C1: Manchester City, les recrues à la rescousse

Pour renverser le Real mercredi à Madrid, Manchester City misera en partie sur ses chères recrues de l’hiver, à commencer par Nico Gonzalez, milieu défensif formé au Barça, attendu comme le messie par Pep Guardiola.Les “Citizens”, au fond du trou à l’automne, ont dépensé à tout-va lors du dernier mercato (plus de 200 millions d’euros selon les estimations). Et contre Newcastle (4-0) samedi en championnat, l’équipe a retrouvé tout son éclat avec trois nouveaux visages, alignés pour la première fois ensemble.. Nico Gonzalez, le “mini-Rodri””Il est tellement jeune, 23 ans, comme un mini-Rodri!”, s’est emballé Guardiola après le match du week-end. Il y a “sa manière de jouer, de parler, sa personnalité”, a-t-il dit, anecdote à l’appui: “à un moment, il a même repris Erling (Haaland), +fais-ci, fais-ça+”.Nico Gonzalez est arrivé à Manchester au dernier jour du mercato hivernal contre un chèque de 60 millions d’euros versés au FC Porto, où le milieu défensif formé à la Masia évoluait depuis 2023.Sa mission: apporter de l’équilibre et de l’agressivité à une équipe de Manchester qui en manque tant depuis la grave blessure de Rodri, son milieu stabilisateur et actuel Ballon d’or.”Nico” l’a accomplie à merveille contre les Magpies, à en croire Micah Richards, ancien défenseur citizen: “Gonzalez a donné à City le contrôle qui leur manquait, avec et sans ballon”.”Les joueurs de City sont capables de marquer des buts et faire mal au Real, mais Gonzalez apporte une certaine stabilité derrière eux (…)”, a dit le consultant de la BBC. “Ont-ils plus de chances de battre le Real avec lui dans le onze de départ? Sans aucun doute”.. Omar Marmoush, au triple galopL’attaquant égyptien a marqué pour la première fois sous ses nouvelles couleurs, samedi, et plutôt trois fois qu’une! Le nouveau N.7 a en effet réalisé un triplé en l’espace de quatorze minutes, de quoi plier le match avant la mi-temps et gonfler à bloc le moral des siens avant Madrid.Marmoush est arrivé comme un complément, plus qu’un concurrent, à Erling Haaland. Derrière ou à côté du N.9, il attire les défenseurs, crée des espaces et décroche pour participer à la construction des attaques.Le directeur du football, Txiki Begiristain, est à l’origine de son arrivée contre plus de 70 millions d’euros cet hiver en provenance de Francfort, où il affolait les compteurs cette saison en Bundesliga (15 buts et 10 passes décisives en 17 matches).Guardiola a “appelé quelques contacts en Allemagne” et “ils avaient une très haute opinion de lui concernant son comportement, ses séances d’entraînement et, bien sûr, ses passes décisives, ses buts et sa puissance”, a raconté l’entraîneur espagnol.. Abdukodir Khusanov, le rebondLe défenseur central ouzbek a tourné la page de son premier match, catastrophique contre Chelsea fin janvier, en livrant une prestation brillante contre Newcastle et son redoutable attaquant Alexander Isak.Guardiola a vanté les qualités d’un joueur “extrêmement rapide”, dur dans les duels et doté de “sang-froid avec le ballon”, avant de nuancer: “la prise de décision doit s’améliorer, mais c’est une question d’âge”.En attendant qu’il se développe pleinement, le joueur de 20 ans a montré pourquoi City a versé 40 millions d’euros (hors bonus) à Lens, cet hiver.Mais aligner le très discret Ouzbek, qui ne parle pas anglais, face à Kylian Mbappé, Rodrygo et Vinicius dans l’intimidant Santiago-Bernabeu, mercredi, ressemble peut-être à un trop gros pari.Cela dépendra très sûrement des forces en présence pour Guardiola. Mardi à l’entraînement, il a récupéré les défenseurs Ruben Dias et Nathan Aké, tous deux forfait le week-end dernier.

Ligue des champions: à la base de l’euphorie parisienne, un milieu souverain

Composé de jeunes joueurs techniques, le milieu de terrain du Paris SG est à la base de la domination actuelle de l’équipe en championnat et en Ligue des champions, à l’heure de retrouver Brest mercredi (21h00) pour le barrage retour.. Vitinha, le stratègeArrivé en 2022 mais éclipsé, voire bridé, par les stars Messi, Mbappé et Neymar, le joueur portugais a depuis pris sa revanche. Sa saison 2023-24 a été si aboutie que Luis Enrique, qui rechigne tant à individualiser les mérites, l’a publiquement nommé meilleur joueur de l’année.La saison actuelle a commencé poussivement à cause d’une blessure à la cheville qui a retardé son envol mais le petit milieu (1,72m) a trouvé son rythme de croisière depuis plusieurs semaines – ce qui coïncide avec l’euphorie parisienne.A 25 ans, Vitinha fait déjà figure d’ancien au beau milieu de cette jeune équipe. “Il est au plus haut niveau”, savoure son entraîneur Luis Enrique. De sa pointe basse, le N.17 fait coulisser les ballons de gauche à droite et n’hésite pas à percer balle au pied pour accélérer le jeu – même s’il porte parfois trop le ballon.S’il n’a pas encore marqué de frappe lointaine cette saison, sa manière de transformer les pénalties avec sang-froid, “à la Neymar”, ou son malicieux coup-franc contre Monaco ont marqué les esprits.. Joao Neves et ses tentaculesL’autre Portugais de l’entrejeu parisien est à la fois un infatigable et talentueux travailleur à la récupération et un amoureux du beau dribble, de la belle passe.Convaincant dès son arrivée en provenance de Benfica l’été dernier, Joao Neves a explosé au niveau européen lors de son récital contre Manchester City en janvier (4-2), ponctué d’un but… de la tête pour ce petit gabarit, lui aussi (1,74m). Ce match a été emblématique de la domination du milieu parisien, qui a confisqué le ballon à l’équipe de Pep Guardiola dans des proportions rarement vues (63% de possession).A seulement 20 ans, Joao Neves donne l’impression d’être au four et au moulin sur toute la durée d’un match. “Son temps d’adaptation a été très rapide”, l’a salué Luis Enrique. Ses qualités “avec ballon mais aussi pour défendre cadrent avec nos exigences”, a ajouté le technicien.. Fabian Ruiz, lentement mais sûrementCe n’est pas le plus flamboyant des milieux, ni le plus rapide lorsqu’il s’agit de dribbler ou réagir aux actions adverses, mais l’Espagnol de 28 ans et sa technique assurent une stabilité très appréciée par le coach. Son début de saison a déçu après ses performances majuscules lors de l’Euro-2024, mais le grand dadais (1,89m) est en train de se rattraper, avec notamment un but crucial à Toulouse samedi (1-0).“C’est l’un des meilleurs joueurs au milieu, capable de jouer entre les lignes, créer des occasions, il a un bon tir”, a listé Luis Enrique, qui a été son sélectionneur avec l’Espagne. “Au Mondial-2022 je ne l’avais pas emmené… et c’était une erreur”.. Warren Zaïre-Emery, la confirmationL’international français s’est blessé à la cheville en janvier au moment où Fabian Ruiz commençait à lui passer devant dans la hiérarchie. Mais quoi de plus normal pour ce “titi” de 18 ans qui a explosé au plus haut niveau dès ses 16 ans avant de réaliser une très belle saison 2023-24.La saison actuelle est forcément moins surprenante mais Luis Enrique apprécie toujours la polyvalence (au point de le placer parfois arrière droit), la constance, l’impact physique et la sobriété dans le jeu du natif de Montreuil. Il est très rarement le maillon faible de son équipe dans un match, même au plus haut niveau.. Senny Mayulu mûrit viteIl est sans doute encore voué à boucher les trous cette saison mais Senny Mayulu, 18 ans, assure ce rôle avec envie. Samedi à Toulouse, il a participé à la stabilité du bloc parisien face aux contre-attaques toulousaines. “Il a été sensationnel, notamment dans son attitude défensive, malgré son âge”, l’a remercié Luis Enrique.

Ukraine: Trump tance Zelensky avant une rencontre avec Poutine

Donald Trump a vivement tancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky, pointant son impopularité et le détournement de l’aide américaine, et il s’est dit “bien plus confiant” dans un accord avec la Russie, promettant une rencontre avec Vladimir Poutine avant avril.Le président américain, interrogé mardi par la presse dans sa résidence Mar-a-Lago en Floride, a critiqué M. Zelensky pour avoir dénoncé les discussions russo-américaines qui se sont tenues mardi en Arabie saoudite comme des pourparlers “sur l’Ukraine sans l’Ukraine”. “Je suis très déçu” de ces propos, a répondu Donald Trump, avant de se lancer dans une charge contre M. Zelensky, qu’il a même accusé d’avoir initié le conflit en Ukraine. “Aujourd’hui j’ai entendu +oh nous n’étions pas invités+. Et bien, vous avez été là depuis trois ans. Vous auriez dû y mettre un terme il y a trois ans. Vous n’auriez jamais dû la commencer”, a-t-il lancé à propos de la guerre, déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.Revenant sur ces discussions de haut niveau entre responsables russes et américains en Arabie saoudite, lors desquelles Washington et Moscou se sont entendus pour nommer des négociateurs sur la guerre, sans la participation des Européens ni de Kiev, le président américain a jugé qu’elles avaient été “très bonnes” et il s’est dit “bien plus confiant” en la possibilité d’un accord pour mettre fin à la guerre.- “La Russie veut faire quelque chose” -“La Russie veut faire quelque chose. Ils veulent mettre un terme à la barbarie sauvage”, a-t-il assuré. Interrogé sur une éventuelle rencontre avec Vladimir Poutine avant la fin du mois, Donald Trump a simplement hoché la tête et répondu: “probablement”.En appelant le président russe au téléphone la semaine passée pour envisager directement avec lui un règlement du conflit, Donald Trump avait provoqué une onde de choc en Europe et en Ukraine.Lors de sa conférence à Mar-a-Lago, il a aussi reproché à l’Ukraine d’avoir détourné une partie des aides américaines depuis le début du conflit. “Le président Zelensky m’a dit la semaine dernière qu’il ne savait pas où était la moitié de l’argent qu’on leur a donné”, a soutenu le président américain, avant de critiquer l’absence d’élections en Ukraine depuis l’invasion russe.”Nous avons une situation où nous n’avons pas eu d’élections en Ukraine, où nous avons une loi martiale essentiellement et où le dirigeant de l’Ukraine – je suis désolé de le dire – mais il est à 4% d’opinions favorables”, a-t-il répondu à la question de savoir si Washington soutiendrait le fait d’imposer à Kiev des élections, comme pourrait le vouloir la Russie.Interrogé sur l’idée, qui émerge et divise des pays européens, d’envoyer des troupes européennes de maintien de la paix en Ukraine, Donald Trump a répondu: “S’ils veulent faire cela, c’est super. J’y suis totalement favorable”, précisant que “nous (les Etats-Unis) n’avons pas à en envoyer là-bas, parce que, vous savez, nous sommes très loin”.- Attaque à Odessa -Il a aussi appelé à “rééquilibrer” l’aide fournie à l’Ukraine entre l’Europe et Washington. “Nous leur avons donné je crois 350 milliards de dollars (…), c’est beaucoup et nous devons rééquilibrer avec l’Europe, parce que l’Europe a donné un bien plus petit montant que cela”, a affirmé Donald Trump.En pleine effervescence diplomatique, les attaques russes se sont poursuivies mercredi en Ukraine, où une “grande” zone résidentielle de la ville portuaire d’Odessa, dans le sud du pays, s’est retrouvée sans chauffage ni électricité.”Suite à une attaque ennemie, 14 écoles, 13 jardins d’enfants et une grande zone résidentielle (plus de 500 logements) sont maintenant sans électricité et sans chauffage”, a indiqué son maire Guennadiï Troukhanov.L’armée russe pilonne depuis trois ans l’infrastructure énergétique et civile ukrainienne, en plus de bombarder des villes et villages de l’Ukraine.

Ukraine: Trump tance Zelensky avant une rencontre avec Poutine

Donald Trump a vivement tancé le président ukrainien Volodymyr Zelensky, pointant son impopularité et le détournement de l’aide américaine, et il s’est dit “bien plus confiant” dans un accord avec la Russie, promettant une rencontre avec Vladimir Poutine avant avril.Le président américain, interrogé mardi par la presse dans sa résidence Mar-a-Lago en Floride, a critiqué M. Zelensky pour avoir dénoncé les discussions russo-américaines qui se sont tenues mardi en Arabie saoudite comme des pourparlers “sur l’Ukraine sans l’Ukraine”. “Je suis très déçu” de ces propos, a répondu Donald Trump, avant de se lancer dans une charge contre M. Zelensky, qu’il a même accusé d’avoir initié le conflit en Ukraine. “Aujourd’hui j’ai entendu +oh nous n’étions pas invités+. Et bien, vous avez été là depuis trois ans. Vous auriez dû y mettre un terme il y a trois ans. Vous n’auriez jamais dû la commencer”, a-t-il lancé à propos de la guerre, déclenchée par l’invasion russe de l’Ukraine en février 2022.Revenant sur ces discussions de haut niveau entre responsables russes et américains en Arabie saoudite, lors desquelles Washington et Moscou se sont entendus pour nommer des négociateurs sur la guerre, sans la participation des Européens ni de Kiev, le président américain a jugé qu’elles avaient été “très bonnes” et il s’est dit “bien plus confiant” en la possibilité d’un accord pour mettre fin à la guerre.- “La Russie veut faire quelque chose” -“La Russie veut faire quelque chose. Ils veulent mettre un terme à la barbarie sauvage”, a-t-il assuré. Interrogé sur une éventuelle rencontre avec Vladimir Poutine avant la fin du mois, Donald Trump a simplement hoché la tête et répondu: “probablement”.En appelant le président russe au téléphone la semaine passée pour envisager directement avec lui un règlement du conflit, Donald Trump avait provoqué une onde de choc en Europe et en Ukraine.Lors de sa conférence à Mar-a-Lago, il a aussi reproché à l’Ukraine d’avoir détourné une partie des aides américaines depuis le début du conflit. “Le président Zelensky m’a dit la semaine dernière qu’il ne savait pas où était la moitié de l’argent qu’on leur a donné”, a soutenu le président américain, avant de critiquer l’absence d’élections en Ukraine depuis l’invasion russe.”Nous avons une situation où nous n’avons pas eu d’élections en Ukraine, où nous avons une loi martiale essentiellement et où le dirigeant de l’Ukraine – je suis désolé de le dire – mais il est à 4% d’opinions favorables”, a-t-il répondu à la question de savoir si Washington soutiendrait le fait d’imposer à Kiev des élections, comme pourrait le vouloir la Russie.Interrogé sur l’idée, qui émerge et divise des pays européens, d’envoyer des troupes européennes de maintien de la paix en Ukraine, Donald Trump a répondu: “S’ils veulent faire cela, c’est super. J’y suis totalement favorable”, précisant que “nous (les Etats-Unis) n’avons pas à en envoyer là-bas, parce que, vous savez, nous sommes très loin”.- Attaque à Odessa -Il a aussi appelé à “rééquilibrer” l’aide fournie à l’Ukraine entre l’Europe et Washington. “Nous leur avons donné je crois 350 milliards de dollars (…), c’est beaucoup et nous devons rééquilibrer avec l’Europe, parce que l’Europe a donné un bien plus petit montant que cela”, a affirmé Donald Trump.En pleine effervescence diplomatique, les attaques russes se sont poursuivies mercredi en Ukraine, où une “grande” zone résidentielle de la ville portuaire d’Odessa, dans le sud du pays, s’est retrouvée sans chauffage ni électricité.”Suite à une attaque ennemie, 14 écoles, 13 jardins d’enfants et une grande zone résidentielle (plus de 500 logements) sont maintenant sans électricité et sans chauffage”, a indiqué son maire Guennadiï Troukhanov.L’armée russe pilonne depuis trois ans l’infrastructure énergétique et civile ukrainienne, en plus de bombarder des villes et villages de l’Ukraine.

Trump bashes Zelensky, ‘confident’ on Ukraine deal

US President Donald Trump has effectively blamed Ukrainian leader Volodymyr Zelensky for Russia’s invasion, as French President Emmanuel Macron prepares for another round of talks with EU and non-European partners on Wednesday.Zelensky previously criticised the US-Russia talks for excluding Kyiv, saying efforts to end the war must be “fair and involve European countries.The Ukrainian leader’s comments appeared to incense Trump, who launched a series of verbal attacks on Zelensky.”I’m very disappointed, I hear that they’re upset about not having a seat,” Trump told reporters at his Mar-a-Lago resort in Florida on Tuesday. “Today I heard, ‘oh, well, we weren’t invited.’ Well, you’ve been there for three years… You should have never started it. You could have made a deal.”Trump also suggested he could meet Russian President Vladimir Putin before the end of the month in Saudi Arabia as he overhauls Washington’s stance towards Moscow — a shift that has alarmed European leaders.Earlier Tuesday, Russia and the United States had agreed to establish teams to negotiate a path to ending the war in Ukraine after talks that drew a strong rebuke from Kyiv, with Zelensky postponing his own trip to Saudi Arabia.France’s Macron announced another meeting in Paris on Ukraine after the US-Russia talks, adding that Trump “can restart a useful dialogue” with Putin.Trump also increased pressure on Zelensky to hold elections — echoing one of Moscow’s key demands.- Trump wants Ukraine election -Asked whether the United States would support demands that Russia wanted to force Zelensky to hold new elections as part of any deal, Trump began by criticising what he said were the Ukrainian’s approval ratings. “They want a seat at the table, but you could say… wouldn’t the people of Ukraine have a say? It’s been a long time since we’ve had an election,” said Trump.”That’s not a Russian thing, that’s something coming from me, from other countries.”Zelensky was elected in 2019 for a five-year term, but has remained in office as Ukraine is still under martial law.Trump’s latest remarks are unlikely to allay fears among some European leaders, already worried that Washington will make serious concessions to Moscow and re-write the continent’s security arrangement in a Cold War-style deal.Washington noted European nations would have to have a seat at the negotiating table “at some point”.The US-Russia talks — the first high-level official talks between the two countries since the 2022 invasion of Ukraine — drew a fiery response from Kyiv.”This will only be feeding Putin’s appetite,” a Ukrainian senior official requesting anonymity told AFP, referring to the launch of talks without Ukraine.Trump for his part said he was “much more confident” of a deal after the Riyadh talks, telling reporters Tuesday at his Mar-a-Lago estate: “I think I have the power to end this war.”- ‘Heard each other’ -US Secretary of State Marco Rubio and Russian Foreign Minister Sergei Lavrov agreed to “appoint respective high-level teams to begin working on a path to ending the conflict in Ukraine as soon as possible”, the State Department said.Washington added that the sides had also agreed to “establish a consultation mechanism” to address “irritants” to the US-Russia relationship, noting the sides would lay the groundwork for future cooperation.Riyadh marks a diplomatic coup for Moscow, which had been isolated for three years under the previous US administration of Joe Biden.Moscow’s economic negotiator, Kirill Dmitriev, said Western attempts to isolate Russia had “obviously failed”.”We did not just listen but heard each other, and I have reason to believe the American side has better understood our position,” Lavrov told reporters.The veteran diplomat noted that Russia opposed any deployment of NATO-nation troops to Ukraine as part of an eventual ceasefire.European allies publicly diverged this week over whether they would be open to sending truce peacekeepers to Ukraine.Macron, in an interview with French regional newspapers, appeared open to the idea of sending troops to Ukraine but only in the most limited fashion and away from conflict zones.He said new talks would take place “with several European and non-European states”, after an emergency meeting on Monday in Paris which brought together a small number of key European countries.Moscow has long called for the withdrawal of NATO forces from eastern Europe, viewing the alliance as an existential threat on its flank.The Kremlin on Tuesday said Ukraine had the right to join the European Union, but not the NATO military alliance.It also said Putin was “ready” to negotiate with Zelensky “if necessary”.

La pauvreté en Allemagne, angle mort de la campagne électorale

Après une longue vie active, l’Allemande Renate Krause est tombée dans la pauvreté peu avant la retraite. Et avoue avoir “du mal à supporter” le “dédain” des pouvoirs politiques envers ceux qui vivent dans la précarité.Cette femme volontaire de 71 ans fait partie des 13,1 millions de personnes touchées par la pauvreté dans la première économie européenne, soit une personne sur sept, selon les statistiques officielles.Si on ajoute les personnes menacées d’y sombrer, le nombre grimpe à plus de 17 millions, un cinquième de la population, le plus souvent des femmes célibataires, des chômeurs de longue durée et, de plus en plus, des retraités. Le sujet reste pourtant “globalement ignoré” par les grands partis en lice pour les législatives du 23 février, archi-dominées par les thèmes de migrations et de sécurité, déplore Mme Krause qui reçoit l’AFP dans son petit appartement d’un quartier excentré de Kiel, ville des bords de la Baltique.Cette mère de quatre enfants y voit l’expression d’un “bashing contre les pauvres” dans les rangs de certains partis, notamment les conservateurs favoris du scrutin, où la pauvreté est considérée comme “un destin personnel qu’aucune loi ne doit prendre en compte”, selon elle.*- Isolement -“Avec mes revenus, j’ai financé ma vie, garanti une bonne éducation à mes enfants”, raconte l’ancienne libraire. Adepte de tricot et de couture, elle s’est mise à son compte dans les années 80 en fondant une boutique de textile, puis en vendant ses produits sur les marchés.Mais cela n’a pas suffi pour investir dans une assurance retraite privée, à laquelle elle aurait dû souscrire en tant que travailleuse indépendante. Après un divorce en 2001, une tumeur à l’oeil qui a réduit sa vision, elle abandonne la vie active en 2015, quelques années avant l’âge de la retraite fixé à 67 ans.Retraite et aides sociales comprises, elle dispose de 1.065,91 euros par mois, un niveau inférieur au seuil de pauvreté, soit 1.378 euros net en Allemagne l’an dernier. Une fois décomptés loyer et chauffage, il lui reste 678,51 euros. Tout le confort dont elle dispose – télévision, appareils ménagers – a été acquis avant la pauvreté, dit-elle. Etre pauvre isole, ajoute-t-elle. Aller boire un café est un luxe, d’autant plus que les prix ont grimpé avec l’inflation. Et comme sa famille est éparpillée en Allemagne, elle ne peut “pas rendre visite à ses sept petits-enfants”.- “Ne pas combattre les pauvres” -Le leader des conservateurs Friedrich Merz, probable futur chancelier, a adopté une ligne dure sur les aides sociales. Dans sa ligne de mire : “l’allocation citoyenne” de 563 euros versée aux chômeurs de longue durée, l’une des réformes phares du gouvernement sortant de centre-gauche.Parmi les quelque 5,5 millions de personnes qui la perçoivent, plus de 60% sont “issues de l’immigration”, selon les données officielles, une forte proportion qui s’explique par le fait que de nombreux réfugiés ukrainiens arrivés récemment en bénéficient.L’extrême droite a fait de cette statistique un thème de campagne récurrent.Friedrich Merz juge lui ce dispositif trop généreux. “Ceux qui ne travaillent pas alors qu’ils le pourraient ne recevront plus d’allocation citoyenne à l’avenir… Nous disons : zéro”, a-t-il lancé cette semaine.Il s’agit toutefois d’un nombre infime de personnes, selon Michael David, sociologue de l’organisation caritative protestante Diakonie. “On ne combat pas la pauvreté en combattant les pauvres”, juge-t-il, appelant plutôt à des formations de longue haleine pour réintégrer les gens dans la vie active.Le niveau de précarité et d’inégalités sociales en Allemagne avait valu l’an passé à Berlin un rappel à l’ordre du conseil de l’Europe, qui les a jugées “disproportionnées à la richesse du pays”.Le pays vieillissant doit par ailleurs relever le défi de la croissance du nombre de retraités menacés de pauvreté. Un étude récente évaluait à 2,8 millions le nombre de “baby boomers” concernés une fois à la retraite d’ici 2035.L’énergique Renate Krause témoigne régulièrement dans le cadre de la conférence sur la pauvreté, une alliance d’ONG qui veut sensibiliser les politiques.Si beaucoup de pauvres ont tendance à bouder les urnes, elle compte, elle, accomplir “son devoir démocratique”, déclare-t-elle car “ceux qui ne votent pas se sont résignés”. 

La pauvreté en Allemagne, angle mort de la campagne électorale

Après une longue vie active, l’Allemande Renate Krause est tombée dans la pauvreté peu avant la retraite. Et avoue avoir “du mal à supporter” le “dédain” des pouvoirs politiques envers ceux qui vivent dans la précarité.Cette femme volontaire de 71 ans fait partie des 13,1 millions de personnes touchées par la pauvreté dans la première économie européenne, soit une personne sur sept, selon les statistiques officielles.Si on ajoute les personnes menacées d’y sombrer, le nombre grimpe à plus de 17 millions, un cinquième de la population, le plus souvent des femmes célibataires, des chômeurs de longue durée et, de plus en plus, des retraités. Le sujet reste pourtant “globalement ignoré” par les grands partis en lice pour les législatives du 23 février, archi-dominées par les thèmes de migrations et de sécurité, déplore Mme Krause qui reçoit l’AFP dans son petit appartement d’un quartier excentré de Kiel, ville des bords de la Baltique.Cette mère de quatre enfants y voit l’expression d’un “bashing contre les pauvres” dans les rangs de certains partis, notamment les conservateurs favoris du scrutin, où la pauvreté est considérée comme “un destin personnel qu’aucune loi ne doit prendre en compte”, selon elle.*- Isolement -“Avec mes revenus, j’ai financé ma vie, garanti une bonne éducation à mes enfants”, raconte l’ancienne libraire. Adepte de tricot et de couture, elle s’est mise à son compte dans les années 80 en fondant une boutique de textile, puis en vendant ses produits sur les marchés.Mais cela n’a pas suffi pour investir dans une assurance retraite privée, à laquelle elle aurait dû souscrire en tant que travailleuse indépendante. Après un divorce en 2001, une tumeur à l’oeil qui a réduit sa vision, elle abandonne la vie active en 2015, quelques années avant l’âge de la retraite fixé à 67 ans.Retraite et aides sociales comprises, elle dispose de 1.065,91 euros par mois, un niveau inférieur au seuil de pauvreté, soit 1.378 euros net en Allemagne l’an dernier. Une fois décomptés loyer et chauffage, il lui reste 678,51 euros. Tout le confort dont elle dispose – télévision, appareils ménagers – a été acquis avant la pauvreté, dit-elle. Etre pauvre isole, ajoute-t-elle. Aller boire un café est un luxe, d’autant plus que les prix ont grimpé avec l’inflation. Et comme sa famille est éparpillée en Allemagne, elle ne peut “pas rendre visite à ses sept petits-enfants”.- “Ne pas combattre les pauvres” -Le leader des conservateurs Friedrich Merz, probable futur chancelier, a adopté une ligne dure sur les aides sociales. Dans sa ligne de mire : “l’allocation citoyenne” de 563 euros versée aux chômeurs de longue durée, l’une des réformes phares du gouvernement sortant de centre-gauche.Parmi les quelque 5,5 millions de personnes qui la perçoivent, plus de 60% sont “issues de l’immigration”, selon les données officielles, une forte proportion qui s’explique par le fait que de nombreux réfugiés ukrainiens arrivés récemment en bénéficient.L’extrême droite a fait de cette statistique un thème de campagne récurrent.Friedrich Merz juge lui ce dispositif trop généreux. “Ceux qui ne travaillent pas alors qu’ils le pourraient ne recevront plus d’allocation citoyenne à l’avenir… Nous disons : zéro”, a-t-il lancé cette semaine.Il s’agit toutefois d’un nombre infime de personnes, selon Michael David, sociologue de l’organisation caritative protestante Diakonie. “On ne combat pas la pauvreté en combattant les pauvres”, juge-t-il, appelant plutôt à des formations de longue haleine pour réintégrer les gens dans la vie active.Le niveau de précarité et d’inégalités sociales en Allemagne avait valu l’an passé à Berlin un rappel à l’ordre du conseil de l’Europe, qui les a jugées “disproportionnées à la richesse du pays”.Le pays vieillissant doit par ailleurs relever le défi de la croissance du nombre de retraités menacés de pauvreté. Un étude récente évaluait à 2,8 millions le nombre de “baby boomers” concernés une fois à la retraite d’ici 2035.L’énergique Renate Krause témoigne régulièrement dans le cadre de la conférence sur la pauvreté, une alliance d’ONG qui veut sensibiliser les politiques.Si beaucoup de pauvres ont tendance à bouder les urnes, elle compte, elle, accomplir “son devoir démocratique”, déclare-t-elle car “ceux qui ne votent pas se sont résignés”. 

Conseil constitutionnel: Ferrand sur le gril, la droite fait monter la température

Jour J hautement indécis pour Richard Ferrand: la commission des lois de l’Assemblée nationale a entamé mercredi l’audition du candidat d’Emmanuel Macron pour présider le Conseil constitutionnel, qui devra convaincre les parlementaires de ne pas entraver sa nomination.Il sera ensuite auditionné à 11H00 par la commission des lois du Sénat.”Je ne suis pas un professionnel du droit c’est vrai, mais comme vous un serviteur de la République”, a déclaré dans son propos introductif l’ancien député socialiste puis macroniste (2012-2022). Et pour répondre d’emblée aux critiques autour de sa proximité avec Emmanuel Macron, qu’il a aidé à entrer à l’Elysée, M. Ferrand a assuré avoir “toujours été (…) un homme libre”. “L’indépendance d’esprit est ma nature et ma culture”, a-t-il insisté. Les règles du jeu sont clémentes: il faudrait que trois cinquièmes des suffrages exprimés dans les commissions des Lois de l’Assemblée et du Sénat s’opposent à sa nomination pour y faire obstacle. Le scrutin, à bulletin secret, ce qui favorise les émancipations, s’annonce pourtant très indécis.Si les députés LR ont déjà fait savoir qu’ils voteraient contre sa nomination, les députés RN font durer le suspens, et les sénateurs LR, qui détiennent la clé du scrutin, auront leur liberté de vote. Si les 122 parlementaires s’exprimaient, il faudrait 74 voix pour empêcher la nomination.”Le Conseil constitutionnel doit juger à nouveau en droit et non pas être le bras armé juridique d’une idéologie de gauche (…) Ce qu’il serait sans nul doute demain si Richard Ferrand était nommé”, avait lancé mardi dans l’hémicycle Ian Boucard (député Droite républicaine).Un ténor socialiste voit dans l’opposition des députés LR un effet de la “bataille interne des LR”. “Wauquiez veut à tout prix envoyer une claque à Macron, et subsidiairement au gouvernement en disant +vous voyez, nous, on est les vrais opposants alors que Retailleau s’accommode de Ferrand+”, analyse-t-il.Richard Ferrand devrait pouvoir compter sur l’essentiel de l’ex-majorité (EPR-MoDem-Horizons). Mais il verra la gauche voter massivement contre lui, comme au Sénat.Outre son amitié avec le chef de l’Etat, elle lui reproche une compétence juridique jugée trop faible (un argument également avancé par des juristes), ou sa mise en examen pour “prise illégale d’intérêts” dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne, malgré un non-lieu pour prescription. “Macroniste de la première heure, secrétaire général d’En Marche, ministre, président du groupe LREM, plus redevable que juriste, son profil interroge”, a énuméré mardi aux questions au gouvernement l’écologiste Jérémie Iordanoff.- Balle au Sénat ? -En 2027, “il faudra qu’on ait un Conseil constitutionnel irréprochable. En termes d’indépendance, d’expertise. Là on prête un petit peu le flanc”, soupire un ministre. Une ministre macroniste parie elle sur les auditions: “je pense qu’il peut convaincre plein de gens”.Quant au RN, dont les voix pourraient être décisives, il ne dévoile pas son jeu. Si Marine Le Pen a dénoncé la “dérive” des nominations de politiques au Conseil constitutionnel, le groupe assure que le vote dépendra des auditions.Le Conseil constitutionnel est-il un législateur ? Doit-il être un constituant ? Son président doit-il prendre des positions politiques en public ? Autant de questions auxquelles les députés RN espèrent voir Richard Ferrand répondre par la négative.Seule chose certaine: tous les commissaires RN voteront de la même manière.C’est peut-être au Sénat que Richard Ferrand jouera sa nomination, à 11H00. Les cadres macronistes espèrent que l’influent président du Sénat Gérard Larcher (LR) aura sécurisé des voix de droite, largement majoritaires.”On ne m’a rien demandé”, assurait une sénatrice LR mardi, jugeant que la majorité du groupe voit négativement la candidature Ferrand.En attendant les résultats, potentiellement à l’heure du déjeuner, tout le monde y va de son calcul. Un cadre macroniste “pense que ça va passer”. “Pronostic défavorable”, jugeait mardi soir un sénateur LR.Dans l’ombre de la candidature Ferrand, deux parlementaires joueront aussi leur entrée au Conseil constitutionnel, mais uniquement devant leurs commissions respectives. Philippe Bas, sénateur LR candidat de Gérard Larcher, passera très vraisemblablement l’obstacle, auréolé d’un CV copieux et d’une connaissance pointue de la Constitution.Laurence Vichnievsky, députée MoDem, ex-juge d’instruction et candidate de Yaël Braun-Pivet, bénéficie d’une réputation de parlementaire compétente et indépendante, mais part avec moins de certitudes dans une commission plus éclatée politiquement.

Conseil constitutionnel: Ferrand sur le gril, la droite fait monter la température

Jour J hautement indécis pour Richard Ferrand: la commission des lois de l’Assemblée nationale a entamé mercredi l’audition du candidat d’Emmanuel Macron pour présider le Conseil constitutionnel, qui devra convaincre les parlementaires de ne pas entraver sa nomination.Il sera ensuite auditionné à 11H00 par la commission des lois du Sénat.”Je ne suis pas un professionnel du droit c’est vrai, mais comme vous un serviteur de la République”, a déclaré dans son propos introductif l’ancien député socialiste puis macroniste (2012-2022). Et pour répondre d’emblée aux critiques autour de sa proximité avec Emmanuel Macron, qu’il a aidé à entrer à l’Elysée, M. Ferrand a assuré avoir “toujours été (…) un homme libre”. “L’indépendance d’esprit est ma nature et ma culture”, a-t-il insisté. Les règles du jeu sont clémentes: il faudrait que trois cinquièmes des suffrages exprimés dans les commissions des Lois de l’Assemblée et du Sénat s’opposent à sa nomination pour y faire obstacle. Le scrutin, à bulletin secret, ce qui favorise les émancipations, s’annonce pourtant très indécis.Si les députés LR ont déjà fait savoir qu’ils voteraient contre sa nomination, les députés RN font durer le suspens, et les sénateurs LR, qui détiennent la clé du scrutin, auront leur liberté de vote. Si les 122 parlementaires s’exprimaient, il faudrait 74 voix pour empêcher la nomination.”Le Conseil constitutionnel doit juger à nouveau en droit et non pas être le bras armé juridique d’une idéologie de gauche (…) Ce qu’il serait sans nul doute demain si Richard Ferrand était nommé”, avait lancé mardi dans l’hémicycle Ian Boucard (député Droite républicaine).Un ténor socialiste voit dans l’opposition des députés LR un effet de la “bataille interne des LR”. “Wauquiez veut à tout prix envoyer une claque à Macron, et subsidiairement au gouvernement en disant +vous voyez, nous, on est les vrais opposants alors que Retailleau s’accommode de Ferrand+”, analyse-t-il.Richard Ferrand devrait pouvoir compter sur l’essentiel de l’ex-majorité (EPR-MoDem-Horizons). Mais il verra la gauche voter massivement contre lui, comme au Sénat.Outre son amitié avec le chef de l’Etat, elle lui reproche une compétence juridique jugée trop faible (un argument également avancé par des juristes), ou sa mise en examen pour “prise illégale d’intérêts” dans l’affaire des Mutuelles de Bretagne, malgré un non-lieu pour prescription. “Macroniste de la première heure, secrétaire général d’En Marche, ministre, président du groupe LREM, plus redevable que juriste, son profil interroge”, a énuméré mardi aux questions au gouvernement l’écologiste Jérémie Iordanoff.- Balle au Sénat ? -En 2027, “il faudra qu’on ait un Conseil constitutionnel irréprochable. En termes d’indépendance, d’expertise. Là on prête un petit peu le flanc”, soupire un ministre. Une ministre macroniste parie elle sur les auditions: “je pense qu’il peut convaincre plein de gens”.Quant au RN, dont les voix pourraient être décisives, il ne dévoile pas son jeu. Si Marine Le Pen a dénoncé la “dérive” des nominations de politiques au Conseil constitutionnel, le groupe assure que le vote dépendra des auditions.Le Conseil constitutionnel est-il un législateur ? Doit-il être un constituant ? Son président doit-il prendre des positions politiques en public ? Autant de questions auxquelles les députés RN espèrent voir Richard Ferrand répondre par la négative.Seule chose certaine: tous les commissaires RN voteront de la même manière.C’est peut-être au Sénat que Richard Ferrand jouera sa nomination, à 11H00. Les cadres macronistes espèrent que l’influent président du Sénat Gérard Larcher (LR) aura sécurisé des voix de droite, largement majoritaires.”On ne m’a rien demandé”, assurait une sénatrice LR mardi, jugeant que la majorité du groupe voit négativement la candidature Ferrand.En attendant les résultats, potentiellement à l’heure du déjeuner, tout le monde y va de son calcul. Un cadre macroniste “pense que ça va passer”. “Pronostic défavorable”, jugeait mardi soir un sénateur LR.Dans l’ombre de la candidature Ferrand, deux parlementaires joueront aussi leur entrée au Conseil constitutionnel, mais uniquement devant leurs commissions respectives. Philippe Bas, sénateur LR candidat de Gérard Larcher, passera très vraisemblablement l’obstacle, auréolé d’un CV copieux et d’une connaissance pointue de la Constitution.Laurence Vichnievsky, députée MoDem, ex-juge d’instruction et candidate de Yaël Braun-Pivet, bénéficie d’une réputation de parlementaire compétente et indépendante, mais part avec moins de certitudes dans une commission plus éclatée politiquement.