Des milliers de Serbes s’apprêtent à passer la nuit à manifester

Des milliers de Serbes s’apprêtent à passer la nuit de lundi à mardi à manifester à Belgrade pour dénoncer la corruption et réclamer justice pour les morts de l’accident de la gare de Novi Sad.Depuis lundi matin, étudiants, lycéens, employés et retraités sont rassemblés sur le plus important nÅ“ud routier de Belgrade, dernière d’une série de manifestations qui secouent le pays depuis la mort de 15 personnes dans l’effondrement de l’auvent en béton de la gare de la deuxième ville de Serbie, le 1er novembre.Ils voient dans la catastrophe une illustration de la corruption et de la négligence des autorités, dans un pays qui sous la présidence du nationaliste Aleksandar Vucic, au pouvoir depuis 2012, a multiplié chantiers et grands projets. Leurs revendications n’ont pas changé depuis le début de la contestation : la publication de tous les documents relatifs à la rénovation de la gare – qui venait d’être achevée; l’arrestation des personnes soupçonnées d’avoir physiquement attaqué les étudiants et les professeurs depuis le début des manifestations; l’abandon des poursuites contre les étudiants arrêtés; et une hausse de 20% du budget de l’Enseignement supérieur.- Remaniement -Nous y avons répondu a affirmé le président lundi soir lors d’une longue conférence de presse. Tableaux à l’appui, il a tenté de démontrer que les autorités avaient satisfait les revendications.Les documents ? “Tout ce que nous avons, nous l’avons publié. Il ne reste plus rien [à publier] sur la tragédie de la gare”. Et tant pis si les manifestants affirment que ce n’est pas du tout le cas, et demandent encore la publication des contrats passés avec les entreprises chinoises chargées de la rénovation.Les arrestations ? “Les procureurs à travers la Serbie ont ouvert des enquêtes contre 37 individus pour des faits de violence contre des étudiants et des professeurs”, a dit M. Vucic, tandis que dans le cadre de l’enquête sur l’effondrement de l’auvent, plus d’une dizaine de personnes ont été inculpées, dont l’ancien ministre des Transports, Goran Vesic.Quant à la hausse des budgets de l’Education, le président a promis qu’elle serait bien adoptée.Son Premier ministre, Milos Vucevic, s’est ensuite chargé d’inviter les étudiants et leurs professeurs au dialogue pour “discuter des revendications”, et espérer un retour en classe alors que des dizaines facultés sont bloquées à travers le pays.  “Au nom du gouvernement, j’invite les doyens, les professeurs et les étudiants à venir pour discuter de tous les sujets qu’ils ont mis en avant”, a-t-il déclaré. “Nous avons besoin de toute urgence de faire baisser les tensions. Le gouvernement est prêt à faire le premier pas et à discuter avec des représentants des étudiants”.Dans son allocution, le président serbe a aussi affirmé avoir demandé “un remaniement de grande ampleur, car en ces temps politiques difficiles, on voit clairement qui est prêt à se battre et qui ne l’est pas, qui est prêt à travailler et qui ne l’est pas (…) Je m’attends donc à ce que plus de 50 % des ministres actuels soient remplacés”.Quant aux étudiants, M. Vucic est certain qu’ils ont “gagné une grande victoire”.Dans la foule massée sur l’échangeur d’Autokomanda, l’ambiance a été joyeuse toute la journée, certains manifestants faisant même griller un cochon à la broche sous un soleil printanier, d’autre venant en famille, dansant et discutant. Et les déclarations du président et du Premier ministre n’ont pas semblé convaincre les manifestants de rentrer chez eux. “Je pense qu’on ne peut même pas être certains que le contenu des documents publiés est véridique”, avance Anja Miletic. “Et qu’on ne peut pas non plus être certains qu’ils n’ont pas été modifiés”, ajoute cette programmeuse de 28 ans.”Je pense que c’est une tentative de calmer les passions”, abonde Vladimir Marković, 48 ans. “Mais je ne pense pas que ça va marcher, car le plus important, c’est de changer le gouvernement”.

Nigerian extradited, charged over sextortion that led to US teen’s deathMon, 27 Jan 2025 20:51:37 GMT

A Nigerian man has been extradited to the United States to face charges in connection with the sextortion of a teenage boy who subsequently committed suicide.Hassanbunhussein Abolore Lawal, 24, of Osun State, faces a maximum sentence of life in prison if convicted of child exploitation resulting in death, distribution of child sexual abuse material, cyberstalking …

Nigerian extradited, charged over sextortion that led to US teen’s deathMon, 27 Jan 2025 20:51:37 GMT Read More »

Nigerian extradited, charged over sextortion that led to US teen’s death

A Nigerian man has been extradited to the United States to face charges in connection with the sextortion of a teenage boy who subsequently committed suicide.Hassanbunhussein Abolore Lawal, 24, of Osun State, faces a maximum sentence of life in prison if convicted of child exploitation resulting in death, distribution of child sexual abuse material, cyberstalking and other charges.Gavin Guffey, 17, the son of a state lawmaker from Rock Hill, South Carolina, killed himself in July 2022 after being victimized by Lawal, the US Justice Department said in a statement.”Lawal allegedly posed as a young woman on social media and coerced the teen into sending compromising photos,” it said. “He then extorted and sent harassing messages to the teen threatening to leak the photos and ruin his reputation unless the teen sent him money.”Lawal was indicted by a federal grand jury in South Carolina in October 2023 and flown to the United States on Friday, the Justice Department said.”We will not allow predators who target our children to hide behind a keyboard or across the ocean,” US Attorney Adair Ford Boroughs said. “Today we honor Gavin’s life and continue our fight against sextortion by holding this defendant accountable.”The South Carolina legislature passed a bill following Guffey’s death known as “Gavin’s Law” that makes sexual extortion a felony offense and an aggravated felony if the victim is a minor or suffers bodily injury or death directly related to the crime.

Liban: des habitants reviennent dans leurs villages malgré les tirs israéliens, deux morts

Des habitants du sud du Liban ont pu revenir lundi dans certains villages frontaliers où s’est déployée l’armée libanaise, malgré de nouveaux tirs israéliens ayant fait deux morts et 17 blessés au lendemain d’une journée sanglante, selon les autorités.Ces violences, peu susceptibles cependant de raviver la guerre entre Israël et le Hezbollah selon un analyste, interviennent alors que la date limite pour le retrait israélien du sud du Liban a été repoussée au 18 février. Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a déclaré lundi soir que son mouvement considérait “la poursuite de l’occupation comme une violation de la souveraineté libanaise”.Le retrait des troupes israéliennes devait au départ s’achever dimanche, à l’expiration du délai de 60 jours prévu par l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre. Dimanche, 24 personnes, dont six femmes, avaient été tuées et plus de 100 blessées par des tirs de l’armée israélienne alors qu’elles bravaient avec des centaines d’autres habitants les soldats israéliens pour tenter de retourner dans leurs villages dévastés, selon le ministère de la Santé. Dans des circonstances similaires, deux personnes ont été tuées lundi et 17 autres blessées dont un enfant et un secouriste, a indiqué la même source.La guerre entre le Hezbollah pro-iranien et Israël avait fait plus de 4.000 morts selon les autorités libanaises et de 900.000 déplacés.Lundi matin, un correspondant de l’AFP a vu des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants, brandissant des drapeaux du Hezbollah, massés derrière un remblai de sable en attendant d’entrer dans leur village de Kfar Kila où l’armée israélienne est encore déployée.- “Pas peur des balles” -Dans la ville de Bint Jbeil, qui commande l’entrée à plusieurs villages frontaliers, des partisans du Hezbollah distribuaient des portraits de son chef tué par Israël, Hassan Nasrallah, des pâtisseries et de l’eau aux voitures.”Ils pensent qu’ils nous effraient avec des balles, mais nous avons vécu sous les bombardements, nous n’avons pas peur des balles”, a déclaré à l’AFP Mona Bazzi depuis cette ville frontalière qui a subi d’énormes destructions.Selon l’Agence nationale d’information (Ani, officielle), l’armée libanaise a acheminé lundi “des renforts” aux abords de Maiss al-Jabal, alors que des habitants étaient rassemblés aux entrées du village.”Nous avons attendu dans la file pendant de longues heures, mais nous n’avons pas pu entrer”, explique Mohammed Choukeir, 33 ans.Il a accusé les troupes israéliennes d’avoir tiré sur les civils “rassemblés à l’entrée du village”.Selon l’Ani, “un drone israélien a largué une bombe près des habitants qui tentaient de rentrer à Yaroun, dans le but de les intimider”, sans faire de victimes.Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, avait de nouveau appelé lundi sur X les habitants du sud du Liban à “attendre”.Dans le village de Houla, des habitants sont entrés “après le déploiement de l’armée (libanaise) dans plusieurs quartiers”, selon l’Ani.L’armée libanaise, qui se redéploie au fur et à mesure que les troupes israéliennes se retirent, avait annoncé dimanche soir qu’elle “continuait d’accompagner les habitants” rentrant chez eux, “pour les protéger face aux attaques israéliennes”.- “Protéger ses acquis” -Un photographe de l’AFP a indiqué que des tractopelles s’employaient à rouvrir les routes aux côtés des secouristes à la recherche d’éventuels corps décomposés au milieu des ruines.Le Hezbollah, qui est ressorti très affaibli par la guerre, doit retirer ses forces et démanteler toute infrastructure militaire restante dans le sud du pays, selon les termes de l’accord cessez-le-feu.”Israël doit se retirer (..) Toute conséquence résultant d’un retard dans ce retrait incombe aux Nations unies, aux Etats-Unis, à la France et à l’entité israélienne”, a déclaré lundi le chef du mouvement libanais Naïm Qassem, en référence aux membres du mécanisme de surveillance du cessez-le-feu.Dans une allocution préenregistrée, il a appelé à faire pression sur Israël, saluant le président français Emmanuel Macron qui avait “demandé à Israël de respecter et d’appliquer l’accord.””Nous faisons face à une occupation qui agresse et refuse de se retirer, et la résistance a le droit d’agir comme elle le juge approprié”, a-t-il mis en garde.Mais Hilal Khachan, professeur de Sciences politiques à l’Université américaine de Beyrouth, estime qu'”il n’est pas question pour le Hezbollah de reprendre la confrontation armée (avec Israël), sinon le parti aurait montré ses armes hier.”Désormais, “l’objectif du mouvement est de protéger ses acquis au Liban”, a-t-il ajouté.En vertu de l’accord qui a mis fin le 27 novembre à la guerre, seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU doivent être déployés dans le sud du Liban.Israël, qui avait jusqu’au 26 janvier pour se retirer, a annoncé vendredi que l’opération se poursuivrait au-delà de cette date, affirmant que l’accord n’a pas été totalement appliqué par le Liban.

Liban: des habitants reviennent dans leurs villages malgré les tirs israéliens, deux morts

Des habitants du sud du Liban ont pu revenir lundi dans certains villages frontaliers où s’est déployée l’armée libanaise, malgré de nouveaux tirs israéliens ayant fait deux morts et 17 blessés au lendemain d’une journée sanglante, selon les autorités.Ces violences, peu susceptibles cependant de raviver la guerre entre Israël et le Hezbollah selon un analyste, interviennent alors que la date limite pour le retrait israélien du sud du Liban a été repoussée au 18 février. Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a déclaré lundi soir que son mouvement considérait “la poursuite de l’occupation comme une violation de la souveraineté libanaise”.Le retrait des troupes israéliennes devait au départ s’achever dimanche, à l’expiration du délai de 60 jours prévu par l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 27 novembre. Dimanche, 24 personnes, dont six femmes, avaient été tuées et plus de 100 blessées par des tirs de l’armée israélienne alors qu’elles bravaient avec des centaines d’autres habitants les soldats israéliens pour tenter de retourner dans leurs villages dévastés, selon le ministère de la Santé. Dans des circonstances similaires, deux personnes ont été tuées lundi et 17 autres blessées dont un enfant et un secouriste, a indiqué la même source.La guerre entre le Hezbollah pro-iranien et Israël avait fait plus de 4.000 morts selon les autorités libanaises et de 900.000 déplacés.Lundi matin, un correspondant de l’AFP a vu des dizaines d’hommes, de femmes et d’enfants, brandissant des drapeaux du Hezbollah, massés derrière un remblai de sable en attendant d’entrer dans leur village de Kfar Kila où l’armée israélienne est encore déployée.- “Pas peur des balles” -Dans la ville de Bint Jbeil, qui commande l’entrée à plusieurs villages frontaliers, des partisans du Hezbollah distribuaient des portraits de son chef tué par Israël, Hassan Nasrallah, des pâtisseries et de l’eau aux voitures.”Ils pensent qu’ils nous effraient avec des balles, mais nous avons vécu sous les bombardements, nous n’avons pas peur des balles”, a déclaré à l’AFP Mona Bazzi depuis cette ville frontalière qui a subi d’énormes destructions.Selon l’Agence nationale d’information (Ani, officielle), l’armée libanaise a acheminé lundi “des renforts” aux abords de Maiss al-Jabal, alors que des habitants étaient rassemblés aux entrées du village.”Nous avons attendu dans la file pendant de longues heures, mais nous n’avons pas pu entrer”, explique Mohammed Choukeir, 33 ans.Il a accusé les troupes israéliennes d’avoir tiré sur les civils “rassemblés à l’entrée du village”.Selon l’Ani, “un drone israélien a largué une bombe près des habitants qui tentaient de rentrer à Yaroun, dans le but de les intimider”, sans faire de victimes.Le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, avait de nouveau appelé lundi sur X les habitants du sud du Liban à “attendre”.Dans le village de Houla, des habitants sont entrés “après le déploiement de l’armée (libanaise) dans plusieurs quartiers”, selon l’Ani.L’armée libanaise, qui se redéploie au fur et à mesure que les troupes israéliennes se retirent, avait annoncé dimanche soir qu’elle “continuait d’accompagner les habitants” rentrant chez eux, “pour les protéger face aux attaques israéliennes”.- “Protéger ses acquis” -Un photographe de l’AFP a indiqué que des tractopelles s’employaient à rouvrir les routes aux côtés des secouristes à la recherche d’éventuels corps décomposés au milieu des ruines.Le Hezbollah, qui est ressorti très affaibli par la guerre, doit retirer ses forces et démanteler toute infrastructure militaire restante dans le sud du pays, selon les termes de l’accord cessez-le-feu.”Israël doit se retirer (..) Toute conséquence résultant d’un retard dans ce retrait incombe aux Nations unies, aux Etats-Unis, à la France et à l’entité israélienne”, a déclaré lundi le chef du mouvement libanais Naïm Qassem, en référence aux membres du mécanisme de surveillance du cessez-le-feu.Dans une allocution préenregistrée, il a appelé à faire pression sur Israël, saluant le président français Emmanuel Macron qui avait “demandé à Israël de respecter et d’appliquer l’accord.””Nous faisons face à une occupation qui agresse et refuse de se retirer, et la résistance a le droit d’agir comme elle le juge approprié”, a-t-il mis en garde.Mais Hilal Khachan, professeur de Sciences politiques à l’Université américaine de Beyrouth, estime qu'”il n’est pas question pour le Hezbollah de reprendre la confrontation armée (avec Israël), sinon le parti aurait montré ses armes hier.”Désormais, “l’objectif du mouvement est de protéger ses acquis au Liban”, a-t-il ajouté.En vertu de l’accord qui a mis fin le 27 novembre à la guerre, seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU doivent être déployés dans le sud du Liban.Israël, qui avait jusqu’au 26 janvier pour se retirer, a annoncé vendredi que l’opération se poursuivrait au-delà de cette date, affirmant que l’accord n’a pas été totalement appliqué par le Liban.

Au tribunal, Sarkozy, les infirmières bulgares et la visite de Kadhafi dont il se serait “bien passé”

Contrepartie d’un “pacte de corruption”, ou de la libération de ces “malheureuses infirmières bulgares” détenues en Libye ? Nicolas Sarkozy s’est longuement expliqué lundi au tribunal sur la visite controversée à Paris de Mouammar Kadhafi en 2007, dont il jure qu’il se serait volontiers passé.Son argument principal tient en une phrase, qu’il répète une dizaine de fois : “Si les infirmières n’avaient pas été libérées, Mouammar Kadhafi ne serait pas venu en France”, jure Nicolas Sarkozy, qui a encore passé plusieurs heures à la barre – “13 ou 14 heures” depuis le début du procès le 6 janvier, a-t-il compté.”Quand avez-vous commencé à vous intéresser au sort des infirmières ?”, demande la présidente. “Le 26 avril 2007”, répond le prévenu, notes sous les yeux, visiblement bien préparé. Comme son adversaire Ségolène Royal insiste-t-il, il avait reçu entre les deux tours de la présidentielle et à leur demande les familles de ces cinq infirmières, accusées à tort, avec un médecin palestinien, d’avoir inoculé le virus du sida à des centaines d’enfants libyens. Elles ont vécu “huit années de cauchemar”, et Nicolas Sarkozy prend “l’engagement de faire de leur libération une priorité” – comme Ségolène Royal, insiste-t-il encore.L’ancien chef d’Etat est accusé d’avoir passé en 2005 un pacte de corruption avec le dictateur libyen pour qu’il finance son accession à l’Elysée en 2007. Parmi les contreparties supposées, une réhabilitation sur la scène internationale qui se serait notamment concrétisée par une visite de Mouammar Kadhafi à Paris, une première depuis 30 ans, et par la libération des infirmières. “Il sera facile de faire litière de ces accusations grossières”, assure le prévenu, avant de méticuleusement remonter, date par date, le fil du réchauffement des relations franco-libyennes.  En résumé : il est “bien antérieur à mon action”, engagé par “Jacques Chirac”, et “ne concerne pas que la France mais le monde entier” avec la levée des sanctions des Nations Unies en 2003, soutient-il.- “Coût en terme d’image” -Une fois élu, dans le contexte de ce réchauffement, et alors que les “gros efforts” de l’Union européenne pour libérer les infirmières n’ont “pas abouti” – mais qu’un accord pour indemniser les familles des enfants vient d’être trouvé -, Nicolas Sarkozy a “l’idée” d’envoyer son épouse d’alors, Cécilia Sarkozy, négocier en Libye. “Ce sont des femmes qui sont victimes de cette situation épouvantable et je pense que ce geste personnel pourrait faire bouger les choses”.”L’idée que Kadhafi pouvait me tenir se fracasse à la pression que je lui mets pour les infirmières, pour les droits de l’Homme. On voit bien que je suis parfaitement libre”, clame-t-il.Les infirmières et le médecin palestinien repartiront de Libye à bord de l’avion de Cécilia Sarkozy. “Recevoir Mouammar Kadhafi n’est pas une condition de la libération ?”, demande la présidente du tribunal. “Je ne l’aurais pas reçu si elles n’avaient été libérées”, répond le prévenu. Les images de la tente plantée à deux pas de l’Elysée, les critiques au sein même du gouvernement sur la France qui n’est pas “un paillasson, sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s’essuyer les pieds du sang”…Cette visite, “franchement je m’en serais bien passé”, répète plusieurs fois Nicolas Sarkozy, conscient du “coût en terme d’image”.Mais “à aucun moment on ne peut voir cette visite comme celle de deux compères qui se retrouvent après un accord juteux qui les a rapprochés, tellement ça a été tendu de la première à la dernière minute”, jure-t-il encore, s’affairant à minimiser le rôle de l’Etat qui n’a ni “payé” ni “organisé” le tour “en bateau mouche” du Guide, “la visite du Louvre”, ou encore “la partie de chasse à Rambouillet”. Le parquet national financier, qui peine décidément à faire vaciller l’ancien chef de l’Etat depuis le début du procès, s'”interroge” : si la libération des infirmières n’était pas la contrepartie de la visite, peut-être le pacte de corruption l’était-il ? Le prévenu s’agite, le procureur précise : “je suis obligé de vous poser la question”. Nicolas Sarkozy se radoucit: “Le pacte de corruption, M. le procureur, il n’existe pas”.

Au tribunal, Sarkozy, les infirmières bulgares et la visite de Kadhafi dont il se serait “bien passé”

Contrepartie d’un “pacte de corruption”, ou de la libération de ces “malheureuses infirmières bulgares” détenues en Libye ? Nicolas Sarkozy s’est longuement expliqué lundi au tribunal sur la visite controversée à Paris de Mouammar Kadhafi en 2007, dont il jure qu’il se serait volontiers passé.Son argument principal tient en une phrase, qu’il répète une dizaine de fois : “Si les infirmières n’avaient pas été libérées, Mouammar Kadhafi ne serait pas venu en France”, jure Nicolas Sarkozy, qui a encore passé plusieurs heures à la barre – “13 ou 14 heures” depuis le début du procès le 6 janvier, a-t-il compté.”Quand avez-vous commencé à vous intéresser au sort des infirmières ?”, demande la présidente. “Le 26 avril 2007”, répond le prévenu, notes sous les yeux, visiblement bien préparé. Comme son adversaire Ségolène Royal insiste-t-il, il avait reçu entre les deux tours de la présidentielle et à leur demande les familles de ces cinq infirmières, accusées à tort, avec un médecin palestinien, d’avoir inoculé le virus du sida à des centaines d’enfants libyens. Elles ont vécu “huit années de cauchemar”, et Nicolas Sarkozy prend “l’engagement de faire de leur libération une priorité” – comme Ségolène Royal, insiste-t-il encore.L’ancien chef d’Etat est accusé d’avoir passé en 2005 un pacte de corruption avec le dictateur libyen pour qu’il finance son accession à l’Elysée en 2007. Parmi les contreparties supposées, une réhabilitation sur la scène internationale qui se serait notamment concrétisée par une visite de Mouammar Kadhafi à Paris, une première depuis 30 ans, et par la libération des infirmières. “Il sera facile de faire litière de ces accusations grossières”, assure le prévenu, avant de méticuleusement remonter, date par date, le fil du réchauffement des relations franco-libyennes.  En résumé : il est “bien antérieur à mon action”, engagé par “Jacques Chirac”, et “ne concerne pas que la France mais le monde entier” avec la levée des sanctions des Nations Unies en 2003, soutient-il.- “Coût en terme d’image” -Une fois élu, dans le contexte de ce réchauffement, et alors que les “gros efforts” de l’Union européenne pour libérer les infirmières n’ont “pas abouti” – mais qu’un accord pour indemniser les familles des enfants vient d’être trouvé -, Nicolas Sarkozy a “l’idée” d’envoyer son épouse d’alors, Cécilia Sarkozy, négocier en Libye. “Ce sont des femmes qui sont victimes de cette situation épouvantable et je pense que ce geste personnel pourrait faire bouger les choses”.”L’idée que Kadhafi pouvait me tenir se fracasse à la pression que je lui mets pour les infirmières, pour les droits de l’Homme. On voit bien que je suis parfaitement libre”, clame-t-il.Les infirmières et le médecin palestinien repartiront de Libye à bord de l’avion de Cécilia Sarkozy. “Recevoir Mouammar Kadhafi n’est pas une condition de la libération ?”, demande la présidente du tribunal. “Je ne l’aurais pas reçu si elles n’avaient été libérées”, répond le prévenu. Les images de la tente plantée à deux pas de l’Elysée, les critiques au sein même du gouvernement sur la France qui n’est pas “un paillasson, sur lequel un dirigeant, terroriste ou non, peut venir s’essuyer les pieds du sang”…Cette visite, “franchement je m’en serais bien passé”, répète plusieurs fois Nicolas Sarkozy, conscient du “coût en terme d’image”.Mais “à aucun moment on ne peut voir cette visite comme celle de deux compères qui se retrouvent après un accord juteux qui les a rapprochés, tellement ça a été tendu de la première à la dernière minute”, jure-t-il encore, s’affairant à minimiser le rôle de l’Etat qui n’a ni “payé” ni “organisé” le tour “en bateau mouche” du Guide, “la visite du Louvre”, ou encore “la partie de chasse à Rambouillet”. Le parquet national financier, qui peine décidément à faire vaciller l’ancien chef de l’Etat depuis le début du procès, s'”interroge” : si la libération des infirmières n’était pas la contrepartie de la visite, peut-être le pacte de corruption l’était-il ? Le prévenu s’agite, le procureur précise : “je suis obligé de vous poser la question”. Nicolas Sarkozy se radoucit: “Le pacte de corruption, M. le procureur, il n’existe pas”.

Freed hostages’ smiles deceptive, Israel’s military says

Israel gave a grim account Monday of seven freed hostages’ health, saying that despite a “show” by Hamas to present them as healthy and smiling, they faced a long recovery from their ordeal.The seven women freed so far under Israel’s ceasefire deal with the Palestinian militant group were all malnourished, exposed to psychological suffering and wounded in various ways, said the deputy chief of the Israeli army’s medical corps, Colonel Avi Benov.Images of four Israeli soldiers — aged 19 and 20 — released in Gaza on Saturday by Hamas showed them looking healthy and smiling. They greeted people around them and clutched parting gifts in paper bags as they were handed over to the Red Cross.But Benov said there was more to the story.”They were given more food in the days before (their release), they were allowed to shower, they were given (new) clothes,” he said in a video call open to the media.”This is part of the show organised by Hamas.”Since the deal took effect on January 19, the militants have freed a total of seven Israeli hostages in exchange for 290 prisoners, all Palestinians except for one Jordanian.But despite the hostages’ joy and relief at being reunited with their families, it “will take time” for them to recover, said Benov.Hospitalised after their release, the women have been diagnosed with physical health problems including malnutrition, vitamin deficiencies and a metabolic system “in bad shape”, he said.- Invisible wounds -Some of the hostages had been held for the past eight months in tunnels, Benov said.”For them it’s more complicated because light, sun and to be able to talk with someone are essential elements to be physically and mentally healthy,” he said, without naming them or giving further details.All the hostages were “wounded one way or the other” when they were captured on October 7, 2023 in the Hamas attack that ignited the ensuing war, Benov said.Their wounds were poorly treated in captivity, or not at all, he added.Hostages who were freed during a previous truce in November 2023 have said some wounded captives were operated on with no anaesthesia.But the most “complicated” wounds are psychological, said Benov.”Even if they look happy, a fear remains. It’s hard for them to believe that this time around they’re in good hands, that it’s not another show organised by Hamas,” he said.Benov declined to answer a question on whether the hostages had been victims of physical abuse, torture or sexual violence, saying it was important to “protect their privacy”.”They will tell what they went through, if they want to, in a few weeks or a few months,” he said.An Israeli health ministry report sent in December to the United Nations special rapporteur on torture said the hostages released in November 2023 had suffered various forms of physical and psychological violence.It said freed hostages had reported being branded with hot irons, beaten, sexually assaulted, held in isolation and deprived of food.Numerous ex-hostages showed signs of post-traumatic stress disorder, depression, anxiety and survivor’s guilt, the report said.Benov said hostages set for release in the coming weeks would likely be in even worse health.Under the deal, they include captive men over 50 or in poor health.”We are expecting that the next hostages to be released, who are older, with some of them already ill when they were kidnapped, will come back in worse condition,” he said.

Silicon Valley rattled by low-cost Chinese AI

Fears of upheaval in the AI gold rush rocked Wall Street on Monday following the emergence of a popular ChatGPT-like model from China, triggering predictions of turmoil for Silicon Valley and accusations of cheating.Last week’s release of the latest DeepSeek model initially received limited attention, overshadowed by the inauguration of US President Donald Trump on the same day.However, over the weekend, the Chinese artificial intelligence startup’s chatbot surged to become the most downloaded free app on Apple’s US App Store, displacing OpenAI’s ChatGPT.What truly rattled the industry was DeepSeek’s claim that it developed its latest model, the R1, at a fraction of the cost that major companies are currently investing in AI development, primarily on expensive Nvidia chips and software.This development is particularly significant given that the AI boom, ignited by ChatGPT’s release in late 2022, has propelled Nvidia to become one of the world’s most valuable companies.The news sent shockwaves through the US tech sector, exposing a critical concern: should tech giants continue to pour hundreds of billions of dollars into AI investment when a Chinese company can apparently produce a comparable model so economically?DeepSeek was a poke in the eye to Washington and its priority of thwarting China by maintaining American technological dominance. The development also comes against a background of a US government push to ban Chinese-owned TikTok in the United States or force its sale.David Sacks, Trump’s AI advisor and prominent tech investor, said DeepSeek’s success justified the White House’s decision to reverse Biden-era executive orders that had established safety standards for AI development.These regulations “would have hamstrung American AI companies without any guarantee that China would follow suit” which they obviously wouldn’t, Sacks wrote on X.Adam Kovacevich, CEO of the tech industry trade group Chamber of Progress, echoed this sentiment: “Now the top AI concern has to be ensuring (the United States) wins.”Tech investor and Trump ally Marc Andreessen declared “Deepseek R1 is AI’s Sputnik moment,” referencing the 1957 launch of Earth’s first artificial satellite by the Soviet Union that stunned the Western world. The situation is particularly remarkable since, as a Chinese company, DeepSeek lacks access to Nvidia’s state-of-the-art chips used to train AI models powering chatbots like ChatGPT.Exports of Nvidia’s most powerful technology are blocked by order of the US government, given the strategic importance of developing AI.”If China is catching up quickly to the US in the AI race, then the economics of AI will be turned on its head,” warned Kathleen Brooks, research director at XTB, in a note to clients.Microsoft CEO Satya Nadella took to social media hours before markets opened to dismiss concerns about cheaply-produced AI, saying less expensive AI was good for everyone.But last week at the World Economic Forum in Davos, Nadella warned: “We should take the developments out of China very, very seriously.”Microsoft, an eager adopter of generative AI, plans to invest $80 billion in AI this year, while Meta announced at least $60 billion in investments on Friday.- ‘Outplayed’ -Much of that investment goes into the coffers of Nvidia, whose shares plunged a staggering 17 percent on Monday. Adding to the turmoil, the esteemed Stratechery tech newsletter and others suggested that DeepSeek’s innovations stemmed from necessity, as lacking access to powerful Nvidia-designed chips forced them to develop novel methods.The export controls are “driving startups like DeepSeek to innovate in ways that prioritize efficiency, resource-pooling, and collaboration,” wrote the MIT Technology Review.Elon Musk, who has invested heavily in Nvidia chips for his company xAI, suspects DeepSeek of secretly accessing banned H100 chips –- an accusation also made by the CEO of ScaleAI, a prominent Silicon Valley startup backed by Amazon and Meta.But such accusations “sound like a rich kids team got outplayed by a poor kids team,” wrote Hong Kong-based investor Jen Zhu Scott on X.In a statement, Nvidia said DeepSeek’s technology was “fully export control compliant.” 

Israel says ‘eliminated’ 15 Palestinians in Jenin raid

The Israeli military on Monday said it had “eliminated over 15 terrorists” and arrested 40 wanted people during a major raid that began last week in the occupied West Bank city of Jenin.The raid began two days after a truce took hold in the Gaza Strip, seeking to put an end to more than 15 months of the Israel-Hamas war that ravaged the Palestinian coastal territory.The military said in a statement that during the Jenin operation troops seized dozens of weapons and “located an explosive device hidden inside a washing machine in one of the buildings in Jenin”.Soldiers “also dismantled dozens of explosives planted beneath roads intended to attack troops”, it said.During another operation, “an observation command centre was located, containing gas canisters intended for manufacturing explosive devices”, it said.Backed by bulldozers and warplanes, the military launched last Tuesday its “Iron Wall” operation in Jenin and its adjacent refugee camp, militant strongholds frequently targeted in Israeli raids.AFP images on Monday showed Israeli troops still in the area, and black smoke rising over the camp.Salim al-Saadi, a member of the Jenin camp’s management committee, told AFP that 80 percent of its residents had fled since the raid began.The United Nations agency for Palestinian refugees, UNRWA, said on its website that more than 24,000 refugees were registered in the camp in 2023, though the actual population is not known.AFP pictures on Thursday showed rows of women, men and children filing out of the camp, some of them carrying their belongings in bags, accompanied by Palestine Red Crescent ambulances.A number of Palestinian officials reported that Israel had ordered residents to leave the camp, but the military denied this.The Palestinian health ministry had earlier reported that the Israeli operation killed at least 12 Palestinians and injured 40 more around Jenin.Violence has soared throughout the West Bank since the war between Hamas and Israel broke out in Gaza on October 7, 2023.Israeli troops or settlers have killed more than 860 Palestinians in the West Bank since the start of the Gaza war, according to the health ministry.At least 29 Israelis have been killed in Palestinian attacks or during Israeli military raids in the territory over the same period, according to Israeli official figures.Israel has occupied the West Bank since 1967.