Au Parlement, le gouvernement ramène la fin de vie sur la table, mais temporise sur la Nouvelle-Calédonie

Les propositions de loi concernant la fin de vie seront de nouveau débattues “en février” à l’Assemblée nationale, selon le gouvernement, qui a toutefois temporisé sur une réforme institutionnelle délicate sur la Nouvelle-Calédonie, retirée de l’ordre du jour l’après-midi après y avoir été inscrite le matin.Les deux textes sur la fin de vie – l’un consensuel sur les soins palliatifs, l’autre nettement plus sensible sur la création d’une aide à mourir – ont été adoptés en première lecture à l’Assemblée en mai.Leur retour à l’Assemblée était très attendu par leurs défenseurs et se fera “en février”, a annoncé mardi le ministre des Relations avec le Parlement Laurent Panifous. Ils devront auparavant être discutés au Sénat. La date d’examen n’a pas encore été officiellement entérinée mais plusieurs sources parlementaires évoquaient ces derniers jours l’hypothèse d’un examen à la chambre haute en janvier.Leur cheminement parlementaire a été perturbé par la chute du gouvernement de François Bayrou puis la démission de Sébastien Lecornu, finalement renommé Premier ministre. Mais les débats devront être tranchés “avant l’élection présidentielle de 2027”, a déclaré mi-octobre la porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon.Le gouvernement avait par ailleurs inscrit mardi matin à l’ordre du jour prévisionnel de janvier un texte qui promet des débats intenses: le projet de loi constitutionnelle relatif à la Nouvelle-Calédonie, qui prévoit notamment la transcription dans la loi d’un projet d’accord sur une réforme institutionnelle d’ampleur.Une inscription rapide qui a pris de court, y compris chez les soutiens du gouvernement.- “Inquiétude” -Dès mardi après-midi Laurent Panifous a reconnu devant l’Assemblée que ce calendrier “a pu susciter l’inquiétude”, et annoncé que le texte était déjà “retiré de l’ordre du jour prévisionnel”.Ce projet de loi constitutionnelle entend mettre en oeuvre un accord signé en juillet entre l’État, les non-indépendantistes et les indépendantistes. Le projet d’accord de Bougival prévoit la création d’un “Etat de Nouvelle-Calédonie” inscrit dans la Constitution française.Mais la question est particulièrement sensible dans l’archipel, et depuis la conclusion de l’accord, le FLNKS, principale alliance indépendantiste, a retiré sa signature.Le Parlement doit d’abord entériner mercredi par un dernier vote du Sénat le report des élections provinciales, premier jalon vers cet accord.Dès le mois de décembre, où les parlementaires n’auront pas encore conclu la séquence budgétaire, le gouvernement prévoit également l’examen à l’Assemblée de son projet de loi pour lutter contre les fraudes sociales et fiscales.Une proposition de loi visant à encourager l’engagement des élus locaux, reviendra également à l’Assemblée en deuxième lecture, à quelques mois des élections municipales, ainsi qu’une proposition de loi adoptée au Sénat portant statut d’autonomie de la Polynésie française.En janvier, deux autres projets de loi sont inscrits à l’ordre du jour de l’Assemblée: l’un sur l’organisation des jeux Olympiques d’hiver de 2030, et l’autre sur la cybersécurité. Selon une source parlementaire, le président de la commission de la Défense s’est interrogé sur l’absence dans le programme gouvernemental d’une loi de programmation militaire. Le Premier ministre a répondu que celle-ci serait inscrite à partir du moment où elle aura été présentée en Conseil des ministes. 

Vers un “nouvel âge d’or”: à Tokyo, Trump conquis par la Première ministre Takaichi

Promesse d’un “nouvel âge d’or”, accord sur les terres rares et échanges très chaleureux: la Première ministre japonaise Sanae Takaichi a soigné mardi sa première rencontre avec Donald Trump, lequel lui a assuré que Washington était le plus solide des alliés de Tokyo.Le Japon est la deuxième étape de la tournée du président américain en Asie, après la Malaisie et avant la Corée du Sud, où aura lieu jeudi sa rencontre la plus attendue du voyage, avec son homologue chinois Xi Jinping, censée sceller un compromis commercial entre les deux puissances.La journée était un test diplomatique à forts enjeux pour Sanae Takaichi, première femme à gouverner le Japon et en poste depuis seulement une semaine.Elle disposait cependant d’un atout : sa proximité avec l’ancien Premier ministre japonais Shinzo Abe, son mentor, assassiné en 2022, et dont Donald Trump était devenu proche pendant son premier mandat. La dirigeante japonaise a remercié mardi Donald Trump pour son “amitié durable” avec Shinzo Abe. “J’ai été très impressionnée et inspirée par vous”, a-t-elle aussi lancé au président américain.Mme Takaichi a également indiqué vouloir ouvrir “un nouvel âge d’or” des relations nippo-américaines, alors que Tokyo fait face à la montée en puissance militaire de son voisin chinois.”Je tiens à vous assurer que ce sera une relation privilégiée. Sachez que (…) si vous avez besoin de quoi que ce soit, si je peux aider, nous serons là. Nous sommes un allié au plus haut niveau”, l’a rassuré M. Trump.Selon la Maison Blanche, Mme Takaichi a indiqué son intention de recommander le dirigeant américain pour le prix Nobel de la paix. C’est une revendication récurrente de M. Trump, qui assure avoir mis fin à plusieurs conflits dans le monde –rôle relativisé par des experts. Le prix 2025 a été décerné à la cheffe de l’opposition vénézuélienne Maria Corina Machado.Egalement pour mettre le président de 79 ans dans les meilleures dispositions, Mme Takaichi lui a offert un club de golf ayant appartenu à Shinzo Abe, une balle de golf plaquée or et un sac de golf signé par un champion nippon.Pour sa part, Donald Trump a rencontré mardi des familles de Japonais enlevés par la Corée du Nord, sujet extrêmement sensible dans l’archipel.-Dépenses militaires-Signe de leur proximité, les deux pays ont signé mardi un accord-cadre pour “sécuriser” leurs approvisionnements de terres rares et minéraux critiques, via une étroite coopération et des soutiens financiers.Et ce peu après que Pékin a adopté des restrictions drastiques sur ses exportations de ces matériaux essentiels pour les industries de pointe, sur lesquels la Chine exerce un quasi-monopole.En matière de défense, M. Trump, adepte du donnant-donnant, exige que les alliés des Etats-Unis musclent leurs propres dépenses militaires pour continuer à bénéficier de la protection américaine – en particulier le Japon, où quelque 60.000 militaires américains sont stationnés.Le président américain s’est d’ailleurs rendu mardi à bord du porte-avions USS George Washington, au large de Tokyo, en compagnie de Mme Takaichi.M. Trump, monté sur scène en brandissant le poing sous les acclamations, a déclaré avoir approuvé la livraison du premier lot de missiles aux Forces d’autodéfense japonaises pour leurs avions de chasse américains F-35. Mme Takaichi a de son côté déclaré que le Japon s’engageait à “renforcer fondamentalement” ses capacités militaires, face à un environnement sécuritaire “grave et sans précédent”. Dès vendredi, elle avait annoncé que Tokyo porterait à 2% du PIB son budget de défense dès l’exercice fiscal actuel, avec deux ans d’avance.-Investissements-Le commerce a dominé également cette rencontre.Le Japon et les Etats-Unis ont déjà trouvé cet été un compromis commercial, mais certains points restent en suspens.Washington a abaissé mi-septembre à 15% les droits de douane totaux sur les automobiles japonaises, jugés encore trop élevés par les constructeurs.Autre sujet de discussion: la forme que prendront les 550 milliards de dollars d’investissements nippons sur le sol américain, promis par Tokyo dans le cadre de l’accord de juillet. Les deux pays ont approuvé mardi une liste énumérant des entreprises “envisageant” des investissements en lien avec un groupe américain, avec la part belle faite à l’énergie –dont jusqu’à 200 milliards de dollars conjugués pour des réacteurs nucléaires de Westinghouse et GE Vernova.Tokyo et Washington ont par ailleurs signé un protocole d’accord sur la construction navale, secteur où les Etats-Unis entendent rattraper leur retard sur la Chine.Après Tokyo, Donald Trump se rend mercredi en Corée du Sud, où il rencontrera le président chinois Xi Jinping, en marge d’un sommet des pays de l’Asie Pacifique (Apec).

Zimbabwe opposition slams attacks on critics of president term extensionTue, 28 Oct 2025 16:02:02 GMT

Zimbabwe civil society and opposition groups on Tuesday denounced as “terrorism” several attacks on events challenging moves by the ruling party to keep President Emmerson Mnangagwa in office until 2030.The ruling Zanu-PF on October 18 announced it would support constitutional changes to allow an extension to Mnangagwa’s term, fuelling anger and fears of deepening authoritarianism.Groups …

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Fears of ethnic cleansing after Sudan’s El-Fasher falls to paramilitaries

The paramilitary capture of El-Fasher, Sudan’s oldest capital and Darfur’s historic heart, sparked fears Tuesday of mass killings reminiscent of the region’s darkest days. After an 18-month siege marked by starvation and bombardment, the city is now under the control of the Rapid Support Forces (RSF) — descendants of the Janjaweed militias accused of genocide two decades ago. The paramilitary group, locked in a brutal war with the army since April 2023, launched a final assault on the city in recent days, seizing the army’s last positions.Sudan’s army chief Abdel Fattah al-Burhan confirmed the withdrawal on Monday, calling it a tactical redeployment to “a safer location” but vowing to “fight until this land is purified”. Analysts say Sudan is now effectively partitioned along an east-west axis, with the RSF running a parallel government across Darfur while the army is entrenched along the Nile and Red Sea in the north, east and centre.For many, El-Fasher’s fall revives memories of the 2000s, when the Janjaweed razed villages and killed hundreds of thousands in what is believed to be one of the worst genocides of the 21st century. But this time, the atrocities are not hidden. The army-aligned foreign ministry said the crimes were “shamelessly documented by the perpetrators themselves”.Since the city’s fall on Sunday, RSF fighters have shared videos reportedly showing executions and abuse of civilians.An RSF-led coalition said on Tuesday it would form a committee to verify the authenticity of videos and allegations, adding that many of the videos are “fabricated” by the army.The United Nations warned of “ethnically motivated violations and atrocities” while the African Union condemned “escalating violence” and “alleged war crimes”. Pro-democracy groups described “the worst violence and ethnic cleansing” since Sunday as the army-allied Joint Forces accused the RSF of killing over 2,000 civilians.The UN said more than 26,000 fled El-Fasher in just two days, most on foot towards Tawila, 70 kilometres west.Some survivors, among those arriving traumatised and injured in Tawila, told AFP of “scenes of genocide”. – ‘Rwanda-level’ -“We’re watching Rwanda-level mass extermination of people who are trapped inside,” said Nathaniel Raymond, a US war investigator and executive director of Yale University’s Humanitarian Research Lab (HRL). In 1994 during the genocide in Rwanda, an estimated 800,000 people, mainly ethnic Tutsis, were killed in one of the 20th century’s worst atrocities.”The level, speed and totality of violence in Darfur is unlike anything I’ve seen,” Raymond, who has been documenting war crimes across the world over the past 25 years, told AFP.Around 177,000 civilians remain trapped in El-Fasher, according to the UN’s migration agency, after the RSF built a 35-mile (56 kilometre) earthen berm sealing off food, medicine and escape routes.Once the seat of the Darfur Sultanate, a centuries-old African kingdom that flourished long before Khartoum existed, El-Fasher’s streets are now strewn with charred vehicles and bodies, smoke rising over shattered neighbourhoods. One clip on Monday appeared to show corpses beside burnt-out cars. Another showed an RSF gunman firing into a crowd of civilians — identified by AFP as a notorious fighter known from execution videos on his TikTok account, where he boasts of killings in newly captured areas. Satellite analysis by Yale’s HRL revealed door-to-door killings, mass graves, red patches and bodies visible on the city’s berm, consistent with eyewitness accounts. “We think those red patches are blood pools from bodies bleeding out,” said Raymond, describing imagery showing “objects consistent with human bodies” and trenches filled with corpses.- A new power map -To many Sudanese, these tactics are hauntingly familiar.But Yale University’s Raymond said that the RSF has grown deadlier and more militarily equipped with time.”These people have an air force… no one can hide because they can see them from the air,” he said.Raymond also warned the current violence would not stop at El-Fasher but would spread to other non-Arab communities.The Zaghawa, the dominant group in El-Fasher, have long seen the RSF’s advance as an existential threat. In 2023, the RSF was accused of massacres in West Darfur’s capital, El-Geneina, killing up to 15,000 people from the Masalit — another non-Arab group.Representatives from the United States, Saudi Arabia, Egypt and the United Arab Emirates met in Washington last week to press for a ceasefire and a transitional civilian government excluding both the RSF and the army, but the talks yielded no progress. The UN accuses the UAE of arming the RSF, a charge Abu Dhabi denies, while observers say the army has received backing from Egypt, Saudi Arabia, Iran, and Turkey. Riyadh on Tuesday condemned what it called the RSF’s “human rights violations” in El-Fasher. “The prospects for peace are very minimal,” said Sudanese analyst Kholood Khair. “Neither the army nor the RSF, for strategic or battlefield reasons, is willing to commit to a ceasefire or genuine peace talks,” she told AFP. The war has killed tens of thousands, displaced millions, and triggered the world’s largest displacement and hunger crisis. Both sides stand accused of widespread atrocities.

Fears of ethnic cleansing after Sudan’s El-Fasher falls to paramilitariesTue, 28 Oct 2025 15:56:41 GMT

The paramilitary capture of El-Fasher, Sudan’s oldest capital and Darfur’s historic heart, sparked fears Tuesday of mass killings reminiscent of the region’s darkest days. After an 18-month siege marked by starvation and bombardment, the city is now under the control of the Rapid Support Forces (RSF) — descendants of the Janjaweed militias accused of genocide two …

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Historically strong Hurricane Melissa nears landfall in Jamaica

Rising floodwater and extreme winds hit Jamaica Tuesday as the Caribbean island braced for imminent landfall of Hurricane Melissa and officials pleaded with residents to take shelter.The Category 5 storm, one of the most powerful Atlantic hurricanes on record and the largest ever to hit Jamaica, gathered pace as it closed in.”Last chance to protect your life,” said the US National Hurricane Center mid-morning. “This is an extremely dangerous and life-threatening situation! Take cover now!”The NHC said Melissa’s winds had reached a staggering maximum speed of 185 miles (295 kilometers) per hour.That sustained speed was even more potent than most of recent history’s most devastating storms, including 2005’s Katrina, which ravaged the US city of New Orleans.”For Jamaica it will be the storm of the century so far,” said Anne-Claire Fontan of the World Meteorological Organization.Seven deaths — three in Jamaica, three in Haiti and one in the Dominican Republic — have already been blamed on the deteriorating conditions, but officials were concerned that many people were ignoring pleas to get to safety.”Jamaica this is not the time to be brave,” local government minister Desmond McKenzie told a briefing.”There is still a small window of opportunity,” McKenzie said. “Let us see if we can use it wisely.”He lamented that many of the country’s approximately 880 shelters were still in large part empty.Surges in seawater combined with rainfall — which will likely be measured in feet, not inches — could trigger deadly floods and landslides.”Keep Safe Jamaica,” posted Olympian sprinter Usain Bolt, one of Jamaica’s most famous figures, on X.Ishack Wilmot, who was hunkered down with family in Kingston, told AFP they were safe and dry for now but had lost electricity and water overnight.”The winds are up and gusting,” he said. “Even though we are away from the eye, it’s still really intense and loud.”- Lumbering giant -The Jamaican Red Cross, which was distributing drinking water and hygiene kits ahead of infrastructure disruptions, said Melissa’s “slow nature” had made the anxiety worse.The hurricane had quickened slightly but had been lumbering along at a human walking pace, meaning there it could linger over the tropical island renowned for tourism.”You anticipate that maybe within four hours it would be gone… but Melissa is not looking like that,” Red Cross spokesperson Esther Pinnock told AFP.Melissa was set to strike nearby eastern end of Cuba late Tuesday after pummeling Jamaica.The mammoth storm appeared set to wreak devastation on the scale of some of the worst hurricanes in recent memory like Katrina, Maria or Harvey.Scientists say human-driven climate change has exacerbated massive storms and increased their frequency.Meteorologist Kerry Emanuel said global warming was causing more storms to rapidly intensify as Melissa did, raising the potential for enormous rains.”Water kills a lot more people than wind,” he told AFP.The last major hurricane to impact Jamaica was Beryl in July 2024 — an abnormally strong storm for the time of year.”Human-caused climate change is making all of the worst aspects of Hurricane Melissa even worse,” said climate scientist Daniel Gilford.

Musk launches Grokipedia to rival ‘left-biased’ Wikipedia

Elon Musk’s company xAI has launched a website called Grokipedia to compete with online encyclopedia Wikipedia, which he and others on the American right wing have accused of ideological bias.The site, dubbed version 0.1, had more than 885,000 articles by Monday evening after its launch, compared to Wikipedia’s more than seven million in English. The launch came with the promise of a newer version, 1.0, which Musk said would be “10X better” than the current live site, which he claimed is already “better than Wikipedia.”Musk and the US Republican Party have frequently criticized Wikipedia, accusing a site that has become a living repository of human knowledge of being biased against right-wing ideas. Musk, the world’s richest person and owner of social media platform X, poured hundreds of millions into US President Donald Trump’s election campaign, and claimed Grokipedia would carry “the truth, the whole truth and nothing but the truth.”We will never be perfect, but we shall nonetheless strive towards that goal,” he said on X following the launch.The content of Grokipedia is generated by artificial intelligence (AI) and the generative AI assistant Grok.Grokipedia’s release had been slated for the end of September, but was delayed to “purge out the propaganda,” Musk said in a separate X post.- Attacks on Wikipedia -In 2024, Musk accused Wikipedia of being “controlled by far-left activists” and called for donations to the platform to cease.In August, he stopped Twitter from using Wikipedia as a “definitive source for Community Notes, as the editorial control there is extremely left-biased.”Trump-aligned officials have also taken aim at the site since the Republican returned to power in January.In April, federal prosecutor Ed Martin, who was appointed by Trump but has since been replaced, threatened to investigate whether Wikipedia’s parent organization Wikimedia was eligible for the tax exemption granted to foundations, accusing it of carrying propaganda.And in August, two Republican members of the House of Representatives launched an investigation into “organized efforts… to influence US public opinion on important and sensitive topics by manipulating Wikipedia articles.” Created in 2001, Wikipedia is a collaborative encyclopedia managed by volunteers, largely funded by donations. Its pages can be written or edited by internet users.”Unlike newer projects, Wikipedia’s strengths are clear: it has transparent policies, rigorous volunteer oversight, and a strong culture of continuous improvement,” Gwadamirai Majange, a spokeswoman for the Wikimedia Foundation, told AFP in an email.She said the site is written to inform “billions of readers without promoting a particular point of view.”- Right-leaning content -A Grokipedia article about Musk states that the Tesla and SpaceX CEO “has influenced broader debates on technological progress, demographic decline, and institutional biases, often via X.”It said his ownership of the social media platform “has prioritized content moderation reforms amid criticisms from legacy media outlets that exhibit systemic left-leaning tilts in coverage.”Another example was the page devoted to right-wing journalist and commentator Tucker Carlson, which highlights his role in “challenging systemic biases in traditional journalism.”The citation to that claim, however, links to a Newsweek article where the only corroboration is Carlson describing himself that way. Several right-wing figures welcomed the launch of Grokipedia. Hardline Russian ideologue Alexander Dugin described the article about him as “neutral, objective, accurate,” whereas Wikipedia’s page, according to him, was, “totally biased and defamatory.”Asked about the launch of Grokipedia, Wikimedia spokesperson Majange said the organization was “still in the process of understanding how Grokipedia works.” She highlighted that Wikimedia “is — and always will be — human.””This human-created knowledge is what AI companies rely on to generate content, even Grokipedia needs Wikipedia to exist.”

Chômage: derrière la hausse, les effets de la réforme de France Travail

Le nombre de chômeurs en France a augmenté au troisième trimestre en raison de l’inscription de nouveaux publics à France Travail et d’un changement de règles pour les radiations, mais, sans ces effets, il est orienté à la baisse, selon les chiffres officiels.Ces chiffres, publiés mardi, mettent donc en lumière des tendances contradictoires en fonction de l’interprétation qui en est faite, le gouvernement y voyant “une situation positive pour le marché du travail” malgré le contexte économique et budgétaire tendu, tandis que la CGT y lit “un chômage qui repart à la hausse”.Le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à France Travail en catégorie A (aucune activité) a ainsi augmenté de 1,6% au troisième trimestre 2025 par rapport au deuxième, et de 7,6% sur un an, rapporte le département des études du ministère du Travail (Dares).Le nombre de chômeurs de cette catégorie s’élevait en moyenne cet été à 3,26 millions.Ce chiffre tient compte de l’inscription automatique, depuis janvier, d’allocataires du RSA et de jeunes en parcours d’insertion. Sans ces nouveaux inscrits, le nombre de chômeurs de catégorie A aurait augmenté de seulement de 0,7% sur le trimestre et de 6,3% sur un an, indique la Dares.La hausse s’explique aussi par une baisse du nombre de radiations en raison d’un nouveau régime de sanctions entré en vigueur début juin. En moyenne, le nombre de radiations est ainsi tombé à 2.000 par mois au troisième trimestre, contre 45.000 par mois au premier trimestre 2025.Sans changement des règles de radiations, malgré les plans sociaux et les hésitations des employeurs à embaucher, le nombre d’inscrits au troisième trimestre 2025 aurait ainsi diminué 1% pour la catégorie A, selon le ministère, pour lequel “ce sont ces évolutions qui reflètent le mieux la situation conjoncturelle du marché du travail”.- “thermomètre perturbé” -Pour l’ensemble des trois catégories de chômeurs tenues de chercher un emploi (A,B et C), dont certains exercent une activité réduite, le nombre de chômeurs a progressé de 1,5% sur le trimestre et de 5,3% sur un an. Leur nombre s’élève à 5,7 millions.Cette hausse est réduite à 0,8% sur le trimestre et à 4% sur un an en retranchant les nouveaux publics. Enfin, sans tenir compte de la baisse des radiations, l’évolution pour l’ensemble des trois catégories serait orientée à la baisse au troisième trimestre, de 0,3%.”Correction faite des effets méthodologiques, on constate une baisse du nombre des demandeurs d’emploi”, se réjouit ainsi auprès de l’AFP le ministère du Travail, pour qui le “marché du travail reste solide et la dynamique de l’emploi préservée”.Beaucoup plus prudent, le directeur du département Analyses et prévision de l’OFCE Eric Heyer constate que “le thermomètre est perturbé par une mesure qui fait qu’on a moins de radiations”.Donc “pour comprendre, il faut retrancher d’un côté, de l’autre, je trouve ça très fragile”, a commenté l’économiste qui relève aussi une “file d’attente” de 867.000 nouveaux inscrits (les allocataires du RSA et les jeunes en insertion) qui, neuf mois après la mise en œuvre de la loi Plein Emploi, ne se résorbe que très lentement.”Le fait que ça fasse trois trimestres à des niveaux élevés, ça montre bien que France Travail n’a pas beaucoup de moyens pour recevoir” ces nouveaux publics, dit encore Eric Heyer.Dans un communiqué, la CGT dénonce de son côté la hausse du chômage , dont les jeunes sont “les premières victimes”.Selon la Dares, le chômage des moins de 25 ans, qui frappe environ un jeune sur cinq, a progressé sur le trimestre de 6,8% pour la catégorie A et de 4,4% pour les catégories A,B et C. Sur un an, il a bondi de 29,8% pour ceux sans aucune activité et de 19,5% en incluant l’activité réduite.Le 13 novembre, l’Insee publiera un autre indicateur: le taux de chômage pour le 3e trimestre, calculé sur la base d’une enquête permettant les comparaisons internationales. Au 2e trimestre, il était de 7,5%.

Foot: chiffre d’affaires record pour le PSG qui réduit ses pertes

Le PSG a présenté mardi un chiffre d’affaires record de 837 millions d’euros sur l’exercice 2024-25 qui le hisse à hauteur des cadors européens, malgré un stade jugé trop “petit” pour accompagner sa croissance.”C’est une saison historique sur le plan sportif et économique”, se félicite dans un communiqué le club parisien, sacré champion d’Europe à l’issue d’une saison 2024-25 pleine. Les succès du PSG, racheté par Qatar Sports Investments en 2011, lui ont permis de porter ses revenus commerciaux à 367 million d’euros, notamment grâce à ses partenaires, de plus en plus nombreux (31) et une vente record de produits dérivés. Les revenus “matchday” – billetterie, hospitalité, restauration – ont quant à eux grimpé à 175 millions d’euros.Avec 837 millions d’euros de chiffre d’affaires (sans compter les ventes de joueurs), contre 806 millions l’an passé, soit une hausse de 4%, le club parisien se hisse à hauteur des plus grands clubs du vieux continent.- Le Real Madrid domine -Loin, encore, du Real Madrid (1,05 milliard d’euros selon le classement Deloitte 2023-24) mais à hauteur de Manchester City qui le devançait la saison dernière (2e, 837,8M).”L’objectif est de devenir la première franchise mondiale de sport et divertissement”, expose le club qui se félicite notamment d’un bond de 210% de ses ventes sur la boutique en ligne depuis le début de la saison.Le PSG a également réduit sa masse salariale pour se conformer aux règles du fair-play financier. Alors qu’elle atteignait 111% de son chiffre d’affaires, celle-ci a été ramenée en deçà des 65%, notamment après le départ de ses stars Neymar, Messi et Mbappé.Mais cet essor est en demi-teinte. Les gains engendrés par la Ligue des champions et par la Coupe du monde des clubs (96 millions pour le finaliste, divisé en deux sur les saisons 24-25 et 25-26) gonflent des chiffres plombés par des droits TV en chute libre (-30%) et des revenus billetterie au maximum de leur capacité. Après des années d’investissements conséquents, le club se rapproche de l’équilibre financier et relève une perte nette négative “inférieure aux 60 millions d’euros de l’an dernier”.- Un plus grand stade -Pour continuer à développer ses revenus et sa base de supporters, le PSG ambitionne de changer d’écrin, alors que les 48.000 places du Parc des Princes ne suffisent plus pour accueillir ses supporters. “Nous rivalisons aujourd’hui avec les grands clubs européens dans un stade plus petit. Nous avons besoin d’innover pour continuer à grandir”, relève le club, qui a lancé le 20 octobre une consultation adressée à plus de 90.000 abonnés, Deux sites – Massy (Essonne) et Poissy (Yvelines) où se trouve déjà son centre d’entraînement – font l’objet de ce large sondage.”Il est important d’écouter les attentes et besoins de nos supporters pour nourrir notre réflexion autour de ce projet”, ajoute le club, conscient des défis d’un potentiel déménagement “impopulaire” à plus de 30 km de la capitale.