Equipe de France: Mbappé est resté muet

Le retour du capitaine Kylian Mbappé n’a pas empêché le naufrage de l’équipe de France à Split contre la Croatie (2-0), où il n’a pas marqué pour un sixième match consécutif avec les Bleus, jeudi en quarts de finale aller de la Ligue des nations.C’était plutôt le “Kyk’s” de cet été ou cet automne que celui flambant de l’hiver madrilène, celui d’un Euro raté où il s’est même cassé le nez et d’un premier trimestre poussif au Real.L’association si prometteuse avec Ousmane Dembélé a fait flop, même s’il a plus souvent trouvé son ancien partenaire du PSG en seconde période. Et puis le N.7 n’était pas non plus dans sa forme parisienne (22 buts en 2025).Mbappé, qui avait fait part la veille de son bonheur de retrouver l’équipe de France pour une 87e sélections (48 buts), n’a pas irradié sur la pelouse tondue en damier du stade Poljud de l’Hajduk Split.Redevenu une machine à marquer au Real, avec 17 buts en 2025, il reste sur 2 buts en 13 sélections, un total étique.Il n’a plus trouvé les filets depuis le match de poules de l’Euro-2024 contre la Pologne (1-1), et encore sur penalty, dans une compétition ratée pour lui.Dans le jeu, son dernier but tricolore remonte au match amical contre le faible Luxembourg (3-0), juste avant l’Euro.Absent en octobre et en novembre, Mbappé avait en outre été secoué par l’affaire de Stockholm, où selon la presse suédoise son nom s’était retrouvé dans une enquête pour agression sexuelle, avant que la justice locale n’annonce le 12 décembre la fin de la procédure en l’absence de preuves suffisantes.- Trois occasions -Il espérait reprendre sa poursuite d’Olivier Giroud, meilleur buteur des Bleus avec 57 buts.Trois fois à Split l’excellent Dominik Livakovic lui a fermé la porte. Avant sa magnifique claquette pour aller chercher une de ses frappes dans la lucarne, sur la seule étincelle Dembélé-Mbappé du match (81), le gardien du Fenerbahçe s’était détendu deux fois (16, 23).Sur la première, Mbappé a envoyé une grosse frappe après une bonne passe d’Adrien Rabiot, sur la deuxième le N.10 des Bleus s’est bien retourné pour tirer mais Duje Caleta-Car puis Livakovic ont détourné le ballon.Les multiples permutations des trois attaquants, avec Randal Kolo Muani, puis Bradley Barcola qui a remplacé “RKM”, où Mbappé se retrouvait quand même le plus souvent dans son jardin côté gauche, n’ont pas trompé la défense croate.Sur un rare ballon dangereux, le Madrilène n’a pas réussi à devancer le pourtant pas très rapide lyonnais Caleta-Car, commettant même une faute (42).En seconde période, le capitaine s’est montré un peu plus vif, il a par deux fois décalé Dembélé qui a manqué ses frappes (59, 61), puis envoyé une frappe toute molle dans les bras de Livakovic (66).Jusqu’au bout, il a cherché à conjurer le mauvais sort de cette partie complètement ratée, comme le match amical un an plus tôt perdu à Lyon contre l’Allemagne (2-0).Mbappé doit retrouver son efficacité pour renverser les Croates lors de la seconde manche, dimanche au Stade de France, pour montrer que le capitaine est vraiment de retour.

Ligue des nations: la France sombre en Croatie et se complique sérieusement la tâche

Malgré le retour de Kylian Mbappé après six mois d’absence, l’équipe de France a totalement sombré en Croatie (2-0) jeudi à Split, concédant une défaite qui complique sérieusement sa tâche en vue de la qualification pour le “Final Four” de la Ligue des nations.Les Bleus, trahis par les incroyables errements de leur défense, sont désormais condamnés à l’exploit dimanche au Stade de France en quarts de finale retour s’ils souhaitent poursuivre leur chemin dans une compétition qu’ils avaient remportée en 2021. En cas d’échec, ils débuteront dès le mois de juin leur campagne vers le Mondial-2026, leur principal objectif de l’année.  Les vice-champions du monde avaient pourtant des raisons d’être optimistes avant de se rendre en Croatie. Les retrouvailles du capitaine Mbappé avec la sélection et la métamorphose d’Ousmane Dembélé, transfiguré depuis plusieurs semaines et devenu le meilleur buteur européen en 2025 (22 réalisations), étaient sources de grandes promesses sur le plan offensif après un Euro-2024 terne et un automne très poussif. Mais depuis un an, les Bleus ont perdu de leur superbe et les deux joueurs n’ont pas pesé lourd, au contraire des ratés monumentaux de l’arrière-garde française, dépassée sur les buts croates inscrits par Ante Budimir (26e) et Ivan Perisic (45e+1). La charnière centrale Ibrahima Konaté-William Saliba a été mise au supplice durant toute la partie et l’addition aurait même pu être beaucoup plus lourde sans l’arrêt du pied de Mike Maignan sur un penalty d’Andrej Kramaric après une main du défenseur de Liverpool (5e). Konaté, déjà malheureux en 8e de finale retour de Ligue des champions face au PSG, traverse décidément une passe délicate. Il a d’ailleurs été remplacé dès la mi-temps par Dayot Upamecano. Mais la prestation de Saliba, en difficulté durant quasiment toute cette campagne de Ligue des nations, a aussi de quoi inquiéter pour la suite.- Fébrilité -Le souci pour Didier Deschamps, c’est que la fébrilité de ses défenseurs n’a pas été compensée par ses attaquants. Mbappé, dont le dernier but dans le jeu en bleu remonte au 5 juin 2024, a bien eu trois grosses occasions (16e, 23e, 81e) mais il est à chaque fois tombé sur un Dominik Livakovic, le gardien croate, très vigilant. Quant à Dembélé, positionné derrière le duo Mbappé-Kolo Muani avant de basculer à droite après la pause, il a été très timide, ratant trois belles situations (58e, 61e, 79e), à mille lieux de ses performances impressionnantes sous le maillot parisien.Deschamps n’aura que trois jours pour remobiliser ses hommes et espérer remonter les deux buts de retard à la maison. Une mission qui semble très compliquée contre une formation croate solide et toujours emmenée par ses grognards Luka Modric, Ivan Perisic et Mateo Kovacic après un piteux Euro-2024 bouclé au premier tour. Il faudra montrer un tout autre visage et surtout retrouver une animation offensive digne de ce nom.         En 2013, le sélectionneur avait trouvé les clés pour relancer ses joueurs après un revers cuisant en Ukraine (2-0) en match aller du barrage d’accession à la Coupe du monde 2014. Les Bleus s’étaient imposés 3-0 au retour au Stade de France, un succès fondateur du mandat de Deschamps. C’est une prouesse du même genre que devront réaliser les Français dimanche.

Ligue des nations: la France sombre en Croatie et se complique sérieusement la tâche

Malgré le retour de Kylian Mbappé après six mois d’absence, l’équipe de France a totalement sombré en Croatie (2-0) jeudi à Split, concédant une défaite qui complique sérieusement sa tâche en vue de la qualification pour le “Final Four” de la Ligue des nations.Les Bleus, trahis par les incroyables errements de leur défense, sont désormais condamnés à l’exploit dimanche au Stade de France en quarts de finale retour s’ils souhaitent poursuivre leur chemin dans une compétition qu’ils avaient remportée en 2021. En cas d’échec, ils débuteront dès le mois de juin leur campagne vers le Mondial-2026, leur principal objectif de l’année.  Les vice-champions du monde avaient pourtant des raisons d’être optimistes avant de se rendre en Croatie. Les retrouvailles du capitaine Mbappé avec la sélection et la métamorphose d’Ousmane Dembélé, transfiguré depuis plusieurs semaines et devenu le meilleur buteur européen en 2025 (22 réalisations), étaient sources de grandes promesses sur le plan offensif après un Euro-2024 terne et un automne très poussif. Mais depuis un an, les Bleus ont perdu de leur superbe et les deux joueurs n’ont pas pesé lourd, au contraire des ratés monumentaux de l’arrière-garde française, dépassée sur les buts croates inscrits par Ante Budimir (26e) et Ivan Perisic (45e+1). La charnière centrale Ibrahima Konaté-William Saliba a été mise au supplice durant toute la partie et l’addition aurait même pu être beaucoup plus lourde sans l’arrêt du pied de Mike Maignan sur un penalty d’Andrej Kramaric après une main du défenseur de Liverpool (5e). Konaté, déjà malheureux en 8e de finale retour de Ligue des champions face au PSG, traverse décidément une passe délicate. Il a d’ailleurs été remplacé dès la mi-temps par Dayot Upamecano. Mais la prestation de Saliba, en difficulté durant quasiment toute cette campagne de Ligue des nations, a aussi de quoi inquiéter pour la suite.- Fébrilité -Le souci pour Didier Deschamps, c’est que la fébrilité de ses défenseurs n’a pas été compensée par ses attaquants. Mbappé, dont le dernier but dans le jeu en bleu remonte au 5 juin 2024, a bien eu trois grosses occasions (16e, 23e, 81e) mais il est à chaque fois tombé sur un Dominik Livakovic, le gardien croate, très vigilant. Quant à Dembélé, positionné derrière le duo Mbappé-Kolo Muani avant de basculer à droite après la pause, il a été très timide, ratant trois belles situations (58e, 61e, 79e), à mille lieux de ses performances impressionnantes sous le maillot parisien.Deschamps n’aura que trois jours pour remobiliser ses hommes et espérer remonter les deux buts de retard à la maison. Une mission qui semble très compliquée contre une formation croate solide et toujours emmenée par ses grognards Luka Modric, Ivan Perisic et Mateo Kovacic après un piteux Euro-2024 bouclé au premier tour. Il faudra montrer un tout autre visage et surtout retrouver une animation offensive digne de ce nom.         En 2013, le sélectionneur avait trouvé les clés pour relancer ses joueurs après un revers cuisant en Ukraine (2-0) en match aller du barrage d’accession à la Coupe du monde 2014. Les Bleus s’étaient imposés 3-0 au retour au Stade de France, un succès fondateur du mandat de Deschamps. C’est une prouesse du même genre que devront réaliser les Français dimanche.

Ligue des nations: l’Espagne, bousculée, accroche in extremis les Pays-Bas

Les Pays-Bas, souvent enthousiasmants, ont été rejoints sur le fil (2-2) par une équipe d’Espagne longtemps en difficulté jeudi soir au Kuip de Rotterdam en quart de finale aller de la Ligue des champions.Championne d’Europe en titre, et victorieuse de la dernière édition de cette Ligue des nations, la formation dirigée par Luis De La Fuente, peut toujours rêver d’un troisième titre à la suite, en ballotage favorable avant le match retour dimanche à Valence. Mais elle a été bousculée comme rarement pendant une heure avant d’être plus consistante par la suite.”L’Espagne est de loin la meilleure équipe européenne de ces dernières années”, avait déclaré Ronald Koeman en avant match.Le sélectionneur néerlandais, ancien joueur et coach du Barça, avait dit s’attendre à ce que les Espagnols aient la possession mais le mentor batave avait aussi assuré que son équipe ne jouerait pas en bloc bas: “pas question de parquer un bus devant le but”, avait-il assuré. Et il a tenu parole.Pourtant, en laissant des espaces aux rapides attaquants ibériques, les Néerlandais se sont d’abord mis dans le dur. Dès la 9e minute, Lamine Yamal chipait le cuir des pieds maladroits de Jorrel Hato avant de trouver Pédri qui faisait parler son génie technique pour servir Nico Williams (0-1). Rapide, esthétique et efficace.Début de rêve pour la Roja qui restait sur trois revers face à des Oranje qu’elle avait battus pour la dernière fois en 2010 et la finale de la Coupe du monde en Afrique du Sud. – Intenable Frimpong -Mais c’était sans compter sur la fougue de Jeremie Frimpong (intenable jeudi), auteur d’un remarquable solo pour se défaire de deux adversaires avant de voir cet effort récompensé par un but de Cody Gakpo peu avant la demi-heure. De quoi enflammer le Kuip et donner aux Néerlandais l’envie de mettre la pression sur leurs adversaires, souvent privés de ballon, une rareté pour cette formation d’ordinaire joueuse.A la 36e, Memphis Depay était bien près de porter les siens aux commande, la frappe de l’attaquant des Corinthians exigeant un arrêt judicieux d’Unai Simon.Ce n’était que partie remise. Chauds comme la braise, les Néerlandais reprenaient pied au plancher au retour des vestiaires. Frimpong, encore lui, rendait fous les défenseurs visiteurs pour servir sur un plateau le but du 2-1 à Tijani Reinjderd (46e). Piqués au vif, Alvaror Morata et ses équipiers faisaient alors le siège du but défendu par Bart Verbruggen. Mais le quatre arrière inédit aligné par Koeman (Geertruida-Van Hecke-Van Dijk-Hato) tenait bon tandis que les champions d’Europe s’exposaient à des contre, comme sur cette occasion signée Gakpo (60e).Les Espagnols retrouvaient espoir à dix minutes du terme suite à l’exclusion de Jorrel Hato, le maillon faible de la mécanique Oranje jeudi. Et ils égalisaient dans le temps additionnel par Mikel Merino à la réception d’une frappe de Williams d’abord repoussée par Verbruggen (90+3).Depuis qu’il a repris place sur le banc néerlandais en 2023, après une première expérience entre 2018 et 2020, Koeman s’est toujours cassé les dents sur les équipes majeures du continent. Il lui faudra encore attendre pour fêter une victoire face à un cador européen.

Has US Education Dept impeded students? False claims by conservatives

Do American students really rank at the bottom of international comparisons and does the United States really spend more per pupil than any other country? Those are the false claims made by President Donald Trump and his backers to justify shutting the Department of Education. Trump signed an executive order on Thursday to close the department, which was created in 1979. While it cannot be shuttered without the approval of Congress, the department will likely be starved of funds and staff by the order.The Trump administration had already sought to gut the department in early March by shedding almost 1,800 jobs, or about half of its staff, which according to Education Secretary Linda McMahon would help “our scores go up.”  – Do US students really rank last? False -“No matter how you cut it, the US is not scoring at the bottom of the international rankings,” Nat Malkus, senior fellow and the deputy director of education policy at the conservative-leaning American Enterprise Institute, told AFP. “The US ranks in the middle of the pack on most international assessments.”Fifteen-year-old US students placed above average in reading and close to average in math on the Organisation for Economic Co-operation and Development’s latest Programme for International Student Assessment (PISA) test.Two other international tests, the PIRLS in 2021 for reading and the TIMSS in 2023 for science and mathematics, also place American kids within the average of the countries tested.National tests did show a drop off after 2019, but that was partly attributed to disruptions caused by Covid shutdowns, with similar patterns seen in other countries.But the picture is nowhere near as catastrophic as many of Trump’s conservative supporters claim.Nationally, in 2024, 76 percent of fourth-grade students (ages 9-10) and 61 percent of eighth-grade students (ages 13-14) met or exceeded the expected baseline in mathematics, according to National Assessment of Educational Progress (NAEP) results. In reading, they were 60 percent and 67 percent above the minimum, respectively.It is also false that students “have fallen behind” since the creation of the DoE, a claim made by Republican Representative Byron Donalds of Florida.For example, the average math proficiency of fourth-graders has increased by 24 points since 1990, and the average reading proficiency has not changed since 1992, according to the National Center for Education Statistics (NCES).Malkus at the AEI said the “Department could improve how it supports US education” but cannot “be held responsible for student outcomes.”- Highest cost per student in the world? False -Trump has claimed “we spend more per pupil than any other country in the world, and we’re ranked at the bottom of the list.” He says his “dream” is to “move education into the states so that the states instead of bureaucrats working in Washington can run education” — as proposed in the conservative “Project 2025″ program that has guided the new administration. But that’s already the case. Each US state runs its own education system, with the DoE primarily responsible for administering student loans offered by the federal government, assisting disadvantaged students and enforcing rights. While it does spend more per student than most countries, the United States ranked fifth in 2019 and sixth in 2021 in the OECD ranking for spending per primary and secondary student, far behind Luxembourg and Norway. And that spending is the responsibility of the states, with the federal government representing only about 13 percent of total funding.”In the US only 4 percent of total federal spending is devoted to education, compared to about 10 percent on average in the countries in the OECD,” said Fernando Reimers, a Harvard professor specializing in international education.Several Democratic states, parents associations and the American Federation of Teachers (AFT) have all filed appeals against the dismantling of the department.The AFT said in a press release that shutting the department will hurt “ten million students who rely on financial aid to go to college or pursue a trade” as well as “millions of students with disabilities and students living in poverty.”Â