France: le taux de chômage stable à 7,5% au deuxième trimestre, selon l’Insee

Le taux de chômage en France au sens du Bureau international du Travail (BIT) s’établit à 7,5% au deuxième trimestre 2025, a rapporté vendredi l’Insee, qui a aussi révisé de 7,4% à 7,5% le taux du premier trimestre.Le taux de chômage reste donc “stable”, selon l’Institut national des Statistiques, qui précise que le nombre de chômeurs au sens du BIT augmente de 29.000 sur le trimestre à 2,4 millions de personnes.Le taux de chômage de la population active en France demeure ainsi “légèrement supérieur” à son point le plus bas depuis 1982, de 7,1%, et inférieur de 3 points à son pic de mi-2015.Ce taux ne prend en compte que les chômeurs qui recherchent du travail et sont immédiatement disponibles sur le marché du travail. Il est calculé sur la base d’une enquête et ses résultats diffèrent des statistiques sur les demandeurs d’emploi inscrits à France Travail.Au deuxième trimestre, le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans diminue de 0,2 point par rapport au premier trimestre, mais reste élevé à 19% et en augmentation de 1,2 point sur un an.Le taux de chômage des seniors de 50 ans et plus reste stable sur le trimestre à 4,8% et inférieur de 0,2 point par rapport au deuxième trimestre 2024.Celui des 25-49 ans augmente de 0,2 point sur le trimestre et de 0,3 point sur un an à 6,9%.Le taux de chômage des femmes est “quasi stable” (-0,1 point) à 7,3%, tandis que celui des hommes augmente de 0,2 point à 7,7%.Le halo autour du chômage, constitué des personnes qui souhaitent un emploi mais n’en recherchent pas ou ne sont pas immédiatement disponibles, atteint 1,9 million de personnes, soit 4,4% de la population des 15-64 ans. Il augmente légèrement sur le trimestre, de 21.000 personnes, mais diminue de 51.000 personnes sur un an.Enfin, le taux d’emploi continue de progresser, quoique très légèrement, au deuxième trimestre, atteignant 69,6%, son plus haut historique depuis que l’Insee a commencé à le mesurer en 1975. Il est 0,5 point au-dessus de son niveau du deuxième trimestre 2024.

France: le taux de chômage stable à 7,5% au deuxième trimestre, selon l’Insee

Le taux de chômage en France au sens du Bureau international du Travail (BIT) s’établit à 7,5% au deuxième trimestre 2025, a rapporté vendredi l’Insee, qui a aussi révisé de 7,4% à 7,5% le taux du premier trimestre.Le taux de chômage reste donc “stable”, selon l’Institut national des Statistiques, qui précise que le nombre de chômeurs au sens du BIT augmente de 29.000 sur le trimestre à 2,4 millions de personnes.Le taux de chômage de la population active en France demeure ainsi “légèrement supérieur” à son point le plus bas depuis 1982, de 7,1%, et inférieur de 3 points à son pic de mi-2015.Ce taux ne prend en compte que les chômeurs qui recherchent du travail et sont immédiatement disponibles sur le marché du travail. Il est calculé sur la base d’une enquête et ses résultats diffèrent des statistiques sur les demandeurs d’emploi inscrits à France Travail.Au deuxième trimestre, le taux de chômage des jeunes de 15 à 24 ans diminue de 0,2 point par rapport au premier trimestre, mais reste élevé à 19% et en augmentation de 1,2 point sur un an.Le taux de chômage des seniors de 50 ans et plus reste stable sur le trimestre à 4,8% et inférieur de 0,2 point par rapport au deuxième trimestre 2024.Celui des 25-49 ans augmente de 0,2 point sur le trimestre et de 0,3 point sur un an à 6,9%.Le taux de chômage des femmes est “quasi stable” (-0,1 point) à 7,3%, tandis que celui des hommes augmente de 0,2 point à 7,7%.Le halo autour du chômage, constitué des personnes qui souhaitent un emploi mais n’en recherchent pas ou ne sont pas immédiatement disponibles, atteint 1,9 million de personnes, soit 4,4% de la population des 15-64 ans. Il augmente légèrement sur le trimestre, de 21.000 personnes, mais diminue de 51.000 personnes sur un an.Enfin, le taux d’emploi continue de progresser, quoique très légèrement, au deuxième trimestre, atteignant 69,6%, son plus haut historique depuis que l’Insee a commencé à le mesurer en 1975. Il est 0,5 point au-dessus de son niveau du deuxième trimestre 2024.

L’allongement de la rétention des étrangers présumés dangereux censuré, revers pour Bruno Retailleau

Le Conseil constitutionnel a censuré la loi visant à allonger la durée de maintien en centre de rétention administrative (CRA) des étrangers présumés dangereux, un revers pour Bruno Retailleau qui avait porté cette mesure dès son arrivée au ministère de l’Intérieur.Dans sa décision rendue jeudi, le Conseil constitutionnel, saisi par les députés insoumis et communistes, a jugé que l’élargissement “aux personnes pouvant être maintenues en rétention pour une durée particulièrement longue, n’est pas proportionné à l’objectif de lutte contre l’immigration irrégulière poursuivi”.La loi prévoyait notamment d’allonger de 90 (trois mois) à 210 jours (sept mois) la durée de maintien en CRA d’étrangers, en instance d’expulsion, condamnés pour certains faits graves ou présentant une menace d’une “particulière gravité” à l’ordre public, ainsi qu’à ceux ayant été condamnés pour certains crimes ou délits graves (meurtre, viol, trafic de stupéfiants, vol aggravé avec violences…).Une durée aujourd’hui uniquement applicable aux personnes condamnées pour terrorisme.Le Conseil a rappelé que “le placement en rétention d’un étranger qui ne peut quitter immédiatement le territoire doit respecter le principe (…) selon lequel la liberté individuelle ne saurait être entravée par une rigueur qui ne soit pas nécessaire”.Les Sages relèvent ainsi que les dispositions prévues par la loi s’appliquent “y compris pour des infractions qui ne sont pas d’une particulière gravité”, mais également sans que l’administration ait à établir que le comportement d’un étranger, qui a exécuté sa peine, “continue de constituer une menace actuelle et d’une particulière gravité pour l’ordre public”.- “Camouflet” -“C’est une décision qui sonne comme un camouflet pour le ministre de l’Intérieur et les parlementaires ayant voté le texte, en venant leur rappeler que dans un état de droit on ne peut pas agir impunément avec la privation de liberté”, a réagi Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de la Cimade, association de défense des droits de migrants, auprès de l’AFP.”Nous saluons ce coup d’arrêt porté à une dérive sécuritaire, de surcroît inefficace et maltraitante”, a ajouté la responsable de l’association chargée d’intervenir dans les CRA.”Chez nos voisins, les étrangers peuvent être maintenus en rétention jusqu’à 18 mois. En France, le Conseil constitutionnel interdit de dépasser 90 jours. Il ne protège plus les Français”, a estimé à l’inverse le chef de file des députés LR Laurent Wauquiez.Le député RN de La Somme, Matthias Renault, a lui fustigé sur X une “décision irresponsable, violant la souveraineté du Parlement, et en dehors des standards européens”.Parmi les rares articles de la loi sauvés par le Conseil constitutionnel, figurent l’autorisation de relever des empreintes digitales et la prise de photographies d’un étranger, sans son consentement, lors de son placement en CRA.Adepte d’une ligne dure contre l’immigration, le ministre de l’Intérieur avait porté cette loi depuis le meurtre à Paris en septembre 2024 de Philippine, survenu lors de son arrivée place Beauvau.Le meurtrier présumé de l’étudiante, un Marocain faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), venait de sortir d’un centre de rétention après plusieurs années en prison.”Pour les crimes les plus graves, notre main ne doit pas trembler, il faut aller jusqu’à 180 jours, voire 210 jours”, avait alors défendu Bruno Retailleau.Lors de l’adoption définitive mi-juillet de la loi, proposée par la sénatrice Les Républicains Jacqueline Eustache-Brinio, le ministre avait ainsi salué un texte qui “va protéger les Français”.D’abord fixée à 10 jours en 1993, la durée en CRA a été portée de “manière exceptionnelle” à 90 jours avec la loi Collomb de 2018 et à 210 jours en matière terroriste. En moyenne les personnes retenues dans les CRA y ont passé près de 33 jours en 2024, contre 28,5 l’année précédente, selon le dernier rapport des associations, mandatées par l’Etat pour intervenir dans les CRA. L’an dernier, 40.592 personnes ont été retenues dans les 25 CRA, disséminés partout en France, contre 46.955 en 2023.

L’allongement de la rétention des étrangers présumés dangereux censuré, revers pour Bruno Retailleau

Le Conseil constitutionnel a censuré la loi visant à allonger la durée de maintien en centre de rétention administrative (CRA) des étrangers présumés dangereux, un revers pour Bruno Retailleau qui avait porté cette mesure dès son arrivée au ministère de l’Intérieur.Dans sa décision rendue jeudi, le Conseil constitutionnel, saisi par les députés insoumis et communistes, a jugé que l’élargissement “aux personnes pouvant être maintenues en rétention pour une durée particulièrement longue, n’est pas proportionné à l’objectif de lutte contre l’immigration irrégulière poursuivi”.La loi prévoyait notamment d’allonger de 90 (trois mois) à 210 jours (sept mois) la durée de maintien en CRA d’étrangers, en instance d’expulsion, condamnés pour certains faits graves ou présentant une menace d’une “particulière gravité” à l’ordre public, ainsi qu’à ceux ayant été condamnés pour certains crimes ou délits graves (meurtre, viol, trafic de stupéfiants, vol aggravé avec violences…).Une durée aujourd’hui uniquement applicable aux personnes condamnées pour terrorisme.Le Conseil a rappelé que “le placement en rétention d’un étranger qui ne peut quitter immédiatement le territoire doit respecter le principe (…) selon lequel la liberté individuelle ne saurait être entravée par une rigueur qui ne soit pas nécessaire”.Les Sages relèvent ainsi que les dispositions prévues par la loi s’appliquent “y compris pour des infractions qui ne sont pas d’une particulière gravité”, mais également sans que l’administration ait à établir que le comportement d’un étranger, qui a exécuté sa peine, “continue de constituer une menace actuelle et d’une particulière gravité pour l’ordre public”.- “Camouflet” -“C’est une décision qui sonne comme un camouflet pour le ministre de l’Intérieur et les parlementaires ayant voté le texte, en venant leur rappeler que dans un état de droit on ne peut pas agir impunément avec la privation de liberté”, a réagi Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de la Cimade, association de défense des droits de migrants, auprès de l’AFP.”Nous saluons ce coup d’arrêt porté à une dérive sécuritaire, de surcroît inefficace et maltraitante”, a ajouté la responsable de l’association chargée d’intervenir dans les CRA.”Chez nos voisins, les étrangers peuvent être maintenus en rétention jusqu’à 18 mois. En France, le Conseil constitutionnel interdit de dépasser 90 jours. Il ne protège plus les Français”, a estimé à l’inverse le chef de file des députés LR Laurent Wauquiez.Le député RN de La Somme, Matthias Renault, a lui fustigé sur X une “décision irresponsable, violant la souveraineté du Parlement, et en dehors des standards européens”.Parmi les rares articles de la loi sauvés par le Conseil constitutionnel, figurent l’autorisation de relever des empreintes digitales et la prise de photographies d’un étranger, sans son consentement, lors de son placement en CRA.Adepte d’une ligne dure contre l’immigration, le ministre de l’Intérieur avait porté cette loi depuis le meurtre à Paris en septembre 2024 de Philippine, survenu lors de son arrivée place Beauvau.Le meurtrier présumé de l’étudiante, un Marocain faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), venait de sortir d’un centre de rétention après plusieurs années en prison.”Pour les crimes les plus graves, notre main ne doit pas trembler, il faut aller jusqu’à 180 jours, voire 210 jours”, avait alors défendu Bruno Retailleau.Lors de l’adoption définitive mi-juillet de la loi, proposée par la sénatrice Les Républicains Jacqueline Eustache-Brinio, le ministre avait ainsi salué un texte qui “va protéger les Français”.D’abord fixée à 10 jours en 1993, la durée en CRA a été portée de “manière exceptionnelle” à 90 jours avec la loi Collomb de 2018 et à 210 jours en matière terroriste. En moyenne les personnes retenues dans les CRA y ont passé près de 33 jours en 2024, contre 28,5 l’année précédente, selon le dernier rapport des associations, mandatées par l’Etat pour intervenir dans les CRA. L’an dernier, 40.592 personnes ont été retenues dans les 25 CRA, disséminés partout en France, contre 46.955 en 2023.

Jihad or exile: Lake Chad’s abandoned youth face impossible choiceFri, 08 Aug 2025 05:44:57 GMT

Adam Issa struggled to explain why he quit his fisherman’s job to join one of the many jihadist groups holed up in the hundreds of islands of Lake Chad.”Some of my friends who joined Boko Haram told me that I would make a lot of money with them,” the baby-faced 20-year-old said, eyes fixed firmly …

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Abidjan landfill transformed into city parklandFri, 08 Aug 2025 05:24:52 GMT

Beneath the fresh grass and brand-new infrastructure of Abidjan’s Akouedo Park lie millions of tons of waste that for decades plagued locals’ lives and health.Transforming landfill into recreational spaces — turning trash into landscaped treasure — has become something of a trend in recent years from New York to New Zealand.Abidjan, Ivory Coast’s bustling economic …

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L’Arménie et l’Azerbaïdjan vont signer un accord de paix à Washington, selon Trump

Les dirigeants d’Arménie et d’Azebaïdjan vont signer vendredi à Washington un accord de paix “historique”, sous l’égide des Etats-Unis, pour mettre fin au conflit territorial qui oppose ces deux anciennes républiques soviétiques depuis des décennies, a affirmé le président américain Donald Trump.”Beaucoup de dirigeants ont tenté de mettre fin à la guerre, sans succès, jusqu’à maintenant, grâce à +TRUMP+”, a claironné M. Trump jeudi soir sur son réseau Truth Social.Il a précisé qu’une “cérémonie de signature de la paix” sera organisée lors de ce “sommet historique” avec la participation du président azerbaïdjanais Ilham Aliev et du Premier ministre arménien Nikol Pachinian.Le président américain accueillera dans un premier temps les deux dirigeants de manière séparée, et signera avec chacun un accord bilatéral entre les Etats-Unis et leur pays, avant la signature à 16H15 (20H15 GMT) de l’accord tripartite.Selon la chaîne CBS, le texte octroie aux Etats-Unis des droits d’aménagement d’un corridor de 43 kilomètres en territoire arménien, qui sera appelé “Voie Trump pour la paix et la prospérité internationales” ou TRIPP.La Maison Blanche n’a pas répondu aux questions de l’AFP sur ces informations.Erevan a confirmé que le Premier ministre arménien aurait un entretien avec le président américain “afin de renforcer le partenariat stratégique entre l’Arménie et les Etats-Unis”. Le gouvernement arménien a ajouté qu’une “réunion tripartite (…) avec Donald Trump et le président azerbaïdjanais (aurait) également lieu afin de contribuer à la paix, l’épanouissement et la coopération économique dans la région”.La dernière rencontre entre Nikol Pachinian et Ilham Aliev, le 10 juillet à Abou Dhabi, n’avait abouti à aucun progrès tangible.- Traumatisme -Le Karabakh est reconnu internationalement comme faisant partie de l’Azerbaïdjan, mais a été contrôlé pendant trois décennies par des séparatistes arméniens après une guerre qu’ils avaient remportée à la dislocation de l’URSS, et qui avait provoqué l’exode de la quasi-totalité des Azéris y habitant.Bakou a repris partiellement cette enclave lors d’une nouvelle guerre à l’automne 2020, puis entièrement lors d’une offensive éclair en septembre 2023, provoquant à son tour la fuite de plus de 100.000 Arméniens du Karabakh.Soucieux de dépasser le conflit, Bakou et Erevan se sont mis d’accord en mars sur le texte d’un traité de paix, salué par certains comme un possible tournant dans leurs relations. Mais Bakou, victorieux, exige que l’Arménie modifie d’abord sa Constitution pour renoncer officiellement à toute revendication territoriale sur le Karabakh, une mesure qui romprait ses liens avec cette région considérée par des Arméniens comme leur patrie ancestrale.Le Premier ministre Nikol Pachinian s’est déclaré prêt à s’y conformer dans l’intérêt d’une paix durable, annonçant son intention d’organiser un référendum constitutionnel en 2027. Mais le traumatisme de la perte du Karabakh, appelé Artsakh en arménien, continue de diviser son pays.”Il est plus que temps que Donald Trump reçoive le prix Nobel de la paix”, avait lancé sa porte-parole, Karoline Leavitt, le 31 juillet pendant son point-presse de routine, suscitant des réactions mi-incrédules mi-ironiques des opposants au dirigeant républicain.Elle a estimé que, depuis son retour au pouvoir le 20 janvier, le président américain avait présidé à la conclusion “d’un cessez-le-feu ou accord de paix par mois”, donnant pour exemples ses médiations entre l’Inde et le Pakistan, le Cambodge et la Thaïlande, l’Egypte et l’Ethiopie, le Rwanda et la République démocratique du Congo, la Serbie et le Kosovo…La liste des candidats n’est pas rendue publique par le comité norvégien qui décerne la distinction, mais Israël, le Cambodge et le Pakistan ont récemment annoncé avoir nominé Donald Trump.

L’Arménie et l’Azerbaïdjan vont signer un accord de paix à Washington, selon Trump

Les dirigeants d’Arménie et d’Azebaïdjan vont signer vendredi à Washington un accord de paix “historique”, sous l’égide des Etats-Unis, pour mettre fin au conflit territorial qui oppose ces deux anciennes républiques soviétiques depuis des décennies, a affirmé le président américain Donald Trump.”Beaucoup de dirigeants ont tenté de mettre fin à la guerre, sans succès, jusqu’à maintenant, grâce à +TRUMP+”, a claironné M. Trump jeudi soir sur son réseau Truth Social.Il a précisé qu’une “cérémonie de signature de la paix” sera organisée lors de ce “sommet historique” avec la participation du président azerbaïdjanais Ilham Aliev et du Premier ministre arménien Nikol Pachinian.Le président américain accueillera dans un premier temps les deux dirigeants de manière séparée, et signera avec chacun un accord bilatéral entre les Etats-Unis et leur pays, avant la signature à 16H15 (20H15 GMT) de l’accord tripartite.Selon la chaîne CBS, le texte octroie aux Etats-Unis des droits d’aménagement d’un corridor de 43 kilomètres en territoire arménien, qui sera appelé “Voie Trump pour la paix et la prospérité internationales” ou TRIPP.La Maison Blanche n’a pas répondu aux questions de l’AFP sur ces informations.Erevan a confirmé que le Premier ministre arménien aurait un entretien avec le président américain “afin de renforcer le partenariat stratégique entre l’Arménie et les Etats-Unis”. Le gouvernement arménien a ajouté qu’une “réunion tripartite (…) avec Donald Trump et le président azerbaïdjanais (aurait) également lieu afin de contribuer à la paix, l’épanouissement et la coopération économique dans la région”.La dernière rencontre entre Nikol Pachinian et Ilham Aliev, le 10 juillet à Abou Dhabi, n’avait abouti à aucun progrès tangible.- Traumatisme -Le Karabakh est reconnu internationalement comme faisant partie de l’Azerbaïdjan, mais a été contrôlé pendant trois décennies par des séparatistes arméniens après une guerre qu’ils avaient remportée à la dislocation de l’URSS, et qui avait provoqué l’exode de la quasi-totalité des Azéris y habitant.Bakou a repris partiellement cette enclave lors d’une nouvelle guerre à l’automne 2020, puis entièrement lors d’une offensive éclair en septembre 2023, provoquant à son tour la fuite de plus de 100.000 Arméniens du Karabakh.Soucieux de dépasser le conflit, Bakou et Erevan se sont mis d’accord en mars sur le texte d’un traité de paix, salué par certains comme un possible tournant dans leurs relations. Mais Bakou, victorieux, exige que l’Arménie modifie d’abord sa Constitution pour renoncer officiellement à toute revendication territoriale sur le Karabakh, une mesure qui romprait ses liens avec cette région considérée par des Arméniens comme leur patrie ancestrale.Le Premier ministre Nikol Pachinian s’est déclaré prêt à s’y conformer dans l’intérêt d’une paix durable, annonçant son intention d’organiser un référendum constitutionnel en 2027. Mais le traumatisme de la perte du Karabakh, appelé Artsakh en arménien, continue de diviser son pays.”Il est plus que temps que Donald Trump reçoive le prix Nobel de la paix”, avait lancé sa porte-parole, Karoline Leavitt, le 31 juillet pendant son point-presse de routine, suscitant des réactions mi-incrédules mi-ironiques des opposants au dirigeant républicain.Elle a estimé que, depuis son retour au pouvoir le 20 janvier, le président américain avait présidé à la conclusion “d’un cessez-le-feu ou accord de paix par mois”, donnant pour exemples ses médiations entre l’Inde et le Pakistan, le Cambodge et la Thaïlande, l’Egypte et l’Ethiopie, le Rwanda et la République démocratique du Congo, la Serbie et le Kosovo…La liste des candidats n’est pas rendue publique par le comité norvégien qui décerne la distinction, mais Israël, le Cambodge et le Pakistan ont récemment annoncé avoir nominé Donald Trump.

Israeli army will ‘take control’ of Gaza City: PM’s office

Israel’s security cabinet has approved a plan proposed by Prime Minister Benjamin Netanyahu for the military to “take control” of Gaza City, his office said in a statement Friday.Under the plan to “defeat” Hamas in the Gaza Strip, the Israeli army “will prepare to take control of Gaza City while distributing humanitarian assistance to the civilian population outside combat zones”, it said.Nearly two years into the war in Gaza, the Israeli prime minister faces mounting pressure at home and abroad for a truce to pull the Palestinian territory’s more than two million people back from the brink of famine and to spare hostages held by Palestinian militants.As he convened his security cabinet on Thursday, Netanyahu said Israel planned to take full control of Gaza but did not intend to govern it.Ahead of the meeting, Netanyahu told US network Fox News that the government intended to seize complete control of the Gaza Strip, where the military has been fighting Hamas since the Palestinian group’s October 7, 2023 attack on Israel.He added that Israel did not want “to keep” the Gaza Strip, which Israel occupied in 1967 but withdrew troops and settlers from in 2005.Netanyahu said Israel wanted a “security perimeter” and to hand the Palestinian territory to “Arab forces that will govern it properly without threatening us and giving Gazans a good life.””That’s not possible with Hamas,” he added.His office on Friday said a majority of the security cabinet had adopted “five principles for concluding the war: the disarming of Hamas; the return of all hostages — living and dead; the demilitarisation of the Gaza Strip; Israeli security control in the Gaza Strip; the establishment of an alternative civil administration that is neither Hamas nor the Palestinian Authority.”A decisive majority of security cabinet ministers believed that the alternative plan that had been submitted to the security cabinet would neither achieve the defeat of Hamas nor the return of the hostages,” it added, without giving further details.An expanded Israeli offensive in Gaza could see ground troops operate in densely populated areas where hostages are believed to be held, Israeli media reported.The reported plans to expand the war have sparked growing concern in Israel about what it means for the remaining hostages.As the cabinet meeting kicked off, hundreds rallied near the prime minister’s office in Jerusalem, calling for a deal to free the hostages.”The only way to bring the hostages home is to halt the war and end the suffering of the hostages and all those living through this terrible conflict,” said protester Sharon Kangasa-Cohen.In Gaza, fears grew over what an expansion of Israeli operations would entail.”Ground operations mean more destruction and death,” said Ahmad Salem, 45.- ‘More destruction’ -Hamas in a statement said that “Netanyahu’s plans to escalate the aggression confirm beyond any doubt his desire to get rid of the captives and sacrifice them in pursuit of his personal interests and extremist ideological agenda.”Out of 251 hostages captured during Hamas’s 2023 attack, 49 are still being held in Gaza, including 27 the military says are dead.Ahead of Thursday’s meeting, rumours have been rife in the Israeli press about disagreements between the cabinet and Israel’s military chief Eyal Zamir, who is said to oppose plans to fully reoccupy Gaza.Defence Minister Israel Katz weighed in on social media Wednesday, saying the military must ultimately respect any policies adopted by the government.In a statement released by the military Thursday, Zamir underscored his independence, vowing to “continue to express our position without fear”.- ‘Unrealistic costs’ -International concern has been growing over the suffering of Palestinians in Gaza, where a UN-backed assessment warned that famine was unfolding.The World Health Organization said at least 99 people have died from malnutrition in the Gaza Strip this year, with the figure likely an underestimate.Displaced Gazan Mahmoud Wafi said that the prices of available food remained high and erratic.”We hope that food will be made available again in normal quantities and at reasonable prices, because we can no longer afford these extremely high and unrealistic costs,” the 38-year-old told AFP.In late July, Israel partially eased restrictions on aid entering Gaza, but the United Nations says the amount allowed into the territory remains insufficient.Amjad Al-Shawa, head of the Palestinian NGO Network in the Gaza Strip, told AFP that lengthy inspection procedures at entry points meant few trucks could come in — “between 70 to 80 per day — carrying only specific types of goods”.The UN estimates that Gaza needs at least 600 trucks of aid per day to meet its residents’ basic needs.Israel’s offensive has killed at least 61,258 Palestinians, according to Hamas-run Gaza’s health ministry.The 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,219 people, according to an AFP tally based on official figures.