Trump’s 25% steel, aluminum tariffs add on to Canada and Mexico duties: W.House

US President Donald Trump’s planned 25-percent tariffs on all steel and aluminum imports will stack on the hefty duties earlier announced on Canada and Mexico, a White House official told AFP Wednesday.Trump had in early February unveiled sweeping tariffs of 25 percent on Canadian and Mexican goods, with a lower rate of 10 percent on Canadian energy imports.But shortly after making that announcement, he halted the blanket levies on the United States’ immediate neighbors for a month as both countries vowed to step up measures against illegal immigration and fentanyl smuggling. If those tariffs are reimposed at the end of a 30-day deadline, the levies on Canadian and Mexican steel and aluminum could hit 50 percent, the official said, speaking on condition of anonymity.Canada’s finance minister Dominic LeBlanc, who is in Washington with Canadian provincial leaders, told reporters Wednesday that Ottawa would not get ahead of America’s decision on tariffs.”We have a number of weeks to work together, and President Trump’s words were very precise to structure an economic deal with Canada,” said LeBlanc, who is meeting US policymakers including National Economic Council director Kevin Hassett and Commerce Secretary Howard Lutnick.Wab Kinew, premier of Manitoba in western Canada, added that his country has critical minerals that could help the US economy.Mexican President Claudia Sheinbaum separately said that economy minister Marcelo Ebrard has been in talks with his expected US counterpart.Canadian Prime Minister Justin Trudeau and Mexico’s Sheinbaum had struck deals for a postponement of initial US tariffs, following calls with Trump just hours before the levies were due to take effect.While talks between the North American trading partners continued, Trump signed separate orders to impose 25-percent tariffs on steel and aluminum imports from March 12, widening a trade war despite warnings from other countries.Canada and the European Union have since vowed to stand firm against Trump’s latest salvo on steel and aluminum.

New accuser sues US actor Spacey in UK over sexual abuse claim

A new civil claim alleging sexual abuse against Oscar-winning actor Kevin Spacey was filed on Wednesday at London’s High Court, the legal team representing the accuser confirmed to AFP.Actor Ruari Cannon is suing Spacey, 65, and two organisations connected to London’s Old Vic Theatre, where the actor was artistic director between 2003 and 2015, the claimant’s legal firm Fieldfisher confirmed to AFP.Details of the allegations have not yet been published.Spacey was in 2023 found not guilty of several criminal sexual charges alleged by four men.The star of “American Beauty” and drama series “House of Cards” was acquitted by majority verdicts in London following a trial lasting several weeks.One of the accusers in the criminal trial has also launched civil action against Spacey. The claim filed on Wednesday does not relate to any of the accusers involved in the criminal trial.Spacey won the best supporting actor Oscar for 1996 film “The Usual Suspects” and best actor in 2000 for “American Beauty”.But his once-stellar career has been halted by the various allegations of sexual offences, which first emerged in 2017 as part of the nascent #MeToo movement, and which he has always denied.The 2023 acquittal followed a New York court in 2022 dismissing a $40 million civil sexual misconduct lawsuit brought against him.

Israël menace d’une “nouvelle guerre” à Gaza qui permettrait la réalisation du plan Trump

Israël a menacé mercredi de lancer une “nouvelle guerre” dans la bande de Gaza qui permettrait la réalisation du projet de Donald Trump visant à vider le territoire palestinien de ses habitants, si le Hamas ne libérait pas des otages avant samedi.Peu avant ces déclarations du ministre israélien de la Défense, Israël Katz, le mouvement islamiste palestinien avait affirmé qu’il ne céderait pas aux menaces américaines et israéliennes d’une reprise de la guerre. Deux pays médiateurs, l’Egypte et le Qatar, mènent pendant ce temps des négociations pour tenter de sauver le cessez-le-feu, en place depuis le 19 janvier pour une durée initiale de 42 jours, tandis que le Hamas a envoyé une délégation au Caire.La trêve a permis jusqu’à présent un arrêt des combats après 15 mois de guerre et cinq échanges d’otages retenus à Gaza contre des prisonniers palestiniens.Mais des menaces du Hamas de ne pas libérer comme prévu un groupe d’otages le 15 février, puis des menaces d’Israël, soutenu par son allié américain, de reprendre la guerre, fragilisent le cessez-le-feu, dont les phases ultérieures restent à négocier.”Si le Hamas ne libère pas les otages israéliens d’ici à samedi, les portes de l’enfer s’ouvriront …, comme l’a promis le président américain”, a déclaré mercredi Israël Katz.”La nouvelle guerre de Gaza sera d’une intensité différente de celle qui a précédé le cessez-le-feu (…) elle permettra également de donner corps au projet du président américain Trump pour Gaza”, a-t-il ajouté.Salué en Israël et décrié à travers le monde, le projet annoncé par Donald Trump prévoit de placer Gaza sous contrôle américain et de déplacer ses 2,4 millions d’habitants vers l’Egypte ou la Jordanie, afin de reconstruire le territoire.- “L’enfer” -Accusant Israël de plusieurs violations de l’accord de trêve, dont le blocage de l’entrée de l’aide humanitaire, le Hamas a menacé lundi de ne pas procéder aux libérations d’otages prévues samedi. Israël et les Etats-Unis ont sommé en retour le Hamas de respecter ses engagements, sous peine d’une reprise de la guerre. Donald Trump a promis lundi “l’enfer” au Hamas s’il ne relâchait pas “tous les otages” retenus à Gaza avant samedi “à 12 heures”.”Si le Hamas ne libère pas nos otages d’ici à samedi midi, le cessez-le-feu prendra fin” et l’armée “reprendra des combats intenses jusqu’à ce que le Hamas soit définitivement battu”, a averti mardi le Premier ministre Benjamin Netanyahu.Selon les termes de l’accord, 33 otages retenus à Gaza doivent être libérés d’ici début mars, contre 1.900 Palestiniens détenus par Israël. “Nous n’accepterons pas le langage des menaces américaines et israéliennes”, a déclaré mercredi le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, ajoutant qu’Israël devait “mettre en oeuvre intégralement l’accord de cessez-le-feu”.La tension est encore montée après que le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, attendu cette semaine au Moyen-Orient, a déclaré qu'”Israël ne peut pas permettre (…) au Hamas d’utiliser le cessez-le-feu pour reconstruire ses forces”.- “Des centaines de milliers de vies” -L’armée israélienne a depuis lundi envoyé des renforts autour de la bande de Gaza, dévastée par la guerre. Mercredi, l’armée a dit avoir mené un raid aérien contre deux personnes qui tentaient de récupérer un drone à Gaza, sans préciser leur sort. Les pourparlers pour préparer la deuxième phase de l’accord de trêve n’ont toujours pas commencé, ce que le Hamas a imputé à une “obstruction continue” d’Israël pour le “saboter”. Jusque là, 16 otages israéliens et 765 prisonniers palestiniens ont été libérés. La libération, le 8 février, de trois hommes au visage émacié, très éprouvés physiquement, avait choqué Israël. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui intervient pour récupérer les otages lors de ces libérations, a appelé mercredi les deux camps à “préserver le cessez-le-feu”, ajoutant que “des centaines de milliers de vies en dépendent”.La deuxième phase de la trêve est censée permettre la libération de tous les otages et la fin définitive de la guerre. Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas, 73 sont toujours otages à Gaza, dont au moins 35 mortes, selon l’armée israélienne.La troisième et dernière phase de l’accord doit être consacrée à la reconstruction de Gaza, un gigantesque chantier estimé par l’ONU à plus de 53 milliards de dollars.Mercredi, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie ont souligné l'”unité” des positions de leurs pays sur Gaza. Israël “n’a pas été en mesure de nous pousser hors de ce pays, et Trump n’y parviendra pas non plus”, a affirmé Ismaïl Shehada, un habitant de Gaza-ville. L’attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 48.222 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

Israël menace d’une “nouvelle guerre” à Gaza qui permettrait la réalisation du plan Trump

Israël a menacé mercredi de lancer une “nouvelle guerre” dans la bande de Gaza qui permettrait la réalisation du projet de Donald Trump visant à vider le territoire palestinien de ses habitants, si le Hamas ne libérait pas des otages avant samedi.Peu avant ces déclarations du ministre israélien de la Défense, Israël Katz, le mouvement islamiste palestinien avait affirmé qu’il ne céderait pas aux menaces américaines et israéliennes d’une reprise de la guerre. Deux pays médiateurs, l’Egypte et le Qatar, mènent pendant ce temps des négociations pour tenter de sauver le cessez-le-feu, en place depuis le 19 janvier pour une durée initiale de 42 jours, tandis que le Hamas a envoyé une délégation au Caire.La trêve a permis jusqu’à présent un arrêt des combats après 15 mois de guerre et cinq échanges d’otages retenus à Gaza contre des prisonniers palestiniens.Mais des menaces du Hamas de ne pas libérer comme prévu un groupe d’otages le 15 février, puis des menaces d’Israël, soutenu par son allié américain, de reprendre la guerre, fragilisent le cessez-le-feu, dont les phases ultérieures restent à négocier.”Si le Hamas ne libère pas les otages israéliens d’ici à samedi, les portes de l’enfer s’ouvriront …, comme l’a promis le président américain”, a déclaré mercredi Israël Katz.”La nouvelle guerre de Gaza sera d’une intensité différente de celle qui a précédé le cessez-le-feu (…) elle permettra également de donner corps au projet du président américain Trump pour Gaza”, a-t-il ajouté.Salué en Israël et décrié à travers le monde, le projet annoncé par Donald Trump prévoit de placer Gaza sous contrôle américain et de déplacer ses 2,4 millions d’habitants vers l’Egypte ou la Jordanie, afin de reconstruire le territoire.- “L’enfer” -Accusant Israël de plusieurs violations de l’accord de trêve, dont le blocage de l’entrée de l’aide humanitaire, le Hamas a menacé lundi de ne pas procéder aux libérations d’otages prévues samedi. Israël et les Etats-Unis ont sommé en retour le Hamas de respecter ses engagements, sous peine d’une reprise de la guerre. Donald Trump a promis lundi “l’enfer” au Hamas s’il ne relâchait pas “tous les otages” retenus à Gaza avant samedi “à 12 heures”.”Si le Hamas ne libère pas nos otages d’ici à samedi midi, le cessez-le-feu prendra fin” et l’armée “reprendra des combats intenses jusqu’à ce que le Hamas soit définitivement battu”, a averti mardi le Premier ministre Benjamin Netanyahu.Selon les termes de l’accord, 33 otages retenus à Gaza doivent être libérés d’ici début mars, contre 1.900 Palestiniens détenus par Israël. “Nous n’accepterons pas le langage des menaces américaines et israéliennes”, a déclaré mercredi le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem, ajoutant qu’Israël devait “mettre en oeuvre intégralement l’accord de cessez-le-feu”.La tension est encore montée après que le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, attendu cette semaine au Moyen-Orient, a déclaré qu'”Israël ne peut pas permettre (…) au Hamas d’utiliser le cessez-le-feu pour reconstruire ses forces”.- “Des centaines de milliers de vies” -L’armée israélienne a depuis lundi envoyé des renforts autour de la bande de Gaza, dévastée par la guerre. Mercredi, l’armée a dit avoir mené un raid aérien contre deux personnes qui tentaient de récupérer un drone à Gaza, sans préciser leur sort. Les pourparlers pour préparer la deuxième phase de l’accord de trêve n’ont toujours pas commencé, ce que le Hamas a imputé à une “obstruction continue” d’Israël pour le “saboter”. Jusque là, 16 otages israéliens et 765 prisonniers palestiniens ont été libérés. La libération, le 8 février, de trois hommes au visage émacié, très éprouvés physiquement, avait choqué Israël. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui intervient pour récupérer les otages lors de ces libérations, a appelé mercredi les deux camps à “préserver le cessez-le-feu”, ajoutant que “des centaines de milliers de vies en dépendent”.La deuxième phase de la trêve est censée permettre la libération de tous les otages et la fin définitive de la guerre. Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque du Hamas, 73 sont toujours otages à Gaza, dont au moins 35 mortes, selon l’armée israélienne.La troisième et dernière phase de l’accord doit être consacrée à la reconstruction de Gaza, un gigantesque chantier estimé par l’ONU à plus de 53 milliards de dollars.Mercredi, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et le roi Abdallah II de Jordanie ont souligné l'”unité” des positions de leurs pays sur Gaza. Israël “n’a pas été en mesure de nous pousser hors de ce pays, et Trump n’y parviendra pas non plus”, a affirmé Ismaïl Shehada, un habitant de Gaza-ville. L’attaque menée par le Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait au moins 48.222 morts, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.

L’inflation a rebondi aux Etats-Unis avant même l’entrée en vigueur des droits de douane

Symbolisée par l’envolée du prix des Å“ufs, l’inflation s’est amplifiée en janvier aux États-Unis, avant même que les barrières douanières du président Donald Trump ne soient mises en place.De janvier 2024 à janvier 2025, les prix à la consommation ont augmenté de 3% (après 2,9% en rythme annuel en décembre), l’inflation s’accélérant pour le quatrième mois de suite, selon l’indice CPI publié par le département du Travail.Les analystes s’attendaient à un ralentissement de cet indice à +2,8% sur un an en janvier, selon le consensus compilé par MarketWatch.Ils misaient aussi sur un ralentissement de l’inflation dite sous-jacente, hors prix volatils de l’alimentation et de l’énergie, mais celle-ci a aussi progressé, s’élevant à +3,3% sur un an. Après avoir mis la reconquête du pouvoir d’achat au cÅ“ur de sa campagne, le président Trump, investi depuis le 20 janvier, a immédiatement mis ce regain d’inflation sur le dos de son prédécesseur Joe Biden.”L’inflation de Biden est en hausse !” a publié le chef de l’État sur son réseau social Truth Social.Peu avant, également sur Truth Social, il avait une nouvelle fois jugé que les taux d’intérêt devaient baisser, plaçant la banque centrale américaine (Fed) dans une position délicate.Le rôle de la Fed est justement de fixer les taux directeurs à un niveau qui permette de juguler l’inflation, tout en assurant le plein emploi.Or les prix de janvier sont de nature à la conforter dans l’idée qu’elle ne devrait pas réduire rapidement ses principaux taux directeurs, en l’absence de signes de faiblesse du marché du travail et d’essoufflement de la consommation aux États-Unis.- Pas “confortable” -Mercredi, lors de son audition semestrielle devant la Chambre des représentants, le président de la Fed, Jerome Powell, a répété qu’il ne voyait “pas d’urgence” à abaisser les taux directeurs dans la mesure où la plupart des indicateurs étaient au vert, hormis l’inflation, encore “quelque peu élevée”.”Les déclarations de responsables élus ne font pas partie des choses qui influencent vos actions?” l’a interrogé le parlementaire démocrate Brad Sherman.”C’est exact”, a répondu M. Powell, qui avait indiqué un peu plus tôt qu’il ne démissionnerait pas si le président Trump le lui demandait. “Chaque gouvernement espère voir les taux d’intérêt baisser car c’est généralement un stimuli pour la croissance”, a souligné auprès de l’AFP Gregory Daco, chef économiste d’EY.”Le paradoxe, a-t-il ajouté, c’est que les politiques promues par la nouvelle administration tendent à être inflationnistes, et donc favorisent le maintien des taux d’intérêt à un niveau élevé” pour éviter la surchauffe, “ce qui va exactement à l’encontre de sa volonté de voir les taux baisser”.M. Trump, qui ne cesse de dire qu’il ouvre un “nouvel âge d’or” pour le pays, estime que ses engagements (droits de douane relevés, baisses d’impôts, expulsion massive de sans-papiers, dérégulation) ne se traduiront qu’à la marge par des hausses de prix, compensées par de la croissance en plus. Début février, il a annoncé, puis suspendu pour un mois, 25% de droits de douane sur les produits mexicains et canadiens, ainsi que 10% de droits de douane, en plus de ceux déjà existants, sur les produits chinois, qui ont eux été maintenus.Lundi, il a annoncé 25% de droits de douane sur tout l’acier et l’aluminium entrant aux États-Unis, à compter du 12 mars.Par effet cumulatif, l’acier et l’aluminium produits par le Canada et le Mexique risquent d’être taxés à 50% (25% + 25%), a précisé la Maison-Blanche à l’AFP mercredi.”On se demande si l’indice d’inflation de janvier tempérera la volonté du gouvernement Trump de mettre en place ses droits de douane rapidement”, a relevé Ryan Sweet, économiste d’Oxford Economics dans une note, n estimant qu’une pression supplémentaire sur les prix ne lui rendrait pas service sur le plan politique.Les prix ayant le plus augmenté récemment sont ceux des assurances automobiles, des véhicules d’occasion, des loisirs, des soins médicaux, des billets d’avion ou encore des frais de communication. Les consommateurs ne peuvent pas manquer non plus les pénuries d’Å“ufs dans les rayons et la flambée des étiquettes: à cause de la grippe aviaire, l’indice du prix des Å“ufs a bondi en janvier de 13,8% sur un mois et de 53% sur un an.

La menace climatique pèse sur le chocolat, alertent des chercheurs

Le changement climatique a régulièrement poussé l’an dernier le thermomètre au-delà d’un seuil critique dans la ceinture cacaoyère de l’Afrique de l’Ouest, affectant les récoltes d’une région qui fournit le monde en chocolat, souligne un rapport publié mercredi.En 2024, la température a dépassé 32°C pendant plus de six semaines dans 71% des exploitations étudiées, du fait du réchauffement mondial généré par les humains, soulignent les chercheurs du centre de recherche indépendant Climate Central.Au-delà de cette température optimale de pousse du cacaoyer, la chaleur perturbe la photosynthèse et accroît le stress hydrique des plants, fanant les fleurs et produisant des cabosses plus petites qui se décomposent.Les températures supérieures à 32°C “sont de plus en plus courantes” dans cette région qui représente 70% de la production mondiale de cacao, en particulier pendant la principale saison de culture (octobre à mars), observent les chercheurs.Le dérèglement climatique entraîne aussi des précipitations inhabituelles et une recrudescence de ravageurs, le tout minant la production et conduisant à une hausse inédite des prix, soulignent-ils.La tendance est particulièrement marquée en Côte d’Ivoire et au Ghana, les deux premiers pays producteurs, relève le rapport, basé sur dix ans de données de 44 zones situées dans quatre pays et sur des modélisations.Sans le réchauffement lié aux gaz à effets de serre émis par les humains, il y aurait eu deux fois moins de journées extrêmes pour le cacaoyer en Côte d’Ivoire par exemple, relève-t-il.La Côte d’Ivoire a aussi reçu 40% de pluie en plus par rapport à la normale en juillet 2024, inondant les champs alors que la fève doit à ce stade sécher. A l’inverse, “très peu voire aucune pluie n’est tombée en décembre” alors qu’elle est nécessaire en début de culture.Dans un rapport publié séparément mercredi, l’ONG britannique Christian Aid s’alarme de la vulnérabilité croissante des producteurs de cacao sous l’effet du changement climatique.”Le cacao est un moyen de subsistance vital pour nombre de personnes parmi les plus pauvres au monde, et le changement climatique d’origine humaine est une menace sévère”, souligne Osai Ojigho, directeur de campagne de l’ONG.Les mauvaises récoltes ont contribué à faire spectaculairement grimper les prix depuis fin 2023 sur les marchés de Londres et New York.Les cours du cacao ont atteint un sommet à plus de 12.500 dollars la tonne le 18 décembre à New York et, à l’approche de la Saint-Valentin, s’échangeaient encore à plus de 10.000 dollars. Avant qu’ils ne commencent à grimper en 2023, ils étaient restés aux alentours de 2.000-3.000 dollars pendant plus de dix ans.

La menace climatique pèse sur le chocolat, alertent des chercheurs

Le changement climatique a régulièrement poussé l’an dernier le thermomètre au-delà d’un seuil critique dans la ceinture cacaoyère de l’Afrique de l’Ouest, affectant les récoltes d’une région qui fournit le monde en chocolat, souligne un rapport publié mercredi.En 2024, la température a dépassé 32°C pendant plus de six semaines dans 71% des exploitations étudiées, du fait du réchauffement mondial généré par les humains, soulignent les chercheurs du centre de recherche indépendant Climate Central.Au-delà de cette température optimale de pousse du cacaoyer, la chaleur perturbe la photosynthèse et accroît le stress hydrique des plants, fanant les fleurs et produisant des cabosses plus petites qui se décomposent.Les températures supérieures à 32°C “sont de plus en plus courantes” dans cette région qui représente 70% de la production mondiale de cacao, en particulier pendant la principale saison de culture (octobre à mars), observent les chercheurs.Le dérèglement climatique entraîne aussi des précipitations inhabituelles et une recrudescence de ravageurs, le tout minant la production et conduisant à une hausse inédite des prix, soulignent-ils.La tendance est particulièrement marquée en Côte d’Ivoire et au Ghana, les deux premiers pays producteurs, relève le rapport, basé sur dix ans de données de 44 zones situées dans quatre pays et sur des modélisations.Sans le réchauffement lié aux gaz à effets de serre émis par les humains, il y aurait eu deux fois moins de journées extrêmes pour le cacaoyer en Côte d’Ivoire par exemple, relève-t-il.La Côte d’Ivoire a aussi reçu 40% de pluie en plus par rapport à la normale en juillet 2024, inondant les champs alors que la fève doit à ce stade sécher. A l’inverse, “très peu voire aucune pluie n’est tombée en décembre” alors qu’elle est nécessaire en début de culture.Dans un rapport publié séparément mercredi, l’ONG britannique Christian Aid s’alarme de la vulnérabilité croissante des producteurs de cacao sous l’effet du changement climatique.”Le cacao est un moyen de subsistance vital pour nombre de personnes parmi les plus pauvres au monde, et le changement climatique d’origine humaine est une menace sévère”, souligne Osai Ojigho, directeur de campagne de l’ONG.Les mauvaises récoltes ont contribué à faire spectaculairement grimper les prix depuis fin 2023 sur les marchés de Londres et New York.Les cours du cacao ont atteint un sommet à plus de 12.500 dollars la tonne le 18 décembre à New York et, à l’approche de la Saint-Valentin, s’échangeaient encore à plus de 10.000 dollars. Avant qu’ils ne commencent à grimper en 2023, ils étaient restés aux alentours de 2.000-3.000 dollars pendant plus de dix ans.

Jordan king faces quagmire over Trump’s Gaza proposal

Jordan’s King Abdullah II was visibly uncomfortable as he sat across from US President Donald Trump and discussed the fate of over two million Palestinians in Gaza.Trump’s proposed plan to take over Gaza and “clean out” the territory of its Palestinian residents, sending them to Jordan or Egypt, had already sent the region into a tailspin.But in Tuesday’s meeting in Washington, the tension between Trump’s vision and the reality that King Abdullah — whose wife is of Palestinian descent — has long negotiated was palpable in the exchange between the two leaders.”The king may be in the most complicated situation of his reign” of more than 25 years, said analyst Labib Kamhawi.He nonetheless “sought to deal with Trump calmly and not to enter into a direct confrontation with a country that is meant to be an ally”, Kamhawi added.Instead, the king “confirmed the unified Arab stance rejecting the displacement (of Palestinians) and said he would work for the benefit of Jordan and its people”, Kamhawi said.During the meeting, Trump doubled down on his plan, saying Gaza would be placed under “US authority”.In response, King Abdullah released a statement after the meeting in which he “reiterated Jordan’s steadfast position against the displacement of Palestinians in Gaza and the West Bank”.- ‘Difficult situation’ -“The king was diplomatic and skilled in dealing with Trump’s bullishness… without providing any concessions,” said Hassan Barari, a professor of international relations at Qatar University.The British-educated Jordanian monarch appeared to offer a sweetener to Trump, who the day before the visit floated the possibility of halting crucial US aid to both Jordan and Egypt if they did not take in refugees.”One of the things that we can do right away is take 2,000 children, cancer children who are in a very ill state. That is possible,” the king said as Trump welcomed him and Crown Prince Hussein in the Oval Office.The image of the king on Tuesday was a far cry from his visit to Washington a year ago when, alongside Queen Rania and Prince Hussein, he was received warmly by former president Joe Biden.King Abdullah “is in a difficult situation, without a doubt”, said Barari, adding that “it is difficult to clash with your first strategic ally in the world and to say no”.But Barari noted that the king had faced little consequence when he expressed his objection to Trump’s so-called “Deal of the Century” — a proposal to solve the Middle East conflict presented during his first term in office and subsequently shelved.That plan would have effectively paved the way for Israel’s annexation of the West Bank, which it already occupies.- ‘Unified Arab position’ -Jordanian newspapers on Wednesday sought to highlight King Abdullah’s rejection of Trump’s latest proposal, with one headline reading “The king to Trump: no to displacement”.In parallel with public statements, both Amman and Cairo have sought to rally Arab support in a bid to show a unified front to counteract pressure from the Trump administration.”Jordan is a small country that cannot withstand this storm alone, nor can the king,” said Kamhawi.The analyst added that “for this reason, his words were clear in Washington,” where the king relied on his Arab allies, namely Egypt and Saudi Arabia, both of which have strongly rejected any displacement of Palestinians outside of their land.In his statement rejecting Trump’s plan on Tuesday, King Abdullah noted: “This is the unified Arab position.”And on Wednesday, Jordan’s royal court issued a statement saying that the king and Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi stressed their “shared position” rejecting the forced displacement of Palestinians.About half of Jordan’s population of 11 million people is of Palestinian origin, the majority of whom were displaced during the 1948 war that coincided with the creation of Israel and the 1967 Arab-Israeli war.At a market in central Amman, vendor Khaled al-Qaisi said of Trump: “This man is saying nonsense… Jordan is our country and we have received enough refugees.””Trump wants to create an alternative homeland for the Palestinians here… neither the Jordanian people nor the Palestinians can accept that,” said the man in his 80s.