Voitures électriques: le géant chinois BYD mise sur la conduite autonome et DeepSeek
Les actions du constructeur automobile chinois BYD, spécialisé dans l’électrique, ont bondi mardi après l’annonce par l’entreprise du déploiement d’un système avancé de conduite autonome sur la quasi-totalité de ses voitures, y compris celles d’entrée de gamme.Le constructeur a également indiqué qu’il intégrerait les modèles d’intelligence artificielle (IA) de la start-up chinoise DeepSeek dans ses véhicules, comme l’ont déjà fait ses rivaux nationaux comme Geely, Great Wall Motors et Leapmotor.BYD est le plus grand rival de l’américain Tesla en Chine et, de plus en plus, à l’étranger. L’annonce de l’entreprise, faite lundi soir, laisse à penser qu’une nouvelle guerre des prix se profile.Le géant chinois va ainsi équiper au moins 21 modèles de son système de conduite autonome “God’s Eye”, dont la Seagull, un modèle d’entrée de gamme vendu à partir de 69.800 yuans (9.270 euros).Parmi les fonctions proposées figurent l’assistance au stationnement à distance et la navigation autonome sur autoroute. Elles n’étaient disponibles jusqu’à présent que sur les véhicules plus chers. Tesla propose des fonctions similaires dans ses voitures électriques à partir de 32.000 dollars (31.000 euros).”La conduite autonome n’est plus une rareté lointaine, c’est un (…) outil nécessaire”, a déclaré lundi Wang Chuanfu, le fondateur de BYD, lors d’un événement retransmis en direct.La technologie de conduite autonome deviendra d’ici quelques années un “outil indispensable comme les ceintures de sécurité ou les airbags”, a-t-il prédit.Selon l’entreprise, l’intégration de DeepSeek permettra d’améliorer la technologie de conduite autonome et d’offrir une expérience plus personnalisée aux consommateurs.DeepSeek a fait les gros titres de la presse le mois dernier car son nouveau modèle d’IA générative a montré qu’il était possible de rivaliser avec ses concurrents américains pour une fraction des coûts.L’action BYD a bondi de 4,5% mardi pour atteindre un niveau record à Hong Kong. Elle avait déjà augmenté de près de 20% dans les jours précédant l’événement de lundi.Le marché automobile chinois, le plus grand du monde, est le théâtre d’une guerre des prix entre des dizaines de fabricants de véhicules électriques.Près de 11 millions de voitures électriques et hybrides ont été vendues en Chine l’an passé – soit une augmentation de plus de 40% par rapport à 2023.BYD a représenté environ 4,2 millions de ces ventes. Son chiffre d’affaires trimestriel a dépassé celui de Tesla pour la première fois au troisième trimestre.
Voitures électriques: le géant chinois BYD mise sur la conduite autonome et DeepSeek
Les actions du constructeur automobile chinois BYD, spécialisé dans l’électrique, ont bondi mardi après l’annonce par l’entreprise du déploiement d’un système avancé de conduite autonome sur la quasi-totalité de ses voitures, y compris celles d’entrée de gamme.Le constructeur a également indiqué qu’il intégrerait les modèles d’intelligence artificielle (IA) de la start-up chinoise DeepSeek dans ses véhicules, comme l’ont déjà fait ses rivaux nationaux comme Geely, Great Wall Motors et Leapmotor.BYD est le plus grand rival de l’américain Tesla en Chine et, de plus en plus, à l’étranger. L’annonce de l’entreprise, faite lundi soir, laisse à penser qu’une nouvelle guerre des prix se profile.Le géant chinois va ainsi équiper au moins 21 modèles de son système de conduite autonome “God’s Eye”, dont la Seagull, un modèle d’entrée de gamme vendu à partir de 69.800 yuans (9.270 euros).Parmi les fonctions proposées figurent l’assistance au stationnement à distance et la navigation autonome sur autoroute. Elles n’étaient disponibles jusqu’à présent que sur les véhicules plus chers. Tesla propose des fonctions similaires dans ses voitures électriques à partir de 32.000 dollars (31.000 euros).”La conduite autonome n’est plus une rareté lointaine, c’est un (…) outil nécessaire”, a déclaré lundi Wang Chuanfu, le fondateur de BYD, lors d’un événement retransmis en direct.La technologie de conduite autonome deviendra d’ici quelques années un “outil indispensable comme les ceintures de sécurité ou les airbags”, a-t-il prédit.Selon l’entreprise, l’intégration de DeepSeek permettra d’améliorer la technologie de conduite autonome et d’offrir une expérience plus personnalisée aux consommateurs.DeepSeek a fait les gros titres de la presse le mois dernier car son nouveau modèle d’IA générative a montré qu’il était possible de rivaliser avec ses concurrents américains pour une fraction des coûts.L’action BYD a bondi de 4,5% mardi pour atteindre un niveau record à Hong Kong. Elle avait déjà augmenté de près de 20% dans les jours précédant l’événement de lundi.Le marché automobile chinois, le plus grand du monde, est le théâtre d’une guerre des prix entre des dizaines de fabricants de véhicules électriques.Près de 11 millions de voitures électriques et hybrides ont été vendues en Chine l’an passé – soit une augmentation de plus de 40% par rapport à 2023.BYD a représenté environ 4,2 millions de ces ventes. Son chiffre d’affaires trimestriel a dépassé celui de Tesla pour la première fois au troisième trimestre.
Trump signs executive orders for steel, aluminum tariffs to start March 12
US President Donald Trump signed executive orders to impose 25 percent tariffs on steel and aluminum imports from March 12, ramping up a long-promised trade war despite warnings from Europe and China.”Today I’m simplifying our tariffs on steel and aluminum,” Trump said Monday in the Oval Office. “It’s 25 percent without exceptions or exemptions.”In an executive order released after, he said: “As of March 12, 2025, all imports of aluminum articles and derivative aluminum articles from Argentina, Australia, Canada, Mexico, EU countries, and the UK shall be subject to the additional ad valorem tariff.” Trump issued a separate order for steel, which said it would apply to all imports from the same countries the aluminum tariffs hit, as well as to Brazil, Japan and South Korea.Canada and Mexico are the biggest steel importers to the United States, according to US trade data. Brazil and South Korea are also major steel providers.Trump also signaled he would look at imposing additional tariffs on automobiles, pharmaceuticals and computer chips.”President Trump has made it clear that an important part of an America First Golden Age is steel production,” National Economic Council Director Kevin Hassett told CNBC.Trump also promised an announcement on Tuesday or Wednesday on broader “reciprocal tariffs” to match the levies other governments charge on US products.During his 2017-2021 presidency, Trump had imposed sweeping tariffs as he believed US industries faced unfair competition from Asian and European countries. – ‘Devastating blow’ -Canadian steelmakers warned of “massive” disruption, while the European Commission said it would “react to protect the interests of European businesses, workers and consumers from unjustified measures.”French President Emmanuel Macron vowed in an interview aired Sunday to go head-to-head with Trump over his wider tariff threats against the European Union, though he said the United States should focus its efforts on China.German economy minister Robert Habeck said a tariff conflict “only has losers.”Around 25 percent of European steel exports go to the United States, according to consultancy Roland Berger.Britain’s steel industry body called the tariff plan a “devastating blow.”Trump has already shown his fondness for weaponizing the United States’ power as the world’s largest economy, ordering tariffs on key trade partners China, Mexico and Canada soon after he took office.He paused 25 percent levies against Canada and Mexico for a month after both countries vowed to step up measures to counter flows of the drug fentanyl and the crossing of undocumented migrants into the United States.- ‘Tariff fatigue’ -But Trump went ahead with tariffs on China, the world’s second-biggest economy, with products entering the United States facing an additional 10 percent levy.Chinese retaliatory tariffs targeting US coal and liquified natural gas came into play Monday. Chinese foreign ministry spokesman Guo Jiakun said “there is no winner in a trade war and tariff war.”Trump also focused on steel during a visit by Japanese Prime Minister Shigeru Ishiba last week. The American leader said he had secured an agreement for Japan’s Nippon Steel to make a major investment in US Steel, instead of seeking to take over the troubled firm.Trump, who has promised a “new golden age” for the United States, insists the impact of any tariffs would be borne by foreign exporters without being passed on to US consumers, despite most experts saying the contrary.But he did acknowledge this month that Americans might feel economic “pain” from the levies.Wall Street’s main indices finished up Monday despite the tariff threat. London and Frankfurt set fresh records, while Asian markets were mixed Tuesday.”The fact that global equity indices are higher at the start of the week could be a sign of tariff fatigue,” said Kathleen Brooks, research director at trading group XTB.The dollar also rose against the Canadian dollar, the Mexican peso and South Korean won on Monday.burs-dk/sst/jgc/sn/dhc
Trump fixe au 12 mars l’application des nouveaux droits de douane sur l’acier et l’aluminium
Nouvelle étape dans la guerre commerciale de Donald Trump: le président américain a signé lundi un décret fixant au 12 mars la date d’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane de 25% sur l’acier et l’aluminium, “sans exception”.”Aujourd’hui je simplifie nos droits de douane sur l’acier et l’aluminium afin que tout le monde comprenne ce que cela signifie. C’est 25%, sans exception ou exemption. Et c’est tous les pays”, a déclaré à la presse le président américain, depuis la Maison Blanche.Evoquant des risques pour la “sécurité nationale”, le républicain a annoncé par la suite, dans des décrets, l’application des nouvelles règles “à partir du 12 mars”.”Toutes les importations d’articles en acier et d’articles dérivés de l’acier provenant d’Argentine, d’Australie, du Brésil, du Canada, des pays de l’Union européenne, du Japon, du Mexique, de la Corée du Sud et du Royaume-Uni” sont concernées, indique l’un de ces textes.Dans un autre décret, M. Trump vise “toutes les importations d’articles en aluminium et dérivés de l’aluminium provenant d’Argentine, d’Australie, du Canada, du Mexique, des pays de l’Union européenne et du Royaume-Uni”.Il avait cependant dit envisager une exemption pour l’Australie, après des déclarations en ce sens du Premier ministre Anthony Albanese, en raison selon le président américain d’un “excédent” commercial avec cet allié d’Océanie.”Nous ne voulons pas que cela nuise aux autres pays, mais ils tirent profit de nous depuis des années et des années”, avait accusé Donald Trump, dans le Bureau ovale.Ces mesures affecteraient particulièrement le Canada, principal fournisseur d’acier et d’aluminium des Etats-Unis.- “Coup dévastateur” -Ces droits de douane “seraient totalement injustifiés”, avait réagi François-Philippe Champagne, le ministre canadien de l’Industrie dans la soirée, promettant une réponse “claire et mesurée”, sans donner plus de détails.Le Brésil, le Mexique et la Corée du Sud sont aussi d’importants fournisseurs d’acier.La fédération de l’acier au Royaume-Uni, UK Steel, s’est inquiétée d’un “coup dévastateur” pour un secteur déjà en perte de vitesse.L’annonce pourrait aussi avoir un effet délétère sur certains secteurs d’activité aux Etats-Unis.”L’acier, l’aluminium sont des matières premières cruciales pour les industriels américains, y compris à l’export”, a averti Maurice Obstfeld, expert au Peterson Institute for International Economics.- “Choc d’offre” -Les droits de douane pourraient provoquer “un choc d’offre majeur” côté américain, a-t-il dit à l’AFP.Lors de son premier mandat (2017-21), Donald Trump avait déjà imposé des droits de douane de 25% sur l’acier et de 10% sur l’aluminium.Ces mesures avaient ensuite été levées, pour beaucoup, par lui-même ou par son successeur démocrate, Joe Biden.Donald Trump a aussi affirmé dimanche qu’il annoncerait “mardi ou mercredi” des “droits de douane réciproques”, afin d’aligner la taxation des produits entrant aux Etats-Unis sur la manière dont sont taxés les produits américains à l’étranger. Les droits de douane sont le principal levier de la politique économique de Donald Trump, qui veut résorber le déficit commercial américain tout en mettant la pression sur ses partenaires économiques.Lesquels réagissent de manière variable, entres promesses de ripostes et tentatives d’apaisement.Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a lui assuré que l’Union européenne “répliquerait” comme elle l’avait fait lors du premier mandat du président américain. L’UE avait ciblé à l’époque des produits emblématiques tels que le bourbon ou les motos Harley-Davidson.- France combative, Allemagne prudente -En Allemagne, première économie européenne, le ministre de l’Economie et du Climat Robert Habeck a appelé à “poursuivre la voie de la coopération avec les Etats-Unis”.La Commission européenne a elle annoncé lundi n’avoir reçu “aucune notification” de nouveaux droits de douane.Jusqu’ici, Donald Trump a davantage mis la pression sur les partenaires des Etats-Unis que sur la grande rivale chinoise, soumise depuis mardi à des droits de douane de 10% en plus de ceux déjà existants.Les mesures de rétorsion, à base de surtaxes ciblées sur certains produits américains, sont entrées en vigueur lundi. Elles portent sur 14 milliards de dollars de biens américains, tandis que les droits de douane annoncés par le président américain concernent 525 milliards de dollars de biens chinois.Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, a souligné lundi que pour Pékin, il n’y avait “pas de gagnant dans une guerre commerciale ou douanière”.Il y a une semaine, Donald Trump avait menacé le Mexique et le Canada de droits de douane généralisés de 25%, avant de suspendre sa décision pour un mois avant même qu’elle n’entre en vigueur. S’agissant de la Chine, il a renoncé à taxer comme il l’avait annoncé les colis d’une valeur de moins de 800 dollars, ce qui aurait affecté des plateformes telles que Shein et Temu.
Trump fixe au 12 mars l’application des nouveaux droits de douane sur l’acier et l’aluminium
Nouvelle étape dans la guerre commerciale de Donald Trump: le président américain a signé lundi un décret fixant au 12 mars la date d’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane de 25% sur l’acier et l’aluminium, “sans exception”.”Aujourd’hui je simplifie nos droits de douane sur l’acier et l’aluminium afin que tout le monde comprenne ce que cela signifie. C’est 25%, sans exception ou exemption. Et c’est tous les pays”, a déclaré à la presse le président américain, depuis la Maison Blanche.Evoquant des risques pour la “sécurité nationale”, le républicain a annoncé par la suite, dans des décrets, l’application des nouvelles règles “à partir du 12 mars”.”Toutes les importations d’articles en acier et d’articles dérivés de l’acier provenant d’Argentine, d’Australie, du Brésil, du Canada, des pays de l’Union européenne, du Japon, du Mexique, de la Corée du Sud et du Royaume-Uni” sont concernées, indique l’un de ces textes.Dans un autre décret, M. Trump vise “toutes les importations d’articles en aluminium et dérivés de l’aluminium provenant d’Argentine, d’Australie, du Canada, du Mexique, des pays de l’Union européenne et du Royaume-Uni”.Il avait cependant dit envisager une exemption pour l’Australie, après des déclarations en ce sens du Premier ministre Anthony Albanese, en raison selon le président américain d’un “excédent” commercial avec cet allié d’Océanie.”Nous ne voulons pas que cela nuise aux autres pays, mais ils tirent profit de nous depuis des années et des années”, avait accusé Donald Trump, dans le Bureau ovale.Ces mesures affecteraient particulièrement le Canada, principal fournisseur d’acier et d’aluminium des Etats-Unis.- “Coup dévastateur” -Ces droits de douane “seraient totalement injustifiés”, avait réagi François-Philippe Champagne, le ministre canadien de l’Industrie dans la soirée, promettant une réponse “claire et mesurée”, sans donner plus de détails.Le Brésil, le Mexique et la Corée du Sud sont aussi d’importants fournisseurs d’acier.La fédération de l’acier au Royaume-Uni, UK Steel, s’est inquiétée d’un “coup dévastateur” pour un secteur déjà en perte de vitesse.L’annonce pourrait aussi avoir un effet délétère sur certains secteurs d’activité aux Etats-Unis.”L’acier, l’aluminium sont des matières premières cruciales pour les industriels américains, y compris à l’export”, a averti Maurice Obstfeld, expert au Peterson Institute for International Economics.- “Choc d’offre” -Les droits de douane pourraient provoquer “un choc d’offre majeur” côté américain, a-t-il dit à l’AFP.Lors de son premier mandat (2017-21), Donald Trump avait déjà imposé des droits de douane de 25% sur l’acier et de 10% sur l’aluminium.Ces mesures avaient ensuite été levées, pour beaucoup, par lui-même ou par son successeur démocrate, Joe Biden.Donald Trump a aussi affirmé dimanche qu’il annoncerait “mardi ou mercredi” des “droits de douane réciproques”, afin d’aligner la taxation des produits entrant aux Etats-Unis sur la manière dont sont taxés les produits américains à l’étranger. Les droits de douane sont le principal levier de la politique économique de Donald Trump, qui veut résorber le déficit commercial américain tout en mettant la pression sur ses partenaires économiques.Lesquels réagissent de manière variable, entres promesses de ripostes et tentatives d’apaisement.Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a lui assuré que l’Union européenne “répliquerait” comme elle l’avait fait lors du premier mandat du président américain. L’UE avait ciblé à l’époque des produits emblématiques tels que le bourbon ou les motos Harley-Davidson.- France combative, Allemagne prudente -En Allemagne, première économie européenne, le ministre de l’Economie et du Climat Robert Habeck a appelé à “poursuivre la voie de la coopération avec les Etats-Unis”.La Commission européenne a elle annoncé lundi n’avoir reçu “aucune notification” de nouveaux droits de douane.Jusqu’ici, Donald Trump a davantage mis la pression sur les partenaires des Etats-Unis que sur la grande rivale chinoise, soumise depuis mardi à des droits de douane de 10% en plus de ceux déjà existants.Les mesures de rétorsion, à base de surtaxes ciblées sur certains produits américains, sont entrées en vigueur lundi. Elles portent sur 14 milliards de dollars de biens américains, tandis que les droits de douane annoncés par le président américain concernent 525 milliards de dollars de biens chinois.Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, a souligné lundi que pour Pékin, il n’y avait “pas de gagnant dans une guerre commerciale ou douanière”.Il y a une semaine, Donald Trump avait menacé le Mexique et le Canada de droits de douane généralisés de 25%, avant de suspendre sa décision pour un mois avant même qu’elle n’entre en vigueur. S’agissant de la Chine, il a renoncé à taxer comme il l’avait annoncé les colis d’une valeur de moins de 800 dollars, ce qui aurait affecté des plateformes telles que Shein et Temu.
Trump fixe au 12 mars l’application des nouveaux droits de douane sur l’acier et l’aluminium
Nouvelle étape dans la guerre commerciale de Donald Trump: le président américain a signé lundi un décret fixant au 12 mars la date d’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane de 25% sur l’acier et l’aluminium, “sans exception”.”Aujourd’hui je simplifie nos droits de douane sur l’acier et l’aluminium afin que tout le monde comprenne ce que cela signifie. C’est 25%, sans exception ou exemption. Et c’est tous les pays”, a déclaré à la presse le président américain, depuis la Maison Blanche.Evoquant des risques pour la “sécurité nationale”, le républicain a annoncé par la suite, dans des décrets, l’application des nouvelles règles “à partir du 12 mars”.”Toutes les importations d’articles en acier et d’articles dérivés de l’acier provenant d’Argentine, d’Australie, du Brésil, du Canada, des pays de l’Union européenne, du Japon, du Mexique, de la Corée du Sud et du Royaume-Uni” sont concernées, indique l’un de ces textes.Dans un autre décret, M. Trump vise “toutes les importations d’articles en aluminium et dérivés de l’aluminium provenant d’Argentine, d’Australie, du Canada, du Mexique, des pays de l’Union européenne et du Royaume-Uni”.Il avait cependant dit envisager une exemption pour l’Australie, après des déclarations en ce sens du Premier ministre Anthony Albanese, en raison selon le président américain d’un “excédent” commercial avec cet allié d’Océanie.”Nous ne voulons pas que cela nuise aux autres pays, mais ils tirent profit de nous depuis des années et des années”, avait accusé Donald Trump, dans le Bureau ovale.Ces mesures affecteraient particulièrement le Canada, principal fournisseur d’acier et d’aluminium des Etats-Unis.- “Coup dévastateur” -Ces droits de douane “seraient totalement injustifiés”, avait réagi François-Philippe Champagne, le ministre canadien de l’Industrie dans la soirée, promettant une réponse “claire et mesurée”, sans donner plus de détails.Le Brésil, le Mexique et la Corée du Sud sont aussi d’importants fournisseurs d’acier.La fédération de l’acier au Royaume-Uni, UK Steel, s’est inquiétée d’un “coup dévastateur” pour un secteur déjà en perte de vitesse.L’annonce pourrait aussi avoir un effet délétère sur certains secteurs d’activité aux Etats-Unis.”L’acier, l’aluminium sont des matières premières cruciales pour les industriels américains, y compris à l’export”, a averti Maurice Obstfeld, expert au Peterson Institute for International Economics.- “Choc d’offre” -Les droits de douane pourraient provoquer “un choc d’offre majeur” côté américain, a-t-il dit à l’AFP.Lors de son premier mandat (2017-21), Donald Trump avait déjà imposé des droits de douane de 25% sur l’acier et de 10% sur l’aluminium.Ces mesures avaient ensuite été levées, pour beaucoup, par lui-même ou par son successeur démocrate, Joe Biden.Donald Trump a aussi affirmé dimanche qu’il annoncerait “mardi ou mercredi” des “droits de douane réciproques”, afin d’aligner la taxation des produits entrant aux Etats-Unis sur la manière dont sont taxés les produits américains à l’étranger. Les droits de douane sont le principal levier de la politique économique de Donald Trump, qui veut résorber le déficit commercial américain tout en mettant la pression sur ses partenaires économiques.Lesquels réagissent de manière variable, entres promesses de ripostes et tentatives d’apaisement.Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot a lui assuré que l’Union européenne “répliquerait” comme elle l’avait fait lors du premier mandat du président américain. L’UE avait ciblé à l’époque des produits emblématiques tels que le bourbon ou les motos Harley-Davidson.- France combative, Allemagne prudente -En Allemagne, première économie européenne, le ministre de l’Economie et du Climat Robert Habeck a appelé à “poursuivre la voie de la coopération avec les Etats-Unis”.La Commission européenne a elle annoncé lundi n’avoir reçu “aucune notification” de nouveaux droits de douane.Jusqu’ici, Donald Trump a davantage mis la pression sur les partenaires des Etats-Unis que sur la grande rivale chinoise, soumise depuis mardi à des droits de douane de 10% en plus de ceux déjà existants.Les mesures de rétorsion, à base de surtaxes ciblées sur certains produits américains, sont entrées en vigueur lundi. Elles portent sur 14 milliards de dollars de biens américains, tandis que les droits de douane annoncés par le président américain concernent 525 milliards de dollars de biens chinois.Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Guo Jiakun, a souligné lundi que pour Pékin, il n’y avait “pas de gagnant dans une guerre commerciale ou douanière”.Il y a une semaine, Donald Trump avait menacé le Mexique et le Canada de droits de douane généralisés de 25%, avant de suspendre sa décision pour un mois avant même qu’elle n’entre en vigueur. S’agissant de la Chine, il a renoncé à taxer comme il l’avait annoncé les colis d’une valeur de moins de 800 dollars, ce qui aurait affecté des plateformes telles que Shein et Temu.
Trump évoque la possibilité que l’Ukraine devienne russe
Donald Trump a évoqué lundi la possibilité que l’Ukraine devienne “russe un jour”, réclamant que soit compensée l’aide versée à Kiev, avant une rencontre entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le vice-président américain J.D. Vance.Trois ans après le début de l’offensive russe, le retour au pouvoir du républicain, qui s’est engagé à mettre fin rapidement au “carnage”, a relancé les conjectures autour de pourparlers de paix.Volodymyr Zelensky a longtemps rejeté l’idée de négociations, affirmant vouloir battre la Russie sur le champ de bataille. Mais l’Ukraine est à la peine face à l’armée russe, qui avance dans l’est de son territoire. Et Kiev craint de voir tarir l’aide américaine.Alors que les contacts de haut niveau vont s’intensifier dans les jours à venir entre Washington et Kiev, le président américain a répété sur Fox News vouloir obtenir un accès aux terres rares ukrainiennes, expliquant que Washington devait “sécuriser” l’argent versé faute de certitude sur l’issue du conflit.”Ils pourraient arriver à un accord, ils pourraient ne pas arriver à un accord. Ils pourraient être russes un jour, comme ils pourraient ne pas être russes un jour”, a-t-il déclaré.”Je veux récupérer” cet argent, a-t-il poursuivi, ajoutant avoir réclamé à Kiev l’équivalent de 500 milliards de dollars de terres rares, des métaux notamment utilisés dans l’électronique. “Au moins comme ça on ne se sent pas idiot.”Le président ukrainien avait assuré la semaine dernière que son pays était prêt à recevoir des “investissements d’entreprises américaines” dans ses terres rares, soulignant toutefois qu'”une partie de nos ressources minérales” se trouve en zone occupée.La Russie contrôle environ 20% du territoire ukrainien.- Coupures de courant -M. Zelensky a indiqué lundi que l’organisation d’une rencontre avec M. Trump était en cours, mais que la date n’avait pas encore été fixée.Le président américain a confirmé de son côté une visite, le 20 février, en Ukraine de son émissaire spécial, Keith Kellogg, chargé d’élaborer un plan pour mettre fin au conflit.Dès vendredi, Volodymyr Zelensky sera présent vendredi à la conférence sur la sécurité de Munich (MSC) où il rencontrera le vice-président américain J. D. Vance, selon la présidence ukrainienne.Outre M. Vance, M. Kellogg et le secrétaire d’Etat Marco Rubio feront partie de la délégation américaine, a annoncé à la presse le président de la MSC, Christoph Heusgen.Ces contacts interviennent alors que la Russie progresse dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, où elle s’est emparée de plusieurs localités — pour la plupart complètement rasées par des mois de bombardements russes — au cours de l’année écoulée.Mardi matin, alors que la température était de -8 degrés Celsius à Kiev, le ministre ukrainien de l’Energie Guerman Galouchtchenko a fait état sur Facebook d’une attaque russe “sur les infrastructures gazières” du pays.Il a ajouté que les fournitures d’électricité avaient été limitées pour “minimiser les conséquences potentielles sur le secteur énergétique”.Pendant la nuit, l’armée ukrainienne a déclenché des alertes aériennes dans plusieurs zones du pays, évoquant des menaces de drones et armes balistiques.Les autorités locales ont fait état de frappes dans plusieurs régions dont Zaporijjia (est), Poltava (centre-est), ou encore Dnipropetrovsk (est), évoquant plusieurs blessés.- Garanties -A quelques jours du troisième anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, M. Zelensky a appelé lundi à “une vraie paix et des garanties de sécurité efficaces” pour l’Ukraine.Kiev redoute tout règlement qui ne comprendrait pas d’engagements militaires fermes — comme une adhésion à l’Otan ou le déploiement de troupes de maintien de la paix –, estimant qu’il ne ferait que permettre au Kremlin de préparer sa prochaine attaque.Le président russe Vladimir Poutine a dit à plusieurs reprises être prêt à négocier, à condition que l’Ukraine se plie à ses revendications: céder quatre régions du sud et de l’est du pays, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renoncer à rejoindre l’Otan. Des conditions inacceptables pour Kiev.M. Zelensky a déclaré, au début du mois, être prêt à des négociations directes avec M. Poutine, “si c’est la seule configuration dans laquelle nous pouvons apporter la paix aux citoyens de l’Ukraine et ne plus perdre de gens”.Le New York Post avait fait état samedi d’un entretien téléphonique entre MM. Trump et Poutine. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a refusé de confirmer ou démentir cet échange.burs-gmo/jnd
Trump évoque la possibilité que l’Ukraine devienne russe
Donald Trump a évoqué lundi la possibilité que l’Ukraine devienne “russe un jour”, réclamant que soit compensée l’aide versée à Kiev, avant une rencontre entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le vice-président américain J.D. Vance.Trois ans après le début de l’offensive russe, le retour au pouvoir du républicain, qui s’est engagé à mettre fin rapidement au “carnage”, a relancé les conjectures autour de pourparlers de paix.Volodymyr Zelensky a longtemps rejeté l’idée de négociations, affirmant vouloir battre la Russie sur le champ de bataille. Mais l’Ukraine est à la peine face à l’armée russe, qui avance dans l’est de son territoire. Et Kiev craint de voir tarir l’aide américaine.Alors que les contacts de haut niveau vont s’intensifier dans les jours à venir entre Washington et Kiev, le président américain a répété sur Fox News vouloir obtenir un accès aux terres rares ukrainiennes, expliquant que Washington devait “sécuriser” l’argent versé faute de certitude sur l’issue du conflit.”Ils pourraient arriver à un accord, ils pourraient ne pas arriver à un accord. Ils pourraient être russes un jour, comme ils pourraient ne pas être russes un jour”, a-t-il déclaré.”Je veux récupérer” cet argent, a-t-il poursuivi, ajoutant avoir réclamé à Kiev l’équivalent de 500 milliards de dollars de terres rares, des métaux notamment utilisés dans l’électronique. “Au moins comme ça on ne se sent pas idiot.”Le président ukrainien avait assuré la semaine dernière que son pays était prêt à recevoir des “investissements d’entreprises américaines” dans ses terres rares, soulignant toutefois qu'”une partie de nos ressources minérales” se trouve en zone occupée.La Russie contrôle environ 20% du territoire ukrainien.- Coupures de courant -M. Zelensky a indiqué lundi que l’organisation d’une rencontre avec M. Trump était en cours, mais que la date n’avait pas encore été fixée.Le président américain a confirmé de son côté une visite, le 20 février, en Ukraine de son émissaire spécial, Keith Kellogg, chargé d’élaborer un plan pour mettre fin au conflit.Dès vendredi, Volodymyr Zelensky sera présent vendredi à la conférence sur la sécurité de Munich (MSC) où il rencontrera le vice-président américain J. D. Vance, selon la présidence ukrainienne.Outre M. Vance, M. Kellogg et le secrétaire d’Etat Marco Rubio feront partie de la délégation américaine, a annoncé à la presse le président de la MSC, Christoph Heusgen.Ces contacts interviennent alors que la Russie progresse dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine, où elle s’est emparée de plusieurs localités — pour la plupart complètement rasées par des mois de bombardements russes — au cours de l’année écoulée.Mardi matin, alors que la température était de -8 degrés Celsius à Kiev, le ministre ukrainien de l’Energie Guerman Galouchtchenko a fait état sur Facebook d’une attaque russe “sur les infrastructures gazières” du pays.Il a ajouté que les fournitures d’électricité avaient été limitées pour “minimiser les conséquences potentielles sur le secteur énergétique”.Pendant la nuit, l’armée ukrainienne a déclenché des alertes aériennes dans plusieurs zones du pays, évoquant des menaces de drones et armes balistiques.Les autorités locales ont fait état de frappes dans plusieurs régions dont Zaporijjia (est), Poltava (centre-est), ou encore Dnipropetrovsk (est), évoquant plusieurs blessés.- Garanties -A quelques jours du troisième anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le 24 février 2022, M. Zelensky a appelé lundi à “une vraie paix et des garanties de sécurité efficaces” pour l’Ukraine.Kiev redoute tout règlement qui ne comprendrait pas d’engagements militaires fermes — comme une adhésion à l’Otan ou le déploiement de troupes de maintien de la paix –, estimant qu’il ne ferait que permettre au Kremlin de préparer sa prochaine attaque.Le président russe Vladimir Poutine a dit à plusieurs reprises être prêt à négocier, à condition que l’Ukraine se plie à ses revendications: céder quatre régions du sud et de l’est du pays, en plus de la Crimée annexée en 2014, et renoncer à rejoindre l’Otan. Des conditions inacceptables pour Kiev.M. Zelensky a déclaré, au début du mois, être prêt à des négociations directes avec M. Poutine, “si c’est la seule configuration dans laquelle nous pouvons apporter la paix aux citoyens de l’Ukraine et ne plus perdre de gens”.Le New York Post avait fait état samedi d’un entretien téléphonique entre MM. Trump et Poutine. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a refusé de confirmer ou démentir cet échange.burs-gmo/jnd