Wall Street ouvre en hausse, mais reste attentiste avant la Fed

La Bourse de New York a ouvert en hausse mercredi, les investisseurs demeurant toutefois prudents avant la décision de la banque centrale américaine (Fed) qui devrait maintenir ses taux inchangés.Dans les premiers échanges, le Dow Jones prenait 0,21%, l’indice Nasdaq gagnait 0,49% et l’indice élargi S&P 500, 0,33%.La Fed, qui se réunit pour la deuxième fois depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, devrait annoncer mercredi un maintien de ses taux d’intérêt à leur niveau actuel, dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%, selon les prévisions de la plupart des analystes.”Les attentes à l’égard de la Fed sont réalistes (…) mais il s’agira surtout de garder un oeil sur les projections économiques et sur la façon dont la Fed envisage l’année à venir”, souligne auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.Les acteurs du marchés scruteront ainsi les commentaires sur l’inflation, mais aussi sur “le taux de chômage” et la “croissance du PIB”, ajoute l’analyste.En quelques semaines, depuis la dernière réunion de la Fed fin janvier, le panorama a singulièrement évolué.Outre son offensive exponentielle, ponctuée de revirements, sur les droits de douane, Donald Trump a lancé le milliardaire Elon Musk à l’assaut de l’Etat fédéral, pour tailler dans les dépenses et faire fondre le nombre de fonctionnaires.Ces mesures, combinées à plusieurs indicateurs macroéconomiques décevants ces dernières semaines, ont accru l’inquiétude des investisseurs sur les perspectives de l’activité économique américaine.

Druides, sorcières et chamanes: au Royaume-Uni, le renouveau du paganisme

Bien que souvent encore considérés comme des excentriques et parfois moqués, druides, sorcières et autres adeptes du paganisme voient leur nombre augmenter au Royaume-Uni, où l’AFP a rencontré plusieurs d’entre eux.Pour ces païens revendiqués, l’équinoxe de printemps, jeudi, s’annonce comme un moment incontournable, occasion de célébrer le réveil de la nature.En dix ans, le nombre de personnes se décrivant comme des “païens” en Angleterre et au Pays de Galles est passé de 57.000 en 2011 à 74.000 lors du dernier recensement de 2021. S’y ajoutent les 8.000 chamanes et 13.000 personnes se revendiquant du wiccanisme, un mouvement mêlant sorcellerie, chamanisme et mythologie gréco-romaine.- Sarah Kerr, sorcière et représentante du mouvement païen”C’est très émouvant de voir de plus en plus de gens embrasser le paganisme”, se félicite Sarah Kerr, sorcière et guérisseuse de 45 ans, qui préside la Fédération païenne au Royaume-Uni, fondée en 1971.Selon elle, cela s’explique par le besoin de retrouver une “connexion avec le monde naturel”.La vénération de la nature est l’une des valeurs cardinales des mouvements païens, qui mêlent généralement différentes traditions spirituelles, polythéisme et croyance dans le pouvoir de la magie.A l’occasion de l’équinoxe, Sarah prévoit de participer à un rituel dans le Derbyshire, et y voit une occasion de célébrer le “retour de la vie”.Au Royaume-Uni, le renouveau du mouvement païen s’est observé dans la seconde partie du 20e siècle. Et si pendant des années, les adeptes ont souvent dû affronter moqueries et discriminations, le dernier recensement suggère que beaucoup d’entre eux osent désormais afficher leur croyance.- Jonathan Woolley, druide fonctionnaireAvec son costume, sa cravate, et son emploi au ministère de l’Environnement, Jonathan Woolley ne colle pas à l’image que l’on se fait généralement d’un druide.Ce fonctionnaire de 36 ans explique avoir découvert le druidisme en lisant enfant la bande dessinée Asterix, et avoir décidé de devenir druide à 21 ans lorsqu’il a découvert que des druides modernes pratiquaient toujours sur le célèbre site de Stonehenge au sud-ouest de l’Angleterre.C’est une “erreur classique” de penser que les païens sont “des personnes bizarres”. “C’est une foi comme les autres” et les adeptes font “toutes sortes de métiers”, défend-il.Pour lui, le nombre croissant d’adeptes “(l’)inspire, (le) ravit et (le) remplit d’espoir”. Cela montre que le paganisme est “une spiritualité moderne profonde et pas quelque chose de marginal”.- Angela Barker, sorcière tiktokeuseAngela Barker, sorcière de 46 ans originaire de Mansfield dans le nord de l’Angleterre, prévoit de célébrer l’équinoxe avec un rituel du feu et une concoction à base d’herbes. “J’ai toujours une casserole qui mijote sur la plaque de cuisson”, affirme celle qui perpétue une longue tradition familiale.Elle a créé un compte sur TikTok, espérant pouvoir sensibiliser certaines “Witchfluenceuses” qui, selon elle, s’écartent un peu trop des enseignements traditionnels.Angela lit aussi dans les cartes de tarot, fabrique et vend des cristaux, et écrit sur le paganisme. “Je suis une femme occupée”, s’amuse-t-elle. – Raegan Shanti, sorcière assuméeOriginaire d’une famille hindouiste, Raegan Shanti voit beaucoup de parallèles entre la religion de ses parents et ses propres croyances.Cette sorcière et professeure de danse de 37 ans, qui passera l’équinoxe dans le jardin de sa maison du Bedfordshire, se réjouit que “davantage de personnes comprennent ce qu’est le paganisme”.”Nous avons subi des discriminations (…) du harcèlement, et les gens ne me prenaient pas au sérieux. Je connais des personnes qui ont été licenciées” à cause de cela, alors que “maintenant, nous n’avons plus besoin de nous cacher”, dit-elle.- Andrew Brennand, druide et instituteurQuand Andrew Brennand, 52 ans, a embrassé le paganisme dans les années 1990, il a “eu l’impression de rentrer à la maison”. L’importance accordée à la nature et au service pour la communauté a vraiment attiré cet instituteur de Lancaster (nord de l’Angleterre).En tant que druide, il célèbrera l’équinoxe avec les membres de sa congrégation (bosquet, en terme druidique).Il a constaté l’intérêt croissant pour le paganisme, y compris lors des cours d’éducation religieuse à l’école.Il juge “réconfortant” de ne plus se sentir “bizarre” comme il a pu l’entendre par le passé. La fille d’Andrew, âgée de 19 ans, est elle aussi devenue druidesse.

Druides, sorcières et chamanes: au Royaume-Uni, le renouveau du paganisme

Bien que souvent encore considérés comme des excentriques et parfois moqués, druides, sorcières et autres adeptes du paganisme voient leur nombre augmenter au Royaume-Uni, où l’AFP a rencontré plusieurs d’entre eux.Pour ces païens revendiqués, l’équinoxe de printemps, jeudi, s’annonce comme un moment incontournable, occasion de célébrer le réveil de la nature.En dix ans, le nombre de personnes se décrivant comme des “païens” en Angleterre et au Pays de Galles est passé de 57.000 en 2011 à 74.000 lors du dernier recensement de 2021. S’y ajoutent les 8.000 chamanes et 13.000 personnes se revendiquant du wiccanisme, un mouvement mêlant sorcellerie, chamanisme et mythologie gréco-romaine.- Sarah Kerr, sorcière et représentante du mouvement païen”C’est très émouvant de voir de plus en plus de gens embrasser le paganisme”, se félicite Sarah Kerr, sorcière et guérisseuse de 45 ans, qui préside la Fédération païenne au Royaume-Uni, fondée en 1971.Selon elle, cela s’explique par le besoin de retrouver une “connexion avec le monde naturel”.La vénération de la nature est l’une des valeurs cardinales des mouvements païens, qui mêlent généralement différentes traditions spirituelles, polythéisme et croyance dans le pouvoir de la magie.A l’occasion de l’équinoxe, Sarah prévoit de participer à un rituel dans le Derbyshire, et y voit une occasion de célébrer le “retour de la vie”.Au Royaume-Uni, le renouveau du mouvement païen s’est observé dans la seconde partie du 20e siècle. Et si pendant des années, les adeptes ont souvent dû affronter moqueries et discriminations, le dernier recensement suggère que beaucoup d’entre eux osent désormais afficher leur croyance.- Jonathan Woolley, druide fonctionnaireAvec son costume, sa cravate, et son emploi au ministère de l’Environnement, Jonathan Woolley ne colle pas à l’image que l’on se fait généralement d’un druide.Ce fonctionnaire de 36 ans explique avoir découvert le druidisme en lisant enfant la bande dessinée Asterix, et avoir décidé de devenir druide à 21 ans lorsqu’il a découvert que des druides modernes pratiquaient toujours sur le célèbre site de Stonehenge au sud-ouest de l’Angleterre.C’est une “erreur classique” de penser que les païens sont “des personnes bizarres”. “C’est une foi comme les autres” et les adeptes font “toutes sortes de métiers”, défend-il.Pour lui, le nombre croissant d’adeptes “(l’)inspire, (le) ravit et (le) remplit d’espoir”. Cela montre que le paganisme est “une spiritualité moderne profonde et pas quelque chose de marginal”.- Angela Barker, sorcière tiktokeuseAngela Barker, sorcière de 46 ans originaire de Mansfield dans le nord de l’Angleterre, prévoit de célébrer l’équinoxe avec un rituel du feu et une concoction à base d’herbes. “J’ai toujours une casserole qui mijote sur la plaque de cuisson”, affirme celle qui perpétue une longue tradition familiale.Elle a créé un compte sur TikTok, espérant pouvoir sensibiliser certaines “Witchfluenceuses” qui, selon elle, s’écartent un peu trop des enseignements traditionnels.Angela lit aussi dans les cartes de tarot, fabrique et vend des cristaux, et écrit sur le paganisme. “Je suis une femme occupée”, s’amuse-t-elle. – Raegan Shanti, sorcière assuméeOriginaire d’une famille hindouiste, Raegan Shanti voit beaucoup de parallèles entre la religion de ses parents et ses propres croyances.Cette sorcière et professeure de danse de 37 ans, qui passera l’équinoxe dans le jardin de sa maison du Bedfordshire, se réjouit que “davantage de personnes comprennent ce qu’est le paganisme”.”Nous avons subi des discriminations (…) du harcèlement, et les gens ne me prenaient pas au sérieux. Je connais des personnes qui ont été licenciées” à cause de cela, alors que “maintenant, nous n’avons plus besoin de nous cacher”, dit-elle.- Andrew Brennand, druide et instituteurQuand Andrew Brennand, 52 ans, a embrassé le paganisme dans les années 1990, il a “eu l’impression de rentrer à la maison”. L’importance accordée à la nature et au service pour la communauté a vraiment attiré cet instituteur de Lancaster (nord de l’Angleterre).En tant que druide, il célèbrera l’équinoxe avec les membres de sa congrégation (bosquet, en terme druidique).Il a constaté l’intérêt croissant pour le paganisme, y compris lors des cours d’éducation religieuse à l’école.Il juge “réconfortant” de ne plus se sentir “bizarre” comme il a pu l’entendre par le passé. La fille d’Andrew, âgée de 19 ans, est elle aussi devenue druidesse.

Affaire Bétharram: Alain Esquerre, l’homme seul qui réunit toutes les victimes

Adolescent, “il voulait servir Dieu”. Aujourd’hui, Alain Esquerre, homme seul et révolté depuis toujours, incarne le combat des plus de 150 victimes de violences, agressions sexuelles et viols commis pendant plusieurs décennies à Bétharram (Pyrénées-Atlantiques). Jeudi, en tant que porte-parole de ces victimes, il sera entendu à l’Assemblée nationale par la commission d’enquête parlementaire sur le contrôle des établissements scolaires, puis rencontrera la ministre de l’Education Elisabeth Borne, à qui il présentera un projet d’office national chargé de superviser les collèges-lycées dotés d’internats. Avec la création, en octobre 2023, d’un groupe d’anciens élèves victimes de l’établissement catholique privé béarnais, Alain Esquerre a ouvert une boîte de Pandore. Lui se voit comme un lanceur d’alerte. Mais Pascal Gélie et Frédéric (ce dernier n’a pas souhaité donner son nom), deux membres du collectif des victimes, le décrivent plutôt comme un “révolté”, un “petit gars modeste et solitaire du Béarn en train de changer les choses”.”Je savais au fond de moi depuis toujours que j’allais faire ma vie tout seul”, avoue Alain Esquerre, qui a renoncé à sa vocation de prêtre, mais en a gardé l’allure: visage fin surmonté de lunettes rectangulaires, éternelle chemise dont le col dépasse sur son pull.  A 53 ans, celui qui travaille comme responsable régional d’une association d’aide aux aveugles expérimente enfin la “communauté”, “l’esprit de camaraderie” qu’il aurait “tellement aimé vivre” enfant.Il se souvient avoir été “admiratif” du courage d’enfants “qui prenaient des coups d’adultes”. “Ils avaient parfois la lèvre ouverte, le nez en sang et ils ne baissaient pas le regard, ils tenaient tête, l’air de dire +Tu ne me briseras pas+”. – 30 ans de combat -Le 15 février, sa voix se casse à l’évocation des récits des victimes, après une rencontre à Pau avec le Premier ministre François Bayrou. Mais de cette journée, il retient surtout un coup de fil de deux heures, reçu le soir, d’un ancien élève qui le harcelait à Bétharram.”Ça a été un moment extrêmement intense parce que j’ai découvert que ce fils de notable avait été abusé pendant deux ans. J’entends un homme de mon âge me dire +J’ai une femme, j’ai des enfants, mais j’ai fait une tentative de suicide à 17 ans et je ne sais pas ce que veut dire le mot bonheur+. On a fondu en larmes et je lui ai demandé pardon de lui en avoir voulu pendant des décennies”.A l’automne 2023, il croise l’ancien surveillant général de Bétharram, aujourd’hui mis en examen pour “viol aggravé” et “agression sexuelle aggravée”, encore en poste dans l’établissement. “Je l’avais déjà vu, mais jamais en compagnie d’élèves de 10 à 12 ans”.L’ancien élève reprend alors son combat contre l’institution entamé quand il étudiait le droit. En 1996, il accompagne la famille d’un enfant giflé qui a perdu 40% de son audition; en 1998 et 2000, il dénonce dans la presse locale “les pratiques moyenâgeuses de l’institution”. Mais quand il crée le groupe Facebook, en 2023, il se demande s’il est “capable de porter ce dossier” dont il n’imaginait pas “l’étendue de la monstruosité”.  – Nettoyer les écuries -“Dès le début, il a pressenti ce qu’allait devenir l’affaire et il s’est senti investi d’une mission”, analyse Frédéric. “Il symbolise tout ce qu’on n’a pas pu faire pendant toutes ces années.””Le petit Esquerre, il était mignon et gentil, et aujourd’hui c’est lui qui terrasse le colosse, c’est très biblique”, considère Pascal Gélie, qui voit en lui “une icône de la révolte des enfants martyrisés et abusés”. Toute sa vie, Alain Esquerre a habité à 700 mètres de l’institution, où il est entré en CM1. Il est d’ailleurs resté “un enfant de Bétharram” et rend régulièrement visite à “des amis” à la maison de retraite des pères de Bétharram.”Très paradoxal”, convient celui qui a lu chaque récit et parlé à chaque victime, avant de transmettre à la justice les 152 plaintes enregistrées à ce jour. Une autre forme de sacerdoce. “C’est sale, ça fait mal aux tripes, mais il faut nettoyer les écuries. Il faut bien que quelqu’un s’y attelle”, assène-t-il. En seize mois, le chemin parcouru est à la fois “énorme” et “pas grand-chose”. “Notre combat est ferme et déterminé. Nous participons à l’histoire en direct”.

Taïwan va simuler une attaque chinoise en 2027 pour ses exercices militaires annuels

Les troupes taïwanaises simuleront en juillet, pour leurs exercices militaires annuels, la défense de l’île contre une potentielle attaque chinoise “en 2027”, a déclaré mercredi le ministère de la Défense de Taipei.Dans un rapport soumis au Parlement mercredi, le ministère rapporte que les scénarios de cette année seraient fondés sur des incursions liées à une possible “invasion chinoise à Taïwan en 2027”. Le rapport précise que les exercices militaires auront pour but également de faire face à la stratégie de la “zone grise” qui consiste en des actions d’intimidation n’allant pas jusqu’à des actes de guerre.”Les commandants à tous les niveaux opérationnels et tactiques planifieront les scénarios et les situations d’un point de vue pratique en fonction des actions possibles de l’ennemi”, indique le texte.L’objectif est de “vérifier la capacité des troupes à tous les niveaux à exécuter les plans, et de construire ainsi une force militaire capable de réagir rapidement et de maintenir une +haute préparation au combat+”, souligne le rapport.Les exercices “Han Kuang” se tiendront cette année du 9 au 18 juillet, selon le ministère de la Défense.La Chine considère que Taïwan fait partie de son territoire et n’exclut pas d’employer un jour la force pour placer l’archipel sous son contrôle.Ces dernières années, Pékin a intensifié le déploiement d’avions de chasse et de navires de guerre autour de Taïwan afin d’appuyer sa revendication de souveraineté, que Taipei rejette.Le ministre taïwanais de la Défense, Wellington Koo, a averti mercredi que le temps nécessaire à la Chine pour passer d’un exercice à un combat n’était “pas nécessairement aussi long que nous le pensions”.”Nous avons certains signes précoces d’alerte que nous devons surveiller”, a déclaré M. Koo aux journalistes.- Exercices de cinq jours -Le ministre a fait ces déclarations alors que l’armée de Taïwan mène des manoeuvres de cinq jours intitulées “Exercice de réponse rapide”, que le ministère de la Défense a déclaré être destinées à renforcer les “capacités de préparation et de réponse”.Cet exercice sera organisé deux fois par an et également à des moments “non programmés”, en fonction de l’évaluation de “l’intensité” des exercices militaires chinois, a déclaré M. Koo au Parlement.”Cela fait partie d’un entraînement de combat réaliste, visant à affiner la prise de décision des commandants et les capacités des unités,” a déclaré M. Koo. Les exercices ont coïncidé avec la participation de plus de 50 avions chinois à des patrouilles de “combat conjoint” autour de Taïwan lundi, selon le ministère de la Défense.Taïwan a dit mardi avoir détecté 59 avions militaires chinois en 24 heures autour de l’île, un record depuis octobre 2024, quelques jours après que le président Lai Ching-te a qualifié la Chine de “force étrangère hostile”.A Pékin, le ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé à la presse que ces actions constituaient une réponse au soutien apporté par les Etats-Unis à Taïwan et “un avertissement aux forces séparatistes et indépendantistes” dans l’archipel.

L’Ukraine et la Russie s’accusent mutuellement de ne pas vouloir régler le conflit

La Russie a lancé de nouvelles frappes nocturnes sur l’Ukraine, qui a elle-même ciblé un dépôt pétrolier sur le sol russe, chaque camp s’accusant mercredi de ne pas vouloir régler le conflit après l’entretien Trump-Poutine de mardi.Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine ont conveu, mardi lors d’un échange téléphonique, d’un cessez-le-feu limité aux frappes sur les infrastructures énergétiques (centrales électriques, transformateurs, gazoducs, etc.) pour un mois.Sur la chaîne américaine Fox News, l’émissaire américain Steve Witkoff a indiqué que Washington souhaitait que ce cessez-le-feu, qui doit encore être accepté par Kiev, concerne aussi “l’infrastructure en général”.Mais mercredi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a souligné que l’accord ne concerne que les attaques russes et ukrainiennes “sur les infrastructures énergétiques”, et aucune autre infrastructure.Pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky, non associé aux pourparlers américano-russes, “Poutine a en réalité refusé la proposition d’un cessez-le-feu complet”. Envahie depuis fin février 2022 par la Russie, l’Ukraine avait accepté, sous la pression de Washington, l’idée d’un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, rejeté par Moscou.- Frappes réciproques -M. Peskov a accusé l’Ukraine d’aller contre les efforts russo-américains car “des tentatives ont été faites pour cibler nos infrastructures énergétiques”.Selon le ministère russe de la Défense, une frappe ukrainienne “délibérée” a visé pendant la nuit un dépôt pétrolier de la région de Krasnodar (sud de la Russie). “Un incendie a éclaté près du village (de Kavkazskaïa) après la chute de débris” de drones abattus par la défense antiaérienne, ont indiqué les secours russes.Tout comme la Russie s’acharne sur ses infrastructures énergétiques, l’Ukraine cible régulièrement les dépôts pétroliers russes.Cette dernière a été visée pendant la nuit par six missiles et 145 drones de combat russes, a indiqué l’armée ukrainienne. La défense aérienne a pu abattre 72 drones, selon l’armée, laissant entendre qu’aucun des six missiles n’avait pu être détruit.Les chemins de fer ukrainiens ont affirmé qu’une infrastructure énergétique ferroviaire, sans plus de précision, avait été frappée par des drones dans la région centrale de Dnipropetrovsk.Volodymyr Zelensky a fait état de frappes contre des infrastructures civiles et énergétiques, notamment à Kiev et Soumy, dans le nord du pays, où un hôpital a été ciblé par une “frappe directe” de drone mardi soir, selon lui.”Moins d’une heure après que Poutine a soi-disant accepté de ne pas frapper l’infrastructure ukrainienne (…), il a attaqué l’infrastructure énergétique dans l’est de l’Ukraine”, a dénoncé mercredi sur X le conseiller présidentiel ukrainien Mykhaïlo Podoliak, sans donner plus de détails.Un homme de 29 ans a été tué et trois autres personnes blessées dans une autre frappe dans la région de Soumy, contre un immeuble résidentiel, selon les autorités. Un autre hôpital a été également “largement endommagé” dans une autre frappe, provoquant un incendie.Et mercredi matin, un bombardement russe a tué un civil à Kherson (sud), selon les autorités locales.”Aujourd’hui, je serai en contact avec le président Trump, et nous discuterons des prochaines étapes”, a déclaré M. Zelensky mercredi, demandant notamment que “les Etats-Unis (soient) la principale entité de contrôle” du cessez-le-feu partiel.Il a assuré que Kiev respectera ce cessez-le-feu partiel sur les infrastructures énergétiques si Moscou fait de même: “Si les Russes ne frappent pas nos installations, nous ne frapperons certainement pas les leurs”.- “Poutine joue à un jeu” -“Poutine joue à un jeu”, a fustigé mercredi matin le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius, moquant “cet appel téléphonique soi-disant révolutionnaire et formidable”.La France a estimé qu’un accord de cessez-le-feu ne peut être trouvé “tant que les Ukrainiens eux-mêmes ne sont pas dans la discussion et tant que les Européens ne sont pas dans la discussion”.Quant à la Chine, elle a “salué” mercredi “tous les efforts” allant en direction d’un cessez-le-feu en Ukraine.Selon M. Witkoff, des négociations sur le cessez-le-feu commenceront dimanche à Jeddah, en Arabie saoudite, où se rendra une délégation américaine. Mais il n’a pas indiqué avec qui celle-ci négociera.Dmitri Peskov a avancé que des discussions sont prévues mercredi et jeudi pour déterminer “les dates précises des prochains contacts et la composition” des délégations russe et américaine pour d’éventuelles négociations.Dans une interview sur Fox News, Donald Trump a reconnu que les négociations avec son homologue russe mardi avaient été “difficiles”. “La Russie a l’avantage, comme vous le savez”, a-t-il dit.Moscou a de son côté évoqué un échange “détaillé et franc”. “Les présidents Poutine et Trump se comprennent bien, se font confiance et ont l’intention d’avancer pas à pas vers une normalisation des relations”, a assuré Dmitri Peskov mercredi.M. Poutine, sans s’engager à un cessez-le-feu total, avait exigé avant l’entretien la fin du “réarmement” de l’Ukraine et l’arrêt de l’aide occidentale à Kiev.”Je ne pense pas qu’il faille accepter la moindre concession en matière d’aide à l’Ukraine, mais au contraire qu’il faut renforcer l’aide à l’Ukraine”, a lancé mercredi M. Zelensky.”La Russie ne veut pas vraiment faire de concessions”, a estimé mercredi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, jugeant inacceptable la demande d’arrêt du soutien militaire occidental à Kiev. Elle a indiqué vouloir soumettre jeudi aux 27 Etats-membres de l’UE une proposition d’aide militaire à l’Ukraine – revue à la baisse – de cinq milliards d’euros, afin qu’elle reçoive au plus vite quelque deux millions d’obus d’artillerie.Donald Trump a affirmé que son homologue russe n’avait pas exigé lors de leur entretien un arrêt de l’aide occidentale: “Nous n’avons pas parlé de l’aide du tout”.M. Poutine a par ailleurs accepté que 175 prisonniers de guerre soient échangés mercredi avec l’Ukraine.- L’UE se réarme -Les comptes-rendus publiés par les deux capitales ne mentionnent pas d’éventuels redécoupages territoriaux, après que le président américain a dit être prêt à parler de “partage” entre l’Ukraine et la Russie, qui réclame cinq régions ukrainiennes dont la Crimée.Dans un communiqué, l’exécutif américain a vanté l'”immense avantage” d’une “meilleure relation bilatérale” avec la Russie.Donald Trump, engagé dans un spectaculaire rapprochement avec Moscou, a déjà validé plusieurs revendications russes, jugeant impossibles le maintien de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et son adhésion à l’Otan.A l’inverse, il a soumis les autorités ukrainiennes à une pression extrême, qui a culminé lorsqu’il a publiquement rabroué M. Zelensky à la Maison Blanche.Il a ensuite suspendu l’aide militaire et en renseignements à Kiev, ne les rétablissant que lorsque l’Ukraine a entériné son projet de cessez-le-feu.

L’Ukraine et la Russie s’accusent mutuellement de ne pas vouloir régler le conflit

La Russie a lancé de nouvelles frappes nocturnes sur l’Ukraine, qui a elle-même ciblé un dépôt pétrolier sur le sol russe, chaque camp s’accusant mercredi de ne pas vouloir régler le conflit après l’entretien Trump-Poutine de mardi.Le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine ont conveu, mardi lors d’un échange téléphonique, d’un cessez-le-feu limité aux frappes sur les infrastructures énergétiques (centrales électriques, transformateurs, gazoducs, etc.) pour un mois.Sur la chaîne américaine Fox News, l’émissaire américain Steve Witkoff a indiqué que Washington souhaitait que ce cessez-le-feu, qui doit encore être accepté par Kiev, concerne aussi “l’infrastructure en général”.Mais mercredi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a souligné que l’accord ne concerne que les attaques russes et ukrainiennes “sur les infrastructures énergétiques”, et aucune autre infrastructure.Pour le président ukrainien Volodymyr Zelensky, non associé aux pourparlers américano-russes, “Poutine a en réalité refusé la proposition d’un cessez-le-feu complet”. Envahie depuis fin février 2022 par la Russie, l’Ukraine avait accepté, sous la pression de Washington, l’idée d’un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours, rejeté par Moscou.- Frappes réciproques -M. Peskov a accusé l’Ukraine d’aller contre les efforts russo-américains car “des tentatives ont été faites pour cibler nos infrastructures énergétiques”.Selon le ministère russe de la Défense, une frappe ukrainienne “délibérée” a visé pendant la nuit un dépôt pétrolier de la région de Krasnodar (sud de la Russie). “Un incendie a éclaté près du village (de Kavkazskaïa) après la chute de débris” de drones abattus par la défense antiaérienne, ont indiqué les secours russes.Tout comme la Russie s’acharne sur ses infrastructures énergétiques, l’Ukraine cible régulièrement les dépôts pétroliers russes.Cette dernière a été visée pendant la nuit par six missiles et 145 drones de combat russes, a indiqué l’armée ukrainienne. La défense aérienne a pu abattre 72 drones, selon l’armée, laissant entendre qu’aucun des six missiles n’avait pu être détruit.Les chemins de fer ukrainiens ont affirmé qu’une infrastructure énergétique ferroviaire, sans plus de précision, avait été frappée par des drones dans la région centrale de Dnipropetrovsk.Volodymyr Zelensky a fait état de frappes contre des infrastructures civiles et énergétiques, notamment à Kiev et Soumy, dans le nord du pays, où un hôpital a été ciblé par une “frappe directe” de drone mardi soir, selon lui.”Moins d’une heure après que Poutine a soi-disant accepté de ne pas frapper l’infrastructure ukrainienne (…), il a attaqué l’infrastructure énergétique dans l’est de l’Ukraine”, a dénoncé mercredi sur X le conseiller présidentiel ukrainien Mykhaïlo Podoliak, sans donner plus de détails.Un homme de 29 ans a été tué et trois autres personnes blessées dans une autre frappe dans la région de Soumy, contre un immeuble résidentiel, selon les autorités. Un autre hôpital a été également “largement endommagé” dans une autre frappe, provoquant un incendie.Et mercredi matin, un bombardement russe a tué un civil à Kherson (sud), selon les autorités locales.”Aujourd’hui, je serai en contact avec le président Trump, et nous discuterons des prochaines étapes”, a déclaré M. Zelensky mercredi, demandant notamment que “les Etats-Unis (soient) la principale entité de contrôle” du cessez-le-feu partiel.Il a assuré que Kiev respectera ce cessez-le-feu partiel sur les infrastructures énergétiques si Moscou fait de même: “Si les Russes ne frappent pas nos installations, nous ne frapperons certainement pas les leurs”.- “Poutine joue à un jeu” -“Poutine joue à un jeu”, a fustigé mercredi matin le ministre allemand de la Défense Boris Pistorius, moquant “cet appel téléphonique soi-disant révolutionnaire et formidable”.La France a estimé qu’un accord de cessez-le-feu ne peut être trouvé “tant que les Ukrainiens eux-mêmes ne sont pas dans la discussion et tant que les Européens ne sont pas dans la discussion”.Quant à la Chine, elle a “salué” mercredi “tous les efforts” allant en direction d’un cessez-le-feu en Ukraine.Selon M. Witkoff, des négociations sur le cessez-le-feu commenceront dimanche à Jeddah, en Arabie saoudite, où se rendra une délégation américaine. Mais il n’a pas indiqué avec qui celle-ci négociera.Dmitri Peskov a avancé que des discussions sont prévues mercredi et jeudi pour déterminer “les dates précises des prochains contacts et la composition” des délégations russe et américaine pour d’éventuelles négociations.Dans une interview sur Fox News, Donald Trump a reconnu que les négociations avec son homologue russe mardi avaient été “difficiles”. “La Russie a l’avantage, comme vous le savez”, a-t-il dit.Moscou a de son côté évoqué un échange “détaillé et franc”. “Les présidents Poutine et Trump se comprennent bien, se font confiance et ont l’intention d’avancer pas à pas vers une normalisation des relations”, a assuré Dmitri Peskov mercredi.M. Poutine, sans s’engager à un cessez-le-feu total, avait exigé avant l’entretien la fin du “réarmement” de l’Ukraine et l’arrêt de l’aide occidentale à Kiev.”Je ne pense pas qu’il faille accepter la moindre concession en matière d’aide à l’Ukraine, mais au contraire qu’il faut renforcer l’aide à l’Ukraine”, a lancé mercredi M. Zelensky.”La Russie ne veut pas vraiment faire de concessions”, a estimé mercredi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, jugeant inacceptable la demande d’arrêt du soutien militaire occidental à Kiev. Elle a indiqué vouloir soumettre jeudi aux 27 Etats-membres de l’UE une proposition d’aide militaire à l’Ukraine – revue à la baisse – de cinq milliards d’euros, afin qu’elle reçoive au plus vite quelque deux millions d’obus d’artillerie.Donald Trump a affirmé que son homologue russe n’avait pas exigé lors de leur entretien un arrêt de l’aide occidentale: “Nous n’avons pas parlé de l’aide du tout”.M. Poutine a par ailleurs accepté que 175 prisonniers de guerre soient échangés mercredi avec l’Ukraine.- L’UE se réarme -Les comptes-rendus publiés par les deux capitales ne mentionnent pas d’éventuels redécoupages territoriaux, après que le président américain a dit être prêt à parler de “partage” entre l’Ukraine et la Russie, qui réclame cinq régions ukrainiennes dont la Crimée.Dans un communiqué, l’exécutif américain a vanté l'”immense avantage” d’une “meilleure relation bilatérale” avec la Russie.Donald Trump, engagé dans un spectaculaire rapprochement avec Moscou, a déjà validé plusieurs revendications russes, jugeant impossibles le maintien de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et son adhésion à l’Otan.A l’inverse, il a soumis les autorités ukrainiennes à une pression extrême, qui a culminé lorsqu’il a publiquement rabroué M. Zelensky à la Maison Blanche.Il a ensuite suspendu l’aide militaire et en renseignements à Kiev, ne les rétablissant que lorsque l’Ukraine a entériné son projet de cessez-le-feu.

Face aux turbulences, la Fed encline à patienter encore avant de bouger ses taux

La Réserve fédérale (Fed) américaine devrait laisser ses taux inchangés mercredi à l’issue de sa deuxième réunion depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, le temps que le brouillard se dissipe sur les effets de ses politiques.Le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) a entamé son deuxième et dernier jour de réunion mercredi à 09H00 (13H00 GMT) “comme prévu”, a indiqué un porte-parole de l’institution à la presse.Les acteurs de la finance, qui s’attendent à un maintien des taux à leur niveau actuel, vont guetter ce que pensent désormais les responsables de la banque centrale de la trajectoire de la première économie mondiale.Vont-ils réduire leur prévision de croissance, anticiper une inflation plus élevée, un chômage accru ? En quelques semaines, depuis la dernière réunion de la Fed fin janvier, le panorama a singulièrement évolué.Les entreprises ont commencé à encaisser de nouvelles taxes sur les importations, les consommateurs à surveiller de près leur porte-monnaie, et les investisseurs à sérieusement douter que les États-Unis puissent sortir sans dommages de l’essoreuse enclenchée par le président Donald Trump.Outre son offensive exponentielle, ponctuée de revirements, sur les droits de douane, le chef de l’État investi le 20 janvier a lancé le milliardaire Elon Musk à l’assaut de l’État fédéral pour tailler dans les dépenses et faire fondre le nombre de fonctionnaires.Jusque-là, face à une économie florissante et un taux de chômage faible, la Fed s’était surtout focalisée sur la lutte contre l’inflation, encore au-dessus de sa cible de 2% (à +2,5% sur un an en janvier, par rapport au pic de 7,2% en juin 2022, selon l’indice PCE privilégié par la banque centrale).Mais les spécialistes anticipent désormais un rebond de l’inflation — ce qui implique en principe que la Fed relève ses taux directeurs pour la freiner —, en même temps qu’un refroidissement de l’économie — ce qui plaide pour un abaissement de taux afin de relancer la machine.Dans l’immédiat, “nous n’avons pas besoin de nous presser et sommes bien placés pour attendre plus de clarté” sur les changements politiques en cours, a déclaré le président Jerome Powell le 7 mars, fermant la porte à toute variation des taux à court terme.Ils sont depuis décembre dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.Donald Trump a fait savoir qu’il voulait les voir baisser pour rendre les crédits moins onéreux pour les entreprises et les particuliers.- “Chaos” -“Il n’y aura pas de variation des taux directeurs, et il y a une bonne raison à cela: c’est la politique la plus appropriée en ce moment, car on ne sait pas vraiment jusqu’où les droits de douane vont aller et pour combien de temps”, a remarqué auprès de l’AFP l’ancien président de la Fed de Boston Eric Rosengren. “Il est donc très difficile d’estimer l’impact sur l’inflation ou l’emploi”, a-t-il ajouté. “Que pense le FOMC du chaos autour des droits de douane provoqué par Washington ?” s’est interrogé dans une note Matt Colyar, économiste pour Moody’s Analytics.Il pense que les projections économiques des responsables de la Fed en donneront une idée, sachant que les précédentes remontent à décembre, et que, “depuis, le contexte économique des États-Unis a radicalement changé”.Il s’attend à une prévision de croissance révisée à la baisse et à ce que le rythme de l’inflation soit réévalué à la hausse.Les initiatives du président désorientent jusqu’à l’économiste Michael Strain, du centre de réflexion conservateur American Enterprise Institute.Favorable à plusieurs pans de son programme (baisses d’impôts, dérégulation, réduction du poids de l’État fédéral…), il vient de qualifier de “catastrophe” sa gestion de la politique économique.”Il était auparavant inconcevable qu’un président — y compris Trump pendant son premier mandat — fasse délibérément autant de mal à l’économie”, a-t-il écrit sur son blog. “Heureusement que Trump a hérité d’une économie solide”, a-t-il relevé, estimant qu'”il en faudrait beaucoup pour faire plonger l’économie en récession” et que le président pouvait encore “regagner la confiance des investisseurs et des consommateurs” d’ici là.