“Jour de la libération”: Trump dégaine ses nouveaux droits de douane

Donald Trump s’apprête à généraliser mercredi sa bagarre commerciale avec de nouveaux droits de douane mondiaux censés inaugurer un “âge d’or” de l’Amérique, mais qui pourraient coûter cher aux ménages américains autant qu”aux petits patrons japonais ou aux chauffeurs routiers mexicains.”C’est le jour de la libération en Amérique”, a lancé le président américain mercredi sur son réseau Truth Social, tandis que la teneur de son offensive protectionniste reste mystérieuses.”Ce n’est pas le jour de la libération. C’est le jour de la récession”, a répliqué le chef de file des élus démocrates à la chambre des représentants, Hakeem Jeffries.Le chef d’Etat de la première puissance économique mondiale doit détailler ses nouvelles taxes à 16H00 heure locale (20H00 GMT) à la Maison Blanche, juste après la fermeture de la Bourse de New-York, aussi indécise mercredi que les grandes places européennes.Plusieurs options circulent dans la presse. Les Etats-Unis imposeront-ils une taxe unique de 20% sur toutes les importations? Ou des droits de douane variables selon les pays de provenance des marchandises? L’impact pourrait être phénoménal.En 2024, les importations des Etats-Unis ont atteint quelque 3.300 milliards de dollars, un montant supérieur au Produit intérieur brut de la France.- “Ce ne sera pas bon” -“Ca ne sera pas bon pour ceux qui imposent des droits de douane ni pour ceux qui ripostent”, a assuré mercredi la dirigeante de la Banque centrale européenne Christine Lagarde.Tetsuya Kimura, un petit patron japonais, a un message sans ambiguïté pour Donald Trump: “Laissez-nous tranquilles”, a fulminé auprès de l’AFP ce dirigeant d’un sous-traitant automobile.”Nous ne volons rien à personne. Nous travaillons pour nos familles tout comme ils travaillent pour les leurs”, a témoigné Alejandro Espinosa, pendant qu’il attendait de franchir avec son camion la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis.Le président républicain de 78 ans a semé le doute en assurant lundi qu’il serait “très gentil” avec les partenaires commerciaux des Etats-Unis, pourtant accusés de “dépouiller” l’Amérique.Face à cet interlocuteur imprévisible, Londres n’entend pas “se précipiter” pour riposter, a dit la ministre des Finances britannique Rachel Reeves, rappelant que l’enjeu pour les Britanniques était de conclure “un bon accord” bilatéral avec les Etats-Unis, permettant d’échapper aux taxes douanières.De son côté, l’Union européenne promet de répliquer “avant la fin du mois d’avril”, a dit la porte-parole du gouvernement français.Au Mexique, particulièrement vulnérable puisque plus de 80% de ses exportations partent aux États-Unis, la présidente Claudia Sheinbaum se garde de chercher d’emblée l’affrontement: “Nous avons choisi d’attendre de voir ce qu’ils présenteront et nous continuerons par ailleurs à dialoguer”.- Marchandage -Donald Trump présente les droits de douane comme une baguette magique capable de réindustrialiser le pays, de rééquilibrer la balance commerciale et d’éponger le déficit budgétaire.Fasciné par le protectionnisme en vigueur aux Etats-Unis à la fin du XIXème siècle et au début du XXème, Donald Trump, élu sur une promesse de faire baisser le coût de la vie, a jusqu’ici balayé les risques d’inflation pointés par les économistes.Lesquels sont nombreux à juger illusoire sa vision d’une Amérique auto-suffisante dans l’économie mondialisée du XXIème siècle, avec ses chaînes de production éclatées dans plusieurs pays.”L’idée d’un constructeur automobile américain n’utilisant que des pièces américaines est une fiction” commente Dan Ives, du cabinet de recherche Wedbush Securities.Jeudi, à 04H01 GMT, Washington prévoit également d’imposer 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l’étranger, ainsi que les pièces détachées.Depuis son retour à la Maison Blanche, le républicain a déjà augmenté les droits de douane sur des produits venant de Chine, de même que tout l’acier et l’aluminium entrant aux Etats-Unis.Mais il a aussi fait marche arrière sur certaines menaces commerciales spectaculaires. Les dirigeants étrangers espèrent donc qu’une fois passé le choc de l’annonce mercredi, le marchandage pourra commencer avec l’ancien promoteur immobilier, auteur d’un livre appelé “L’art du deal”.

“Jour de la libération”: Trump dégaine ses nouveaux droits de douane

Donald Trump s’apprête à généraliser mercredi sa bagarre commerciale avec de nouveaux droits de douane mondiaux censés inaugurer un “âge d’or” de l’Amérique, mais qui pourraient coûter cher aux ménages américains autant qu”aux petits patrons japonais ou aux chauffeurs routiers mexicains.”C’est le jour de la libération en Amérique”, a lancé le président américain mercredi sur son réseau Truth Social, tandis que la teneur de son offensive protectionniste reste mystérieuses.”Ce n’est pas le jour de la libération. C’est le jour de la récession”, a répliqué le chef de file des élus démocrates à la chambre des représentants, Hakeem Jeffries.Le chef d’Etat de la première puissance économique mondiale doit détailler ses nouvelles taxes à 16H00 heure locale (20H00 GMT) à la Maison Blanche, juste après la fermeture de la Bourse de New-York, aussi indécise mercredi que les grandes places européennes.Plusieurs options circulent dans la presse. Les Etats-Unis imposeront-ils une taxe unique de 20% sur toutes les importations? Ou des droits de douane variables selon les pays de provenance des marchandises? L’impact pourrait être phénoménal.En 2024, les importations des Etats-Unis ont atteint quelque 3.300 milliards de dollars, un montant supérieur au Produit intérieur brut de la France.- “Ce ne sera pas bon” -“Ca ne sera pas bon pour ceux qui imposent des droits de douane ni pour ceux qui ripostent”, a assuré mercredi la dirigeante de la Banque centrale européenne Christine Lagarde.Tetsuya Kimura, un petit patron japonais, a un message sans ambiguïté pour Donald Trump: “Laissez-nous tranquilles”, a fulminé auprès de l’AFP ce dirigeant d’un sous-traitant automobile.”Nous ne volons rien à personne. Nous travaillons pour nos familles tout comme ils travaillent pour les leurs”, a témoigné Alejandro Espinosa, pendant qu’il attendait de franchir avec son camion la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis.Le président républicain de 78 ans a semé le doute en assurant lundi qu’il serait “très gentil” avec les partenaires commerciaux des Etats-Unis, pourtant accusés de “dépouiller” l’Amérique.Face à cet interlocuteur imprévisible, Londres n’entend pas “se précipiter” pour riposter, a dit la ministre des Finances britannique Rachel Reeves, rappelant que l’enjeu pour les Britanniques était de conclure “un bon accord” bilatéral avec les Etats-Unis, permettant d’échapper aux taxes douanières.De son côté, l’Union européenne promet de répliquer “avant la fin du mois d’avril”, a dit la porte-parole du gouvernement français.Au Mexique, particulièrement vulnérable puisque plus de 80% de ses exportations partent aux États-Unis, la présidente Claudia Sheinbaum se garde de chercher d’emblée l’affrontement: “Nous avons choisi d’attendre de voir ce qu’ils présenteront et nous continuerons par ailleurs à dialoguer”.- Marchandage -Donald Trump présente les droits de douane comme une baguette magique capable de réindustrialiser le pays, de rééquilibrer la balance commerciale et d’éponger le déficit budgétaire.Fasciné par le protectionnisme en vigueur aux Etats-Unis à la fin du XIXème siècle et au début du XXème, Donald Trump, élu sur une promesse de faire baisser le coût de la vie, a jusqu’ici balayé les risques d’inflation pointés par les économistes.Lesquels sont nombreux à juger illusoire sa vision d’une Amérique auto-suffisante dans l’économie mondialisée du XXIème siècle, avec ses chaînes de production éclatées dans plusieurs pays.”L’idée d’un constructeur automobile américain n’utilisant que des pièces américaines est une fiction” commente Dan Ives, du cabinet de recherche Wedbush Securities.Jeudi, à 04H01 GMT, Washington prévoit également d’imposer 25% de taxes additionnelles sur les voitures fabriquées à l’étranger, ainsi que les pièces détachées.Depuis son retour à la Maison Blanche, le républicain a déjà augmenté les droits de douane sur des produits venant de Chine, de même que tout l’acier et l’aluminium entrant aux Etats-Unis.Mais il a aussi fait marche arrière sur certaines menaces commerciales spectaculaires. Les dirigeants étrangers espèrent donc qu’une fois passé le choc de l’annonce mercredi, le marchandage pourra commencer avec l’ancien promoteur immobilier, auteur d’un livre appelé “L’art du deal”.

Trump to unveil ‘Liberation Day’ tariffs as world braces

US President Donald Trump geared up to unveil sweeping new “Liberation Day” tariffs on Wednesday in a move that threatens to ignite a devastating global trade war.Key US trading partners including the European Union and Britain said they were preparing their responses to Trump’s escalation, as nervous markets fell in Europe and America.Trump will unveil the levies in a grand ceremony with his cabinet members in the White House Rose Garden — just as Wall Street stocks close at 4:00 pm (2000 GMT).”IT’S LIBERATION DAY IN AMERICA!” Trump posted a one-liner on his Truth Social platform early Wednesday.The 78-year-old has promised so-called reciprocal tariffs on friends and foes alike if they target the world’s largest economy, saying the levies will stop the United States being “ripped off.”But Trump has kept the world guessing until the last minute about the scale and scope, with the White House saying he was still “perfecting” them with just hours to go.Reports say he could either hit countries with tit-for-tat tariffs, impose blanket 20 percent tariffs — or, more probably, give some countries preferential treatment depending on their deficits.The Republican president said in his last public appearance Monday that he would be “very kind” but gave little away.- ‘Tug-of-war’ -Critics say US businesses and consumers could bear the burden if importers pass on the cost, adding that the policy could increase risks of a recession.”If this trade war continues through Labor Day (on September 1), the US economy will likely suffer a recession this year,” Mark Zandi, chief economist of Moody’s Analytics, told AFP.Trump’s long-awaited announcement is also causing global turmoil, with stock markets jittery for days and countries in the crosshairs scrambling to decide how to react.European Central Bank President Christine Lagarde warned Wednesday that whatever steps other countries take “it will be negative anyway the world over.”America’s neighbors Mexico and Canada, whose economies are closely linked with the United States, are those that could suffer the most from a bruising trade war.”I understand that it’s a game of tug-of-war,” truck driver Alejandro Espinoza told AFP as he waited in a queue to cross the Mexican-US border. “But unfortunately, we’re the ones who pay in the end.” Major economies have however vowed retribution The European Union will react to new Trump tariffs “before the end of April,” said a French government spokeswoman.The 27-nation bloc’s initial salvo would counter US actions on steel and aluminum, followed by sector-by-sector measures.British Prime Minister Keir Starmer, who has made intense but so far fruitless efforts to win a carve-out from Trump, said a “trade war is in nobody’s interests.” “We have prepared for all eventualities — and we will rule nothing out,” he told parliament.- ‘Rebirth’ -Germany warned Wednesday that trade wars hurt “both sides.”Canada’s Prime Minister Mark Carney, who goes into elections later this month dominated by tensions with Trump, said his country would be “very deliberate” in its response.The White House said Trump’s tariffs would come into effect “immediately” after Wednesday’s announcement, effectively ruling out delays for negotiations.Sweeping auto tariffs of 25 percent are due to take effect April 3, after Trump earlier imposed duties on steel and aluminum imports and goods from China.But Trump has wobbled on several other tariff announcements since returning to office in January, blinking at the last minute with allies such as Canada and Mexico.The billionaire has had a long love affair with tariffs, insisting in the face of experts that they are a cure-all for America’s trade imbalances and economic ills.Trump insists the levies will bring a “rebirth” of America’s hollowed-out manufacturing capacity, and says companies can avoid tariffs by moving to the United States.The tariffs meanwhile underscore the growing and profound gulf between Trump’s America and many of its closest allies, not only on trade but on security, defense and almost everything else.burs-dk/gv

Trump to unveil ‘Liberation Day’ tariffs as world braces

US President Donald Trump geared up to unveil sweeping new “Liberation Day” tariffs on Wednesday in a move that threatens to ignite a devastating global trade war.Key US trading partners including the European Union and Britain said they were preparing their responses to Trump’s escalation, as nervous markets fell in Europe and America.Trump will unveil the levies in a grand ceremony with his cabinet members in the White House Rose Garden — just as Wall Street stocks close at 4:00 pm (2000 GMT).”IT’S LIBERATION DAY IN AMERICA!” Trump posted a one-liner on his Truth Social platform early Wednesday.The 78-year-old has promised so-called reciprocal tariffs on friends and foes alike if they target the world’s largest economy, saying the levies will stop the United States being “ripped off.”But Trump has kept the world guessing until the last minute about the scale and scope, with the White House saying he was still “perfecting” them with just hours to go.Reports say he could either hit countries with tit-for-tat tariffs, impose blanket 20 percent tariffs — or, more probably, give some countries preferential treatment depending on their deficits.The Republican president said in his last public appearance Monday that he would be “very kind” but gave little away.- ‘Tug-of-war’ -Critics say US businesses and consumers could bear the burden if importers pass on the cost, adding that the policy could increase risks of a recession.”If this trade war continues through Labor Day (on September 1), the US economy will likely suffer a recession this year,” Mark Zandi, chief economist of Moody’s Analytics, told AFP.Trump’s long-awaited announcement is also causing global turmoil, with stock markets jittery for days and countries in the crosshairs scrambling to decide how to react.European Central Bank President Christine Lagarde warned Wednesday that whatever steps other countries take “it will be negative anyway the world over.”America’s neighbors Mexico and Canada, whose economies are closely linked with the United States, are those that could suffer the most from a bruising trade war.”I understand that it’s a game of tug-of-war,” truck driver Alejandro Espinoza told AFP as he waited in a queue to cross the Mexican-US border. “But unfortunately, we’re the ones who pay in the end.” Major economies have however vowed retribution The European Union will react to new Trump tariffs “before the end of April,” said a French government spokeswoman.The 27-nation bloc’s initial salvo would counter US actions on steel and aluminum, followed by sector-by-sector measures.British Prime Minister Keir Starmer, who has made intense but so far fruitless efforts to win a carve-out from Trump, said a “trade war is in nobody’s interests.” “We have prepared for all eventualities — and we will rule nothing out,” he told parliament.- ‘Rebirth’ -Germany warned Wednesday that trade wars hurt “both sides.”Canada’s Prime Minister Mark Carney, who goes into elections later this month dominated by tensions with Trump, said his country would be “very deliberate” in its response.The White House said Trump’s tariffs would come into effect “immediately” after Wednesday’s announcement, effectively ruling out delays for negotiations.Sweeping auto tariffs of 25 percent are due to take effect April 3, after Trump earlier imposed duties on steel and aluminum imports and goods from China.But Trump has wobbled on several other tariff announcements since returning to office in January, blinking at the last minute with allies such as Canada and Mexico.The billionaire has had a long love affair with tariffs, insisting in the face of experts that they are a cure-all for America’s trade imbalances and economic ills.Trump insists the levies will bring a “rebirth” of America’s hollowed-out manufacturing capacity, and says companies can avoid tariffs by moving to the United States.The tariffs meanwhile underscore the growing and profound gulf between Trump’s America and many of its closest allies, not only on trade but on security, defense and almost everything else.burs-dk/gv

La Bourse de Paris en repli avant les annonces douanières de Trump

La Bourse de Paris a fini en repli, retenant son souffle avant l’annonce, attendue dans la soirée, des hausses massives de droits de douane aux Etats-Unis promises par Donald Trump, qui pourraient faire chavirer l’économie mondiale.L’indice vedette CAC 40 a perdu 0,22% à 7.858,83 points, soit un recul de 17,53 points. Mardi, il avait terminé en nette hausse de 1,10%.Donald Trump va détailler vers 20H00 GMT, après la fermeture de Wall Street, de nouvelles mesures douanières qui pourraient toucher l’ensemble des partenaires commerciaux de la première économie mondiale.Avant ces annonces, les investisseurs “retiennent leur souffle”, résume Amanda Sundström, du cabinet de services financiers Seb.”L’incertitude est au sommet, les enjeux sont gigantesques. Une telle attente est rare”, abonde Charlotte de Montpellier, économiste chez ING.Plusieurs options circulent dans la presse, entre une taxe unique de 20%, des droits de douane taillés sur mesure selon les pays, ou un prélèvement plus modéré concentré sur un groupe restreint d’États.Dans tous les cas, “les marchés craignent que cela provoque un cocktail économique désastreux aux États-Unis, entre inflation plus élevée et croissance plus faible, voire récession”, explique à l’AFP Charlotte de Montpellier.Surtout, ils s’attendent à ce que ces mesures n'”entrainent l’ensemble de l’économie mondiale vers le bas”, ajoute-t-elle.Pour Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank, cela devrait également marquer “le début d’une nouvelle phase d’incertitude et de turbulences”, avec “la menace constante d’escalade, de retournements et de représailles”.Dans ce contexte, côté obligataire, le taux d’intérêt de l’emprunt à dix ans français a atteint 3,43%, contre 3,40% la veille.Sanofi et Airbus reculentSanofi a reculé de 1,59% à 100,40 euros, un mouvement subi par l’ensemble des actions du secteur de la santé en Europe. “Les exportations pharmaceutiques devraient subir un fort impact des droits de douane de Trump, et les exportations de soins de santé constituent l’une des plus grandes catégories d’exportations vers les États-Unis, avec les voitures”, explique Kathleen Brooks, analyste pour XTB.Le groupe aéronautique Airbus, qui exporte lui aussi beaucoup aux Etats-Unis, a reculé de 3,17%, à 162,74 euros.Amundi en repliLe gestionnaire d’actifs du Crédit Agricole, Amundi, a chuté de 6,79% à 68,00 euros, après une information du média financier Bloomberg selon laquelle le partenariat de “fournisseur privilégié” qui le lie à Unicredit pourrait ne pas être renouvelé après son terme, en 2027.Or, les encours gérés par Amundi pour Unicredit représentent 5% des encours totaux gérés par le groupe français.Selon Bloomberg, Unicredit réfléchirait à trouver un autre partenaire, en raison notamment du manque de soutien de Crédit Agricole de son projet de rachat de son compatriote Banco BPM, qui considère cette offre comme hostile. Cette information intervient alors que la Banque centrale européenne (BCE) a justement autorisé mardi soir Crédit Agricole à franchir le seuil de 10% du capital de Banco BPM, où il est déjà actionnaire principal, lui permettant ainsi de grimper jusqu’à 19,9% du capital.Contacté par l’AFP, Amundi a précisé ne pas vouloir faire de commentaire.

Séisme en Birmanie: la junte décrète un cessez-le-feu, des survivants réclament de l’aide

La junte birmane a annoncé mercredi un cessez-le-feu temporaire alors que le nombre de morts après le séisme dévastateur s’alourdit dans le pays où des survivants désespérés implorent davantage d’assistance au milieu de scènes chaotiques de distribution d’aide.Le tremblement de terre de magnitude 7,7 survenu vendredi a rasé des bâtiments à travers la Birmanie, faisant près de 3.000 morts et laissant des milliers d’autres personnes sans abri.La junte a précisé que le cessez-le-feu serait en vigueur à partir de ce mercredi jusqu’au 22 avril “dans le but d’accélérer les efforts de secours et de reconstruction, et de maintenir la paix et la stabilité”.Mais elle a averti ses opposants, un ensemble complexe de groupes armés pro-démocratie et de minorités ethniques, qu’elle allait continuer de riposter aux attaques, aux actes de sabotage ou aux “rassemblements, organisations et expansions territoriales qui porteraient atteinte à la paix”. Les agences de l’ONU, les groupes de défense des droits de l’homme et les gouvernements étrangers avaient auparavant exhorté toutes les parties en conflit en Birmanie à cesser les combats et à se concentrer sur l’aide aux personnes touchées par le séisme, le plus important à avoir frappé le pays depuis des décennies.Le chef de la junte Min Aung Hlaing a annoncé qu’il se rendra néanmoins à Bangkok jeudi pour un sommet des pays d’Asie du Sud, avec la Birmanie et la Thaïlande, où il discutera de la réponse au séisme.- scènes chaotiques -Des journalistes de l’AFP ont assisté à des scènes chaotiques alors qu’au moins 200 personnes désespérées faisaient la queue pour recevoir de l’aide à Sagaing, la ville la plus proche de l’épicentre du tremblement de terre, certains courant à travers la circulation pour rejoindre les files d’attente.Les destructions sont nombreuses dans la ville, l’OMS signalant qu’une habitation sur trois s’est effondrée.Des bénévoles ont distribué de l’eau, du riz, de l’huile de cuisson et d’autres produits de première nécessité aux habitants qui réclamaient de l’aide. “Je n’ai jamais fait la queue pour de la nourriture comme ça auparavant”, déclare à l’AFP Cho Cho Mar, 35 ans, portant son bébé et serrant contre elle des sachets de café instantané et des produits anti-moustiques.”Nous n’avons pas assez d’aide”, se lamente de son côté Ayethi Kar, 63 ans, directrice d’une école pour jeunes nonnes, rasée depuis vendredi. La sexagénaire déclare toujours dormir “à même le sol”.De nombreuses personnes dorment dans la rue depuis le séisme, incapables de retourner dans les bâtiments endommagés ou craignant les répliques. “Nous avons besoin de toitures et de murs pour avoir un abri convenable pour la nuit”, dit Ayethi Kar à l’AFP. Les établissements de santé, endommagés par le séisme, sont “submergés par un grand nombre de patients”, tandis que les réserves de nourriture, d’eau et de médicaments diminuent, selon l’OMS.Les chances de retrouver d’autres survivants s’amenuisent, mais le sauvetage de deux hommes des ruines d’un hôtel de Naypyidaw a ravivé à nouveau les espoirs.- aide entravée-La junte a publié mercredi un nouveau bilan de 2.886 morts et 4.600 personnes blessées tandis que 373 étaient toujours portées disparues.Cependant, les difficultés de communication et le mauvais état des infrastructures retardent les efforts de collecte d’informations et d’acheminement de l’aide. L’ampleur réelle de la catastrophe reste encore à déterminer, et le bilan risque de s’alourdir. Les organisations humanitaires affirment que la réponse globale au séisme a été entravée par la poursuite des combats entre la junte et les groupes armés opposés à son régime, qui ont débuté après la prise du pouvoir par l’armée lors du coup d’Etat de 2021. Avant même le séisme de vendredi, 3,5 millions de personnes avaient été déplacées par les combats, dont beaucoup risquaient de souffrir de la faim, selon l’ONU.L'”Alliance des Trois Fraternités”, formé de trois puissants groupes rebelles ethniques a annoncé une pause d’un mois dans les hostilités pour soutenir les efforts humanitaires déployés en réponse au séisme.Les Forces de défense populaire (FDP) avaient déjà décrété un cessez-le-feu partiel.Mais de nombreuses frappes aériennes de la junte contre des groupes rebelles ont été signalées depuis le séisme. Un porte-parole de la junte a déclaré que des soldats avaient tiré des coups de semonce mardi lorsqu’un convoi de la Croix-Rouge chinoise n’avait pas réussi à s’arrêter à l’approche d’un village de l’État Shan, en proie à un conflit, pour apporter de l’aide aux victimes du séisme.À des centaines de kilomètres de là, à Bangkok, des ouvriers continuaient de fouiller les décombres d’un gratte-ciel de 30 étages qui était encore en construction lorsqu’il s’est effondré vendredi. Le bilan des victimes s’élève à 22 morts, et plus de 70 personnes seraient encore coincées sous les décombres.

Séisme en Birmanie: la junte décrète un cessez-le-feu, des survivants réclament de l’aide

La junte birmane a annoncé mercredi un cessez-le-feu temporaire alors que le nombre de morts après le séisme dévastateur s’alourdit dans le pays où des survivants désespérés implorent davantage d’assistance au milieu de scènes chaotiques de distribution d’aide.Le tremblement de terre de magnitude 7,7 survenu vendredi a rasé des bâtiments à travers la Birmanie, faisant près de 3.000 morts et laissant des milliers d’autres personnes sans abri.La junte a précisé que le cessez-le-feu serait en vigueur à partir de ce mercredi jusqu’au 22 avril “dans le but d’accélérer les efforts de secours et de reconstruction, et de maintenir la paix et la stabilité”.Mais elle a averti ses opposants, un ensemble complexe de groupes armés pro-démocratie et de minorités ethniques, qu’elle allait continuer de riposter aux attaques, aux actes de sabotage ou aux “rassemblements, organisations et expansions territoriales qui porteraient atteinte à la paix”. Les agences de l’ONU, les groupes de défense des droits de l’homme et les gouvernements étrangers avaient auparavant exhorté toutes les parties en conflit en Birmanie à cesser les combats et à se concentrer sur l’aide aux personnes touchées par le séisme, le plus important à avoir frappé le pays depuis des décennies.Le chef de la junte Min Aung Hlaing a annoncé qu’il se rendra néanmoins à Bangkok jeudi pour un sommet des pays d’Asie du Sud, avec la Birmanie et la Thaïlande, où il discutera de la réponse au séisme.- scènes chaotiques -Des journalistes de l’AFP ont assisté à des scènes chaotiques alors qu’au moins 200 personnes désespérées faisaient la queue pour recevoir de l’aide à Sagaing, la ville la plus proche de l’épicentre du tremblement de terre, certains courant à travers la circulation pour rejoindre les files d’attente.Les destructions sont nombreuses dans la ville, l’OMS signalant qu’une habitation sur trois s’est effondrée.Des bénévoles ont distribué de l’eau, du riz, de l’huile de cuisson et d’autres produits de première nécessité aux habitants qui réclamaient de l’aide. “Je n’ai jamais fait la queue pour de la nourriture comme ça auparavant”, déclare à l’AFP Cho Cho Mar, 35 ans, portant son bébé et serrant contre elle des sachets de café instantané et des produits anti-moustiques.”Nous n’avons pas assez d’aide”, se lamente de son côté Ayethi Kar, 63 ans, directrice d’une école pour jeunes nonnes, rasée depuis vendredi. La sexagénaire déclare toujours dormir “à même le sol”.De nombreuses personnes dorment dans la rue depuis le séisme, incapables de retourner dans les bâtiments endommagés ou craignant les répliques. “Nous avons besoin de toitures et de murs pour avoir un abri convenable pour la nuit”, dit Ayethi Kar à l’AFP. Les établissements de santé, endommagés par le séisme, sont “submergés par un grand nombre de patients”, tandis que les réserves de nourriture, d’eau et de médicaments diminuent, selon l’OMS.Les chances de retrouver d’autres survivants s’amenuisent, mais le sauvetage de deux hommes des ruines d’un hôtel de Naypyidaw a ravivé à nouveau les espoirs.- aide entravée-La junte a publié mercredi un nouveau bilan de 2.886 morts et 4.600 personnes blessées tandis que 373 étaient toujours portées disparues.Cependant, les difficultés de communication et le mauvais état des infrastructures retardent les efforts de collecte d’informations et d’acheminement de l’aide. L’ampleur réelle de la catastrophe reste encore à déterminer, et le bilan risque de s’alourdir. Les organisations humanitaires affirment que la réponse globale au séisme a été entravée par la poursuite des combats entre la junte et les groupes armés opposés à son régime, qui ont débuté après la prise du pouvoir par l’armée lors du coup d’Etat de 2021. Avant même le séisme de vendredi, 3,5 millions de personnes avaient été déplacées par les combats, dont beaucoup risquaient de souffrir de la faim, selon l’ONU.L'”Alliance des Trois Fraternités”, formé de trois puissants groupes rebelles ethniques a annoncé une pause d’un mois dans les hostilités pour soutenir les efforts humanitaires déployés en réponse au séisme.Les Forces de défense populaire (FDP) avaient déjà décrété un cessez-le-feu partiel.Mais de nombreuses frappes aériennes de la junte contre des groupes rebelles ont été signalées depuis le séisme. Un porte-parole de la junte a déclaré que des soldats avaient tiré des coups de semonce mardi lorsqu’un convoi de la Croix-Rouge chinoise n’avait pas réussi à s’arrêter à l’approche d’un village de l’État Shan, en proie à un conflit, pour apporter de l’aide aux victimes du séisme.À des centaines de kilomètres de là, à Bangkok, des ouvriers continuaient de fouiller les décombres d’un gratte-ciel de 30 étages qui était encore en construction lorsqu’il s’est effondré vendredi. Le bilan des victimes s’élève à 22 morts, et plus de 70 personnes seraient encore coincées sous les décombres.

Séisme en Birmanie: la junte décrète un cessez-le-feu, des survivants réclament de l’aide

La junte birmane a annoncé mercredi un cessez-le-feu temporaire alors que le nombre de morts après le séisme dévastateur s’alourdit dans le pays où des survivants désespérés implorent davantage d’assistance au milieu de scènes chaotiques de distribution d’aide.Le tremblement de terre de magnitude 7,7 survenu vendredi a rasé des bâtiments à travers la Birmanie, faisant près de 3.000 morts et laissant des milliers d’autres personnes sans abri.La junte a précisé que le cessez-le-feu serait en vigueur à partir de ce mercredi jusqu’au 22 avril “dans le but d’accélérer les efforts de secours et de reconstruction, et de maintenir la paix et la stabilité”.Mais elle a averti ses opposants, un ensemble complexe de groupes armés pro-démocratie et de minorités ethniques, qu’elle allait continuer de riposter aux attaques, aux actes de sabotage ou aux “rassemblements, organisations et expansions territoriales qui porteraient atteinte à la paix”. Les agences de l’ONU, les groupes de défense des droits de l’homme et les gouvernements étrangers avaient auparavant exhorté toutes les parties en conflit en Birmanie à cesser les combats et à se concentrer sur l’aide aux personnes touchées par le séisme, le plus important à avoir frappé le pays depuis des décennies.Le chef de la junte Min Aung Hlaing a annoncé qu’il se rendra néanmoins à Bangkok jeudi pour un sommet des pays d’Asie du Sud, avec la Birmanie et la Thaïlande, où il discutera de la réponse au séisme.- scènes chaotiques -Des journalistes de l’AFP ont assisté à des scènes chaotiques alors qu’au moins 200 personnes désespérées faisaient la queue pour recevoir de l’aide à Sagaing, la ville la plus proche de l’épicentre du tremblement de terre, certains courant à travers la circulation pour rejoindre les files d’attente.Les destructions sont nombreuses dans la ville, l’OMS signalant qu’une habitation sur trois s’est effondrée.Des bénévoles ont distribué de l’eau, du riz, de l’huile de cuisson et d’autres produits de première nécessité aux habitants qui réclamaient de l’aide. “Je n’ai jamais fait la queue pour de la nourriture comme ça auparavant”, déclare à l’AFP Cho Cho Mar, 35 ans, portant son bébé et serrant contre elle des sachets de café instantané et des produits anti-moustiques.”Nous n’avons pas assez d’aide”, se lamente de son côté Ayethi Kar, 63 ans, directrice d’une école pour jeunes nonnes, rasée depuis vendredi. La sexagénaire déclare toujours dormir “à même le sol”.De nombreuses personnes dorment dans la rue depuis le séisme, incapables de retourner dans les bâtiments endommagés ou craignant les répliques. “Nous avons besoin de toitures et de murs pour avoir un abri convenable pour la nuit”, dit Ayethi Kar à l’AFP. Les établissements de santé, endommagés par le séisme, sont “submergés par un grand nombre de patients”, tandis que les réserves de nourriture, d’eau et de médicaments diminuent, selon l’OMS.Les chances de retrouver d’autres survivants s’amenuisent, mais le sauvetage de deux hommes des ruines d’un hôtel de Naypyidaw a ravivé à nouveau les espoirs.- aide entravée-La junte a publié mercredi un nouveau bilan de 2.886 morts et 4.600 personnes blessées tandis que 373 étaient toujours portées disparues.Cependant, les difficultés de communication et le mauvais état des infrastructures retardent les efforts de collecte d’informations et d’acheminement de l’aide. L’ampleur réelle de la catastrophe reste encore à déterminer, et le bilan risque de s’alourdir. Les organisations humanitaires affirment que la réponse globale au séisme a été entravée par la poursuite des combats entre la junte et les groupes armés opposés à son régime, qui ont débuté après la prise du pouvoir par l’armée lors du coup d’Etat de 2021. Avant même le séisme de vendredi, 3,5 millions de personnes avaient été déplacées par les combats, dont beaucoup risquaient de souffrir de la faim, selon l’ONU.L'”Alliance des Trois Fraternités”, formé de trois puissants groupes rebelles ethniques a annoncé une pause d’un mois dans les hostilités pour soutenir les efforts humanitaires déployés en réponse au séisme.Les Forces de défense populaire (FDP) avaient déjà décrété un cessez-le-feu partiel.Mais de nombreuses frappes aériennes de la junte contre des groupes rebelles ont été signalées depuis le séisme. Un porte-parole de la junte a déclaré que des soldats avaient tiré des coups de semonce mardi lorsqu’un convoi de la Croix-Rouge chinoise n’avait pas réussi à s’arrêter à l’approche d’un village de l’État Shan, en proie à un conflit, pour apporter de l’aide aux victimes du séisme.À des centaines de kilomètres de là, à Bangkok, des ouvriers continuaient de fouiller les décombres d’un gratte-ciel de 30 étages qui était encore en construction lorsqu’il s’est effondré vendredi. Le bilan des victimes s’élève à 22 morts, et plus de 70 personnes seraient encore coincées sous les décombres.

US man to plead guilty to trying to kill Supreme Court justice

A California man who flew across the country with a plan to assassinate a conservative US Supreme Court judge will plead guilty to the attempted killing, lawyers said Wednesday in a court filing.Nicholas Roske, 29, was arrested in June 2022 outside Justice Brett Kavanaugh’s house in a Maryland suburb of the US capital carrying a semi-automatic Glock 17 pistol, a knife and tactical vest, according to documents filed earlier in federal court.He told officials at the time he was upset about mass shootings and looming Supreme Court rulings on abortion and gun rights.In a letter to a federal judge in Maryland filed on Wednesday, public defenders for Roske said he has agreed to plead guilty to the charge of attempting to a assassinate a justice of the United States.An attached letter said Roske intended to kill Kavanaugh and “took a substantial step” toward actually doing it.Roske faces a maximum punishment of life in prison and a $250,000 fine, the letter said.He had been scheduled to go on trial in June.Roske was spotted outside Kavanaugh’s house by two US Marshals standing guard.He walked away and called emergency services, telling them he was feeling suicidal and had come from California to kill Kavanaugh, according to court documents. Roske was arrested without incident by local police while he was still on the phone.He later told police “that he was upset about the leak of a recent Supreme Court draft decision regarding the right to abortion, as well as the recent school shooting in Uvalde, Texas,” an FBI affidavit said at the time.In a landmark ruling, the high court went on to overturn the long-standing federal right to abortion in America.”Roske indicated that he believed the justice that he intended to kill would side with Second Amendment decisions that would loosen gun control laws,” the affidavit added.Appointed by Donald Trump during his first term as president, Kavanaugh is one of six justices in the court’s conservative wing, against three progressives.