War-battered eastern DRC ravaged by new conflictTue, 28 Jan 2025 16:07:10 GMT
Goma, the main city in the Democratic Republic of Congo’s volatile east, is set to fall to the M23 armed group and Rwandan army — the latest upheaval in a region devastated by three decades of war.- Who is on the offensive? -The blitzkrieg on Goma has been led by Rwandan soldiers and the M23 …
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Wall Street en hausse, après une journée noire pour l’IA
La Bourse de New York évoluait en hausse mardi, tout en restant prudente, au lendemain de l’onde de choc provoquée par l’arrivée de l’intelligence artificielle (IA) chinoise DeepSeek.Vers 15H30 GMT, l’indice Nasdaq, lourdement plombé la veille, prenait 1,06%. L’indice élargi S&P 500 gagnait 0,45% et le Dow Jones avançait de 0,29%.La place américaine connaît “un rebond à l’ouverture”, ce qui est “tout à fait typique après des baisses importantes”, a commenté auprès de l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.La veille, Wall Street a été fortement secouée par l’arrivée de DeepSeek, un modèle chinois d’agent conversationnel extrêmement performant tout en fonctionnant sur des puces à capacité réduite, avec un développement à bas coûts.La société DeepSeek AI a en effet déclaré n’avoir dépensé que 5,6 millions de dollars pour développer son modèle.La perspective d’une solution plus rentable a remis en question la domination des champions américains de l’intelligence artificielle et fait vaciller les certitudes des investisseurs.Le cours de Nvidia, qui avait dégringolé de près de 17% la veille, était très volatile à l’ouverture, évoluant tantôt dans le vert, tantôt dans le rouge. Vers 15H15 GMT, Nvidia prenait 1,33%.Lundi, le champion américain des puces avancées a abandonné 589 milliards de dollars de capitalisation boursière, l’une des pires pertes de l’histoire selon la presse américaine, tout en perdant sa place de première capitalisation mondiale.Le reste du secteur des composants éléctroniques, lourdement touché lundi, évoluait sans direction claire. Broadcom prenait 0,82% et Marvell Technology 4,31%, tandis que AMD lâchait 0,31% et Micron perdait 1,04%.”Il faut un jour ou deux pour que la fumée se dissipe après un événement d’une telle ampleur”, a observé M. Hogan.Pour M. Hogan, il reste à en “apprendre plus sur les capacités de DeepSeek (…) et ce que cela signifie pour l’environnement d’investissement à long terme dans le domaine de l’intelligence artificielle”.Selon l’analyste, les investisseurs vont probablement “revenir progressivement vers des actions du secteur technologique qui ont fortement baissé la veille”.Autre sujet scruté par les investisseurs, la réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), entamée mardi, devrait se conclure sur un maintien des taux à leur niveau actuel, compris entre 4,25% et 4,50%.La Fed publiera sa décision mercredi à 14H00 (19H00 GMT) et son président, Jerome Powell, tiendra une conférence de presse 30 minutes plus tard.Après les commentaires de Donald Trump, qui a “exigé” jeudi que les “taux d’intérêt baissent immédiatement”, les acteurs du marché seront attentifs aux éventuelles réactions de la Fed à ce sujet.Côté indicateurs, la confiance des consommateurs  a reculé en janvier aux États-Unis, à rebours des attentes des analystes, selon un indice publié mardi.Les investisseurs attendent désormais la publication de l’indice PCE, privilégié par la Fed, qui sera lui publié vendredi. Cet indicateur a récemment progressé (à +2,4% en novembre). L’objectif de la Fed est de le ramener à 2%. Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’État américains à dix ans s’établissait à 4,57% contre 4,53% vendredi en clôture. Côté entreprises, Wall Street a encore une fois digéré une nouvelle volée de résultats trimestriels.Le constructeur automobile américain General Motors chutait de 9,52% après avoir annoncé une perte de quasiment 3 milliards de dollars au quatrième trimestre, plombé par une lourde charge liée à ses activités en Chine. Le chiffre d’affaires était toutefois en hausse et au-dessus des attentes des analystes.Boeing, qui avait lancé jeudi un avertissement sur résultats, a réalisé en 2024 sa plus lourde perte en quatre ans à cause de problèmes de qualité de sa production et d’un conflit social. La perte nette annuelle a atteint 11,82 milliards de dollars, contre -2,22 milliards en 2023. Son cours avançait de 5,75%.Le groupe américain de produits d’hygiène Kimberly-Clark (+1,31%) a publié des ventes supérieures aux attentes au quatrième trimestre 2024, dopées par la demande pour ses produits dans toutes ses divisions, a-t-il indiqué mardi dans un communiqué.L’entreprise américaine d’aéronautique et de défense RTX, maison mère de Pratt & Whitney, prenait 3,64%, profitant de résultats en hausse et meilleurs qu’attendu, avec un carnet de commandes très étoffé. Sur les trois derniers mois de l’année, le bénéfice net a atteint 1,48 milliard de dollars, en progression de 4%.Le groupe de défense américain Lockheed Martin dévissait (-6,62%) après avoir annoncé un bénéfice net en chute libre au quatrième trimestre, plombé par des charges exceptionnelles d’un total de 1,7 milliard de dollars.
Crues: la vigilance rouge de mise jusqu’Ã mercredi pour l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan et la Loire-Atlantique
La Loire-Atlantique, le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine, où 600 personnes ont été évacuées depuis dimanche, resteront en vigilance rouge pour crues jusqu’à mercredi, de nouvelles précipitations étant redoutées dans les prochaines heures.Après le passage de la tempête Herminia, la dépression Ivo va amener mercredi son lot de fortes pluies, avec des cumuls de “15 à 30 mm, voire 40 mm par endroits, sur la Bretagne, la Basse-Normandie et les Pays de la Loire, dans un contexte de sol déjà saturés”, indique Météo-France.”C’est une situation tout à fait exceptionnelle qui manifestement, dépasse l’histoire connue, en tous les cas, en matière d’inondations sur le territoire”, a déclaré à la presse François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, en visite à Rennes.”La chance à ce stade, c’est qu’il n’y a pas de victimes physiques”, a dit le ministre, non loin des flots déchaînés de la Vilaine. “Le pic n’étant pas encore parfaitement connu, on attendra, la décrue arrivera, mais évidemment sur une période qui sera un peu longue”, a-t-il prévenu.Selon la préfecture d’Ille-et-Vilaine, “600 personnes” ont été évacuées (établissements sanitaires et sociaux compris)” sur le département depuis dimanche.”Sur la Vilaine et la Seiche, compte tenu des nouvelles précipitations, les niveaux des cours d’eau devraient rester exceptionnels”, met en garde Vigicrues dans son bulletin de 16H00.Les villes en aval de Rennes se préparent à la montée des eaux. “Nous devrions atteindre (…) le pic de crue demain (mercredi) dans la journée”, a indiqué à l’AFP le maire de Redon Pascal Duchêne, avertissant que la décrue serait lente. “La ville va être contrainte, empêchée dans ses activités pendant quelques jours”, a expliqué l’élu.A Redon, l’établissement régional d’enseignement adapté est fermé depuis mardi matin et le lycée professionnel, ainsi que les écoles sont fermés jusqu’à vendredi, a fait savoir le rectorat.Le Calvados, l’Orne, la Mayenne et le Maine-et-Loire ont été maintenus en vigilance orange aux crues.- Impact “plus conséquent” -les inondations compliquent le trafic ferroviaire. Au sud de Rennes, “la gare de Messac Guipry n’est plus accessible aux clients à la montée et la descente en direction de Rennes”, selon le site TER Breizhgo. A Guichen, au sud de Rennes, le maire Dominique Delamarre a indiqué que la Vilaine a atteint 4,74 m après avoir dépassé son niveau historique de 4,71 m. “On est très inquiet pour demain (mercredi), car on nous annonce encore une pluviométrie importante”, a déclaré mardi à l’AFP M. Delamarre. Le département breton et notamment sa préfecture, Rennes, traversée par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, subit des crues inédites depuis plus de 40 ans depuis le passage dimanche de la dépression Herminia, qui a succédé à la tempête Eowyn.Selon la maire de Rennes, Nathalie Appéré, “une centaine de maisons sont sinistrées et “quelques dizaines d’immeubles collectifs”, soit “15.000 personnes impactées”, parfois indirectement comme des caves ou des sous-sols inondés.”De nouvelles inondations sont à craindre” avec un impact “plus conséquent que celui observé ce week-end”, a mis en garde Rennes métropole à 16H00.D’après Météo-France, à Rennes, “il n’avait jamais autant plu en janvier sur cette station ouverte en 1944 (169,6 mm en janvier 1995). Depuis le début du mois, il a plu trois fois plus que la moyenne sur cette période”.Interrogé par l’AFP, la président du département d’Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Chenut, a indiqué que “32 communes avaient déclenché leurs plans communaux de secours, chiffre qui va en augmentant très régulièrement”.”Il y a des milliers et des milliers d’hectares de prairies inondées. Tous les ruisseaux débordent, tous les plans d’eau sont au maximum”, a-t-il dit, qualifiant la situation de “crise de grande ampleur par l’étendue du territoire concerné”.”La crue historique de 1936″, la “plus haute référence” pourrait être atteinte, a souligné Julien Lemarié, chef du pôle Prévention des risques et Gestion de crises, lors de la visite des ministres François-Noël Buffet et Françoise Gatel au sein de la cellule de crise en préfecture.Le réchauffement climatique, conjugué à l’urbanisation ou à la perte du bocage en milieu agricole, augmentent le risque d’inondations.mas-ban-all-laf/mb/tes
Crues: la vigilance rouge de mise jusqu’Ã mercredi pour l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan et la Loire-Atlantique
La Loire-Atlantique, le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine, où 600 personnes ont été évacuées depuis dimanche, resteront en vigilance rouge pour crues jusqu’à mercredi, de nouvelles précipitations étant redoutées dans les prochaines heures.Après le passage de la tempête Herminia, la dépression Ivo va amener mercredi son lot de fortes pluies, avec des cumuls de “15 à 30 mm, voire 40 mm par endroits, sur la Bretagne, la Basse-Normandie et les Pays de la Loire, dans un contexte de sol déjà saturés”, indique Météo-France.”C’est une situation tout à fait exceptionnelle qui manifestement, dépasse l’histoire connue, en tous les cas, en matière d’inondations sur le territoire”, a déclaré à la presse François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, en visite à Rennes.”La chance à ce stade, c’est qu’il n’y a pas de victimes physiques”, a dit le ministre, non loin des flots déchaînés de la Vilaine. “Le pic n’étant pas encore parfaitement connu, on attendra, la décrue arrivera, mais évidemment sur une période qui sera un peu longue”, a-t-il prévenu.Selon la préfecture d’Ille-et-Vilaine, “600 personnes” ont été évacuées (établissements sanitaires et sociaux compris)” sur le département depuis dimanche.”Sur la Vilaine et la Seiche, compte tenu des nouvelles précipitations, les niveaux des cours d’eau devraient rester exceptionnels”, met en garde Vigicrues dans son bulletin de 16H00.Les villes en aval de Rennes se préparent à la montée des eaux. “Nous devrions atteindre (…) le pic de crue demain (mercredi) dans la journée”, a indiqué à l’AFP le maire de Redon Pascal Duchêne, avertissant que la décrue serait lente. “La ville va être contrainte, empêchée dans ses activités pendant quelques jours”, a expliqué l’élu.A Redon, l’établissement régional d’enseignement adapté est fermé depuis mardi matin et le lycée professionnel, ainsi que les écoles sont fermés jusqu’à vendredi, a fait savoir le rectorat.Le Calvados, l’Orne, la Mayenne et le Maine-et-Loire ont été maintenus en vigilance orange aux crues.- Impact “plus conséquent” -les inondations compliquent le trafic ferroviaire. Au sud de Rennes, “la gare de Messac Guipry n’est plus accessible aux clients à la montée et la descente en direction de Rennes”, selon le site TER Breizhgo. A Guichen, au sud de Rennes, le maire Dominique Delamarre a indiqué que la Vilaine a atteint 4,74 m après avoir dépassé son niveau historique de 4,71 m. “On est très inquiet pour demain (mercredi), car on nous annonce encore une pluviométrie importante”, a déclaré mardi à l’AFP M. Delamarre. Le département breton et notamment sa préfecture, Rennes, traversée par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, subit des crues inédites depuis plus de 40 ans depuis le passage dimanche de la dépression Herminia, qui a succédé à la tempête Eowyn.Selon la maire de Rennes, Nathalie Appéré, “une centaine de maisons sont sinistrées et “quelques dizaines d’immeubles collectifs”, soit “15.000 personnes impactées”, parfois indirectement comme des caves ou des sous-sols inondés.”De nouvelles inondations sont à craindre” avec un impact “plus conséquent que celui observé ce week-end”, a mis en garde Rennes métropole à 16H00.D’après Météo-France, à Rennes, “il n’avait jamais autant plu en janvier sur cette station ouverte en 1944 (169,6 mm en janvier 1995). Depuis le début du mois, il a plu trois fois plus que la moyenne sur cette période”.Interrogé par l’AFP, la président du département d’Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Chenut, a indiqué que “32 communes avaient déclenché leurs plans communaux de secours, chiffre qui va en augmentant très régulièrement”.”Il y a des milliers et des milliers d’hectares de prairies inondées. Tous les ruisseaux débordent, tous les plans d’eau sont au maximum”, a-t-il dit, qualifiant la situation de “crise de grande ampleur par l’étendue du territoire concerné”.”La crue historique de 1936″, la “plus haute référence” pourrait être atteinte, a souligné Julien Lemarié, chef du pôle Prévention des risques et Gestion de crises, lors de la visite des ministres François-Noël Buffet et Françoise Gatel au sein de la cellule de crise en préfecture.Le réchauffement climatique, conjugué à l’urbanisation ou à la perte du bocage en milieu agricole, augmentent le risque d’inondations.mas-ban-all-laf/mb/tes
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La Loire-Atlantique, le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine, où 600 personnes ont été évacuées depuis dimanche, resteront en vigilance rouge pour crues jusqu’à mercredi, de nouvelles précipitations étant redoutées dans les prochaines heures.Après le passage de la tempête Herminia, la dépression Ivo va amener mercredi son lot de fortes pluies, avec des cumuls de “15 à 30 mm, voire 40 mm par endroits, sur la Bretagne, la Basse-Normandie et les Pays de la Loire, dans un contexte de sol déjà saturés”, indique Météo-France.”C’est une situation tout à fait exceptionnelle qui manifestement, dépasse l’histoire connue, en tous les cas, en matière d’inondations sur le territoire”, a déclaré à la presse François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, en visite à Rennes.”La chance à ce stade, c’est qu’il n’y a pas de victimes physiques”, a dit le ministre, non loin des flots déchaînés de la Vilaine. “Le pic n’étant pas encore parfaitement connu, on attendra, la décrue arrivera, mais évidemment sur une période qui sera un peu longue”, a-t-il prévenu.Selon la préfecture d’Ille-et-Vilaine, “600 personnes” ont été évacuées (établissements sanitaires et sociaux compris)” sur le département depuis dimanche.”Sur la Vilaine et la Seiche, compte tenu des nouvelles précipitations, les niveaux des cours d’eau devraient rester exceptionnels”, met en garde Vigicrues dans son bulletin de 16H00.Les villes en aval de Rennes se préparent à la montée des eaux. “Nous devrions atteindre (…) le pic de crue demain (mercredi) dans la journée”, a indiqué à l’AFP le maire de Redon Pascal Duchêne, avertissant que la décrue serait lente. “La ville va être contrainte, empêchée dans ses activités pendant quelques jours”, a expliqué l’élu.A Redon, l’établissement régional d’enseignement adapté est fermé depuis mardi matin et le lycée professionnel, ainsi que les écoles sont fermés jusqu’à vendredi, a fait savoir le rectorat.Le Calvados, l’Orne, la Mayenne et le Maine-et-Loire ont été maintenus en vigilance orange aux crues.- Impact “plus conséquent” -les inondations compliquent le trafic ferroviaire. Au sud de Rennes, “la gare de Messac Guipry n’est plus accessible aux clients à la montée et la descente en direction de Rennes”, selon le site TER Breizhgo. A Guichen, au sud de Rennes, le maire Dominique Delamarre a indiqué que la Vilaine a atteint 4,74 m après avoir dépassé son niveau historique de 4,71 m. “On est très inquiet pour demain (mercredi), car on nous annonce encore une pluviométrie importante”, a déclaré mardi à l’AFP M. Delamarre. Le département breton et notamment sa préfecture, Rennes, traversée par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, subit des crues inédites depuis plus de 40 ans depuis le passage dimanche de la dépression Herminia, qui a succédé à la tempête Eowyn.Selon la maire de Rennes, Nathalie Appéré, “une centaine de maisons sont sinistrées et “quelques dizaines d’immeubles collectifs”, soit “15.000 personnes impactées”, parfois indirectement comme des caves ou des sous-sols inondés.”De nouvelles inondations sont à craindre” avec un impact “plus conséquent que celui observé ce week-end”, a mis en garde Rennes métropole à 16H00.D’après Météo-France, à Rennes, “il n’avait jamais autant plu en janvier sur cette station ouverte en 1944 (169,6 mm en janvier 1995). Depuis le début du mois, il a plu trois fois plus que la moyenne sur cette période”.Interrogé par l’AFP, la président du département d’Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Chenut, a indiqué que “32 communes avaient déclenché leurs plans communaux de secours, chiffre qui va en augmentant très régulièrement”.”Il y a des milliers et des milliers d’hectares de prairies inondées. Tous les ruisseaux débordent, tous les plans d’eau sont au maximum”, a-t-il dit, qualifiant la situation de “crise de grande ampleur par l’étendue du territoire concerné”.”La crue historique de 1936″, la “plus haute référence” pourrait être atteinte, a souligné Julien Lemarié, chef du pôle Prévention des risques et Gestion de crises, lors de la visite des ministres François-Noël Buffet et Françoise Gatel au sein de la cellule de crise en préfecture.Le réchauffement climatique, conjugué à l’urbanisation ou à la perte du bocage en milieu agricole, augmentent le risque d’inondations.mas-ban-all-laf/mb/tes
Crues: la vigilance rouge de mise jusqu’Ã mercredi pour l’Ille-et-Vilaine, le Morbihan et la Loire-Atlantique
La Loire-Atlantique, le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine, où 600 personnes ont été évacuées depuis dimanche, resteront en vigilance rouge pour crues jusqu’à mercredi, de nouvelles précipitations étant redoutées dans les prochaines heures.Après le passage de la tempête Herminia, la dépression Ivo va amener mercredi son lot de fortes pluies, avec des cumuls de “15 à 30 mm, voire 40 mm par endroits, sur la Bretagne, la Basse-Normandie et les Pays de la Loire, dans un contexte de sol déjà saturés”, indique Météo-France.”C’est une situation tout à fait exceptionnelle qui manifestement, dépasse l’histoire connue, en tous les cas, en matière d’inondations sur le territoire”, a déclaré à la presse François-Noël Buffet, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, en visite à Rennes.”La chance à ce stade, c’est qu’il n’y a pas de victimes physiques”, a dit le ministre, non loin des flots déchaînés de la Vilaine. “Le pic n’étant pas encore parfaitement connu, on attendra, la décrue arrivera, mais évidemment sur une période qui sera un peu longue”, a-t-il prévenu.Selon la préfecture d’Ille-et-Vilaine, “600 personnes” ont été évacuées (établissements sanitaires et sociaux compris)” sur le département depuis dimanche.”Sur la Vilaine et la Seiche, compte tenu des nouvelles précipitations, les niveaux des cours d’eau devraient rester exceptionnels”, met en garde Vigicrues dans son bulletin de 16H00.Les villes en aval de Rennes se préparent à la montée des eaux. “Nous devrions atteindre (…) le pic de crue demain (mercredi) dans la journée”, a indiqué à l’AFP le maire de Redon Pascal Duchêne, avertissant que la décrue serait lente. “La ville va être contrainte, empêchée dans ses activités pendant quelques jours”, a expliqué l’élu.A Redon, l’établissement régional d’enseignement adapté est fermé depuis mardi matin et le lycée professionnel, ainsi que les écoles sont fermés jusqu’à vendredi, a fait savoir le rectorat.Le Calvados, l’Orne, la Mayenne et le Maine-et-Loire ont été maintenus en vigilance orange aux crues.- Impact “plus conséquent” -les inondations compliquent le trafic ferroviaire. Au sud de Rennes, “la gare de Messac Guipry n’est plus accessible aux clients à la montée et la descente en direction de Rennes”, selon le site TER Breizhgo. A Guichen, au sud de Rennes, le maire Dominique Delamarre a indiqué que la Vilaine a atteint 4,74 m après avoir dépassé son niveau historique de 4,71 m. “On est très inquiet pour demain (mercredi), car on nous annonce encore une pluviométrie importante”, a déclaré mardi à l’AFP M. Delamarre. Le département breton et notamment sa préfecture, Rennes, traversée par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, subit des crues inédites depuis plus de 40 ans depuis le passage dimanche de la dépression Herminia, qui a succédé à la tempête Eowyn.Selon la maire de Rennes, Nathalie Appéré, “une centaine de maisons sont sinistrées et “quelques dizaines d’immeubles collectifs”, soit “15.000 personnes impactées”, parfois indirectement comme des caves ou des sous-sols inondés.”De nouvelles inondations sont à craindre” avec un impact “plus conséquent que celui observé ce week-end”, a mis en garde Rennes métropole à 16H00.D’après Météo-France, à Rennes, “il n’avait jamais autant plu en janvier sur cette station ouverte en 1944 (169,6 mm en janvier 1995). Depuis le début du mois, il a plu trois fois plus que la moyenne sur cette période”.Interrogé par l’AFP, la président du département d’Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Chenut, a indiqué que “32 communes avaient déclenché leurs plans communaux de secours, chiffre qui va en augmentant très régulièrement”.”Il y a des milliers et des milliers d’hectares de prairies inondées. Tous les ruisseaux débordent, tous les plans d’eau sont au maximum”, a-t-il dit, qualifiant la situation de “crise de grande ampleur par l’étendue du territoire concerné”.”La crue historique de 1936″, la “plus haute référence” pourrait être atteinte, a souligné Julien Lemarié, chef du pôle Prévention des risques et Gestion de crises, lors de la visite des ministres François-Noël Buffet et Françoise Gatel au sein de la cellule de crise en préfecture.Le réchauffement climatique, conjugué à l’urbanisation ou à la perte du bocage en milieu agricole, augmentent le risque d’inondations.mas-ban-all-laf/mb/tes
Cryptomonnaies: l’enquête française visant Binance confiée à un juge d’instruction
L’enquête française visant Binance, première plateforme mondiale d’échanges de cryptoactifs soupçonnée d’avoir manqué à ses obligations de contrôle des fonds de ses clients, a été confiée mardi à un juge d’instruction, alors que policiers et magistrats spécialisés s’alarment d’une utilisation accrue des cryptomonnaies pour du blanchiment.”La Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) a ouvert (mardi) une information judiciaire” dans ce dossier, déjà sous enquête préliminaire depuis février 2022, a annoncé la procureure de Paris Laure Beccuau dans un communiqué.L’instruction porte “sur les infractions de blanchiment aggravé, blanchiment de fraude fiscale, blanchiment en lien avec un trafic de produit stupéfiant et exercice illégal de la profession de prestataire de service sur actifs numériques (PSAN) susceptibles d’être reprochées à la plateforme d’échange en cryptoactifs Binance”, a-t-elle précisé.”Cette procédure s’inscrit dans le renforcement de la lutte contre le blanchiment par cryptoactifs, démarche commune aux autorités financières et menée dans différents pays”, dit encore Mme Beccuau.”En fonction des infractions, la période des faits concernés s’étend de 2019 à 2024, pour des faits commis en France” et dans l’Union européenne, précise la magistrate.L’enquête avait été ouverte en 2022 “à la suite de plaintes d’utilisateurs, dénonçant avoir perdu de l’argent après avoir investi via cette plateforme, en raison d’informations qu’ils soutenaient être erronées qui leur avaient été communiquées”, ajoute Mme Beccuau.”A ce stade, il ressort de l’enquête que Binance aurait, sur la période de faits concernée, manqué à ses obligations de vigilance dans le cadre de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme”, précise la procureure.Ainsi, “les investigations portent notamment sur la manière dont Binance répondait ou non à ses obligations en matière de connaissance du client (dite KYC, Know Your Customer), rendant ainsi le groupe susceptible d’avoir apporté son concours au blanchiment habituel de sommes provenant de diverses infractions, notamment de trafic de produits stupéfiants et de fraudes fiscales”.Une remarque qui fait écho aux craintes des enquêteurs et magistrats spécialisés quant au risque que les cryptomonnaies servent notamment à faire rebasculer dans l’économie réelle l’argent du narcotrafic.- Plaider-coupable -Selon Mme Beccuau, “il est également apparu que la plateforme Binance a adressé des communications à caractère promotionnel à des clients résidant ou établis en France, via des influenceurs et en utilisant des campagnes de publicité sur les réseaux sociaux”, ce qui avait aussi été dénoncé dans les plaintes initiales.Ces démarches auraient été faites “avant que Binance n’ait fait l’objet d’un enregistrement comme prestataire de service sur actifs numériques (PSAN) auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), à l’insu des autorités de régulation et en violation de la loi applicable”, estime la cheffe du parquet parisien.”Les investigations vont désormais se poursuivre, sous la direction d’un magistrat instructeur, et auront notamment pour objet de préciser l’ampleur des faits, le rôle des dirigeants de Binance et le degré de participation des différentes sociétés de la plateforme”, poursuit Mme Beccuau.L’enquête a été confiée à la Répression des fraudes (DGCCRF), aux gendarmes de la Section de recherches de Paris et à l’Office national antifraude (Onaf).Une enquête américaine avait de son côté abouti à la conclusion que Binance n’avait pas mis en place les mesures nécessaires pour empêcher les transactions réalisées au profit de groupes tels que l’Etat islamique, Al-Qaïda ou les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas.Binance et Changpeng Zhao, surnommé “CZ” et qui avait cofondé la plateforme en 2017, avaient conclu un accord avec les autorités américaines, divulgué en novembre 2023.La société avait accepté de payer à deux agences du Trésor américain des amendes pour un montant total de 4,3 milliards de dollars afin de mettre fin aux poursuites contre l’entreprise.”CZ”, né en Chine en 1977, avait, lui, accepté de démissionner et de plaider coupable. Il a été condamné à quatre mois d’emprisonnement pour blanchiment d’argent par un tribunal de San Francisco fin avril 2024.Binance revendique mardi sur son site internet plus de 250 millions d’utilisateurs, et assure “respecter les normes les plus strictes en matière de conformité réglementaire”.
Cryptomonnaies: l’enquête française visant Binance confiée à un juge d’instruction
L’enquête française visant Binance, première plateforme mondiale d’échanges de cryptoactifs soupçonnée d’avoir manqué à ses obligations de contrôle des fonds de ses clients, a été confiée mardi à un juge d’instruction, alors que policiers et magistrats spécialisés s’alarment d’une utilisation accrue des cryptomonnaies pour du blanchiment.”La Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) a ouvert (mardi) une information judiciaire” dans ce dossier, déjà sous enquête préliminaire depuis février 2022, a annoncé la procureure de Paris Laure Beccuau dans un communiqué.L’instruction porte “sur les infractions de blanchiment aggravé, blanchiment de fraude fiscale, blanchiment en lien avec un trafic de produit stupéfiant et exercice illégal de la profession de prestataire de service sur actifs numériques (PSAN) susceptibles d’être reprochées à la plateforme d’échange en cryptoactifs Binance”, a-t-elle précisé.”Cette procédure s’inscrit dans le renforcement de la lutte contre le blanchiment par cryptoactifs, démarche commune aux autorités financières et menée dans différents pays”, dit encore Mme Beccuau.”En fonction des infractions, la période des faits concernés s’étend de 2019 à 2024, pour des faits commis en France” et dans l’Union européenne, précise la magistrate.L’enquête avait été ouverte en 2022 “à la suite de plaintes d’utilisateurs, dénonçant avoir perdu de l’argent après avoir investi via cette plateforme, en raison d’informations qu’ils soutenaient être erronées qui leur avaient été communiquées”, ajoute Mme Beccuau.”A ce stade, il ressort de l’enquête que Binance aurait, sur la période de faits concernée, manqué à ses obligations de vigilance dans le cadre de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme”, précise la procureure.Ainsi, “les investigations portent notamment sur la manière dont Binance répondait ou non à ses obligations en matière de connaissance du client (dite KYC, Know Your Customer), rendant ainsi le groupe susceptible d’avoir apporté son concours au blanchiment habituel de sommes provenant de diverses infractions, notamment de trafic de produits stupéfiants et de fraudes fiscales”.Une remarque qui fait écho aux craintes des enquêteurs et magistrats spécialisés quant au risque que les cryptomonnaies servent notamment à faire rebasculer dans l’économie réelle l’argent du narcotrafic.- Plaider-coupable -Selon Mme Beccuau, “il est également apparu que la plateforme Binance a adressé des communications à caractère promotionnel à des clients résidant ou établis en France, via des influenceurs et en utilisant des campagnes de publicité sur les réseaux sociaux”, ce qui avait aussi été dénoncé dans les plaintes initiales.Ces démarches auraient été faites “avant que Binance n’ait fait l’objet d’un enregistrement comme prestataire de service sur actifs numériques (PSAN) auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), à l’insu des autorités de régulation et en violation de la loi applicable”, estime la cheffe du parquet parisien.”Les investigations vont désormais se poursuivre, sous la direction d’un magistrat instructeur, et auront notamment pour objet de préciser l’ampleur des faits, le rôle des dirigeants de Binance et le degré de participation des différentes sociétés de la plateforme”, poursuit Mme Beccuau.L’enquête a été confiée à la Répression des fraudes (DGCCRF), aux gendarmes de la Section de recherches de Paris et à l’Office national antifraude (Onaf).Une enquête américaine avait de son côté abouti à la conclusion que Binance n’avait pas mis en place les mesures nécessaires pour empêcher les transactions réalisées au profit de groupes tels que l’Etat islamique, Al-Qaïda ou les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas.Binance et Changpeng Zhao, surnommé “CZ” et qui avait cofondé la plateforme en 2017, avaient conclu un accord avec les autorités américaines, divulgué en novembre 2023.La société avait accepté de payer à deux agences du Trésor américain des amendes pour un montant total de 4,3 milliards de dollars afin de mettre fin aux poursuites contre l’entreprise.”CZ”, né en Chine en 1977, avait, lui, accepté de démissionner et de plaider coupable. Il a été condamné à quatre mois d’emprisonnement pour blanchiment d’argent par un tribunal de San Francisco fin avril 2024.Binance revendique mardi sur son site internet plus de 250 millions d’utilisateurs, et assure “respecter les normes les plus strictes en matière de conformité réglementaire”.
Cryptomonnaies: l’enquête française visant Binance confiée à un juge d’instruction
L’enquête française visant Binance, première plateforme mondiale d’échanges de cryptoactifs soupçonnée d’avoir manqué à ses obligations de contrôle des fonds de ses clients, a été confiée mardi à un juge d’instruction, alors que policiers et magistrats spécialisés s’alarment d’une utilisation accrue des cryptomonnaies pour du blanchiment.”La Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) a ouvert (mardi) une information judiciaire” dans ce dossier, déjà sous enquête préliminaire depuis février 2022, a annoncé la procureure de Paris Laure Beccuau dans un communiqué.L’instruction porte “sur les infractions de blanchiment aggravé, blanchiment de fraude fiscale, blanchiment en lien avec un trafic de produit stupéfiant et exercice illégal de la profession de prestataire de service sur actifs numériques (PSAN) susceptibles d’être reprochées à la plateforme d’échange en cryptoactifs Binance”, a-t-elle précisé.”Cette procédure s’inscrit dans le renforcement de la lutte contre le blanchiment par cryptoactifs, démarche commune aux autorités financières et menée dans différents pays”, dit encore Mme Beccuau.”En fonction des infractions, la période des faits concernés s’étend de 2019 à 2024, pour des faits commis en France” et dans l’Union européenne, précise la magistrate.L’enquête avait été ouverte en 2022 “à la suite de plaintes d’utilisateurs, dénonçant avoir perdu de l’argent après avoir investi via cette plateforme, en raison d’informations qu’ils soutenaient être erronées qui leur avaient été communiquées”, ajoute Mme Beccuau.”A ce stade, il ressort de l’enquête que Binance aurait, sur la période de faits concernée, manqué à ses obligations de vigilance dans le cadre de la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme”, précise la procureure.Ainsi, “les investigations portent notamment sur la manière dont Binance répondait ou non à ses obligations en matière de connaissance du client (dite KYC, Know Your Customer), rendant ainsi le groupe susceptible d’avoir apporté son concours au blanchiment habituel de sommes provenant de diverses infractions, notamment de trafic de produits stupéfiants et de fraudes fiscales”.Une remarque qui fait écho aux craintes des enquêteurs et magistrats spécialisés quant au risque que les cryptomonnaies servent notamment à faire rebasculer dans l’économie réelle l’argent du narcotrafic.- Plaider-coupable -Selon Mme Beccuau, “il est également apparu que la plateforme Binance a adressé des communications à caractère promotionnel à des clients résidant ou établis en France, via des influenceurs et en utilisant des campagnes de publicité sur les réseaux sociaux”, ce qui avait aussi été dénoncé dans les plaintes initiales.Ces démarches auraient été faites “avant que Binance n’ait fait l’objet d’un enregistrement comme prestataire de service sur actifs numériques (PSAN) auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), à l’insu des autorités de régulation et en violation de la loi applicable”, estime la cheffe du parquet parisien.”Les investigations vont désormais se poursuivre, sous la direction d’un magistrat instructeur, et auront notamment pour objet de préciser l’ampleur des faits, le rôle des dirigeants de Binance et le degré de participation des différentes sociétés de la plateforme”, poursuit Mme Beccuau.L’enquête a été confiée à la Répression des fraudes (DGCCRF), aux gendarmes de la Section de recherches de Paris et à l’Office national antifraude (Onaf).Une enquête américaine avait de son côté abouti à la conclusion que Binance n’avait pas mis en place les mesures nécessaires pour empêcher les transactions réalisées au profit de groupes tels que l’Etat islamique, Al-Qaïda ou les brigades Ezzedine al-Qassam, branche armée du Hamas.Binance et Changpeng Zhao, surnommé “CZ” et qui avait cofondé la plateforme en 2017, avaient conclu un accord avec les autorités américaines, divulgué en novembre 2023.La société avait accepté de payer à deux agences du Trésor américain des amendes pour un montant total de 4,3 milliards de dollars afin de mettre fin aux poursuites contre l’entreprise.”CZ”, né en Chine en 1977, avait, lui, accepté de démissionner et de plaider coupable. Il a été condamné à quatre mois d’emprisonnement pour blanchiment d’argent par un tribunal de San Francisco fin avril 2024.Binance revendique mardi sur son site internet plus de 250 millions d’utilisateurs, et assure “respecter les normes les plus strictes en matière de conformité réglementaire”.