S. Korea says DeepSeek removed from local app stores pending privacy review
South Korean authorities said Monday that DeepSeek would not be available from local app stores pending a review of the Chinese AI startup’s handling of user data.DeepSeek’s R1 chatbot stunned investors and industry insiders with its ability to match the functions of its Western competitors at a fraction of the cost.But a number of countries have questioned DeepSeek’s storage of user data, which the firm says is collected in “secure servers located in the People’s Republic of China”.On Monday, Choi Jang-hyuk, vice chairperson of Seoul’s Personal Information Protection Commission, told a press conference that DeepSeek had been removed from local app stores while authorities “thoroughly examine” its personal data processing practices “to ensure compliance” with local laws.In a press release, the data protection agency said DeepSeek had “acknowledged that considerations for domestic privacy laws were somewhat lacking”.The agency assessed that bringing the app into line with local privacy laws “would inevitably take a significant amount of time”, it added.”To prevent further concerns from spreading, the commission recommended that DeepSeek temporarily suspend its service while making the necessary improvements,” it said, adding that DeepSeek “accepted” that proposal.- ‘Use with caution’ -The app was removed from local app stores on Saturday at 6:00 pm (0900 GMT).And DeepSeek was unavailable on the South Korean version of Apple’s app store on Monday.But it was still available to users who had already downloaded the app.Seoul’s data protection agency said it “strongly advised” them to “use the service with caution until the final results are announced”.That included, it said, “refraining from entering personal information into the DeepSeek input field”.This month, a slew of South Korean government ministries and police said they blocked access to DeepSeek on their computers.Italy has also launched an investigation into DeepSeek’s R1 model and blocked it from processing Italian users’ data.Australia has banned DeepSeek from all government devices on the advice of security agencies.US lawmakers have also proposed a bill to ban DeepSeek from being used on government devices over concerns about user data security.In response to the bans, the Chinese government has said it opposes the “politicisation of economic, trade and technological issues”.It also insists it “has never and will never require enterprises or individuals to illegally collect or store data”.
Otages du groupe EI en Syrie: Mehdi Nemmouche et quatre autres jihadistes jugés à Paris
Plus d’une décennie après, d’anciens otages face à leurs geôliers présumés: le procès de Mehdi Nemmouche, le tueur du musée juif de Bruxelles, et de quatre autres jihadistes, accusés d’avoir détenu des journalistes français au sein du groupe Etat islamique en Syrie en 2013, s’ouvre lundi à Paris.Les journalistes français Didier François et Edouard Elias, puis Nicolas Hénin et Pierre Torres, ont été enlevés à 10 jours d’intervalle en juin 2013, dans la région d’Alep pour les premiers, celle de Raqqa pour les seconds.Ils n’ont été libérés que près d’un an plus tard, le 18 avril 2014, après des mois de supplice, entre violences physiques et psychologiques, privations de nourriture et simulacres d’exécutions.L'”Etat islamique en Irak et au Levant”, né le 9 avril 2013 d’une scission avec le groupe jihadiste Jabhat al-Nosra (et devenu ensuite “Etat islamique”), a séquestré de nombreux humanitaires et journalistes occidentaux, souvent détenus ensemble.Plusieurs d’entre eux, dont le journaliste américain James Foley et l’humanitaire britannique David Haines, ont été exécutés, en tenue orange, dans des mises en scène macabres et filmées qui ont choqué le monde.Un mois après le retour en France des journalistes, le 24 mai 2014, Mehdi Nemmouche a abattu froidement quatre personnes au musée juif de Bruxelles. Il fut le premier d’une longue liste de jihadistes de l’EI rentrant de Syrie pour commettre des attentats en Europe.Quand il a été arrêté quelques jours plus tard à Marseille, sa photo a été publiée dans la presse. Certains ex-otages l’ont immédiatement reconnu: il est “Abou Omar”, l’un de leurs geôliers en Syrie. En entendant sa voix, ils en sont sûrs “à 100%”.Pendant l’enquête, les journalistes ont décrit un homme “bavard”, “pervers”, délinquant converti dans le “nettoyage ethnique religieux” comme il disait, particulièrement antisémite et admiratif de Mohamed Merah, tueur d’enfants juifs dans une école à Toulouse en 2012.- “Souffrance endurées” -Fan d’actualité et de “Faites entrer l’accusé”, il leur faisait des quiz. Ou menaçait de les égorger. Et imposait ses imitations de Coluche ou des Inconnus, ses interprétations d’Aznavour ou des génériques de dessins animés de son enfance.”Tu ne t’attendais pas à entendre chanter un moudjahidin d’Al Qaïda”, lançait-il. Ou souvent: “Lorsque je serai sur le banc des accusés, vous viendrez témoigner”. Les ex-otages ont aussi raconté les insoutenables cris des détenus syriens torturés par des hommes hurlant en français, le plaisir sadique de Mehdi Nemmouche quand il venait raconter, ou quand il laissait un corps égorgé devant leur porte.”Tout au long des débats, alors que nous rapporterons devant la cour les supplices que vous avez infligés à vos otages occidentaux, tuant même huit d’entre nous, il conviendra de se rappeler que les souffrances endurées par notre petit groupe n’étaient qu’une goutte dans l’océan de celles que vous avez fait subir à des millions de Syriens”, a écrit Nicolas Hénin dans une “lettre à ses ravisseurs” publiée cette semaine dans Le Monde.Mehdi Nemmouche, aujourd’hui 39 ans, a été condamné en 2019 à la perpétuité en Belgique pour l’attentat au musée juif – il encourt la même peine dans ce dossier. “Il sait qu’il ne sortira jamais de prison”, déclare son avocat Francis Vuillemin. Son client, qui n’a parlé ni pendant le procès à Bruxelles ni pendant l’instruction, s’exprimera, assure-t-il, pour contester avoir eu “le rôle de geôlier qu’on lui prête”.”Il ne les a jamais rencontrés, il ne sait pas qui c’est”, dit Me Vuillemin.Doivent aussi comparaître Abdelmalek Tanem (35 ans), déjà condamné en France pour avoir rejoint la Syrie en 2012 et soupçonné d’avoir été un des geôliers, et le Syrien Kais Al Abdallah (41 ans), facilitateur de l’enlèvement de Nicolas Hénin et Pierre Torres selon l’enquête. Tous deux nient.Sont en outre jugés – même s’ils sont présumés morts – le haut cadre de l’Etat islamique Oussama Atar (déjà condamné par défaut à la perpétuité au procès des attentats du 13-Novembre qu’il avait commandités) et Salim Benghalem, considéré comme le chef de la détention des otages.Le procès est prévu jusqu’au 21 mars.
Otages du groupe EI en Syrie: Mehdi Nemmouche et quatre autres jihadistes jugés à Paris
Plus d’une décennie après, d’anciens otages face à leurs geôliers présumés: le procès de Mehdi Nemmouche, le tueur du musée juif de Bruxelles, et de quatre autres jihadistes, accusés d’avoir détenu des journalistes français au sein du groupe Etat islamique en Syrie en 2013, s’ouvre lundi à Paris.Les journalistes français Didier François et Edouard Elias, puis Nicolas Hénin et Pierre Torres, ont été enlevés à 10 jours d’intervalle en juin 2013, dans la région d’Alep pour les premiers, celle de Raqqa pour les seconds.Ils n’ont été libérés que près d’un an plus tard, le 18 avril 2014, après des mois de supplice, entre violences physiques et psychologiques, privations de nourriture et simulacres d’exécutions.L'”Etat islamique en Irak et au Levant”, né le 9 avril 2013 d’une scission avec le groupe jihadiste Jabhat al-Nosra (et devenu ensuite “Etat islamique”), a séquestré de nombreux humanitaires et journalistes occidentaux, souvent détenus ensemble.Plusieurs d’entre eux, dont le journaliste américain James Foley et l’humanitaire britannique David Haines, ont été exécutés, en tenue orange, dans des mises en scène macabres et filmées qui ont choqué le monde.Un mois après le retour en France des journalistes, le 24 mai 2014, Mehdi Nemmouche a abattu froidement quatre personnes au musée juif de Bruxelles. Il fut le premier d’une longue liste de jihadistes de l’EI rentrant de Syrie pour commettre des attentats en Europe.Quand il a été arrêté quelques jours plus tard à Marseille, sa photo a été publiée dans la presse. Certains ex-otages l’ont immédiatement reconnu: il est “Abou Omar”, l’un de leurs geôliers en Syrie. En entendant sa voix, ils en sont sûrs “à 100%”.Pendant l’enquête, les journalistes ont décrit un homme “bavard”, “pervers”, délinquant converti dans le “nettoyage ethnique religieux” comme il disait, particulièrement antisémite et admiratif de Mohamed Merah, tueur d’enfants juifs dans une école à Toulouse en 2012.- “Souffrance endurées” -Fan d’actualité et de “Faites entrer l’accusé”, il leur faisait des quiz. Ou menaçait de les égorger. Et imposait ses imitations de Coluche ou des Inconnus, ses interprétations d’Aznavour ou des génériques de dessins animés de son enfance.”Tu ne t’attendais pas à entendre chanter un moudjahidin d’Al Qaïda”, lançait-il. Ou souvent: “Lorsque je serai sur le banc des accusés, vous viendrez témoigner”. Les ex-otages ont aussi raconté les insoutenables cris des détenus syriens torturés par des hommes hurlant en français, le plaisir sadique de Mehdi Nemmouche quand il venait raconter, ou quand il laissait un corps égorgé devant leur porte.”Tout au long des débats, alors que nous rapporterons devant la cour les supplices que vous avez infligés à vos otages occidentaux, tuant même huit d’entre nous, il conviendra de se rappeler que les souffrances endurées par notre petit groupe n’étaient qu’une goutte dans l’océan de celles que vous avez fait subir à des millions de Syriens”, a écrit Nicolas Hénin dans une “lettre à ses ravisseurs” publiée cette semaine dans Le Monde.Mehdi Nemmouche, aujourd’hui 39 ans, a été condamné en 2019 à la perpétuité en Belgique pour l’attentat au musée juif – il encourt la même peine dans ce dossier. “Il sait qu’il ne sortira jamais de prison”, déclare son avocat Francis Vuillemin. Son client, qui n’a parlé ni pendant le procès à Bruxelles ni pendant l’instruction, s’exprimera, assure-t-il, pour contester avoir eu “le rôle de geôlier qu’on lui prête”.”Il ne les a jamais rencontrés, il ne sait pas qui c’est”, dit Me Vuillemin.Doivent aussi comparaître Abdelmalek Tanem (35 ans), déjà condamné en France pour avoir rejoint la Syrie en 2012 et soupçonné d’avoir été un des geôliers, et le Syrien Kais Al Abdallah (41 ans), facilitateur de l’enlèvement de Nicolas Hénin et Pierre Torres selon l’enquête. Tous deux nient.Sont en outre jugés – même s’ils sont présumés morts – le haut cadre de l’Etat islamique Oussama Atar (déjà condamné par défaut à la perpétuité au procès des attentats du 13-Novembre qu’il avait commandités) et Salim Benghalem, considéré comme le chef de la détention des otages.Le procès est prévu jusqu’au 21 mars.
Otages du groupe EI en Syrie: Mehdi Nemmouche et quatre autres jihadistes jugés à Paris
Plus d’une décennie après, d’anciens otages face à leurs geôliers présumés: le procès de Mehdi Nemmouche, le tueur du musée juif de Bruxelles, et de quatre autres jihadistes, accusés d’avoir détenu des journalistes français au sein du groupe Etat islamique en Syrie en 2013, s’ouvre lundi à Paris.Les journalistes français Didier François et Edouard Elias, puis Nicolas Hénin et Pierre Torres, ont été enlevés à 10 jours d’intervalle en juin 2013, dans la région d’Alep pour les premiers, celle de Raqqa pour les seconds.Ils n’ont été libérés que près d’un an plus tard, le 18 avril 2014, après des mois de supplice, entre violences physiques et psychologiques, privations de nourriture et simulacres d’exécutions.L'”Etat islamique en Irak et au Levant”, né le 9 avril 2013 d’une scission avec le groupe jihadiste Jabhat al-Nosra (et devenu ensuite “Etat islamique”), a séquestré de nombreux humanitaires et journalistes occidentaux, souvent détenus ensemble.Plusieurs d’entre eux, dont le journaliste américain James Foley et l’humanitaire britannique David Haines, ont été exécutés, en tenue orange, dans des mises en scène macabres et filmées qui ont choqué le monde.Un mois après le retour en France des journalistes, le 24 mai 2014, Mehdi Nemmouche a abattu froidement quatre personnes au musée juif de Bruxelles. Il fut le premier d’une longue liste de jihadistes de l’EI rentrant de Syrie pour commettre des attentats en Europe.Quand il a été arrêté quelques jours plus tard à Marseille, sa photo a été publiée dans la presse. Certains ex-otages l’ont immédiatement reconnu: il est “Abou Omar”, l’un de leurs geôliers en Syrie. En entendant sa voix, ils en sont sûrs “à 100%”.Pendant l’enquête, les journalistes ont décrit un homme “bavard”, “pervers”, délinquant converti dans le “nettoyage ethnique religieux” comme il disait, particulièrement antisémite et admiratif de Mohamed Merah, tueur d’enfants juifs dans une école à Toulouse en 2012.- “Souffrance endurées” -Fan d’actualité et de “Faites entrer l’accusé”, il leur faisait des quiz. Ou menaçait de les égorger. Et imposait ses imitations de Coluche ou des Inconnus, ses interprétations d’Aznavour ou des génériques de dessins animés de son enfance.”Tu ne t’attendais pas à entendre chanter un moudjahidin d’Al Qaïda”, lançait-il. Ou souvent: “Lorsque je serai sur le banc des accusés, vous viendrez témoigner”. Les ex-otages ont aussi raconté les insoutenables cris des détenus syriens torturés par des hommes hurlant en français, le plaisir sadique de Mehdi Nemmouche quand il venait raconter, ou quand il laissait un corps égorgé devant leur porte.”Tout au long des débats, alors que nous rapporterons devant la cour les supplices que vous avez infligés à vos otages occidentaux, tuant même huit d’entre nous, il conviendra de se rappeler que les souffrances endurées par notre petit groupe n’étaient qu’une goutte dans l’océan de celles que vous avez fait subir à des millions de Syriens”, a écrit Nicolas Hénin dans une “lettre à ses ravisseurs” publiée cette semaine dans Le Monde.Mehdi Nemmouche, aujourd’hui 39 ans, a été condamné en 2019 à la perpétuité en Belgique pour l’attentat au musée juif – il encourt la même peine dans ce dossier. “Il sait qu’il ne sortira jamais de prison”, déclare son avocat Francis Vuillemin. Son client, qui n’a parlé ni pendant le procès à Bruxelles ni pendant l’instruction, s’exprimera, assure-t-il, pour contester avoir eu “le rôle de geôlier qu’on lui prête”.”Il ne les a jamais rencontrés, il ne sait pas qui c’est”, dit Me Vuillemin.Doivent aussi comparaître Abdelmalek Tanem (35 ans), déjà condamné en France pour avoir rejoint la Syrie en 2012 et soupçonné d’avoir été un des geôliers, et le Syrien Kais Al Abdallah (41 ans), facilitateur de l’enlèvement de Nicolas Hénin et Pierre Torres selon l’enquête. Tous deux nient.Sont en outre jugés – même s’ils sont présumés morts – le haut cadre de l’Etat islamique Oussama Atar (déjà condamné par défaut à la perpétuité au procès des attentats du 13-Novembre qu’il avait commandités) et Salim Benghalem, considéré comme le chef de la détention des otages.Le procès est prévu jusqu’au 21 mars.
Japan 2024 growth slows despite stronger fourth quarter
Japan’s economic growth slowed sharply last year, official data showed Monday, although the rate for the fourth quarter topped expectations.The figures come as Japanese companies fret over the impact of US President Donald Trump’s protectionist trade policies, including import tariffs, on the world’s fourth largest economy.Gross domestic product expanded 0.1 percent in 2024, well down from 1.5 percent the year before, the data showed.But the figures for October-December were brighter.Quarter-on-quarter growth accelerated to 0.7 percent, from 0.4 percent in July-September, when a “megaquake” alert and one of the fiercest typhoons in decades dampened activity.The fourth-quarter figure was also more than double market expectations of 0.3 percent growth.”On the surface, Japanese GDP growth in the final stretch of 2024 looks like a turning point,” said Stefan Angrick of Moody’s Analytics.”But don’t break out the champagne just yet. Japan’s preliminary GDP figures are notoriously choppy, and sizeable revisions are common,” he warned.”The upbeat headline figure masks a domestic economy still stuck in the mud. Consumption is weak as pay gains have trailed inflation for the better part of three years,” Angrick said.”And given the worsening outlook for global trade, Japan won’t be able to count on exports to pick up the slack in 2025.”Trump said last week that he planned to unveil tariffs on imported cars from around April 2, adding to a cascade of levies he has threatened since taking office.Ahead of the latest GDP data, the Daiwa Institute of Research said “various growth factors are seen, including normalisation of production for motor vehicles”.”A strong appetite for capex spending on the part of corporations, and a comeback for inbound consumption” were also positive factors, the institute said in a report.This time last year, Germany overtook Japan as the world’s third-biggest economy, with India projected to leapfrog both later this decade.The change in positions primarily reflected the sharp fall in the yen against the dollar, analysts said at the time.In January, the Bank of Japan raised interest rates again — having done so in March for the first time in 17 years — and signalled more hikes to come.The move, which left borrowing costs at the highest since 2008, was also underpinned by “steadily” rising wages and financial markets being “stable on the whole”, the bank said.Even as other central banks raised borrowing costs in recent years the BoJ had remained an outlier.But it finally lifted rates above zero in March, signalling a move away from policies designed to counter Japan’s “lost decades” of economic stagnation and static or falling prices.Capital Economics said in a note on Monday that “even though the jump in Q4 GDP wasn’t broad-based, it supports our view that the Bank of Japan will tighten policy more aggressively this year than most anticipate”.
Most Asian markets start week on positive note
Asian markets mostly rose Monday as investors assessed the global economic outlook while Donald Trump pushes ahead with his trade war.Trading floors have been hit by uncertainty since the US president returned to the Oval Office last month announcing a series of tariffs against key trading partners.While some of the measures have been delayed for negotiations, observers warn the imposition of huge levies on exports to the world’s biggest economy could deal a hefty blow to financial markets.”Traders have been stuck in a game of ‘will he or won’t he’ on sweeping tariffs, with geopolitical allies and rivals alike in the crosshairs,” said Stephen Innes of SPI Asset Management. “The stock market’s initial reaction was caution, but as delays, carve-outs, and sabre-rattling mix into an increasingly muddled policy picture, the mood is shifting from calculated hedging to outright confusion.”He added that “tariffs remain one of the biggest risk factors for financial markets”.”For now, the only certainty is uncertainty.”After a tepid lead from Wall Street, equities in Asia mostly moved into positive territory.Hong Kong extended last week’s rally fuelled by a surge in tech firms following the release of Chinese startup DeepSeek’s chatbot.The mood in the city was given an extra boost Friday by reports that Chinese President Xi Jinping was poised to meet Alibaba co-founder Jack Ma and other top entrepreneurs this week.The news fuelled hopes of fresh support for the private sector, which has been hit by a series of crackdowns by the government in the past few years, hammering share prices.Shanghai, Seoul, Singapore, Taipei, Jakarta and Wellington also rose, though Sydney and Manila slipped.Tokyo barely moved as data showed the Japanese economy slowed sharply last year, but enjoyed a forecast-topping quarter thanks to strong exports.Investors are also keeping tabs on developments over the Ukraine war after Trump said Sunday he could meet Russian counterpart Vladimir Putin “very soon”, adding he believed he genuinely wanted to stop the fighting. The prospect of an end to hostilities has weighed on oil prices, with the commodity extending losses Monday.- Key figures around 0230 GMT -Tokyo – Nikkei 225: FLAT at 39,164.87 (break)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.6 percent at 22,754.79Shanghai – Composite: DOWN 0.2 percent at 3,340.54Euro/dollar: UP at $1.0500 from $1.0495 on FridayPound/dollar: UP at $1.2594 from $1.2587Dollar/yen: DOWN at 151.81 from 152.25 yenEuro/pound: UP at 83.38 pence from 83.36 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.3 percent at $70.50 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.2 percent at $74.56 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.4 percent at 44,546.08 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.4 percent at 8,732.46 (close)
Le cabinet de sécurité israélien discute de la trêve lundi après une visite de Rubio
Le cabinet israélien doit se réunir lundi pour discuter de la suite de l’accord de cessez-le-feu à Gaza, et a annoncé envoyer des négociateurs au Caire, après des entretiens à Jérusalem avec le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio.M. Rubio, qui doit se rendre lundi en Arabie saoudite, a affiché un front uni avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu face à leurs ennemis communs.”Le Hamas ne peut pas rester une force militaire ou gouvernementale (…) il doit être éliminé”, a souligné le secrétaire d’Etat. M. Netanyahu lui a fait écho en menaçant d’ouvrir les “portes de l’enfer” au Hamas et de “finir le travail” avec l’Iran, allié du mouvement palestinien.Coup sur coup, le bureau de M. Netanyahu a annoncé une réunion du cabinet de sécurité lundi pour discuter de la deuxième phase de l’accord de trêve, censée déboucher sur la libération de tous les otages et une fin définitive de la guerre.Et l’envoi d’une équipe de négociateurs israéliens lundi au Caire, afin de discuter de la poursuite de l’application de la première phase de l’accord.Celle-ci est entrée en vigueur le 19 janvier après 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, lors de laquelle les otages ont été enlevés et emmenés dans le territoire palestinien.La trêve a failli voler en éclats il y a quelques jours après des menaces du Hamas de suspendre les libérations d’otages et d’Israël de reprendre la guerre, les deux camps s’accusant de violations de l’accord.Mais après des efforts des médiateurs qatari et égyptien, le Hamas a libéré samedi trois otages israéliens et Israël 369 prisonniers palestiniens, le sixième échange depuis le 19 janvier.- “Dépravation” -Sur 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023, 70 sont encore retenues à Gaza dont au moins 35 mortes selon l’armée.M. Rubio a condamné le fait que le Hamas détient toujours des cadavres d’otages à Gaza. “Le fait que ces terroristes continuent à détenir des otages et même des cadavres témoigne de leur dépravation”, a-t-il affirmé.Ce mouvement “joue avec le feu” en ne libérant pas tous les otages, a dit le secrétaire d’Etat, qui effectue sa première tournée au Moyen-Orient devant aussi le mener aux Emirats arabes unis.La première phase de la trêve, qui s’achève le 1er mars, a déjà permis la libération de 19 otages israéliens et 1.134 Palestiniens. Au total, 33 otages, dont huit décédés, doivent être remis à Israël durant cette phase en échange de 1.900 détenus palestiniens.Israël, qui assiège la bande de Gaza depuis octobre 2023, doit en outre permettre l’entrée d’une aide humanitaire accrue à Gaza, lors de cette même phase, selon les termes de l’accord.Une phase finale est dédiée à la reconstruction de Gaza, un chantier titanesque estimé par l’ONU à plus de 53 milliards de dollars.Mais signe de la fragilité de cette trêve, le Hamas a accusé dimanche Israël de “grave violation” après une frappe qui a tué trois policiers à Gaza. L’armée israélienne a dit avoir ciblé des “hommes armés”.Le mouvement palestinien accuse aussi Israël de bloquer l’entrée dans Gaza en ruines de préfabriqués et d’équipements de déblaiement des décombres, une “déclaration explicite d’échec de l’accord” de trêve, selon le Hamas.- “Eliminer” -L’attaque du 7-Octobre, menée dans le sud d’Israël par des commandos du Hamas infiltrés depuis la bande de Gaza voisine, a fait 1.211 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité.En représailles, Israël a juré de détruire le Hamas au pouvoir à Gaza depuis 2007 et lancé une offensive militaire d’envergure qui a ravagé le territoire palestinien, faisant au moins 48.271 morts en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Considérablement affaibli, le Hamas, considéré comme un groupe terroriste par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne, est toutefois encore loin d’être anéanti, selon des experts.- “Source d’instabilité” -Evoquant une “stratégie commune” avec M. Trump pour l’avenir de Gaza, M. Netanyahu a de nouveau salué sa proposition de prendre le contrôle du territoire palestinien et d’en déplacer ses quelque 2,4 millions d’habitants vers l’Egypte et la Jordanie. Un projet rejeté par ces deux pays et plusieurs autres Etats du monde.”Nous nous efforcerons de faire en sorte que cette vision devienne réalité”, a dit M. Netanyahu malgré le tollé international.Israël a occupé la bande de Gaza de 1967 à 2005 avant de la soumettre à un blocus total après que le Hamas y a pris le pouvoir. Il continue d’occuper depuis 1967 le territoire palestinien de Cisjordanie et Jérusalem-Est.  M. Netanyahu a en outre averti qu’Israël, avec le soutien des Etats-Unis, “finira le travail” contre l’Iran, qualifié par M. Rubio de plus grande “source d’instabilité” dans la région.Durant la visite du secrétaire d’Etat, Israël a annoncé la réception d’une cargaison de “bombes lourdes” américaines, débloquée par l’administration Trump.