Hong Kong’s embattled CK Hutchison says profits down in 2024
Embattled Hong Kong conglomerate CK Hutchison Holdings, caught in a US-China spat over control of the Panama Canal, said on Thursday that profits fell 27 percent in 2024.CK Hutchison offloaded its global ports business outside China — including operations in the vital Central American canal — this month to a group led by giant asset manager BlackRock for $19 billion in cash.The parties expect to sign a “definitive agreement” by April 2 concerning the Panama Ports Company, which has operated two of the five ports at the canal since 1997 via a government concession. The deal came after weeks of pressure from US President Donald Trump, who refused to rule out a military invasion of Panama to “take back” the crucial waterway from alleged Chinese control.Thursday’s results announcement made no mention of the BlackRock deal.”On the whole, the Group’s underlying operating results were relatively stable” last year despite a one-time loss related to its Vietnam telecommunications business, chairman Victor Li, son of billionaire founder Li Ka-shing, said in a filing with the Hong Kong Stock Exchange.Li said the operating environment for CK Hutchison businesses is “expected to be both volatile and unpredictable” this year, and that the group will “constrain capital spending and new investment and focus on stringent cash flow management”.The conglomerate said its “ports and related services” division saw an 11 percent jump in revenue to $5.8 billion.Earnings before interest, taxes, depreciation, and amortisation soared 19 percent year-on-year to $2.1 billion, the firm said.”There may be headwinds with supply chain disruptions anticipated in the early part of the year due to shipping lines transitioning into their new alliances, as well as ongoing geopolitical risk impacting global trade,” Li said as part of the ports division’s 2025 outlook.- Beijing scrutiny -Shares in CK Hutchison jumped more than 20 percent in Hong Kong after the ports deal was first announced on March 4.However, Beijing made its displeasure known last week through two government offices overseeing Hong Kong affairs that republished newspaper articles criticising the deal as “spineless” and “betraying and selling out all Chinese people”.Hong Kong leader John Lee also said on Tuesday that concerns about the sale “deserve serious attention”, adding that the city will “handle it in accordance with the law and regulations”.CK Hutchison cancelled its post-earnings news conference on Thursday and has not responded to AFP enquiries.Bloomberg News, citing unidentified sources, has reported that senior Chinese leaders have ordered government agencies, including the State Administration for Market Regulation, to scrutinise the deal.The conglomerate is registered in the Cayman Islands and the assets being sold are all outside China.Following years of diversification, operations in mainland China and Hong Kong made up just 12 percent of CK Hutchison revenue last year, according to Thursday’s results.Net income last year stood at $2.20 billion after the group recognised a one-time loss of $476 million related to its Vietnam telecommunication business “as the operating conditions continue to be under significant pressure”.CK Hutchison announced a full-year dividend of HK$2.20 per share on Thursday.The conglomerate had claimed to have “the world’s leading port network”, spanning 53 ports in 24 countries.However, in revenue terms, CK Hutchison’s ports division pales in comparison to its worldwide business interests in finance, retail, infrastructure and telecoms.Sister company CK Asset — the property developer arm in Li’s empire — said in a separate filing on Thursday that profit attributable to shareholders fell 20 percent last year.In Hong Kong, CK Hutchison is known for its founder, Li Ka-shing, the city’s wealthiest man nicknamed “Superman” for his business savvy.The 96-year-old enjoyed close ties with three generations of Chinese leaders but that bonhomie faded after Xi Jinping took power.Chinese state media has criticised Li over the past decade for his apparent decision to divest from some Chinese markets and for supposedly showing sympathy to Hong Kong pro-democracy protesters in 2019.
Investir dans la défense est “responsable”, estime le ministre de l’Economie
Le ministre de l’Economie, Eric Lombard, a estimé jeudi qu’il était “responsable” d’investir dans le secteur de la défense, appelant les investisseurs privés à dépasser leur “frilosité” dans ce domaine.  “Certains considèrent que le financement de notre défense ne serait pas cohérent avec une politique environnementale, sociale et de gouvernance ambitieuse. Cette vision est fausse”, a déclaré M. Lombard en ouverture d’un colloque réunissant investisseurs et industriels de la défense sur le financement du secteur.”L’investissement dans le secteur de la défense est un investissement responsable. Il est d’autant plus responsable que cet investissement protège notre souveraineté et les principes que nous portons: la démocratie, la liberté, le développement durable”, a-t-il poursuivi, applaudi par la salle. Selon le ministre, “il n’y a pas d’armes controversées. Il y a des armements qui sont proscrits par les textes et par les traités internationaux. (…) Le reste est autorisé”, a-t-il développé. Rappelant notamment que le label de l’Etat d’investissement socialement responsable (ISR) permettait d’investir dans la défense, hors armements interdits, et que la France avait plaidé pour des lignes directrices en ce sens de l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA), Eric Lombard a invité “l’ensemble des investisseurs privés à faire de même (…) pour s’affranchir d’une frilosité qui en réalité est dangereuse pour nos démocraties”. Des investisseurs et des entreprises de défense sont réunis jeudi à Bercy pour réfléchir aux meilleures façons pour les premiers de financer les seconds afin de monter en cadence dans le cadre de l’effort national de défense.Cette nouvelle situation est engendrée par l’évolution de la position américaine vis-à -vis de l’Ukraine et la menace russe. Dans ce cadre, les investisseurs publics français, comme la Caisse des dépôts et Bpifrance, investiront 1,7 milliard d’euros pour renforcer les fonds propres des entreprises de la défense, a annoncé Eric Lombard. “Grâce aux coinvestissements avec les investisseurs privés”, cela permettra “d’investir en fait jusqu’à 5 milliards d’euros de fonds propres additionnels en soutien du secteur”, a-t-il détaillé. Prenant la parole à la suite du ministre de l’Economie, son collègue des Armées Sébastien Lecornu a insisté: “produire des armes, ce n’est pas sale”.  La base industrielle et technologique de défense (BITD) française est composée de neuf grands groupes, à l’image de Thales ou Safran, autour desquels s’organisent 4.500 entreprises, petites et moyennes, dont 800 identifiées comme stratégiques ou critiques, selon Bercy.Â
Investir dans la défense est “responsable”, estime le ministre de l’Economie
Le ministre de l’Economie, Eric Lombard, a estimé jeudi qu’il était “responsable” d’investir dans le secteur de la défense, appelant les investisseurs privés à dépasser leur “frilosité” dans ce domaine.  “Certains considèrent que le financement de notre défense ne serait pas cohérent avec une politique environnementale, sociale et de gouvernance ambitieuse. Cette vision est fausse”, a déclaré M. Lombard en ouverture d’un colloque réunissant investisseurs et industriels de la défense sur le financement du secteur.”L’investissement dans le secteur de la défense est un investissement responsable. Il est d’autant plus responsable que cet investissement protège notre souveraineté et les principes que nous portons: la démocratie, la liberté, le développement durable”, a-t-il poursuivi, applaudi par la salle. Selon le ministre, “il n’y a pas d’armes controversées. Il y a des armements qui sont proscrits par les textes et par les traités internationaux. (…) Le reste est autorisé”, a-t-il développé. Rappelant notamment que le label de l’Etat d’investissement socialement responsable (ISR) permettait d’investir dans la défense, hors armements interdits, et que la France avait plaidé pour des lignes directrices en ce sens de l’Autorité européenne des marchés financiers (ESMA), Eric Lombard a invité “l’ensemble des investisseurs privés à faire de même (…) pour s’affranchir d’une frilosité qui en réalité est dangereuse pour nos démocraties”. Des investisseurs et des entreprises de défense sont réunis jeudi à Bercy pour réfléchir aux meilleures façons pour les premiers de financer les seconds afin de monter en cadence dans le cadre de l’effort national de défense.Cette nouvelle situation est engendrée par l’évolution de la position américaine vis-à -vis de l’Ukraine et la menace russe. Dans ce cadre, les investisseurs publics français, comme la Caisse des dépôts et Bpifrance, investiront 1,7 milliard d’euros pour renforcer les fonds propres des entreprises de la défense, a annoncé Eric Lombard. “Grâce aux coinvestissements avec les investisseurs privés”, cela permettra “d’investir en fait jusqu’à 5 milliards d’euros de fonds propres additionnels en soutien du secteur”, a-t-il détaillé. Prenant la parole à la suite du ministre de l’Economie, son collègue des Armées Sébastien Lecornu a insisté: “produire des armes, ce n’est pas sale”.  La base industrielle et technologique de défense (BITD) française est composée de neuf grands groupes, à l’image de Thales ou Safran, autour desquels s’organisent 4.500 entreprises, petites et moyennes, dont 800 identifiées comme stratégiques ou critiques, selon Bercy.Â