Key DR Congo city close to falling to Rwanda-backed fightersWed, 29 Jan 2025 12:54:49 GMT

Rwanda-backed fighters controlled most of the besieged DR Congo city of Goma on Wednesday as residents slowly emerged from their homes after days of deadly fighting in the key mineral trading hub.The M23 armed group and Rwandan troops have seized the airport and most of the centre and neighbourhoods since marching into the eastern provincial …

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Espagne: Ryanair et le gouvernement s’écharpent sur les redevances aéroportuaires

“Fausses affirmations”, “chantage”, “ton insolent”: en Espagne, Ryanair et le gouvernement multiplient les invectives sur le niveau des redevances aéroportuaires dans le pays, qui a conduit la compagnie à annoncer une réduction de ses liaisons avec plusieurs aéroports régionaux.Cette passe d’armes a débuté le 16 janvier avec l’annonce par la compagnie low-cost irlandaise d’un plan visant à supprimer 800.000 places d’ici l’été prochain sur sept de ses liaisons avec l’Espagne, soit une baisse de 18% de son activité dans ce pays.En cause, selon le groupe dirigé par Eddie Wilson: le niveau “excessif” des redevances réclamées aux compagnies par le gestionnaire aéroportuaire Aena, détenu à 51% par l’Etat espagnol et propriétaire de 46 aéroports dans le pays.Malgré le gel décidé en 2021 par le gouvernement, “Aena persiste dans ses augmentations injustifiées de taxes”, a assuré dans un communiqué Ryanair, qui va supprimer ses liaisons avec Valladolid (nord) et Jerez (sud) et réduire celles avec “cinq autres aéroports régionaux”.Cette décision a entraîné une réponse courroucée d’Aena, qui a assuré que ses redevances étaient “parmi les plus basses d’Europe” et accusé Ryanair de vouloir “utiliser gratuitement une grande partie des aéroports espagnols”, ce qui “briserait leur viabilité financière”.”Aena invite cordialement Ryanair à se calmer et à abandonner” sa stratégie de communication “agressive et menaçante, qu’il est très difficile de ne pas interpréter comme un chantage”, a poursuivi le gestionnaire d’aéroport dans un communiqué.Pris à partie dans un courrier par Eddie Wilson, qui lui aurait réclamé une réunion sur le sujet avant le 30 janvier, selon plusieurs médias, le ministre des Transports Oscar Puente est à son tour entré dans la polémique en demandant à Ryanair de “repenser sa position”.”J’exprime mon désaccord avec le ton menaçant et quelque peu insolent de la lettre que vous m’avez envoyée en tant que PDG de Ryanair le 21 janvier”, a assuré M. Puente dans un courrier à Eddie Wilson, dont des extraits ont été publiés mercredi par le quotidien économique Cinco Dias.”La politique de transport et d’infrastructure de notre pays est définie exclusivement par le gouvernement espagnol et est au service de l’intérêt général, et non de l’intérêt particulier de compagnies spécifiques”, fait-il valoir dans cette lettre.Ryanair, qui a dégagé 1,92 milliard d’euros de bénéfice en 2023/2024, a déjà annoncé ces derniers mois réduire sa desserte de l’Allemagne à cause des redevances, et a menacé de ne plus desservir dix aéroports français pour protester contre une hausse des taxes sur le transport aérien.

Pourquoi les aéroports européens veulent aussi s’agrandir

De nouveaux terminaux et de nouvelles pistes d’atterrissage vont devoir être construits en Europe pour répondre à la croissance prévue du trafic aérien, même si l’Asie en prévoit encore davantage, plaident des professionnels de l’aérien malgré le réchauffement climatique.Le gouvernement britannique a donné son soutien mercredi à la construction d’une troisième piste à l’aéroport londonien d’Heathrow, le plus fréquenté du Vieux Continent, au nom de la relance de l’économie.Une annonce rare pour une plateforme de correspondance (“hub”) dans une Europe tiraillée entre ses objectifs de réduction des rejets de gaz à effet de serre et les besoins d’un secteur stratégique qui ne voit pas la demande faiblir.L’Association internationale du transport aérien (Iata), porte-voix des compagnies, et le duopole d’avionneurs Boeing et Airbus prévoient toujours un doublement du nombre de voyages aériens dans les 25 prochaines années, de 5 à 10 milliards par an dans le monde.Ce dynamisme sera surtout nourri par l’Asie, selon l’Iata, qui promet néanmoins à l’Europe une croissance annuelle de 2,3% dans les 20 prochaines années, soit 656 millions de passagers aériens supplémentaires en 2043.Défenseurs de l’environnement et autres ONG préviennent que seule la sobriété permettra d’atteindre le “zéro émission nette” à l’horizon 2050. La hausse prévue du trafic aérien en Europe devrait même annuler les bénéfices de l’obligation du recours croissant à des carburants d’origine non-fossile, selon une récente étude de Transport & Environment (T&E). Et le secteur y émettra en 2049 presque autant de CO2 qu’en 2019.”Les plans de croissance de l’industrie aéronautique sont en totale contradiction avec les objectifs climatiques de l’Europe et ne répondent pas à l’ampleur de la crise climatique”, selon Jérôme du Boucher, de T&E France.En Europe occidentale, peu de hubs ont annoncé des extensions, tandis que se multiplient les mesures politiques incitant à moins emprunter l’avion.- “Absence de soutien politique” -Le gouvernement français a renoncé en 2021 à l’agrandissement de Paris-Charles-de-Gaulle et s’apprête à alourdir la fiscalité sur les billets d’avion après avoir interdit les vols intérieurs pouvant être remplacés par des trajets en train de moins de 2h30.Plus au nord, les autorités néerlandaises veulent plafonner le nombre de vols annuels à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol pour lutter contre les nuisances sonores, tandis qu’une mesure identique est prévue à l’horizon 2032 à Bruxelles.A Paris-Orly, où les vols sont déjà plafonnés, le gestionnaire ADP voit le nombre de passagers augmenter de 16% entre 2023 et 2035, mais pense que le volume de vols restera stable, grâce à des avions plus grands et mieux remplis.Cela n’empêche pas de grands travaux d’avoir lieu ailleurs, dans des destinations ensoleillées prisées par les compagnies “low-cost”, comme Heraklion en Crète. Lisbonne prévoit aussi un nouvel aéroport géant à l’horizon 2034.Les professionnels du secteur, déjà en butte à un contrôle aérien européen saturé, s’inquiètent de la perspective d’aéroports trop étriqués.L’organisme de surveillance du trafic aérien Eurocontrol estime que dès 2030, 1% de la demande de voyages ne pourra pas être satisfaite en raison de l’insuffisance des infrastructures au sol.”Clairement, les infrastructures aéroportuaires, en Europe en particulier, ne suivent pas le rythme de la croissance prévue, cela contraste avec ce que nous observons dans la région Asie-Pacifique”, a déploré en décembre le directeur général de l’Iata, Willie Walsh. D’immenses hubs capables d’accueillir plus de 100 voire 200 millions de passagers par an y ont été inaugurés ou planifiés, notamment Istanbul, Ryad et Dubaï. En Inde, le nombre d’aéroports a doublé en dix ans à 157 et les autorités en visent jusqu’à 400 en 2047.Pour Olivier Jankovec, directeur général de l’association ACI Europe qui fédère plus de 500 aéroports du continent, “il est indubitable que nous risquons une insuffisance de capacités dans les prochaines décennies”.Ne pas satisfaire ces besoins futurs “coûtera très cher à l’économie et à la compétitivité européennes”, a-t-il affirmé à l’AFP, en invoquant le récent rapport Draghi. Il a regretté que l’extension des aéroports devienne “de plus en plus difficile, en raison de l’absence de soutien politique”.Celle-ci reflète “l’augmentation de la pression environnementale”, mais aussi “plus généralement un défaut de vision stratégique à long terme”, selon M. Jankovec.

Pourquoi les aéroports européens veulent aussi s’agrandir

De nouveaux terminaux et de nouvelles pistes d’atterrissage vont devoir être construits en Europe pour répondre à la croissance prévue du trafic aérien, même si l’Asie en prévoit encore davantage, plaident des professionnels de l’aérien malgré le réchauffement climatique.Le gouvernement britannique a donné son soutien mercredi à la construction d’une troisième piste à l’aéroport londonien d’Heathrow, le plus fréquenté du Vieux Continent, au nom de la relance de l’économie.Une annonce rare pour une plateforme de correspondance (“hub”) dans une Europe tiraillée entre ses objectifs de réduction des rejets de gaz à effet de serre et les besoins d’un secteur stratégique qui ne voit pas la demande faiblir.L’Association internationale du transport aérien (Iata), porte-voix des compagnies, et le duopole d’avionneurs Boeing et Airbus prévoient toujours un doublement du nombre de voyages aériens dans les 25 prochaines années, de 5 à 10 milliards par an dans le monde.Ce dynamisme sera surtout nourri par l’Asie, selon l’Iata, qui promet néanmoins à l’Europe une croissance annuelle de 2,3% dans les 20 prochaines années, soit 656 millions de passagers aériens supplémentaires en 2043.Défenseurs de l’environnement et autres ONG préviennent que seule la sobriété permettra d’atteindre le “zéro émission nette” à l’horizon 2050. La hausse prévue du trafic aérien en Europe devrait même annuler les bénéfices de l’obligation du recours croissant à des carburants d’origine non-fossile, selon une récente étude de Transport & Environment (T&E). Et le secteur y émettra en 2049 presque autant de CO2 qu’en 2019.”Les plans de croissance de l’industrie aéronautique sont en totale contradiction avec les objectifs climatiques de l’Europe et ne répondent pas à l’ampleur de la crise climatique”, selon Jérôme du Boucher, de T&E France.En Europe occidentale, peu de hubs ont annoncé des extensions, tandis que se multiplient les mesures politiques incitant à moins emprunter l’avion.- “Absence de soutien politique” -Le gouvernement français a renoncé en 2021 à l’agrandissement de Paris-Charles-de-Gaulle et s’apprête à alourdir la fiscalité sur les billets d’avion après avoir interdit les vols intérieurs pouvant être remplacés par des trajets en train de moins de 2h30.Plus au nord, les autorités néerlandaises veulent plafonner le nombre de vols annuels à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol pour lutter contre les nuisances sonores, tandis qu’une mesure identique est prévue à l’horizon 2032 à Bruxelles.A Paris-Orly, où les vols sont déjà plafonnés, le gestionnaire ADP voit le nombre de passagers augmenter de 16% entre 2023 et 2035, mais pense que le volume de vols restera stable, grâce à des avions plus grands et mieux remplis.Cela n’empêche pas de grands travaux d’avoir lieu ailleurs, dans des destinations ensoleillées prisées par les compagnies “low-cost”, comme Heraklion en Crète. Lisbonne prévoit aussi un nouvel aéroport géant à l’horizon 2034.Les professionnels du secteur, déjà en butte à un contrôle aérien européen saturé, s’inquiètent de la perspective d’aéroports trop étriqués.L’organisme de surveillance du trafic aérien Eurocontrol estime que dès 2030, 1% de la demande de voyages ne pourra pas être satisfaite en raison de l’insuffisance des infrastructures au sol.”Clairement, les infrastructures aéroportuaires, en Europe en particulier, ne suivent pas le rythme de la croissance prévue, cela contraste avec ce que nous observons dans la région Asie-Pacifique”, a déploré en décembre le directeur général de l’Iata, Willie Walsh. D’immenses hubs capables d’accueillir plus de 100 voire 200 millions de passagers par an y ont été inaugurés ou planifiés, notamment Istanbul, Ryad et Dubaï. En Inde, le nombre d’aéroports a doublé en dix ans à 157 et les autorités en visent jusqu’à 400 en 2047.Pour Olivier Jankovec, directeur général de l’association ACI Europe qui fédère plus de 500 aéroports du continent, “il est indubitable que nous risquons une insuffisance de capacités dans les prochaines décennies”.Ne pas satisfaire ces besoins futurs “coûtera très cher à l’économie et à la compétitivité européennes”, a-t-il affirmé à l’AFP, en invoquant le récent rapport Draghi. Il a regretté que l’extension des aéroports devienne “de plus en plus difficile, en raison de l’absence de soutien politique”.Celle-ci reflète “l’augmentation de la pression environnementale”, mais aussi “plus généralement un défaut de vision stratégique à long terme”, selon M. Jankovec.

Budget: le PS veut des gages, le gouvernement dénonce une “prise d’otages” sur l’immigration

A la veille d’une réunion décisive sur le budget, où la censure du gouvernement est en jeu, les socialistes continuent de demander à François Bayrou de retirer ses propos sur “le sentiment de submersion” migratoire, mais le gouvernement les appelle à ne pas prendre en “otage” les finances publiques, “sujet numéro un pour notre pays”.”Nous souhaitons qu’il n’y ait aucune prise d’otage de quelque nature que ce soit sur le budget”, a déclaré mercredi Sophie Primas dans son compte-rendu à la presse du Conseil des ministres. “Les Français ne comprennent pas cette bataille de mots”, a-t-elle ajouté, après que les socialistes ont demandé à François Bayrou de retirer notamment ses propos sur la “submersion” migratoire. Le Premier ministre n’a “pas prévu (…) de s’exprimer sur ce qui lui est reproché. Il laisse aujourd’hui les partis travailler sur le budget”, a ajouté la représentante du gouvernement. Elle assure que les “négociations sont en cours” entre les députés et sénateurs qui se réuniront jeudi en commission mixte paritaire (CMP) pour essayer de trouver un compromis sur le projet de loi de finances pour 2025.Le Parti socialiste, qui cherche à obtenir des concessions en échange d’une non-censure sur le budget, a annulé mardi une réunion prévue avec le gouvernement, après des propos de François Bayrou sur la “submersion” migratoire qui ont fait hurler toute la gauche.Le chef du gouvernement “a déraillé hier et nous l’appelons au sursaut”, “l’intérêt du pays, c’est qu'(il) retire ces mots qui blessent inutilement”, a déclaré mercredi le député socialiste Philippe Brun qui siège au sein de la CMP et évoque un “cataclysme” si la France n’avait pas de budget. – “Coût de l’immigration” -Le député a évoqué des demandes du PS sur le pouvoir d’achat, réclamant une augmentation “immédiate” du Smic mais aussi de la prime d’activité (complément de rémunération de l’État versé aux bas salaires, ndlr).La maire PS de Nantes Johanna Rolland a ajouté une autre condition sur Public Sénat: que François Bayrou dise “qu’il ne va pas toucher” à l’Aide médicale d’État, qui permet aux immigrés sans titre de séjour régulier de se faire soigner et dont le budget a été diminué de 200 millions d’euros par le Sénat à majorité de droite.Elle a aussi appelé les socialistes à “fermement réfléchir” à la censure, qu’elle voterait à ce stade si elle était députée.A l’extrême droite, le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu a tonné: le RN “ne s’achète pas avec des mots”.Alors que son parti veut réduire l’AME à une simple aide d’urgence vitale, il s’est demandé si “après les propos de François Bayrou” le gouvernement allait “s’attaquer au coût de l’immigration” et à la dépense, à ses yeux “exponentielle”, de l’AME. Dans l’expression polémique de “submersion” migratoire, il n’y a “nulle tactique pour plaire ou déplaire à qui que ce soit” pour échapper à la censure, s’est défendu mercredi l’entourage du Premier ministre. C’est “simplement l’expression d’une réalité, ce sentiment éprouvé par certains de nos concitoyens”.- “Pudeurs de gazelle” -“La question, c’est chaos ou pas chaos”, ajoute un dirigeant MoDem. Les socialistes “ont quand même eu des gages solides”. “Les gens n’en peuvent plus de ce chaos permanent”.Mais, concède-t-il, François Bayrou “aurait pu attendre huit jours”, après le budget, pour employer cette expression.”On joue l’avenir institutionnel du pays sur une querelle sémantique”, s’est inquiété le ministre (Horizons) de la Fonction publique Laurent Marcangeli, rejetant “la faute à ceux qui ont des pudeurs de gazelle sur un sujet qui est sérieux”.Les plus droitiers du gouvernement ont défendu la sortie de François Bayrou. Il “a justifié la politique que je souhaite mener”, s’est réjoui mardi Bruno Retailleau (LR, Intérieur). Au-delà de la question migratoire, et des groupes politiques, la pression sur François Bayrou est aussi venue du patron de LVMH Bernard Arnault, qui a fustigé la taxation en préparation des grosses entreprises qui “pousse à la délocalisation”.Mme Primas a assuré “comprendre la colère” de Bernard Arnault mais estimé que “chacun doit prendre part aux efforts”.Le gouvernement ne prévoit cependant d’appliquer cette surtaxe d’impôt sur les sociétés que pendant un an, au lieu des deux ans prévus dans le projet de budget du gouvernement Barnier.

Budget: le PS veut des gages, le gouvernement dénonce une “prise d’otages” sur l’immigration

A la veille d’une réunion décisive sur le budget, où la censure du gouvernement est en jeu, les socialistes continuent de demander à François Bayrou de retirer ses propos sur “le sentiment de submersion” migratoire, mais le gouvernement les appelle à ne pas prendre en “otage” les finances publiques, “sujet numéro un pour notre pays”.”Nous souhaitons qu’il n’y ait aucune prise d’otage de quelque nature que ce soit sur le budget”, a déclaré mercredi Sophie Primas dans son compte-rendu à la presse du Conseil des ministres. “Les Français ne comprennent pas cette bataille de mots”, a-t-elle ajouté, après que les socialistes ont demandé à François Bayrou de retirer notamment ses propos sur la “submersion” migratoire. Le Premier ministre n’a “pas prévu (…) de s’exprimer sur ce qui lui est reproché. Il laisse aujourd’hui les partis travailler sur le budget”, a ajouté la représentante du gouvernement. Elle assure que les “négociations sont en cours” entre les députés et sénateurs qui se réuniront jeudi en commission mixte paritaire (CMP) pour essayer de trouver un compromis sur le projet de loi de finances pour 2025.Le Parti socialiste, qui cherche à obtenir des concessions en échange d’une non-censure sur le budget, a annulé mardi une réunion prévue avec le gouvernement, après des propos de François Bayrou sur la “submersion” migratoire qui ont fait hurler toute la gauche.Le chef du gouvernement “a déraillé hier et nous l’appelons au sursaut”, “l’intérêt du pays, c’est qu'(il) retire ces mots qui blessent inutilement”, a déclaré mercredi le député socialiste Philippe Brun qui siège au sein de la CMP et évoque un “cataclysme” si la France n’avait pas de budget. – “Coût de l’immigration” -Le député a évoqué des demandes du PS sur le pouvoir d’achat, réclamant une augmentation “immédiate” du Smic mais aussi de la prime d’activité (complément de rémunération de l’État versé aux bas salaires, ndlr).La maire PS de Nantes Johanna Rolland a ajouté une autre condition sur Public Sénat: que François Bayrou dise “qu’il ne va pas toucher” à l’Aide médicale d’État, qui permet aux immigrés sans titre de séjour régulier de se faire soigner et dont le budget a été diminué de 200 millions d’euros par le Sénat à majorité de droite.Elle a aussi appelé les socialistes à “fermement réfléchir” à la censure, qu’elle voterait à ce stade si elle était députée.A l’extrême droite, le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu a tonné: le RN “ne s’achète pas avec des mots”.Alors que son parti veut réduire l’AME à une simple aide d’urgence vitale, il s’est demandé si “après les propos de François Bayrou” le gouvernement allait “s’attaquer au coût de l’immigration” et à la dépense, à ses yeux “exponentielle”, de l’AME. Dans l’expression polémique de “submersion” migratoire, il n’y a “nulle tactique pour plaire ou déplaire à qui que ce soit” pour échapper à la censure, s’est défendu mercredi l’entourage du Premier ministre. C’est “simplement l’expression d’une réalité, ce sentiment éprouvé par certains de nos concitoyens”.- “Pudeurs de gazelle” -“La question, c’est chaos ou pas chaos”, ajoute un dirigeant MoDem. Les socialistes “ont quand même eu des gages solides”. “Les gens n’en peuvent plus de ce chaos permanent”.Mais, concède-t-il, François Bayrou “aurait pu attendre huit jours”, après le budget, pour employer cette expression.”On joue l’avenir institutionnel du pays sur une querelle sémantique”, s’est inquiété le ministre (Horizons) de la Fonction publique Laurent Marcangeli, rejetant “la faute à ceux qui ont des pudeurs de gazelle sur un sujet qui est sérieux”.Les plus droitiers du gouvernement ont défendu la sortie de François Bayrou. Il “a justifié la politique que je souhaite mener”, s’est réjoui mardi Bruno Retailleau (LR, Intérieur). Au-delà de la question migratoire, et des groupes politiques, la pression sur François Bayrou est aussi venue du patron de LVMH Bernard Arnault, qui a fustigé la taxation en préparation des grosses entreprises qui “pousse à la délocalisation”.Mme Primas a assuré “comprendre la colère” de Bernard Arnault mais estimé que “chacun doit prendre part aux efforts”.Le gouvernement ne prévoit cependant d’appliquer cette surtaxe d’impôt sur les sociétés que pendant un an, au lieu des deux ans prévus dans le projet de budget du gouvernement Barnier.

Budget: le PS veut des gages, le gouvernement dénonce une “prise d’otages” sur l’immigration

A la veille d’une réunion décisive sur le budget, où la censure du gouvernement est en jeu, les socialistes continuent de demander à François Bayrou de retirer ses propos sur “le sentiment de submersion” migratoire, mais le gouvernement les appelle à ne pas prendre en “otage” les finances publiques, “sujet numéro un pour notre pays”.”Nous souhaitons qu’il n’y ait aucune prise d’otage de quelque nature que ce soit sur le budget”, a déclaré mercredi Sophie Primas dans son compte-rendu à la presse du Conseil des ministres. “Les Français ne comprennent pas cette bataille de mots”, a-t-elle ajouté, après que les socialistes ont demandé à François Bayrou de retirer notamment ses propos sur la “submersion” migratoire. Le Premier ministre n’a “pas prévu (…) de s’exprimer sur ce qui lui est reproché. Il laisse aujourd’hui les partis travailler sur le budget”, a ajouté la représentante du gouvernement. Elle assure que les “négociations sont en cours” entre les députés et sénateurs qui se réuniront jeudi en commission mixte paritaire (CMP) pour essayer de trouver un compromis sur le projet de loi de finances pour 2025.Le Parti socialiste, qui cherche à obtenir des concessions en échange d’une non-censure sur le budget, a annulé mardi une réunion prévue avec le gouvernement, après des propos de François Bayrou sur la “submersion” migratoire qui ont fait hurler toute la gauche.Le chef du gouvernement “a déraillé hier et nous l’appelons au sursaut”, “l’intérêt du pays, c’est qu'(il) retire ces mots qui blessent inutilement”, a déclaré mercredi le député socialiste Philippe Brun qui siège au sein de la CMP et évoque un “cataclysme” si la France n’avait pas de budget. – “Coût de l’immigration” -Le député a évoqué des demandes du PS sur le pouvoir d’achat, réclamant une augmentation “immédiate” du Smic mais aussi de la prime d’activité (complément de rémunération de l’État versé aux bas salaires, ndlr).La maire PS de Nantes Johanna Rolland a ajouté une autre condition sur Public Sénat: que François Bayrou dise “qu’il ne va pas toucher” à l’Aide médicale d’État, qui permet aux immigrés sans titre de séjour régulier de se faire soigner et dont le budget a été diminué de 200 millions d’euros par le Sénat à majorité de droite.Elle a aussi appelé les socialistes à “fermement réfléchir” à la censure, qu’elle voterait à ce stade si elle était députée.A l’extrême droite, le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu a tonné: le RN “ne s’achète pas avec des mots”.Alors que son parti veut réduire l’AME à une simple aide d’urgence vitale, il s’est demandé si “après les propos de François Bayrou” le gouvernement allait “s’attaquer au coût de l’immigration” et à la dépense, à ses yeux “exponentielle”, de l’AME. Dans l’expression polémique de “submersion” migratoire, il n’y a “nulle tactique pour plaire ou déplaire à qui que ce soit” pour échapper à la censure, s’est défendu mercredi l’entourage du Premier ministre. C’est “simplement l’expression d’une réalité, ce sentiment éprouvé par certains de nos concitoyens”.- “Pudeurs de gazelle” -“La question, c’est chaos ou pas chaos”, ajoute un dirigeant MoDem. Les socialistes “ont quand même eu des gages solides”. “Les gens n’en peuvent plus de ce chaos permanent”.Mais, concède-t-il, François Bayrou “aurait pu attendre huit jours”, après le budget, pour employer cette expression.”On joue l’avenir institutionnel du pays sur une querelle sémantique”, s’est inquiété le ministre (Horizons) de la Fonction publique Laurent Marcangeli, rejetant “la faute à ceux qui ont des pudeurs de gazelle sur un sujet qui est sérieux”.Les plus droitiers du gouvernement ont défendu la sortie de François Bayrou. Il “a justifié la politique que je souhaite mener”, s’est réjoui mardi Bruno Retailleau (LR, Intérieur). Au-delà de la question migratoire, et des groupes politiques, la pression sur François Bayrou est aussi venue du patron de LVMH Bernard Arnault, qui a fustigé la taxation en préparation des grosses entreprises qui “pousse à la délocalisation”.Mme Primas a assuré “comprendre la colère” de Bernard Arnault mais estimé que “chacun doit prendre part aux efforts”.Le gouvernement ne prévoit cependant d’appliquer cette surtaxe d’impôt sur les sociétés que pendant un an, au lieu des deux ans prévus dans le projet de budget du gouvernement Barnier.

Londres approuve l’agrandissement d’Heathrow pour faire redécoller l’économie

Agrandir l’aéroport le plus fréquenté d’Europe pour relancer une économie atone: la ministre des Finances britannique Rachel Reeves veut remettre son pays sur la voie de la croissance et a donné son aval mercredi à une troisième piste sur le hub londonien d’Heathrow.Cette mesure, décriée par les organisations écologistes et une partie de son camp travailliste, figure parmi une série d’annonces très attendues mercredi de Mme Reeves, qui a détaillé dans un discours fleuve son plan de relance.”Ce gouvernement soutient la construction d’une troisième piste à Heathrow”, mais cet agrandissement sera soumis à “une évaluation complète” pour “garantir que le projet est rentable” mais aussi “conforme aux objectifs environnementaux” du pays, a assuré Mme Reeves.”Il est peu probable qu’une troisième piste à Heathrow stimule l’économie britannique, mais elle augmentera certainement le bruit, la pollution de l’air et les émissions de gaz à effet de serre”, a réagi Doug Parr, un responsable de Greenpeace au Royaume-Uni.La chancelière de l’Echiquier, titre officiel de Rachel Reeves, cherche à rassurer des entreprises inquiètes de la hausse massive des cotisations patronales annoncée fin octobre et des marchés encore tièdes quant aux plans du gouvernement d’avoir recours à des emprunts exceptionnels pour investir.- “Nous ne pouvons plus esquiver” -Alors que le gouvernement a déjà approuvé l’agrandissement des aéroports londoniens City et Stansted et pourrait valider sous peu des projets similaires pour Gatwick et Luton, “nous ne pouvons plus esquiver la décision” sur Heathrow, une plateforme qui “nous relie aux marchés émergents du monde entier, ouvrant de nouvelles opportunités de croissance”, a insisté Mme Reeves.Le directeur général de l’aéroport Thomas Woldbye a applaudi “la reconnaissance du rôle essentiel que nous jouons pour l’économie et la croissance au Royaume-Uni”, assurant que le nouveau projet débloquera “des milliards de livres” dans l’économie.Les plans d’agrandissement d’Heathrow ne sont pas nouveaux. Fin 2020, à l’issue d’une saga judiciaire, la Cour suprême britannique avait statué en faveur d’une troisième piste. Mais le projet a depuis été retardé par la pandémie de Covid-19.Il fait encore face à de nombreux obstacles.En particulier, la construction d’une nouvelle piste aurait un coût très élevé: le prix de 14 milliards de livres avait été avancé il y a dix ans mais l’inflation est passée par là et le quotidien The Times évoque désormais une fourchette de 42 à 63 milliards de livres (50 à 75 milliards d’euros).- Mission essentielle -“Cette expansion ne devrait pas avoir lieu tant que le gouvernement n’aura pas montré exactement comment elle sera compatible avec” ses objectifs climatiques, estime Bob Ward, un expert climatique de la London School of Economics (LSE), qui relève cependant “beaucoup de choses positives dans le discours de la Chancelière”.Mme Reeves était en effet attendue au tournant sur la croissance. C’est “la mission essentielle de ce gouvernement”, avait martelé un peu plus tôt le Premier ministre Keir Starmer dans le Times.Après avoir déjà calé au troisième trimestre puis baissé en octobre, le produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a rebondi légèrement en novembre (+0,1%) mais moins qu’attendu.Le FMI a cependant revu à la hausse mi-janvier sa prévision de croissance pour le pays cette année, à 1,6%.”Une croissance faible n’est pas notre destin”, mais la relance de l’économie “ne se fera pas sans se battre”, a affirmé la chancelière mercredi, déroulant une série d’annonces signalant des assouplissements des règles d’urbanisme ou des mesures de déréglementation pour doper les investissements.Mme Reeves a aussi annoncé le soutien du gouvernement à plusieurs projets d’investissements pour développer un “corridor de croissance” entre Oxford et Cambridge et leurs prestigieuses universités, pour en faire une “Silicon Valley européenne”.Si l’objectif de relance de la croissance est partagé par les députés travaillistes, Rachel Reeves doit encore convaincre dans son propre camp sur une expansion d’Heathrow loin de faire l’unanimité.

C1: le premier tour s’achève en feu d’artifice de 18 matches simultanés

La première phase de la Ligue des champions nouvelle formule se conclut mercredi (21h00) sur une apothéose de 18 matches simultanés, qui offriront du suspense à tous les étages et dessineront l’avenir des quatre clubs français engagés.. Une soirée de télé rareLa petite musique du but au multiplex promet de résonner encore et encore. Dix-huit matches auront lieu simultanément, d’abord pour des raisons d’équité, pour éviter les calculs des participants. Mais l’UEFA se gargarise de ce spectacle unique pour justifier sa nouvelle formule à poule unique, 36 équipes et huit journées: “un incroyable final”.Le diffuseur unique de la compétition en France, Canal+, est tout aussi excité: en dehors des rencontres diffusées individuellement, “on proposera aussi le plus grand multiplex de l’histoire”, souligne Thomas Sénécal, patron des sports de la chaîne cryptée, auprès du journal Le Parisien.. Le top 8, cercle très ferméSi 24 équipes sur 36 échappent à l’élimination au bout des huit journées, seules huit sont qualifiées directement pour les huitièmes de finale et évitent les dangereux barrages de février. Seuls Liverpool (1er, 21 points) et Barcelone (2e, 18 points) sont à cette heure certains de décrocher ce sésame, et Arsenal (16 points et +12 à la différence de buts) quasi certain. Mais l’Inter Milan contre Monaco, l’Atlético Madrid à Salzbourg, l’AC Milan à Zagreb et Lervekusen contre le Sparta Prague vont devoir être sérieux pour rester dans le top 8. Quant à l’Atalanta (8e), son déplacement à Barcelone lui promet quelques sueurs froides.. Les barrages ou la voie de garageInitialement, le Real Madrid, le Bayern Munich ou encore Manchester City lorgnaient vers le top 8 plutôt que vers cette phase au nom ingrat, “les barrages”, qui obstruent la route des huitièmes de finale avec une double confrontation usante en février.Mais cela vaut mieux qu’une sortie de route. Pour le City de Guardiola (8 points), il faut absolument gagner contre Bruges pour sortir de la 25e place. Mais même un club à l’abri comme le Real Madrid de Mbappé (16e, 12 points) espèrera, à Brest, encore grimper pour décrocher l’adversaire le plus clément en février.Car c’est le charme de cette formule: chaque club se bat pour grappiller des places au classement, qui conditionnera leur tableau après la phase de ligue.. La revanche des clubs françaisLe public hexagonal a peut-être davantage vibré qu’ailleurs en Europe, puisque contrairement à l’image de faiblesse qu’il véhicule à l’étranger, trois de ses quatre clubs engagés ont brillé. Brest, l’un des plus Petits Poucets de la compétition, a longtemps figuré dans le top 8. Treizième avec 13 points, les Finistériens reçoivent le Real avec l’espoir de ne pas reculer, mais disputer les barrages est déjà acquis. Tout comme pour Lille (12e, 13 points), qui accueille le Feyenoord Rotterdam après avoir réalisé plusieurs exploits (contre le Real, l’Atlético…). Et pour Monaco (10e, 13 points), au déplacement difficile à l’Inter Milan.De son côté, le PSG, seule écurie française taillée en théorie pour jouer la gagne en C1, a longtemps paniqué à l’idée de vivre une humiliante élimination, la faute à des faux pas évitables contre le PSV Eindhoven et l’Atlético. Mais la victoire renversante contre City (4-2) mercredi dernier lui permet de se contenter d’un nul à Stuttgart mercredi pour voir les barrages.