear in the community has been a jump in migrant children missing school, warns Yari Michel, a Brooklyn teacher and member of the United Federation of Teachers.”Our kids need to know… what to do if ICE shows up at home, what to do if they’re approached in the streets,” said Michel who helped start a local collective supporting migrants.She suggested that Trump’s move to drop corruption charges against Adams was “in exchange for Adams to let ICE carry out mass deportations un-interfered.”Adams has denied that, saying Monday that New York remains a sanctuary city.Despite Trump’s visceral language on deportations, there has not yet been the promised waves of mass round-ups.Levels remain similar to under former president Joe Biden when thousands of undocumented migrants were also deported. But anxiety is up, with Amy Vazquez, a 21-year-old Mexican-American telling AFP that she had to become the head of her household in case her undocumented parents were caught up in raids.”When Trump went into office, that’s when the fear really started hitting,” she said.Her parents, a waitress and a Mexican carpenter who have been living in New York for 20 years, put everything in her name.”(They are) making sure that if anything were to happen, I have custody of my little sister” — as well as control of the family’s affairs, she said.Many in the Latino community report that they have stopped venturing out.”I don’t want to wake up one day and then come home from school and they’re not there,” she said tearfully.

Décès de l’acteur américain Gene Hackman, géant d’Hollywood

Géant du cinéma américain et figure phare du “nouvel Hollywood”, Gene Hackman, 95 ans, a été retrouvé mort au côté de son épouse mercredi dans des circonstances encore inconnues, après une riche carrière marquée par des films tels que “Bonnie and Clyde”, “French Connection” ou encore “Impitoyable”.L’acteur et sa femme, la pianiste classique Betsy Arakawa, 63 ans, ont été retrouvés morts à leur domicile de Santa Fe, au Nouveau-Mexique, a annoncé jeudi la presse américaine, reprenant une information diffusée plus tôt par le média local Santa Fe New Mexican.Le bureau du shérif du comté de Santa Fe, cité par ces médias, n’a pas précisé la cause du décès du couple, mais a indiqué n’avoir pas trouvé de trace d’un acte criminel. Leur chien a également été retrouvé mort au domicile.”La perte d’un grand artiste est toujours un motif de deuil et de célébration : Gene Hackman, un grand acteur, inspirant et magnifique dans son travail et sa complexité. Je pleure sa perte et je célèbre son existence et sa contribution”, lui a rendu hommage jeudi sur Instagram le cinéaste américain Francis Ford Coppola, avec lequel il avait collaboré pour le film “Conversation Secrète” (1974).Gene Hackman était apparu pour la dernière fois à l’écran dans le film “Bienvenue à Mooseport” (2004) et avait annoncé officiellement son départ à la retraite en 2008.– Figure du “Nouvel Hollywood” –Né le 30 janvier 1930, l’acteur était devenu dans les années 70 une figure phare du “Nouvel Hollywood”, mouvement de renouveau créatif du cinéma américain entre 1960 et 1980 marqué par des films emblématiques tels qu'”Easy Rider” de Dennis Hopper, “Orange mécanique” de Stanley Kubrick ou encore “Taxi Driver” de Martin Scorsese.À l’époque, Gene Hackman arbore déjà moustache, rondeurs et calvitie, trois signes distinctifs qui contribueront à faire de lui l’incarnation du “dur à cuire”. À l’orée de la quarantaine, coup de chance, Arthur Penn l’engage en 1967 pour “Bonnie et Clyde”, qui le rend célèbre et lui vaut une première nomination aux Oscars. Sans remporter la célèbre statuette, du moins sur cette fois-là. Car Gene Hackman va remporter par la suite deux Oscars, notamment celui du meilleur acteur en 1971  pour son rôle dans “French Connection”, où il campait le légendaire flic Jimmy “Popeye” Doyle. Il se voit remettre sa seconde statuette en 1993 avec l’Oscar du meilleur second rôle pour sa performance dans “Impitoyable”, de Clint Eastwood. Il y campait un ancien tueur devenu shérif d’une petite ville du Wyoming.– Deux Oscars, quatre Golden Globes –Au total, l’acteur a été nominé cinq fois aux Oscars. Il a par ailleurs reçu huit nominations aux Golden Globes, pour quatre victoires.Au fil des années, l’acteur star avait travaillé avec de nombreux grands noms du cinéma, notamment Francis Ford Coppola dans le film “Conversation secrète”, Christopher Reeve dans Superman en 1978, et Al Pacino dans le méconnu “L’Épouvantail”, dont Gene Hackman disait qu’il était le préféré de toute sa carrière.Discret, Gene Hackman n’accordait que peu d’entretiens à la presse et fréquentait encore moins le monde en vase clos d’Hollywood. “A Hollywood, tout tourne autour du cinéma: les conversations, les gens que l’on voit, la vie de tous les jours. C’est totalement narcissique. On finit par oublier pourquoi on fait ce métier”, disait-il à L’Express.