Wall Street reste de marbre face Ă  l’accord UE-USA

La Bourse de New York a terminĂ© sans direction claire lundi, montrant finalement peu d’enthousiasme après l’annonce d’un compromis commercial entre Washington et Bruxelles, Ă  l’entame d’une semaine chargĂ©e en donnĂ©es Ă©conomiques et rĂ©sultats d’entreprises.Le Dow Jones a reculĂ© de 0,14% tandis que les indices Nasdaq (+0,33%) et S&P 500 (+0,02%) ont grappillĂ© quelques points pour atteindre de nouveaux records.InterrogĂ© par l’AFP, Angelo Kourkafas, d’Edward Jones, Ă©voque “une rĂ©action plus modĂ©rĂ©e que mitigĂ©e” Ă  l’annonce de l’accord entre l’Union europĂ©enne (UE) et les Etats-Unis.En cause, selon l’analyste, la rĂ©ception d’une “bonne nouvelle attendue” dont “une grande partie avait dĂ©jĂ  Ă©tĂ© anticipĂ©e par les marchĂ©s vendredi”.Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump et la prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne Ursula von der Leyen ont dessinĂ© les contours dimanche en Ecosse d’un accord douanier prĂ©voyant que les produits europĂ©ens exportĂ©s aux Etats-Unis seront taxĂ©s Ă  15% – contre 30% un temps envisagĂ©s par Washington.En plus des droits de douane imposĂ©s aux produits europĂ©ens, l’UE s’est engagĂ©e Ă  750 milliards de dollars d’achats d’Ă©nergie et Ă  600 milliards d’investissements supplĂ©mentaires aux Etats-Unis.Les autres modalitĂ©s ne sont pas encore connues et devraient ĂŞtre partagĂ©es par l’UE et les Etats-Unis dans une dĂ©claration commune au cours des prochains jours.Ce nouveau compromis vient s’ajouter Ă  ceux dĂ©jĂ  annoncĂ©s par Washington, notamment avec le Royaume-Uni et le Japon.Selon Angelo Kourkafas, “c’est formidable que l’annonce de ces accords rĂ©duise l’incertitude” sur le plan commercial, Ă  quelques jours de la date butoir du 1er aoĂ»t, Ă  partir de laquelle d’importants droits de douane doivent ĂŞtre appliquĂ©s sur les produits entrant aux Etats-Unis.”Mais en mĂŞme temps, (…) il existe de nombreux catalyseurs potentiels de volatilitĂ©, ce qui explique pourquoi les investisseurs sont un peu prudents Ă  l’approche de la semaine la plus chargĂ©e de l’Ă©tĂ© pour les marchĂ©s”, explique l’analyste.CĂ´tĂ© indicateurs, les acteurs du marchĂ© accueilleront, entre autres, le rapport sur l’emploi aux Etats-Unis mardi, une première estimation du PIB amĂ©ricain pour le deuxième trimestre mercredi et l’indice PCE jeudi, jauge d’inflation privilĂ©giĂ©e par la banque centrale amĂ©ricaine (Fed). Wall Street suivra la rĂ©union du comitĂ© de politique monĂ©taire de la Fed (FOMC) Ă  l’issue de laquelle l’institution devrait laisser ses taux inchangĂ©s, dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%. La dĂ©cision est attendue mercredi Ă  18H00 GMT.Par ailleurs, le relatif attentisme observĂ© lundi s’explique par “un besoin d’une pĂ©riode de consolidation” après un enchaĂ®nement de sĂ©ances dans le vert, juge Angelo Kourkafas. “N’oublions pas que les marchĂ©s n’Ă©voluent pas en ligne droite”, ajoute-t-il.Sur le marchĂ© obligataire, le rendement des emprunts d’Etat amĂ©ricains Ă  10 ans se tendait lĂ©gèrement, Ă  4,41% contre 4,39% vendredi en clĂ´ture. CĂ´tĂ© entreprises, le groupe Stellantis (Peugeot, CitroĂ«n, Jeep) a Ă©tĂ© lestĂ© (-4,24% Ă  9,70 dollars) par l’absence d’exemption pour le secteur automobile dans l’accord entre l’UE et les Etat-Unis.Les valeurs du secteur de l’Ă©nergie ont Ă©tĂ© portĂ©es par les perspectives d’achats europĂ©ens, Ă  l’image de Venture Global (+4,19%), New Fortress Energy (+5,56%), Chevron (+0,93%) ou ExxonMobil (+0,94%).Les brasseurs Anheuser-Busch (-5,48% Ă  66,35 dollars), Molson Coors (-2,48% Ă  49,92 dollars) et le distributeur d’alcools Constellation Brands (-1,66% Ă  172,60 dollars), propriĂ©taire des bières Corona et Modelo, ont eux aussi reculĂ© Ă  l’annonce de cet accord, craignant une baisse de la demande.

Droits de douane: la France déçue de l’accord UE-USA

La France, déçue de l’accord commercial annoncĂ© dimanche entre l’Union europĂ©enne (UE) et les Etats-Unis, a plaidĂ© lundi pour que l’Europe se montre plus ferme lors des nĂ©gociations Ă  venir sur ses modalitĂ©s d’application. Le prĂ©sident français Emmanuel Macron n’avait pas rĂ©agi lundi. Mais son Premier ministre François Bayrou a Ă©voquĂ© un “jour sombre” pour l’Europe, qui “se rĂ©sout Ă  la soumission”. Se projetant vers la suite, le ministre de l’Economie Eric Lombard a lui estimĂ© lundi soir que “cet accord n’est pas complet” et que “le travail continue”. Car “l’accord n’est pas finalisĂ© et nous veillerons Ă  ce qu’il soit amĂ©liorĂ©”, a-t-il dit dans une interview Ă  LibĂ©ration.”Les discussions doivent se poursuivre pour les produits pharmaceutiques – on comprend que certains gĂ©nĂ©riques seront exemptĂ©s -, sur l’acier, sur l’aluminium, sur les produits chimiques, sur les semi-conducteurs et sur les vins et les produits agricoles”, prĂ©cise-t-il.”Il ne faudrait pas que cet accord soit la fin de l’histoire, auquel cas nous nous serions tout simplement juste affaiblis”, avait estimĂ© sur France Inter dès lundi matin le ministre français dĂ©lĂ©guĂ© au Commerce extĂ©rieur, Laurent Saint-Martin. “Maintenant, il va y avoir une nĂ©gociation technique” et “nous pouvons nous saisir de cette sĂ©quence pour nous renforcer”, a-t-il ajoutĂ©. Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump et la prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne Ursula von der Leyen ont annoncĂ© dimanche en Ecosse un accord douanier prĂ©voyant que les produits europĂ©ens exportĂ©s aux Etats-Unis soient taxĂ©s Ă  15%.Avec l’espoir d’Ă©viter une escalade commerciale, l’UE s’est aussi engagĂ©e Ă  750 milliards de dollars d’achats d’Ă©nergie – visant notamment Ă  remplacer le gaz russe – et Ă  600 milliards d’investissements supplĂ©mentaires aux Etats-Unis.A Paris, si on concède que cet accord va apporter de la “stabilitĂ©” aux entreprises, on insiste surtout sur son caractère “dĂ©sĂ©quilibrĂ©”, selon les termes utilisĂ©s par plusieurs membres du gouvernement. “Notre responsabilitĂ© aujourd’hui, c’est de faire en sorte que cet accord, in fine, soit le moins dĂ©sĂ©quilibrĂ© possible”, a dĂ©clarĂ© sur RTL le ministre de l’Industrie et de l’Energie Marc Ferracci.- Prochains jours dĂ©terminants -MM. Ferracci et Saint-Martin ont plaidĂ© pour un “rééquilibrage” portant sur les services, en particulier le numĂ©rique, en rappelant que si la balance commerciale des Etats-Unis avec l’Europe est dĂ©ficitaire pour les biens, celle des services est excĂ©dentaire. Concernant les Ă©changes de biens, la France affichait en 2024 un excĂ©dent commercial de 16,4 milliards de dollars Ă  l’Ă©gard des Etats-Unis selon les AmĂ©ricains, mais les Douanes françaises Ă©voquent pour la mĂŞme pĂ©riode un dĂ©ficit de 4,2 milliards d’euros.Les nĂ©gociateurs europĂ©ens devront utiliser “l’ensemble des outils qui sont Ă  leur disposition” et notamment envisager “de limiter l’accès des entreprises amĂ©ricaines aux marchĂ©s publics europĂ©ens”, a insistĂ© M. Ferracci.Du cĂ´tĂ© des entreprises, Patrick Martin, le prĂ©sident du Medef, première organisation patronale française, a estimĂ© que “si les choses sont bien ce qui nous a Ă©tĂ© annoncĂ©, ce n’est pas admissible”. “Il faut continuer Ă  nĂ©gocier”, selon lui.La CPME, deuxième organisation patronale, a dit anticiper “des rĂ©percussions dĂ©sastreuses” pour les petites et moyennes entreprises. Et le mouvement des ETI (Meti) a Ă©voquĂ© “des consĂ©quences particulièrement prĂ©occupantes pour les entreprises de taille intermĂ©diaire”.Selon les secteurs, les sentiments sont ambivalents. “Il y a du soulagement parce que cet accord donne de la visibilitĂ©”, a dĂ©clarĂ© Ă  l’AFP Emmanuel Guichard, dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral de la FĂ©dĂ©ration des entreprises de la beauté (FEBEA). Mais “ce n’est pas un bon accord pour nous, tout simplement parce qu’on avait 0% de droits de douane en janvier vers les Etats-Unis et maintenant on va ĂŞtre Ă  15%.””La catastrophe est Ă©vitĂ©e”, en rĂ©fĂ©rence aux 30% de droits de douane Ă©voquĂ© par M. Trump, “mais les prochains jours seront dĂ©terminants pour le secteur français des vins et spiritueux”, dĂ©clare dans un communiquĂ© la FĂ©dĂ©ration des Exportateurs de Vins et Spiritueux (FEVS), Ă  laquelle se joint l’ensemble des interprofessions françaises (CNIV) et de la filière.Dans l’agroalimentaire, l’organisation patronale du secteur, l’Ania, a dĂ©noncĂ© un “accord clairement inĂ©quitable (…) qui fragilise notre position”.Seuls les secteurs qui pourraient bĂ©nĂ©ficier d’une exemption de droits de douane, comme l’aĂ©ronautique, se sont montrĂ©s complètement soulagĂ©s.Le Gifas (Groupement des industries françaises aĂ©ronautiques et spatiales) a salué dans une dĂ©claration transmise Ă  l’AFP une exonĂ©ration “bonne pour une industrie Ă©quilibrĂ©e entre la France et les Etats-Unis” et qui permettra de “conserver des emplois qualifiĂ©s en France Ă  tous les niveaux de la chaĂ®ne de sous-traitance.”Les organisations patronales et les fĂ©dĂ©rations des filières Ă©conomiques affectĂ©es par cet accord seront reçues mercredi Ă  Bercy. myr-pca-max-kap/ak/ktr

Droits de douane: la France déçue de l’accord UE-USA

La France, déçue de l’accord commercial annoncĂ© dimanche entre l’Union europĂ©enne (UE) et les Etats-Unis, a plaidĂ© lundi pour que l’Europe se montre plus ferme lors des nĂ©gociations Ă  venir sur ses modalitĂ©s d’application. Le prĂ©sident français Emmanuel Macron n’avait pas rĂ©agi lundi. Mais son Premier ministre François Bayrou a Ă©voquĂ© un “jour sombre” pour l’Europe, qui “se rĂ©sout Ă  la soumission”. Se projetant vers la suite, le ministre de l’Economie Eric Lombard a lui estimĂ© lundi soir que “cet accord n’est pas complet” et que “le travail continue”. Car “l’accord n’est pas finalisĂ© et nous veillerons Ă  ce qu’il soit amĂ©liorĂ©”, a-t-il dit dans une interview Ă  LibĂ©ration.”Les discussions doivent se poursuivre pour les produits pharmaceutiques – on comprend que certains gĂ©nĂ©riques seront exemptĂ©s -, sur l’acier, sur l’aluminium, sur les produits chimiques, sur les semi-conducteurs et sur les vins et les produits agricoles”, prĂ©cise-t-il.”Il ne faudrait pas que cet accord soit la fin de l’histoire, auquel cas nous nous serions tout simplement juste affaiblis”, avait estimĂ© sur France Inter dès lundi matin le ministre français dĂ©lĂ©guĂ© au Commerce extĂ©rieur, Laurent Saint-Martin. “Maintenant, il va y avoir une nĂ©gociation technique” et “nous pouvons nous saisir de cette sĂ©quence pour nous renforcer”, a-t-il ajoutĂ©. Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump et la prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne Ursula von der Leyen ont annoncĂ© dimanche en Ecosse un accord douanier prĂ©voyant que les produits europĂ©ens exportĂ©s aux Etats-Unis soient taxĂ©s Ă  15%.Avec l’espoir d’Ă©viter une escalade commerciale, l’UE s’est aussi engagĂ©e Ă  750 milliards de dollars d’achats d’Ă©nergie – visant notamment Ă  remplacer le gaz russe – et Ă  600 milliards d’investissements supplĂ©mentaires aux Etats-Unis.A Paris, si on concède que cet accord va apporter de la “stabilitĂ©” aux entreprises, on insiste surtout sur son caractère “dĂ©sĂ©quilibrĂ©”, selon les termes utilisĂ©s par plusieurs membres du gouvernement. “Notre responsabilitĂ© aujourd’hui, c’est de faire en sorte que cet accord, in fine, soit le moins dĂ©sĂ©quilibrĂ© possible”, a dĂ©clarĂ© sur RTL le ministre de l’Industrie et de l’Energie Marc Ferracci.- Prochains jours dĂ©terminants -MM. Ferracci et Saint-Martin ont plaidĂ© pour un “rééquilibrage” portant sur les services, en particulier le numĂ©rique, en rappelant que si la balance commerciale des Etats-Unis avec l’Europe est dĂ©ficitaire pour les biens, celle des services est excĂ©dentaire. Concernant les Ă©changes de biens, la France affichait en 2024 un excĂ©dent commercial de 16,4 milliards de dollars Ă  l’Ă©gard des Etats-Unis selon les AmĂ©ricains, mais les Douanes françaises Ă©voquent pour la mĂŞme pĂ©riode un dĂ©ficit de 4,2 milliards d’euros.Les nĂ©gociateurs europĂ©ens devront utiliser “l’ensemble des outils qui sont Ă  leur disposition” et notamment envisager “de limiter l’accès des entreprises amĂ©ricaines aux marchĂ©s publics europĂ©ens”, a insistĂ© M. Ferracci.Du cĂ´tĂ© des entreprises, Patrick Martin, le prĂ©sident du Medef, première organisation patronale française, a estimĂ© que “si les choses sont bien ce qui nous a Ă©tĂ© annoncĂ©, ce n’est pas admissible”. “Il faut continuer Ă  nĂ©gocier”, selon lui.La CPME, deuxième organisation patronale, a dit anticiper “des rĂ©percussions dĂ©sastreuses” pour les petites et moyennes entreprises. Et le mouvement des ETI (Meti) a Ă©voquĂ© “des consĂ©quences particulièrement prĂ©occupantes pour les entreprises de taille intermĂ©diaire”.Selon les secteurs, les sentiments sont ambivalents. “Il y a du soulagement parce que cet accord donne de la visibilitĂ©”, a dĂ©clarĂ© Ă  l’AFP Emmanuel Guichard, dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral de la FĂ©dĂ©ration des entreprises de la beauté (FEBEA). Mais “ce n’est pas un bon accord pour nous, tout simplement parce qu’on avait 0% de droits de douane en janvier vers les Etats-Unis et maintenant on va ĂŞtre Ă  15%.””La catastrophe est Ă©vitĂ©e”, en rĂ©fĂ©rence aux 30% de droits de douane Ă©voquĂ© par M. Trump, “mais les prochains jours seront dĂ©terminants pour le secteur français des vins et spiritueux”, dĂ©clare dans un communiquĂ© la FĂ©dĂ©ration des Exportateurs de Vins et Spiritueux (FEVS), Ă  laquelle se joint l’ensemble des interprofessions françaises (CNIV) et de la filière.Dans l’agroalimentaire, l’organisation patronale du secteur, l’Ania, a dĂ©noncĂ© un “accord clairement inĂ©quitable (…) qui fragilise notre position”.Seuls les secteurs qui pourraient bĂ©nĂ©ficier d’une exemption de droits de douane, comme l’aĂ©ronautique, se sont montrĂ©s complètement soulagĂ©s.Le Gifas (Groupement des industries françaises aĂ©ronautiques et spatiales) a salué dans une dĂ©claration transmise Ă  l’AFP une exonĂ©ration “bonne pour une industrie Ă©quilibrĂ©e entre la France et les Etats-Unis” et qui permettra de “conserver des emplois qualifiĂ©s en France Ă  tous les niveaux de la chaĂ®ne de sous-traitance.”Les organisations patronales et les fĂ©dĂ©rations des filières Ă©conomiques affectĂ©es par cet accord seront reçues mercredi Ă  Bercy. myr-pca-max-kap/ak/ktr

Droits de douane: la France déçue de l’accord UE-USA

La France, déçue de l’accord commercial annoncĂ© dimanche entre l’Union europĂ©enne (UE) et les Etats-Unis, a plaidĂ© lundi pour que l’Europe se montre plus ferme lors des nĂ©gociations Ă  venir sur ses modalitĂ©s d’application. Le prĂ©sident français Emmanuel Macron n’avait pas rĂ©agi lundi. Mais son Premier ministre François Bayrou a Ă©voquĂ© un “jour sombre” pour l’Europe, qui “se rĂ©sout Ă  la soumission”. Se projetant vers la suite, le ministre de l’Economie Eric Lombard a lui estimĂ© lundi soir que “cet accord n’est pas complet” et que “le travail continue”. Car “l’accord n’est pas finalisĂ© et nous veillerons Ă  ce qu’il soit amĂ©liorĂ©”, a-t-il dit dans une interview Ă  LibĂ©ration.”Les discussions doivent se poursuivre pour les produits pharmaceutiques – on comprend que certains gĂ©nĂ©riques seront exemptĂ©s -, sur l’acier, sur l’aluminium, sur les produits chimiques, sur les semi-conducteurs et sur les vins et les produits agricoles”, prĂ©cise-t-il.”Il ne faudrait pas que cet accord soit la fin de l’histoire, auquel cas nous nous serions tout simplement juste affaiblis”, avait estimĂ© sur France Inter dès lundi matin le ministre français dĂ©lĂ©guĂ© au Commerce extĂ©rieur, Laurent Saint-Martin. “Maintenant, il va y avoir une nĂ©gociation technique” et “nous pouvons nous saisir de cette sĂ©quence pour nous renforcer”, a-t-il ajoutĂ©. Le prĂ©sident amĂ©ricain Donald Trump et la prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne Ursula von der Leyen ont annoncĂ© dimanche en Ecosse un accord douanier prĂ©voyant que les produits europĂ©ens exportĂ©s aux Etats-Unis soient taxĂ©s Ă  15%.Avec l’espoir d’Ă©viter une escalade commerciale, l’UE s’est aussi engagĂ©e Ă  750 milliards de dollars d’achats d’Ă©nergie – visant notamment Ă  remplacer le gaz russe – et Ă  600 milliards d’investissements supplĂ©mentaires aux Etats-Unis.A Paris, si on concède que cet accord va apporter de la “stabilitĂ©” aux entreprises, on insiste surtout sur son caractère “dĂ©sĂ©quilibrĂ©”, selon les termes utilisĂ©s par plusieurs membres du gouvernement. “Notre responsabilitĂ© aujourd’hui, c’est de faire en sorte que cet accord, in fine, soit le moins dĂ©sĂ©quilibrĂ© possible”, a dĂ©clarĂ© sur RTL le ministre de l’Industrie et de l’Energie Marc Ferracci.- Prochains jours dĂ©terminants -MM. Ferracci et Saint-Martin ont plaidĂ© pour un “rééquilibrage” portant sur les services, en particulier le numĂ©rique, en rappelant que si la balance commerciale des Etats-Unis avec l’Europe est dĂ©ficitaire pour les biens, celle des services est excĂ©dentaire. Concernant les Ă©changes de biens, la France affichait en 2024 un excĂ©dent commercial de 16,4 milliards de dollars Ă  l’Ă©gard des Etats-Unis selon les AmĂ©ricains, mais les Douanes françaises Ă©voquent pour la mĂŞme pĂ©riode un dĂ©ficit de 4,2 milliards d’euros.Les nĂ©gociateurs europĂ©ens devront utiliser “l’ensemble des outils qui sont Ă  leur disposition” et notamment envisager “de limiter l’accès des entreprises amĂ©ricaines aux marchĂ©s publics europĂ©ens”, a insistĂ© M. Ferracci.Du cĂ´tĂ© des entreprises, Patrick Martin, le prĂ©sident du Medef, première organisation patronale française, a estimĂ© que “si les choses sont bien ce qui nous a Ă©tĂ© annoncĂ©, ce n’est pas admissible”. “Il faut continuer Ă  nĂ©gocier”, selon lui.La CPME, deuxième organisation patronale, a dit anticiper “des rĂ©percussions dĂ©sastreuses” pour les petites et moyennes entreprises. Et le mouvement des ETI (Meti) a Ă©voquĂ© “des consĂ©quences particulièrement prĂ©occupantes pour les entreprises de taille intermĂ©diaire”.Selon les secteurs, les sentiments sont ambivalents. “Il y a du soulagement parce que cet accord donne de la visibilitĂ©”, a dĂ©clarĂ© Ă  l’AFP Emmanuel Guichard, dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral de la FĂ©dĂ©ration des entreprises de la beauté (FEBEA). Mais “ce n’est pas un bon accord pour nous, tout simplement parce qu’on avait 0% de droits de douane en janvier vers les Etats-Unis et maintenant on va ĂŞtre Ă  15%.””La catastrophe est Ă©vitĂ©e”, en rĂ©fĂ©rence aux 30% de droits de douane Ă©voquĂ© par M. Trump, “mais les prochains jours seront dĂ©terminants pour le secteur français des vins et spiritueux”, dĂ©clare dans un communiquĂ© la FĂ©dĂ©ration des Exportateurs de Vins et Spiritueux (FEVS), Ă  laquelle se joint l’ensemble des interprofessions françaises (CNIV) et de la filière.Dans l’agroalimentaire, l’organisation patronale du secteur, l’Ania, a dĂ©noncĂ© un “accord clairement inĂ©quitable (…) qui fragilise notre position”.Seuls les secteurs qui pourraient bĂ©nĂ©ficier d’une exemption de droits de douane, comme l’aĂ©ronautique, se sont montrĂ©s complètement soulagĂ©s.Le Gifas (Groupement des industries françaises aĂ©ronautiques et spatiales) a salué dans une dĂ©claration transmise Ă  l’AFP une exonĂ©ration “bonne pour une industrie Ă©quilibrĂ©e entre la France et les Etats-Unis” et qui permettra de “conserver des emplois qualifiĂ©s en France Ă  tous les niveaux de la chaĂ®ne de sous-traitance.”Les organisations patronales et les fĂ©dĂ©rations des filières Ă©conomiques affectĂ©es par cet accord seront reçues mercredi Ă  Bercy. myr-pca-max-kap/ak/ktr

Trump warns of ‘real starvation’ in Gaza as aid deliveries pick up

US President Donald Trump warned Monday that the people of Gaza are facing “real starvation”, as aid agencies sought to take advantage of an Israeli “tactical pause” of some military operations to rush in food aid.Speaking in Scotland, Trump contradicted Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, who has dismissed famine fears as Hamas propaganda.Trump said the United States and its partners would help set up food centres to feed the more than two million Palestinians in Gaza facing what UN aid agencies have warned is a deadly wave of starvation and malnutrition. “We’re going to be getting some good strong food, we can save a lot of people. I mean, some of those kids — that’s real starvation stuff,” he said at a news conference with UK Prime Minister Keir Starmer. “We have to get the kids fed.”Trump’s remarks came after Netanyahu declared on Sunday that “there is no starvation in Gaza, no policy of starvation in Gaza.”- US food centres -The United States already backs food centres under the Gaza Humanitarian Foundation, but the GHF’s operations have come under repeated criticism, with the UN saying hundreds of Palestinians have been killed by Israeli troops while trying to access its sites.The Foundation has also been accused by aid groups of facilitating Israel’s military goals.Trump said the UK and European Union would back new food centres that would be easier to access — “where the people can walk in, and no boundaries”.The war in Gaza has dragged on for almost 22 months, creating a dire humanitarian crisis exacerbated by an Israeli blockade on supplies imposed from March to late May.The easing of the blockade coincided with the beginning of the GHF’s operations, which effectively sidelined Gaza’s traditionally UN-led aid distribution system, and which have been criticised as grossly inadequate.United Nations Secretary-General Antonio Guterres on Monday welcomed steps to reduce restrictions to lifesaving aid, but said it “is far from the solution to end this nightmare.”In recent days, the UN and humanitarian agencies have begun delivering more truckloads of food after the Israeli military declared a daily “tactical pause” in the fighting and opened secure aid routes amid mounting international outrage.Jamil Safadi said he had been getting up before dawn for two weeks to search for food, and Monday was his first success. “I received about five kilos of flour, which I shared with my neighbour,” said the 37-year-old, who shelters with his wife, six children and a sick father in a tent in Tel al-Hawa.Other Gazans were less fortunate. Some complained aid trucks had been stolen or guards had fired at them near US-backed distribution centres.”I saw injured and dead people. People have no choice but to try daily to get flour”, said 33-year-old Amir al-Rash.Israel’s new tactical pauses apply only to certain areas, and Gaza’s civil defence agency reported 54 people killed in Israeli attacks on Monday.The Israeli defence ministry’s civil affairs agency COGAT said the UN and aid organisations had been able to pick up 120 truckloads of aid on Sunday and distribute it inside Gaza, with more on the way on Monday.- Basic supplies -Jordan and the United Arab Emirates have begun airdropping aid packages, while Egypt has sent trucks through its Rafah border crossing to an Israeli post just inside Gaza.Germany on Monday said it would work with Jordan to airlift aid for Gaza and coordinate with France and Britain.The UN agency for Palestinian refugees, UNRWA, cautiously welcomed Israel’s recent moves but warned Gaza needed at least 500 to 600 trucks of basic food, medicine and hygiene supplies daily.”Opening all the crossings and flooding Gaza with assistance is the only way to avert further deepening of starvation,” UNRWA said.Netanyahu has denied Israel was deliberately starving civilians, but on Monday two local rights groups, B’Tselem and Physicians for Human Rights, accused the country of “genocide” — a first for Israeli NGOs. The amount of aid entering the territory still falls far short of what is needed, say experts, who have called for a permanent ceasefire, the reopening of more border crossings and a long-term, large-scale humanitarian operation.”We’re one-and-a-half days into these new measures. Saying whether or not it is making a difference on the ground will take time,” Olga Cherevko, a spokeswoman for the UN’s humanitarian agency, told AFP from Gaza.   The war in Gaza was sparked by Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel, which resulted in the deaths of 1,219 people, most of them civilians, according to an AFP tally based on official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed 59,921 Palestinians, also mostly civilians, according to the health ministry in the Hamas-run territory.

Charente: quatre morts et un disparu dans l’incendie d’un gĂ®te accueillant des adultes handicapĂ©s

Quatre personnes sont mortes lundi et une reste portĂ©e disparue, probablement sous les dĂ©combres, après l’incendie dans la nuit d’un gĂ®te accueillant des adultes handicapĂ©s en Charente, Ă  l’origine encore indĂ©terminĂ©e.Les pompiers, arrivĂ©s sur place moins de 20 minutes après l’alerte dĂ©clenchĂ©e vers 04H30, ont d’abord pu Ă©vacuer une personne morte “asphyxiĂ©e”, selon le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la prĂ©fecture et sous-prĂ©fet d’AngoulĂŞme, Jean-Charles Jobart, qui a ensuite annoncĂ© la dĂ©couverte de deux autres corps dans les dĂ©combres Ă  la mi-journĂ©e.A l’occasion d’un point-presse en milieu d’après-midi Ă  Montmoreau, au sud d’AngoulĂŞme, la ministre chargĂ©e du Handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq, a fait Ă©tat d’un quatrième corps retrouvĂ© et Ă©voquĂ© “une personne supplĂ©mentaire dont on a la très forte prĂ©somption Ă©videmment qu’elle est dans les dĂ©combres”.Les recherches pour retrouver cette cinquième victime “sont suspendues pour le reste de la nuit” et reprendront “dès demain (mardi) matin”, a fait savoir lundi soir la prĂ©fecture.Les victimes sont la propriĂ©taire de cet ancien corps de ferme isolĂ©, entourĂ© d’arbres et d’un champ de tournesols, et trois personnes en situation de handicap, dont une dame de 60 ans, a-t-elle ajoutĂ©, sans pouvoir donner les âges des autres personnes dĂ©cĂ©dĂ©es.- Quatre blessĂ©s -“La dame propriĂ©taire des lieux est entrĂ©e volontairement pour aller au secours des personnes qui Ă©taient au sein de l’Ă©tablissement et a perdu la vie dans ce geste de secours”, a encore saluĂ© la ministre.   Au total, 14 adultes âgĂ©s de 20 Ă  75 ans se trouvaient Ă  l’intĂ©rieur du gĂ®te: huit personnes souffrant d’un handicap mental, originaires majoritairement de Haute-Vienne, et quatre encadrants, prĂ©sents pour un sĂ©jour d’une semaine, ainsi que le couple de propriĂ©taires.L’incendie, qui n’a Ă©tĂ© Ă©teint qu’en fin de matinĂ©e après l’intervention des secours, qui a mobilisĂ© jusqu’Ă  24 vĂ©hicules et 85 pompiers, a Ă©galement fait quatre blessĂ©s, dont une personne initialement en urgence absolue qui est dĂ©sormais en urgence relative, selon Mme Parmentier-Lecocq. Le parquet a ouvert “une enquĂŞte de flagrance du chef d’homicide involontaire ou blessure involontaire contre X” et l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) “va intervenir dans la journĂ©e, tant sur le volet criminalistique que sur le volet expertise incendie, sur lequel on cherche les causes”, a indiquĂ© Ă  la mi-journĂ©e Mathieu Auriol, vice-procureur au parquet d’AngoulĂŞme.”Il va y avoir des autopsies pour confirmer les causes de la mort”, a-t-il ajoutĂ©.Ce gĂ®te n’Ă©tait “pas soumis Ă  dĂ©claration ni Ă  contrĂ´le de commission de sĂ©curitĂ©”, puisqu’il recevait moins de 16 personnes handicapĂ©es, mais il “avait Ă©tĂ© visitĂ© par les services de l’État il y a deux ans et avait reçu un avis favorable”, a prĂ©cisĂ© M. Jobart.”Il y avait les dĂ©tecteurs de fumĂ©e, les extincteurs incendie, les couvertures antifeu. Donc, au moment du contrĂ´le, il y a deux ans, tout Ă©tait aux normes”, a-t-il ajoutĂ©.- Encadrement formĂ© -La ministre a toutefois indiquĂ© ultĂ©rieurement que le feu Ă©tait parti “d’un autre bâtiment qui est vraiment contigĂĽe”, “qui a fait l’objet d’une dĂ©claration pour ce sĂ©jour (mais) n’avait pas Ă©tĂ© visitĂ© en 2023″.”On ne sait pas ce qui a provoquĂ© cet incendie, si les dĂ©tecteurs de fumĂ©e ont bien fonctionnĂ©, on ne sait pas non plus comment les personnes ont eu connaissance de ce feu”, a-t-elle ajoutĂ©.  Le gĂ®te Ă©tait “en très bon Ă©tat, tout Ă©tait aux normes”, a assurĂ© Ă  la presse Philippe, un Sud-Africain d’une soixantaine d’annĂ©es qui y travaille ponctuellement comme animateur et connaĂ®t le couple de propriĂ©taires depuis plus de dix ans. Il les a dĂ©crits comme des gens “très professionnels”.  La ministre a ajoutĂ© que l’organisme organisateur du sĂ©jour Ă©tait “connu”, “agréé” et rĂ©putĂ© pour son “sĂ©rieux”. “”Les personnes encadrantes ont toutes au moins une expĂ©rience d’encadrement de ce type de vacances et ont toutes Ă©tĂ© aussi formĂ©es”, notamment en matière de sĂ©curitĂ© incendie, a-t-elle prĂ©cisĂ©.L’incendie survient un peu moins de deux ans après celui qui a fait 11 morts dans une ancienne grange transformĂ©e en gĂ®te accueillant des personnes en situation de handicap Ă  Wintzenheim (Haut-Rhin), près de Colmar. Dix adultes handicapĂ©s et un accompagnateur avaient pĂ©ri dans le sinistre. 

Charente: quatre morts et un disparu dans l’incendie d’un gĂ®te accueillant des adultes handicapĂ©s

Quatre personnes sont mortes lundi et une reste portĂ©e disparue, probablement sous les dĂ©combres, après l’incendie dans la nuit d’un gĂ®te accueillant des adultes handicapĂ©s en Charente, Ă  l’origine encore indĂ©terminĂ©e.Les pompiers, arrivĂ©s sur place moins de 20 minutes après l’alerte dĂ©clenchĂ©e vers 04H30, ont d’abord pu Ă©vacuer une personne morte “asphyxiĂ©e”, selon le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la prĂ©fecture et sous-prĂ©fet d’AngoulĂŞme, Jean-Charles Jobart, qui a ensuite annoncĂ© la dĂ©couverte de deux autres corps dans les dĂ©combres Ă  la mi-journĂ©e.A l’occasion d’un point-presse en milieu d’après-midi Ă  Montmoreau, au sud d’AngoulĂŞme, la ministre chargĂ©e du Handicap, Charlotte Parmentier-Lecocq, a fait Ă©tat d’un quatrième corps retrouvĂ© et Ă©voquĂ© “une personne supplĂ©mentaire dont on a la très forte prĂ©somption Ă©videmment qu’elle est dans les dĂ©combres”.Les recherches pour retrouver cette cinquième victime “sont suspendues pour le reste de la nuit” et reprendront “dès demain (mardi) matin”, a fait savoir lundi soir la prĂ©fecture.Les victimes sont la propriĂ©taire de cet ancien corps de ferme isolĂ©, entourĂ© d’arbres et d’un champ de tournesols, et trois personnes en situation de handicap, dont une dame de 60 ans, a-t-elle ajoutĂ©, sans pouvoir donner les âges des autres personnes dĂ©cĂ©dĂ©es.- Quatre blessĂ©s -“La dame propriĂ©taire des lieux est entrĂ©e volontairement pour aller au secours des personnes qui Ă©taient au sein de l’Ă©tablissement et a perdu la vie dans ce geste de secours”, a encore saluĂ© la ministre.   Au total, 14 adultes âgĂ©s de 20 Ă  75 ans se trouvaient Ă  l’intĂ©rieur du gĂ®te: huit personnes souffrant d’un handicap mental, originaires majoritairement de Haute-Vienne, et quatre encadrants, prĂ©sents pour un sĂ©jour d’une semaine, ainsi que le couple de propriĂ©taires.L’incendie, qui n’a Ă©tĂ© Ă©teint qu’en fin de matinĂ©e après l’intervention des secours, qui a mobilisĂ© jusqu’Ă  24 vĂ©hicules et 85 pompiers, a Ă©galement fait quatre blessĂ©s, dont une personne initialement en urgence absolue qui est dĂ©sormais en urgence relative, selon Mme Parmentier-Lecocq. Le parquet a ouvert “une enquĂŞte de flagrance du chef d’homicide involontaire ou blessure involontaire contre X” et l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) “va intervenir dans la journĂ©e, tant sur le volet criminalistique que sur le volet expertise incendie, sur lequel on cherche les causes”, a indiquĂ© Ă  la mi-journĂ©e Mathieu Auriol, vice-procureur au parquet d’AngoulĂŞme.”Il va y avoir des autopsies pour confirmer les causes de la mort”, a-t-il ajoutĂ©.Ce gĂ®te n’Ă©tait “pas soumis Ă  dĂ©claration ni Ă  contrĂ´le de commission de sĂ©curitĂ©”, puisqu’il recevait moins de 16 personnes handicapĂ©es, mais il “avait Ă©tĂ© visitĂ© par les services de l’État il y a deux ans et avait reçu un avis favorable”, a prĂ©cisĂ© M. Jobart.”Il y avait les dĂ©tecteurs de fumĂ©e, les extincteurs incendie, les couvertures antifeu. Donc, au moment du contrĂ´le, il y a deux ans, tout Ă©tait aux normes”, a-t-il ajoutĂ©.- Encadrement formĂ© -La ministre a toutefois indiquĂ© ultĂ©rieurement que le feu Ă©tait parti “d’un autre bâtiment qui est vraiment contigĂĽe”, “qui a fait l’objet d’une dĂ©claration pour ce sĂ©jour (mais) n’avait pas Ă©tĂ© visitĂ© en 2023″.”On ne sait pas ce qui a provoquĂ© cet incendie, si les dĂ©tecteurs de fumĂ©e ont bien fonctionnĂ©, on ne sait pas non plus comment les personnes ont eu connaissance de ce feu”, a-t-elle ajoutĂ©.  Le gĂ®te Ă©tait “en très bon Ă©tat, tout Ă©tait aux normes”, a assurĂ© Ă  la presse Philippe, un Sud-Africain d’une soixantaine d’annĂ©es qui y travaille ponctuellement comme animateur et connaĂ®t le couple de propriĂ©taires depuis plus de dix ans. Il les a dĂ©crits comme des gens “très professionnels”.  La ministre a ajoutĂ© que l’organisme organisateur du sĂ©jour Ă©tait “connu”, “agréé” et rĂ©putĂ© pour son “sĂ©rieux”. “”Les personnes encadrantes ont toutes au moins une expĂ©rience d’encadrement de ce type de vacances et ont toutes Ă©tĂ© aussi formĂ©es”, notamment en matière de sĂ©curitĂ© incendie, a-t-elle prĂ©cisĂ©.L’incendie survient un peu moins de deux ans après celui qui a fait 11 morts dans une ancienne grange transformĂ©e en gĂ®te accueillant des personnes en situation de handicap Ă  Wintzenheim (Haut-Rhin), près de Colmar. Dix adultes handicapĂ©s et un accompagnateur avaient pĂ©ri dans le sinistre. 

Trump annonce la mise en place de centres de distribution alimentaire Ă  Gaza

Le prĂ©sident Donald Trump a annoncĂ© lundi la prochaine mise en place par les Etats-Unis de centres de distribution alimentaire dans la bande de Gaza dĂ©vastĂ©e par la guerre, oĂą selon lui il y a des signes d’une “vraie famine”.Entretemps, des agences internationales ont commencĂ© Ă  distribuer des aides dans le territoire palestinien assiĂ©gĂ© par IsraĂ«l, Ă  la faveur d’une pause limitĂ©e dans les hostilitĂ©s annoncĂ©e dimanche par l’armĂ©e israĂ©lienne.Mais l’armĂ©e israĂ©lienne a poursuivi son offensive Ă  Gaza hors des heures et des zones concernĂ©es par la pause, la DĂ©fense civile faisant Ă©tat de 54 morts par des tirs et des bombardements israĂ©liens.Ces dernières semaines, l’ONU et des ONG ont alertĂ© sur un risque de famine gĂ©nĂ©ralisĂ©e parmi les plus de deux millions d’habitants de Gaza, oĂą la guerre a Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©e par une attaque sans prĂ©cĂ©dent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre IsraĂ«l le 7 octobre 2023.Evoquant des images d’enfants de Gaza vus Ă  la tĂ©lĂ©vision, M. Trump a dĂ©clarĂ© “c’est une vraie famine”, ajoutant qu'”il n’est pas possible de simuler ça”. “Beaucoup de gens meurent de faim.””Nous allons mettre en place des centres alimentaires oĂą les gens pourront entrer librement – sans limites. Nous n’aurons pas de clĂ´tures,” a-t-il dit en Ecosse, oĂą il est en visite.Des aides, acheminĂ©es par 120 camions entrĂ©s dans Gaza depuis l’Egypte pour la première fois depuis des mois, ont Ă©tĂ© “distribuĂ©es” dans le territoire par l’ONU et des organisations internationales, selon IsraĂ«l.”Pour la première fois, j’ai reçu environ cinq kilos de farine, que j’ai partagĂ©s avec mon voisin”, a dĂ©clarĂ© Jamil Safadi, qui vit sous une tente avec sa femme, ses six enfants et son père malade Ă  Gaza-ville.D’autres sont retournĂ©s bredouilles en racontant que de l’aide a Ă©tĂ© volĂ©e ou que des gardes ont tirĂ© sur eux près de points de distribution. “J’ai vu des morts et des blessĂ©s”, a tĂ©moignĂ© Amir al-Rash, un dĂ©placĂ©.- “Nous n’avons rien” -Les largages de vivres ont aussi repris Ă  Gaza. Lundi des avions jordanien et Ă©mirati ont larguĂ© 17 tonnes d’aide, selon Amman.Après le parachutage d’aides sur le camp d’Al-Zawayda (centre), des habitants dont des enfants se sont prĂ©cipitĂ©s pour rĂ©cupĂ©rer les colis. Dans le chaos, un homme tire en l’air pour les disperser mais ils restent sur place, certains s’arrachant les aides, selon des images de l’AFP.Les aides “larguĂ©es ne suffisent pas (…) Nous avons besoin de plus, car nous mourons de faim et nous n’avons rien”, dit Ahmed Al-Qoran, un habitant du camp.L’Allemagne a annoncĂ© organiser avec la Jordanie un “pont aĂ©rien” pour acheminer denrĂ©es alimentaires et fournitures mĂ©dicales Ă  Gaza.Face Ă  une forte pression internationale, IsraĂ«l a annoncĂ© dimanche une “pause tactique” quotidienne dans les hostilitĂ©s, “de 10H00 Ă  20H00 (7H00 Ă  17H00 GMT)” dans certains secteurs de Gaza, Ă  des fins humanitaires. Il n’a pas prĂ©cisĂ© sa durĂ©e.S’exprimant au sujet des mesures israĂ©liennes, la porte-parole du Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), Olga Cherevko, a estimĂ© qu'”il faudra du temps pour dĂ©terminer si elles font une diffĂ©rence sur le terrain. Nous constatons des mesures positives”.Le patron de l’ONU, Antonio Guterres, s’est fĂ©licitĂ© “des mesures visant Ă  allĂ©ger les restrictions Ă  l’aide humanitaire vitale, mais elles sont loin d’être la solution pour mettre fin au cauchemar”.L’ONU a dit qu’il fallait chaque jour au moins 500 Ă  600 camions de nourriture, de mĂ©dicaments et de produits d’hygiène.- IsraĂ«l accusĂ© de “gĂ©nocide” -DĂ©but mars, IsraĂ«l a totalement interdit l’entrĂ©e des aides Ă  Gaza, avant d’autoriser fin mai l’acheminement de quantitĂ©s très limitĂ©es, entraĂ®nant de graves pĂ©nuries de nourriture, de mĂ©dicaments et de carburant.IsraĂ«l, qui contrĂ´le tous les accès Ă  Gaza, dĂ©ment y avoir provoquĂ© un dĂ©sastre humanitaire, accusant le Hamas de piller les cargaisons, ce qu’il nie, et les organisations humanitaires de ne pas les distribuer. Mais ces organisations ont affirmĂ© qu’IsraĂ«l imposait des restrictions excessives et jugĂ© très dangereux de distribuer l’aide en pleine guerre.Deux organisations israĂ©liennes de dĂ©fense des droits humains ont en outre accusĂ© IsraĂ«l de “gĂ©nocide” Ă  Gaza, ce que le gouvernement israĂ©lien a “fermement rejetĂ©”.L’attaque du 7-Octobre a entraĂ®nĂ© du cĂ´tĂ© israĂ©lien la mort de 1.219 personnes, en majoritĂ© des civils, selon un dĂ©compte de l’AFP rĂ©alisĂ© Ă  partir de donnĂ©es officielles.En riposte, IsraĂ«l a lancĂ© une offensive d’envergure qui a fait au moins 59.921 morts Ă  Gaza, en majoritĂ© des civils, selon des donnĂ©es du ministère de la SantĂ© Ă  Gaza, jugĂ©es fiables par l’ONU.

Trump annonce la mise en place de centres de distribution alimentaire Ă  Gaza

Le prĂ©sident Donald Trump a annoncĂ© lundi la prochaine mise en place par les Etats-Unis de centres de distribution alimentaire dans la bande de Gaza dĂ©vastĂ©e par la guerre, oĂą selon lui il y a des signes d’une “vraie famine”.Entretemps, des agences internationales ont commencĂ© Ă  distribuer des aides dans le territoire palestinien assiĂ©gĂ© par IsraĂ«l, Ă  la faveur d’une pause limitĂ©e dans les hostilitĂ©s annoncĂ©e dimanche par l’armĂ©e israĂ©lienne.Mais l’armĂ©e israĂ©lienne a poursuivi son offensive Ă  Gaza hors des heures et des zones concernĂ©es par la pause, la DĂ©fense civile faisant Ă©tat de 54 morts par des tirs et des bombardements israĂ©liens.Ces dernières semaines, l’ONU et des ONG ont alertĂ© sur un risque de famine gĂ©nĂ©ralisĂ©e parmi les plus de deux millions d’habitants de Gaza, oĂą la guerre a Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©e par une attaque sans prĂ©cĂ©dent du mouvement islamiste palestinien Hamas contre IsraĂ«l le 7 octobre 2023.Evoquant des images d’enfants de Gaza vus Ă  la tĂ©lĂ©vision, M. Trump a dĂ©clarĂ© “c’est une vraie famine”, ajoutant qu'”il n’est pas possible de simuler ça”. “Beaucoup de gens meurent de faim.””Nous allons mettre en place des centres alimentaires oĂą les gens pourront entrer librement – sans limites. Nous n’aurons pas de clĂ´tures,” a-t-il dit en Ecosse, oĂą il est en visite.Des aides, acheminĂ©es par 120 camions entrĂ©s dans Gaza depuis l’Egypte pour la première fois depuis des mois, ont Ă©tĂ© “distribuĂ©es” dans le territoire par l’ONU et des organisations internationales, selon IsraĂ«l.”Pour la première fois, j’ai reçu environ cinq kilos de farine, que j’ai partagĂ©s avec mon voisin”, a dĂ©clarĂ© Jamil Safadi, qui vit sous une tente avec sa femme, ses six enfants et son père malade Ă  Gaza-ville.D’autres sont retournĂ©s bredouilles en racontant que de l’aide a Ă©tĂ© volĂ©e ou que des gardes ont tirĂ© sur eux près de points de distribution. “J’ai vu des morts et des blessĂ©s”, a tĂ©moignĂ© Amir al-Rash, un dĂ©placĂ©.- “Nous n’avons rien” -Les largages de vivres ont aussi repris Ă  Gaza. Lundi des avions jordanien et Ă©mirati ont larguĂ© 17 tonnes d’aide, selon Amman.Après le parachutage d’aides sur le camp d’Al-Zawayda (centre), des habitants dont des enfants se sont prĂ©cipitĂ©s pour rĂ©cupĂ©rer les colis. Dans le chaos, un homme tire en l’air pour les disperser mais ils restent sur place, certains s’arrachant les aides, selon des images de l’AFP.Les aides “larguĂ©es ne suffisent pas (…) Nous avons besoin de plus, car nous mourons de faim et nous n’avons rien”, dit Ahmed Al-Qoran, un habitant du camp.L’Allemagne a annoncĂ© organiser avec la Jordanie un “pont aĂ©rien” pour acheminer denrĂ©es alimentaires et fournitures mĂ©dicales Ă  Gaza.Face Ă  une forte pression internationale, IsraĂ«l a annoncĂ© dimanche une “pause tactique” quotidienne dans les hostilitĂ©s, “de 10H00 Ă  20H00 (7H00 Ă  17H00 GMT)” dans certains secteurs de Gaza, Ă  des fins humanitaires. Il n’a pas prĂ©cisĂ© sa durĂ©e.S’exprimant au sujet des mesures israĂ©liennes, la porte-parole du Bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), Olga Cherevko, a estimĂ© qu'”il faudra du temps pour dĂ©terminer si elles font une diffĂ©rence sur le terrain. Nous constatons des mesures positives”.Le patron de l’ONU, Antonio Guterres, s’est fĂ©licitĂ© “des mesures visant Ă  allĂ©ger les restrictions Ă  l’aide humanitaire vitale, mais elles sont loin d’être la solution pour mettre fin au cauchemar”.L’ONU a dit qu’il fallait chaque jour au moins 500 Ă  600 camions de nourriture, de mĂ©dicaments et de produits d’hygiène.- IsraĂ«l accusĂ© de “gĂ©nocide” -DĂ©but mars, IsraĂ«l a totalement interdit l’entrĂ©e des aides Ă  Gaza, avant d’autoriser fin mai l’acheminement de quantitĂ©s très limitĂ©es, entraĂ®nant de graves pĂ©nuries de nourriture, de mĂ©dicaments et de carburant.IsraĂ«l, qui contrĂ´le tous les accès Ă  Gaza, dĂ©ment y avoir provoquĂ© un dĂ©sastre humanitaire, accusant le Hamas de piller les cargaisons, ce qu’il nie, et les organisations humanitaires de ne pas les distribuer. Mais ces organisations ont affirmĂ© qu’IsraĂ«l imposait des restrictions excessives et jugĂ© très dangereux de distribuer l’aide en pleine guerre.Deux organisations israĂ©liennes de dĂ©fense des droits humains ont en outre accusĂ© IsraĂ«l de “gĂ©nocide” Ă  Gaza, ce que le gouvernement israĂ©lien a “fermement rejetĂ©”.L’attaque du 7-Octobre a entraĂ®nĂ© du cĂ´tĂ© israĂ©lien la mort de 1.219 personnes, en majoritĂ© des civils, selon un dĂ©compte de l’AFP rĂ©alisĂ© Ă  partir de donnĂ©es officielles.En riposte, IsraĂ«l a lancĂ© une offensive d’envergure qui a fait au moins 59.921 morts Ă  Gaza, en majoritĂ© des civils, selon des donnĂ©es du ministère de la SantĂ© Ă  Gaza, jugĂ©es fiables par l’ONU.