Italie: nuls amers pour Naples et l’Inter

Statu quo en tête du Championnat d’Italie: Naples et l’Inter Milan restent au coude à coude après leurs nuls (1-1) respectivement face à l’AS Rome et l’AC Milan dimanche lors de la 23ème journée. Fin de série pour le Napoli: le leader qui avait remporté ses sept derniers matches de Serie A a laissé échapper la victoire dans le temps additionnel au Stade olympique de Rome.L’équipe d’Antonio Conte, guère inspirée, n’a eu qu’une occasion de but, et l’a concrétisée grâce à Leonardo Spinazzola qui a lobé dans un angle improbable Mile Svilar (29).Alors qu’ils pouvaient compter cinq points d’avance sur leurs dauphins, l’Inter, les Napolitains ont été rejoints au score à la deuxième minute du temps additionnel sur une superbe volée d’Angelino.”Faire un nul sur le terrain de la Roma n’a rien d’infâmant, mais on aurait certainement pu mieux gérer la situation qui a mené à leur but”, a regretté Conte.Malgré ses trois points d’avance, le Napoli peut en effet nourrir des regrets, car l’Inter peut revenir à sa hauteur jeudi si les champions en titre remportent leur match en retard, celui contre la Fiorentina, arrêté le 1er décembre après le malaise cardiaque d’Edoardo Bove.Mais les Nerazzurri avaient eux aussi bien des regrets après un derby de Milan qu’ils ont dominé.Contre leurs grands rivaux du Milan, qui les avaient battus deux fois cette saison (2-1 en championnat et en finale de la Supercoupe d’Italie), ils ont couru après le score suite au but, contre le cours du jeu, de Tijjani Reijnders (45).- Doublé de Kolo Muani -Par trois fois, ils ont cru marquer, avant que ces buts ne soient annulés pour hors-jeu. Par trois fois, ils ont frappé le montant gauche de Mike Maignan.La délivrance est venue à la troisième minute du temps additionnel grâce à Stefan De Vrij.”Egaliser à la dernière minute, c’est mieux que perdre, mais on ne peut pas être contents”, a lâché Marcus Thuram, abattu.Son entraîneur Simone Inzaghi, lui, ne digèrait pas “le pénalty évident” non sifflé pour une faute dans la surface sur son avant-centre français: “Cela commence à faire beaucoup et à me mettre en colère, c’est la quatrième ou cinquième fois que cela nous arrive cette saison”.L’AC Milan reste bloqué à la 8ème place à 18 points de la tête et à 16 de son adversaire du jour.Autre déception de la première partie de la saison, la Juventus Turin a encore fait souffrir ses tifosi en concédant un but après seulement quatre minutes de jeu contre le mal-classé Empoli.Mais la Juve a peut-être décroché le gros lot en se faisant prêter par le PSG Randal Kolo Muani. L’international français a relancé son équipe avec un doublé (61, 64) pour porter à trois le nombre de buts inscrit en deux matches sous le maillot bianconero.La Juve qui restait sur deux défaites, en championnat à Naples (2-1) et en Ligue des champions à domicile face au Benfica (2-0), s’est finalement imposée 4 à 1 avec deux buts en fin de match de Dusan Vlahovic (90) et Francisco Conceiçao (90+2).Elle a provisoirement doublé la Lazio pour la 4ème place, mais accuse treize longueurs de retard sur Naples.

Espagne: Lewandowski relance le FC Barcelone

Longtemps frustré sur sa pelouse face à Alavés, le FC Barcelone a fini par s’imposer de justesse (1-0) dimanche grâce à son buteur vedette Robert Lewandowski et s’est relancé dans la course au titre en Liga en revenant à quatre points de son éternel rival, le Real Madrid.Brouillon en attaque et contrarié par une équipe basque agressive jusqu’à être souvent à la limite de l’anti-jeu, le Barça (3e, 45 points) s’en est une nouvelle fois remis à son attaquant polonais, bien placé pour reprendre une volée déviée de Lamine Yamal (61e), et refait une partie de son retard sur ses deux concurrents: l’Atlético Madrid (2e, 48 points), vainqueur samedi de Majorque (2-0) et le Real Madrid (1er, 49 points), piégé sur la pelouse de l’Espanyol Barcelone (1-0).Les deux équipes s’affrontent le week-end prochain dans le derby de la capitale.Ce 18e but en championnat pour l’ex-N.9 du Bayern Munich, le 30e toutes compétitions confondues, lui permet de prendre trois longueurs d’avance sur Kylian Mbappé, resté muet contre l’Espanyol samedi, dans la course au “Pichichi”, le meilleur buteur du championnat espagnol.”Nous savions que nous devions gagner aujourd’hui (…) Nous ne pouvons pas toujours gagner avec quatre, cinq ou six buts d’écart, parfois des équipes comme celle-ci viennent ici et défendent bas et très bien. Mais nous savions que nous avions une chance si nous jouions avec patience, et à la fin nous avons marqué un but de plus qu’eux, donc nous sommes très heureux”, a déclaré Robert Lewandowski au micro de Movistar après le match.Ce succès acquis dans la douleur a été marqué par un violent choc aérien tête contre tête entre le milieu espagnol Gavi et l’Argentin Tomas Conechny, tous deux remplacés (13e) et transportés à l’hôpital pour effectuer des examens.Le club catalan s’est voulu rassurant dans un communiqué publié une heure après la fin de la rencontre: “Gavi a subi un traumatisme cranien sans perte de connaissance. Les résultats de ses examens sont normaux et il a pu rentrer chez lui”, écrit le Barça.Les hommes d’Hansi Flick ont désormais rendez-vous avec Valence en quarts de finale de la Coupe du Roi jeudi, avant d’aller défier le Séville FC dimanche prochain, en espérant profiter d’un résultat favorable entre le Real et l’Atlético la veille.- Bilbao accroché -Plus tard dimanche, Valence (19e, 19 pts) s’est offert un succès important dans la lutte pour le maintien (2-1) contre le Celta Vigo (13e, 25 pts) et Osasuna Pampelune (7e, 30 points) s’est replacé dans la course à l’Europe en remportant le derby basque (2-1) contre la Real Sociedad (11e, 28 pts). Le Betis Séville (9e, 29 pts) et l’Athletic Bilbao (4e, 41 pts) se sont eux quittés dos à dos (2-2) au stade Benito Villamarin dans le choc de cette 22e journée.Eliminé en phase de poules pour sa première participation en Ligue des champions, Gérone (10e, 28 points) accueille Las Palmas (15e, 23 points) lundi (21h00) pour tenter de relancer sa saison après quatre défaites consécutives.

L1: L’OM s’offre l’OL, Nice gâche des points, effet Beye à Rennes

Au terme d’une seconde période d’une grande intensité, l’Olympique de Marseille a battu sur le fil l’OL (3-2) dimanche soir pour la première de Paulo Fonseca sur le banc rhodanien tandis que Rennes a ressenti l’effet Habib Beye face à Strasbourg (2-1) et Nice perdu des points dans la course à l’Europe.Deux périodes, deux ambiances. Alors que la première période avait été défensive et ennuyeuse, l’Olympico s’est enflammé au retour des vestiaires avec de l’intensité, des attaques rapides, cinq buts et une nouvelle victoire marseillaise sur le même score qu’à l’aller fin septembre au Groupama Stadium. Porté par son buteur Mason Greenwood et par l’entrée de sa recrue Amine Gouiri, auteur d’une passe décisive, Marseille (40 pts) reste solide dauphin du championnat, à trois points devant l’ASM et dix derrière le PSG. Adrien Rabiot a aussi inscrit son premier but au Vélodrome, qui est régulièrement rentré en fusion tout au long de la seconde période.- Victoire de Rennes pour la première de Beye -Plus tôt dans la journée, Nice a concédé en toute fin de match le nul à Toulouse (1-1), perdant des points dans la course à l’Europe.Ce faux pas des Azuréens a confirmé le bonne opération réalisée par le Losc samedi soir, qui se retrouve à la faveur de sa victoire sur Saint-Etienne (4-1) au pied du podium avec 35 points, à deux points de Monaco.Les hommes de Franck Haise, qui se sont fait sortir cette semaine de la Ligue Europa, reculent eux à la cinquième place (34 points).En face, le TFC, butant sur la défense du Gym, a enchaîné une quatrième rencontre sans succès (deux défaites, deux nuls), à la 10e place (26 pts). A la 15e place, Rennes s’est imposé face à Strasbourg (9e, 27 pts), pourtant en pleine forme depuis deux mois, pour la première d’Habib Beye à la tête de l’équipe pour le plus grand plaisir du Roazhon Park.Les Bretons, qui ont eu largement la possession du ballon, surtout en première période, ont arraché ce succès grâce à Ludovic Blas (89e), le premier après quatre défaites de rang. Juste au-dessus au classement (14e), Nantes a connu son premier succès en 2025 en s’imposant à Reims, qui pourrait se séparer de l’entraineur Luka Elsner après ce nouveau revers. Les Rémois n’ont toujours pas gagné cette année. En bas de tableau, Angers (12e, 23 pts) a arraché le nul face au Havre, qui est dernier de Ligue 1 avec 14 points. 

Kiev et Moscou s’accusent mutuellement d’une attaque dans la région de Koursk

Kiev et Moscou se sont mutuellement accusés dimanche d’avoir bombardé une ancienne école abritant des civils dans une ville occupée par l’Ukraine en Russie, Washington appelant les deux camps à faire des compromis pour mettre fin au conflit.Après presque trois ans, les combats ne montrent aucun signe de relâchement malgré la promesse du président américain Donald Trump de rapidement parvenir à un cessez-le-feu après son entrée en fonction le 20 janvier. Lui et son homologue russe Vladimir Poutine se disent prêt à en discuter, mais aucun n’a dit quand ni où.Dimanche, l’émissaire américain pour la guerre en Ukraine, l’ex-général Keith Kellogg, a estimé que “les deux camps vont devoir faire des concessions” pour arrêter la guerre.”Chaque camp va donner un peu”, a-t-il dit à la chaîne Fox News. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky “a déjà indiqué qu’il adoucira sa position” sur les concessions territoriales et Vladimir Poutine “va devoir adoucir sa position lui aussi”, a affirmé M. Kellogg.Mais un conseiller du président ukrainien a rejeté les déclarations de l’émissaire américain. “Nous n’avons pas vu toute l’interview de M. Kellogg (…) Mais si son plan est juste un cessez-le-feu et des élections, c’est un plan raté. Poutine ne sera pas intimidé par ces deux choses”, a déclaré à la presse Dmytro Lytvyn.M. Zelensky a toujours rejeté toute concession territoriale à la Russie, dont les troupes occupent une vaste zone du sud-est de l’Ukraine. Mais il est sous forte pression du fait des pertes en augmentation sur le champ de bataille et de l’incertitude sur la poursuite du soutien américain.- Attaque russe ou ukrainienne? -Sur le plan militaire, l’armée de l’air ukrainienne a affirmé que quatre personnes avaient été tuées dans une attaque russe à la “bombe aérienne guidée” samedi contre un ancien bâtiment scolaire à Soudja, principale ville tenue par Kiev dans la région russe de Koursk. Quatre personnes ont été grièvement blessées et 80 autres sauvées des décombres.La Russie n’a pas donné de bilan, mais a accusé Kiev d’avoir ciblé l’école, un “crime impardonnable”. Les enquêteurs russes ont annoncé ouvrir une procédure pénale contre un commandant ukrainien qui, selon eux, est à l’origine de l’attaque.”Les forces armées ukrainiennes ont commis un nouveau crime de guerre en lançant une frappe de missile ciblée contre un pensionnat de la ville de Soudja”, a écrit le ministère russe de la Défense.L’Ukraine a déjà accusé à plusieurs reprises les forces russes d’avoir frappé ce bâtiment transformé en refuge. Le 12 janvier, elle avait affirmé qu’une femme y avait été tuée lors d’une frappe. Kiev a lancé une offensive surprise en août 2024 dans la région de Koursk, prenant le contrôle de dizaines de localités, dont la ville de Soudja, où vivaient quelque 6.000 personnes avant les combats.Depuis, les forces russes ont repris une grande partie des territoires perdus, mais les combats se poursuivent et des centaines de civils restent coincés et coupés du monde dans les zones occupées par Kiev, suscitant les protestations de leurs proches.”Ils ont détruit le bâtiment alors même qu’il y avait des dizaines de civils”, a fustigé samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur X, partageant une vidéo montrant un immeuble très endommagé, ainsi qu’un homme blessé gisant au sol. “Les bombes russes détruisent les maisons ukrainiennes de la même façon”.      – Nouvelles attaques dimanche -En Ukraine même, au moins 23 personnes ont été tuées dans des frappes russes qui ont visé le centre, le sud et l’est du pays durant le weekend, selon les autorités régionales et la police.Une attaque de drone russe contre un minibus a tué cinq personnes, dont deux enfants, dimanche matin à Kherson (sud), et une femme a péri dans un bombardement ailleurs dans la ville, selon la municipalité. 14 personnes, dont trois enfants, ont été tuées et plus de 20 blessées dans la ville de Poltava après qu’un missile a touché un immeuble résidentiel tôt samedi, selon l’administration locale et les secours.Trois autres personnes ont été tuées ce week-end dans la région de Soumy, et une autre à Kharkiv, grande ville du nord-est, selon les autorités ukrainiennes.Moscou, de son côté, a déclaré que deux personnes avaient été tuées dans des attaques de drones ukrainiens sur la région russe frontalière de Belgorod.Alors que leur pays subit constamment des frappes russes meurtrières, les troupes ukrainiennes sont en grande difficulté dans l’est du pays, où l’armée russe progresse malgré de lourdes pertes humaines et matérielles.Dimanche, une explosion près de Pavlograd (centre) près d’un centre de recrutement militaire a fait un blessé, a indiqué la police, au lendemain d’un incident similaire ayant tué une personne, alors que Kiev peine à mobiliser plus de recrues.burs-sbk/jj/mba/cls

Kiev et Moscou s’accusent mutuellement d’une attaque dans la région de Koursk

Kiev et Moscou se sont mutuellement accusés dimanche d’avoir bombardé une ancienne école abritant des civils dans une ville occupée par l’Ukraine en Russie, Washington appelant les deux camps à faire des compromis pour mettre fin au conflit.Après presque trois ans, les combats ne montrent aucun signe de relâchement malgré la promesse du président américain Donald Trump de rapidement parvenir à un cessez-le-feu après son entrée en fonction le 20 janvier. Lui et son homologue russe Vladimir Poutine se disent prêt à en discuter, mais aucun n’a dit quand ni où.Dimanche, l’émissaire américain pour la guerre en Ukraine, l’ex-général Keith Kellogg, a estimé que “les deux camps vont devoir faire des concessions” pour arrêter la guerre.”Chaque camp va donner un peu”, a-t-il dit à la chaîne Fox News. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky “a déjà indiqué qu’il adoucira sa position” sur les concessions territoriales et Vladimir Poutine “va devoir adoucir sa position lui aussi”, a affirmé M. Kellogg.Mais un conseiller du président ukrainien a rejeté les déclarations de l’émissaire américain. “Nous n’avons pas vu toute l’interview de M. Kellogg (…) Mais si son plan est juste un cessez-le-feu et des élections, c’est un plan raté. Poutine ne sera pas intimidé par ces deux choses”, a déclaré à la presse Dmytro Lytvyn.M. Zelensky a toujours rejeté toute concession territoriale à la Russie, dont les troupes occupent une vaste zone du sud-est de l’Ukraine. Mais il est sous forte pression du fait des pertes en augmentation sur le champ de bataille et de l’incertitude sur la poursuite du soutien américain.- Attaque russe ou ukrainienne? -Sur le plan militaire, l’armée de l’air ukrainienne a affirmé que quatre personnes avaient été tuées dans une attaque russe à la “bombe aérienne guidée” samedi contre un ancien bâtiment scolaire à Soudja, principale ville tenue par Kiev dans la région russe de Koursk. Quatre personnes ont été grièvement blessées et 80 autres sauvées des décombres.La Russie n’a pas donné de bilan, mais a accusé Kiev d’avoir ciblé l’école, un “crime impardonnable”. Les enquêteurs russes ont annoncé ouvrir une procédure pénale contre un commandant ukrainien qui, selon eux, est à l’origine de l’attaque.”Les forces armées ukrainiennes ont commis un nouveau crime de guerre en lançant une frappe de missile ciblée contre un pensionnat de la ville de Soudja”, a écrit le ministère russe de la Défense.L’Ukraine a déjà accusé à plusieurs reprises les forces russes d’avoir frappé ce bâtiment transformé en refuge. Le 12 janvier, elle avait affirmé qu’une femme y avait été tuée lors d’une frappe. Kiev a lancé une offensive surprise en août 2024 dans la région de Koursk, prenant le contrôle de dizaines de localités, dont la ville de Soudja, où vivaient quelque 6.000 personnes avant les combats.Depuis, les forces russes ont repris une grande partie des territoires perdus, mais les combats se poursuivent et des centaines de civils restent coincés et coupés du monde dans les zones occupées par Kiev, suscitant les protestations de leurs proches.”Ils ont détruit le bâtiment alors même qu’il y avait des dizaines de civils”, a fustigé samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur X, partageant une vidéo montrant un immeuble très endommagé, ainsi qu’un homme blessé gisant au sol. “Les bombes russes détruisent les maisons ukrainiennes de la même façon”.      – Nouvelles attaques dimanche -En Ukraine même, au moins 23 personnes ont été tuées dans des frappes russes qui ont visé le centre, le sud et l’est du pays durant le weekend, selon les autorités régionales et la police.Une attaque de drone russe contre un minibus a tué cinq personnes, dont deux enfants, dimanche matin à Kherson (sud), et une femme a péri dans un bombardement ailleurs dans la ville, selon la municipalité. 14 personnes, dont trois enfants, ont été tuées et plus de 20 blessées dans la ville de Poltava après qu’un missile a touché un immeuble résidentiel tôt samedi, selon l’administration locale et les secours.Trois autres personnes ont été tuées ce week-end dans la région de Soumy, et une autre à Kharkiv, grande ville du nord-est, selon les autorités ukrainiennes.Moscou, de son côté, a déclaré que deux personnes avaient été tuées dans des attaques de drones ukrainiens sur la région russe frontalière de Belgorod.Alors que leur pays subit constamment des frappes russes meurtrières, les troupes ukrainiennes sont en grande difficulté dans l’est du pays, où l’armée russe progresse malgré de lourdes pertes humaines et matérielles.Dimanche, une explosion près de Pavlograd (centre) près d’un centre de recrutement militaire a fait un blessé, a indiqué la police, au lendemain d’un incident similaire ayant tué une personne, alors que Kiev peine à mobiliser plus de recrues.burs-sbk/jj/mba/cls

Remous chez Porsche avec le départ de deux responsables

La marque de voiture de luxe Porsche a annoncé ce week-end le départ surprise de deux de ses dirigeants, signe de turbulences au sein du fleuron du groupe Volkswagen, dont les ventes chutent, surtout en Chine.Le conseil de surveillance de Porsche prévoit “le départ anticipé à l’amiable” du vice-président du conseil d’administration, Lutz Meschke, et du directeur des ventes de la marque, Detlev von Platen, indique un communiqué publié samedi soir, sans expliquer les raisons de cette séparation.La presse allemande fait état de divergences croissantes et tensions entre M. Meschke, qui est également directeur financier du constructeur de luxe, et le patron de Porsche, Oliver Blume, qui cumule cette fonction avec celle de la direction groupe Volkswagen dans son ensemble.Selon plusieurs médias allemands, la décision est venue du conseil de surveillance et de l’un de ses membres en particulier, Wolfgang Porsche, petit-fils du fondateur de la marque de luxe.Le directeur financier est rendu principal responsable de la baisse du cours de Porsche en Bourse, qui a dévissé de moitié depuis deux ans, à 60 euros. Les superviseurs du constructeur n’auraient pas non plus apprécié des révélations de presse sur des affaires immobilières menées par Lutz Meschke, dans la station chic de Kitzbühl, en plus de ses fonctions dans l’automobile, indique le quotidien Süddeutsche Zeitung.Plus globalement cette annonce surprise s’inscrit dans les difficultés de la marque de luxe, jusqu’alors très rentable.Porsche n’est pas épargnée par la chute des ventes de la maison-mère Volkswagen, qui a annoncé cet hiver vouloir supprimer 35.000 emplois en Allemagne dans sa marque principale VW et arrêter la production dans deux de ses usines, une première historique.Sur l’année 2024, Porsche a subi un recul de 3% de ses livraisons dans le monde, et de 28% en Chine, son premier marché. C’est un recul encore plus important que chez VW, dont les ventes ont reculé de 1,4%.L’ensemble du secteur automobile européen est en crise depuis plus d’un an, plombé par la baisse de la demande mondiale, la hausse des coûts et la concurrence croissante des marques chinoises.Porsche a révisé cet été ses prévisions pour l’année 2024 et réduit son objectif de marge à une fourchette comprise entre 14% et 15% (contre 15% à 17% précédemment).Ces licenciements présagent d’un “très gros problème” pour Porsche et révèlent “la situation difficile de l’industrie automobile allemande” concurrencée par Chine, commente Ferdinand Dudenhöffer, expert du secteur automobile.”Les jeunes constructeurs automobile chinois sont devenus des concurrents extrêmement coriaces et arrachent des clients aux marques haut de gamme allemandes”, explique-t-il.En parallèle, les menaces du président américain Donald Trump d’augmenter les droits de douanes sur les importations européennes fragilisent le marché américain, source de revenus pour Volkswagen.”Les droits de douane élevés rendent les Porsche chères aux États-Unis et la fabrication aux États-Unis est difficilement concevable” pour la marque, explique M. Dudenhöffer. 

Salvage effort continues as DC crash rescuers say 55 victims identified

Operations to salvage the wreckage from a deadly collision between a US Army helicopter and a passenger jet continued Sunday as rescuers said 55 victims had so far been identified.Dozens of victims have been pulled from the icy Potomac River, and rescuers voiced confidence that those remainingwould be retrieved in the massive operation to recover the plane that collided in midair with a Black Hawk military helicopter.Washington fire chief John Donnelly said human remains of some of the 67 people killed in the crash had been found as efforts were made to lift the fuselage of the plane, adding that they were taken to the medical examiner. “Tomorrow there’ll be some lifting operations on the wreckage that’s in the water,” he told a briefing Sunday.”So far, 55 victims have been positively identified…from this this accident,” he added.Some 200 vessels were involved with the recovery and salvage efforts, the Coast Guard said.”We will absolutely stay here and search until such point as we have everybody,” Donnelly said.- ‘Staffing shortages’ -The airliner was coming in to land at Reagan National Airport — just a few miles from the White House — when it collided with a US Army helicopter on a training mission on Wednesday night.The National Transportation Safety Board (NTSB) is expected to compile a preliminary report within 30 days, although a full investigation could take a year.As the investigation searches for answers, aviation experts have homed in on whether the helicopter crew could see through military night-vision goggles and whether the Reagan National Airport control tower was understaffed.US Transportation Secretary Sean Duffy said Sunday that staffing shortages had long been a problem for air traffic control, vowing to improve the situation. “Staffing shortages for air traffic control has been a major problem for years and years,”  he said on Fox News Sunday, where he promised to ensure “bright, smart, brilliant people in towers controlling airspace.”President Donald Trump has repeatedly tied the causes of the crash and staffing shortages to diversity, equity and inclusion policies, attributing them without evidence and before the formal crash investigation has concluded. “This is not saying that the person who was at the controls is a DEI hire… first of all, we should investigate everything. But let’s just say the person at the controls didn’t have enough staffing around him or her, because we were turning people away because of DEI reasons,” Vice President JD Vance said in an interview on Fox Business.The Washington disaster, among the most deadly in decades, was followed closely by the crash of a medical plane into a busy Philadelphia neighborhood, killing a young Mexican girl aboard, her mother, the crew, as well as a bystander on the ground Friday.The girl had been in the US for life-saving medical care and was on her way back to Mexico, according to the hospital that treated her and the company that operated the medical flight.On Sunday, a United Airlines flight from Houston to New York was evacuated after an engine ran into difficulty before takeoff, the Federal Aviation Administration reported.Fire crews were scrambled and nobody was injured, the Houston Fire Department said.

Géorgie : arrestation de deux meneurs de l’opposition lors d’une manifestation, condamnation de l’UE

La police géorgienne a arrêté dimanche deux meneurs de l’opposition, dont l’un a ensuite été libéré sous caution, lors d’une nouvelle manifestation contre le gouvernement, accusé par ses détracteurs de dérive autoritaire prorusse et d’éloigner ce pays du Caucase d’un rapprochement avec l’Union européenne.La cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas a fustigé les autorités géorgiennes sur X, déclarant que “la répression brutale de manifestants pacifiques, de journalistes et de politiciens ce soir à Tbilissi est inacceptable”.Cette ex-république soviétique est secouée depuis trois mois par des manifestations quotidiennes contre le parti au pouvoir, Rêve Géorgien. La crise a commencé fin octobre, quand ce parti a revendiqué sa victoire aux législatives, truquées selon l’opposition. Elle s’est aggravée le mois suivant, quand il a suspendu son processus d’adhésion à l’UE, décision perçue comme une trahison par une partie du pays, notamment la jeunesse pro-occidentale.Cette dernière considère que le gouvernement préfère se rapprocher de la Russie voisine, et veut imiter les méthodes de son président Vladimir Poutine.Dimanche, les forces de l’ordre ont interpellé Nika Melia, du parti libéral pro-européen Akhali, et Guigui Ougoulava, un ancien maire de Tbilissi. Ils participaient avec des milliers de manifestants à une tentative de bloquer une autoroute à l’entrée nord de la capitale.L’avocat de M. Melia a déclaré que son client “arrêté pour infraction administrative” a été libéré sous caution peu après minuit. M. Melia a déclaré aux journalistes qu’un haut responsable de la police lui avait donné des coups de pied alors qu’il se trouvait au commissariat.MM. Melia et Ougoulava ont déjà passé des années en prison sous le règne du Rêve géorgien, sur la base d’accusations motivées politiquement, selon des ONG de défense des droits humains.La chaîne indépendante Pirveli a diffusé des images montrant la police frappant brutalement des manifestants arrêtés.- “Le gouvernement a peur” -“Toute cette violence policière montre juste que le gouvernement a peur”, a lancé un protestataire de 22 ans, Kote Baramia. “Les Géorgiens ne céderont pas, notre démocratie est en danger”.Le Défenseur des droits géorgien, Levan Ioseliani, a estimé que “les cas de mauvais traitements et d’usage excessif de la force par la police contre des citoyens, des journalistes et des politiques sont extrêmement inquiétants”.Le chef du département des opérations spéciales de la police de Tbilissi, Zviad Kharazishvili, sanctionné par Washington et Londres pour des violations des droits humains, a été entendu hurlant des obscénités aux manifestants.Ces derniers ont ensuite marché pendant des kilomètres vers le Parlement, où se déroulent leurs manifestations quotidiennes.Avant cette action, le ministère géorgien de l’Intérieur avait averti que le blocage d’une autoroute pouvait être considéré “comme un crime punissable de jusqu’à quatre ans de prison”.Lorsque la première vague de manifestations avait commencé fin novembre, la police anti-émeutes avait utilisé du gaz lacrymogène et des canons à eau pour disperser les foules, arrêtant plus de 400 personnes, selon des chiffres officiels.Levan Ioseliani, plus haut fonctionnaire chargé des droits humains en Géorgie, et Amnesty International ont accusé la police d’avoir torturé les personnes arrêtées.- Crise sans précédent -Les défenseurs des droits humains géorgiens accusent le pouvoir d’avoir lancé une campagne d’intimidation, de passages à tabac et d’arrestations pour punir les manifestants. L’UE a suspendu l’exemption de visa pour les diplomates et dirigeants géorgiens, invoquant l’adoption de lois répressives et la “violente répression des autorités géorgiennes contre des manifestants pacifiques, des politiciens et des médias indépendants”.Les Etats-Unis et plusieurs pays européens avaient mis en place en 2024 des sanctions contre des dirigeants géorgiens, pointant le glissement du gouvernement de Tbilissi vers Moscou, la violente répression des manifestants et les dissensions post-électorales.Durant ce qui est le plus grand mouvement de protestation anti-gouvernementale de son histoire, la Géorgie fait également face à une crise constitutionnelle sans précédent, l’opposition boycottant le Parlement fraîchement élu.La présidente pro-occidentale, Salomé Zourabichvili, a déclaré le gouvernement et la Parlement illégitimes. Son successeur Mikheïl Kavelachvili, un politicien d’extrême droite loyal au Rêve géorgien, a prêté serment le 29 décembre, après avoir été élu le 14 décembre par un collège électoral contrôlé par le parti au pouvoir. Mais la cheffe de l’Etat sortante persiste à se dire la seule dirigeante légitime du pays.

Sundowns crush Arrows after title rivals Pirates edge ChiefsSun, 02 Feb 2025 20:55:01 GMT

Namibia captain Peter Shalulile scored twice as leaders Mamelodi Sundowns hammered Golden Arrows 4-0 on Sunday for their biggest win in the South African Premiership this season. The victory came a day after Patrick Maswanganyi converted an added-time penalty to snatch a 1-0 win for second-placed Orlando Pirates over Kaizer Chiefs in a Soweto derby.Defending champions …

Sundowns crush Arrows after title rivals Pirates edge ChiefsSun, 02 Feb 2025 20:55:01 GMT Read More »