Scandale du Dieselgate: un procès requis en France pour tromperie contre Volkswagen

Dix ans après le scandale du Dieselgate, un premier procès en France ? Le parquet de Paris a requis le renvoi devant le tribunal correctionnel pour tromperie de Volkswagen, accusé d’avoir équipé près d’un million de véhicules d’un logiciel diminuant artificiellement leurs émissions polluantes.Le parquet a confirmé que son pôle santé publique a requis le 24 février le renvoi devant le tribunal correctionnel de Volkswagen pour tromperie, un délit faisant encourir une amende de 375.000 euros ou 10% du chiffre d’affaires.Sollicité par l’AFP, le constructeur n’a pas souhaité commenter.Les faits qui lui sont reprochés courent entre 2009 et 2016 et concernent près d’un million de véhicules Diesel de type EA189 TDI 1,2, 1,6 et 2 litres de marque Volkswagen, Volkswagen utilitaire, Seat, Audi, Skoda, d’après le parquet.Volkswagen est soupçonné, selon le ministère public, d’avoir “commercialisé des véhicules équipés d’un dispositif complexe permettant de détecter les phases du test d’homologation et d’améliorer systématiquement lors de ces procédures la performance du système de contrôle des émissions des véhicules de façon à respecter le plafond réglementaire en la matière et ainsi d’obtenir leur homologation”.D’après le parquet, “en situation de circulation réelle, le dispositif mis en place entraînait un fonctionnement fortement dégradé des organes de dépollution et avait pour conséquence le dépassement fréquent du seuil réglementaire d’émission d’oxydes d’azote” fixé au niveau européen.Ces faits “ont eu pour conséquence de rendre l’utilisation d’une marchandise dangereuse pour la santé de l’homme ou de l’animal” en “augmentant la production par les véhicules d’oxydes d’azote, polluants atmosphériques (oxydes d’azote) dangereux pour la santé humaine.”- 11 millions de véhicules Volkswagen dans le monde -Dans ce dossier pour lequel les investigations sont closes depuis août 2022, la décision finale sur un procès revient désormais au juge d’instruction.A la suite d’accusations de l’agence environnementale américaine, Volkswagen avait reconnu à l’automne 2015 avoir équipé 11 millions de ses véhicules diesel d’un logiciel capable de dissimuler des émissions dépassant parfois jusqu’à 40 fois les normes autorisées. En mars 2023, le constructeur avait pourtant indiqué “contester le bien-fondé de (ces) accusations de tromperie aggravée (…) en France” et estimait “que les consommateurs français n’ont subi aucun préjudice indemnisable en rapport avec l’achat d’un véhicule VW”.”La procédure contre Volkswagen AG s’est achevée en Allemagne en 2018 avec le paiement d’une amende d’un milliard d’euros pour des faits allégués identiques, ceux incluant les véhicules commercialisés en France. Le paiement de cette amende par Volkswagen n’implique néanmoins aucune reconnaissance des faits allégués ni de sa responsabilité”, avait indiqué Me Nicolas Huc-Morel, avocat français du groupe automobile, en 2022.Vu le nombre de véhicules concernés et de parties civiles constituées, qui se chiffre en milliers pour les personnes physiques et en centaines pour les sociétés, un éventuel procès pourrait être massif et poser des questions d’organisation.Outre le constructeur allemand, Renault, Peugeot, Citroën et Fiat-Chrysler ont aussi été mis en examen mi-2021 en France pour “tromperie sur une marchandise entraînant un danger pour la santé de l’homme ou de l’animal”.La plupart de ces dossiers sont également en voie d’achèvement.”Les victimes de cette fraude massive attendaient depuis longtemps ce réquisitoire qui ouvre la voie à un procès. Nous demandons maintenant que les juges d’instruction renvoient l’affaire au plus vite devant le tribunal correctionnel”, a déclaré à l’AFP Me François Lafforgue, avocat des associations Écologie sans frontières, Respire et d’une centaine de propriétaires de véhicules de la marque.Volkswagen a aujourd’hui tiré un trait sur une grande partie du scandale mondial du Dieselgate qui a sérieusement entaché sa réputation et lui a valu une facture dépassant les 30 milliards d’euros, dont le plus gros a été payé aux Etats-Unis.Ses anciens dirigeants affrontent toutefois la justice. Ainsi, en Allemagne, l’ancien patron emblématique de la marque, Martin Winterkorn, devait être jugé à partir de février, mais sa défense a déposé une requête en récusation du président du tribunal.

Trump annonce un contrat avec Boeing pour le futur avion de combat F-47

Donald Trump, le 47e président des Etats-Unis, a annoncé vendredi la signature d’un contrat avec Boeing pour une nouvelle génération d’avions de combat furtifs, baptisée F-47.”L’armée de l’air va attribuer le contrat (…) à Boeing”, a annoncé le président républicain devant des journalistes dans le Bureau ovale, précisant que le montant ne pouvait pas être dévoilé pour des raisons de sécurité.”Les généraux ont choisi ce nom, et c’est un joli nombre, F-47″, a souligné Donald Trump.Il a ajouté que “rien au monde ne pouvait rivaliser” avec cette nouvelle génération d’avions, qui doit remplacer la précédente génération de F-22, en service depuis une vingtaine d’années.Présent aux côtés du milliardaire, le ministre de la Défense Pete Hegseth a déclaré que le nouvel appareil envoyait “un message très direct et très clair à nos alliés pour dire que nous n’allons nulle part, et à nos ennemis, disant que nous serons en mesure de projeter notre puissance dans le monde entier, sans entraves, pour les générations à venir”.Ce contrat est une aubaine pour Boeing, qui traverse une crise profonde depuis plusieurs années en raison notamment de problèmes de qualité de sa production et d’une grève de plus de cinquante jours qui a paralysé ses deux principales usines en 2024.”Nous sommes prêts à fournir l’appareil le plus perfectionné et innovant”, a réagi l’avionneur américain dans un communiqué.Trois heures après l’annonce, son titre progressait de 4,28% à la Bourse de New York, à 180,22 dollars.Boeing, qui était en concurrence avec Lockheed Martin pour ce contrat avec l’armée de l’air, est également en lice auprès de la marine américaine pour produire sa prochaine génération d’avion de combat, cette fois contre Northrop Grumman.- “Quasiment invisible” -Le programme de remplacement du F-22, qui est appelé NGAD, avait été interrompu sous l’administration de Joe Biden en 2024 pour des raisons de coût.Le Congressional Budget Office, organe rattaché au Congrès, avait estimé en 2018 que les avions de nouvelle génération pourraient coûter jusqu’à 300 millions de dollars l’unité, soit beaucoup plus que plusieurs avions actuellement dans l’arsenal américain.Les dépenses de l’Etat fédéral sont une préoccupation majeure du gouvernement de Donald Trump, qui a chargé le milliardaire Elon Musk de les réduire drastiquement.Un responsable de l’armée de l’air avait déclaré plus tôt ce mois-ci qu’une étude menée après la suspension du NGAD avait insisté sur le fait que “la supériorité (militaire) dans les airs comptait, dans le passé, dans le présent mais aussi dans le futur”.”Ce que nous dit cette étude, c’est que nous avons essayé un tas d’options différentes et qu’il n’y en a pas de plus viable que le NGAD pour atteindre la supériorité aérienne dans cet environnement très contesté”, avait affirmé le général de division Joseph Kunkel lors d’un événement rassemblant les acteurs de la défense aérienne dans le Colorado.Introduite en 2005, la précédente génération — le F-22 — est équipée de technologies qui le rendent furtif et particulièrement maniable.Les performances du nouveau F-47 ne sont pas encore connues, mais Donald Trump a affirmé qu’il serait “quasiment invisible”, plus maniable et plus puissant qu’aucun autre appareil, et qu’il pourrait voler “avec de nombreux drones, autant que nous le voulons, ce qu’aucun autre avion ne peut faire”.

Trump annonce un contrat avec Boeing pour le futur avion de combat F-47

Donald Trump, le 47e président des Etats-Unis, a annoncé vendredi la signature d’un contrat avec Boeing pour une nouvelle génération d’avions de combat furtifs, baptisée F-47.”L’armée de l’air va attribuer le contrat (…) à Boeing”, a annoncé le président républicain devant des journalistes dans le Bureau ovale, précisant que le montant ne pouvait pas être dévoilé pour des raisons de sécurité.”Les généraux ont choisi ce nom, et c’est un joli nombre, F-47″, a souligné Donald Trump.Il a ajouté que “rien au monde ne pouvait rivaliser” avec cette nouvelle génération d’avions, qui doit remplacer la précédente génération de F-22, en service depuis une vingtaine d’années.Présent aux côtés du milliardaire, le ministre de la Défense Pete Hegseth a déclaré que le nouvel appareil envoyait “un message très direct et très clair à nos alliés pour dire que nous n’allons nulle part, et à nos ennemis, disant que nous serons en mesure de projeter notre puissance dans le monde entier, sans entraves, pour les générations à venir”.Ce contrat est une aubaine pour Boeing, qui traverse une crise profonde depuis plusieurs années en raison notamment de problèmes de qualité de sa production et d’une grève de plus de cinquante jours qui a paralysé ses deux principales usines en 2024.”Nous sommes prêts à fournir l’appareil le plus perfectionné et innovant”, a réagi l’avionneur américain dans un communiqué.Trois heures après l’annonce, son titre progressait de 4,28% à la Bourse de New York, à 180,22 dollars.Boeing, qui était en concurrence avec Lockheed Martin pour ce contrat avec l’armée de l’air, est également en lice auprès de la marine américaine pour produire sa prochaine génération d’avion de combat, cette fois contre Northrop Grumman.- “Quasiment invisible” -Le programme de remplacement du F-22, qui est appelé NGAD, avait été interrompu sous l’administration de Joe Biden en 2024 pour des raisons de coût.Le Congressional Budget Office, organe rattaché au Congrès, avait estimé en 2018 que les avions de nouvelle génération pourraient coûter jusqu’à 300 millions de dollars l’unité, soit beaucoup plus que plusieurs avions actuellement dans l’arsenal américain.Les dépenses de l’Etat fédéral sont une préoccupation majeure du gouvernement de Donald Trump, qui a chargé le milliardaire Elon Musk de les réduire drastiquement.Un responsable de l’armée de l’air avait déclaré plus tôt ce mois-ci qu’une étude menée après la suspension du NGAD avait insisté sur le fait que “la supériorité (militaire) dans les airs comptait, dans le passé, dans le présent mais aussi dans le futur”.”Ce que nous dit cette étude, c’est que nous avons essayé un tas d’options différentes et qu’il n’y en a pas de plus viable que le NGAD pour atteindre la supériorité aérienne dans cet environnement très contesté”, avait affirmé le général de division Joseph Kunkel lors d’un événement rassemblant les acteurs de la défense aérienne dans le Colorado.Introduite en 2005, la précédente génération — le F-22 — est équipée de technologies qui le rendent furtif et particulièrement maniable.Les performances du nouveau F-47 ne sont pas encore connues, mais Donald Trump a affirmé qu’il serait “quasiment invisible”, plus maniable et plus puissant qu’aucun autre appareil, et qu’il pourrait voler “avec de nombreux drones, autant que nous le voulons, ce qu’aucun autre avion ne peut faire”.

Washington appelle l’étranger à la rescousse pour pallier le manque d’oeufs

Les États-Unis ont commencé à solliciter d’autres pays, dont la Corée du Sud et la Turquie, pour pallier le manque d’Å“ufs lié à la grippe aviaire, a annoncé vendredi la ministre américaine de l’Agriculture.La multiplication des foyers de grippe aviaire dans les élevages aux États-Unis a réduit l’offre et transformé les Å“ufs en symbole d’une inflation qui ne laisse pas de répit aux Américains. Pour éviter que le virus ne se disperse davantage, plus de 30 millions de poules pondeuses ont été euthanasiées depuis début 2025.La perte de leur production se traduit par des étals déserts et des prix élevés, sachant que reconstituer une population de poules pondeuses prend du temps.Il faut attendre environ 18 semaines après l’éclosion pour qu’une femelle soit capable de pondre son premier Å“uf.Le gouvernement américain s’emploie à accroître l’offre disponible alors que les congés autour de Pâques coïncident généralement avec une forte demande.”Pour l’instant, nous allons importer des Å“ufs de Turquie et de Corée du Sud”, a expliqué à la presse la ministre de l’Agriculture Brooke Rollins. “Hier encore [jeudi], j’ai parlé à une autre poignée d’autres pays dont nous pourrons bientôt importer la production. Nous n’avons pas encore signé d’accord, donc je ne souhaite pas préciser leur nom”, a-t-elle ajouté.”Nous parlons de centaines de millions d’Å“ufs à court terme… C’est assez pour que cela aide à faire baisser davantage les prix en attendant que notre population de poules soit reconstituée”, a-t-elle estimé.La ministre a espéré que la production nationale puisse couvrir l’essentiel des besoins “d’ici quelques mois”. Contacté par l’AFP, le ministère de l’Agriculture n’a pas précisé les volumes concernés par rapport aux importations réalisées habituellement.L’an dernier, le premier fournisseur extérieur d’œufs des États-Unis était de loin le Canada, suivi du Royaume-Uni, de la Chine puis de la Turquie.La Corée du Sud arrivait en 23e position.De leurs côtés, plusieurs associations européennes de producteurs d’œufs, notamment en Lituanie et en Pologne, ont rapporté vendredi avoir été approchées par les États-Unis pour y exporter des oeufs.Cette recherche par Washington de nouveaux approvisionnements coïncide avec une période de grande tension sur le plan commercial, alors que le président Donald Trump a déjà mis en place de nouveaux droits de douane et en promet d’autres.Le gouvernement a mis en avant récemment une baisse des prix de gros, sur fond de demande atone et d’accalmie de la grippe aviaire, mais elle ne s’est pas encore matérialisée dans les rayons.

Washington appelle l’étranger à la rescousse pour pallier le manque d’oeufs

Les États-Unis ont commencé à solliciter d’autres pays, dont la Corée du Sud et la Turquie, pour pallier le manque d’Å“ufs lié à la grippe aviaire, a annoncé vendredi la ministre américaine de l’Agriculture.La multiplication des foyers de grippe aviaire dans les élevages aux États-Unis a réduit l’offre et transformé les Å“ufs en symbole d’une inflation qui ne laisse pas de répit aux Américains. Pour éviter que le virus ne se disperse davantage, plus de 30 millions de poules pondeuses ont été euthanasiées depuis début 2025.La perte de leur production se traduit par des étals déserts et des prix élevés, sachant que reconstituer une population de poules pondeuses prend du temps.Il faut attendre environ 18 semaines après l’éclosion pour qu’une femelle soit capable de pondre son premier Å“uf.Le gouvernement américain s’emploie à accroître l’offre disponible alors que les congés autour de Pâques coïncident généralement avec une forte demande.”Pour l’instant, nous allons importer des Å“ufs de Turquie et de Corée du Sud”, a expliqué à la presse la ministre de l’Agriculture Brooke Rollins. “Hier encore [jeudi], j’ai parlé à une autre poignée d’autres pays dont nous pourrons bientôt importer la production. Nous n’avons pas encore signé d’accord, donc je ne souhaite pas préciser leur nom”, a-t-elle ajouté.”Nous parlons de centaines de millions d’Å“ufs à court terme… C’est assez pour que cela aide à faire baisser davantage les prix en attendant que notre population de poules soit reconstituée”, a-t-elle estimé.La ministre a espéré que la production nationale puisse couvrir l’essentiel des besoins “d’ici quelques mois”. Contacté par l’AFP, le ministère de l’Agriculture n’a pas précisé les volumes concernés par rapport aux importations réalisées habituellement.L’an dernier, le premier fournisseur extérieur d’œufs des États-Unis était de loin le Canada, suivi du Royaume-Uni, de la Chine puis de la Turquie.La Corée du Sud arrivait en 23e position.De leurs côtés, plusieurs associations européennes de producteurs d’œufs, notamment en Lituanie et en Pologne, ont rapporté vendredi avoir été approchées par les États-Unis pour y exporter des oeufs.Cette recherche par Washington de nouveaux approvisionnements coïncide avec une période de grande tension sur le plan commercial, alors que le président Donald Trump a déjà mis en place de nouveaux droits de douane et en promet d’autres.Le gouvernement a mis en avant récemment une baisse des prix de gros, sur fond de demande atone et d’accalmie de la grippe aviaire, mais elle ne s’est pas encore matérialisée dans les rayons.

Lille: le premier adjoint de Martine Aubry, Arnaud Deslandes, élu maire

Le premier adjoint de Martine Aubry, Arnaud Deslandes, a été élu sans surprise maire de Lille vendredi lors d’un conseil municipal extraordinaire, succédant à l’emblématique édile socialiste, qui a démissionné après 24 ans à la tête de la ville.Élu par 43 voix sur 54 suffrages exprimés, le quadragénaire, qui avait été désigné comme dauphin par Mme Aubry il y a deux semaines, l’a emporté face à Stéphane Baly, candidat écologiste aux prochaines municipales en 2026.M. Baly a qualifié cette élection de “succession (…) sans aucun suspense”, soulignant que “la seule élection qui compte se déroulera dans un an”.Après un long hommage à Martine Aubry, M. Deslandes, 42 ans, lui a dit son “infinie reconnaissance”, estimant que “Lille et Martine Aubry ne font qu’un”.”J’inscris mon action dans la ligne de ce qui a été accompli”, a-t-il souligné, revendiquant “l’héritage de Martine Aubry en politique”.Il a évoqué “la rénovation des quartiers populaires”, la “défense des services publics”, ou encore une ville “résiliente” face aux changements climatiques.”J’ai un an pour faire mes preuves, j’en ai conscience”, a-t-il reconnu. “Je prouverai que je ne serai pas qu’un maire de transition”.A un an des municipales, Martine Aubry, 74 ans, élue à Lille depuis 30 ans et maire depuis 2001, a annoncé le 6 mars sa démission, estimant que le temps était venu “de passer la main à une nouvelle génération”.”C’est bien sûr les Lilloises et les Lillois qui choisiront dans un an”, a souligné Mme Aubry vendredi soir, martelant qu’il n’y avait “rien d’anti-démocratique” à l’élection de M. Deslandes.Cette passation anticipée vise à donner à ce dernier de la visibilité et l’opportunité d’incarner le pouvoir avant les municipales de l’an prochain, une stratégie classique en politique.Le PS n’a pas encore officiellement désigné de candidat à la mairie de Lille pour 2026. Une primaire prévue le 6 novembre devra départager les prétendants, dont M. Deslandes et le député socialiste et conseiller municipal lillois Roger Vicot, en campagne depuis déjà plusieurs mois.Arnaud Deslandes, encore peu connu du grand public, a fait toute sa carrière dans l’ombre de Martine Aubry, dont il est un fidèle.Né à Charleville-Mézières (Ardennes) le 22 octobre 1982, ce fils d’une professeure et d’un avocat, socialistes convaincus, a suivi leur voie en prenant dès 2002 sa carte au Mouvement des jeunes socialistes (MJS), puis au PS.Étudiant à Sciences Po Lille de 2001 à 2007, il est entré en 2005 au cabinet de Martine Aubry en tant que stagiaire. Il a ensuite gravi tous les échelons du beffroi: collaborateur de cabinet de 2006 à 2013, directeur de cabinet de 2013 à 2020, adjoint chargé de la solidarité et de la cohésion des territoires de 2020 à 2023, puis premier adjoint.