Chercheurs américains : CentraleSupélec mobilise trois millions d’euros

L’école d’ingénieurs CentraleSupélec va mobiliser trois millions d’euros pour accueillir des chercheurs basés aux Etats-Unis et financer des travaux qui ne pourraient plus y être menés en raison de la politique de l’administration Trump, a annoncé l’établissement mercredi.”A l’heure où les principes d’objectivité et de liberté de la recherche scientifique semblent parfois remis en cause, CentraleSupélec a décidé de s’associer à l’initiative +Safe Place for Science+ lancée par Aix-Marseille Université”, déclare dans un communiqué Romain Soubeyran, directeur de CentraleSupélec.Il invite les chercheurs travaillant actuellement aux Etats-Unis sur des sujets en lien avec les “domaines stratégiques” de l’école et souhaitant venir en France à postuler à son programme d’accueil. Issu du rapprochement de Centrale et de Supélec, l’établissement fait référence en sciences de l’ingénieur et des systèmes.Doté d’un “fonds d’amorçage de trois millions d’euros de la Fondation CentraleSupélec”, le programme “vise à offrir un environnement dans lequel les scientifiques de haut niveau pourront mener leurs recherches en toute liberté et sécurité”, indique le communiqué. “Il financera entre autres des +tenure tracks+ (contrats de travail à durée déterminée, NDLR) au niveau professeur ou assistant professeur, des +welcome packages+ (ensemble de mesures d’accueil, NDLR) ou des chaires d’accueil”, précise-t-il.Début mars, l’université d’Aix-Marseille a été la première en France à ouvrir les bras aux scientifiques dont le travail pourrait être menacé par la politique menée par Donald Trump, annonçant dégager 10 à 15 millions d’euros dans ce but.La semaine dernière, la Fondation Arc, dédiée à la recherche sur le cancer, a débloqué 3,5 millions d’euros “pour offrir aux chercheurs en difficulté actuellement basés aux Etats-Unis, l’opportunité de poursuivre leurs travaux en France”.Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a multiplié les annonces chocs visant la communauté scientifique: coupes budgétaires brutales, licenciement de centaines d’employés des agences fédérales chargées du climat ou de la santé, censure de certains sujets dans les recherches subventionnées…

Chercheurs américains : CentraleSupélec mobilise trois millions d’euros

L’école d’ingénieurs CentraleSupélec va mobiliser trois millions d’euros pour accueillir des chercheurs basés aux Etats-Unis et financer des travaux qui ne pourraient plus y être menés en raison de la politique de l’administration Trump, a annoncé l’établissement mercredi.”A l’heure où les principes d’objectivité et de liberté de la recherche scientifique semblent parfois remis en cause, CentraleSupélec a décidé de s’associer à l’initiative +Safe Place for Science+ lancée par Aix-Marseille Université”, déclare dans un communiqué Romain Soubeyran, directeur de CentraleSupélec.Il invite les chercheurs travaillant actuellement aux Etats-Unis sur des sujets en lien avec les “domaines stratégiques” de l’école et souhaitant venir en France à postuler à son programme d’accueil. Issu du rapprochement de Centrale et de Supélec, l’établissement fait référence en sciences de l’ingénieur et des systèmes.Doté d’un “fonds d’amorçage de trois millions d’euros de la Fondation CentraleSupélec”, le programme “vise à offrir un environnement dans lequel les scientifiques de haut niveau pourront mener leurs recherches en toute liberté et sécurité”, indique le communiqué. “Il financera entre autres des +tenure tracks+ (contrats de travail à durée déterminée, NDLR) au niveau professeur ou assistant professeur, des +welcome packages+ (ensemble de mesures d’accueil, NDLR) ou des chaires d’accueil”, précise-t-il.Début mars, l’université d’Aix-Marseille a été la première en France à ouvrir les bras aux scientifiques dont le travail pourrait être menacé par la politique menée par Donald Trump, annonçant dégager 10 à 15 millions d’euros dans ce but.La semaine dernière, la Fondation Arc, dédiée à la recherche sur le cancer, a débloqué 3,5 millions d’euros “pour offrir aux chercheurs en difficulté actuellement basés aux Etats-Unis, l’opportunité de poursuivre leurs travaux en France”.Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a multiplié les annonces chocs visant la communauté scientifique: coupes budgétaires brutales, licenciement de centaines d’employés des agences fédérales chargées du climat ou de la santé, censure de certains sujets dans les recherches subventionnées…

Aigle royal tué par une éolienne: décision renvoyée au 9 avril

Le tribunal de Montpellier a reporté au 9 avril sa décision dans le dossier de la mort d’un aigle royal reproducteur, qui a percuté il y a trois ans la pale d’une éolienne à Bernagues, dans le nord de l’Hérault.”Le délibéré est prorogé au 9 avril a 14H00″, a indiqué mercredi le président de la chambre correctionnelle du tribunal judiciaire, sans plus de précisions.Le 10 janvier 2023, vers 08H15, un aigle royal muni d’un GPS, volant à 50 km/h, avait percuté une pale d’une des sept éoliennes exploitées sur le massif de l’Escandorgue, sur les contreforts du Massif central, par la société Energie Renouvelable du Languedoc (ERL), filiale du groupe Valeco, selon le rapport d’enquête sur cet incident de l’Office français de la biodiversité (OFB).L’OFB avait mis en évidence un “dysfonctionnement du système de détection des oiseaux” lors de l’approche de l’aigle, qui avait, après avoir été percuté, “chuté lourdement” au pied de l’éolienne, où il sera retrouvé six jours plus tard.L’oiseau, qui appartient à une espèce protégée, était le mâle reproducteur d’un couple ayant installé son nid dès 2008 à trois km du lieu où ERL a construit ses éoliennes en 2016, selon France Nature Environnement (FNE), l’une des six associations parties civiles dans cette affaire.Lors de l’audience, le 22 janvier, le parquet avait réclamé une peine de 750 euros d’amende, dont 500.000 avec sursis, à l’encontre d’ERL, assortie d’une suspension d’activité avec exécution provisoire, ainsi que 150.000 euros d’amende (dont 100.000 avec sursis) contre le gérant de l’entreprise.Dans le cadre d’une autre procédure, la cour d’appel de Nîmes a ordonné le 7 décembre 2023 la démolition du parc éolien de Bernagues et la remise en état des lieux pour défaut de permis de construire valide. ERL a formé un pourvoi devant la Cour de cassation, dont la décision est toujours attendue.Par ailleurs, le même tribunal de Montpellier doit rendre le 7 avril sa décision dans une affaire similaire, qui oppose cette fois EDF Renouvelables à France Nature Environnement. L’électricien est accusé d’être responsable de la mort de centaines d’oiseaux protégés, dont de rares faucons crécerellettes, dans son parc éoliens d’Aumelas, également dans l’Hérault.

Bousculée par Trump, l’UE lance le processus de son réarmement

L’Union européenne a donné mercredi le coup d’envoi d’un plan visant à réarmer le continent d’ici à 2030, face à la menace russe et au risque de désengagement américain.”C’est un moment pivot pour la sécurité européenne”, a lancé la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.Les remises en cause de l’engagement américain en Europe, et particulièrement en Ukraine, après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche ont aussi agi comme un électrochoc.”Les 450 millions de citoyens de l’Union européenne ne devraient pas dépendre de 340 millions d’Américains pour se défendre contre 140 millions de Russes qui n’arrivent pas à battre 38 millions d’Ukrainiens”, a résumé le commissaire européen à la Défense Andrius Kubilius.Les dépenses militaires des 27 ont augmenté de plus de 31% depuis 2021, pour atteindre 326 milliards d’euros en 2024. “C’est mieux, mais ce n’est pas suffisant”, avait affirmé mardi la présidente de la Commision eurpéenne Ursula von der Leyen.La Commission européenne a présenté mercredi un “livre blanc” pour la défense, sorte de mode d’emploi à destination des Etats membres pour les aider à renforcer les capacités de défense du continent.On y retrouve les grandes lignes du plan dévoilé il y a deux semaines par Mme von der Leyen avec un objectif affiché de 800 milliards d’euros pour mettre l’Europe de la défense en ordre de marche.Un montant ambitieux, mais dont la mise en Å“uvre dépend surtout de la bonne volonté des Etats membres de l’UE, soulignent des diplomates à Bruxelles. La Commission européenne veut ainsi permettre aux Etats membres de consacrer jusqu’à 1,5% de leur Produit intérieur brut (PIB) pendant quatre ans à des dépenses militaires, sans crainte d’enfreindre les règles budgétaires qui encadrent les déficits publics.- Jusqu’à 650 milliards d’euros -Cela devrait permettre de mobiliser sur cette période jusqu’à 650 milliards d’euros, selon la Commission européenne. “C’est une estimation”, a reconnu mercredi un responsable de la Commission. Les 150 milliards restants seront mis à disposition des Etats membres sous forme de prêts.Chaque pays devra d’ici fin avril demander une exemption aux règles budgétaires en vigeur, selon ce “livre blanc”, rendu public mercredi.Les responsables de la Commission veulent aussi que les 27 adoptent au plus vite le texte servant de base aux prêts de 150 milliards d’euros.Il doit permettre de financer, en commun, des achats et des projets d’investissement en Europe. Des pays non membres de l’UE pourront participer, comme la Norvège.La porte est laissée ouverte, sous réserve de certains conditions, à la Turquie, ainsi qu’à la Grande-Bretagne dès qu’elle aura signé avec les 27 un accord de partenariat en matière de sécurité, a précisé Mme Kallas. Elle a dit espérer que cette signature soit possible avant un sommet UE-Royaume-Uni, prévu en mai cette année.Il s’agit aussi, selon Bruxelles d’acheter “davantage européen”, au moment où la très grande majorité des investissements en matière de défense se fait en dehors de l’Union européenne.Au moins 65% des pièces contenues dans tel ou tel armement doit être “d’origine européenne”, selon le “livre blanc”.Les dirigeants de l’UE ont déjà donné leur feu vert à ce plan proposé par Mme von der Leyen lors d’un sommet extraordinaire le 6 mars.- Aller plus loin -Plusieurs Etats membres souhaitent toutefois aller plus loin et suggèrent qu’un grand emprunt soit lancé, comme cela avait été le cas lors de la pandémie de Covid. L’UE avait alors emprunté 800 milliards d’euros. Les besoins ont cette fois été estimés à 500 milliards d’euros, mais la Commission européenne a jusqu’à présent refusé de s’engager dans cette voie. “Nous n’en sommes pas là”, a reconnu mercredi Kaja Kallas, devant quelques journalistes.La Commission européenne a également identifié les secteurs stratégiques dans lesquels les investissements doivent avoir lieu en priorité. Il s’agit surtout de combler les lacunes de l’industrie de défense en matière de munitions, de défense anti-aérienne, de drones, ou encore de missiles à longue portée.

Bousculée par Trump, l’UE lance le processus de son réarmement

L’Union européenne a donné mercredi le coup d’envoi d’un plan visant à réarmer le continent d’ici à 2030, face à la menace russe et au risque de désengagement américain.”C’est un moment pivot pour la sécurité européenne”, a lancé la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.Les remises en cause de l’engagement américain en Europe, et particulièrement en Ukraine, après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche ont aussi agi comme un électrochoc.”Les 450 millions de citoyens de l’Union européenne ne devraient pas dépendre de 340 millions d’Américains pour se défendre contre 140 millions de Russes qui n’arrivent pas à battre 38 millions d’Ukrainiens”, a résumé le commissaire européen à la Défense Andrius Kubilius.Les dépenses militaires des 27 ont augmenté de plus de 31% depuis 2021, pour atteindre 326 milliards d’euros en 2024. “C’est mieux, mais ce n’est pas suffisant”, avait affirmé mardi la présidente de la Commision eurpéenne Ursula von der Leyen.La Commission européenne a présenté mercredi un “livre blanc” pour la défense, sorte de mode d’emploi à destination des Etats membres pour les aider à renforcer les capacités de défense du continent.On y retrouve les grandes lignes du plan dévoilé il y a deux semaines par Mme von der Leyen avec un objectif affiché de 800 milliards d’euros pour mettre l’Europe de la défense en ordre de marche.Un montant ambitieux, mais dont la mise en Å“uvre dépend surtout de la bonne volonté des Etats membres de l’UE, soulignent des diplomates à Bruxelles. La Commission européenne veut ainsi permettre aux Etats membres de consacrer jusqu’à 1,5% de leur Produit intérieur brut (PIB) pendant quatre ans à des dépenses militaires, sans crainte d’enfreindre les règles budgétaires qui encadrent les déficits publics.- Jusqu’à 650 milliards d’euros -Cela devrait permettre de mobiliser sur cette période jusqu’à 650 milliards d’euros, selon la Commission européenne. “C’est une estimation”, a reconnu mercredi un responsable de la Commission. Les 150 milliards restants seront mis à disposition des Etats membres sous forme de prêts.Chaque pays devra d’ici fin avril demander une exemption aux règles budgétaires en vigeur, selon ce “livre blanc”, rendu public mercredi.Les responsables de la Commission veulent aussi que les 27 adoptent au plus vite le texte servant de base aux prêts de 150 milliards d’euros.Il doit permettre de financer, en commun, des achats et des projets d’investissement en Europe. Des pays non membres de l’UE pourront participer, comme la Norvège.La porte est laissée ouverte, sous réserve de certains conditions, à la Turquie, ainsi qu’à la Grande-Bretagne dès qu’elle aura signé avec les 27 un accord de partenariat en matière de sécurité, a précisé Mme Kallas. Elle a dit espérer que cette signature soit possible avant un sommet UE-Royaume-Uni, prévu en mai cette année.Il s’agit aussi, selon Bruxelles d’acheter “davantage européen”, au moment où la très grande majorité des investissements en matière de défense se fait en dehors de l’Union européenne.Au moins 65% des pièces contenues dans tel ou tel armement doit être “d’origine européenne”, selon le “livre blanc”.Les dirigeants de l’UE ont déjà donné leur feu vert à ce plan proposé par Mme von der Leyen lors d’un sommet extraordinaire le 6 mars.- Aller plus loin -Plusieurs Etats membres souhaitent toutefois aller plus loin et suggèrent qu’un grand emprunt soit lancé, comme cela avait été le cas lors de la pandémie de Covid. L’UE avait alors emprunté 800 milliards d’euros. Les besoins ont cette fois été estimés à 500 milliards d’euros, mais la Commission européenne a jusqu’à présent refusé de s’engager dans cette voie. “Nous n’en sommes pas là”, a reconnu mercredi Kaja Kallas, devant quelques journalistes.La Commission européenne a également identifié les secteurs stratégiques dans lesquels les investissements doivent avoir lieu en priorité. Il s’agit surtout de combler les lacunes de l’industrie de défense en matière de munitions, de défense anti-aérienne, de drones, ou encore de missiles à longue portée.

Mandat d’arrêt émis contre Milorad Dodik, chef politique des Serbes de Bosnie

Un mandat d’arrêt national a été émis contre le chef politique des Serbes de Bosnie, Milorad Dodik, recherché dans une enquête pour attaque à l’ordre constitutionnel, ce dernier assurant qu’il allait malgré tout poursuivre sa politique d’affaiblissement des institutions centrales. Le mandat a été délivré par la cour d’Etat dont le siège est à Sarajevo, une dizaine de jours après le rejet par M. Dodik, le président de la Republika Srpska (RS, entité serbe de Bosnie) d’une convocation du parquet d’Etat, qui veut l’interroger dans le cadre de son enquête.”Nous avons reçu hier dans notre système un mandat d’arrêt” contre M. Dodik, a déclaré mercredi le directeur de la police de l’entité croato-musulmane de Bosnie, Vahidin Munjic, à la télévision locale N1.La Bosnie d’après-guerre est divisée en deux entités autonomes, la RS et la Fédération croato-musulmane.Il s’agit d’un mandat d’arrêt national, à savoir que toutes les forces policières dans le pays, dont celles de l’entité serbe, “sont obligées d’agir”, a souligné M. Munjic.Chacune des deux entités dispose de sa propre police, et il existe aussi une police d’Etat central (Sipa), autorisée à intervenir dans les deux entités.Depuis plusieurs jours, la sécurité a été renforcée et des membres d’une unité d’élite patrouillent jour et nuit autour du palais présidentiel de la RS, à Banja Luka, chef-lieu de l’entité serbe situé à 200 km de Sarajevo.- “Nous continuons” -Le gouvernement de la RS a également ordonné lundi au ministère de l’Intérieur de l’entité à “engager un maximum des capacités pour sécuriser les personnes et les institutions bénéficiant d’une protection particulière”.Des mandats d’arrêt ont également été délivrés contre le Premier ministre de la RS, Radovan Viskovic, et le président de son Parlement, Nenad Stevandic, soupçonnés dans le même dossier.Le parquet d’Etat a ouvert une enquête pour “attaque contre l’ordre constitutionnel” après l’adoption fin février par le Parlement de la RS d’une législation interdisant à la police et à la justice centrales d’exercer dans cette entité (49% du territoire du pays). M. Dodik a promulgué ces lois le 5 février.Depuis son palais présidentiel, M. Dodik a exprimé mercredi sa détermination à aller de l’avant.”Nous continuons à mettre en place les politiques adoptées par le Parlement”, a déclaré M. Dodik au début d’une réunion avec M. Stevandic, en accusant les dirigeants bosniaques (musulmans) du pays de chercher un “conflit”.”Nous n’avons pas d’autre choix (…) Notre groupe, les gens qui font partie de ce processus politique sont très unis”, a-t-il ajouté.”Nous ne voulons pas la guerre (…) Mais ça ne veut pas dire que nous allons nous laisser trancher la tête”, a renchéri M. Stevandic.Le Parlement de la RS a adopté la loi controversée en riposte à un verdict prononcé le 26 février contre M. Dodik par la cour d’Etat pour le non-respect des décisions du Haut représentant international en Bosnie, Christian Schmidt, chargé de faire respecter l’accord de paix de Dayton (1995).- “Catastrophe totale” -M. Dodik a été condamné à une peine d’un an de prison, assortie d’une interdiction d’exercer ses fonctions pendant six ans. Il peut faire appel, mais il a rejeté ce jugement, en dénonçant un “procès politique” ayant pour objectif de l'”éliminer de l’arène politique”.Mardi, le directeur de la police centrale (Sipa), Darko Culum, un proche de M. Dodik, a présenté sa démission et annoncé son retour au sein du ministère de l’Intérieur de la RS. La Sipa est considérée comme la seule force policière qui pourrait éventuellement arrêter les trois hommes.Par ailleurs, un délai donné aux Serbes de Bosnie employés dans la police et la justice centrales pour rejoindre les institutions de la RS expire ce mercredi à minuit. Il semble qu’ils n’ont pas suivi l’appel de Milorad Dodik.Les autorités de la RS préparent également une “loi sur le contrôle frontalier de la RS”, alors que le contrôle aux frontières est assuré depuis 2000 par la police aux frontière d’Etat.Le président de la Serbie voisine, Aleksandar Vucic, un proche de Dodik, a déclaré mardi soir sur une télévision locale être “très inquiet de la situation” en Bosnie, précisant que Dodik, Viskovic et Stevandic ne pouvaient “plus circuler librement”.Tout en mettant en garde contre une éventuelle arrestation des trois hauts responsables serbes de Bosnie, le président Vucic a ajouté qu’il allait évoquer mercredi cette question à Bruxelles avec le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, ainsi qu’avec des responsables de l’UE.”J’espère que personne n’est aussi fou pour essayer de faire ça (…) Nous pourrions avoir une catastrophe totale en l’espace d’une nuit”, a dit M. Vucic.

Jet skis in the desert: winter lake creates Saudi watersports oasis

The ear-splitting roar of his jet ski fills the air as Hamza al-Hamm thunders past, kicking up plumes of water — not at the beach, but in the heart of the Saudi Arabian desert.Sand-caked SUVs ring the temporary lake, formed by winter rains, as Hamm zips across the impromptu watersports centre doing donuts.Women in the traditional face-covering niqab sit on rugs by the shore, watching the action.The lake, surrounded by sand dunes near the small desert city of Zulfi, lasts only about three months a year.”One day, my friends challenged me to ride a jet ski,” said Hamm, who started out on a borrowed machine.Since then he has bought his own, gradually becoming one of a rare breed — an expert jet-skier who lives in the desert.Zulfi’s lake, more than 200 kilometres (124 miles) northwest of the capital Riyadh, appears every winter, giving desert-dwellers the chance to take part in a sport usually associated with seaside resorts.The rare phenomenon draws not only locals like Hamm, in his 40s, but also visitors from as far away as Kuwait, Qatar and the United Arab Emirates.Meshaal al-Otaibi, who came with a caravan from the Saudi town of Taif, more than 700 kilometres away, said he had to see the lake for himself.”When I heard about the lake on YouTube, about people gathering there and water activities, I couldn’t resist,” he said.Zulfi, which sits in a dip between sand dunes and mountains, “is a perfect trap for rainfalls pouring over the mountains”, according to scientist Alain Gachet.”That is why the lake is seasonal in Zulfi, which is located on the deepest part of this depression,” said Gachet, whose French-based company Radar Technologies International specialises in untapped natural resources.When it forms, the lake offers a welcome respite in a country where intense heat limits outdoor activities for much of the year.Issam Hamad, another Saudi who was visiting with his family, said it was relaxing just to be outside.”Some watch, others do watersports” but everyone enjoys the fresh air, he said.

New Israeli strikes on Gaza ‘dramatic step backwards’: Macron

Israel’s resumption of strikes on the Gaza Strip is a major step in the wrong direction after its ceasefire with Palestinian militant group Hamas earlier this year, French President Emmanuel Macron said Wednesday alongside Jordan’s King Abdullah II.”The resumption of Israeli strikes yesterday (Tuesday), despite the efforts of mediators, represents a dramatic step backwards,” Macron said ahead of talks in Paris with Abdullah.”It’s dramatic for the Palestinians of Gaza, who are again plunged into the terror of bombardment, and dramatic for the (Israeli) hostages and their families who live in the nightmare of uncertainty.”Israel earlier this week carried out its deadliest bombing of Gaza since a fragile ceasefire began in January between Israel and the Palestinian territory’s Islamist rulers Hamas.The renewed Israeli air strikes in the night of Monday to Tuesday killed more than 400 people, according to the Gaza health ministry. They have continued since.Macron slammed Hamas, saying the “axis of resistance is today an illusion”, but also warned Israel that there could be “no Israeli military solution in Gaza”.The Jordanian king called the strikes “an extremely dangerous step that adds further devastation to an already dire humanitarian situation”.”The ceasefire must be restored and the flow of aid must resume immediately,” Abdullah said.- ‘Ready to contribute’ -After Hamas attacked Israel on October 7, 2023, Gazans endured more than 15 months of devastating conflict before a fragile cessation of hostilities took effect on January 19.As ceasefire talks stalled earlier this month, Israel cut off humanitarian aid and electricity to Gaza in a bid to pressure Hamas to give in to its terms. If the war stops, France has thrown its support behind a plan put forward by Arab nations, including Jordan, to rebuild Gaza without evicting its 2.4 million Palestinian residents.”We French and Europeans are ready to contribute to these deliberations and to this plan,” Macron said.Macron said he and other European leaders would discuss it on Thursday at the European Council, “among ourselves and with the Secretary General of the United Nations”.France, Britain, Germany and Italy earlier this month backed the plan, hailing it as a “realistic path” for Gaza to return to the control of the West Bank-based Palestinian Authority after nearly two decades of Hamas rule.Israel and the United States have rejected the proposal.It came after US President Donald Trump triggered global outrage when he suggested the US “take over” Gaza and turn it into the “Riviera of the Middle East”, while forcing its Palestinian inhabitants to relocate to Egypt or Jordan.- ‘Palestinian state’ -Long term, said Macron, work should focus on “a Palestinian state to finally give back Palestinians their legitimate right”, though this should come with the “necessary security guarantees for Israel”.Abdullah said: “A political solution that leads to peace on the basis of a two-state solution is the only way to guarantee security for Palestinians, Israelis in the region.” The so-called two-state solution would see a new Palestinian state live peacefully side by side with an Israeli one.It was part of a peace plan in the 1990s but Israel has since only deepened its occupation of the West Bank and east Jerusalem, the bulk of the land which was to make up a future Palestinian state.The 2023 Hamas attack on Israel resulted in 1,218 deaths, mostly civilians, according to Israeli figures.Israel’s retaliation in Gaza has killed at least 49,547 people, also mostly civilians, according to figures from the territory’s health ministry.Of the 251 hostages seized during the attack, 58 are still in Gaza, including 34 the Israeli military says are dead.

Stock markets diverge, gold hits high tracking global unrest

Global stock markets diverged on Wednesday while gold set a new record high as investors looked forward to a US Fed rate decision and geopolitical concerns returned to the fore.European and Asian stock markets traded mixed, while Wall Street rebounded following Tuesday’s tech-led losses.”There is a modicum of buy-the-dip interest in the mega-cap stocks, which led yesterday’s slide,” said Briefing.com analyst Patrick O’Hare.The US Federal Reserve was widely expected to extend its rate cut pause later on Wednesday and investors were eagerly awaiting comments from Fed Chairman Jerome Powell about how the bank seeks to chart a path through the economic turbulence unleashed by US President Donald Trump’s ever-changing approach to tariffs.”One should expect the overarching message from Fed Chair Powell to be that the Fed is waiting to see what policies are enacted, and their effects on economic activity, before making any additional policy moves,” said O’Hare.That may make the Fed’s updated Summary of Economic Projections the main event for investors. The previously quarterly summary, issued in December, predicted two interest rate cuts in 2025. But Susannah Streeter, head of money and markets at Hargreaves Lansdown, said the prospect of more cuts may not cheer investors. “Even the prospect of lowering borrowing costs unlikely to provide much solace given that they would be seen as indicating increasing weakness in the US economy,” she said.Many economists have warned that the tariffs — which are being met with retaliation by some countries — will tip the US economy, and possibly others, into recession.Meanwhile, the price of gold, seen as a safe-haven investment, struck a record high above $3,045 an ounce on fears of a fresh upsurge in hostilities in the Middle East after Israel launched its most intense strikes on Gaza since a ceasefire with Hamas took effect.Oil prices edged higher, even as Hamas said it remained open to negotiations while calling for pressure on Israel to implement a Gaza truce.Over in Moscow, Russia accused Ukraine of trying to “derail” agreements reached between Vladimir Putin and Trump to halt strikes on energy infrastructure.In afternoon trading in Europe, London dipped and Frankfurt fell while Paris gained.Official data showed eurozone inflation eased more than previously estimated in February, driven by a slowdown in consumer price increases in Germany.Inflation in the single currency area slowed to 2.3 percent last month, a slight change from the 2.4 percent figure published on March 3. Elsewhere, the Turkish lira plunged to an all-time low against the dollar on Wednesday, after police raided the home of Istanbul’s powerful opposition mayor, Ekrem Imamoglu.The currency was trading at 39 liras per dollar after the mayor, a key opponent of President Recep Tayyip Erdogan, was detained over a corruption probe, a move denounced by his opposition CHP party as a “coup”.The yen gave up initial gains against the dollar after the Bank of Japan kept interest rates on hold, warning about “high uncertainties” including over trade.Japan’s Nikkei 225 stock index also gave up gains to end lower.Elsewhere in Asia, Jakarta’s stock market rebounded only slightly, having plummeted more than seven percent Tuesday in the biggest plunge since September 2011, over concerns about Indonesia’s economy amid weak consumer spending. – Key figures around 1330 GMT -New York – Dow: UP 0.3 percent at 41,689.29 pointsNew York – S&P 500: UP 0.4 percent at 5,636.37New York – Nasdaq Composite: UP 0.6 percent at 17,601.05London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 8,696.32Paris – CAC 40: UP 0.3 percent at 8,142.52Frankfurt – DAX: DOWN 0.9 percent at 23,179.04Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.3 percent at 37,751.88 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.1 percent at 24,771.14 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,426.43 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0897 from $1.0944 on TuesdayPound/dollar: DOWN at 1.2962 from 1.3003Dollar/yen: UP at 149.90 yen from 149.36 yenEuro/pound: DOWN at 84.08 pence from 84.16 penceWest Texas Intermediate: UP less than 0.1 percent at $66.81 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.1 percent at $70.65 per barrelburs-rl/giv