OpenAI (ChatGPT) cherche à lever 40 milliards de dollars (presse)
OpenAI est en pourparlers pour lever jusqu’à 40 milliards de dollars dans le cadre d’un tour de table qui valoriserait le champion américain de l’intelligence artificielle (IA) et créateur de ChatGPT à 340 milliards de dollars, d’après un article du Wall Street Journal (WSJ) jeudi.Le quotidien américain avait déjà rapporté, tout comme le Financial Times, que le géant japonais de l’investissement dans les technologies SoftBank Group pourrait investir entre 15 et 25 milliards de dollars dans OpenAI.Un tel apport pourrait faire de SoftBank le principal bailleur de fonds de la start-up américaine, selon le quotidien financier britannique, devant Microsoft, qui a investi près de 14 milliards de dollars dans la start-up californienne ces dernières années.SoftBank et OpenAI sont tous les deux associés au projet “Stargate” d’investissements massifs dans les infrastructures d’IA aux Etats-Unis, dévoilé la semaine dernière par le président américain Donald Trump, et qui vise à déployer au total 500 milliards de dollars sur quatre ans.OpenAI, devenu un emblème de l’IA générative grâce au succès de ChatGPT dès son lancement fin 2022, avait conclu début octobre une levée de fonds majeure de 6,6 milliards de dollars, qui la valorisait à 157 milliards.- DeepSeek -L’investissement envisagé par le groupe japonais dans OpenAI viendrait s’ajouter à son engagement immédiat de plus de 15 milliards de dollars dans Stargate, déclare le FT, citant des sources proches des négociations, sans les identifier.OpenAI va également investir 15 milliards de dollars dans Stargate, et la participation de SoftBank dans la société américaine pourrait couvrir l’engagement de cette dernière dans le projet, précise le quotidien financier.Sollicité par l’AFP, SoftBank s’est refusé à commenter ces informations. Vers 05H00 GMT, le titre SoftBank Group reculait de 0,84% à la Bourse de Tokyo, à rebours d’un marché en hausse de 0,28%.Ces informations du FT surviennent peu après l’onde de choc provoquée par la start-up chinoise DeepSeek, dont le nouveau robot conversationnel –extrêmement puissant mais développé à une fraction du coût de ses rivaux américains– a semé la panique dans la Silicon Valley et fait dévisser les valeurs tech à Wall Street.Masayoshi Son, le flamboyant fondateur et patron de SoftBank, est connu pour avoir fait des paris colossaux, risqués et finalement très rémunérateurs, sur Yahoo! et sur le géant chinois du commerce électronique Alibaba dans les années 1990.Mais certains de ses autres investissements se sont révélés de cuisants échecs.Masayoshi Son a récemment réorienté ses priorités vers l’intelligence artificielle –notamment avec la société Arm, détenue majoritairement par SoftBank, un concepteur britannique de puces dont la technologie est présente dans 99% des smartphones.Outre OpenAI et SoftBank, le projet Stargate associe également le spécialiste du cloud (informatique à distance) Oracle et le fonds d’investissement MGX, adossé aux Émirats arabes unis.Elon Musk, patron de Tesla et nommé par M. Trump à la tête d’une mission extra-gouvernementale, a ouvertement critiqué Stargate sur son réseau X, estimant que les participants “n’ont pas l’argent” nécessaire pour le financer. Ce que Sam Altman, patron d’OpenAI, avait aussitôt démenti.Certains analystes avaient de leur côté estimé que SoftBank pourrait réduire sa participation dans Arm pour garantir ses financements dans Stargate.burs-stu/juj/nth
Pas de survivant dans la catastrophe aérienne à Washington, Trump met en cause la diversité
Le président américain Donald Trump a mis en cause jeudi ses prédécesseurs démocrates et les programmes faisant la promotion de la diversité dans la catastrophe aérienne qui s’est produite au-dessus de Washington et a fait 67 morts.”Malheureusement, il n’y a pas de survivant”, a-t-il indiqué lors d’un point presse, après avoir observé une minute de silence pour les victimes.Soixante-quatre personnes voyageaient dans l’avion de ligne entré en collision avec un hélicoptère de l’armée américaine, avec trois militaires à bord, mercredi soir au-dessus du fleuve Potomac.”Ce fut une nuit sombre et atroce dans la capitale et dans l’histoire de notre pays”, s’est d’abord désolé Donald Trump, promettant une enquête approfondie pour établir les causes de l’accident.Mais il s’en est très vite pris aux anciens présidents démocrates Joe Biden et Barack Obama, qu’il a accusés d’avoir affaibli les exigences en matière de sécurité aérienne.”J’ai donné la priorité à la sécurité. Obama et Biden et les démocrates ont mis la politique en premier”, a-t-il attaqué, s’en prenant aux programmes qui promeuvent la diversité au sein de l’administration américaine, et de l’agence fédérale de l’aviation (FAA) plus spécifiquement.”Ils ont même donné une directive : +Trop blanc+. Or nous voulons des gens compétents”, a lancé le président républicain.- “Abject” -Ancien ministre des Transports sous la présidence de Joe Biden, Pete Buttigieg, a qualifié cette mise en cause d'”abjecte”. “Alors que les familles sont en deuil, M. Trump devrait diriger, et non mentir”, l’a-t-il exhorté.Pressé de questions pour savoir s’il mettait directement en cause les contrôleurs aériens et les politiques de diversité pour expliquer la catastrophe, Donald Trump a reconnu “ne pas savoir” encore mais ajouté que “ça a pu être” le cas.Il a cependant estimé que l’hélicoptère militaire avait une trajectoire “incroyablement mauvaise”.Avec un bilan de 67 morts, il s’agit de la pire catastrophe aérienne aux Etats-Unis depuis qu’un avion de ligne de la compagnie American Airlines s’était écrasé peu après son décollage de l’aéroport John F. Kennedy à New York en novembre 2001.Des équipes de plongeurs, appuyées par des navires de secours, retirent jeudi des corps des eaux glacées du fleuve Potomac. Des débris des deux appareils en émergent.”Nous en sommes maintenant au stade où nous passons d’une opération de sauvetage à une opération de récupération” des corps, avait annoncé tôt jeudi matin le chef des pompiers de la ville de Washington, John Donnelly, en précisant que 28 corps avaient été récupérés jusque-là .- “Absolument” évitable -La collision aurait “absolument” pu être évitée, a estimé à son tour jeudi Sean Duffy, le nouveau ministre des Transports, dont la nomination vient juste d’être confirmée par le Sénat américain.L’équipage de l’hélicoptère était “relativement expérimenté” et effectuait “un vol de nuit d’entraînement de routine”, a dit le nouveau ministre de la Défense, Pete Hegseth, sur le réseau social X. Il était équipé de lunettes de vision nocturne, a-t-il précisé.Une bande sonore des échanges dans la tour de contrôle permet d’entendre les contrôleurs demander plusieurs fois au pilote de l’hélicoptère s’il avait vu sur l’avion, puis lui ordonner de “passer derrière” ce dernier.”J’ai juste vu une boule de feu, et puis il a disparu”, s’exclame ensuite un contrôleur, après que la communication avec l’hélicoptère a été coupée.Plusieurs personnes du milieu du patinage artistique américain se trouvaient à bord de l’avion, ont rapporté jeudi les médias américains, tandis que Moscou a confirmé la présence à bord de ressortissants du pays, parmi lesquels un couple d’anciens patineurs. Il s’agit des champions du monde 1994 Evgenia Shishkova et Vadim Naumov, devenus entraîneurs, selon des agences russes.- “Boule de feu” -Washington est sans cesse survolée par des avions et hélicoptères à très basse altitude, avec son aéroport Ronald-Reagan au bord du Potomac, le fleuve qui sépare la ville de l’Etat voisin de Virginie.Le patron d’American Airlines Robert Isom a exprimé son “profond chagrin”.L’avion venait de Wichita, au Kansas, et devait atterrir à Washington à 21H00 mercredi (02H00 GMT jeudi). Les Championnats des Etats-Unis de patinage artistique venaient de s’y achever dimanche.Tout près de la zone de la collision de mercredi soir, le 13 janvier 1982, un Boeing 737-222 d’Air Florida avait percuté un pont enjambant le Potomac pendant une tempête de neige et s’y était abîmé. L’accident avait fait 78 morts, dont quatre automobilistes qui se trouvaient sur le pont.bur-aue-lb-es/cyb/ph
Gaîté Lyrique occupée par des migrants mineurs: les salariés appellent à “une résolution rapide”
 Les salariés de la Gaîté Lyrique, lieu culturel à l’arrêt depuis mi-décembre en raison de l’occupation de ses locaux par des migrants mineurs, ont appelé jeudi à “une résolution rapide de la situation par une mise à l’abri des jeunes”.”Si nous croyons en la résolution de cette occupation par les autorités, il est nécessaire que cela se fasse sans plus attendre. (…) Nous demandons à la Ville de Paris d’affirmer son soutien envers le projet de la Fabrique de l’époque et ses salariés afin d’en assurer sa pérennité. Nous appelons donc à l’urgence d’une résolution rapide de la situation par une mise à l’abri des jeunes”, ont lancé dans un communiqué les salariés de la Gaîté Lyrique – Fabrique de l’époque.Les salariés, qui se disent “plus que jamais inquiets sur l’après” de l’activité économique et culturelle, ont expliqué subir “cette situation” tout en soulignant qu’il est “impensable de rejeter plus de 400 personnes à la rue sans solution de mise à l’abri, et de surcroît en hiver”.  “Pour autant, la Gaîté Lyrique n’est pas un centre d’hébergement d’urgence. Dans les espaces occupés, les conditions sanitaires se dégradent de jour en jour tandis que les tensions et les risques ne cessent de croître”, ont-ils poursuivi. Le 10 décembre, environ 200 migrants mineurs ont investi les locaux de la salle culturelle, située dans le 3e arrondissement de Paris. Les jeunes exilés, rassemblés dans le “Collectif des jeunes du parc de Belleville”, demandent “un toit sur la tête et la reconnaissance de leur minorité”, selon le témoignage à l’AFP de l’un des occupants, Amadou (prénom modifié), originaire du Sénégal.Ils sont désormais environ 400 et ont déposé un recours devant le tribunal des enfants, qui peut prendre plusieurs mois.La direction de la Gaîté Lyrique a annulé sa programmation culturelle depuis le 17 décembre.Les salariés ont alerté dans leur communiqué sur la menace qui pèse sur leur projet artistique, avec “la mise en place du chômage partiel”.”Notre quotidien se résume désormais à annuler, reporter ou délocaliser notre programmation sans aucune perspective, à date, de résolution de la situation”, déplorent-ils.
On first trip, Rubio to wield big stick in Latin America
Traditionally, when US secretaries of state make their international debuts, they travel to major US allies and offer bromides about working together.Marco Rubio’s first trip will be different. He will travel to five small Latin American nations to aggressively push President Donald Trump’s doctrine of US self-interest, starting with the Panama Canal.Rubio will start his trip Saturday in Panama, after Trump charged that China has unfair influence over the canal and vowed that the United States would be “taking it back.”Rubio will then head to El Salvador, Guatemala, Costa Rica and Dominican Republic to hammer leaders for cooperation on one of Trump’s priorities — deporting millions of people, mostly Latin Americans, living illegally in the United States.Days before Rubio’s trip, Trump showed the punishment he can dole out for resistance.When Colombia’s leftist president, Gustavo Petro, refused US military aircraft of detained citizens and pleaded for more humane treatment, Trump threatened massive tariffs on the longstanding US ally and Rubio suspended visa services. Petro quickly backed down.- Raw self-interest -Rubio, in an interview with SiriusXM radio ahead of the trip, said he sought “stronger” partnerships in the Western Hemisphere and that Central American nations had their own incentive to decrease instability.”I think we’re going to have a Western Hemisphere that’s more secure” and “our interest in the Panama Canal will be more secure,” he said.Rubio, a former senator and presidential contender, is the first Hispanic and first fluent Spanish speaker to serve as the top US diplomat. But Trump’s style also marks a return to an earlier time — the “big stick diplomacy” of the early 20th century when the United States brandished force to get its way, including in building the Panama Canal.Trump in his inaugural address evoked that era as he said the United States still had a “manifest destiny” to expand.”Trump’s comment about somehow needing to take back the canal really brings up old ghosts, the ghosts of US imperialism,” said Leland Lazarus, an expert at Florida International University and the Atlantic Council.He noted that Panamanian President Jose Raul Mulino has said his country, which took full control of the canal in 1999, would “jealously preserve and protect its sovereignty.”But Lazarus also pointed to “silent movement” by Panama to review China’s clout including through an audit of Hutchison Holdings, the Hong Kong company that operates ports on both sides of the canal.- Championing the right -Maureen Meyer, vice president for programs at the Washington Office on Latin America, which promotes human rights, expected many in the region to be concerned about a relationship built not on “mutual cooperation and respect, as much as by bullying and sometimes a transactional relationship.”  But she said that all wanted to avoid tariffs by their giant neighbor to the north.”Each of these countries has their own interest in developing a good relationship with the Trump administration,” she said.Rubio, a Cuban-American vociferously opposed to the island’s communist government, is also expected to promote Latin American conservatives in the region’s ideological tug-of-war.Chief among them is El Salvador’s President Nayib Bukele, who has earned hero status within Trump’s Republican Party for his no-holds-barred crackdown on crime in which tens thousands of people have been rounded up.Human rights groups have criticized Bukele over detentions of innocent people. But once prevalent homicides have dropped sharply and he was re-elected last year with 80 percent of the vote, with Donald Trump Jr. attending his inauguration.Dominican Republic President Luis Abinader for his part has championed a Trump-style hard line on chronically unstable and impoverished Haiti, starting work on a wall and ramping up deportations.Rubio will find a different dynamic in Guatemala whose president, Bernardo Arevalo, is an anti-corruption advocate who faced down threats by the conservative elite to take power after his upset 2023 election victory.Arevalo — whose country is a major source of migrants — has been quick to cooperate with Trump, including by accepting deportees.”Arevalo is looking for support from the Trump administration, because he knows his own government has been threatened by internal forces that oftentimes have had strong relationships with members of the Republican Party,” Meyer said.
Israel releases Palestinian prisoners after hostages freed
A freed ex-militant received a hero’s welcome in the occupied West Bank on Thursday after chaos during a Gaza hostage release briefly delayed the third Israel-Hamas exchange under a ceasefire deal.At around dusk, two buses carrying released inmates left from the West Bank’s Ofer Prison after Israel said it had received assurances from mediators over the future “safe release” of captives.Hundreds of joyous Palestinians greeted them when they arrived in Ramallah, an AFP correspondent said.Flashing a victory sign, the first to disembark was Zakaria Zubeidi, 49, a former top militant leader jailed for attacks that killed several Israelis.The cheering crowd immediately hoisted him onto their shoulders.Israel’s prison service confirmed it had freed 110 inmates in the latest hostage-prisoner swap under the January 19 ceasefire deal aimed at ending the war in Gaza.Earlier in the day, after more than 15 months of captivity, three Israelis were freed by militants in Gaza alongside five Thais who were also captured in Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel.Netanyahu had denounced what he called “shocking scenes” during the hostage releases in Khan Yunis, where television images showed gunmen struggling to control hundreds of Gazans seeking to witness the handover.First to be freed Thursday was 20-year-old Israeli soldier Agam Berger, who was handed over to officials from the International Committee of the Red Cross (ICRC) in Jabalia, northern Gaza.Before her release, footage showed her on a stage with masked Hamas members in distinctive green headbands, being prompted to wave to onlookers.The Red Cross said it facilitated the latest hostage-prisoner exchange but urged all parties to improve security and uphold agreements.”The security of these operations must be assured, and we urge for improvements in the future,” ICRC president Mirjana Spoljaric said in a statement.Another hostage and prisoner release is scheduled for Saturday, with three Israeli men set to be freed.- ‘Thank you God’ -All the freed Israeli and Thai hostages were taken to hospitals after their return to Israel, the military said.The two other freed Israelis are civilians Gadi Moses, 80, and Arbel Yehud, 29, both of whom also hold German nationality.Yehud’s family, still awaiting the release of her partner and brother from Gaza, urged future releases to go ahead unhindered.”We urge everyone not to let this open door close. Everyone must be brought home immediately so that we can heal as a society,” the family said.Footage released by the Israeli military showed Moses, 80, in the tearful embrace of his family during their reunion at a reception centre in southern Israel.Netanyahu’s office named the freed Thais as Watchara Sriaoun, Pongsak Tanna, Sathian Suwannakham, Surasak Lamnau and Bannawat Saethao.”It is confirmed everyone, my son did not die. Thank you, God,” a sobbing Wiwwaeo Sriaoun said at her home in rural Thailand as she heard confirmation her farm worker son was among those freed.In war-devastated Khan Yunis, dense crowds gathered to catch a glimpse of Yehud and Moses near the childhood home of Hamas leader Yahya Sinwar, who Israel killed in October.On August 1, Israel’s military had announced the killing of the Hamas military chief, Mohammed Deif, but Hamas had never confirmed his death — until a statement from the group on Thursday announced his “martyrdom”.The ceasefire hinges on the release of Israeli hostages taken during Hamas’s 2023 attack, in exchange for around 1,900 people — mostly Palestinians — in Israeli custody.The truce deal has allowed a surge of aid into Gaza, where the war has created a long-running humanitarian crisis.But Hamas accused Israel of slowing aid deliveries, with one official citing key items such as fuel, tents, heavy machinery and other equipment.COGAT, the Israeli defence ministry body that oversees civilian affairs in the Palestinian territories, called this “totally fake news”.As the text of the agreement — mediated by Qatar, Egypt and the United States — has not been made public, AFP was unable to verify its terms on aid.- Displacement ‘injustice’ -The ceasefire deal is currently in its first, 42-day phase, which should see 33 hostages freed in stages, excluding the Thais.Negotiations for a second phase of the deal should start next Monday, according to a timeline given earlier by an Israeli official. This phase would cover the release of the remaining captives, the Times of Israel has reported.US President Donald Trump has repeatedly claimed credit for sealing the agreement, which took effect before his inauguration, and his Middle East envoy Steve Witkoff, who took part in the talks, met Netanyahu in Israel on Wednesday.Trump has invited Netanyahu to the White House on February 4, according to the premier’s office.More than 376,000 displaced Palestinians have gone back to northern Gaza since Israel reopened access this week, according to the UN humanitarian office OCHA, with many returning to little more than rubble.”My house is destroyed,” 33-year-old Mohammed al-Faleh told AFP.”The biggest problem is that there is no water,” he added. “Food aid is reaching Gaza… but there is no gas or electricity. We bake bread on a fire fuelled by wood and nylon.”Israel cut ties with the UN agency for Palestinian refugees (UNRWA) from Thursday following accusations some of its staff belong to Hamas.UNRWA has long been the lead agency in coordinating aid to Gaza, and the United Nations said on Thursday it would continue working in all Palestinian territories despite the Israeli legislation.
ADSL: une fermeture du réseau sur fond de déploiement inachevé de la fibre
L’ADSL ne sera bientôt plus qu’un souvenir: le réseau cuivre connaît vendredi la première étape vers son arrêt complet en 2030, au profit de la fibre optique, une technologie plus moderne mais au déploiement inachevé. “C’est le début d’un plan titanesque”, a déclaré mardi la directrice générale d’Orange, Christel Heydemann, avant de laisser un opérateur sectionner l’un des milliers de fins câbles de cuivre qui s’enchevêtrent dans un bâtiment du groupe à Guyancourt (Yvelines), où se tenait une conférence de presse.Une opération qui sera bientôt répétée à grande échelle. Vendredi, ce sont 162 communes – dont celle de Guyancourt – réparties sur tout le territoire, qui seront déconnectées du réseau cuivre. Ces câbles, omniprésents depuis plusieurs décennies, permettent encore de passer des appels via un téléphone fixe, de regarder la télévision et d’accéder à internet via une prise ADSL, reconnaissable à sa forme de “T”. Mais Orange, propriétaire de ce réseau tentaculaire, a acté en 2019 la fin de cette technologie vieillissante, vouée à être remplacée par la fibre optique.Cette première fermeture “est un jalon majeur et très symbolique”, a souligné Mme Heydemann. Car si le premier lot de communes constitué par Orange réunit des villages et petites villes, les prochaines étapes de fermeture du réseau toucheront un nombre d’habitants grandissant, avec un arrêt total en France prévu en novembre 2030.Avec le risque de voir des foyers privés de téléphone ou d’internet faute d’avoir souscrit à temps à un abonnement fibre, ou d’être raccordables.- 7.000 locaux sans abonnement -“Vous imaginez le nombre de réseau cuivre que nous avons dans une commune ?” a lancé mardi Thierry Marnet, maire adjoint du Mesnil-Saint-Denis (Yvelines), présent aux côtés d’Orange. Outre les habitations, “cela va de toutes les prises téléphoniques que vous pouvez trouver dans tous les bureaux, dans toutes les associations”, a-t-il complété. D’où un travail parfois “difficile” pour accompagner les nécessaires changement d’abonnements. Si dans sa commune, qui compte environ 7.000 habitants, l’élu s’est félicité d’une adoption totale de la fibre, des résistances demeurent dans d’autres localités.A Guyancourt, une cinquantaine de lignes cuivre restent sans abonnement fibre. Un chiffre qui s’élève, selon Orange, à “moins de 7.000 accès” pour l’ensemble des communes concernées par la coupure de vendredi, soit environ 3% des lignes. Ce pourcentage pourrait néanmoins inclure des accès inactifs. Avec des millions d’utilisateurs des réseaux fixes et internet concernés par cette interruption du service à partir de 2027, l’information des abonnés, à la charge des opérateurs commerciaux, sera l’enjeu crucial des prochaines années, indique Orange.-  Un local sur dix non raccordable -Mais la possibilité même d’être connecté à la fibre est tout aussi préoccupante.Si la directrice générale du groupe précise que les particuliers peuvent faire évoluer au choix leurs abonnements vers une boxe internet 4G, 5G “home” ou l’internet satellitaire, l’objectif reste la transition vers la fibre optique. La technologie, qui transite par des câbles de fibre de verre, cumule les superlatifs: plus rapide, plus fiable, moins énergivore… Mais également moins présente sur le territoire. Après avoir fait son apparition à la fin des années 2000, le réseau français a connu une nette accélération de son déploiement, notamment sous l’impulsion du plan France Très Haut Débit lancé en 2013 par le gouvernement. Mais malgré l’objectif initial qui promettait une couverture fibre de 100% du territoire à échéance 2022, un part substantielle de la population reste non raccordable.Selon les données de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) en novembre 2024, “encore un local sur dix reste à rendre raccordable à la fibre, soit 5,1 millions de locaux.”Un enjeu de taille pour la poursuite du plan d’Orange. “La fermeture du réseau cuivre ne peut d’ailleurs pas être conduite sur une commune sans que la fibre n’ait été déployée complétement”, a ainsi rappelé en janvier la présidente de l’Arcep, Laure de La Raudière, lors de ses vÅ“ux.
Nouvelles libérations d’otages israéliens à Gaza en échange de détenus palestiniens
Trois otages israéliens et cinq Thaïlandais ont été libérés jeudi à Gaza en échange de 110 prisonniers palestiniens détenus par Israël, un processus marqué par des scènes de chaos lors de la libération de captifs dans le territoire palestinien.Cet échange est le troisième dans le cadre de l’accord de trêve entre le Hamas et Israël conclu via les médiateurs internationaux et entré en vigueur le 19 janvier après plus de 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza.Libérés après près de 16 mois de captivité, les otages avaient été enlevés lors de l’attaque d’une violence et d’une ampleur sans précédent menée par le mouvement islamiste palestinien Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza voisine.Retardée de quelques heures, la libération des détenus palestiniens a débuté après que le gouvernement israélien a annoncé avoir reçu la “garantie” que les prochaines libérations d’otages captifs à Gaza se feraient “en toute sécurité”.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait suspendu leur libération en dénonçant des “scènes choquantes” lors de la libération à Khan Younès (sud) d’Arbel Yehud, une civile de 29 ans, et de Gadi Moses, un agriculteur de 80 ans, des Germano-Israéliens enlevés au kibboutz Nir Oz dans le sud d’Israël.Leur élargissement s’est déroulé au milieu d’une foule survoltée, avec un important déploiement de combattants cagoulés et armés du Hamas et du Jihad islamique.Des images ont montré le regard effrayé d’Arbel Yehud, escortée pendant de longues minutes dans la foule de Palestiniens par une escouade de combattants, avant d’être remise au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).- Sécurité et dignité -L’armée a diffusé une vidéo montrant Gadi Moses retrouvant les membres de sa famille, notamment sa fille en larmes. “Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour reconstruire Nir Oz”, y déclare-t-il.Le CICR a réclamé “une amélioration” de la sécurité et de la dignité lors des opérations de libération d’otages après les scènes de chaos.La première libération de jeudi, celle d’Agam Berger, une soldate israélienne de 20 ans capturée alors qu’elle faisait son service militaire près de Gaza, s’est déroulée dans le calme.Mettant en scène sa libération dans les ruines du camp de réfugiés de Jabalia (nord), des combattants en armes du Hamas, bandeau vert autour du crâne, ont exhibé sur un podium la jeune femme.Le visage fermé, elle a été contrainte de saluer la foule, après avoir reçu un “certificat” de libération de ses geôliers avant d’être remise elle aussi au CICR.- “Il n’y a pas de mots” -Au même moment, à Tel-Aviv, des manifestants se sont rassemblés sur la “Place des otages” pour célébrer ces libérations, hurlant, pleurant et s’embrassant.Les cinq Thaïlandais ont été libérés hors du cadre de l’accord de trêve.Les huit ex-otages sont traités dans quatre hôpitaux distincts, selon les autorités.En échange, Israël a confirmé avoir libéré 110 prisonniers palestiniens.Parmi eux, figure Zakaria al-Zoubeidi, responsable d’attentats anti-israéliens et ex-leader local de la branche armée du Fatah, arrivé dans un bus emmenant d’autres prisonniers libérés, à Ramallah en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. Là il a été acclamé et porté par la foule.D’autres prisonniers libérés ont été transférés à Gaza ou à Jérusalem-Est.”Il n’y a pas de mots pour décrire notre joie, j’en tremble”, déclare Maha Al-Barai, soeur d’un prisonnier libéré à Khan Younès.- Prochaines libérations samedi -Une nouvelle libération d’otages, celle de trois hommes, est prévue samedi, selon Israël.Les 19 et 25 janvier, sept otages israéliennes ont été libérées, contre 290 Palestiniens, dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu.Durant cette phase de six semaines, 33 otages doivent être libérés en échange d’environ 1.900 Palestiniens. Ce premier groupe comprendra huit dépouilles d’otages selon Israël.La trêve a permis un afflux de l’aide internationale dans la bande de Gaza assiégée par Israël et en proie à une catastrophe humanitaire.- Négociations la semaine prochaine? -L’accord de cessez-le-feu  prévoit la reprise des négociations au 16e jour de son entrée en vigueur, soit le 3 février, pour discuter des modalités de la deuxième phase, visant à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre.La dernière étape portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des derniers otages morts.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur 251 personnes enlevées, 79 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes selon l’armée.M. Netanyahu a, après l’attaque, proclamé son intention d’anéantir le Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 47.460 morts à Gaza en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Jeudi, la branche armée du Hamas a confirmé la mort de son chef, Mohammed Deif, qu’Israël a affirmé avoir tué en juillet 2024 près de Khan Younès.Â
Nouvelles libérations d’otages israéliens à Gaza en échange de détenus palestiniens
Trois otages israéliens et cinq Thaïlandais ont été libérés jeudi à Gaza en échange de 110 prisonniers palestiniens détenus par Israël, un processus marqué par des scènes de chaos lors de la libération de captifs dans le territoire palestinien.Cet échange est le troisième dans le cadre de l’accord de trêve entre le Hamas et Israël conclu via les médiateurs internationaux et entré en vigueur le 19 janvier après plus de 15 mois de guerre dévastatrice à Gaza.Libérés après près de 16 mois de captivité, les otages avaient été enlevés lors de l’attaque d’une violence et d’une ampleur sans précédent menée par le mouvement islamiste palestinien Hamas dans le sud d’Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre dans la bande de Gaza voisine.Retardée de quelques heures, la libération des détenus palestiniens a débuté après que le gouvernement israélien a annoncé avoir reçu la “garantie” que les prochaines libérations d’otages captifs à Gaza se feraient “en toute sécurité”.Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait suspendu leur libération en dénonçant des “scènes choquantes” lors de la libération à Khan Younès (sud) d’Arbel Yehud, une civile de 29 ans, et de Gadi Moses, un agriculteur de 80 ans, des Germano-Israéliens enlevés au kibboutz Nir Oz dans le sud d’Israël.Leur élargissement s’est déroulé au milieu d’une foule survoltée, avec un important déploiement de combattants cagoulés et armés du Hamas et du Jihad islamique.Des images ont montré le regard effrayé d’Arbel Yehud, escortée pendant de longues minutes dans la foule de Palestiniens par une escouade de combattants, avant d’être remise au Comité international de la Croix-Rouge (CICR).- Sécurité et dignité -L’armée a diffusé une vidéo montrant Gadi Moses retrouvant les membres de sa famille, notamment sa fille en larmes. “Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour reconstruire Nir Oz”, y déclare-t-il.Le CICR a réclamé “une amélioration” de la sécurité et de la dignité lors des opérations de libération d’otages après les scènes de chaos.La première libération de jeudi, celle d’Agam Berger, une soldate israélienne de 20 ans capturée alors qu’elle faisait son service militaire près de Gaza, s’est déroulée dans le calme.Mettant en scène sa libération dans les ruines du camp de réfugiés de Jabalia (nord), des combattants en armes du Hamas, bandeau vert autour du crâne, ont exhibé sur un podium la jeune femme.Le visage fermé, elle a été contrainte de saluer la foule, après avoir reçu un “certificat” de libération de ses geôliers avant d’être remise elle aussi au CICR.- “Il n’y a pas de mots” -Au même moment, à Tel-Aviv, des manifestants se sont rassemblés sur la “Place des otages” pour célébrer ces libérations, hurlant, pleurant et s’embrassant.Les cinq Thaïlandais ont été libérés hors du cadre de l’accord de trêve.Les huit ex-otages sont traités dans quatre hôpitaux distincts, selon les autorités.En échange, Israël a confirmé avoir libéré 110 prisonniers palestiniens.Parmi eux, figure Zakaria al-Zoubeidi, responsable d’attentats anti-israéliens et ex-leader local de la branche armée du Fatah, arrivé dans un bus emmenant d’autres prisonniers libérés, à Ramallah en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël depuis 1967. Là il a été acclamé et porté par la foule.D’autres prisonniers libérés ont été transférés à Gaza ou à Jérusalem-Est.”Il n’y a pas de mots pour décrire notre joie, j’en tremble”, déclare Maha Al-Barai, soeur d’un prisonnier libéré à Khan Younès.- Prochaines libérations samedi -Une nouvelle libération d’otages, celle de trois hommes, est prévue samedi, selon Israël.Les 19 et 25 janvier, sept otages israéliennes ont été libérées, contre 290 Palestiniens, dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu.Durant cette phase de six semaines, 33 otages doivent être libérés en échange d’environ 1.900 Palestiniens. Ce premier groupe comprendra huit dépouilles d’otages selon Israël.La trêve a permis un afflux de l’aide internationale dans la bande de Gaza assiégée par Israël et en proie à une catastrophe humanitaire.- Négociations la semaine prochaine? -L’accord de cessez-le-feu  prévoit la reprise des négociations au 16e jour de son entrée en vigueur, soit le 3 février, pour discuter des modalités de la deuxième phase, visant à la libération des derniers otages et la fin définitive de la guerre.La dernière étape portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des derniers otages morts.L’attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Sur 251 personnes enlevées, 79 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 sont mortes selon l’armée.M. Netanyahu a, après l’attaque, proclamé son intention d’anéantir le Hamas qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007.L’offensive israélienne de représailles a fait au moins 47.460 morts à Gaza en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Jeudi, la branche armée du Hamas a confirmé la mort de son chef, Mohammed Deif, qu’Israël a affirmé avoir tué en juillet 2024 près de Khan Younès.Â