Groundbreaking IOC chief Coventry confronts global intrigue and TrumpThu, 20 Mar 2025 23:19:22 GMT

Kirsty Coventry became the first woman and first African to be elected president of the International Olympic Committee on Thursday and set her sights on confronting the dual unpredictability of geopolitical intrigue and US president Donald Trump.The 41-year-old two-time Olympic swimming champion from Zimbabwe is the youngest person to hold the most powerful position in …

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NBA’s Boston Celtics sold for record $6.1 bn

The NBA’s Boston Celtics are being sold to the head of a California private equity firm for $6.1 billion, a record price for a US sports franchise, the club’s owners confirmed Thursday.Boston Basketball Partners LLC said in a statement it had agreed to sell the iconic team to William Chisholm, managing director and co-founder of Symphony Technology Group.”If approved, the new ownership group will buy a majority of the team this summer at an initial valuation of $6.1 billion,” the statement said, confirming the purchase price reported by US media.That’s the highest ever offered for a North American sports team, surpassing the $6.05 billion paid for the NFL’s Washington Commanders in 2023.The sale of the Celtics, the current NBA champions, still requires the approval of the NBA Board of Governors.The team is one of the most storied in the league’s history, with a record 18 championships.Chisholm, a Massachusetts native, said in a statement he has been “die-hard fan Celtics fan my entire life.””I understand how important the Celtics are to the city of Boston — the role the team plays in the community is different than any other city in the country,” Chisholm said. “I also understand that there is a responsibility as a leader of the organization to the people of Boston, and I am up for this challenge.”The new ownership group also includes current Celtics co-owner Robert Hale; Bruce Beal Jr, president of Related Companies; and the global investment firm, Sixth Street.The Grousbeck family and Steve Pagliuca purchased the Celtics for $360 million in 2002.Wyc Grousbeck will continue in his roles of chief executive officer and Governor, overseeing team operations, through the 2027-28 season.Chisholm said he was looking forward to learning from Grousbeck along with Celtics president Brad Stevens and head coach Joe Mazzulla.The Boston Globe reported that three other buyers had been under consideration: Celtics co-owner Pagliuca; Stan Middleman, a co-owner of Major League Baseball’s Philadelphia Phillies; and The Friedkin Group.Pagliuca released a statement after news of the pending sale broke, saying he “worked tirelessly to put together a strong bid” and was “saddened” that his offer to buy the team was not selected.”We made a fully guaranteed and financed offer at a record price, befitting the best sports fans in the world, and with all the capital coming from individuals who are fully committed to winning on and off the court,” Pagliuca said in his statement.”We had no debt or private equity money that would potentially hamstring our ability to compete in the future. We have felt it was the best offer for the Celtics.”I will never stop being a Celtic, and if the announced transaction does not end up being finalized, my partners and I are ready to check back into the game and bring it home, to help continue what the Celtics do best — win,” he added.Three NBA teams were sold in 2023: the Phoenix Suns for $4 billion, the Milwaukee Bucks for $3.5 billion and the Dallas Mavericks for $3.5 billion.

Ukraine: nouveau sommet de la “coalition des volontaires” jeudi à Paris, avec Zelensky

Un nouveau sommet des pays prêts à garantir un éventuel accord de paix en Ukraine aura lieu jeudi à Paris, en présence de Volodymyr Zelensky, a annoncé jeudi Emmanuel Macron à l’issue d’une rencontre à Bruxelles entre les dirigeants des 27 pays de l’UE.”L’objectif pour moi c’est d’abord qu’il y ait un engagement réitéré et explicite (…) sur les soutiens de court terme à l’Ukraine”, a expliqué M. Macron, quelques heures après une réunion, à Londres, entre les chefs d’état-major de plus de 25 pays, faisant partie de cette “coalition des volontaires”.Les initiatives diplomatiques et les rencontres se multiplient alors que le président ukrainien accuse Vladimir Poutine de multiplier les exigences “inutiles” qui ne font que prolonger une guerre entamée il y a trois ans. Des pourparlers conduits par les Etats-Unis avec la Russie et l’Ukraine sont prévus lundi en Arabie saoudite.Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer réclament des garanties de sécurité avec un soutien américain, qui permettraient de dissuader Vladimir Poutine de violer un éventuel cessez-le-feu. Tout accord de paix en Ukraine devra être “défendu” face à la Russie, a insisté jeudi M. Starmer.Selon Londres, plus de trente pays sont prêts à contribuer d’une façon ou d’une autre à la mise en place de ces garanties, dont on ignore encore si elles prendront la forme de troupes au sol ou d’une autre force de dissuasion, aérienne ou autre.Sous pression de Washington, Kiev a dit être favorable à une trêve générale de trente jours comme préalable à des pourparlers mais Vladimir Poutine a signifié au président américain qu’il n’était disposé qu’à un moratoire d’un mois sur les attaques contre les installations énergétiques.- “Rien n’a changé ” -Et, en dépit de ces promesses, “rien n’a changé”, a lancé jeudi M. Zelensky dans un message vidéo diffusé à Bruxelles devant les dirigeants des 27.Moscou a réclamé l’arrêt total du soutien militaire occidental à l’Ukraine, et rejeté l’idée d’une présence de troupes étrangères en Ukraine dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu.Face à cette intransigeance russe, le président ukrainien a aussi réclamé devant ses alliés européens le maintien des sanctions contre Moscou, “jusqu’au début du retrait russe de notre territoire”. Il est “essentiel que votre soutien à l’Ukraine ne diminue pas, mais au contraire qu’il se poursuive et s’accroisse. C’est particulièrement vrai pour la défense aérienne”.Il les a aussi appelés jeudi à approuver un plan présenté par la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas visant à fournir à Kiev quelque deux millions d’obus, grâce à une aide financière de cinq milliards d’euros. Les pays de l’UE, à l’exception de la Hongrie, se sont dits prêts à contribuer, mais sans s’engager à ce stade sur un montant précis.- Accord proche sur les terres rares -Donald Trump a de son côté promis son aide pour trouver, en Europe, des systèmes supplémentaires de défense anti-aérienne. Kiev les réclame depuis des mois pour protéger des bombardements russes ses villes et ses infrastructures.Le président américain a également indiqué jeudi qu’il allait signer “très rapidement” un accord avec l’Ukraine sur les minerais et les terres rares”, qui ont une “valeur incroyable”.Mercredi, il avait suggéré que les Etats-Unis prennent “possession” des centrales nucléaires ukrainiennes, afin d’en assurer leur sécurité.”Nous n’en discuterons pas. Nous avons quinze réacteurs nucléaires en service aujourd’hui. Tout cela appartient à notre État”, a toutefois rétorqué M. Zelensky à Oslo, au risque de froisser à nouveau Donald Trump.Le ton s’était pourtant nettement adouci par rapport à la franche hostilité avec laquelle le président ukrainien avait été accueilli récemment à la Maison Blanche.Le président américain a eu mercredi une conversation téléphonique “fantastique” avec son homologue ukrainien, a affirmé la porte-parole de l’exécutif américain, Karoline Leavitt. M. Zelensky a parlé pour sa part sur X d’un échange “positif, très substantiel et franc”.

Ukraine: nouveau sommet de la “coalition des volontaires” jeudi à Paris, avec Zelensky

Un nouveau sommet des pays prêts à garantir un éventuel accord de paix en Ukraine aura lieu jeudi à Paris, en présence de Volodymyr Zelensky, a annoncé jeudi Emmanuel Macron à l’issue d’une rencontre à Bruxelles entre les dirigeants des 27 pays de l’UE.”L’objectif pour moi c’est d’abord qu’il y ait un engagement réitéré et explicite (…) sur les soutiens de court terme à l’Ukraine”, a expliqué M. Macron, quelques heures après une réunion, à Londres, entre les chefs d’état-major de plus de 25 pays, faisant partie de cette “coalition des volontaires”.Les initiatives diplomatiques et les rencontres se multiplient alors que le président ukrainien accuse Vladimir Poutine de multiplier les exigences “inutiles” qui ne font que prolonger une guerre entamée il y a trois ans. Des pourparlers conduits par les Etats-Unis avec la Russie et l’Ukraine sont prévus lundi en Arabie saoudite.Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer réclament des garanties de sécurité avec un soutien américain, qui permettraient de dissuader Vladimir Poutine de violer un éventuel cessez-le-feu. Tout accord de paix en Ukraine devra être “défendu” face à la Russie, a insisté jeudi M. Starmer.Selon Londres, plus de trente pays sont prêts à contribuer d’une façon ou d’une autre à la mise en place de ces garanties, dont on ignore encore si elles prendront la forme de troupes au sol ou d’une autre force de dissuasion, aérienne ou autre.Sous pression de Washington, Kiev a dit être favorable à une trêve générale de trente jours comme préalable à des pourparlers mais Vladimir Poutine a signifié au président américain qu’il n’était disposé qu’à un moratoire d’un mois sur les attaques contre les installations énergétiques.- “Rien n’a changé ” -Et, en dépit de ces promesses, “rien n’a changé”, a lancé jeudi M. Zelensky dans un message vidéo diffusé à Bruxelles devant les dirigeants des 27.Moscou a réclamé l’arrêt total du soutien militaire occidental à l’Ukraine, et rejeté l’idée d’une présence de troupes étrangères en Ukraine dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu.Face à cette intransigeance russe, le président ukrainien a aussi réclamé devant ses alliés européens le maintien des sanctions contre Moscou, “jusqu’au début du retrait russe de notre territoire”. Il est “essentiel que votre soutien à l’Ukraine ne diminue pas, mais au contraire qu’il se poursuive et s’accroisse. C’est particulièrement vrai pour la défense aérienne”.Il les a aussi appelés jeudi à approuver un plan présenté par la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas visant à fournir à Kiev quelque deux millions d’obus, grâce à une aide financière de cinq milliards d’euros. Les pays de l’UE, à l’exception de la Hongrie, se sont dits prêts à contribuer, mais sans s’engager à ce stade sur un montant précis.- Accord proche sur les terres rares -Donald Trump a de son côté promis son aide pour trouver, en Europe, des systèmes supplémentaires de défense anti-aérienne. Kiev les réclame depuis des mois pour protéger des bombardements russes ses villes et ses infrastructures.Le président américain a également indiqué jeudi qu’il allait signer “très rapidement” un accord avec l’Ukraine sur les minerais et les terres rares”, qui ont une “valeur incroyable”.Mercredi, il avait suggéré que les Etats-Unis prennent “possession” des centrales nucléaires ukrainiennes, afin d’en assurer leur sécurité.”Nous n’en discuterons pas. Nous avons quinze réacteurs nucléaires en service aujourd’hui. Tout cela appartient à notre État”, a toutefois rétorqué M. Zelensky à Oslo, au risque de froisser à nouveau Donald Trump.Le ton s’était pourtant nettement adouci par rapport à la franche hostilité avec laquelle le président ukrainien avait été accueilli récemment à la Maison Blanche.Le président américain a eu mercredi une conversation téléphonique “fantastique” avec son homologue ukrainien, a affirmé la porte-parole de l’exécutif américain, Karoline Leavitt. M. Zelensky a parlé pour sa part sur X d’un échange “positif, très substantiel et franc”.

La menace russe relance le débat sur un nouveau grand emprunt de l’UE

L’Europe va-t-elle s’endetter en commun comme pendant la pandémie? Longtemps jugée peu réaliste en raison de l’opposition de Berlin, le débat monte en puissance face aux besoins massifs de réarmement pour contrer la menace russe.Emmanuel Macron l’a répété jeudi soir à l’issue du sommet européen. Le président français est “convaincu” que l’Union européenne “devra à nouveau faire un emprunt commun” face au “mur de la dette”. Mais “aujourd’hui, ce n’est pas du tout consensuel” au sein des 27, a-t-il reconnu.Car l’Allemagne ferme toujours la porte: la position allemande est “bien connue”, a éludé le chancelier sortant Olaf Scholz à Bruxelles. Paris espère malgré tout que son successeur, Friedrich Merz, que le président français a rencontré mardi soir pendant près de trois heures à Berlin, se montrera moins réticent.Emmanuel Macron et Friedrich Merz “ne sont pas entrés dans ce degré de granularité mais il y a une volonté de travailler ensemble”, a glissé un diplomate français. “Laissons mûrir les choses”.Les Européens ont approuvé, il y a deux semaines, le plan de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, pour mobiliser jusqu’à 800 milliards d’euros en faveur de la défense.Si tout le monde se félicite d’une action décisive accomplie en un temps record, les voix se multiplient pour souligner les limites d’un dispositif qui repose essentiellement sur les dépenses nationales. Certains Etats membres surendettés comme la France, l’Italie ou la Belgique, auront les plus grandes peines à trouver des marges de manÅ“uvre. Si s’endetter plus n’est pas une option, couper dans l’investissement ou les dépenses sociales pour financer l’effort militaire risque de susciter la colère des opinions publiques.- “Être plus ambitieux” -Les pays du sud, Rome et Madrid en tête, sont favorables au grand emprunt défendu de longue date par la France, tout comme désormais les Etats en première ligne face à la Russie comme la Pologne et les pays baltes.”Il ne doit pas s’agir uniquement de prêts, comme c’est le cas actuellement. Je pense que nous devons également discuter sérieusement de la possibilité d’une facilité commune d’emprunt qui offrirait des subventions aux Etats membres”, a estimé jeudi le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis à Bruxelles.Le Livre blanc sur la défense, présenté mercredi pour détailler les projets de la Commission, “n’est qu’une première étape… Nous sommes ouverts à d’autres discussions sur la manière dont nous pouvons trouver encore plus de fonds”, a appuyé la Première ministre lettonne, Evika Silina.En pleine crise du Covid, en 2020, l’Europe avait franchi un cap historique en acceptant de s’endetter en commun pour éviter un naufrage économique: en clair organiser un transfert financier du nord vers le sud. A l’époque, la chancelière allemande Angela Merkel avait accompli un revirement longtemps jugé impensable, en acceptant finalement un grand emprunt à 800 milliards d’euros pour éviter un naufrage financier qui aurait menacé toute l’Europe.La logique pourrait être la même aujourd’hui face à un danger existentiel pour l’UE. “Évidemment, les voisins de la Russie sont plus concernés, ça va de soi (…) mais la menace à laquelle on fait face nous concerne tous”, a souligné mardi le président du Conseil européen, Antonio Costa, dans une interview à l’AFP.Le Premier ministre Néerlandais, Dick Schoof, a pourtant réitéré jeudi l’opposition de son pays à toute mutualisation de la dette: “la position des Pays-Bas c’est que nous sommes contre”.Comme en 2020, beaucoup dépendra de Berlin. Les Allemands pourraient-ils pivoter une nouvelle fois ? Déstabilisés par le désengagement de Donald Trump vis-à-vis des Européens, ils ont déjà brisé un tabou en approuvant un fonds spécial d’environ 500 milliards d’euros pour l’investissement public et en levant les obstacles constitutionnels qui encadrent le recours à la dette.Lors d’un débat en septembre, le futur chancelier allemand Friedrich Merz, en campagne électorale, avait réaffirmé son opposition à toute nouvelle dette commune. “Je veux le dire très clairement. Maintenant et à l’avenir, je ferai tout pour éviter que cette Union européenne ne s’engage dans une telle spirale d’endettement”, avait-il affirmé. Mais c’était avant l’arrivée de Trump à la Maison Blanche.

La menace russe relance le débat sur un nouveau grand emprunt de l’UE

L’Europe va-t-elle s’endetter en commun comme pendant la pandémie? Longtemps jugée peu réaliste en raison de l’opposition de Berlin, le débat monte en puissance face aux besoins massifs de réarmement pour contrer la menace russe.Emmanuel Macron l’a répété jeudi soir à l’issue du sommet européen. Le président français est “convaincu” que l’Union européenne “devra à nouveau faire un emprunt commun” face au “mur de la dette”. Mais “aujourd’hui, ce n’est pas du tout consensuel” au sein des 27, a-t-il reconnu.Car l’Allemagne ferme toujours la porte: la position allemande est “bien connue”, a éludé le chancelier sortant Olaf Scholz à Bruxelles. Paris espère malgré tout que son successeur, Friedrich Merz, que le président français a rencontré mardi soir pendant près de trois heures à Berlin, se montrera moins réticent.Emmanuel Macron et Friedrich Merz “ne sont pas entrés dans ce degré de granularité mais il y a une volonté de travailler ensemble”, a glissé un diplomate français. “Laissons mûrir les choses”.Les Européens ont approuvé, il y a deux semaines, le plan de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, pour mobiliser jusqu’à 800 milliards d’euros en faveur de la défense.Si tout le monde se félicite d’une action décisive accomplie en un temps record, les voix se multiplient pour souligner les limites d’un dispositif qui repose essentiellement sur les dépenses nationales. Certains Etats membres surendettés comme la France, l’Italie ou la Belgique, auront les plus grandes peines à trouver des marges de manÅ“uvre. Si s’endetter plus n’est pas une option, couper dans l’investissement ou les dépenses sociales pour financer l’effort militaire risque de susciter la colère des opinions publiques.- “Être plus ambitieux” -Les pays du sud, Rome et Madrid en tête, sont favorables au grand emprunt défendu de longue date par la France, tout comme désormais les Etats en première ligne face à la Russie comme la Pologne et les pays baltes.”Il ne doit pas s’agir uniquement de prêts, comme c’est le cas actuellement. Je pense que nous devons également discuter sérieusement de la possibilité d’une facilité commune d’emprunt qui offrirait des subventions aux Etats membres”, a estimé jeudi le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis à Bruxelles.Le Livre blanc sur la défense, présenté mercredi pour détailler les projets de la Commission, “n’est qu’une première étape… Nous sommes ouverts à d’autres discussions sur la manière dont nous pouvons trouver encore plus de fonds”, a appuyé la Première ministre lettonne, Evika Silina.En pleine crise du Covid, en 2020, l’Europe avait franchi un cap historique en acceptant de s’endetter en commun pour éviter un naufrage économique: en clair organiser un transfert financier du nord vers le sud. A l’époque, la chancelière allemande Angela Merkel avait accompli un revirement longtemps jugé impensable, en acceptant finalement un grand emprunt à 800 milliards d’euros pour éviter un naufrage financier qui aurait menacé toute l’Europe.La logique pourrait être la même aujourd’hui face à un danger existentiel pour l’UE. “Évidemment, les voisins de la Russie sont plus concernés, ça va de soi (…) mais la menace à laquelle on fait face nous concerne tous”, a souligné mardi le président du Conseil européen, Antonio Costa, dans une interview à l’AFP.Le Premier ministre Néerlandais, Dick Schoof, a pourtant réitéré jeudi l’opposition de son pays à toute mutualisation de la dette: “la position des Pays-Bas c’est que nous sommes contre”.Comme en 2020, beaucoup dépendra de Berlin. Les Allemands pourraient-ils pivoter une nouvelle fois ? Déstabilisés par le désengagement de Donald Trump vis-à-vis des Européens, ils ont déjà brisé un tabou en approuvant un fonds spécial d’environ 500 milliards d’euros pour l’investissement public et en levant les obstacles constitutionnels qui encadrent le recours à la dette.Lors d’un débat en septembre, le futur chancelier allemand Friedrich Merz, en campagne électorale, avait réaffirmé son opposition à toute nouvelle dette commune. “Je veux le dire très clairement. Maintenant et à l’avenir, je ferai tout pour éviter que cette Union européenne ne s’engage dans une telle spirale d’endettement”, avait-il affirmé. Mais c’était avant l’arrivée de Trump à la Maison Blanche.

La menace russe relance le débat sur un nouveau grand emprunt de l’UE

L’Europe va-t-elle s’endetter en commun comme pendant la pandémie? Longtemps jugée peu réaliste en raison de l’opposition de Berlin, le débat monte en puissance face aux besoins massifs de réarmement pour contrer la menace russe.Emmanuel Macron l’a répété jeudi soir à l’issue du sommet européen. Le président français est “convaincu” que l’Union européenne “devra à nouveau faire un emprunt commun” face au “mur de la dette”. Mais “aujourd’hui, ce n’est pas du tout consensuel” au sein des 27, a-t-il reconnu.Car l’Allemagne ferme toujours la porte: la position allemande est “bien connue”, a éludé le chancelier sortant Olaf Scholz à Bruxelles. Paris espère malgré tout que son successeur, Friedrich Merz, que le président français a rencontré mardi soir pendant près de trois heures à Berlin, se montrera moins réticent.Emmanuel Macron et Friedrich Merz “ne sont pas entrés dans ce degré de granularité mais il y a une volonté de travailler ensemble”, a glissé un diplomate français. “Laissons mûrir les choses”.Les Européens ont approuvé, il y a deux semaines, le plan de la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, pour mobiliser jusqu’à 800 milliards d’euros en faveur de la défense.Si tout le monde se félicite d’une action décisive accomplie en un temps record, les voix se multiplient pour souligner les limites d’un dispositif qui repose essentiellement sur les dépenses nationales. Certains Etats membres surendettés comme la France, l’Italie ou la Belgique, auront les plus grandes peines à trouver des marges de manÅ“uvre. Si s’endetter plus n’est pas une option, couper dans l’investissement ou les dépenses sociales pour financer l’effort militaire risque de susciter la colère des opinions publiques.- “Être plus ambitieux” -Les pays du sud, Rome et Madrid en tête, sont favorables au grand emprunt défendu de longue date par la France, tout comme désormais les Etats en première ligne face à la Russie comme la Pologne et les pays baltes.”Il ne doit pas s’agir uniquement de prêts, comme c’est le cas actuellement. Je pense que nous devons également discuter sérieusement de la possibilité d’une facilité commune d’emprunt qui offrirait des subventions aux Etats membres”, a estimé jeudi le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis à Bruxelles.Le Livre blanc sur la défense, présenté mercredi pour détailler les projets de la Commission, “n’est qu’une première étape… Nous sommes ouverts à d’autres discussions sur la manière dont nous pouvons trouver encore plus de fonds”, a appuyé la Première ministre lettonne, Evika Silina.En pleine crise du Covid, en 2020, l’Europe avait franchi un cap historique en acceptant de s’endetter en commun pour éviter un naufrage économique: en clair organiser un transfert financier du nord vers le sud. A l’époque, la chancelière allemande Angela Merkel avait accompli un revirement longtemps jugé impensable, en acceptant finalement un grand emprunt à 800 milliards d’euros pour éviter un naufrage financier qui aurait menacé toute l’Europe.La logique pourrait être la même aujourd’hui face à un danger existentiel pour l’UE. “Évidemment, les voisins de la Russie sont plus concernés, ça va de soi (…) mais la menace à laquelle on fait face nous concerne tous”, a souligné mardi le président du Conseil européen, Antonio Costa, dans une interview à l’AFP.Le Premier ministre Néerlandais, Dick Schoof, a pourtant réitéré jeudi l’opposition de son pays à toute mutualisation de la dette: “la position des Pays-Bas c’est que nous sommes contre”.Comme en 2020, beaucoup dépendra de Berlin. Les Allemands pourraient-ils pivoter une nouvelle fois ? Déstabilisés par le désengagement de Donald Trump vis-à-vis des Européens, ils ont déjà brisé un tabou en approuvant un fonds spécial d’environ 500 milliards d’euros pour l’investissement public et en levant les obstacles constitutionnels qui encadrent le recours à la dette.Lors d’un débat en septembre, le futur chancelier allemand Friedrich Merz, en campagne électorale, avait réaffirmé son opposition à toute nouvelle dette commune. “Je veux le dire très clairement. Maintenant et à l’avenir, je ferai tout pour éviter que cette Union européenne ne s’engage dans une telle spirale d’endettement”, avait-il affirmé. Mais c’était avant l’arrivée de Trump à la Maison Blanche.

Ligue des nations : le Danemark domine le Portugal à domicile (1-0)

Le Danemark a dominé le Portugal (1-0), en quart de finale aller de la Ligue des nations, au terme d’une rencontre bien maîtrisée jeudi soir à Copenhague.Les Rouges et Blancs ont monopolisé le ballon dès le début du match mais ont peiné à concrétiser leur domination jusqu’à la 78ème minute et un but de Rasmus Højlund, entré à la 69ème.Avec ce but, son huitième en sélection mais le premier depuis 2023, Højlund, dont l’absence de performances récentes posait des questions, a rassuré le stade de Parken.”C’était super”, a dit à TV2 l’attaquant, soulagé. “C’était un grand jour à bien des égards. Je joue contre mon idole, je marque et je deviens le vainqueur du match, cela n’aurait pas pu être mieux”, a-t-il souri.Son but a enflammé le stade et réveillé un peu les Portugais. Les Danois, qui rencontraient les Portugais pour la première fois depuis 2015, ont brillé dès le début de la rencontre, la troisième pour le nouveau sélectionneur Brian Riemer.Le prodige Mika Biereth s’est d’abord signalé à la deuxième minute de jeu, puis s’est montré souvent dangereux sans toutefois réussir à transformer ses tentatives. Les Danois auraient pu faire la différence plus tôt dans la partie notamment sur un penalty obtenu à la 24ème minute, mais le meneur de jeu Christian Eriksen a vu sa frappe repoussée par le gardien de la Seleção Diogo Costa, particulièrement inspiré sur sa ligne pendant toute la rencontre.Malgré une certaine maladresse dans ces relances, il a compensé en repoussant la plupart des tentatives danoises.Au retour du vestiaires, les Portugais ont semblé trouver de l’énergie mais Ronaldo – quasi invisible – et les autres cadres de l’équipe ont, malgré plusieurs situations prometteuse, buté contre le mur danois.Avec ce court mais précieux succès contre la sélection portugaise, en demi-teinte, permet au Danemark de prendre une option avant leus retrouvailles entre les deux équipes dimanche au Portugal.

Le Venezuela ramène des migrants du Mexique, Washington exige la reprise de vols de rapatriement

Plus de 300 migrants vénézuéliens bloqués au Mexique sont arrivés jeudi à Caracas dans un avion affrété par les autorités de leur pays, alors que Washington exige la reprise des vols de rapatriement des Etats-Unis vers le Venezuela.Cinq jours après l’expulsion par les États-Unis vers une prison au Salvador de Vénézuéliens accusés d’appartenir à des gangs criminels, 311 migrants venus du Mexique ont été accueillis par le ministre vénézuélien de l’Intérieur Diosdado Cabello à l’aéroport international Simon Bolivar à Maiquetia, a constaté une journaliste de l’AFP. Selon le gouvernement, il s’agit de migrants qui voulaient rallier les Etats-Unis mais ont décidé de renoncer.”Merci! Merci!”, ont crié des migrants de retour, qui ont chanté l’hymne national vénézuélien dans l’avion, selon les images retransmises en direct à la télévision publique.L’administration du président Donald Trump, qui a fait de la lutte contre l’immigration illégale l’un de ses chevaux de bataille, a exigé jeudi la reprise des vols de rapatriement de migrants des Etats-Unis vers Caracas. “Maduro doit cesser de mentir et programmer des vols de rapatriement réguliers et hebdomadaires”, a lancé le département d’Etat sur X.”Le Venezuela est prêt à reprendre les vols du Venezuela pour ramener les migrants vénézuéliens. Ce qui bloque ces vols, c’est le Département d’État des États-Unis”, a dit en fin de journée le président de l’Assemblée nationale Jorge Rodriguez, également chef négociateur avec les Etats-Unis.”Si cela ne tenait qu’à nous, nous ne laisserions pas un seul Vénézuélien aux États-Unis. Nous ne nous reposerons pas jusqu’à ce que nous les voyions atterrir à l’aéroport international de Maiquetia”, a-t-il précisé lors d’une rencontre télévisée avec des familles de détenus au Salvador.Après la visite surprise d’un émissaire américain à Caracas fin janvier, le président Maduro avaient convenu d’organiser des vols de retour.  Deux vols en provenance du Texas et un autre en provenance du Honduras, avec à son bord des migrants détenus dans la base militaire américaine de Guantanamo, ont eu lieu en février. Mais, fin février, le président Trump s’est déclaré mécontent du rythme de rapatriement et, en rétorsion, a révoqué la licence donnée par son prédécesseur Joe Biden autorisant le pétrolier américain Chevron à travailler au Venezuela malgré les sanctions contre Caracas.Washington, qui ne reconnaît pas la réélection de Maduro en juillet, avait imposé des sanctions contre le Venezuela après la réélection en 2018 de M. Maduro lors d’un scrutin boycotté par l’opposition. Les deux pays ont rompu leurs relations en 2019. – “Ravisseurs” -Et dimanche, invoquant une loi de 1798, l’administration Trump a envoyé au Salvador 238 Vénézuéliens accusés d’être des membres du gang vénézuélien Tren de Aragua, multinationale du crime qualifiée de “groupe terroriste” par le président américain.Ces Vénézuéliens ont été incarcérés dans la gigantesque prison de haute sécurité que le président salvadorien Nayib Bukele a aménagée pour les membres de gangs dans son pays.”Ils ont été kidnappés par le gouvernement du Salvador”, a protesté le ministre de l’Intérieur, Diosdado Cabello, qui a rappelé que le Venezuela a engagé un cabinet d’avocats au Salvador pour tenter de faire libérer les détenus dont les images têtes baissées, crânes rasés et accompagnés de policiers masqués, ont choqué dans le pays.”Le président Maduro a donné l’instruction de ramener tous les Vénézuéliens, où qu’ils soient (…) Ceux qui ont été kidnappés par le gouvernement du Salvador, ceux qui ont été envoyés des États-Unis et étiquetés comme des délinquants sans un jugement (…) nous espérons les ramener au Venezuela”, a lancé sur le tarmac de l’aéroport M. Cabello, qui a remercié les autorités mexicaines.”Il n’y a aucune garantie (de les faire libérer), les ravisseurs (Salvador) sont les ravisseurs”, a continué le ministre, ajoutant que les prisonniers “n’ont commis aucun crime au Salvador. S’il y en a un qui a” commis des crimes au Venezuela, “il paiera pour eux ici”.Quelque huit millions de Vénézuéliens ont fui, en quête d’une vie meilleure, la grave crise économique et politique que traverse leur pays depuis 2014, avec une contraction du PIB de 80% entre 2013 et 2022.