Allemagne: nouveau vote explosif sur l’immigration en pleine campagne

L’Allemagne se prépare vendredi à un nouveau psychodrame politique en pleine campagne électorale, avec un vote prévu au Parlement sur l’immigration qui pourrait voir les conservateurs encore s’allier avec l’extrême droite.La question d’un rapprochement entre les démocrates-chrétiens (CDU/CSU) de Friedrich Merz, favori des sondages pour les élections législatives du 23 février, et l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), crée un séisme politique dans le pays.Mercredi, les conservateurs ont déjà voté avec l’extrême droite de l’AfD pour faire adopter de justesse une motion à la chambre des députés visant à refuser l’entrée en Allemagne de tous les étrangers sans papier, y compris les demandeurs d’asile.Cette décision a brisé un tabou politique dans le pays, où les partis traditionnels se sont toujours refusés à coopérer au niveau national avec l’extrême droite, et suscité une immense controverse.La motion mercredi, bien que hautement symbolique, restait toutefois non contraignante. Cette fois, à trois semaines des élections législatives, Friedrich Merz soumet vendredi matin au vote des députés une proposition de loi. – Regroupement familial -Le texte vise à restreindre le regroupement familial des immigrés et étendre les pouvoirs de la police des frontières. Et encore une fois il pourrait être approuvé grâce aux voix des élus AfD.Ses chances d’entrer en vigueur d’ici les élections restent toutefois faibles, car il devrait aussi être approuvé d’ici là par la chambre haute du parlement, le Bundesrat. Et aucune majorité en sa faveur ne s’y dessine.Cette proposition de loi est “contraire au droit européen et international” et viole “les droits de l’homme”, estime Amnesty International. Cette offensive sur l’immigration fait suite à une récente agression au couteau meurtrière à Aschaffenbourg, dans l’ouest du pays, par un Afghan, dernier épisode d’actes de violences impliquant des étrangers. Elle exacerbe le climat politique.Les partis de gauche accusent les conservateurs de briser le “cordon sanitaire” historique autour de l’extrême droite. Ils ne sont pas les seuls.Même l’ex-chancelière Angela Merkel, qui fait pourtant partie de la même formation que Friedrich Merz, a critiqué son attitude “erronée” ayant abouti à façonner “une majorité avec les voix de l’AfD pour la première fois lors d’un vote au Bundestag”.L’AfD, parti anti-migrants et nationaliste, est créditée de plus de 20% des intentions de vote – deux fois plus que lors du précédent scrutin en 2021 – dans les sondages en vue des législatives. – Durcissement -Les conservateurs allemands ont tourné le dos à la politique d’accueil prônée par Angela Merkel en 2015, jugée laxiste par Friedrich Merz, qui lui a aujourd’hui succédé à la tête du parti.Ils affirment ne chercher aucune alliance à dessein avec l’AfD.Jeudi, Friedrich Merz a exclu toute coopération ou pourparlers de coalition avec l’AfD en vue de la formation d’un futur gouvernement.”Je vendrais l’âme de la CDU si je pensais à faire” une alliance de ce type, synonyme selon lui de “déclin final pour l’Allemagne”, a-t-il affirmé jeudi lors d’un meeting à Dresde.L’effet des remous politiques qui secouent l’Allemagne sur les électeurs est encore incertain. Selon un sondage pour la chaîne RTL, 50% des Allemands désapprouvent l’alliance entre droite et extrême-droite, contre 46% qui y sont favorables.Sur le fond, 57% de l’opinion approuve les propositions des conservateurs pour réduire l’immigration, selon une autre enquête pour ARD.En tout état de cause, la recherche de futurs partenaires de coalition après le scrutin du 23 février s’est assurément compliquée pour le favori des sondages, qui ne pourra gouverner avec les élus de son seul parti.Jusqu’ici, le SPD puis les Verts apparaissaient comme les partenaires les plus probables. “Je ne peux plus faire confiance à Merz”, a lancé jeudi le chancelier Olaf Scholz, sur la chaîne ARD.”Notre confiance est ébranlée”, lui a fait écho le député écologiste Sven-Christian Kindler. “Qui peut croire Friedrich Merz qu’après les élections, il ne cherchera plus une majorité avec l’AfD?”La CDU serre pour l’instant les rangs derrière son candidat. “Les responsables d’aujourd’hui doivent réagir aux problèmes migratoires actuels”, a défendu le secrétaire général de la CDU, Carsten Linnemann.

Allemagne: nouveau vote explosif sur l’immigration en pleine campagne

L’Allemagne se prépare vendredi à un nouveau psychodrame politique en pleine campagne électorale, avec un vote prévu au Parlement sur l’immigration qui pourrait voir les conservateurs encore s’allier avec l’extrême droite.La question d’un rapprochement entre les démocrates-chrétiens (CDU/CSU) de Friedrich Merz, favori des sondages pour les élections législatives du 23 février, et l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), crée un séisme politique dans le pays.Mercredi, les conservateurs ont déjà voté avec l’extrême droite de l’AfD pour faire adopter de justesse une motion à la chambre des députés visant à refuser l’entrée en Allemagne de tous les étrangers sans papier, y compris les demandeurs d’asile.Cette décision a brisé un tabou politique dans le pays, où les partis traditionnels se sont toujours refusés à coopérer au niveau national avec l’extrême droite, et suscité une immense controverse.La motion mercredi, bien que hautement symbolique, restait toutefois non contraignante. Cette fois, à trois semaines des élections législatives, Friedrich Merz soumet vendredi matin au vote des députés une proposition de loi. – Regroupement familial -Le texte vise à restreindre le regroupement familial des immigrés et étendre les pouvoirs de la police des frontières. Et encore une fois il pourrait être approuvé grâce aux voix des élus AfD.Ses chances d’entrer en vigueur d’ici les élections restent toutefois faibles, car il devrait aussi être approuvé d’ici là par la chambre haute du parlement, le Bundesrat. Et aucune majorité en sa faveur ne s’y dessine.Cette proposition de loi est “contraire au droit européen et international” et viole “les droits de l’homme”, estime Amnesty International. Cette offensive sur l’immigration fait suite à une récente agression au couteau meurtrière à Aschaffenbourg, dans l’ouest du pays, par un Afghan, dernier épisode d’actes de violences impliquant des étrangers. Elle exacerbe le climat politique.Les partis de gauche accusent les conservateurs de briser le “cordon sanitaire” historique autour de l’extrême droite. Ils ne sont pas les seuls.Même l’ex-chancelière Angela Merkel, qui fait pourtant partie de la même formation que Friedrich Merz, a critiqué son attitude “erronée” ayant abouti à façonner “une majorité avec les voix de l’AfD pour la première fois lors d’un vote au Bundestag”.L’AfD, parti anti-migrants et nationaliste, est créditée de plus de 20% des intentions de vote – deux fois plus que lors du précédent scrutin en 2021 – dans les sondages en vue des législatives. – Durcissement -Les conservateurs allemands ont tourné le dos à la politique d’accueil prônée par Angela Merkel en 2015, jugée laxiste par Friedrich Merz, qui lui a aujourd’hui succédé à la tête du parti.Ils affirment ne chercher aucune alliance à dessein avec l’AfD.Jeudi, Friedrich Merz a exclu toute coopération ou pourparlers de coalition avec l’AfD en vue de la formation d’un futur gouvernement.”Je vendrais l’âme de la CDU si je pensais à faire” une alliance de ce type, synonyme selon lui de “déclin final pour l’Allemagne”, a-t-il affirmé jeudi lors d’un meeting à Dresde.L’effet des remous politiques qui secouent l’Allemagne sur les électeurs est encore incertain. Selon un sondage pour la chaîne RTL, 50% des Allemands désapprouvent l’alliance entre droite et extrême-droite, contre 46% qui y sont favorables.Sur le fond, 57% de l’opinion approuve les propositions des conservateurs pour réduire l’immigration, selon une autre enquête pour ARD.En tout état de cause, la recherche de futurs partenaires de coalition après le scrutin du 23 février s’est assurément compliquée pour le favori des sondages, qui ne pourra gouverner avec les élus de son seul parti.Jusqu’ici, le SPD puis les Verts apparaissaient comme les partenaires les plus probables. “Je ne peux plus faire confiance à Merz”, a lancé jeudi le chancelier Olaf Scholz, sur la chaîne ARD.”Notre confiance est ébranlée”, lui a fait écho le député écologiste Sven-Christian Kindler. “Qui peut croire Friedrich Merz qu’après les élections, il ne cherchera plus une majorité avec l’AfD?”La CDU serre pour l’instant les rangs derrière son candidat. “Les responsables d’aujourd’hui doivent réagir aux problèmes migratoires actuels”, a défendu le secrétaire général de la CDU, Carsten Linnemann.

Architects race to save historic buildings in Senegal capitalFri, 31 Jan 2025 06:25:09 GMT

Once an emblematic landmark of traditional west African architecture, Dakar’s fondly remembered Sandaga market can now only be marvelled at through old photographs.Sandaga is just one of the many historic buildings in Senegal’s ever-expanding capital victim either to the march of modernisation or the clamour for greater profits from property developers.The distinctive concrete market hall …

Architects race to save historic buildings in Senegal capitalFri, 31 Jan 2025 06:25:09 GMT Read More »

Aux portes de New York, le déclin inexorable des journaux locaux

The Star Ledger, le journal de la série culte “Les Soprano”, ne paraîtra plus que sur internet; son voisin, The Jersey Journal, cesse d’exister après plus d’un siècle et demi: aux portes de New York, le déclin continu de la presse locale laisse ses derniers lecteurs orphelins.”J’ai le coeur brisé”, témoigne Margaret Doman, au pied des immeubles qui poussent comme des champignons à Jersey City, seulement séparée de New York par l’Hudson River.”Ce journal m’est utile pour plein de choses, pas seulement pour lire les infos mais aussi pour publier des informations, et pour savoir ce qu’il se passe en ville”, se désole cette habitante de longue date, membre d’une association de quartier.”C’est comme si l’on perdait un vieil ami”, peut-on lire dans le courrier des lecteurs.Au milieu des chantiers de Journal Square, quartier qui doit son nom au quotidien fondé en 1867, les grandes lettres rouges du Jersey Journal ornent toujours l’ancien immeuble de la rédaction.Mais avec 17 employés et moins de 15.000 exemplaires vendus, le “Jersey”, ne survivra pas à la fermeture de l’imprimerie qu’il partageait avec le Star Ledger, le plus grand quotidien du New Jersey qui passe au tout numérique ce week-end.- Phénomène ancien -Contacté par l’AFP, le président du Star Ledger, Wes Turner, a seulement renvoyé à un article sur le site NJ.com, auquel est affilié le journal. La fermeture de l’imprimerie y est justifiée par “la hausse des coûts, la baisse de la diffusion et la diminution de la demande”.Le groupe NJ Advance Media, qui possède NJ.com, et dont la maison mère contrôle aussi Condé Nast (Vogue, Vanity Fair), a également décidé de cesser l’impression du Times of Trenton et du South Jersey Times.Le déclin de la presse locale est ancien aux Etats-Unis. Selon le dernier rapport de l’école Medill à l’université Northwestern, plus d’un tiers des journaux du pays, soit 3.300, ont cessé d’imprimer depuis 2005, victimes de la diminution des lecteurs et des fusions de titres aux mains de grands groupes.”Quand un journal disparaît, cela a des conséquences concrètes: la participation aux élections diminue, le vote est moins diversifié et les sortants sont plus souvent réélus. La corruption, les mauvaises conduites policières peuvent aussi augmenter”, énumère le directeur du rapport Zach Metzger.Le déclin de la presse locale, et une information de plus en plus dominée par les grands sujets nationaux, sont aussi pointés comme l’un des facteurs de la polarisation de la société américaine entre progressistes et conservateurs.- “Institution” -NJ Advance Media n’a pu être joint par l’AFP. Son président Steve Alessi a affirmé sur NJ.com qu'”un nouveau chapitre du journalisme numérique dans le New Jersey” s’ouvrait et promis de nouveaux investissements pour le site internet, qui revendique plus de 15 millions de visiteurs uniques mensuels. Il a mis en avant plusieurs projets phares d’investigation, sur l’extrémisme politique ou des scandales de gestion dans les écoles privées de la région, la production de podcasts et des newsletters pour attirer de nouveaux lecteurs. “Mais il existe toujours une fracture numérique dans le pays”, avec “des gens qui vont encore à la bibliothèque ou achètent un exemplaire imprimé de leur journal”, s’inquiète le président de l’Association professionnelle des journalistes du New Jersey, Kenneth Burns.”The Star Ledger est une institution”, ajoute-t-il. “Et il n’y a déjà plus beaucoup de journaux qui suivent les affaires locales”.Le journal que déplie Tony Soprano dans la série sur la mafia dans le New Jersey avait été récompensé en 2005 du prestigieux prix Pulitzer, pour une série d’articles sur les ennuis politiques du gouverneur de l’Etat Jim McGreevey, contraint à la démission après avoir révélé son homosexualité et une relation adultérine.Mais ses ventes ont chuté et plusieurs plans de licenciements l’ont affecté.Avec le passage au tout numérique, son comité chargé des éditoriaux va être supprimé, a annoncé l’un de ses membres, Tom Moran.Phil Murphy, l’actuel gouverneur de l’Etat, “peut dormir sur ses deux oreilles”, a-t-il ironisé dans l’une de ses dernières chroniques. 

Aux portes de New York, le déclin inexorable des journaux locaux

The Star Ledger, le journal de la série culte “Les Soprano”, ne paraîtra plus que sur internet; son voisin, The Jersey Journal, cesse d’exister après plus d’un siècle et demi: aux portes de New York, le déclin continu de la presse locale laisse ses derniers lecteurs orphelins.”J’ai le coeur brisé”, témoigne Margaret Doman, au pied des immeubles qui poussent comme des champignons à Jersey City, seulement séparée de New York par l’Hudson River.”Ce journal m’est utile pour plein de choses, pas seulement pour lire les infos mais aussi pour publier des informations, et pour savoir ce qu’il se passe en ville”, se désole cette habitante de longue date, membre d’une association de quartier.”C’est comme si l’on perdait un vieil ami”, peut-on lire dans le courrier des lecteurs.Au milieu des chantiers de Journal Square, quartier qui doit son nom au quotidien fondé en 1867, les grandes lettres rouges du Jersey Journal ornent toujours l’ancien immeuble de la rédaction.Mais avec 17 employés et moins de 15.000 exemplaires vendus, le “Jersey”, ne survivra pas à la fermeture de l’imprimerie qu’il partageait avec le Star Ledger, le plus grand quotidien du New Jersey qui passe au tout numérique ce week-end.- Phénomène ancien -Contacté par l’AFP, le président du Star Ledger, Wes Turner, a seulement renvoyé à un article sur le site NJ.com, auquel est affilié le journal. La fermeture de l’imprimerie y est justifiée par “la hausse des coûts, la baisse de la diffusion et la diminution de la demande”.Le groupe NJ Advance Media, qui possède NJ.com, et dont la maison mère contrôle aussi Condé Nast (Vogue, Vanity Fair), a également décidé de cesser l’impression du Times of Trenton et du South Jersey Times.Le déclin de la presse locale est ancien aux Etats-Unis. Selon le dernier rapport de l’école Medill à l’université Northwestern, plus d’un tiers des journaux du pays, soit 3.300, ont cessé d’imprimer depuis 2005, victimes de la diminution des lecteurs et des fusions de titres aux mains de grands groupes.”Quand un journal disparaît, cela a des conséquences concrètes: la participation aux élections diminue, le vote est moins diversifié et les sortants sont plus souvent réélus. La corruption, les mauvaises conduites policières peuvent aussi augmenter”, énumère le directeur du rapport Zach Metzger.Le déclin de la presse locale, et une information de plus en plus dominée par les grands sujets nationaux, sont aussi pointés comme l’un des facteurs de la polarisation de la société américaine entre progressistes et conservateurs.- “Institution” -NJ Advance Media n’a pu être joint par l’AFP. Son président Steve Alessi a affirmé sur NJ.com qu'”un nouveau chapitre du journalisme numérique dans le New Jersey” s’ouvrait et promis de nouveaux investissements pour le site internet, qui revendique plus de 15 millions de visiteurs uniques mensuels. Il a mis en avant plusieurs projets phares d’investigation, sur l’extrémisme politique ou des scandales de gestion dans les écoles privées de la région, la production de podcasts et des newsletters pour attirer de nouveaux lecteurs. “Mais il existe toujours une fracture numérique dans le pays”, avec “des gens qui vont encore à la bibliothèque ou achètent un exemplaire imprimé de leur journal”, s’inquiète le président de l’Association professionnelle des journalistes du New Jersey, Kenneth Burns.”The Star Ledger est une institution”, ajoute-t-il. “Et il n’y a déjà plus beaucoup de journaux qui suivent les affaires locales”.Le journal que déplie Tony Soprano dans la série sur la mafia dans le New Jersey avait été récompensé en 2005 du prestigieux prix Pulitzer, pour une série d’articles sur les ennuis politiques du gouverneur de l’Etat Jim McGreevey, contraint à la démission après avoir révélé son homosexualité et une relation adultérine.Mais ses ventes ont chuté et plusieurs plans de licenciements l’ont affecté.Avec le passage au tout numérique, son comité chargé des éditoriaux va être supprimé, a annoncé l’un de ses membres, Tom Moran.Phil Murphy, l’actuel gouverneur de l’Etat, “peut dormir sur ses deux oreilles”, a-t-il ironisé dans l’une de ses dernières chroniques. 

La baisse des prix de l’électricité au 1er février relance la bataille entre fournisseurs

La facture d’électricité baissera de 15% en moyenne pour plus de 24 millions de ménages à compter de samedi, mais la ristourne ne sera pas la même pour tous tandis que des hausses s’appliqueront pour 10 millions d’abonnés, de quoi relancer la bataille des prix entre fournisseurs pour rester “compétitifs”.- Plus ou moins 15% de baisse  -La facture baissera de 15% pour 20,4 millions d’abonnés au “tarif Bleu” d’EDF auxquels s’ajoutent les 4 millions d’abonnés en offre de marché indexée sur ce tarif réglementé de vente (TRV). Le fournisseur historique EDF indique à l’AFP qu’il appliquera la baisse sur les mensualités de tous ses clients mensualisés “dès le mois de mars et au plus tard à l’été”.Sur la facture globale, le prix de l’électricité au kilowattheure passera de 28 à 24 centimes. Il s’agit d’une moyenne car l’ampleur de la ristourne dépend du type d’offre.En tarif “Base”, la baisse sera ainsi de 14,5%. Les abonnés en heures creuses/heures pleine bénéficieront eux d’une baisse de 16%, soit une économie annuelle de 651 euros pour une maison de 4 personnes en cuisson-chauffage-eau chaude.En revanche, elle se limite à 2% pour les abonnés en option Tempo (qui propose des tarifs réduits en échange d’une baisse de consommation certains jours), une offre déjà 30% inférieure au tarif “base”.- Pourquoi cette baisse aujourd’hui? -Elle découle du mode de calcul du TRV qui contient trois briques: le coût de l’énergie en elle-même, les taxes et l’acheminement.C’est la première composante, grâce au fort repli des cours de l’électricité sur les marchés, qui permet d’amortir deux fortes augmentations prévues au 1er février: une hausse d’environ 50% de la taxe gouvernementale sur l’électricité (accise), actant la fin du bouclier tarifaire mis en place pendant la crise énergétique, et une hausse de 12,9% de la part acheminement et distribution de l’électricité (Turpe).La “part énergie” est calculée sur les deux dernières années, ce qui exclut du calcul l’annus horribilis de 2022 marquée par l’envolée des cours dans le sillage de la guerre en Ukraine et de la crise de la corrosion dans les centrales nucléaires françaises. “Cette baisse est essentiellement un rattrapage. Les TRV ne font que refléter la réalité des prix de marché … avec un à deux ans de retard”, souligne le fournisseur Octopus Energy.- Et pour les 10 millions de foyers en offre de marché ? – Les revalorisations de l’accise et du “Turpe” vont peser sur les 10 millions de particuliers en offres de marchés. L’augmentation de l’accise concerne tous les clients, en tarif réglementé ou non, et celle du “Turpe” sera appliquée “pour la très grande majorité des contrats” en offres de marchés, selon le Médiateur national de l’énergie, autorité publique indépendante.Ces clients qui ont déjà bénéficié depuis plus d’un an de la baisse des prix de gros avec des offres jusqu’à 30% inférieures au TRV, devraient ainsi voir leur avantage se réduire.Mais comme “les fournisseurs ont toujours tendance à se caler sur le TRV”, une boussole pour le marché, le Médiateur de l’énergie s’attend à voir les fournisseurs “remettre à plat leurs offres” pour rester compétitifs.Autrement dit, la baisse des TRV rebat les cartes de ce marché très concurrentiel.”Comme toujours, on dit aux clients de comparer les offres”, a ainsi recommandé Emmanuelle Wargon, la présidente de la commission de régulation de l’énergie (CRE). – Quelles marges de manoeuvre ? -“Certains contrats vont passer un peu au-dessus des TRV, pas tous, ça dépend de ce que vont faire les entreprises”, qui restent libres de tout répercuter ou pas, a-t-elle expliqué le 16 janvier. Conformément à ses conditions de vente, TotalEnergies appliquera la hausse du Turpe à ses contrats à prix fixes souscrits après le 1er février. “Nous resterons avec des offres qui seront plus compétitives que les tarifs réglementés”, a assuré à l’AFP Franck Schmiedt, directeur général Electricité&Gaz.Engie continuera de son côté de proposer en février “une promotion de 100 euros qui amène” son offre de marché à prix fixe 1 an “sous le tarif réglementé”.Le comparateur du Médiateur de l’énergie doit être actualisé dans les prochains jours. 

La baisse des prix de l’électricité au 1er février relance la bataille entre fournisseurs

La facture d’électricité baissera de 15% en moyenne pour plus de 24 millions de ménages à compter de samedi, mais la ristourne ne sera pas la même pour tous tandis que des hausses s’appliqueront pour 10 millions d’abonnés, de quoi relancer la bataille des prix entre fournisseurs pour rester “compétitifs”.- Plus ou moins 15% de baisse  -La facture baissera de 15% pour 20,4 millions d’abonnés au “tarif Bleu” d’EDF auxquels s’ajoutent les 4 millions d’abonnés en offre de marché indexée sur ce tarif réglementé de vente (TRV). Le fournisseur historique EDF indique à l’AFP qu’il appliquera la baisse sur les mensualités de tous ses clients mensualisés “dès le mois de mars et au plus tard à l’été”.Sur la facture globale, le prix de l’électricité au kilowattheure passera de 28 à 24 centimes. Il s’agit d’une moyenne car l’ampleur de la ristourne dépend du type d’offre.En tarif “Base”, la baisse sera ainsi de 14,5%. Les abonnés en heures creuses/heures pleine bénéficieront eux d’une baisse de 16%, soit une économie annuelle de 651 euros pour une maison de 4 personnes en cuisson-chauffage-eau chaude.En revanche, elle se limite à 2% pour les abonnés en option Tempo (qui propose des tarifs réduits en échange d’une baisse de consommation certains jours), une offre déjà 30% inférieure au tarif “base”.- Pourquoi cette baisse aujourd’hui? -Elle découle du mode de calcul du TRV qui contient trois briques: le coût de l’énergie en elle-même, les taxes et l’acheminement.C’est la première composante, grâce au fort repli des cours de l’électricité sur les marchés, qui permet d’amortir deux fortes augmentations prévues au 1er février: une hausse d’environ 50% de la taxe gouvernementale sur l’électricité (accise), actant la fin du bouclier tarifaire mis en place pendant la crise énergétique, et une hausse de 12,9% de la part acheminement et distribution de l’électricité (Turpe).La “part énergie” est calculée sur les deux dernières années, ce qui exclut du calcul l’annus horribilis de 2022 marquée par l’envolée des cours dans le sillage de la guerre en Ukraine et de la crise de la corrosion dans les centrales nucléaires françaises. “Cette baisse est essentiellement un rattrapage. Les TRV ne font que refléter la réalité des prix de marché … avec un à deux ans de retard”, souligne le fournisseur Octopus Energy.- Et pour les 10 millions de foyers en offre de marché ? – Les revalorisations de l’accise et du “Turpe” vont peser sur les 10 millions de particuliers en offres de marchés. L’augmentation de l’accise concerne tous les clients, en tarif réglementé ou non, et celle du “Turpe” sera appliquée “pour la très grande majorité des contrats” en offres de marchés, selon le Médiateur national de l’énergie, autorité publique indépendante.Ces clients qui ont déjà bénéficié depuis plus d’un an de la baisse des prix de gros avec des offres jusqu’à 30% inférieures au TRV, devraient ainsi voir leur avantage se réduire.Mais comme “les fournisseurs ont toujours tendance à se caler sur le TRV”, une boussole pour le marché, le Médiateur de l’énergie s’attend à voir les fournisseurs “remettre à plat leurs offres” pour rester compétitifs.Autrement dit, la baisse des TRV rebat les cartes de ce marché très concurrentiel.”Comme toujours, on dit aux clients de comparer les offres”, a ainsi recommandé Emmanuelle Wargon, la présidente de la commission de régulation de l’énergie (CRE). – Quelles marges de manoeuvre ? -“Certains contrats vont passer un peu au-dessus des TRV, pas tous, ça dépend de ce que vont faire les entreprises”, qui restent libres de tout répercuter ou pas, a-t-elle expliqué le 16 janvier. Conformément à ses conditions de vente, TotalEnergies appliquera la hausse du Turpe à ses contrats à prix fixes souscrits après le 1er février. “Nous resterons avec des offres qui seront plus compétitives que les tarifs réglementés”, a assuré à l’AFP Franck Schmiedt, directeur général Electricité&Gaz.Engie continuera de son côté de proposer en février “une promotion de 100 euros qui amène” son offre de marché à prix fixe 1 an “sous le tarif réglementé”.Le comparateur du Médiateur de l’énergie doit être actualisé dans les prochains jours. 

Beyonce leads Grammys pack at gala backdropped by fires

Music’s biggest stars including Beyonce and Taylor Swift will vie for top awards at Sunday’s Grammys gala, a glitzy ceremony proceeding despite devastating wildfires in Los Angeles.The shell-shocked entertainment capital is still reeling after the deadly blazes razed entire neighborhoods, leaving the music and film industries — vital to the city’s economy — grappling with how to navigate the coming awards season.Many annual Grammy week functions were scrapped, including prominent parties organized by top labels and companies like Spotify.But Harvey Mason Jr, the head of the Recording Academy behind the Grammys, said the gala would go on as planned at Crypto.com Arena “in close coordination with local authorities” — and with an eye towards raising money for wildfire relief.The fires have lent prominence to the Recording Academy’s philanthropic arm MusiCares, which says it has already distributed several millions of dollars in emergency aid.On Friday, MusiCares will host its annual pre-Grammy gala — this year honoring psychedelic jam band rockers The Grateful Dead — bringing together top industry figures where relief efforts and honoring firefighters is set to take precedence.The night before, major event promoters Live Nation and AEG Presents will hold FireAid benefit concerts featuring A-listers like Lady Gaga, Billie Eilish, Dave Matthews and John Mayer.The Recording Academy is “thrilled that so many artists in our community are banding together at this time to show support for their fellow music makers and others impacted by the recent wildfires,” said Mason.- Beyonce paradox -Beyonce and her groundbreaking “Cowboy Carter” album that vaunted Black cowboy culture lead this year’s Grammy hopefuls, with 11 chances at a prize.The megastar is already the most nominated and most decorated Grammy winner, but also the most conspicuously snubbed: she’s never won the gala’s most prestigious Album and Record of the Year trophies.”Cowboy Carter” is her fifth studio album vying for the top prize (she also was shortlisted as a featured artist on Lady Gaga’s “The Fame Monster”), with Swift — who has won it a record four times — among her rivals.Though her sprawling double album “The Tortured Poets Department” left critics wanting, Swift — who just wrapped her record-setting Eras Tour — enters the night with six chances at Grammys gold.Eilish, another perennial contender, has seven nominations, while a buzzy group of artists including pop sensations Charli XCX (eight nods), Sabrina Carpenter (six) and Chappell Roan (six) are all in the running for major prizes.Hip-hop laureate Kendrick Lamar — whose dig-heavy rap battle with Drake spawned “Now Like Us,” one of the year’s most viral songs — scored seven nods, and the shapeshifter Post Malone, who recently worked with both Beyonce and Swift, scored eight. Both are featured in the top categories.The paradox of Beyonce never winning the big prizes has revived frequent criticism that the Recording Academy sidelines the work of Black artists.”Cowboy Carter” is a rowdy, wide-ranging homage to her southern heritage that took to task the country industry, which has long promoted a rigid view of the genre that is overwhelmingly white and male.Beyonce’s at-times tense relationship with the Grammys “has really illustrated the fault lines in how organizations think about style and think about genre, especially around race and gender lines,” said musicologist Lauron Kehrer.”I think that it would behoove the Grammys to show a little more engagement outside of a white pop sphere” in the top categories, the academic told AFP.The Recording Academy has made moves to expand and diversify its voter pool in recent years, developments Kehrer said hopefully means “we have more perspectives weighing in.”- Performance-heavy night -The closely watched Best New Artist contest features favorites Carpenter and Roan, who both skyrocketed into the mainstream over the past year.Also in contention is Shaboozey, whose hit “A Bar Song (Tipsy)” topped the US hot songs chart for weeks and is up for the top Grammy honoring songwriting.Shaboozey is also vying for the melodic rap award with Beyonce — whom he will also compete against in the country categories, in a sign that the Academy might be reading the room when it comes to songs and artists that defy categorization.A tiny fraction of the 94 Grammys are handed out in the marquee televised portion of the gala, with most of the space carved out for performance.Artists including Eilish, Roan, Charli XCX and Carpenter are due to take the stage, along with several more Best New Artist contenders like Doechii, Raye, Teddy Swims and Benson Boone.Legends Stevie Wonder, Herbie Hancock and John Legend will also appear during the gala, which will pay tribute to legendary late producer Quincy Jones.

US newspaper popularized by ‘The Sopranos’ to cease printing

Two longstanding US city newspapers, including one immortalized in “The Sopranos,” will vanish from newsstands leaving Jersey City without printed news as the media struggles against headwinds nationwide.Across the river from New York, the rapid demise of New Jersey’s Star-Ledger — read by fictional mob boss Tony Soprano — and The Jersey Journal has left locals without a physical paper and some journalists, paperboys and printers without jobs.”I’m heartbroken,” said Margaret Doman, at the foot of a cluster of mushrooming buildings in Jersey City, within eyesight of Manhattan.”I use The Jersey Journal for a lot of things — not just to read the news, but to post information, and to get in tune with what’s going on around the town,” said the long-time resident and community activist.”The Jersey Journal ceasing publication is like losing an old friend,” said one letter to the editor.In the thick of Journal Square, named for the daily founded in 1867, “Jersey Journal” in giant red letters adorns the building that once housed the newsroom, long since displaced.With 17 employees and fewer than 15,000 copies sold daily, the Jersey Journal could not withstand the body blow that was the closure of the printworks it shared with The Star-Ledger, New Jersey’s largest daily, which goes all-digital this weekend.The Star-Ledger’s president Wes Turner pointed to an op-ed on NJ.com that stated the closure was forced by “rising costs, decreasing circulation and reduced demand for print.”The newspaper, which featured in the iconic New Jersey mafia TV series, won the coveted Pulitzer Prize in 2005 for a series of articles on the political upheavals of then-governor Jim McGreevey.But the scoops did not save the daily, as sales plummeted and the title went through several rounds of painful buyouts.With the switch to all-digital, even its editorial board will be abolished, announced one of its members, Tom Moran.- ‘Tangible consequences’ -The decline of the local press has been a slow, painful death across the United States. According to the latest report from Northwestern University’s Medill School of Journalism, more than one-third of newspapers — 3,300 in all — have gone out of print since 2005. They have been victims of declining readership and the consolidation of titles into a handful of corporate masters.”When a newspaper disappears, there’s a number of tangible consequences,” said the report’s director, Zach Metzger.”Voter participation tends to decline. Split-ticket voting tends to decline. Incumbents are reelected more often. Rates of corruption can increase. Rates of police misconduct can increase.” Fewer local papers and the domination of major national issues in the news cycle are also often given as reasons for the rampant polarization of American society between left and right.Steve Alessi, president of NJ Advance Media — which owns The Jersey Journal and The Star-Ledger — wrote on NJ.com that the termination of print “represents the next step into the digital future of journalism in New Jersey” and promised new investment for the website, which claims over 15 million unique monthly visitors.He touted several flagship investigative projects on political extremism, as well as mismanagement in the region’s private schools, the production of podcasts, and newsletters to attract new readers.”There is still a digital divide across the country… My concern is for people who are not digitally acclimated, they still go to their public libraries or a newsstand to see a physical copy of the paper,” said Kenneth Burns, president of New Jersey Society of Professional Journalists. “There are not a whole lot of outlets keeping tabs on local affairs already,” he said, calling The Star-Ledger an “institution.”