Ligue 1: le bulldozer parisien écrase Lille et fonce sur Liverpool
Ils sont fin prêts pour Liverpool: les Parisiens ont écrasé Lille en une mi-temps (4-1) samedi lors de la 24e journée de Ligue 1, quatre jours avant son choc de huitième de finale de Ligue des champions.Une défaite peu rassurante pour Lille à trois jours de son propre match à Dortmund.Le PSG prend provisoirement 16 points d’avance sur Marseille, mais le classement de Ligue 1 n’est plus sa préoccupation depuis quelques temps. Avec ce rendez-vous contre un autre qualifié pour les huitièmes de finale de L1, il s’agissait de s’étalonner une dernière fois avant l’énorme défi contre Liverpool. Et accessoirement d’impressionner les Anglais devant leur télévision…C’est peu dire que les troupes de Luis Enrique ont pris la tâche au sérieux, marquant un peu plus les esprits, dans la lignée de leurs dernières semaines de plénitude totale. Agressé par un pressing constant et une circulation de balle rapide et technique, le très sérieux Losc de Bruno Genesio n’a tout simplement pas existé et devra digérer très rapidement ce cuisant échec avant son propre huitième de finale de Ligue des champions à Dortmund mardi. En effet, Lille a coulé à pic dès la première mi-temps, avec quatre buts encaissés.Dès la 6e minute, Bradley Barcola faisait tout pour ouvrir le score: contrôle orienté, transversale vers Ousmane Dembélé, puis reprise sur l’arrêt de Lucas Chevalier pour pousser dans les filets.Le portier lillois a plusieurs fois retardé le K.O. avec notamment un triple arrêt après une frappe de Dembélé (19e). Mais les vagues parisiennes n’ont jamais cessé et d’autres buts semblaient inéluctables.Et c’est sur un corner et une tête de son capitaine Marquinhos que Paris s’est détaché (22e).- Rockstar -En d’autres temps, le PSG aurait levé le pied mais son attitude collective actuelle proscrit le relâchement; Luis Enrique n’hésite pas à houspiller les rares réfractaires depuis sa zone technique.Six minutes plus tard donc, Dembélé marquait son 26e but de la saison sur un décalage de Joao Neves. L’entraîneur parisien a alors brandi son poing vers le public, comme une rockstar.Doué a complété ce chef d’œuvre de mi-temps par un missile en pleine lucarne (37e). Comme Lucas Chevalier, Bruno Genesio paraissait sonné. Regrettait-il son intention annoncée de “ne pas venir à Paris pour mettre le bus” en défense?L’objectif pour le Losc était désormais clair, relever la tête en seconde mi-temps pour ne pas repartir le moral plombé à trois jours de son déplacement au Signal Iduna Park.Et de fait, la seconde période a été plus équilibrée. Luis Enrique en a profité pour faire tourner et donner du jeu au revenant Warren Zaïre-Emery, blessé à la cheville en janvier. Khvicha Kvaratskhelia est aussi rentré, lui qui n’a toujours pas réussi à s’imposer en titulaire incontestable, puisque Barcola et Doué, plus jeunes que lui, sont en ce moment intouchables.Le jeu a été plus haché qu’au premier acte. Remis de leur sidération, les Lillois se sont montrés plus vifs et entreprenants, et Jonathan David, rentré en cours de match, a profité d’une belle frappe lointaine d’un certain Ethan Mbappé, repoussée par Gianluigi Donnarumma, pour marquer (80e).Difficile alors pour les Lillois de célébrer, mais ce but puis un splendide arrêt de Chevalier devant Ramos leur permettent de finir sur une note positive qui pourrait s’avérer importante pour la suite immédiate de leur saison…
Ligue 1: le bulldozer parisien écrase Lille et fonce sur Liverpool
Ils sont fin prêts pour Liverpool: les Parisiens ont écrasé Lille en une mi-temps (4-1) samedi lors de la 24e journée de Ligue 1, quatre jours avant son choc de huitième de finale de Ligue des champions.Une défaite peu rassurante pour Lille à trois jours de son propre match à Dortmund.Le PSG prend provisoirement 16 points d’avance sur Marseille, mais le classement de Ligue 1 n’est plus sa préoccupation depuis quelques temps. Avec ce rendez-vous contre un autre qualifié pour les huitièmes de finale de L1, il s’agissait de s’étalonner une dernière fois avant l’énorme défi contre Liverpool. Et accessoirement d’impressionner les Anglais devant leur télévision…C’est peu dire que les troupes de Luis Enrique ont pris la tâche au sérieux, marquant un peu plus les esprits, dans la lignée de leurs dernières semaines de plénitude totale. Agressé par un pressing constant et une circulation de balle rapide et technique, le très sérieux Losc de Bruno Genesio n’a tout simplement pas existé et devra digérer très rapidement ce cuisant échec avant son propre huitième de finale de Ligue des champions à Dortmund mardi. En effet, Lille a coulé à pic dès la première mi-temps, avec quatre buts encaissés.Dès la 6e minute, Bradley Barcola faisait tout pour ouvrir le score: contrôle orienté, transversale vers Ousmane Dembélé, puis reprise sur l’arrêt de Lucas Chevalier pour pousser dans les filets.Le portier lillois a plusieurs fois retardé le K.O. avec notamment un triple arrêt après une frappe de Dembélé (19e). Mais les vagues parisiennes n’ont jamais cessé et d’autres buts semblaient inéluctables.Et c’est sur un corner et une tête de son capitaine Marquinhos que Paris s’est détaché (22e).- Rockstar -En d’autres temps, le PSG aurait levé le pied mais son attitude collective actuelle proscrit le relâchement; Luis Enrique n’hésite pas à houspiller les rares réfractaires depuis sa zone technique.Six minutes plus tard donc, Dembélé marquait son 26e but de la saison sur un décalage de Joao Neves. L’entraîneur parisien a alors brandi son poing vers le public, comme une rockstar.Doué a complété ce chef d’œuvre de mi-temps par un missile en pleine lucarne (37e). Comme Lucas Chevalier, Bruno Genesio paraissait sonné. Regrettait-il son intention annoncée de “ne pas venir à Paris pour mettre le bus” en défense?L’objectif pour le Losc était désormais clair, relever la tête en seconde mi-temps pour ne pas repartir le moral plombé à trois jours de son déplacement au Signal Iduna Park.Et de fait, la seconde période a été plus équilibrée. Luis Enrique en a profité pour faire tourner et donner du jeu au revenant Warren Zaïre-Emery, blessé à la cheville en janvier. Khvicha Kvaratskhelia est aussi rentré, lui qui n’a toujours pas réussi à s’imposer en titulaire incontestable, puisque Barcola et Doué, plus jeunes que lui, sont en ce moment intouchables.Le jeu a été plus haché qu’au premier acte. Remis de leur sidération, les Lillois se sont montrés plus vifs et entreprenants, et Jonathan David, rentré en cours de match, a profité d’une belle frappe lointaine d’un certain Ethan Mbappé, repoussée par Gianluigi Donnarumma, pour marquer (80e).Difficile alors pour les Lillois de célébrer, mais ce but puis un splendide arrêt de Chevalier devant Ramos leur permettent de finir sur une note positive qui pourrait s’avérer importante pour la suite immédiate de leur saison…
US, Guyana denounce Venezuelan naval incursion
The United States on Saturday denounced what it said were Venezuelan naval vessels “threatening” an ExxonMobil unit in maritime territory claimed by Guyana.The statement, which warned of “consequences” if there were further provocation from Caracas, came hours after Guyanese President Irfaan Ali said a Venezuelan patrol boat had “approached various assets in our exclusive waters” around 7:00 am (1100 GMT).Guyana had “put its international partners on alert,” he said on Facebook.The US State Department warned against any further encroachment.”Venezuelan naval vessels threatening ExxonMobil’s floating production, storage and offloading (FPSO) unit is unacceptable and a clear violation of Guyana’s internationally recognized maritime territory,” said the statement from the department’s US Bureau of Western Hemisphere Affairs.”Further provocation will result in consequences for the Maduro regime,” it warned.English-speaking Guyana, long one of the poorest countries in Latin America, has seen heightened tensions with Venezuela over control of the disputed Essequibo territory, a sprawling region rich in natural resources.Tensions have flared since 2015, after petroleum giant ExxonMobil discovered enormous deposits that gave Guyana, a country of just 800,000 people and with a tiny military, the largest crude oil reserves in the world.The government in Georgetown granted a new contract in April 2024 to ExxonMobil, further fueling tensions.Ali said on Facebook that the floating production vessels were “operating legally within Guyana’s exclusive economic zone.””Guyana remains committed to peace and the rule of law,” he said in a later post.”We will continue to seek diplomatic solutions, but we will not tolerate threats to our territorial integrity.” Venezuela for its part said it “categorically repudiates the unfounded statements” by Ali, claiming he was “blatantly lying” by saying its navy had violated Guyana’s territory.”Those waters are not part of Guyanese territory, since it is a maritime zone pending delimitation in accordance with international law,” a foreign ministry statement said.- Soldiers wounded -Tensions were fanned on February 17 when Guyana said six of its soldiers were wounded when a supply transport was ambushed, allegedly by members of a Venezuelan criminal gang.That happened on the anniversary of the signing of a 1966 agreement between Venezuela and Britain, reached before Guyanese independence, which called for a negotiated solution to the territorial dispute.Guyana, however, insists that an earlier 1899 ruling has fixed the disputed border in its favor.In 2023, Venezuela’s socialist President Nicolas Maduro proposed declaring a Venezuelan province in the disputed territory. Ali and Maduro met amid the heightened tensions in December that year for talks on neutral ground, in Saint Vincent and the Grenadines.They agreed to avoid any use of force, “directly or indirectly.”Weeks after the meeting, Britain sent the patrol ship HMS Trent on a port visit to Georgetown, a gesture Maduro deemed a “provocation and threat by the United Kingdom.” Venezuela then launched a major military exercise in the border region, including more than 5,600 soldiers, F-14 fighter jets, amphibious vessels and patrol boats.
Espagne: le Real Madrid sombre, Alvarez propulse l’Atlético en tête de la Liga
À trois jours d’un derby brûlant contre le Real Madrid en Ligue des champions, l’Atlético, vainqueur (1-0) samedi au Metropolitano dans le choc contre l’Athletic Bilbao, a profité de la défaite de son rival face au Betis Séville (2-1) pour s’emparer provisoirement de la première place de Liga, grâce à un nouveau but de l’Argentin Julian Alvarez.Entré en jeu quelques minutes plus tôt à la place du Norvégien Alexander Sorloth, l’ex-attaquant de Manchester City, auteur de son 21e but de la saison toutes compétitions confondues (66e, 1-0), a permis aux Colchoneros de réaliser une superbe opération au classement:Les voici désormais en tête avec 56 points, deux de plus que le Real (3e, 54 points), en attendant le résultat du FC Barcelone (2e, 54 points) dimanche (16h15) contre la Real Sociedad (9e, 34 points). Tout semble sourire cette semaine aux hommes de Diego Simeone, revenus de nulle part mardi face au Barça (4-4) pour préserver leurs chances au retour en demi-finale de Coupe du Roi et victorieux, une nouvelle fois in extremis, samedi, malgré plusieurs occasions basques, qui ont touché trois fois les montants (75e, 75e, 82e) et sont tombés sur un grand Jan Oblak, comme souvent décisif dans les buts madrilènes.Antoine Griezmann et ses coéquipiers aborderont ainsi leur court déplacement au Santiago Bernabéu mardi en 8e de finale de C1 avec un léger ascendant psychologique sur leurs voisins et rivaux, et une foi intacte dans les principes de jeu de leur entraîneur argentin, qui a exulté au coup de sifflet final comme rarement cette saison.- Isco fait couler le Real -Méconnaissable, le Real a sombré sur la pelouse du Betis Séville (2-1) et perdu trois points précieux dans la course au titre, offrant à ses deux concurrents l’opportunité de faire un premier écart au classement.Cette quatrième défaite en championnat pourrait en effet coûter très cher au géant espagnol, qui chute à la troisième place à égalité de points avec son grand rival le FC Barcelone, et pourrait se retrouver à trois longueurs de la tête dimanche en cas de succès blaugrana.Bien lancés par le Marocain Brahim Diaz après un superbe travail de Kylian Mbappé en pivot (10e, 1-0), les champions d’Espagne se sont laissé surprendre sur un corner brossé de leur ancien milieu offensif Isco, coupé de la tête par l’Américain Johnny Cardoso (34e, 1-1), avant que l’Espagnol de 32 ans, logiquement élu homme du match face à ses ex-coéquipiers, n’offre la victoire aux siens sur pénalty (53e, 2-1).”C’est un coup dur, nous devons réagir. (…) Si nous jouons de cette manière, c’est sûr que nous ne gagnerons pas mardi (contre l’Atlético). Mais j’espère que cette défaite nous réveillera un peu. Ces derniers temps nous étions mieux organisés, plus compacts. Et aujourd’hui nous n’avons pas été capables de l’être”, a réagi l’entraîneur madrilène Carlo Ancelotti.
Ramadan à Gaza : “apporter de la joie” au milieu de la désolation
La table recouverte d’une nappe fuchsia court sur des centaines de mètres, barrant d’un trait de couleur un paysage gris de ruines dans le sud de la bande de Gaza. Le soleil décline et des centaines de Palestiniens de tous âges s’apprêtent à rompre le jeûne.Samedi, premier jour d’un deuxième ramadan de guerre dans le petit territoire palestinien assiégé par Israël, est aussi le dernier jour de la première phase de la trêve entrée en vigueur le 19 janvier.A l’heure de l’iftar (repas de rupture du jeûne), personne ne sait à quoi ressemblera le lendemain en l’absence d’accord entre Israël et le Hamas sur la façon d’organiser la prolongation du cessez-le-feu. Alors on essaye de donner à ce repas un air de fête malgré tout.”Les gens sont terriblement attristés, et tout autour de nous est de nature à briser nos coeurs”, dit à l’AFP Malak Fadda, l’organisatrice de ce repas communautaire à Rafah, à la frontière avec l’Égypte.”Nous avons décidé d’apporter de la joie dans cette rue, comme il y en avait avant la guerre” en pareille occasion, ajoute-t-elle. Des hauts-parleurs crachent les chants rythmés et entraînant d’un groupe qui se produit sur une estrade alors que la foule déambule autour de la table encadrée par deux immenses guirlandes de lampions pendues à des piquets de fortune. La brise du soir fait flotter quelques drapeaux palestiniens perchés sur des mâts improvisés.Le soleil se couche, signifiant la fin du jeûne. Chacun a pris place sur une chaise en plastique grise et le repas peut commencer. La bande de Gaza est dévastée par la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent lancée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël.Plus des deux tiers des infrastructures et des habitations ont été endommagées ou détruites, et la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire ont été déplacés par les bombardements israéliens et les combats. La trêve apporte certes un répit bienvenu, mais les Palestiniens de la bande de Gaza ne voient pas d’horizon pour la fin de leurs souffrances.- “Message au monde” -“Pour ce premier jour du ramadan, nous avions espéré rentrer chez nous pour rompre le jeûne avec nos familles et nous retrouver ensemble à la maison”, dit Oum al-Baraa Habib, habitante de Rafah.”Mais c’est la volonté de Dieu (qu’il en soit autrement) et nous restons déterminés”, ajoute-t-elle.L’observance du ramadan est un des cinq piliers de l’islam. Pendant ce mois de jeûne et de prière, les fidèles sont appelés à ne pas manger ni boire entre le lever et le coucher du soleil. Les soirées sont normalement festives et longue après l’iftar.A Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, une des zones ayant subi les combats parmi les plus violents de la guerre, les gens tentent également de donner à ce ramadan spécial un air de normalité.Assis sur des rangées de chaises se faisant face quatre par quatre dans une rue étroite où des guirlandes ont été tendues entre deux bâtiments éventrés, plusieurs centaines de personnes ont partagé un repas préparé par des volontaires.Ici, pas de tables: des tabourets en plastique permettent de poser une barquette en aluminium remplie de riz safrané et de poulet.”Nous ne quitterons pas ce pays. C’est un message au monde entier”, lance Yasser Albas, la trentaine, dans une allusion à peine voilée aux menaces du président américain Donald Trump d’un déplacement forcé de la population de Gaza vers la Jordanie ou l’Égypte, pour faire accoucher sa vision de Gaza en “riviera du Moyen-Orient”.”Nous resterons, même au milieu des ruines, sans eau ou sans rien”, insiste M. Albas.”Nous sommes résolus malgré la douleur et nos blessures”, acquiesce Mohammed Abou Al-Jidyan. “Nous partageons l’iftar ici sur notre terre, et nous ne quitterons pas cet endroit.”
Ramadan à Gaza : “apporter de la joie” au milieu de la désolation
La table recouverte d’une nappe fuchsia court sur des centaines de mètres, barrant d’un trait de couleur un paysage gris de ruines dans le sud de la bande de Gaza. Le soleil décline et des centaines de Palestiniens de tous âges s’apprêtent à rompre le jeûne.Samedi, premier jour d’un deuxième ramadan de guerre dans le petit territoire palestinien assiégé par Israël, est aussi le dernier jour de la première phase de la trêve entrée en vigueur le 19 janvier.A l’heure de l’iftar (repas de rupture du jeûne), personne ne sait à quoi ressemblera le lendemain en l’absence d’accord entre Israël et le Hamas sur la façon d’organiser la prolongation du cessez-le-feu. Alors on essaye de donner à ce repas un air de fête malgré tout.”Les gens sont terriblement attristés, et tout autour de nous est de nature à briser nos coeurs”, dit à l’AFP Malak Fadda, l’organisatrice de ce repas communautaire à Rafah, à la frontière avec l’Égypte.”Nous avons décidé d’apporter de la joie dans cette rue, comme il y en avait avant la guerre” en pareille occasion, ajoute-t-elle. Des hauts-parleurs crachent les chants rythmés et entraînant d’un groupe qui se produit sur une estrade alors que la foule déambule autour de la table encadrée par deux immenses guirlandes de lampions pendues à des piquets de fortune. La brise du soir fait flotter quelques drapeaux palestiniens perchés sur des mâts improvisés.Le soleil se couche, signifiant la fin du jeûne. Chacun a pris place sur une chaise en plastique grise et le repas peut commencer. La bande de Gaza est dévastée par la guerre déclenchée par l’attaque sans précédent lancée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas sur Israël.Plus des deux tiers des infrastructures et des habitations ont été endommagées ou détruites, et la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire ont été déplacés par les bombardements israéliens et les combats. La trêve apporte certes un répit bienvenu, mais les Palestiniens de la bande de Gaza ne voient pas d’horizon pour la fin de leurs souffrances.- “Message au monde” -“Pour ce premier jour du ramadan, nous avions espéré rentrer chez nous pour rompre le jeûne avec nos familles et nous retrouver ensemble à la maison”, dit Oum al-Baraa Habib, habitante de Rafah.”Mais c’est la volonté de Dieu (qu’il en soit autrement) et nous restons déterminés”, ajoute-t-elle.L’observance du ramadan est un des cinq piliers de l’islam. Pendant ce mois de jeûne et de prière, les fidèles sont appelés à ne pas manger ni boire entre le lever et le coucher du soleil. Les soirées sont normalement festives et longue après l’iftar.A Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, une des zones ayant subi les combats parmi les plus violents de la guerre, les gens tentent également de donner à ce ramadan spécial un air de normalité.Assis sur des rangées de chaises se faisant face quatre par quatre dans une rue étroite où des guirlandes ont été tendues entre deux bâtiments éventrés, plusieurs centaines de personnes ont partagé un repas préparé par des volontaires.Ici, pas de tables: des tabourets en plastique permettent de poser une barquette en aluminium remplie de riz safrané et de poulet.”Nous ne quitterons pas ce pays. C’est un message au monde entier”, lance Yasser Albas, la trentaine, dans une allusion à peine voilée aux menaces du président américain Donald Trump d’un déplacement forcé de la population de Gaza vers la Jordanie ou l’Égypte, pour faire accoucher sa vision de Gaza en “riviera du Moyen-Orient”.”Nous resterons, même au milieu des ruines, sans eau ou sans rien”, insiste M. Albas.”Nous sommes résolus malgré la douleur et nos blessures”, acquiesce Mohammed Abou Al-Jidyan. “Nous partageons l’iftar ici sur notre terre, et nous ne quitterons pas cet endroit.”
‘Steadfast’ Gazans begin second Ramadan amongst rubble
A red-covered table stretching several hundred metres carved a path through mounds of rubble in southern Gaza on Saturday, as families gathered to break their fast during the first day of the Muslim holy month of Ramadan.As the sun set over a neighbourhood in Rafah, where fighting between Israel and Palestinian militants has left barely a handful of buildings standing, hundreds of Gazans of all ages dug into their Iftar meal marking the end of the day’s fast.”People are deeply saddened, and everything around us feels heartbreaking,” said Malak Fadda, who had organised the communal meal.”So, we decided to bring joy back to this street, just as it was before the war”. As the crowd sat down to eat, uncertainty loomed over the next stages of the Gaza ceasefire, the first phase of which was drawing to a close on Saturday after largely bringing an end to more than 15 months of fighting.A second stage is supposed to pave the way for a more permanent end to the war, but negotiations have so far been inconclusive.Music wafted from loudspeakers through the crowd in Rafah, who sat on a long row of plastic chairs under bunting, Palestinian flags and lights strung between the broken concrete. The war sparked by Palestinian militant group Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel has left over 69 percent of Gaza’s buildings damaged or destroyed.Israeli bombardment or fighting has displaced almost the entire population and triggered widespread hunger, according to the United Nations.The truce that took effect on January 19 has enabled greater aid flows into the devastated Palestinian territory, but hundreds of thousands continue to live in tents, with many camped out in the rubble of their former homes. “On the first day of Ramadan, we had hoped to return to our houses to break our fast with our families and be together at our homes,” Rafah resident Umm al-Baraa Habib told AFP.”But this is God’s will, and we remain steadfast,” she added.- ‘Sit among destruction’ -In the northern city of Beit Lahia, dozens defiantly joined together in the fading evening light to break the fast amongst the remnants of half-collapsed buildings.”We are here in the midst of destruction and rubble and we are steadfast despite the pain and our wounds,” said Mohammed Abu Al-Jidyan.”Here we are eating Iftar on our land and we will not leave this place,” he added.United States President Donald Trump has floated an idea for a US takeover of Gaza under which its Palestinian population would be relocated — a proposal met with global condemnation.Before the break of dawn in the southern city of Khan Yunis, fluorescent pink, yellow and blue lights illuminated a largely war-destroyed neighbourhood where a small crowd had gathered for the Suhur meal, eaten ahead of fasting.A mural reading “Ramadan brings us together” with a crescent moon was painted onto one of the walls left standing.The day before young people had hung colourful Ramadan lanterns, flags and decorations between the rubble, while vendors displayed balloons and toys for children. But the usual joy of the Muslim holy month has brought little hope to many of Gaza’s war displaced.”My children sometimes ask me for clothes and food, but I can’t provide for them because I have been out of work for a year and a half,” said Omar al-Madhoun, a resident of the hard-hit Jabalia camp in north Gaza.”We sit among the destruction, not knowing how to manage our lives. We also fear that the war will return, bringing even more destruction,” he told AFP on Friday, the day the start of Ramadan was announced.Hamas’s attack on Israel that began the Gaza war resulted in the deaths of 1,218 people, mostly civilians, according to an AFP tally of official figures.Israel’s retaliation has killed 48,388 people in Gaza, a majority of them civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory whose figures the UN has deemed reliable.The first phase of the truce has seen Hamas free 25 living hostages and return the bodies of eight others to Israel in exchange for more than 1,700 Palestinian prisoners.