La Russie lance des frappes meurtrières sur l’Ukraine et accentue la pression sur une ville stratégique

La Russie a tiré des dizaines de missiles et de drones sur l’Ukraine tuant 12 personnes, a déclaré Kiev samedi, tandis que Moscou affirme que ses forces progressaient vers la ville stratégique de Toretsk.”La nuit dernière, la Russie a attaqué nos villes avec différents types d’armes: des missiles, des drones, des bombes aériennes”, a dénoncé le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram.”Chacune de ces attaques terroristes montre que nous avons besoin de plus d’aide pour nous défendre face à la terreur russe”, a-t-il poursuivi, appelant les “partenaires” de Kiev à agir.Selon M. Zelensky, des dommages ont été signalés dans six régions: celles de Zaporijjia, Odessa, Soumy, Kharkiv, Khmelnytsky et Kiev.A la mi-journée, l’armée de l’air ukrainienne a affirmé que Moscou avait lancé 42 missiles et 123 drones sur le pays, l’une des attaques les plus importantes depuis des semaines. Plusieurs missiles ont été abattus par les défenses antiaériennes, a ajouté cette source, sans préciser leur nombre. Par ailleurs, 56 drones ennemis ont été détruits et 61 autres n’ont pas atteint leur cible, toujours selon l’armée.Au moins 12 personnes sont mortes dans ces frappes dans le centre et l’est de l’Ukraine dans la nuit de vendredi à samedi et tôt samedi matin, selon les autorités. Huit d’entre elles, dont un enfant, ont été tuées dans une frappe de missile sur un immeuble résidentiel dans la ville centrale de Poltava, ont indiqué les services d’urgence. Les autorités ont déclaré trois jours de deuil.Un photographe de l’AFP a vu sur place des pompiers fouillant les ruines fumantes du bâtiment et plusieurs victimes dans des sacs mortuaires.A Kharkiv, grande ville du nord-est, la chute sur une zone résidentielle d’un drone russe abattu a également tué une femme et fait quatre blessés, a annoncé Oleg Synegoubov, le gouverneur de la région.Trois policiers ont par ailleurs été tués dans une frappe aérienne russe à Iounakivska, dans la région de Soumy (nord-est), a annoncé l’administration militaire régionale.Le ministère russe de la Défense a déclaré avoir frappé pendant la nuit des infrastructures énergétiques “assurant le fonctionnement d’entreprises du complexe militaro-industriel” de l’Ukraine.- Progression russe dans l’Est -Alors que le pays subit constamment les frappes russes meurtrières, les troupes ukrainiennes sont en grande difficulté dans la région de Donetsk, où l’armée russe progresse constamment, petit à petit, malgré de lourdes pertes humaines et matérielles.Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a déclaré que des unités “du groupement Centre” avaient conquis la localité de Krymské (Krymskoïe en russe) située dans la banlieue nord-est de Toretsk.Le groupe d’analystes ukrainiens DeepState indique que les forces russes sont présentes dans le centre de Toretsk et Tchassiv Iar, deux villes disputées depuis des mois.Alors que l’invasion russe va entrer en février dans sa quatrième année, l’armée russe avance également dans la région de Kharkiv (nord-est) et se rapproche de l’importante ville de Koupiansk.La perspective de négociations entre Moscou et Kiev est de plus en plus souvent évoquée depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, perçu comme un potentiel tournant dans la guerre.Le président américain s’est montré critique des sommes dépensées par les Etats-Unis pour aider l’Ukraine, mais il a aussi adopté un ton sévère avec Moscou, qu’il a menacé de sanctions supplémentaires ces dernières semaines.  – Un recruteur ukrainien abattu -L’armée de Kiev, qui manque de soldats et d’équipements, peine à recruter de nouvelles troupes face notamment aux réticences de la population, épuisée après trois ans de combats très meurtriers.Samedi, un soldat a été tué dans la ville de Pyriatyn, dans la région de Poltava, alors qu’il accompagnait un groupe d’hommes mobilisés, ont indiqué les services de recrutement militaire locaux.Selon cette source, le soldat a été attaqué par un homme cagoulé qui l’a abattu avec un fusil avant de fuir avec l’un des mobilisés. Les deux hommes ont ensuite été arrêtés, toujours d’après cette source.Par ailleurs, une explosion dans un bureau de recrutement militaire dans la ville de Rivné, dans le nord-ouest de l’Ukraine, a tué samedi une personne et fait six blessés, a indiqué la police ukrainienne, sans expliquer pour l’heure l’origine de la déflagration.Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont également annoncé samedi l’arrestation de cinq personnes accusées d’animer un groupe, “Le front des travailleurs d’Ukraine”, qui sous couvert “d’idées néo-communistes”, véhiculait “les narratifs du Kremlin” et s’opposait à la mobilisation, d’après le SBU.   

La Russie lance des frappes meurtrières sur l’Ukraine et accentue la pression sur une ville stratégique

La Russie a tiré des dizaines de missiles et de drones sur l’Ukraine tuant 12 personnes, a déclaré Kiev samedi, tandis que Moscou affirme que ses forces progressaient vers la ville stratégique de Toretsk.”La nuit dernière, la Russie a attaqué nos villes avec différents types d’armes: des missiles, des drones, des bombes aériennes”, a dénoncé le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram.”Chacune de ces attaques terroristes montre que nous avons besoin de plus d’aide pour nous défendre face à la terreur russe”, a-t-il poursuivi, appelant les “partenaires” de Kiev à agir.Selon M. Zelensky, des dommages ont été signalés dans six régions: celles de Zaporijjia, Odessa, Soumy, Kharkiv, Khmelnytsky et Kiev.A la mi-journée, l’armée de l’air ukrainienne a affirmé que Moscou avait lancé 42 missiles et 123 drones sur le pays, l’une des attaques les plus importantes depuis des semaines. Plusieurs missiles ont été abattus par les défenses antiaériennes, a ajouté cette source, sans préciser leur nombre. Par ailleurs, 56 drones ennemis ont été détruits et 61 autres n’ont pas atteint leur cible, toujours selon l’armée.Au moins 12 personnes sont mortes dans ces frappes dans le centre et l’est de l’Ukraine dans la nuit de vendredi à samedi et tôt samedi matin, selon les autorités. Huit d’entre elles, dont un enfant, ont été tuées dans une frappe de missile sur un immeuble résidentiel dans la ville centrale de Poltava, ont indiqué les services d’urgence. Les autorités ont déclaré trois jours de deuil.Un photographe de l’AFP a vu sur place des pompiers fouillant les ruines fumantes du bâtiment et plusieurs victimes dans des sacs mortuaires.A Kharkiv, grande ville du nord-est, la chute sur une zone résidentielle d’un drone russe abattu a également tué une femme et fait quatre blessés, a annoncé Oleg Synegoubov, le gouverneur de la région.Trois policiers ont par ailleurs été tués dans une frappe aérienne russe à Iounakivska, dans la région de Soumy (nord-est), a annoncé l’administration militaire régionale.Le ministère russe de la Défense a déclaré avoir frappé pendant la nuit des infrastructures énergétiques “assurant le fonctionnement d’entreprises du complexe militaro-industriel” de l’Ukraine.- Progression russe dans l’Est -Alors que le pays subit constamment les frappes russes meurtrières, les troupes ukrainiennes sont en grande difficulté dans la région de Donetsk, où l’armée russe progresse constamment, petit à petit, malgré de lourdes pertes humaines et matérielles.Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a déclaré que des unités “du groupement Centre” avaient conquis la localité de Krymské (Krymskoïe en russe) située dans la banlieue nord-est de Toretsk.Le groupe d’analystes ukrainiens DeepState indique que les forces russes sont présentes dans le centre de Toretsk et Tchassiv Iar, deux villes disputées depuis des mois.Alors que l’invasion russe va entrer en février dans sa quatrième année, l’armée russe avance également dans la région de Kharkiv (nord-est) et se rapproche de l’importante ville de Koupiansk.La perspective de négociations entre Moscou et Kiev est de plus en plus souvent évoquée depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, perçu comme un potentiel tournant dans la guerre.Le président américain s’est montré critique des sommes dépensées par les Etats-Unis pour aider l’Ukraine, mais il a aussi adopté un ton sévère avec Moscou, qu’il a menacé de sanctions supplémentaires ces dernières semaines.  – Un recruteur ukrainien abattu -L’armée de Kiev, qui manque de soldats et d’équipements, peine à recruter de nouvelles troupes face notamment aux réticences de la population, épuisée après trois ans de combats très meurtriers.Samedi, un soldat a été tué dans la ville de Pyriatyn, dans la région de Poltava, alors qu’il accompagnait un groupe d’hommes mobilisés, ont indiqué les services de recrutement militaire locaux.Selon cette source, le soldat a été attaqué par un homme cagoulé qui l’a abattu avec un fusil avant de fuir avec l’un des mobilisés. Les deux hommes ont ensuite été arrêtés, toujours d’après cette source.Par ailleurs, une explosion dans un bureau de recrutement militaire dans la ville de Rivné, dans le nord-ouest de l’Ukraine, a tué samedi une personne et fait six blessés, a indiqué la police ukrainienne, sans expliquer pour l’heure l’origine de la déflagration.Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont également annoncé samedi l’arrestation de cinq personnes accusées d’animer un groupe, “Le front des travailleurs d’Ukraine”, qui sous couvert “d’idées néo-communistes”, véhiculait “les narratifs du Kremlin” et s’opposait à la mobilisation, d’après le SBU.   

Angleterre : Avec un doublé de Salah, Liverpool fonce en tête

Liverpool a été parfois bousculé à Bournemouth mais a de nouveau pu compter sur son attaquant égyptien Mohamed Salah (2-0) pour l’emporter et conforter sa place de leader du championnat d’Angleterre samedi, lors de la 24e journée. Pour ne pas voir les Reds s’envoler un peu plus vers le titre, Arsenal, neuf points derrière, n’a d’autre choix que de battre Manchester City dimanche. Une victoire d’autant plus impérative que Liverpool a un match en retard à disputer et que Nottingham Forest, qui a écrasé Brighton (7-0) revient à hauteur des Londoniens.Bournemouth, septième, a fait jeu égal avec Liverpool durant la majeure partie de la rencontre et aurait pu espérer mieux. Mais deux fois, les Cherries ont vu leurs tentatives repoussées par les poteaux, sur un tir puissant d’Antoine Semenyo (20e), le ballon passant devant le but d’Alisson, puis sur une frappe de Marcus Tavernier (71e), qui a aussi longé la ligne de but après avoir heurté le montant. Et alors que leur attaquant Justin Kluivert a manqué l’immanquable, deux fois encore, les locaux ont vu Salah marquer pour les visiteurs, sur pénalty (30e) puis sur une lucarne opposée (75e). Nottingham Forest euphoriqueLa semaine écoulée a été celle des montagnes russes pour Nottingham Forest: après une déroute 5-0 à Bournemouth, l’équipe surprise de la saison a remporté sa plus large victoire à domicile en championnat d’Angleterre de première division depuis 1991, face à Brighton (7-0).En phase avec la meilleure saison de Forest depuis trente ans, ce triomphe doit beaucoup à l’intenable trio d’attaque Chris Wood, Anthony Elanga et Morgan Gibbs-White.Le réalisme du premier, auteur de trois buts consécutifs (hat trick) aux 32e, 64e et 69e sur pénalty, a mis en relief la vivacité et la finesse technique du second, auteur de trois passes décisives. Et Elanga a lui-même souvent été idéalement servi par le toucher et la vision de Gibbs-White (buteur du 2-0 à la 25e).Newcastle rechute Dans la lutte pour les places européennes, Newcastle n’a pas tiré profit de la défaite de Bournemouth. Irrésistibles entre mi-décembre et mi-janvier, les Magpies se sont pris les pieds dans le tapis pour la deuxième fois consécutive à St James’ Park.Après une lourde défaite devant Bournemouth (1-4), c’est Fulham qui a cette fois exploité le manque d’implication des Magpies et obtenu une victoire logique (2-1), grâce à deux buts de Raul Jimenez et Rodrigo Muniz en seconde période, alors que Newcastle menait à la pause après un but de Jacob Murphy. Dans la course à la quatrième place qualificative pour la Ligue des Champions, Manchester City dimanche (contre Arsenal) et Chelsea lundi (face à West Ham) ont l’occasion de tirer profit de ce faux-pas de Newcastle. 

A Gaza, des scènes de liesse autour de prisonniers palestiniens libérés

Plusieurs bus et véhicules sont arrivés samedi après-midi à Khan Younès au milieu d’une foule en liesse venue accueillir 150 prisonniers palestiniens libérés par Israël dans le cadre de l’accord de trêve avec le Hamas.Devant l’hôpital européen de cette ville du sud de la bande de Gaza largement détruite par la guerre, plus d’une centaine de personnes, des hommes pour la plupart, dont certains portaient des armes, ont crié de joie alors que les bus progressaient lentement au milieu de l’effervescence ambiante.Dans les étroites impostes coulissantes des bus, des hommes portant le pull en molleton gris des services pénitentiaires israéliens se sont bousculés pour tenter de passer la tête au dehors.Parfois trois paires de bras ont réussi à se glisser dans l’embrasure pour saluer la foule frénétiquement.Emu, un homme s’est saisi d’un micro tendu par la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera pour exprimer sa joie d’être sorti de prison et le temps qu’il devait rattraper, malgré les pertes humaines de la guerre qui a duré plus de 15 mois.Un autre a tendu les bras pour attraper un petit enfant qu’on lui tendait. Et un autre encore, les yeux humides, a embrassé la paume de sa main avant de la poser sur celle, de l’autre côté de la vitre du bus, d’une personne venue l’accueillir.L’immense majorité de ces ex-prisonniers, 111 sur 150, ont été arrêtés après le début de la guerre, déclenchée par l’attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, a confirmé un responsable du Hamas à l’AFP, sous couvert d’anonymat.Il a estimé qu’il s’agissait “d’un nouveau jour de victoire” puisqu’un “nouveau groupe de nos héros” avait retrouvé “la liberté en dépit de ce que voulait l’occupation”.Ces Palestiniens ont été libérés en échange de trois otages israéliens retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Il s’agit du quatrième échange depuis le début de la trêve, le 19 janvier, entre Israël et le Hamas.- “Victoire” -“Les détenus ont été torturés et humiliés par l’occupation tout au long de leur emprisonnement, leur arrestation était injuste, ils n’avaient aucun lien avec les opérations contre l’occupation”, a affirmé de son côté Rabie al-Kharoubi, venu accueillir les ex-prisonniers.”J’ai vu le choc dans leurs yeux lorsqu’ils ont vu Rafah (sud) et Khan Younès, détruits, avec des piles de décombres et des rues complètement en ruine”, a ajouté le Palestinien de 40 ans.Certains des ex-détenus qui regardaient par les fenêtres des bus semblaient visiblement sous le choc, un jeune homme pleurant abondamment, les mains sur la tête, sans détacher son regard du paysage, selon des images de l’AFP.Quand finalement les Palestiniens sont sortis du bus, la foule les a acclamés à nouveau et tapés dans la main à mesure qu’ils avançaient au milieu de la cohue afin de se rendre à l’hôpital pour des tests médicaux réalisés par la Croix-Rouge.C’est “un sentiment indescriptible, maintenant je suis en famille”, a confié un ex-prisonnier souhaitant garder l’anonymat. “Et malgré toute la destruction que Gaza a subie, les gens sont sortis pour célébrer, et ça c’est une victoire.”Un prisonnier plus jeune que les autres semblait ébloui par le soleil éclatant, clignant des yeux. Certains paraissaient gênés par l’agitation, mais la plupart criaient de joie en se prenant la tête entre les mains.En face, le public était nerveux. Des regards cherchaient fébrilement à reconnaître un proche attendu parfois depuis des années.Les habitants de Gaza “ont été patients, inébranlables”, a souligné Imran Al Khatib, qui a été détenu pendant “27 ans et demi”.”Ils continuent de soutenir la résistance”, a-t-il assuré, appelant à “la libération de tous les prisonniers”.

A Gaza, des scènes de liesse autour de prisonniers palestiniens libérés

Plusieurs bus et véhicules sont arrivés samedi après-midi à Khan Younès au milieu d’une foule en liesse venue accueillir 150 prisonniers palestiniens libérés par Israël dans le cadre de l’accord de trêve avec le Hamas.Devant l’hôpital européen de cette ville du sud de la bande de Gaza largement détruite par la guerre, plus d’une centaine de personnes, des hommes pour la plupart, dont certains portaient des armes, ont crié de joie alors que les bus progressaient lentement au milieu de l’effervescence ambiante.Dans les étroites impostes coulissantes des bus, des hommes portant le pull en molleton gris des services pénitentiaires israéliens se sont bousculés pour tenter de passer la tête au dehors.Parfois trois paires de bras ont réussi à se glisser dans l’embrasure pour saluer la foule frénétiquement.Emu, un homme s’est saisi d’un micro tendu par la chaîne de télévision qatarie Al Jazeera pour exprimer sa joie d’être sorti de prison et le temps qu’il devait rattraper, malgré les pertes humaines de la guerre qui a duré plus de 15 mois.Un autre a tendu les bras pour attraper un petit enfant qu’on lui tendait. Et un autre encore, les yeux humides, a embrassé la paume de sa main avant de la poser sur celle, de l’autre côté de la vitre du bus, d’une personne venue l’accueillir.L’immense majorité de ces ex-prisonniers, 111 sur 150, ont été arrêtés après le début de la guerre, déclenchée par l’attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, a confirmé un responsable du Hamas à l’AFP, sous couvert d’anonymat.Il a estimé qu’il s’agissait “d’un nouveau jour de victoire” puisqu’un “nouveau groupe de nos héros” avait retrouvé “la liberté en dépit de ce que voulait l’occupation”.Ces Palestiniens ont été libérés en échange de trois otages israéliens retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Il s’agit du quatrième échange depuis le début de la trêve, le 19 janvier, entre Israël et le Hamas.- “Victoire” -“Les détenus ont été torturés et humiliés par l’occupation tout au long de leur emprisonnement, leur arrestation était injuste, ils n’avaient aucun lien avec les opérations contre l’occupation”, a affirmé de son côté Rabie al-Kharoubi, venu accueillir les ex-prisonniers.”J’ai vu le choc dans leurs yeux lorsqu’ils ont vu Rafah (sud) et Khan Younès, détruits, avec des piles de décombres et des rues complètement en ruine”, a ajouté le Palestinien de 40 ans.Certains des ex-détenus qui regardaient par les fenêtres des bus semblaient visiblement sous le choc, un jeune homme pleurant abondamment, les mains sur la tête, sans détacher son regard du paysage, selon des images de l’AFP.Quand finalement les Palestiniens sont sortis du bus, la foule les a acclamés à nouveau et tapés dans la main à mesure qu’ils avançaient au milieu de la cohue afin de se rendre à l’hôpital pour des tests médicaux réalisés par la Croix-Rouge.C’est “un sentiment indescriptible, maintenant je suis en famille”, a confié un ex-prisonnier souhaitant garder l’anonymat. “Et malgré toute la destruction que Gaza a subie, les gens sont sortis pour célébrer, et ça c’est une victoire.”Un prisonnier plus jeune que les autres semblait ébloui par le soleil éclatant, clignant des yeux. Certains paraissaient gênés par l’agitation, mais la plupart criaient de joie en se prenant la tête entre les mains.En face, le public était nerveux. Des regards cherchaient fébrilement à reconnaître un proche attendu parfois depuis des années.Les habitants de Gaza “ont été patients, inébranlables”, a souligné Imran Al Khatib, qui a été détenu pendant “27 ans et demi”.”Ils continuent de soutenir la résistance”, a-t-il assuré, appelant à “la libération de tous les prisonniers”.

Tears and cheers for freed West Bank Palestinian prisoners

Stepping off a bus with two dozen other released Palestinian prisoners on Saturday after 23 years imprisonment in Israel, Ata Abdelghani had more than his freedom to look forward to.The 55-year-old was also able to hug his twin sons, Zain and Zaid, for the first time.The encounter was made possible by his release in an ongoing hostage-prisoner exchange as part of a January ceasefire deal for the Gaza Strip agreed by Israel and Hamas.The twins, now 10 years old, were conceived while Abdelghani was incarcerated after his sperm was smuggled out of his prison.He had been serving a life sentence on a number of counts including murder and membership of an illegal organisation, according to a list released by the Israel ministry of justice.”These children are the ambassadors of freedom, the future generation,” Abdelghani said as he hugged the boys tightly.During Saturday’s fourth prisoner release since the January 19 Gaza ceasefire began, an eager crowd gathered to see 25 Palestinian prisoners released in the Israeli-occupied West Bank.Wearing grey prison tracksuits and with their heads shaved, the prisoners looked weary as they arrived, but many were hoisted onto people’s shoulders by the crowd and carried along in a heroes’ welcome.”It’s hard to describe in words,” Abdelghani said.”My thoughts are scattered. I need a great deal of composure to control myself, to steady my nerves, to absorb this overwhelming moment.”He added that the situation in prison had been “difficult, tragic”.A total of 183 prisoners, almost all Palestinians except for one Egyptian, were released on Saturday.- His boys became men -Seven serving life sentences and an Egyptian were deported to Egypt, according to the Palestinian Prisoners’ Club. Of the remainder, 150 were sent to Gaza.The prisoners were released in exchange for three Israelis taken hostage during Hamas’s unprecedented attack on Israel on October 7, 2023.Riad Marshoud, another freed prisoner, cried when he hugged his two sons, who were boys when he was jailed 22 years ago.After hugging them tightly, he sat on a chair while relatives made video calls to cousins and uncles who had not been able to come to see him released.One relative was in Jordan and another in the United Arab Emirates.All tried to catch a glimpse of the dazed and tired but elated Marshoud as he received congratulations.”The first moment when the bus doors opened and I stepped out was very difficult — it’s hard to describe it in mere words,” he told the crowd.The dense throng that had come to see Marshoud parted when his father arrived wearing a traditional keffiyeh around his head.The father greeted his son with tearful kisses. Marshoud had been jailed on charges of membership of an illegal organisation, shooting and conspiracy to commit murder, according to Israel’s justice ministry.Shortly after the families in Ramallah took their released relatives home, three busloads of prisoners arrived in the southern Gaza city of Khan Yunis, an AFP journalist reported.The 150 prisoners were greeted as they got off the bus by chants from the crowd — “In blood and spirit, we shall redeem you, prisoner!”

Est de la RDC: poursuite des combats, le Burundi craint un guerre régionale

Le conflit dans l’est de la RDC risque de se transformer en guerre régionale, a alerté à son tour samedi le président du Burundi voisin, le M23 et les troupes rwandaises continuant leur progression après avoir pris le contrôle de la grande ville de Goma.Ces dernière semaines, l’avancée fulgurante du groupe armé antigouvernemental et des forces armées de Kigali, face à des troupes congolaises dépassées, a suscité la crainte d’une propagation du conflit. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a dit jeudi son inquiétude d’un embrasement régional. “Si l’est du Congo n’a pas la paix, la région n’a pas la paix”, a aussi mis en garde le président burundais Evariste Ndayishimiye dans une vidéo postée sur sa chaîne YouTube. “Ce n’est pas le Burundi seulement, la Tanzanie, l’Ouganda, le Kenya, c’est toute la région, c’est une menace”, a-t-il poursuivi avant d’ajouter que son pays n’allait pas “se laisser faire”.Au moins 10.000 soldats burundais ont été déployés depuis octobre 2023 dans l’est de la RDC, dans le cadre d’un accord de coopération militaire avec Kinshasa.L’armée ougandaise, déjà présente dans la région, a pour sa part annoncé vendredi qu’elle allait “renforcer ses défenses”. Après avoir conquis la capitale de la province du Nord-Kivu où ils sont entrés il y a près d’une semaine, les combattants du M23 (“Mouvement du 23 mars”) et les forces rwandaises progressent désormais dans la province voisine du Sud-Kivu.Samedi, des affrontements ont été signalés dans des villages proches de la cité minière de Nyabibwe, à une centaine de km de Bukavu et environ 70 km de l’aéroport le plus proche, selon des sources locales.- épidémies -Sur le marché de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu où vivent un million d’habitants, certains commerçants et clients faisaient part de leurs craintes.”Le M23 a dit qu’après avoir occupé Goma, ils vont venir ici chez nous au Sud-Kivu, c’est pourquoi nous avons peur car nous ne savons ni le jour ni l’heure”, a dit à l’AFP une vendeuse, Henriette Butuna. “Nous achetons pour faire des stocks à la maison”, a confié une cliente, Josée Zabibu.Kinshasa accuse Kigali de vouloir piller ses nombreuses richesses naturelles dans la région. Le Rwanda nie et affirme vouloir éradiquer des groupes armés, notamment créés par d’ex-responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, qui menacent selon lui sa sécurité.A Goma, les combats ont cessé, mais la ville souffre désormais de pénuries de carburant et de liquidités. Dans une lettre aux dirigeants africains datée de vendredi, le chef de l’Africa CDC Jean Kaseya a par ailleurs mis en garde contre le risque d’épidémies. “Si aucune mesure décisive n’est prise, ce ne seront pas seulement les balles qui feront des victimes, mais la propagation incontrôlée d’épidémies majeures et de pandémies potentielles qui viendront de cette région fragile”, a-t-il alerté.Le dernier variant du virus du mpox, qui s’était rapidement propagé dans de nombreux pays à travers le monde l’an dernier, avait été détecté la première fois dans le Sud-Kivu.  – départ de déplacés -Des milliers d’habitants qui avaient fui leurs villages face à l’avancée du M23 ont commencé à quitter les camps de déplacés installés dans la périphérie de Goma, a indiqué le bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha). Selon des sources humanitaires, certains des sites au nord de la ville sont déjà vides.Le M23 et les troupes rwandaises ont pris le dessus en quelques semaines sur une armée congolaise mal équipée. Les autorités congolaises recrutent à la hâte depuis vendredi des “volontaires” sans formation pour intégrer des milices pro Kinsahsa.Au moins 700 personnes ont été tuées et 2.800 blessées lors des combats pour le contrôle de Goma entre dimanche et jeudi, a dit vendredi un porte-parole de l’ONU.L’offensive sur Goma a suscité de nombreux appels internationaux à la fin des combats et au retrait des troupes rwandaises. Les initiatives diplomatiques pour régler le conflit qui dure depuis plus de trois ans n’ont pas abouti.Lors d’un sommet extraordinaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) à Harare vendredi, les pays membres ont affirmé leur “engagement indéfectible à continuer de soutenir la RDC dans sa quête de sauvegarde de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale”.burx-blb/cld/sba

Est de la RDC: poursuite des combats, le Burundi craint un guerre régionale

Le conflit dans l’est de la RDC risque de se transformer en guerre régionale, a alerté à son tour samedi le président du Burundi voisin, le M23 et les troupes rwandaises continuant leur progression après avoir pris le contrôle de la grande ville de Goma.Ces dernière semaines, l’avancée fulgurante du groupe armé antigouvernemental et des forces armées de Kigali, face à des troupes congolaises dépassées, a suscité la crainte d’une propagation du conflit. Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a dit jeudi son inquiétude d’un embrasement régional. “Si l’est du Congo n’a pas la paix, la région n’a pas la paix”, a aussi mis en garde le président burundais Evariste Ndayishimiye dans une vidéo postée sur sa chaîne YouTube. “Ce n’est pas le Burundi seulement, la Tanzanie, l’Ouganda, le Kenya, c’est toute la région, c’est une menace”, a-t-il poursuivi avant d’ajouter que son pays n’allait pas “se laisser faire”.Au moins 10.000 soldats burundais ont été déployés depuis octobre 2023 dans l’est de la RDC, dans le cadre d’un accord de coopération militaire avec Kinshasa.L’armée ougandaise, déjà présente dans la région, a pour sa part annoncé vendredi qu’elle allait “renforcer ses défenses”. Après avoir conquis la capitale de la province du Nord-Kivu où ils sont entrés il y a près d’une semaine, les combattants du M23 (“Mouvement du 23 mars”) et les forces rwandaises progressent désormais dans la province voisine du Sud-Kivu.Samedi, des affrontements ont été signalés dans des villages proches de la cité minière de Nyabibwe, à une centaine de km de Bukavu et environ 70 km de l’aéroport le plus proche, selon des sources locales.- épidémies -Sur le marché de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu où vivent un million d’habitants, certains commerçants et clients faisaient part de leurs craintes.”Le M23 a dit qu’après avoir occupé Goma, ils vont venir ici chez nous au Sud-Kivu, c’est pourquoi nous avons peur car nous ne savons ni le jour ni l’heure”, a dit à l’AFP une vendeuse, Henriette Butuna. “Nous achetons pour faire des stocks à la maison”, a confié une cliente, Josée Zabibu.Kinshasa accuse Kigali de vouloir piller ses nombreuses richesses naturelles dans la région. Le Rwanda nie et affirme vouloir éradiquer des groupes armés, notamment créés par d’ex-responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, qui menacent selon lui sa sécurité.A Goma, les combats ont cessé, mais la ville souffre désormais de pénuries de carburant et de liquidités. Dans une lettre aux dirigeants africains datée de vendredi, le chef de l’Africa CDC Jean Kaseya a par ailleurs mis en garde contre le risque d’épidémies. “Si aucune mesure décisive n’est prise, ce ne seront pas seulement les balles qui feront des victimes, mais la propagation incontrôlée d’épidémies majeures et de pandémies potentielles qui viendront de cette région fragile”, a-t-il alerté.Le dernier variant du virus du mpox, qui s’était rapidement propagé dans de nombreux pays à travers le monde l’an dernier, avait été détecté la première fois dans le Sud-Kivu.  – départ de déplacés -Des milliers d’habitants qui avaient fui leurs villages face à l’avancée du M23 ont commencé à quitter les camps de déplacés installés dans la périphérie de Goma, a indiqué le bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha). Selon des sources humanitaires, certains des sites au nord de la ville sont déjà vides.Le M23 et les troupes rwandaises ont pris le dessus en quelques semaines sur une armée congolaise mal équipée. Les autorités congolaises recrutent à la hâte depuis vendredi des “volontaires” sans formation pour intégrer des milices pro Kinsahsa.Au moins 700 personnes ont été tuées et 2.800 blessées lors des combats pour le contrôle de Goma entre dimanche et jeudi, a dit vendredi un porte-parole de l’ONU.L’offensive sur Goma a suscité de nombreux appels internationaux à la fin des combats et au retrait des troupes rwandaises. Les initiatives diplomatiques pour régler le conflit qui dure depuis plus de trois ans n’ont pas abouti.Lors d’un sommet extraordinaire de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) à Harare vendredi, les pays membres ont affirmé leur “engagement indéfectible à continuer de soutenir la RDC dans sa quête de sauvegarde de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale”.burx-blb/cld/sba