Lula urges Mercosur-Japan deal to counter Trump protectionism
Brazil’s President Luiz Inacio Lula da Silva called Wednesday for a trade deal between South America’s Mercosur bloc and Japan to counter growing US protectionism.”I am certain that we need to move forward in signing an Economic Partnership Agreement between Japan and Mercosur,” Lula said during a multi-day visit to Tokyo.”Our countries have more to gain from integration than from protectionist practices,” he said at an economic forum attended by business and political figures from Brazil and Japan.Mercosur’s four members — Argentina, Brazil, Paraguay and Uruguay — in December struck a free-trade deal with the European Union although it still faces hurdles before final approval.Business groups in Japan, the world’s fourth-largest economy, have been pressing the government to also strike an agreement with the bloc.The Keidanren business federation “urgently” called in November for “expedited efforts” towards a Japan-Mercosur Economic Partnership Agreement (EPA), an accord similar to a free trade deal.”The benefits that a Japan-Mercosur EPA would bring to both parties are immense,” the group said, noting the South American bloc’s population of 300 million people and economic output approaching $3 trillion.But an agreement may be politically hard because of fears about the impact on Japanese farmers of large-scale agricultural imports, particularly from Brazil and Argentina.Japanese Prime Minister Shigeru Ishiba said on Wednesday that he and Lula will “strongly push towards more smooth bilateral trade and investment”.”Business circles of both countries have pushed for early agreement on a Japan-Mercosur EPA. While listening to these voices, we will continue talks towards strengthening bilateral and economic ties,” he said.Lula, 79, arrived in Japan on Monday accompanied by a 100-strong business delegation.He and Ishiba were expected to restate their commitment to free trade — in light of US President Donald Trump’s levies on steel and other imports — in a joint statement expected later Wednesday.”We cannot go back to relying on protectionism. We do not want a second Cold War,” Lula said Wednesday.”We want free trade so that we can ensure that democracy, economic growth and wealth distribution become established in our countries,” he added.Lula and Ishiba, 68, were also expected to discuss the joint development of biofuels ahead of November’s COP30 UN climate summit in the Brazilian Amazon.
Ligue des champions: à Lyon, défense d’entrer
Vainqueur 2-0 à l’aller la semaine dernière à Munich face au Bayern, Lyon se présente au match retour mercredi (18h45) au Groupama Stadium, fort d’une défense de fer qui n’a encaissé qu’un but en sept matches depuis le début de la compétition.L’OL, qui n’a pas encore perdu en championnat de France, est aussi la dernière équipe invaincue dans l’épreuve européenne après la défaite de Chelsea à Manchester City (2-0), en quart de finale aller.Les Fenottes, cinq buts encaissés en Première ligue, ont donc les moyens de bien résister pour mieux piquer en attaque.Elles l’ont déjà fait à l’aller en ne concédant qu’un tir cadré aux Munichoises contre dix pour Lyon bien que les joueuses de l’entraîneur australien, Joe Montemurro n’ont pas tout bien maîtrisé, notamment dans l’entrejeu.”Nous travaillons bien avec la ligne défensive depuis notre stage d’avant-saison”, a expliqué, mardi en conférence de presse, l’Australienne Ellie Carpenter. “Nous jouons bien et on fait en sorte de ne pas prendre de but. C’est très important car si on n’encaisse pas, nous avons plus de chances de gagner”, a-t-elle encore ajouté dans un français de mieux en mieux maîtrisé.”L’objectif est toujours de faire plus, de chercher à être efficace, de ne jamais encaisser de but et d’en marquer beaucoup. C’est ce qui aide pour la Ligue des Champions”, a affirmé de son côté, la milieu de terrain hispano-néerlandaise, Damaris Egurrola, dans un entretien au quotidien Le Progrès, publié mardi.”Mais quand on est l’OL, gagner ne suffit pas. Nous avons besoin de bien jouer et de marquer beaucoup mais 2-0 sur le terrain du Bayern, c’est quand même très bien”, s’est félicitée cette dernière.”Mais ce n’est pas fini. C’est un match très important. Nous avons deux buts d’avance mais c’est un nouveau match”, a surenchéri Carpenter.Le club allemand doit désormais gagner avec trois buts d’écart pour se qualifier et la tâche s’annonce difficile, surtout si les Lyonnaises marquent, ne serait-ce qu’une fois.”Ce sera incroyable si nous y parvenons dans les premières cinq à dix minutes. Nous allons mettre de l’intensité face à un adversaire qui va commencer très fort pour tenter de marquer”, a poursuivi Ellie Carpenter.Avant ce match retour pour lequel 12.000 spectateurs environ sont attendus, Joe Montemurro a ménagé plusieurs joueuses cadres à l’occasion du déplacement à Saint-Etienne (5-0), le 22 mars, afin de leur amener la fraîcheur nécessaire.La gardienne Christiane Endler, les défenseures Wendie Renard et Selma Bacha et les attaquantes Kadidiatou Diani et Tabitha Chawinga feront leur retour face au Bayern.
L1: “À onze ans, j’entraînais l’équipe de mon école”, raconte à l’AFP Liam Rosenior
“À onze ans, j’entraînais l’équipe de mon école”: Liam Rosenior décrit à l’AFP sa passion dévorante pour le football et le métier d’entraîneur, dont l’Anglais rêvait “avant même d’être joueur” et qui l’a mené sur le banc de Strasbourg, l’une des meilleures équipes de Ligue 1 en 2025.QUESTION: Parlez-nous de votre passion pour le football.RÉPONSE: “Ma passion pour le football a toujours été là ! Mon père jouait pour West Ham, c’est ce dont je me rappelle le plus quand j’avais trois, quatre ans. Ma mère m’emmenait à tous les matches, j’allais dans les vestiaires, je tapais dans le ballon dix minutes avant le coup d’envoi. Je regardais tous les matches que je pouvais à la télévision. Ces moments, je les revis maintenant que je suis entraîneur.”Q: Quand avez-vous voulu devenir entraîneur?R: “Avant même d’être joueur, je voulais être entraîneur. Mon père est devenu entraîneur quand j’avais neuf ans, je m’asseyais sur le banc des joueurs et je leur criais dessus (sourire). J’entraînais l’équipe de l’école quand j’avais onze ans, je faisais des sessions avec eux, j’organisais l’équipe pour les matches et mes professeurs me laissaient faire. C’est quelque chose que j’adore et qui a toujours été en moi.”Q: Vous entraînez en France depuis l’été dernier, que pensez-vous de la Ligue 1?R: “Super championnat! Chaque match est tellement difficile, le niveau technique des joueurs est impressionnant, les dimensions physiques, tactiques… c’est toujours un défi. Les équipes sont très, très bien entraînées. Je ne sais jamais à quoi m’attendre d’une semaine sur l’autre, il faut s’adapter et changer tout le temps. (…) Le niveau du championnat est très, très élevé et je pense que cela se reflète dans le classement des équipes qui ont joué en Europe cette année. Brest a fait un parcours exceptionnel en Europe. Pour moi, le PSG est le favori de la Ligue des champions, c’est la meilleure équipe d’Europe en ce moment.”Q: Comment définiriez-vous votre style de jeu?R: “La raison pour laquelle les joueurs font tous ces sacrifices pour devenir professionnels, c’est parce qu’ils aiment jouer. Quand tu es jeune, tu veux t’exprimer avec le ballon. Pour l’avoir, il faut courir pour le récupérer, presser, et quand on l’a, il faut le garder le plus longtemps possible et l’utiliser dans les bonnes zones. Voici, dans des termes vraiment simplistes, mon idée du football. Elle ne changera jamais parce que c’est ce qui m’anime. Je veux que lorsqu’on regarde mon équipe, on puisse voir qu’elle aime jouer au football. Il ne faut jamais empêcher les joueurs d’être créatifs, c’est la raison pour laquelle des gens paient pour voir du football. (…) Le football, c’est de l’art, des schémas, une forme d’expression, de l’émotion… J’ai la chance de vivre cet art et d’essayer de créer: on a devant nous des puzzles et il faut savoir où mettre les joueurs.”- “Je n’empêcherai jamais mes joueurs de rêver” -Q: Quelle est la clé du succès d’un entraîneur?R: “Selon moi, peu importe le style de jeu, la tactique, les systèmes, le niveau physique de l’équipe, le football est joué par des gens qui ont des émotions et sont complexes, avec des bons jours et des mauvais. Mon travail est de tirer le meilleur de chacun. Je dirais que 85-90% de mon travail, c’est de comprendre les joueurs et de les motiver à faire ce qu’ils aiment faire.”Q: Strasbourg a eu du mal en début de saison, mais est la deuxième équipe qui a pris le plus de points en Ligue 1 depuis décembre (30), avant de recevoir Lyon vendredi (20h45). Comment l’expliquez-vous?R: “Je m’y attendais! Je n’ai eu que deux semaines de présaison avec l’équipe. Il m’a fallu mettre en pratique une toute nouvelle façon de jouer. Sans vouloir manquer de respect à quiconque, mes idées sont très différentes des autres. Ça prend du temps. Je m’attendais aux erreurs qu’on a faites, et ce qui est bien, c’est que j’ai été soutenu par ma hiérarchie. Rien n’a changé, si ce n’est ma compréhension du niveau des joueurs. Mais je savais à quoi je voulais que cette équipe ressemble, et nous y arrivons, lentement mais sûrement.”Q: Vous voilà aux portes de l’Europe (7e, 43 points). La Ligue des champions est-elle un objectif atteignable?R: “Pourquoi pas? On est dans le monde du football pour rêver. Je n’empêcherai jamais mes joueurs de rêver. Ce n’est pas de l’arrogance, mais à quatre points (du 4e,  Nice, NDLR), avec huit matches à jouer? Bien sûr que c’est possible.”Propos recueillis par Rémi BOUVERESSE
Epaves et lieux sacrés, un héritage culturel menacé par l’extraction minière sous-marine
Navires engloutis, esclaves morts lors de la traite transatlantique ou connexion “spirituelle” des îliens du Pacifique: les océans abritent un patrimoine culturel qui doit être protégé de l’extraction minière sous-marine au même titre que les écosystèmes, plaident ONG et peuples autochtones.”Nos ancêtres ont parcouru l’océan pendant des millénaires, transmettant les informations de génération en génération”, raconte à l’AFP Hinano Murphy, de l’association polynésienne Tetiaroa Society.”Nous sommes les enfants du peuple de l’Océan” et “nous devons protéger cet héritage”, en faisant “adopter le principe selon lequel les fonds marins sont un lieu sacré, la matrice de la vie” insiste-t-elle.Lors de la session en cours de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) en Jamaïque, les représentants de peuples autochtones ont plaidé pour que leur héritage culturel et leur lien spirituel avec les océans soient reconnus dans le code minier, qui doit établir les règles d’exploitation des fonds marins dans les eaux internationales.Scientifiques et défenseurs des océans insistent depuis longtemps sur les menaces que cette future exploitation industrielle fait peser sur les écosystèmes marins. Mais “le patrimoine culturel sous-marin est la mémoire vivante des générations qui nous ont précédé, sa protection doit être une priorité égale à la protection de la biodiversité marine”, a plaidé lors des débats Salim Lahsini, représentant du Maroc, s’exprimant au nom des pays africains.Le projet de texte actuel, encore très disputé, prévoit bien une protection du “patrimoine culturel subaquatique”.Les entreprises exploitantes devraient ainsi notifier l’AIFM en cas de découverte de restes humains, d’objets ou de sites archéologiques. Une découverte qui, selon l’issue des négociations, pourrait mener à une suspension des activités.Mais les modalités et les définitions ne font pas consensus.”Définir le patrimoine culturel seulement par les épaves me semble très triste”, dit à l’AFP April Nishimura, une représentante d’un clan des Gitxsan au Canada, qui souligne le lien de son peuple avec la mer par l’intermédiaire des saumons qui remontent les rivières.- “Immatériel” -Dans cet esprit, un groupe d’Etats mené par la Micronésie a proposé de spécifier que cet héritage inclut à la fois le patrimoine matériel (restes humains, artéfacts, épaves de bateaux et leur cargaison…) et le patrimoine “immatériel”, comme les connaissances liées à la navigation traditionnelle ou les pratiques spirituelles liées à l’eau.A ce stade, seules les technologies d’extraction des nodules polymétalliques présents dans le Pacifique semblent suffisamment développées pour envisager un passage à l’échelle industrielle.Mais l’Atlantique, avec la présence d’un autre type de gisements, pourrait aussi être concerné.Cet océan abrite dans ses entrailles bateaux coulés et avions abattus pendant les deux Guerres mondiales, ou encore les traces de siècles de traite des esclaves entre l’Afrique et l’Amérique.”De nombreux navires transportant des esclaves ont coulé pendant la traversée. Et de nombreux esclaves décédés pendant le voyage ont été jetés à la mer”, souligne auprès de l’AFP Lucas Lixinski, professeur à l’université de Nouvelle-Galles du Sud à Sydney.C’est “une histoire importante du patrimoine sous-marin et de nos liens actuels avec lui”. Si arrêter l’extraction en cas de découverte d’une épave semble sur le principe assez simple, protéger les volets “immatériels” de ce patrimoine est plus complexe.Le code minier pourrait “créer une liste d’évaluation” en amont, avance le professeur. En particulier en demandant aux communautés concernées et à des anthropologues si l’activité dans telle zone pourrait “perturber les connexions culturelles de façon trop invasive, destructrice”.Le groupe de travail mené par la Micronésie recommande lui la création d’un comité spécialisé — composé notamment de représentants de peuples autochtones — chargé d’assister le Conseil de l’AIFM dans sa décision sur un plan d’exploitation.Quant à la protection du patrimoine matériel, des solutions existent, assure à l’AFP Charlotte Jarvis, archéologue maritime et représentante de l’ONG The Ocean Foundation.”Nous sommes entrainés à repérer une épave dans des données sur les fonds marins (…) et à agir à partir de ces données”, par exemple pour mettre en place une “zone tampon”, explique-t-elle.Avant de détromper ceux qui pourraient croire qu’il n’y a pas de vestiges à explorer aussi loin sous la mer.”Pensez simplement à la plus célèbre épave dans le monde, le Titanic,” échoué à 3.800 mètres de fond.
Epaves et lieux sacrés, un héritage culturel menacé par l’extraction minière sous-marine
Navires engloutis, esclaves morts lors de la traite transatlantique ou connexion “spirituelle” des îliens du Pacifique: les océans abritent un patrimoine culturel qui doit être protégé de l’extraction minière sous-marine au même titre que les écosystèmes, plaident ONG et peuples autochtones.”Nos ancêtres ont parcouru l’océan pendant des millénaires, transmettant les informations de génération en génération”, raconte à l’AFP Hinano Murphy, de l’association polynésienne Tetiaroa Society.”Nous sommes les enfants du peuple de l’Océan” et “nous devons protéger cet héritage”, en faisant “adopter le principe selon lequel les fonds marins sont un lieu sacré, la matrice de la vie” insiste-t-elle.Lors de la session en cours de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM) en Jamaïque, les représentants de peuples autochtones ont plaidé pour que leur héritage culturel et leur lien spirituel avec les océans soient reconnus dans le code minier, qui doit établir les règles d’exploitation des fonds marins dans les eaux internationales.Scientifiques et défenseurs des océans insistent depuis longtemps sur les menaces que cette future exploitation industrielle fait peser sur les écosystèmes marins. Mais “le patrimoine culturel sous-marin est la mémoire vivante des générations qui nous ont précédé, sa protection doit être une priorité égale à la protection de la biodiversité marine”, a plaidé lors des débats Salim Lahsini, représentant du Maroc, s’exprimant au nom des pays africains.Le projet de texte actuel, encore très disputé, prévoit bien une protection du “patrimoine culturel subaquatique”.Les entreprises exploitantes devraient ainsi notifier l’AIFM en cas de découverte de restes humains, d’objets ou de sites archéologiques. Une découverte qui, selon l’issue des négociations, pourrait mener à une suspension des activités.Mais les modalités et les définitions ne font pas consensus.”Définir le patrimoine culturel seulement par les épaves me semble très triste”, dit à l’AFP April Nishimura, une représentante d’un clan des Gitxsan au Canada, qui souligne le lien de son peuple avec la mer par l’intermédiaire des saumons qui remontent les rivières.- “Immatériel” -Dans cet esprit, un groupe d’Etats mené par la Micronésie a proposé de spécifier que cet héritage inclut à la fois le patrimoine matériel (restes humains, artéfacts, épaves de bateaux et leur cargaison…) et le patrimoine “immatériel”, comme les connaissances liées à la navigation traditionnelle ou les pratiques spirituelles liées à l’eau.A ce stade, seules les technologies d’extraction des nodules polymétalliques présents dans le Pacifique semblent suffisamment développées pour envisager un passage à l’échelle industrielle.Mais l’Atlantique, avec la présence d’un autre type de gisements, pourrait aussi être concerné.Cet océan abrite dans ses entrailles bateaux coulés et avions abattus pendant les deux Guerres mondiales, ou encore les traces de siècles de traite des esclaves entre l’Afrique et l’Amérique.”De nombreux navires transportant des esclaves ont coulé pendant la traversée. Et de nombreux esclaves décédés pendant le voyage ont été jetés à la mer”, souligne auprès de l’AFP Lucas Lixinski, professeur à l’université de Nouvelle-Galles du Sud à Sydney.C’est “une histoire importante du patrimoine sous-marin et de nos liens actuels avec lui”. Si arrêter l’extraction en cas de découverte d’une épave semble sur le principe assez simple, protéger les volets “immatériels” de ce patrimoine est plus complexe.Le code minier pourrait “créer une liste d’évaluation” en amont, avance le professeur. En particulier en demandant aux communautés concernées et à des anthropologues si l’activité dans telle zone pourrait “perturber les connexions culturelles de façon trop invasive, destructrice”.Le groupe de travail mené par la Micronésie recommande lui la création d’un comité spécialisé — composé notamment de représentants de peuples autochtones — chargé d’assister le Conseil de l’AIFM dans sa décision sur un plan d’exploitation.Quant à la protection du patrimoine matériel, des solutions existent, assure à l’AFP Charlotte Jarvis, archéologue maritime et représentante de l’ONG The Ocean Foundation.”Nous sommes entrainés à repérer une épave dans des données sur les fonds marins (…) et à agir à partir de ces données”, par exemple pour mettre en place une “zone tampon”, explique-t-elle.Avant de détromper ceux qui pourraient croire qu’il n’y a pas de vestiges à explorer aussi loin sous la mer.”Pensez simplement à la plus célèbre épave dans le monde, le Titanic,” échoué à 3.800 mètres de fond.