Budget de l’Etat: un conclave décisif entre députés et sénateurs à l’Assemblée jeudi

Une étape cruciale, mais ne préjugeant pas du sort final du texte: sept députés et sept sénateurs se retrouvent jeudi à l’Assemblée nationale pour tenter de s’entendre sur une version commune du budget de l’État, examinée le cas échéant par les députés lundi, avec sans doute le premier 49.3 de François Bayrou.La commission mixte paritaire (CMP), qui a commencé ses travaux à 09H30 et pourrait si nécessaire les poursuivre vendredi, est dominée par la coalition gouvernementale, avec huit parlementaires issus de ses rangs. Une composition qui présage d’une issue favorable des débats, malgré des divergences de vue entre la droite et les macronistes.Dans cette hypothèse, les conclusions de la CMP seront examinées dans l’hémicycle de l’Assemblée lundi et au Sénat mardi. Faute de majorité à la chambre basse, le Premier ministre devrait faire usage de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, pour faire adopter le texte sans vote. S’exposant pour la deuxième fois à la censure des députés.Le négociateur PS de la CMP Philippe Brun a d’emblée mis la pression, en prévenant que faute “d’ouverture à gauche” jeudi, “il y aura censure” du gouvernement la semaine prochaine. Plus sibyllin, le patron des députés socialistes Boris Vallaud s’est contenté de dire: “Nous avons des propositions de réécriture et nous les défendrons”.Les négociations entre les gouvernement et le parti à la rose, engagés depuis plusieurs semaines, s’étaient interrompues mardi après la sortie de François Bayrou sur “le sentiment de submersion” migratoire selon lui ressenti par les Français. Jeudi, le président du Sénat Gérard Larcher a appelé le groupe de Boris Vallaud à la “responsabilité”. “Est-ce qu’on peut continuer à être sans budget, avec les conséquences que ça a au quotidien pour les citoyens, pour les collectivités territoriales, pour le monde économique ?”, a-t-il interrogé.- Accord sur l’AME ? -Au sein du socle commun aussi, les discussions se sont poursuivies pour trouver un terrain d’entente. Les deux chefs de file des discussions en CMP, le rapporteur général du Budget au Sénat Jean-François Husson (LR), et le représentant des députés Renaissance David Amiel, ont multiplié ces derniers jours les rendez-vous pour accorder leurs points de vue.”Cela avance plutôt bien, il reste quelques ajustements, mais les choses sont bien engagées”, s’est félicité mercredi M. Husson auprès de l’AFP, escomptant que la copie issue de la CMP permette au gouvernement de réduire le déficit à 5,4% du PIB comme prévu, au prix d’un effort budgétaire de 50 milliards d’euros.”Je vois difficilement comment (la CMP) ne serait pas conclusive”, a observé le président de la commission des Finances Eric Coquerel (LFI) sur TF1, déplorant de son côté “un budget plus austéritaire” que ne l’était celui de Michel Barnier, censuré début décembre.Parmi les sujets les plus clivants au sein du socle commun, l’Aide médicale d’Etat réservée aux étrangers en situation irrégulière, dont la droite souhaite voir les crédits diminuer de 200 millions d’euros, contre l’avis de la ministre du Budget Amélie de Montchalin et de nombreux macronistes. Les socialistes en font même “une ligne rouge” absolue.In fine, la version commune proposée MM. Husson et Amiel devrait acter cette réduction, selon une source parlementaire.LR a fortement poussé en ce sens. “Pour nous, un budget de l’AME auquel on ne touche pas, ce n’est juste pas possible”, a souligné mercredi un responsable du parti. “On ne peut pas avoir un Premier ministre qui nous parle de submersion migratoire mais qui n’en tire aucune conséquence.”Le président de Renaissance Gabriel Attal, qui avait souhaité après la chute de Michel Barnier que la majorité sorte de la tutelle du Rassemblement national, a lui apporté mercredi son soutien à François Bayrou dans sa recherche d’un accord avec les socialistes.”Personne, aucun groupe politique n’est totalement satisfait par ce budget. C’est peut-être la preuve qu’il y a une forme de compromis”, a-t-il jugé.La droite mettant de son côté en garde contre des concessions excessives: “Un coup de pouce au Smic, ça ne répond pas au sujet”, a tranché le cadre cité plus haut.”On marchera sur un fil étroit, en tentant de pencher ni trop a gauche, pour éviter que la droite ne vote plus le texte, ni trop a droite car les socialistes le censureraient”, a prévenu mercredi la sénatrice Christine Lavarde, cheffe de file budget du groupe LR, et membre de la CMP.”Avec quand même une inconnue, le choix du RN”, “acteur clé du système”, relève-t-elle. Le RN n’a pour l’instant pas dévoilé sa position.

Budget de l’Etat: un conclave décisif entre députés et sénateurs à l’Assemblée jeudi

Une étape cruciale, mais ne préjugeant pas du sort final du texte: sept députés et sept sénateurs se retrouvent jeudi à l’Assemblée nationale pour tenter de s’entendre sur une version commune du budget de l’État, examinée le cas échéant par les députés lundi, avec sans doute le premier 49.3 de François Bayrou.La commission mixte paritaire (CMP), qui a commencé ses travaux à 09H30 et pourrait si nécessaire les poursuivre vendredi, est dominée par la coalition gouvernementale, avec huit parlementaires issus de ses rangs. Une composition qui présage d’une issue favorable des débats, malgré des divergences de vue entre la droite et les macronistes.Dans cette hypothèse, les conclusions de la CMP seront examinées dans l’hémicycle de l’Assemblée lundi et au Sénat mardi. Faute de majorité à la chambre basse, le Premier ministre devrait faire usage de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, pour faire adopter le texte sans vote. S’exposant pour la deuxième fois à la censure des députés.Le négociateur PS de la CMP Philippe Brun a d’emblée mis la pression, en prévenant que faute “d’ouverture à gauche” jeudi, “il y aura censure” du gouvernement la semaine prochaine. Plus sibyllin, le patron des députés socialistes Boris Vallaud s’est contenté de dire: “Nous avons des propositions de réécriture et nous les défendrons”.Les négociations entre les gouvernement et le parti à la rose, engagés depuis plusieurs semaines, s’étaient interrompues mardi après la sortie de François Bayrou sur “le sentiment de submersion” migratoire selon lui ressenti par les Français. Jeudi, le président du Sénat Gérard Larcher a appelé le groupe de Boris Vallaud à la “responsabilité”. “Est-ce qu’on peut continuer à être sans budget, avec les conséquences que ça a au quotidien pour les citoyens, pour les collectivités territoriales, pour le monde économique ?”, a-t-il interrogé.- Accord sur l’AME ? -Au sein du socle commun aussi, les discussions se sont poursuivies pour trouver un terrain d’entente. Les deux chefs de file des discussions en CMP, le rapporteur général du Budget au Sénat Jean-François Husson (LR), et le représentant des députés Renaissance David Amiel, ont multiplié ces derniers jours les rendez-vous pour accorder leurs points de vue.”Cela avance plutôt bien, il reste quelques ajustements, mais les choses sont bien engagées”, s’est félicité mercredi M. Husson auprès de l’AFP, escomptant que la copie issue de la CMP permette au gouvernement de réduire le déficit à 5,4% du PIB comme prévu, au prix d’un effort budgétaire de 50 milliards d’euros.”Je vois difficilement comment (la CMP) ne serait pas conclusive”, a observé le président de la commission des Finances Eric Coquerel (LFI) sur TF1, déplorant de son côté “un budget plus austéritaire” que ne l’était celui de Michel Barnier, censuré début décembre.Parmi les sujets les plus clivants au sein du socle commun, l’Aide médicale d’Etat réservée aux étrangers en situation irrégulière, dont la droite souhaite voir les crédits diminuer de 200 millions d’euros, contre l’avis de la ministre du Budget Amélie de Montchalin et de nombreux macronistes. Les socialistes en font même “une ligne rouge” absolue.In fine, la version commune proposée MM. Husson et Amiel devrait acter cette réduction, selon une source parlementaire.LR a fortement poussé en ce sens. “Pour nous, un budget de l’AME auquel on ne touche pas, ce n’est juste pas possible”, a souligné mercredi un responsable du parti. “On ne peut pas avoir un Premier ministre qui nous parle de submersion migratoire mais qui n’en tire aucune conséquence.”Le président de Renaissance Gabriel Attal, qui avait souhaité après la chute de Michel Barnier que la majorité sorte de la tutelle du Rassemblement national, a lui apporté mercredi son soutien à François Bayrou dans sa recherche d’un accord avec les socialistes.”Personne, aucun groupe politique n’est totalement satisfait par ce budget. C’est peut-être la preuve qu’il y a une forme de compromis”, a-t-il jugé.La droite mettant de son côté en garde contre des concessions excessives: “Un coup de pouce au Smic, ça ne répond pas au sujet”, a tranché le cadre cité plus haut.”On marchera sur un fil étroit, en tentant de pencher ni trop a gauche, pour éviter que la droite ne vote plus le texte, ni trop a droite car les socialistes le censureraient”, a prévenu mercredi la sénatrice Christine Lavarde, cheffe de file budget du groupe LR, et membre de la CMP.”Avec quand même une inconnue, le choix du RN”, “acteur clé du système”, relève-t-elle. Le RN n’a pour l’instant pas dévoilé sa position.

Budget de l’Etat: un conclave décisif entre députés et sénateurs à l’Assemblée jeudi

Une étape cruciale, mais ne préjugeant pas du sort final du texte: sept députés et sept sénateurs se retrouvent jeudi à l’Assemblée nationale pour tenter de s’entendre sur une version commune du budget de l’État, examinée le cas échéant par les députés lundi, avec sans doute le premier 49.3 de François Bayrou.La commission mixte paritaire (CMP), qui a commencé ses travaux à 09H30 et pourrait si nécessaire les poursuivre vendredi, est dominée par la coalition gouvernementale, avec huit parlementaires issus de ses rangs. Une composition qui présage d’une issue favorable des débats, malgré des divergences de vue entre la droite et les macronistes.Dans cette hypothèse, les conclusions de la CMP seront examinées dans l’hémicycle de l’Assemblée lundi et au Sénat mardi. Faute de majorité à la chambre basse, le Premier ministre devrait faire usage de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, pour faire adopter le texte sans vote. S’exposant pour la deuxième fois à la censure des députés.Le négociateur PS de la CMP Philippe Brun a d’emblée mis la pression, en prévenant que faute “d’ouverture à gauche” jeudi, “il y aura censure” du gouvernement la semaine prochaine. Plus sibyllin, le patron des députés socialistes Boris Vallaud s’est contenté de dire: “Nous avons des propositions de réécriture et nous les défendrons”.Les négociations entre les gouvernement et le parti à la rose, engagés depuis plusieurs semaines, s’étaient interrompues mardi après la sortie de François Bayrou sur “le sentiment de submersion” migratoire selon lui ressenti par les Français. Jeudi, le président du Sénat Gérard Larcher a appelé le groupe de Boris Vallaud à la “responsabilité”. “Est-ce qu’on peut continuer à être sans budget, avec les conséquences que ça a au quotidien pour les citoyens, pour les collectivités territoriales, pour le monde économique ?”, a-t-il interrogé.- Accord sur l’AME ? -Au sein du socle commun aussi, les discussions se sont poursuivies pour trouver un terrain d’entente. Les deux chefs de file des discussions en CMP, le rapporteur général du Budget au Sénat Jean-François Husson (LR), et le représentant des députés Renaissance David Amiel, ont multiplié ces derniers jours les rendez-vous pour accorder leurs points de vue.”Cela avance plutôt bien, il reste quelques ajustements, mais les choses sont bien engagées”, s’est félicité mercredi M. Husson auprès de l’AFP, escomptant que la copie issue de la CMP permette au gouvernement de réduire le déficit à 5,4% du PIB comme prévu, au prix d’un effort budgétaire de 50 milliards d’euros.”Je vois difficilement comment (la CMP) ne serait pas conclusive”, a observé le président de la commission des Finances Eric Coquerel (LFI) sur TF1, déplorant de son côté “un budget plus austéritaire” que ne l’était celui de Michel Barnier, censuré début décembre.Parmi les sujets les plus clivants au sein du socle commun, l’Aide médicale d’Etat réservée aux étrangers en situation irrégulière, dont la droite souhaite voir les crédits diminuer de 200 millions d’euros, contre l’avis de la ministre du Budget Amélie de Montchalin et de nombreux macronistes. Les socialistes en font même “une ligne rouge” absolue.In fine, la version commune proposée MM. Husson et Amiel devrait acter cette réduction, selon une source parlementaire.LR a fortement poussé en ce sens. “Pour nous, un budget de l’AME auquel on ne touche pas, ce n’est juste pas possible”, a souligné mercredi un responsable du parti. “On ne peut pas avoir un Premier ministre qui nous parle de submersion migratoire mais qui n’en tire aucune conséquence.”Le président de Renaissance Gabriel Attal, qui avait souhaité après la chute de Michel Barnier que la majorité sorte de la tutelle du Rassemblement national, a lui apporté mercredi son soutien à François Bayrou dans sa recherche d’un accord avec les socialistes.”Personne, aucun groupe politique n’est totalement satisfait par ce budget. C’est peut-être la preuve qu’il y a une forme de compromis”, a-t-il jugé.La droite mettant de son côté en garde contre des concessions excessives: “Un coup de pouce au Smic, ça ne répond pas au sujet”, a tranché le cadre cité plus haut.”On marchera sur un fil étroit, en tentant de pencher ni trop a gauche, pour éviter que la droite ne vote plus le texte, ni trop a droite car les socialistes le censureraient”, a prévenu mercredi la sénatrice Christine Lavarde, cheffe de file budget du groupe LR, et membre de la CMP.”Avec quand même une inconnue, le choix du RN”, “acteur clé du système”, relève-t-elle. Le RN n’a pour l’instant pas dévoilé sa position.

Budget de l’Etat: un conclave décisif entre députés et sénateurs à l’Assemblée jeudi

Une étape cruciale, mais ne préjugeant pas du sort final du texte: sept députés et sept sénateurs se retrouvent jeudi à l’Assemblée nationale pour tenter de s’entendre sur une version commune du budget de l’État, examinée le cas échéant par les députés lundi, avec sans doute le premier 49.3 de François Bayrou.La commission mixte paritaire (CMP), qui a commencé ses travaux à 09H30 et pourrait si nécessaire les poursuivre vendredi, est dominée par la coalition gouvernementale, avec huit parlementaires issus de ses rangs. Une composition qui présage d’une issue favorable des débats, malgré des divergences de vue entre la droite et les macronistes.Dans cette hypothèse, les conclusions de la CMP seront examinées dans l’hémicycle de l’Assemblée lundi et au Sénat mardi. Faute de majorité à la chambre basse, le Premier ministre devrait faire usage de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, pour faire adopter le texte sans vote. S’exposant pour la deuxième fois à la censure des députés.Le négociateur PS de la CMP Philippe Brun a d’emblée mis la pression, en prévenant que faute “d’ouverture à gauche” jeudi, “il y aura censure” du gouvernement la semaine prochaine. Plus sibyllin, le patron des députés socialistes Boris Vallaud s’est contenté de dire: “Nous avons des propositions de réécriture et nous les défendrons”.Les négociations entre les gouvernement et le parti à la rose, engagés depuis plusieurs semaines, s’étaient interrompues mardi après la sortie de François Bayrou sur “le sentiment de submersion” migratoire selon lui ressenti par les Français. Jeudi, le président du Sénat Gérard Larcher a appelé le groupe de Boris Vallaud à la “responsabilité”. “Est-ce qu’on peut continuer à être sans budget, avec les conséquences que ça a au quotidien pour les citoyens, pour les collectivités territoriales, pour le monde économique ?”, a-t-il interrogé.- Accord sur l’AME ? -Au sein du socle commun aussi, les discussions se sont poursuivies pour trouver un terrain d’entente. Les deux chefs de file des discussions en CMP, le rapporteur général du Budget au Sénat Jean-François Husson (LR), et le représentant des députés Renaissance David Amiel, ont multiplié ces derniers jours les rendez-vous pour accorder leurs points de vue.”Cela avance plutôt bien, il reste quelques ajustements, mais les choses sont bien engagées”, s’est félicité mercredi M. Husson auprès de l’AFP, escomptant que la copie issue de la CMP permette au gouvernement de réduire le déficit à 5,4% du PIB comme prévu, au prix d’un effort budgétaire de 50 milliards d’euros.”Je vois difficilement comment (la CMP) ne serait pas conclusive”, a observé le président de la commission des Finances Eric Coquerel (LFI) sur TF1, déplorant de son côté “un budget plus austéritaire” que ne l’était celui de Michel Barnier, censuré début décembre.Parmi les sujets les plus clivants au sein du socle commun, l’Aide médicale d’Etat réservée aux étrangers en situation irrégulière, dont la droite souhaite voir les crédits diminuer de 200 millions d’euros, contre l’avis de la ministre du Budget Amélie de Montchalin et de nombreux macronistes. Les socialistes en font même “une ligne rouge” absolue.In fine, la version commune proposée MM. Husson et Amiel devrait acter cette réduction, selon une source parlementaire.LR a fortement poussé en ce sens. “Pour nous, un budget de l’AME auquel on ne touche pas, ce n’est juste pas possible”, a souligné mercredi un responsable du parti. “On ne peut pas avoir un Premier ministre qui nous parle de submersion migratoire mais qui n’en tire aucune conséquence.”Le président de Renaissance Gabriel Attal, qui avait souhaité après la chute de Michel Barnier que la majorité sorte de la tutelle du Rassemblement national, a lui apporté mercredi son soutien à François Bayrou dans sa recherche d’un accord avec les socialistes.”Personne, aucun groupe politique n’est totalement satisfait par ce budget. C’est peut-être la preuve qu’il y a une forme de compromis”, a-t-il jugé.La droite mettant de son côté en garde contre des concessions excessives: “Un coup de pouce au Smic, ça ne répond pas au sujet”, a tranché le cadre cité plus haut.”On marchera sur un fil étroit, en tentant de pencher ni trop a gauche, pour éviter que la droite ne vote plus le texte, ni trop a droite car les socialistes le censureraient”, a prévenu mercredi la sénatrice Christine Lavarde, cheffe de file budget du groupe LR, et membre de la CMP.”Avec quand même une inconnue, le choix du RN”, “acteur clé du système”, relève-t-elle. Le RN n’a pour l’instant pas dévoilé sa position.

La Bourse de Paris avance, prise entre résultats d’entreprises et banques centrales

La Bourse de Paris est en hausse jeudi, digérant une série de résultats d’entreprise, dont ceux de géants technologiques américains, dans un marché concentré sur les décisions de politique monétaire des banques centrales américaine et européenne.L’indice vedette CAC 40 prenait 0,43% vers 10H00, soit 33,88 points à 7.906,36 points. Mercredi, il a reculé de 0,32%.”Les indices européens sont à leur plus haut historique, avant une fin de semaine très chargée”, commentent les analystes de Natixis, citant les réunions de politique monétaire des banques centrales américaine et européenne ainsi que les résultats des géants technologiques américains.Pour sa première décision sous le nouveau mandat de Donald Trump, la banque centrale américaine a décidé mercredi soir, à l’unanimité, de maintenir ses taux d’intérêt dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%.”La Fed est maintenant en mode attente, guettant des chiffres d’inflation plus favorables avant d’envisager de nouvelles baisses de taux”, commente Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique pour Lombard Odier IM.Jeudi c’est au tour de la Banque centrale européenne (BCE) de se prononcer. Une nouvelle baisse de ses taux d’intérêt est largement attendue par le marché.”L’impact de la baisse des taux ne devrait pas particulièrement influencer le marché, l’attention se portera plutôt sur la conférence de presse de Christine Lagarde, présidente de la BCE, à 14H45 et sur le communiqué de la BCE qui accompagnera la décision”, commente Kathleen Brooks, directrice de la recherche économique chez XTB.STMicroelectronics sanctionnéLe fabricant franco-italien de composants électroniques STMicroelectronics voyait son titre chuter de 7,55% à 21,99 euros vers 10H00, le marché sanctionnant les anticipations économiques moroses du groupe pour le premier trimestre 2025.A l’occasion de la publication de ses résultats annuels, STMicroelectronics, qui fournit des puces à Apple et à Tesla notamment, a dit prévoir un chiffre d’affaires en baisse de 27,6% pour le premier trimestre 2025, à 2,51 milliards de dollars (2,41 milliards d’euros).Sur l’année 2024, son chiffre d’affaires perd 23,2%, à 13,26 milliards de dollars (12,74 milliards d’euros). Une baisse comparable à celle du quatrième trimestre : les recettes de l’entreprise ont été diminuées de 22,4% par rapport à 2023 et atteignent 3,32 milliards de dollars (3,19 milliards d’euros), “en ligne” avec les prévisions.

Survivors of India festival stampede recount deadly crush

Hindu pilgrim Parvati Gupta braved jostling crowds to be at the world’s largest religious festival in India but will leave with injuries that will keep her bedridden for months.The 45-year-old travelled alongside tens of millions of faithful from around the country to be at the Kumbh Mela, a 12-yearly gathering of sin-cleansing ritual bathing in sacred rivers. Rather than exulting in the holy rites she performed in the waters in the dead of the night, Parvati was on Thursday lying in hospital, wincing in pain and unable to speak.Her family had already resolved to depart the festival and were on the move when a surging crowd spilled over police cordons, knocking her to the ground, trampling her and breaking her leg.”The atmosphere was festive but… just when we were about to leave we lost our balance with all the pushing and shoving,” relative Anita Gupta, keeping vigil by Parvati’s bedside, told AFP.Both women had travelled to the Kumbh Mela on a train overflowing with pilgrims, arriving in the northern city of Prayagraj hours after schedule and forced to sleep in the open after they were unable to find a room.Anita credited a group of men for saving them from death after they formed a protective cordon around the pair when the throng began to swell. But her account of those moments, matched by others in the ward, suggested serious safety lapses and a hapless official response to a stampede that killed at least 30 people.Anita said that several routes leading from the riverside had been blocked by police, causing the chaos and overcrowding that led to the accident.Gauri Sharma, another woman wounded in the crush, said blame rested squarely on the shoulders of festival organisers. “Authorities had closed off some routes, leaving us stuck in one place,” she told AFP. “Then the entire crowd piled up, with people pushing and pressing against each other.”- ‘Attained salvation’ -Wednesday marked one of the holiest days in the six-week Kumbh Mela, and authorities seemed determined not to let the deadly stampede dampen festivities. Millions of people have participated in sacred bathing rituals as normal and periodic police briefings on Wednesday refused to confirm deaths while downplaying the severity of the accident. “There was no stampede. It was just overcrowding due to which some devotees got injured,” police officer Rajesh Dwivedi said at one briefing nearly 12 hours after the fatal crush. An official statement issued that evening credited police at the scene for quickly bringing the situation under control and ambulances for swiftly attending to the injured.”Eyewitnesses praised the swift action” of police, saying that “their timely intervention prevented a major disaster”, the statement said.Police finally confirmed that 30 people had been killed and dozens more injured nearly 18 hours after the stampede, once the sun had set and the day’s bathing was drawing to an end.Several present at the stampede said they believed the police toll was likely understated. “I am sure that more people died,” Anita said. Many were also quick to dismiss the official account of the response to the accident. “Why couldn’t they have prepared better?” Prayagraj resident Rahul Shukla told AFP.”Everyone knew well in advance that the festival would host more than 100 million people.”The 27-year-old said he was grieved by the deaths.But, he added, “those who died at such a holy spot must have immediately attained salvation”.

Japan government pulls ads from Fuji TV after scandal

The Japanese government said Thursday it has pulled advertisements from Fuji Television in the wake of sexual assault allegations lodged against its celebrity host, as the company slashed profit forecasts.Dozens of companies have already scrapped advertising contracts with Fuji since the furore over J-pop megastar turned TV presenter Masahiro Nakai erupted last month.The government has decided to “suspend placing ads on Fuji Television for the time being”, top government spokesman Yoshimasa Hayashi told reporters.Two ads running as of Wednesday and two others due to be aired have been pulled “considering the situation surrounding Fuji Television”, Hayashi said.A leading tabloid magazine reported last month that Nakai had performed a sexual act without a woman’s consent in 2023.A former member of boy band sensation SMAP, Nakai allegedly paid the unnamed woman 90 million yen ($570,000) and both signed a non-disclosure agreement.Fuji has been sharply criticised for its handling of the situation, especially after it admitted knowing about the allegations in 2023 but still allowed Nakai to appear on its shows.On Monday two top Fuji executives stepped down for “failing to provide adequate care” due to “a lack of awareness of human rights”.The firm held a news conference that lasted around 10 hours until around 2:00 am attended by several hundred journalists.Parent company Fuji Media meanwhile on Thursday slashed its earnings forecasts.It projected full-year net income of 9.8 billion yen ($63.4 million), down from its earlier forecast of 29.0 billion yen, according to a statement.Nakai issued a statement earlier this month saying some of what had been reported was “different from the facts”.Last week the 52-year-old announced his retirement from show business.The case also shone the spotlight on other TV channels, with local media reporting that dinners and drinking parties involving celebrities and young women were common practice.Other TV channels including Nippon TV have announced their own investigations into whether similar events between celebrities and women had taken place.

Koran burner shot dead in Sweden

A man who repeatedly burnt the Koran in 2023 in Sweden, sparking outrage in Muslim countries, has been shot dead, media reported Thursday as police confirmed a man died in a shooting the day before.A Stockholm court was due to rule on Thursday whether Salwan Momika, a Christian Iraqi who burned Korans at a slew of protests, was guilty of inciting ethnic hatred. It postponed the ruling until February 3, saying that “because Salwan Momika has died, more time is needed.”Police said in a statement they had been alerted to a shooting in the city of Sodertalje, where Momika lived.The shooting occurred indoors and when police arrived they found a man who had been “hit by shots and the man was taken to hospital”, the statement said.In a later update, police said the man had died and a murder investigation had been opened.Several media outlets identified the deceased as Momika, and reported that the shooting may have been broadcast live on social media.In August, Momika, along with co-protester Salwan Najem, was charged with “agitation against an ethnic group” on four occasions in the summer of 2023.According to the charge sheet, the duo desecrated the Koran, including burning it, while making derogatory remarks about Muslims — on one occasion outside a Stockholm mosque.Relations between Sweden and several Middle Eastern countries were strained by the pair’s protests.Iraqi protesters stormed the Swedish embassy in Baghdad twice in July 2023, starting fires within the compound on the second occasion.In August of that year, Sweden’s intelligence service Sapo raised its threat level to four on a scale of five after the Koran burnings had made the country a “prioritised target”.The Swedish government condemned the desecrations while noting the country’s constitutionally protected freedom of speech and assembly laws.In October 2023, a Swedish court convicted a man of inciting ethnic hatred with a 2020 Koran burning, the first time the country’s court system had tried the charge for desecrating Islam’s holy book.Prosecutors have previously said that under Swedish law, the burning of a Koran can be seen as a critique of the book and the religion, and thus be protected under free speech.However, depending on the context and statements made at the time, it can also be considered “agitation against an ethnic group.”