Nancy: accusés de viols sur des enfants, l’un reconnaît, l’autre nie

L’un reconnait, l’autre nie : les deux hommes rejugés en appel à Nancy depuis lundi dans une affaire de pédocriminalité sur six enfants, après avoir été condamnés à 20 ans de réclusion en première instance, ont choisi des stratégies de défense opposées.Questionné, Denis A., Mosellan de 45 ans, a reconnu la plupart des faits qui lui sont reproché : agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans, corruption de mineurs et détention d’images pédopornographiques. Il a cependant nié les accusations de viol, faits qu’il aurait commis sur une mineure et pour lesquels il avait été acquitté en première instance. Durant l’examen de sa personnalité, Denis A. s’est décrit comme “quelqu’un de serviable, attiré par les gens en détresse”. En prison, il dit être “là pour aider” ces derniers. “Ceux qui vont mal, ce sont ceux qui n’assument pas leur culpabilité, alors je les aide à accepter la leur comme j’ai accepté la mienne”.Brice M., Gardois de 40 ans, a nié au contraire tous les viols sur mineur pour lesquels il est accusé.Un huis clos partiel pour la déposition de trois parties civiles mineures a été accordé par la cour d’assises d’appel de la Meurthe-et-Moselle. En première instance, en 2023 devant la cour d’assises de la Meuse, le procès s’était déroulé à huis clos.- “Moment difficile” -“Nous sommes quasiment un an et demi après la première instance, c’est un moment difficile pour” les victimes, a dit avant l’ouverture des débats Xavier Nodé, avocat de sept parties civiles, dont quatre mineurs plaignants. “Elles sont dans l’attente et l’angoisse de devoir redire devant la cour”. “Lorsque les faits se sont arrêtés, la plus jeune (plaignante) avait 7 ans, aujourd’hui elle en a 13. Et nous espérons de ce procès en appel, la confirmation de la peine prononcée en Meuse”, a-t-il poursuivi.Les deux accusés ont indiqué qu’ils avaient l’intention de répondre aux questions qui leur seraient posées durant le procès. “C’est un procès qui va être difficile, la peine maximale a été prononcée en première instance”, rappelle Marlène Schott, avocate de Denis A. “Mon client a donc souhaité pouvoir s’expliquer dans le cadre d’un autre procès. Il est forcément inquiet, angoissé et honteux à l’idée qu’on ré-évoque les faits mais il va s’expliquer comme il l’a déjà fait.”- Suicide en prison -L’affaire débute en avril 2019, quand l’arrestation en région parisienne d’un pédocriminel permet aux enquêteurs de remonter à Jean-Claude T., un quinquagénaire vivant à Belleville-sur-Meuse avec sa femme et leurs six enfants, dont trois mineurs. Il est arrêté, soupçonné de viol. Il se vantait notamment sur internet d’avoir des relations sexuelles avec sa fille de 11 ans.Le mis en cause, qui aurait dû être jugé par les assises de la Meuse en 2023, s’est suicidé en prison. Il avait rencontré en ligne fin 2016 Denis A., à qui il avait envoyé des photos et vidéos des viols commis sur ses trois enfants mineurs.Jean-Claude T. livrait également ses enfants à des rapports sexuels tarifés entre 10 et 150 euros, le plus souvent à Hayange (Moselle), dans l’appartement de Denis A.En août 2017 est aussi organisée dans ce même appartement une rencontre entre les enfants de Jean-Claude T. et un autre couple, originaire du sud de la France, Brice M. et sa compagne, accompagnés eux aussi de leurs deux jeunes enfants.La femme qui partageait la vie de Brice M. au moment des faits a été condamnée en première instance à 10 ans de prison assortis d’un sursis des deux tiers pour agression sexuelle incestueuse et corruption de mineur. Elle n’a pas fait appel de cette décision.Denis A. avait déjà été condamné, en 2014, pour agression sexuelle par le tribunal correctionnel de Metz, après un massage avec sa cousine mineure, au cours duquel il lui a touché la poitrine. “J’avais l’impression qu’elle avait envie”, dit-il à l’audience lundi. Quant à sa minorité : “C’est comme si je ne faisais pas la différence entre mineur et majeur”.Le verdict est attendu le 1er avril.

Chinese EV giant BYD surpasses rival Tesla with record 2024 revenue

Chinese carmaker BYD saw a surge in revenue last year, a stock filing showed Monday, surpassing the $100 billion mark and beating rival Tesla as the electric vehicle giant accelerates its overseas expansion.The Shenzhen-based firm has emerged in recent years as the clear leader in China’s highly competitive EV market, which is the largest in the world.It is also increasingly seeking new growth channels abroad, vowing to conquer the European market with a new compact electric model and super-fast charging capabilities to rival continental brands.BYD recorded 777.1 billion yuan ($107.2 billion) in revenue for 2024, a statement published Monday evening at the Shenzhen stock exchange showed.That figure eclipsed the $97.7 billion in revenue last year announced previously by Tesla.The Chinese juggernaut’s push into Europe comes at a challenging juncture for Tesla, whose sales in the continent have dropped following CEO Elon Musk’s support for far-right political groups there.BYD’s revenue results represent a 29 percent increase from the previous year and outperformed a Bloomberg forecast of 766 billion yuan.Meanwhile, BYD’s net profit last year amounted to 40.3 billion yuan, up 34 percent from 2023 and reaching a record high.In a further promising sign, the company’s net profit in the final quarter of the year reached a record amount of 15 billion yuan, the stock filing showed.BYD — which adopts the English slogan “Build Your Dreams” — has enjoyed a giddy few months of surging sales disclosures and soaring stock prices.It said in January that it sold nearly 4.3 million vehicles last year, up more than 40 percent from the previous year.Monthly sales also jumped 161 percent in February to 318,000 units, easily outpacing a steep decline at Tesla over the same period.- Charging ahead -This month, BYD’s Hong Kong-listed shares rose to a record high after the firm unveiled new battery technology it says can charge a vehicle in the same time it takes to fill up a petrol car.The “Super e-Platform” battery and charging system boasts peak speeds of 1,000 kilowatts and allows cars to travel up to 470 kilometres (292 miles) after a five-minute charge, according to the company.Tesla’s Superchargers, by contrast, currently offer charging speeds of 500 kilowatts.BYD Vice-President Stella Li said last week that “registration numbers will jump” in Europe during March and April.The group has launched major advertising campaigns including sponsorship of last year’s European Championships in football and has opened numerous new showrooms across the continent.However, geopolitical and trade tensions between Beijing and Western capitals threaten to cast a shadow over the company’s global ambitions.BYD is a key player in a new generation of Chinese automotive giants to have benefited from generous support by Beijing, which has poured vast state funds into the sector.The approach has given domestic firms a critical edge in the race to provide cheaper, more fuel-efficient EVs over leading US automakers, which have not always enjoyed such state largesse.EU authorities are reportedly investigating whether the Chinese government provided unfair subsidies for BYD’s first European factory, in Hungary, where electric car production is scheduled to start late this year.Li told AFP last week that the company would be “very transparent” and was willing to cooperate with any investigation.Meanwhile, US President Donald Trump has recently imposed higher blanket tariffs on Chinese imports, adding to an existing move by his predecessor Joe Biden that effectively bars the use of Chinese technology in smart cars.BYD’s publication of strong results comes after Tesla announced lower than expected profits for the fourth quarter of 2024 in late January.The decline capped a mixed year for Tesla in which Trump ally Musk’s big bet on US electoral politics was countered by profit pressures, as the firm’s streak of annual car volume growth came to an end.

A Paris, les centristes européens réaffirment leur soutien à l’Ukraine et planchent sur la saisie des avoirs russes

Saisie des avoirs russes, adhésion de l’Ukraine à l’UE, hausse des dépenses militaires en Europe: un “sommet pour la démocratie et les libertés” réunissant une soixantaine de dirigeants centristes européens s’est tenu lundi à Paris, à l’initiative de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal.Le secrétaire général de Renaissance et la présidente du groupe Renew au Parlement européen, Valérie Hayer, ont réuni à la Cité universitaire de Paris des représentants de 21 pays. Étaient notamment présents l’eurodéputée allemande Svenja Hahn, présidente de l’Alliance des libéraux et des démocrates en Europe (ALDE), Sandro Gozi, secrétaire général du Parti démocrate européen (PDE), l’ex-chef du gouvernement bulgare Nicolaï Denkof, l’ancienne Première ministre belge Sophie Wilmès ou encore Szymon Holownia, président du parlement polonais.Le Premier ministre français François Bayrou, président du parti centriste MoDem et du Parti démocrate européen, a ouvert les échanges par un message vidéo depuis sa ville de Pau, où il doit présider lundi soir le Conseil municipal.Ce sommet est “un pas de géant vers une véritable alliance des démocraties libérales et surtout des partis qui les défendent”, a déclaré Gabriel Attal lors d’une conférence de presse.Face au “rouleau compresseur réactionnaire qui remet en cause aujourd’hui nos valeurs”, “nous devons réussir quelque chose de difficile, d’inédit même pour nombre de démocraties libérales: assumer notre propre puissance” et “écrire notre propre destin sans dépendre des autres”, a poursuivi le secrétaire général de Renaissance.”Dans un moment tel, l’action gouvernementale seule ne suffit pas. Celle des partis politiques, des groupes politiques, s’impose également”, a-t-il expliqué.- Dissuasion nucléaire -Les participants ont adopté une déclaration commune. Outre l’affirmation d’un “soutien actif, militant” à l’Ukraine, l’ancien Premier ministre a “salué un accord collectif autour de trois points”: le renforcement des dépenses nationales en matière de défense, la question des avoirs russes, et le processus d’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne.Sur la défense, “nous nous sommes collectivement accordés sur la nécessité d’augmenter massivement notre investissement pour viser les 3%” du PIB consacré par les États à la défense, a expliqué M. Attal.”Nous saluons également la proposition de discuter de l’élargissement de la dissuasion nucléaire française à d’autres pays européens”, peut-on également lire dans la déclaration commune.Sur les avoirs russes, “nous nous sommes accordés sur la nécessité de trouver les moyens juridiques d’utiliser ces avoirs russes dans le soutien à Ukraine”, a expliqué Gabriel Attal.Des positions contraires à celle du gouvernement, officiellement opposé à une saisie de ces avoirs (autour de 235 milliards d’euros), en dehors des intérêts qu’ils génèrent et qui servent déjà à aider Kiev. “On considère qu’il y a une voie de passage, on est en train de travailler d’un point de vue légal”, a expliqué Mme Hayer. Mardi dernier, François Bayrou a renvoyé la question au niveau européen.Gabriel Attal a également évoqué un “accord pour pousser à l’accélération du processus d’adhésion de l’Ukraine à l’UE”, notamment “pour que des députés européens ukrainiens observateurs puissent siéger dès l’année prochaine au Parlement européen”.Un prochain sommet se tiendra le 26 juin à Bruxelles en présence de chefs de gouvernement. Le président français Emmanuel Macron y a été convié.”On va l’élargir à nos amis norvégiens, au Royaume-Uni, au Canada, à tous ceux qui veulent à nos côtés continuer à défendre notre modèle démocratique et promouvoir la démocratie libérale”, a indiqué Valérie Hayer.

Equipe de France: les Bleus et Deschamps, l’art du rebond

Le retournement de situation spectaculaire réussi dimanche face à la Croatie en Ligue des nations (2-0, 5 t.a.b à 4) dégage l’horizon de l’équipe de France et de Didier Deschamps après une année 2024 très agitée, le sélectionneur démontrant une nouvelle fois son exceptionnelle capacité de rebond.Le fiasco du quart de finale aller (2-0), jeudi à Split, pouvait présager une période de fortes turbulences pour les Bleus et leur patron, critiqués depuis plusieurs mois pour leur jeu sans saveur. Même si les Tricolores étaient parvenus à tenir leur rang en atteignant les demi-finales de l’Euro et en terminant à la première place de leur groupe en Ligue des nations, l’impression générale restait celle d’une formation incapable de se sublimer et d’un technicien guetté par l’usure du pouvoir dans la dernière ligne droite de son long parcours qui doit prendre fin après le Mondial-2026.En l’espace d’une soirée magique au Stade de France, les gros nuages ont été chassés et au lieu de se lancer dès le mois de juin dans les qualifications pour la prochaine Coupe du monde avec des affiches peu alléchantes (Gibraltar, République tchèque), c’est un rendez-vous de prestige face aux champions d’Europe espagnols qui attend désormais les Français en demi-finales de la Ligue des nations, le 5 juin à Stuttgart. Une revanche de l’Euro qui s’annonce explosive. Malgré les débats récurrents sur la qualité de leur production, les vice-champions du monde maintiennent ainsi leur statut parmi les cadors grâce à la souplesse tactique de Deschamps, dépositaire de la fameuse “culture de la gagne” qui a de nouveau fait ses preuves dimanche.     Obligé de remonter un handicap de deux buts, le sélectionneur n’a pas hésité à modifier son onze de départ et ses habitudes en alignant quatre joueurs à vocation offensive (Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé, Bradley Barcola, Michael Olise). L’ex-capitaine des champions du monde 1998, qui avait décidé de profiter de la Ligue des nations pour “oxygéner” son groupe, a également vu sa volonté d’ouverture amplement validée.   – Nouvelle vague -“Cela me faisait prendre des risques par rapport à un objectif de qualification, mais c’était le moment de le faire. On a fait une grande performance avec une équipe jeune qui a moins d’expérience. Ce sera un match important pour eux dans la progression qu’ils doivent avoir dans les semaines à venir”, a-t-il expliqué à l’issue de la victoire contre les Croates.Michael Olise (23 ans), auteur d’une grande prestation dimanche avec un superbe but sur coup franc et une passe décisive pour sa 6e sélection, est le symbole de cette nouvelle vague.   “Il a eu des périodes plus compliquées mais étant donné ce qu’il fait avec son club (le Bayern Munich, ndlr), il a beaucoup progressé. Je suis content pour lui et cela laisse présager d’autres rendez-vous où il va gagner en confiance”, a estimé Deschamps.La rentrée pleine de culot du néo-Parisien Désiré Doué (19 ans) est aussi très prometteuse pour la suite et acte la mise sur orbite de la nouvelle génération.  A l’heure où les Bleus faisaient l’objet d’un certain désamour après une année 2024 très morose, le billet pour le “Final Four” acquis avec la manière a également eu le mérite de les réconcilier avec leurs supporteurs. Outre un Stade de France plein à craquer et en fusion, la rencontre a attiré 6,3 millions de téléspectateurs sur TF1, selon Médiamétrie, soit la meilleure audience de la saison pour l’équipe de France.”On avait besoin d’un match comme ça pour remettre le public avec nous”, a déclaré le capitaine Kylian Mbappé, de retour en bleu pour ce stage après six mois d’absence. S’il n’a toujours pas marqué depuis l’Euro-2024, l’attaquant du Real Madrid a été très actif sur et en-dehors du terrain, signe que ses déboires de l’automne sont derrière lui. “Kylian est rayonnant, il est un formidable leader. Il a dégagé beaucoup d’enthousiasme et de volonté. Il a eu une période difficile, on ne va pas revenir là-dessus. C’est un grand joueur et il a été un formidable capitaine sur ce rassemblement”, a jugé Deschamps.    

Sudan war at ‘turning point’ but no end in sight: analystsMon, 24 Mar 2025 14:39:21 GMT

Sudan’s army has recaptured the presidential palace from rival paramilitaries and is pushing ahead to wrest full control of the capital, but analysts warn that the brutal two-year war is far from over.In the early days of the fighting, the army-aligned government was forced to flee Khartoum, which army forces are now a breath away …

Sudan war at ‘turning point’ but no end in sight: analystsMon, 24 Mar 2025 14:39:21 GMT Read More »