Nîmes: huit blessés dans une fusillade, sur fond de trafic de drogue
Une fusillade a fait huit blessés, dont un grièvement, vendredi soir à Nîmes, lorsque des tireurs ont ouvert le feu sur une place entourée d’immeubles, vraisemblablement sur fond de rivalités liées au trafic de drogue.La fusillade a éclaté vers 19H15 dans le quartier populaire de Valdegour, dans l’ouest de la ville, limitrophe du quartier de Pissevin, gangréné par le trafic de stupéfiants et déjà théâtre de plusieurs fusillades sanglantes.Un premier bilan vendredi soir faisait état de six personnes blessées, dont l’une a eu “un temps” son pronostic vital engagé, mais une autre victime a été recensée plus tard dans la nuit tandis qu’une huitième s’est présentée d’elle-même à l’hôpital “avec des éclats dans le dos”, ont indiqué des sources policières.D’après les premiers éléments recueillis, trois personnes en provenance du quartier de Pissevin ont ouvert le feu avant de s’enfuir à bord de deux véhicules. Une vingtaine d’étuis de calibre .222 Remington, plutôt utilisé pour le tir sportif ou la chasse, ont été retrouvés sur place.La nature exacte des blessures des personnes touchées n’était pas immédiatement connue, pas plus que leurs âges ni si elles avait été directement visées ou étaient des victimes collatérales, alors qu’au moment de la fusillade, selon des témoignages, la place commençait à se remplir d’habitants sortant de chez eux après une journée de chaleur caniculaire.”À ce stade, nous ne pouvons pas dire si les victimes étaient directement visées par les tirs, ni connaître l’exactitude des échanges de tirs. Les constatations sont en cours”, avait indiqué tard vendredi Nathalie Welté, procureure adjointe de Nîmes, confirmant la fusillade.- “Il faut faire quelque chose” -Mais le quartier de la place Avogadro où s’est déroulée la fusillade est “cartographié comme étant un point de deal”, avait précisé la magistrate à l’AFP.Et selon une source proche de l’enquête, une rivalité sur fond de stupéfiants pourrait être à l’origine de la fusillade. Le quartier voisin de Pissevin, dont 70% des 16.000 habitants vivent sous le seuil de pauvreté, est en effet connu pour ses points de deal et a été lui aussi théâtre de fusillades liées au trafic. En août 2023, un garçonnet de 10 ans y avait été tué, fauché par une balle perdue. Samedi matin, le parquet n’a donné aucun nouvel élément sur l’enquête, la procureure de Nîmes, Cécile Gensac, indiquant dans un très bref mail “qu’un communiqué de presse paraîtra dans la journée, dès fiabilisation attendue de certains éléments”.”Ce ne sont pas des gens d’ici, ce sont des gens d’en bas, de la Zup Sud (nom donné à Pissevin, NDLR) qui font ça. Ils ont toujours fait ça, et ils continueront toujours tant que la loi ne fait pas son travail”, a réagi samedi matin un habitant du quartier, qui n’a pas souhaité donner son nom mais seulement son âge, 28 ans.”Nous, on en a marre, on a peur, on n’est plus en sécurité ici (…). Il faut faire quelque chose”, a-t-il dit à l’AFP.”Ils ont mis un commissariat, mais il ne sert à rien, on ne voit jamais de policiers, on ne voit jamais de patrouille qui passe, rien, ce n’est pas normal”, a souligné le jeune homme, l’un des rares riverains à s’aventurer samedi dans le quartier écrasé de chaleur et où aucune présence des forces de l’ordre n’était visible.Possibles stigmates de la fusillade, des traces de sang étaient elles toujours visibles samedi, de même qu’un impact de balle sur un poteau.ysp-mca-jra-so/jra
Le Pen exhorte ses troupes à se préparer à une possible dissolution
“Ne procrastinez pas!”: Marine Le Pen a appelé samedi les parlementaires RN à se préparer aux prochaines batailles électorales, y compris à la possibilité d’une dissolution de l’Assemblée nationale en réponse “à l’affaissement parlementaire” du gouvernement.”Il serait assez dangereux, je crois, de se convaincre qu’il n’y aura pas de dissolution”, a lancé la cheffe de file du RN, en ouvrant à l’Assemblée une “convention de l’Union nationale”, réunissant des parlementaires nationaux et européens de l’alliance RN-UDR, presque un an jour pour jour après le premier tour des dernières législatives.La présidente du groupe RN à l’Assemblée a revendiqué une “victoire stratégique”, avec la “dislocation du bloc central” réunissant les groupes de l’ancienne majorité (Renaissance-MoDem-Horizons) et LR, qui “ne semble plus obéir à aucune direction” selon elle.Eric Ciotti, patron de l’UDR (Union des droites pour la République), a lui lancé un appel aux électeurs et militants de son ancien parti LR: “rejoignez nous, l’espoir, il est là, le courage, il est là”.Brandissant “l’affaissement parlementaire” du binôme exécutif Emmanuel Macron – François Bayrou, la patronne de l’extrême droite a estimé que “le bloc central (…) ne peut pas longtemps laisser ce phénomène de délitement se prolonger”.”Alors Emmanuel Macron peut être tenté de dissoudre”, a ajouté Mme Le Pen, qui à ce stade serait empêchée de concourir aux législatives en attendant son procès en appel dans l’affaire des assistants d’eurodéputés FN, pour laquelle elle a été condamnée en première instance à une peine d’inéligibilité immédiate.Évoquant une “possibilité, pas une probabilité”, à l’approche de la date du 8 juillet à laquelle Emmanuel Macron récupèrera son pouvoir de dissolution, elle a prévenu que “l’histoire ne repassera pas les plats: s’il y a une dissolution (…) nous devons l’emporter”.La patronne de l’extrême droite a aussi exhorté les parlementaires à plancher dès maintenant sur les élections municipales de 2026. L’exercice sera “déterminant pour le mouvement, mais aussi concrètement pour votre réélection dans vos circonscriptions respectives”.”On est tous d’accord pour se dire que ce gouvernement ne vivra pas très longtemps (…) parce que il est frappé du sceau de l’impuissance”, a ajouté le président du RN Jordan Bardella, avant l’ouverture de cette convention, à la fois anniversaire de l’alliance RN-UDR, et journée de conférences avec des invités.Selon une source au groupe, les parlementaires devraient échanger notamment avec André Merlin, ingénieur et industriel ancien patron de RTE, François Ecalle, ancien haut fonctionnaire de Bercy spécialiste des finances publiques, le haut fonctionnaire Christophe Eoche-Duval, sur le sujet de la simplification ou encore l’essayiste Stéphane Rozès.
Le Pen exhorte ses troupes à se préparer à une possible dissolution
“Ne procrastinez pas!”: Marine Le Pen a appelé samedi les parlementaires RN à se préparer aux prochaines batailles électorales, y compris à la possibilité d’une dissolution de l’Assemblée nationale en réponse “à l’affaissement parlementaire” du gouvernement.”Il serait assez dangereux, je crois, de se convaincre qu’il n’y aura pas de dissolution”, a lancé la cheffe de file du RN, en ouvrant à l’Assemblée une “convention de l’Union nationale”, réunissant des parlementaires nationaux et européens de l’alliance RN-UDR, presque un an jour pour jour après le premier tour des dernières législatives.La présidente du groupe RN à l’Assemblée a revendiqué une “victoire stratégique”, avec la “dislocation du bloc central” réunissant les groupes de l’ancienne majorité (Renaissance-MoDem-Horizons) et LR, qui “ne semble plus obéir à aucune direction” selon elle.Eric Ciotti, patron de l’UDR (Union des droites pour la République), a lui lancé un appel aux électeurs et militants de son ancien parti LR: “rejoignez nous, l’espoir, il est là, le courage, il est là”.Brandissant “l’affaissement parlementaire” du binôme exécutif Emmanuel Macron – François Bayrou, la patronne de l’extrême droite a estimé que “le bloc central (…) ne peut pas longtemps laisser ce phénomène de délitement se prolonger”.”Alors Emmanuel Macron peut être tenté de dissoudre”, a ajouté Mme Le Pen, qui à ce stade serait empêchée de concourir aux législatives en attendant son procès en appel dans l’affaire des assistants d’eurodéputés FN, pour laquelle elle a été condamnée en première instance à une peine d’inéligibilité immédiate.Évoquant une “possibilité, pas une probabilité”, à l’approche de la date du 8 juillet à laquelle Emmanuel Macron récupèrera son pouvoir de dissolution, elle a prévenu que “l’histoire ne repassera pas les plats: s’il y a une dissolution (…) nous devons l’emporter”.La patronne de l’extrême droite a aussi exhorté les parlementaires à plancher dès maintenant sur les élections municipales de 2026. L’exercice sera “déterminant pour le mouvement, mais aussi concrètement pour votre réélection dans vos circonscriptions respectives”.”On est tous d’accord pour se dire que ce gouvernement ne vivra pas très longtemps (…) parce que il est frappé du sceau de l’impuissance”, a ajouté le président du RN Jordan Bardella, avant l’ouverture de cette convention, à la fois anniversaire de l’alliance RN-UDR, et journée de conférences avec des invités.Selon une source au groupe, les parlementaires devraient échanger notamment avec André Merlin, ingénieur et industriel ancien patron de RTE, François Ecalle, ancien haut fonctionnaire de Bercy spécialiste des finances publiques, le haut fonctionnaire Christophe Eoche-Duval, sur le sujet de la simplification ou encore l’essayiste Stéphane Rozès.
La cigarette bannie à la plage et au parc mais pas en terrasse
Fumer à la plage, dans un parc, sous un abribus ou devant un lycée, cela devient officiellement interdit partout en France. Cette interdiction visant à protéger les enfants ne concerne pas les terrasses de cafés et restaurants, au grand dam des associations anti-tabac.Promise fin 2023 et annoncée fin mai par Catherine Vautrin, cette mesure, actée dans un décret samedi au Journal officiel entrant en vigueur dès dimanche, s’applique notamment aux plages “pendant la saison balnéaire”, aux parcs et jardins publics, aux “zones affectées à l’attente des voyageurs” dans les transports. Il concerne aussi les abords immédiats des bibliothèques, équipements sportifs (stades, piscines…), établissements scolaires ou accueillant des mineurs, où il sera interdit de griller une cigarette “dans un périmètre d’au moins 10 mètres”, a précisé le ministère de la Santé dans un communiqué. Un nouveau texte doit, “dans les prochains jours”, fixer formellement ce périmètre et la nouvelle signalisation – un pictogramme – de ces nouveaux “espaces sans tabac”, selon le ministère. Les cigarettes électroniques ne sont pas concernées par cette interdiction, qui ne s’applique pas aux terrasses de cafés et de restaurants.Toute infraction “pourra être sanctionnée par une contravention de quatrième classe, soit une amende forfaitaire de 135 euros, pouvant aller jusqu’à 750 euros”, précise le ministère qui avait toutefois promis fin mai une période de “pédagogie”.”Là, où il y a des enfants, le tabac doit disparaître. Un parc, une plage, une école, ce sont des lieux pour jouer, apprendre, respirer. Pas pour fumer”, soulignent Catherine Vautrin, ministre de la Santé, et Yannick Neuder, ministre délégué chargé de la Santé, y voyant “un pas de plus vers une génération sans tabac”.- Cohabitation en terrasse -L’élargissement des espaces sans tabac faisait partie des mesures prévues par le Programme national de lutte contre le tabac (PNLT) 2023-2027, avec l’ambition de “relever le défi d’une génération débarrassée du tabac dès 2032”. Désireuses d’agir, 1.600 communes volontaires ont déjà élargi l’interdiction de fumer dans les lieux publics à des parcs, plages, pistes de ski, abords d’écoles… soit 7.000 espaces sans tabac, dans des expérimentations locales accompagnées par la Ligue contre le cancer.Très attendue par les organisations de lutte contre le tabagisme, l’interdiction permettant de “dénormaliser” l’usage du tabac dans l’espace public “va dans le bon sens, mais reste insuffisante”, déclare à l’AFP Yves Martinet, le président du Comité National Contre le Tabagisme (CNCT).”La ministre s’appuie sur la protection des enfants” mais ces derniers “vont aussi sur les terrasses”, souligne ce pneumologue.Franck Delvau, président de l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) d’Ile-de-France, se satisfait pour sa part que les terrasses ne soient pas concernés: une telle interdiction ne ferait selon lui que déplacer le problème car “les gens en terrasse iraient fumer à côté des établissements”.”Fumeurs et non-fumeurs peuvent cohabiter” en terrasse, les “derniers lieux de convivialité et de liberté”, abonde Franck Trouet, délégué général du Groupement des Hôtelleries et Restaurations de France (GHR).- “Hameçonner les jeunes” -En France, l’exposition passive à la fumée du tabac fait 3.000 à 5.000 morts par an, selon les chiffres officiels.Le CNCT regrette l’absence dans le texte des cigarettes électroniques, dont les arômes servent à “hameçonner les jeunes”. Or, “pour qu’une mesure soit efficace, il faut qu’elle soit claire : pas de consommation de produits contenant du tabac ou de la nicotine en public”, martèle Yves Martinet. Près de neuf Français sur dix (89%) iraient autant ou plus souvent sur des terrasses de cafés et restaurants non-fumeurs, et plus d’un tiers (35%) des fumeurs et vapoteurs souhaitent réduire leur exposition, dans un sondage publié en juin par l’association Demain Sera Non-Fumeur (DNF). Le tabagisme est en baisse constante en France avec “la prévalence la plus faible jamais enregistrée depuis 2000”, selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Moins d’un quart des adultes de 18 à 75 ans déclaraient fumer quotidiennement en 2023, observe l’OFDT. Le tabagisme fait 75.000 morts par an et, selon l’OFDT, coûte 156 milliards d’euros par an à la société (vies, qualité de vie et productivité perdues, prévention, répression, soins…).Le nouveau décret renforce aussi les sanctions en cas de vente de produits du tabac et du vapotage aux mineurs, qui constitue désormais une contravention de cinquième classe.
La cigarette bannie à la plage et au parc mais pas en terrasse
Fumer à la plage, dans un parc, sous un abribus ou devant un lycée, cela devient officiellement interdit partout en France. Cette interdiction visant à protéger les enfants ne concerne pas les terrasses de cafés et restaurants, au grand dam des associations anti-tabac.Promise fin 2023 et annoncée fin mai par Catherine Vautrin, cette mesure, actée dans un décret samedi au Journal officiel entrant en vigueur dès dimanche, s’applique notamment aux plages “pendant la saison balnéaire”, aux parcs et jardins publics, aux “zones affectées à l’attente des voyageurs” dans les transports. Il concerne aussi les abords immédiats des bibliothèques, équipements sportifs (stades, piscines…), établissements scolaires ou accueillant des mineurs, où il sera interdit de griller une cigarette “dans un périmètre d’au moins 10 mètres”, a précisé le ministère de la Santé dans un communiqué. Un nouveau texte doit, “dans les prochains jours”, fixer formellement ce périmètre et la nouvelle signalisation – un pictogramme – de ces nouveaux “espaces sans tabac”, selon le ministère. Les cigarettes électroniques ne sont pas concernées par cette interdiction, qui ne s’applique pas aux terrasses de cafés et de restaurants.Toute infraction “pourra être sanctionnée par une contravention de quatrième classe, soit une amende forfaitaire de 135 euros, pouvant aller jusqu’à 750 euros”, précise le ministère qui avait toutefois promis fin mai une période de “pédagogie”.”Là, où il y a des enfants, le tabac doit disparaître. Un parc, une plage, une école, ce sont des lieux pour jouer, apprendre, respirer. Pas pour fumer”, soulignent Catherine Vautrin, ministre de la Santé, et Yannick Neuder, ministre délégué chargé de la Santé, y voyant “un pas de plus vers une génération sans tabac”.- Cohabitation en terrasse -L’élargissement des espaces sans tabac faisait partie des mesures prévues par le Programme national de lutte contre le tabac (PNLT) 2023-2027, avec l’ambition de “relever le défi d’une génération débarrassée du tabac dès 2032”. Désireuses d’agir, 1.600 communes volontaires ont déjà élargi l’interdiction de fumer dans les lieux publics à des parcs, plages, pistes de ski, abords d’écoles… soit 7.000 espaces sans tabac, dans des expérimentations locales accompagnées par la Ligue contre le cancer.Très attendue par les organisations de lutte contre le tabagisme, l’interdiction permettant de “dénormaliser” l’usage du tabac dans l’espace public “va dans le bon sens, mais reste insuffisante”, déclare à l’AFP Yves Martinet, le président du Comité National Contre le Tabagisme (CNCT).”La ministre s’appuie sur la protection des enfants” mais ces derniers “vont aussi sur les terrasses”, souligne ce pneumologue.Franck Delvau, président de l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) d’Ile-de-France, se satisfait pour sa part que les terrasses ne soient pas concernés: une telle interdiction ne ferait selon lui que déplacer le problème car “les gens en terrasse iraient fumer à côté des établissements”.”Fumeurs et non-fumeurs peuvent cohabiter” en terrasse, les “derniers lieux de convivialité et de liberté”, abonde Franck Trouet, délégué général du Groupement des Hôtelleries et Restaurations de France (GHR).- “Hameçonner les jeunes” -En France, l’exposition passive à la fumée du tabac fait 3.000 à 5.000 morts par an, selon les chiffres officiels.Le CNCT regrette l’absence dans le texte des cigarettes électroniques, dont les arômes servent à “hameçonner les jeunes”. Or, “pour qu’une mesure soit efficace, il faut qu’elle soit claire : pas de consommation de produits contenant du tabac ou de la nicotine en public”, martèle Yves Martinet. Près de neuf Français sur dix (89%) iraient autant ou plus souvent sur des terrasses de cafés et restaurants non-fumeurs, et plus d’un tiers (35%) des fumeurs et vapoteurs souhaitent réduire leur exposition, dans un sondage publié en juin par l’association Demain Sera Non-Fumeur (DNF). Le tabagisme est en baisse constante en France avec “la prévalence la plus faible jamais enregistrée depuis 2000”, selon l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Moins d’un quart des adultes de 18 à 75 ans déclaraient fumer quotidiennement en 2023, observe l’OFDT. Le tabagisme fait 75.000 morts par an et, selon l’OFDT, coûte 156 milliards d’euros par an à la société (vies, qualité de vie et productivité perdues, prévention, répression, soins…).Le nouveau décret renforce aussi les sanctions en cas de vente de produits du tabac et du vapotage aux mineurs, qui constitue désormais une contravention de cinquième classe.
Iran holds state funeral for top brass slain in Israel war
Iran held a state funeral Saturday for some 60 scientists and commanders killed in its war with Israel, after its top diplomat condemned the latest White House tirade against supreme leader Ayatollah Ali Khamenei.State television aired footage of thousands of black-clad mourners chanting “Death to America” and “Death to Israel” as they held aloft photographs of the dead.”Boom, boom, Tel Aviv,” read one banner, referring to the retaliatory missile fire launched by Iran against Israel during their 12-day war.State television showed mock-ups of ballistic missiles like those Iran fired at Israel alongside coffins draped in Iranian flags.President Masoud Pezeshkian attended the ceremony as did Rear Admiral Ali Shamkhani, a senior adviser to Khamenei who used a walking cane after being wounded in an Israeli strike in the war, the television images showed.But the supreme leader himself stayed away. Khamenei had delivered a video address on Thursday to proclaim “victory” in the conflict which ended with a truce earlier this week.- No surrender -As the funeral procession wound its way across the spawling metropolis, Foreign Minister Abbas Araghchi paid tribute to the war effort in a post on his Instagram account.”Iranians gave blood, not land; gave their loved ones, not honour; they withstood a thousand-ton rain of bombs, but did not surrender,” the top diplomat said, adding that Iran does not recognise the word “surrender.”Among the dead was armed forces chief of staff Major General Mohammad Bagheri, who will be buried with his wife and journalist daughter who were killed alongside him.Nuclear scientist Mohammad Mehdi Tehranchi, also killed in the attacks, will be laid to rest with his wife.Revolutionary Guards commander Hossein Salami, killed on the first day of the war, will be buried on Sunday.Of the 60 people who are to be laid to rest after the ceremony, four are children and four are women.- ‘RUN to ‘Daddy” -The United States carried out strikes on three Iranian nuclear sites last weekend, joining its ally Israel’s bombardment of Iran’s nuclear facilities.Both Israel and Iran claimed victory in the war.Israel said it had “thwarted Iran’s nuclear project” and threatened renewed military action if it attempted to rebuild it.Washington insisted its strikes had set Iran’s nuclear programme back by years.Khamenei said they had done “nothing significant”. Trump launched an outspoken tirade against the Iranian leader on his Truth Social platform on Friday for claiming to have won the war. The US president claimed that he had had known “EXACTLY where (Khamenei) was sheltered, and would not let Israel, or the U.S. Armed Forces… terminate his life”.”I SAVED HIM FROM A VERY UGLY AND IGNOMINIOUS DEATH, and he does not have to say, ‘THANK YOU, PRESIDENT TRUMP!'” Trump said.Trump said he had been working in recent days on the possible removal of sanctions against Iran, one of Tehran’s main demands.”But no, instead I get hit with a statement of anger, hatred, and disgust, and immediately dropped all work on sanction relief, and more.”The Iranian foreign minister hit back on Saturday, using the US president’s trademark capitals.”If President Trump is genuine about wanting a deal, he should put aside the disrespectful and unacceptable tone towards Iran’s Supreme Leader, Grand Ayatollah Khamenei,” Araghchi posted on X.”The Great and Powerful Iranian People, who showed the world that the Israeli regime had NO CHOICE but to RUN to ‘Daddy’ to avoid being flattened by our Missiles, do not take kindly to Threats and Insults.”Israeli strikes killed at least 627 civilians, the Iranian health ministry said. Iran’s retaliatory fire on Israel killed 28 people, according to Israeli figures.After the US strikes, Trump said new nuclear talks with Iran were set to begin next week. But Iran denied any such plan, and its parliament passed legislation this week suspending cooperation with UN nuclear watchdog the International Atomic Energy Agency.
Equipe de France féminine: Geyoro, quasi centenaire en pleine forme
Oubliée la saison compliquée en club, Grace Geyoro a montré qu’elle était fin prête pour l’Euro-2025 en réveillant d’un doublé l’équipe de France féminine contre le Brésil (3-2), à l’aube de sa 100e sélection.Avec ses quatre buts en quatre matches, la milieu de terrain débarque en Suisse samedi en pleine possession de ses moyens, pour atteindre si tout va bien la barre symbolique des 100 capes (21 buts) contre l’Angleterre au premier match du Championnat d’Europe, le 5 juillet à Zurich.A Grenoble, pour le dernier match de préparation, ses deux buts ont ramené les Bleues à hauteur des Brésiliennes, après un début de match complètement raté: 2-0 pour la Seleçao au bout de 12 minutes.Laurent Bonadei a aimé sa “puissance naturelle” et souligne, en plus de sa grinta et de son doublé, son apport athlétique.”En fin de match, quand la fatigue touchait les Brésiliennes, Grace a réussi à nous garder le ballon, à temporiser, là où en première mi-temps c’était plus difficile avec des joueuses en face qui avaient beaucoup plus de fraîcheur”, développe le sélectionneur.L’héroïne du Stade des Alpes ne s’attarde pas sur son doublé, préférant évoquer le collectif.- “Super pour la confiance” -“On a super bien réagi et on a su pousser pour gagner. C’est super pour la confiance, c’est un match qui nous fait du bien. On a montré notre force de caractère”, dit-elle, citée par L’Équipe.”Il faut monter le curseur de l’intensité et être là dès l’entame du match. On va retrouver ce genre de pressing et d’agressivité à l’Euro contre l’Angleterre notamment. On avait besoin d’être mises en difficulté”, ajoute Geyoro.Elle note aussi que “physiquement, on a tenu tout le match”, contrairement aux Brésiliennes. De bon augure également avant de se frotter aux Galloises et aux Néerlandaises dans leur poule relevée.Sa caisse permet notamment à Geyoro de monter aux avant-postes.”C’est important que Grace et nos milieux, de manière générale, se retrouvent aux abords de la surface ou dans la surface”, souligne Bonadei.Cette stratégie “demande beaucoup d’efforts. Ce n’est pas facile parce que, notamment, contre ces équipes-là qui ont un jeu très vertical avec de la vitesse, on fait des efforts vers l’avant comme vers l’arrière”, poursuit le coach.Mais Geyoro avait de l’énergie à revendre, au bout d’une “saison compliquée”, de son propre aveu, au Paris Saint-Germain. Écartée un temps en décembre par l’entraîneur Fabrice Abriel, elle ne s’est “pas laissée abattre”, assurait-elle à Nancy fin mai après la victoire contre la Suisse (4-0) où elle avait marqué un but.- “Te relever” -“Au final, j’ai énormément appris, que ce soit sur ma personne ou mon mental, développait-elle. Quand tu traverses des moments difficiles, ça t’atteint mentalement. Ce qui est intéressant, c’est la manière dont tu arrives à te relever. Je ne me suis pas laissée abattre.””Je lui avais dit en début de saison que je ne la lâcherais pas quand elle aurait des moments difficiles”, confirmait Bonadei avant la victoire en Islande (2-0).Il regrettait même qu’elle puisse parfois “en garder un peu sous le pied, on a envie qu’elle aille encore plus loin, dans ses intentions, ses efforts”.Elle l’a fait contre le Brésil, entraînant son équipe avec elle en bonne vice-capitaine. Elle a même fini le match avec le brassard après la sortie de Sandie Toletti (67).S’il reste une incertitude avant l’Angleterre autour de la capitaine Griedge Mbock, touchée à un mollet, les cadres sont là à une semaine de débuter l’Euro avec la montée en puissance de Geyoro et le retour au marquoir du nom de Marie-Antoinette Katoto, qui n’avait plus signé de but en Bleue depuis cinq matches.”On est prêtes, c’est sûr”, lance Geyoro.







