Journée décisive dans l’Aude pour combattre l’incendie d’une ampleur inédite

Les soldats du feu veulent “taper vite et fort” jeudi, une journée “décisive de bascule” pour venir à bout de l’incendie d’une ampleur inédite, qui ravage l’Aude depuis près de 48 heures.En parcourant 17.000 hectares, le feu de forêt est d’ores et déjà le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.”L’objectif est de pouvoir fixer” le feu d’ici la fin de journée, a indiqué à l’AFP le colonel Christophe Magny, chef des pompiers de l’Aude, à la tête des opérations.En début d’après-midi, l’incendie n’était “pas encore fixé”, mais avait cessé de s’étendre, a déclaré à la presse le préfet de l’Aude, Christian Pouget.Cependant, “la bataille n’est pas encore terminée, le feu peut repartir de manière plus importante”, a-t-il ajouté, précisant que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu regagner leur domicile.Jeudi matin, 2.000 foyers étaient encore privés d’électricité, a fait savoir Enedis à l’AFP, indiquant que “la priorité immédiate (…) est d’assurer la continuité des services essentiels”, comme l’accès à l’eau ou aux réseaux de télécommunications.Parti mardi après-midi du village de Ribaute, entre Carcassonne et Narbonne, le sinistre géant a parcouru 17.000 hectares de végétation et de pinède, dont 13.000 brûlés, selon la sécurité civile. Il a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé une quarantaine de véhicules, selon le bilan provisoire de la préfecture.À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une dame de 65 ans qui avait refusé de quitter sa maison a été retrouvée morte mercredi à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 13 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et onze sapeurs-pompiers, dont un souffre d’un traumatisme crânien, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.- “On se relèvera pas” -Dans cette commune, la plus affectée par l’incendie, une épaisse fumée se dégageait jeudi des collines de pins surplombant les vignobles où les herbes sèches s’embrasaient, a constaté un journaliste de l’AFP.Le préfet a évalué “de 800 à 900 hectares” les vignobles perdus.”Si on n’est pas aidés, on ne se relèvera pas. On perd gros. C’est un désespoir complet. Ça m’écÅ“ure, cette vigne, toutes ces années de travail, c’est parti en fumée en une heure”, confie à l’AFP Fabien Vergnes, 52 ans, dans sa propriété de 20 hectares à Tournissan, à quelques kilomètres de Saint-Laurent.-Météo “plutôt favorable”-Les conditions météo jeudi “sont plutôt favorables”, selon les pompiers de l’Aude. La tramontane, un vent sec et chaud qui renforce le feu, a été supplantée par un vent marin qui “va apporter de l’air plus humide qu’avant, ce qui est moins favorable à la propagation du feu”, a déclaré à l’AFP François Gourand, prévisionniste à Météo-France.”Notre stratégie c’est de taper vite et fort avant que ce vent ne se relève”, ont précisé les pompiers à l’AFP.Le vent qui poussait les flammes vers le littoral méditerranéen a tourné mercredi après-midi, redirigeant le danger vers le massif des Corbières et quinze communes déjà directement ou indirectement impactées par le sinistre.Le vent et “les températures de 32°C”, attendues dans l’après-midi, “nous amènent à rester prudents”, tempère le colonel Magny.- Stratégie militaire de lutte -Le dispositif aérien de quatre Canadair et trois hélicoptères bombardiers d’eau est mobilisé “toute la journée”, pour traiter le feu toujours actif sur divers secteurs, précisent les pompiers du département.  Le Premier ministre François Bayrou a qualifié l’incendie de “catastrophe d’une ampleur inédite” en estimant que l’épisode était “lié au “réchauffement climatique” et “à la sécheresse”. Dans un message de solidarité sur X, le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a prévenu: “La crise climatique est à nos portes. Si aucune action n’est prise rapidement et collectivement, une catastrophe va arriver, c’est une question de +quand+ et non pas de +si+”.Au troisième jour de combat contre le feu, plus de 2.000 pompiers et 500 engins restent mobilisés jeudi. L’Union européenne a également annoncé se tenir “prête à mobiliser” des ressources. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du feu, encore inconnues. Le Premier ministre a évoqué un départ de feu en bord de route.Fin juillet, à la moitié de la saison estivale, la sécurité civile avait comptabilisé plus de 15.000 hectares brûlés sur le territoire national pour 9.000 départs de feu, principalement sur le littoral méditerranéen.bur-chv-skh-dmc/dch/abl  

Journée décisive dans l’Aude pour combattre l’incendie d’une ampleur inédite

Les soldats du feu veulent “taper vite et fort” jeudi, une journée “décisive de bascule” pour venir à bout de l’incendie d’une ampleur inédite, qui ravage l’Aude depuis près de 48 heures.En parcourant 17.000 hectares, le feu de forêt est d’ores et déjà le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.”L’objectif est de pouvoir fixer” le feu d’ici la fin de journée, a indiqué à l’AFP le colonel Christophe Magny, chef des pompiers de l’Aude, à la tête des opérations.En début d’après-midi, l’incendie n’était “pas encore fixé”, mais avait cessé de s’étendre, a déclaré à la presse le préfet de l’Aude, Christian Pouget.Cependant, “la bataille n’est pas encore terminée, le feu peut repartir de manière plus importante”, a-t-il ajouté, précisant que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu regagner leur domicile.Jeudi matin, 2.000 foyers étaient encore privés d’électricité, a fait savoir Enedis à l’AFP, indiquant que “la priorité immédiate (…) est d’assurer la continuité des services essentiels”, comme l’accès à l’eau ou aux réseaux de télécommunications.Parti mardi après-midi du village de Ribaute, entre Carcassonne et Narbonne, le sinistre géant a parcouru 17.000 hectares de végétation et de pinède, dont 13.000 brûlés, selon la sécurité civile. Il a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé une quarantaine de véhicules, selon le bilan provisoire de la préfecture.À Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, une dame de 65 ans qui avait refusé de quitter sa maison a été retrouvée morte mercredi à son domicile dévasté par les flammes. La préfecture a également décompté 13 blessés: deux habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et onze sapeurs-pompiers, dont un souffre d’un traumatisme crânien, selon le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.- “On se relèvera pas” -Dans cette commune, la plus affectée par l’incendie, une épaisse fumée se dégageait jeudi des collines de pins surplombant les vignobles où les herbes sèches s’embrasaient, a constaté un journaliste de l’AFP.Le préfet a évalué “de 800 à 900 hectares” les vignobles perdus.”Si on n’est pas aidés, on ne se relèvera pas. On perd gros. C’est un désespoir complet. Ça m’écÅ“ure, cette vigne, toutes ces années de travail, c’est parti en fumée en une heure”, confie à l’AFP Fabien Vergnes, 52 ans, dans sa propriété de 20 hectares à Tournissan, à quelques kilomètres de Saint-Laurent.-Météo “plutôt favorable”-Les conditions météo jeudi “sont plutôt favorables”, selon les pompiers de l’Aude. La tramontane, un vent sec et chaud qui renforce le feu, a été supplantée par un vent marin qui “va apporter de l’air plus humide qu’avant, ce qui est moins favorable à la propagation du feu”, a déclaré à l’AFP François Gourand, prévisionniste à Météo-France.”Notre stratégie c’est de taper vite et fort avant que ce vent ne se relève”, ont précisé les pompiers à l’AFP.Le vent qui poussait les flammes vers le littoral méditerranéen a tourné mercredi après-midi, redirigeant le danger vers le massif des Corbières et quinze communes déjà directement ou indirectement impactées par le sinistre.Le vent et “les températures de 32°C”, attendues dans l’après-midi, “nous amènent à rester prudents”, tempère le colonel Magny.- Stratégie militaire de lutte -Le dispositif aérien de quatre Canadair et trois hélicoptères bombardiers d’eau est mobilisé “toute la journée”, pour traiter le feu toujours actif sur divers secteurs, précisent les pompiers du département.  Le Premier ministre François Bayrou a qualifié l’incendie de “catastrophe d’une ampleur inédite” en estimant que l’épisode était “lié au “réchauffement climatique” et “à la sécheresse”. Dans un message de solidarité sur X, le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a prévenu: “La crise climatique est à nos portes. Si aucune action n’est prise rapidement et collectivement, une catastrophe va arriver, c’est une question de +quand+ et non pas de +si+”.Au troisième jour de combat contre le feu, plus de 2.000 pompiers et 500 engins restent mobilisés jeudi. L’Union européenne a également annoncé se tenir “prête à mobiliser” des ressources. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes du feu, encore inconnues. Le Premier ministre a évoqué un départ de feu en bord de route.Fin juillet, à la moitié de la saison estivale, la sécurité civile avait comptabilisé plus de 15.000 hectares brûlés sur le territoire national pour 9.000 départs de feu, principalement sur le littoral méditerranéen.bur-chv-skh-dmc/dch/abl  

Aéroport Paris-Roissy: moins de stress pour les correspondances courtes

Accélérer les correspondances de mois d’une heure: Air France-KLM et le gestionnaire des aéroports parisiens ont pris une première mesure à Roissy-Charles-de-Gaulle pour défendre le “hub” parisien face à des plateformes de correspondance ultra-compétitives comme Doha, Dubaï ou Istanbul.Dans le cadre de leur partenariat stratégique scellé il y a un mois, le groupe ADP (Aéroports de Paris) et le groupe aérien franco-néerlandais, qui est son principal client, ont lancé un dispositif pour sécuriser les correspondances courtes. “Short Connection Pass” (pass courte correspondance): c’est la notification que reçoivent désormais les passagers dont la correspondance est jugée “à risque” d’après les données en temps réel des deux acteurs – temps de trajet estimé jusqu’à la porte d’embarquement, attente aux contrôles, horaire actualisé du prochain vol…Ce pass leur donne un accès prioritaire aux contrôles de sécurité et aux formalités de police à l’aéroport Roissy-CDG, “le hub le plus puissant d’Europe en termes d’offres de correspondances”, selon Air France.”C’est un enjeu extrêmement fort pour Air France” dont la moitié des clients (jusqu’à 140.000 par jour) sont en correspondance, explique à l’AFP Arthur Schmitt directeur du service clients hub pour Air France.”La correspondance génère toujours un stress. L’enjeu pour nous c’est de rendre CDG le plus attractif possible pour ce type de voyage”, a-t-il ajouté. Selon lui, il est essentiel que le passager n’ait pas à “courir” et puisse effectuer sa correspondance de façon “sereine”. Lorsque le temps de connexion passe sous un certain seuil – 45 minutes par exemple entre un vol Toulouse-Paris et un départ vers New York – un traitement prioritaire est automatiquement déclenché, explique Air France.Air France, qui dispose des coordonnées de près de 80% de ses clients, leur enverra ce pass par SMS et par mail 30 minutes avant leur arrivée à Paris-Charles de Gaulle.Si le client n’a pas reçu ce message, il sera automatiquement identifié dès le premier scan de sa carte d’embarquement.”L’élément nouveau, c’est que nos agents de prévenance qui scannent systématiquement la carte d’embarquement savent que le passager doit être accompagné et qu’il doit passer de façon prioritaire”, souligne à l’AFP Valérie Senentz, directrice des aérogares de Paris-CDG.Sous l’oeil du président Emmanuel Macron, Philippe Pascal, nouveau PDG du Groupe ADP, et Benjamin Smith, le directeur général de l’entreprise franco-néerlandaise, ont officialisé au salon du Bourget en juin un “partenariat inédit” entre leurs deux sociétés baptisé “Connect France” pour améliorer l’expérience client.

A Gaza, un petit carré de terre “pour survivre un jour de plus”

Entre les tentes d’un camp de déplacés à Gaza-ville, un petit carré de verdure émerge de la terre poussiéreuse: dans le chaos de la guerre, Ibrahim Abu Jabal, un agriculteur palestinien, prend soin de ses tomates, concombres et poivrons en espérant ainsi subvenir aux besoins de sa famille.”Nos corps ont besoin de tomates, de concombres”, raconte à l’AFP cet homme de 39 ans, père de neuf enfants.”Et ces produits sont chers ici. Pas seulement chers, ils ne sont même pas disponibles. Il n’y a pas de tomates, et même s’il y en avait, nous n’aurions pas l’argent pour les acheter.”Sur une parcelle de 120 mètres carrés près de sa tente, au milieu de ce camp où vivent des dizaines de milliers de Palestiniens, l’agriculteur cultive le sol sablonneux après avoir récupéré des graines de légumes séchés.Il parvient généralement à arroser ses rangées de plantes à partir d’un tuyau où l’eau coule une heure par jour et à remplir de grandes cruches pour les rapporter jusqu’à sa parcelle.”En raison de la situation que nous traversons, du coût de la vie élevé et de l’envolée des prix des légumes, j’ai dû retourner à mon ancien métier”, témoigne Ibrahim Abu Jabal.”J’ai préparé cette parcelle pour pouvoir recommencer à planter, juste pour que mes enfants et moi puissions survivre un jour de plus, ou un peu plus longtemps.”- L’accès à l’aide “bloqué” -Après 22 mois de guerre entre l’armée israélienne et le Hamas dans la bande de Gaza, assiégée par Israël, l’ONU et les ONG s’alarment d’un risque de “famine généralisée” parmi les plus de deux millions d’habitants du territoire palestinien.Un blocus hermétique imposé par Israël début mars, puis assoupli fin mai, a provoqué de très graves pénuries de nourriture notamment. Fin juillet, Israël a annoncé des pauses limitées dans les combats pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire, qui reste cependant insuffisante, selon les organisations internationales, face aux besoins immenses de la population.   Mercredi, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a affirmé que seulement 1,5% des terres agricoles de Gaza étaient encore cultivables, en se basant sur des données satellitaires.Avant la guerre, déclenchée par l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, l’agriculture représentait environ 10% de l’économie gazaouie et environ un quart de la population vivait au moins partiellement de l’agriculture, de l’élevage ou de la pêche, selon la FAO.”Gaza est aujourd’hui au bord d’une famine généralisée”, a affirmé mercredi le directeur général de cette agence, Qu Dongyu.”Les gens meurent de faim non pas parce qu’il n’y a pas de nourriture, mais parce que l’accès à celle-ci est bloqué, que les systèmes agroalimentaires locaux se sont effondrés et que les familles ne peuvent plus subvenir à leurs besoins les plus élémentaires”.- “Tenir une journée” -Les sites de distribution d’aide gérés depuis la fin mai par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), un organisme soutenu par les Etats-Unis et Israël, ont souvent été le théâtre de scènes chaotiques et meurtrières.Le 22 juillet, le bureau des droits de l’homme de l’ONU a affirmé que plus de mille Palestiniens qui tentaient d’obtenir de la nourriture avaient été tués par des tirs israéliens depuis le début des opérations de la GHF, dont près des trois quarts à proximité de sites de distribution.Une fille d’Ibrahim Abu Jabal, âgée de neuf ans, a été blessée près d’une cuisine caritative.”L’aide américaine ne répond pas aux besoins des gens, pas même d’un enfant”, remarque-t-il. “Au mieux, cela m’aide à tenir une journée. Pour quelqu’un comme moi qui a neuf enfants, en quoi une seule boîte d’aide peut-elle aider?”.

Début d’une nouvelle vague de chaleur en France, onze départements en vigilance orange vendredi

Six départements de la moitié sud du pays vont s’ajouter aux 5 déjà placés en vigilance orange “canicule” pour la journée de vendredi, qui marquera le début de la deuxième vague de chaleur en France cet été, a annoncé jeudi Météo-France.La liste des départements en orange “va être complétée” par “six autres départements qui sont le Lot, l’Aveyron, la Loire, l’Isère, la Drôme et l’Ardèche”, portant à onze le nombre de départements touchés, a annoncé lors d’une conférence de presse Olivier Caumont, permanencier de prévision pour l’établissement public.Les précédents départements déjà annoncés en vigilance orange étaient les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne et le Rhône.A ces départements s’en ajoutent 24 autres de la moitié sud, placés pour leur part en vigilance jaune.”A partir de demain va démarrer la deuxième vague de chaleur de l’été 2025 à l’échelle de la France, qui sera la 51e vague de chaleur recensée par Météo France depuis 1947″, a précisé François Jobard, prévisionniste, évoquant “un épisode qui va surtout concerner dans un premier temps les régions sud et qui sera assez durable”.”A partir de ce jeudi les températures afficheront une hausse généralisée, prémices d’un épisode caniculaire qui débutera vendredi sur le sud-ouest et le centre-est. Les fortes chaleurs auront tendance à s’accentuer et à s’étendre les jours suivants. Elles se poursuivront en début de semaine prochaine”, indique Météo-France dans son bulletin de 16H00.”Dans l’après-midi on attend de 36 à 38°C localement 39°C sur une grande partie est de l’Occitanie et de 35 à 37°C (localement) 38°C dans le centre-est”, précise le bulletin.Ce réchauffement s’explique par “un véritable couvercle anticyclonique avec de l’air chaud dans les basses couches (de l’atmosphère) mais aussi en altitude”, a détaillé François Jobard.

Début d’une nouvelle vague de chaleur en France, onze départements en vigilance orange vendredi

Six départements de la moitié sud du pays vont s’ajouter aux 5 déjà placés en vigilance orange “canicule” pour la journée de vendredi, qui marquera le début de la deuxième vague de chaleur en France cet été, a annoncé jeudi Météo-France.La liste des départements en orange “va être complétée” par “six autres départements qui sont le Lot, l’Aveyron, la Loire, l’Isère, la Drôme et l’Ardèche”, portant à onze le nombre de départements touchés, a annoncé lors d’une conférence de presse Olivier Caumont, permanencier de prévision pour l’établissement public.Les précédents départements déjà annoncés en vigilance orange étaient les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne et le Rhône.A ces départements s’en ajoutent 24 autres de la moitié sud, placés pour leur part en vigilance jaune.”A partir de demain va démarrer la deuxième vague de chaleur de l’été 2025 à l’échelle de la France, qui sera la 51e vague de chaleur recensée par Météo France depuis 1947″, a précisé François Jobard, prévisionniste, évoquant “un épisode qui va surtout concerner dans un premier temps les régions sud et qui sera assez durable”.”A partir de ce jeudi les températures afficheront une hausse généralisée, prémices d’un épisode caniculaire qui débutera vendredi sur le sud-ouest et le centre-est. Les fortes chaleurs auront tendance à s’accentuer et à s’étendre les jours suivants. Elles se poursuivront en début de semaine prochaine”, indique Météo-France dans son bulletin de 16H00.”Dans l’après-midi on attend de 36 à 38°C localement 39°C sur une grande partie est de l’Occitanie et de 35 à 37°C (localement) 38°C dans le centre-est”, précise le bulletin.Ce réchauffement s’explique par “un véritable couvercle anticyclonique avec de l’air chaud dans les basses couches (de l’atmosphère) mais aussi en altitude”, a détaillé François Jobard.

Ballon d’Or: neuf joueurs du PSG dont Dembélé dans la liste des 30 nommés

Neuf joueurs du Paris SG, dont Ousmane Dembélé, figurent dans la liste des 30 nommés pour le Ballon d’or, révélée jeudi et dont le lauréat sera connu le 22 septembre.Jamais un club n’avait eu autant de joueurs nommés que le PSG, auteur d’un quadruplé historique (Ligue des champions, Championnat de France, Coupe de France et Trophée des champions).Dembélé, principal favori avec l’Espagnol du FC Barcelone Lamine Yamal, est accompagné par ses coéquipiers Désiré Doué, Achraf Hakimi, Khvicha Kvaratskhelia, Nuno Mendes, Joao Neves, Vitinha, Fabian Ruiz et Gianluigi Donnarumma. Outre Yamal, 18 ans, le club catalan a trois autres nommés: Robert Lewandowski, Pedri et Raphinha. Kylian Mbappé, meilleur buteur européen, figure pour la huitième fois dans la liste pour ce trophée qu’il n’a jamais remporté.Il y aura d’ailleurs un nouveau Ballon d’or car les précédents lauréats (Rodri en 2024, Lionel Messi en 2023 et Karim Benzema en 2022) ne sont pas dans la liste.La liste des 30 nommés:Ousmane Dembélé (FRA/PSG), Gianluigi Donnarumma (ITA/PSG), Jude Bellingham (ENG/Real Madrid), Désiré Doué (FRA/PSG), Denzel Dumfries (NED/Inter Milan), Serhou Guirassy (GUI/Dortmund), Erling Haaland (NOR/Manchester City), Viktor Gyökeres (SUE/Arsenal), Achraf Hakimi (MAR/PSG), Harry Kane (ENG/Bayern), Khvicha Kvaratskhelia (GEO/PSG), Robert Lewandowski (POL/Barça), Alexis Mac Allister (ARG/Liverpool), Lautaro Martinez (ARG/Inter Milan), Scott McTominay (SCO/Naples), Kylian Mbappé (FRA/Real Madrid), Nuno Mendes (POR/PSG), Joao Neves (POR/PSG), Pedri (ESP/Barça) Cole Palmer (ENG/Chelsea), Michael Olise (FRA/Bayern), Raphinha (BRE/Barça), Declan Rice (ENG/Arsenal), Fabian Ruiz (ESP/PSG), Virgil van Dijk (NED/ Liverpool), Vinicius (BRE/Real Madrid), Mohamed Salah (EGY/Liverpool), Florian Wirtz (GER/Liverpool), Vitinha (POR/PSG), Lamine Yamal (ESP/Barça)

Netanyahu décide des suites de la guerre à Gaza, le chef de l’armée droit dans ses bottes

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu réunit jeudi en fin d’après-midi son cabinet de sécurité pour décider des suites de la guerre dans la bande de Gaza, où l’extension attendue des opérations militaires suscite les cris d’alarme des familles d’otages et les réserves du chef d’état-major de l’armée.”Poursuite du blocus ou conquête de Gaza”, “Le moment de décider”, résume jeudi la presse israélienne, qui donne pour acquis un élargissement des opérations de l’armée, jusqu’à une conquête totale du territoire palestinien.Le cabinet de sécurité, en charge des questions militaires, se réunira à 18H00 locales (15H00 GMT).Le matin même, une vingtaine de proches d’otages ont pris place à bord d’au moins trois embarcations parties du port d’Ashkelon, dans le sud d’Israël, et se sont symboliquement rapprochés des côtes de Gaza pour lancer un cri d’alarme: “Mayday! Nous avons besoin de toute l’aide internationale pour secourir les otages”, ont-ils supplié, jetant des bouées à la mer et criant les noms des captifs du Hamas.- “Eliminer les menaces” -Le cabinet de sécurité devrait discuter et approuver un plan visant “à conquérir l’ensemble de la bande de Gaza, y compris la ville de Gaza et les camps de réfugiés” situés dans le centre du territoire, a affirmé la radio nationale Kan, estimant que “l’opération durera cinq mois et nécessitera une mobilisation massive de réservistes”.Alors que la presse se fait écho des réserves du chef d’état-major, voire de son opposition à ce plan présumé, l’intéressé s’est pour la première fois exprimé publiquement à ce sujet: “Nous continuerons d’exprimer notre position sans crainte, de manière pragmatique, indépendante et professionnelle”, a commenté le lieutenant-général Eyal Zamir, lors d’une visite aux soldats.Et de mettre en garde, sans explicitement se prononcer sur la prochaine phase des combats: “Nous ne limiterons plus notre réponse. Nous éliminerons les menaces à leur stade précoce dans tous les domaines et continuerons à travailler pour atteindre nos objectifs”. L’armée israélienne occupe ou opère actuellement au sol dans près de 75% de la bande de Gaza, principalement depuis ses positions permanentes dans le territoire le long de la frontière. Elle bombarde partout où elle le juge nécessaire.Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), 86,3% du territoire est militarisé par Israël et soumis à des ordres d’évacuation.Les zones non occupées sont aussi les plus peuplées: les villes de Khan Younès et Gaza, les camps de réfugiés de Deir-el-Balah, dans le centre du territoire.Après 22 mois d’une guerre dévastatrice déclenchée par l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la bande de Gaza, assiégée, est menacée d’une “famine généralisée”, selon l’ONU, et totalement dépendante de l’aide humanitaire, toujours distribuée en quantités largement insuffisantes selon les humanitaires.Quelque 2,4 millions de Palestiniens vivent au quotidien sous les bombes dans cet étroit territoire long de 41 km et large de six à 12 km, le long de la côte méditerranéenne. Israël avait déjà occupé Gaza en 1967 et implanté un ensemble de 21 colonies israéliennes, démantelées en 2005 avec le retrait unilatéral décidé par le Premier ministre d’alors, Ariel Sharon.- “Mort et destruction” -Mardi, M. Netanyahu a réaffirmé les objectifs de guerre fixés à l’armée: “vaincre totalement l’ennemi à Gaza, libérer tous nos otages et s’assurer que Gaza ne constituera plus une menace pour Israël”.Entre un “contrôle militaire à court terme de l’ensemble de la bande, une domination militaire à long terme et à un possible retour des colonies juives”, “l’occupation complète” voulue par Netanyahu n’est pas du tout claire, analyse le Times of Israël.L’opinion israélienne s’alarme toujours plus du sort des 49 otages encore retenus à Gaza, dont 27 déclarés morts par l’armée. La diffusion par le Hamas et le Jihad islamique de vidéos de propagande montrant deux d’entre eux, très affaiblis et amaigris, ont suscité colère et émotion en Israël, mais aussi à l’étranger.Le Forum des familles, principale organisation représentant ces familles, en a appelé solennellement au chef d’état-major pour qu’il s’oppose “au sacrifice des otages!”, alors que “80% de la population est favorable à un accord global” négocié en échange du retour des otages.Du côté palestinien, une extension des opérations de l’armée “signifie plus de destruction et de mort”, s’inquiète Ahmad Salem, un homme de 45 ans qui vit dans le camp de réfugiés de Jabalia.”Nous vivons chaque jour avec anxiété et peur de l’inconnu. (…) Il n’y a aucun endroit sûr à Gaza. Si Israël commence et étend ses opérations terrestres à nouveau, nous serons les premières victimes (…) Nous ne pouvons pas en supporter davantage”.La Défense civile de Gaza a fait état jeudi de la mort de 35 personnes tuées par des frappes ou des tirs israéliens.