Printemps du cinéma: 5 euros à partir de dimanche pour relancer la fréquentation

Cinq euros la séance pendant trois jours dans toute la France: le Printemps du cinéma, l’une des principales opérations promotionnelles du secteur, revient dimanche avec l’espoir de relancer la fréquentation.”Les choses se présentent plutôt bien”, a déclaré à l’AFP le président de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF), Richard Patry, à propos de cette opération qui se tient de dimanche à mardi dans 2.500 cinémas français.”Il y a cette année une très belle proposition de films, avec toute une diversité”, a-t-il ajouté, du nouveau “Blanche Neige” de Disney à la comédie rurale “Les Bodin’s”, en passant par le drame “Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan” avec Leïla Bekhti.”Le Printemps du cinéma va jouer son rôle de réamorçage de la fréquentation dans une période où on est un peu déprimés par le beau temps”, a-t-il souri. “Il n’y a pas que le soleil dans la vie, il y a aussi le cinéma !”.Après une année portée par de grands succès populaires comme “Un P’tit truc en plus” ou “Le Comte de Monte-Cristo”, les cinémas espèrent une belle année 2025, portée par le retour des grosses productions américaines, plus d’un an après la fin de la grève qui avait paralysé Hollywood.A fin février, sur les deux premiers mois de l’année, les cinémas français ont engrangé 28,3 millions d’entrées, un chiffre quasi stable sur un an (-1,7%).

Uganda: the quiet power in the eastern DRC conflictWed, 19 Mar 2025 07:57:00 GMT

Uganda’s role in eastern DR Congo has largely gone under the radar during recent violence but its complex approach aims to secure long-standing security and economic interests in the mineral-rich area, experts say.Backed by Rwanda, the M23 armed group has swept through the east of the Democratic Republic of Congo, taking two regional capitals.It is …

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Trump’s return feeds Africa disinformationWed, 19 Mar 2025 07:51:12 GMT

US President Donald Trump’s return to office has triggered a surge in disinformation about Africa, researchers say, warning of a radical shift in online media driven by geopolitical disruption and mistrust.Here are some examples from three African powerhouses in recent weeks, including some claims debunked by AFP Fact Check.- South Africa: ‘genocide?’ -South Africa has …

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Rwanda, DRC presidents hold surprise ceasefire talks in QatarWed, 19 Mar 2025 07:42:37 GMT

The presidents of Rwanda and DR Congo have expressed their support for a ceasefire after holding surprise talks in Qatar, hours after peace talks in Angola failed.Rwandan leader Paul Kagame and DRC President Felix Tshisekedi met Tuesday with Qatar’s Emir Sheikh Tamim bin Hamad Al Thani, a statement from the three countries said.The Rwanda-backed M23 …

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Gérer Trump: la méthode de la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum

Comment gérer un voisin menaçant mais indispensable, sans aller au choc frontal ni courber l’échine? La présidente mexicaine de gauche, Claudia Sheinbaum, a provisoirement trouvé la méthode avec son homologue américain, le Républicain Donald Trump, son exact contraire.Scientifique de classe moyenne et au caractère réservé, la première présidente de l’histoire du Mexique est parvenue à gagner le respect du magnat de l’immobilier, qui la qualifie de femme “merveilleuse” – tout en accusant son gouvernement de collusion avec le narcotrafic.Au-delà de la relation personnelle, la dirigeante de gauche de 62 ans doit protéger les intérêts vitaux du commerce extérieur de son pays face aux menaces tarifaires de Washington (80% des exportations mexicaines vont aux Etats-Unis), tout en refusant l’ingérence des Etats-Unis dans la lutte contre le narco-trafic.Voici trois clés de sa stratégie pour gérer Trump, qui lui ont jusqu’à présent permis de conclure un accord jusqu’au 2 avril pour éviter des taxes de 25% sur les exportations mexicaines. Avec une popularité record dans son pays.- “Tête froide” et pas de “testostérone” -Physicienne de renom (comme Angela Merkel, première femme chancelière en Allemagne), Sheinbaum n’a pas besoin de forcer sa nature rationnelle et méthodique pour rester posée et pragmatique face à Trump.”Calme et tête froide”, a-t-elle demandé lorsque le président a décrété l'”urgence” le long de la frontière de 3.100 km dès son retour à la Maison Blanche en janvier.Éviter de “répondre à la rhétorique de Trump” fait partie de sa stratégie, explique Pamela Starr, spécialiste de la relation bilatérale à l’Université de Californie du Sud.En évitant le choc frontal avec Trump, Mme Sheinbaum se distingue d’autres leaders de la région (le Colombien Gustavo Petro ou l’ex-Premier ministre canadien Justin Trudeau).”Elle a retiré la testostérone de l’équation”, résume le journaliste Pedro Miguel, proche du parti au pouvoir et de ses dirigeants.Exemple de la méthode Sheinbaum: début mars, le président américain confirme l’entrée en vigueur de tarifs douaniers à 25% sur les importations en provenance du Mexique, qu’il accuse de ne pas lutter assez contre le fentanyl et l’immigration clandestine.Lors de sa conférence de presse quotidienne, Mme Sheinbaum promet des “mesures tarifaires et non tarifaires” pour ne pas donner l’impression de plier.- Prévention -Mais elle laisse de facto du temps et une chance au dialogue, en précisant qu’elle détaillera ses représailles quelques jours plus tard lors d’un événement public.Résultat: dans l’intervalle, elle a conclu un accord par téléphone avec Trump, qui a suspendu les taxes jusqu’au 2 avril par “considération” envers elle.L’événement public a été un succès populaire, avec la participation de dizaines de milliers de personnes (350.000 selon les chiffres officiels).Au Mexique, Mme Sheinbaum est populaire à plus de 80%. Et peu de voix de l’opposition osent la critiquer.Sheinbaum “a beaucoup parlé” avec son prédécesseur et mentor Andrés Manuel López Obrador pour comprendre Trump, estime Pedro Miguel, proche de l’ancien président.López Obrador a dû gérer le milliardaire entre 2019 et 2021, et le considérait comme son “ami”.Sheinbaum a aussi agi de manière “préventive” sous la pression de Trump, souligne Pamela Starr, référence aux premières saisies de fentanyl annoncées par le Mexique autour de Noël, entre l’élection du Républicain et son investiture.”Coopération, oui ; subordination, non”, répète-t-elle comme un mantra qui guide sa politique envers Trump et les Etats-Unis.La “coopération” s’est traduite par la remise aux Etats-Unis de 29 barons de la drogue présumés, et le déploiement de 10.000 forces de sécurité le long de la frontière pour lutter contre le trafic de fentanyl.- Fermeté -Dans le même temps, la présidente a rejeté “catégoriquement” les accusations selon lesquelles son gouvernement protégerait des bandes de narcotrafiquants.Elle renvoie Washington à sa propre responsabilité dans les trafics d’armes des Etats-Unis vers le Mexique, qui alimentent la violence.Trump lui-même a reconnu la fermeté de Sheinbaum, selon le New York Times. “Tu es dure”, lui aurait-il dit lors d’un appel téléphonique, selon le quotidien. Un compliment de sa part.”Elle a été ferme, forte”, juge Roberta Lajous, ambassadrice mexicaine en Autriche, Cuba et Espagne entre 1995 et 2020. “Jusqu’à présent, elle a été couronnée de succès.” Chancelier allemand sortant, Olaf Scholz a loué son “calme” et son intelligence pour négocier avec Trump.Mais le chemin est encore long et la méthode Sheinbaum pourrait de nouveau être mise à l’épreuve le 2 avril, à l’échéance de la trêve sur les tarifs douaniers. “Le Mexique a esquivé une balle, mais Trump a encore un pistolet chargé”, avertit Pamela Starr.

Face aux turbulences, la Fed encline à attendre d’y voir clair avant de bouger ses taux

La Réserve fédérale (Fed) américaine devrait laisser ses taux inchangés mercredi à l’issue de sa deuxième réunion depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, le temps que le brouillard se dissipe sur les effets de ses politiques.Les acteurs de la finance, qui s’attendent à un maintien des taux à leur niveau actuel, vont guetter ce que pensent désormais les responsables de la banque centrale de la trajectoire de la première économie mondiale.Vont-ils réduire leur prévision de croissance, anticiper une inflation plus élevée, un chômage accru ?En quelques semaines, depuis la dernière réunion de la Fed fin janvier, le panorama a singulièrement évolué.Les entreprises ont commencé à encaisser de nouvelles taxes sur les importations, les consommateurs à surveiller de près leur porte-monnaie, et les investisseurs à sérieusement douter que les Etats-Unis puissent sortir sans dommages de l’essoreuse enclenchée par le président Donald Trump.Outre son offensive exponentielle, ponctuée de revirements, sur les droits de douane, le chef de l’Etat investi le 20 janvier a lancé le milliardaire Elon Musk à l’assaut de l’Etat fédéral, pour tailler dans les dépenses et faire fondre le nombre de fonctionnaires.Jusque-là, face à une économie florissante et un taux de chômage faible, la Fed s’était surtout focalisée sur la lutte contre l’inflation, encore au-dessus de sa cible de 2% (à +2,5% sur un an en janvier, par rapport au pic de 7,2% en juin 2022, selon l’indice PCE privilégié par la banque centrale).Mais les spécialistes anticipent désormais un rebond de l’inflation – ce qui implique en principe que la Fed augmente ses taux d’intérêt pour la freiner -, en même temps qu’un refroidissement de l’économie – ce qui plaide pour une baisse de taux afin de relancer la machine.Dans l’immédiat, “nous n’avons pas besoin de nous presser, et sommes bien placés pour attendre plus de clarté” sur les changements politiques en cours, a déclaré le président Jerome Powell le 7 mars, fermant la porte à toute variation des taux à court terme.Ils sont depuis décembre dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.- “Chaos” -“Il n’y aura pas de variation des taux directeurs, et il y a une bonne raison à cela: c’est la politique la plus appropriée en ce moment, car on ne sait pas vraiment jusqu’où les droits de douane vont aller et pour combien de temps”, remarque auprès de l’AFP l’ancien président de la Fed de Boston Eric Rosengren. “Il est donc très difficile d’estimer l’impact sur l’inflation ou l’emploi”, ajoute-t-il. “Que pense le FOMC (Comité de politique monétaire) du chaos autour des droits de douane provoqué par Washington ?” s’interroge dans une note Matt Colyar, économiste pour Moody’s Analytics.Il pense que les projections économiques des responsables de la Fed en donneront une idée, sachant que les précédentes remontent à décembre, et que, “depuis, le contexte économique des Etats-Unis a radicalement changé”.Il s’attend à une prévision de croissance révisée à la baisse et à ce que le rythme de l’inflation soit réévalué à la hausse.Les initiatives du président désorientent jusqu’à l’économiste Michael Strain, du centre de réflexion conservateur American Enterprise Institute.Favorable à plusieurs pans de son programme (baisses d’impôts, dérégulation, réduction du poids de l’Etat fédéral…), il vient de qualifier de “catastrophe” sa gestion de la politique économique.”Il était auparavant inconcevable qu’un président – y compris Trump pendant son premier mandat – fasse délibérément autant de mal à l’économie”, a-t-il écrit sur son blog. “Heureusement que Trump a hérité d’une économie solide”, a-t-il relevé, estimant qu'”il en faudrait beaucoup pour faire plonger l’économie en récession” et que le président peut encore “regagner la confiance des investisseurs et des consommateurs” d’ici là.

Est de la RDC: rencontre surprise Tshisekedi-Kagame à Doha, un cessez-le feu évoqué

Les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame se sont rencontrés mardi dans le plus grand secret à Doha, où ils ont discuté d’un possible cessez-le-feu pour tenter de mettre fin au conflit dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Cette rencontre surprise a eu lieu alors que des pourparlers entre Kinshasa et le groupe armé antigouvernemental M23, qui devaient se tenir le même jour en Angola, à des milliers de kilomètres du Qatar, n’ont finalement pas eu lieu.Le conflit dans l’est de la RDC s’est intensifié ces derniers mois. Le M23 (“Mouvement du 23 mars”), piloté selon des experts de l’ONU par l’armée rwandaise, a lancé fin janvier une offensive d’envergure, s’emparant en l’espace de quelques semaines des deux grandes villes de l’est congolais, Goma et Bukavu.Médiateur de l’Union africaine dans la crise, le président angolais Joao Lourenço avait invité la RDC et le M23 à “entamer des négociations directes de paix” mardi à Luanda. Ces pourparlers devaient être les premiers entre Kinshasa et le M23 depuis la résurgence du groupe armé fin 2021. Mais dans la soirée, le ministère des Affaires étrangères angolais a déclaré dans un communiqué que les négociations prévues n’avaient finalement pas eu lieu “en raison d’événements de force majeure”.Peu après, le ministère des Affaires étrangères qatari a annoncé qu’une rencontre entre les chefs d’Etat congolais et rwandais s’était en revanche tenue dans la journée à Doha, sous la médiation de l’émir Tamim ben Hamad Al-Thani.”Les chefs d’Etat ont réaffirmé l’engagement de toutes les parties en faveur d’un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel”, a-t-il indiqué dans un communiqué qui ne fait aucune mention du M23. Ils ont également “convenu de la nécessité de poursuivre les discussions entamées à Doha afin d’établir des bases solides pour une paix durable”. Le ministère qatari a publié une photo sur X, montrant Félix Tshisekedi et Paul Kagame assis dans des fauteuils placés face à face, le regard tourné vers l’émir affichant un large sourire. Selon une source proche de la présidence congolaise, cette rencontre a été tenue “secrète” jusqu’à la montée de M. Tshisekedi dans un avion de retour vers Kinshasa.”Un cessez-le-feu immédiat et inconditionnel vient d’être décidé entre la RDC et le Rwanda”, a avancé tard dans la soirée sur X la porte-parole du président congolais, Tina Salama.”Les modalités de l’exécution de ce qui a été convenu seront précisées dans les jours qui viennent”, a toutefois nuancé la cellule de communication de la présidence congolaise dans un communiqué. Dans la nuit, la présidence rwandaise a affirmé que les dirigeants y ont discuté “du besoin urgent d’un dialogue politique direct” pour répondre aux “causes profondes du conflit”. “Le président Kagame a fait part de sa conviction que si toutes les parties travaillent ensemble, les choses peuvent avancer plus vite”, a-t-elle ajouté sur X. – Coup de théâtre -L’annonce cette rencontre, entre deux présidents qui nourrissent ouvertement une animosité réciproque, est un coup de théâtre alors que les regards étaient tournés sur les tentatives, toutefois compromises, de Luanda pour résoudre la crise.Kinshasa, qui a jusqu’ici rejeté toute discussion avec le M23, considéré par les autorités congolaises comme “un groupe terroriste”, ne s’était cependant pas engagée à mener des négociations directes avec le groupe armé.Le M23, qui dit défendre les intérêts des population tutsi dans l’est de la RDC, avait lui déclaré qu’une délégation serait présente pour “prendre part au dialogue direct à la demande des autorités angolaises”.Mais lundi soir, le M23 a fait volte-face et annoncé qu’il ne participerait pas, estimant que “les sanctions successives imposées à nos membres, y compris celles adoptées à la veille des discussions de Luanda, compromettent gravement le dialogue direct”.L’Union européenne a pris lundi une nouvelle série de mesures contre des acteurs du conflit, visant plusieurs dirigeants du M23, dont son chef Bertrand Bisimwa, mais aussi plusieurs responsables de l’armée rwandaise.Jusqu’ici, toutes les tentatives diplomatiques pour mettre fin au conflit en RDC ont échoué. Mi-décembre, les présidents Tshisekedi et Kagame devaient se rencontrer à Luanda en vue d’un accord. Mais les deux parties n’ont jamais réussi à s’accorder sur les termes, aboutissant à l’annulation du sommet à la dernière minute.L’est de la RDC, région riche en ressources et frontalière du Rwanda, est ravagé depuis 30 ans par des violences impliquant une myriade de groupes armés ainsi que certains pays voisins de l’immense nation d’Afrique centrale, défendant leurs propres intérêts notamment économiques.Les dernières violences ont fait plusieurs milliers de morts et forcé des centaines de milliers de personnes à quitter leur foyer, selon l’ONU et le gouvernement congolais.burx-sar-cld-md/ayv/emd