Trump asks US Supreme Court to halt return of Salvadoran deported in error

The Trump administration made a last-ditch appeal Monday to the Supreme Court hoping to overturn a US federal judge’s order to repatriate a Salvadoran migrant who was mistakenly deported last month.Kilmar Abrego Garcia, 29, who was living in the eastern state of Maryland, was among more than 200 people sent to a notorious prison in El Salvador under President Donald Trump’s crackdown on undocumented migrants.US District Judge Paula Xinis ordered Friday that Abrego Garcia be returned to the United States by 11:59 pm on Monday after Justice Department lawyers admitted he was deported due to an “administrative error.”A federal appeals court upheld the decision, with Judge Harvie Wilkinson writing: “There is no question that the government screwed up here.”The Trump administration on Monday took its case to the conservative-dominated Supreme Court, labeling the repatriation order “unprecedented and indefensible.”In a filing to the high court, it slammed the ruling as a “demand that the United States let a member of a foreign terrorist organization into America tonight.”The White House has insisted that Abrego Garcia, who is married to a US citizen, is a member of the Salvadoran gang MS-13 — though Judge Xinis dismissed this claim as lacking evidence.Abrego Garcia had been living in the United States under protected legal status since 2019, when a judge ruled he should not be deported because he could be harmed in El Salvador.The Trump administration conceded again in its Supreme Court application that Abrego Garcia’s deportation to El Salvador was an error, but added he could still be removed “anywhere else in the world.”Three planeloads of undocumented migrants were flown from the United States to El Salvador on March 15.The Trump administration alleged that most of the deportees were part of the Venezuelan gang Tren de Aragua, but some attorneys have said that their clients were not members, had committed no crimes and were targeted largely because of their tattoos.

C1: “L’expérience permet de ne pas avoir peur”, dit Ancelotti

En Ligue des champions, “l’expérience permet de ne pas avoir peur”, a déclaré lundi Carlo Ancelotti, entraîneur du multi-titré Real Madrid, avant le quart de finale aller de Ligue des champions contre Arsenal, mardi (21h00) à Londres.”L’expérience permet de ne pas avoir peur de ces matches, de cette pression”, a déclaré l’entraîneur italien, cinq fois vainqueur de la Ligue des champions, dont il est le tenant du titre.Le club espagnol aux quinze étoiles européennes (un record) affronte une équipe d’Arsenal assez inexpérimentée dans la compétition reine, qu’elle a retrouvée la saison dernière après sept ans d’absence.Mais Mikel Arteta “fait un travail fantastique” depuis qu’il a pris la direction des Gunners fin 2019. “Il a bâti une équipe complète, il n’y en pas beaucoup en Europe”, a assuré Ancelotti. “L’équipe est plus forte que dans le passé et elle sera encore plus forte dans le futur”.L’entraîneur du Real a tenu à minimiser la fébrilité de son équipe sur coups de pied arrêtés, pourtant le point fort d’Arsenal.”Nous essaierons de défendre le mieux possible. (…) C’est une part importante du match, mais il y a tout le reste”, a-t-il répondu en conférence de presse.Ancelotti pourra compter sur le retour de son gardien Thibaut Courtois, absent lors des trois derniers matches en raison d’un souci musculaire. “Ce n’était pas un gros problème”, a déclaré le portier belge depuis l’auditorium de l’Emirates, remplie de caméras et reporters. “Je me sens bien, à 100%, prêt à aider l’équipe demain (mardi)”.L’ancien joueur de Chelsea a dit avoir “beaucoup de respect” pour Arsenal, dont il a souligné les multiples qualités.”Ils ont une équipe jeune avec quelques joueurs expérimentés, ils défendent bien, ils peuvent presser haut, ils peuvent défendre avec un bloc bas, ils sont bons en contre-attaque, ils ont des joueurs qui peuvent marquer facilement (sur) les coups de pied arrêtés”, a-t-il listé.”Nous avons bien analysé comment ils jouent, nous espérons pouvoir leur faire mal et qu’ils ne nous fassent pas mal”, a conclu l’international belge.

C1: “Le Bayern favori avec le Real pour le titre” selon l’entraîneur de l’Inter

L’entraîneur de l’Inter Milan Simone Inzaghi a présenté lundi le Bayern Munich, son adversaire en quarts de finale de la Ligue des champions, comme “le favori, avec le Real Madrid, pour la victoire finale”.”C’est un sacré défi qui nous attend mardi (21h00) contre un Bayern très fort qui, pour moi, est le favori avec le Real Madrid pour la victoire finale”, a déclaré Inzaghi en conférence de presse.L’entraîneur des champions d’Italie en titre a balayé l’idée selon laquelle le Bayern se présentait affaibli après une cascade de blessures, dont celle du milieu offensif Jamal Musiala.”Musiala est un énorme talent, un des meilleurs au monde à son poste, c’est un forfait important pour le Bayern mais dans le même temps quand on voit que pour le remplacer le Bayern peut aligner (Serge) Gnabry et (Thomas) Müller, cela veut bien dire que c’est une très grande équipe”, a-t-il estimé.Le technicien italien en a profité pour faire remarquer qu’il devait lui aussi faire face à des absences importantes sur blessure (Mehdi Taremi, Piotr Zielinski, Denzel Dumfries) ou suspension (Kristjan Asllani, Joaquin Correa) et composer avec des joueurs de retour de blessure comme son capitaine Lautaro Martinez.”Cela fait deux mois que nous avons des difficultés (en termes d’effectif), que je me retrouve avec 14 ou 15 joueurs”, a-t-il rappelé. “Mardi, j’aurais 16 joueurs à disposition, mais on ne parle que des absences du Bayern. Nous avons cinq joueurs qui sont restés à Milan mais personne n’en parle.”Il pourrait également être privé de l’international italien Federico Dimarco, sorti prématurément lors du nul (2-2) chez le promu Parme samedi: “C’est plutôt non que oui pour qu’il joue.””Calhanoglu a pris un coup ce (lundi) matin à l’entraînement, il a mal mais je pense qu’il pourra jouer”, a-t-il ajouté.Son gardien de but Yann Sommer, qui a porté le maillot du Bayern Munich de janvier à juin 2023, a prévenu ses coéquipiers qu’il faudrait faire preuve de “courage et détermination” face au leader de la Bundesliga.”C’est une équipe qui presse haut, agressive, très forte (…) Il faudra être compact, communiquer beaucoup et mieux que ce qu’on a fait ces derniers temps”, a anticipé le portier suisse.

Secouristes tués à Gaza: le Croissant-Rouge palestinien dit que c’était intentionnel

Le Croissant-Rouge palestinien a déclaré lundi que les secouristes et travailleurs humanitaires tués le 23 mars à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, avaient été touchés par des tirs israéliens “avec l’intention de tuer”.Lundi, c’est un journaliste palestinien, Hilmi al-Faqaawi, qui a été tué et un autre blessé par une frappe israélienne dans le sud de la bande de Gaza, selon les autorités du Hamas, tandis que l’armée israélienne a affirmé avoir visé un “terroriste” qui se faisait passer pour un journaliste.Le journaliste blessé a été identifié comme Hassan Aslih, selon le service de presse du gouvernement du Hamas. Huit de ses collègues ont aussi été blessés.Selon l’armée israélienne, M. Aslih “a participé au massacre du 7 octobre et, durant le massacre, a filmé et diffusé sur les réseaux des actes de meurtre, pillage et incendies”.Revenant sur la mort des 15 personnes tuées par des tirs israéliens le 23 mars à Tal al-Sultan, le président du Croissant Rouge en Cisjordanie occupée, Younis al-Khatib, a déclaré qu'”il y avait eu une autopsie”.”Tous les martyrs ont été touchés dans la partie supérieure de leur corps, avec l’intention de tuer”, a-t-il affirmé lors d’un point presse à Ramallah.Il a appelé à une enquête internationale indépendante. Six militants du Hamas figuraient au nombre des 15 tués, a pour sa part déclaré lundi, David Mencer, porte-parole du gouvernement israélien.- “Enquête internationale” – Le 23 mars, 15 personnes ont été tuées par des tirs israéliens sur des ambulances à Rafah, selon l’ONU et Croissant rouge palestinien, suscitant un tollé international.L’armée israélienne a reconnu les tirs, mais affirmé que ses soldats avaient ouvert le feu sur des “terroristes”, et annoncé des investigations.”L’incident du 23 mars 2025 (…) a été transféré à (un mécanisme approprié de l’armée) pour une enquête”, avait annoncé jeudi à l’AFP un porte-parole de l’armée israélienne.Selon l’armée, les soldats ont ouvert le feu sur des véhicules qui n’avaient pas reçu d’autorisation préalable des autorités israéliennes et dont les phares étaient éteints, ce que dément le Croissant Rouge palestinien.Une vidéo récupérée sur le téléphone portable d’un des secouristes tués montre leurs ambulances clairement reconnaissables, gyrophares allumés, et le bruit de tirs nourris en arrière-fond.”Nous appelons la communauté internationale à former une commission d’enquête internationale indépendante et impartiale sur les circonstances du meurtre délibéré des équipes d’ambulanciers dans la bande de Gaza”, a pressé M. Khatib pour le Croissant rouge palestinien.”Pourquoi avez-vous caché les corps?”, a-t-il lancé à l’adresse des soldats israéliens impliqués, en précisant que beaucoup de questions restaient sans réponse.Parmi les personnes tuées figurent huit membres du Croissant-Rouge palestinien, six membres de l’organisation de secours de la Défense civile de Gaza et un membre de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa).Leurs corps ont été retrouvés quelques jours plus tard enterrés dans le sable près de Rafah.Jonathan Whittall, directeur du Bureau des affaires humanitaires des Nations unies (Ocha) dans les territoires palestiniens, a déclaré que les victimes étaient “en uniforme, portant encore des gants” lorsqu’elles ont été retrouvées dans ce qu’il a décrit comme une “fosse commune”. Le convoi avait été dépêché en réponse à des appels à l’aide de civils pris au piège des bombardements, selon le Croissant-Rouge.Le ministère des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, siégeant à Ramallah, en Cisjordanie, a affirmé que la mort de M. al-Faqaawi “faisait partie d’une série de crimes visant directement les journalistes dans une tentative systématique de faire taire les voix palestiniennes et d’effacer la vérité”.

Netanyahu rencontre Trump pour parler commerce, Gaza et Iran

Déjà reçu début février par Donald Trump, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est de retour à Washington lundi, pour parler de la guerre à Gaza et de l’Iran mais aussi se défendre contre l’offensive commerciale du président américain.Le dirigeant israélien est arrivé un peu avant 13h30 locales (17h30 GMT) à la Maison Blanche, pour une réunion bilatérale.Les deux hommes devaient également donner une conférence de presse, mais elle a été annulée à la dernière minute par l’exécutif américain, une décision inhabituelle pour laquelle aucune explication n’a été fournie.Lors de la première visite du dirigeant israélien, le 4 février, Donald Trump avait stupéfié en exposant son projet de prise de contrôle de la bande de Gaza.Cette fois, le monde est sous le choc de l’annonce de droits de douane parfois exorbitants contre les partenaires commerciaux des Etats-Unis, qui ont fait sombrer les places boursières internationales.Benjamin Netanyahu est le premier dirigeant étranger reçu à la Maison Blanche depuis le lancement de cette offensive protectionniste, qui n’épargne pas Israël.Le Premier ministre israélien, dont le pays est le plus proche allié des Etats-Unis au Moyen-Orient, tentera de persuader Donald Trump d’exempter Israël ou au moins de réduire les droits de douane, s’élevant à 17%, qui seront imposés sur les importations en provenance de son pays à compter de mercredi.- Déficit commercial -Israël avait tenté en vain d’échapper aux nouvelles taxes en levant mardi la totalité des droits de douane restants sur les 1% de marchandises américaines encore concernées.Mais le président américain a maintenu ses taxes, affirmant que les Etats-Unis accusaient un déficit commercial important avec Israël, l’un des principaux bénéficiaires de l’aide militaire américaine.Ce voyage à Washington est “un moyen pour Netanyahu de jouer le jeu et de montrer à Trump qu’Israël le suit”, estime Yannay Spitzer, professeur d’économie à l’Université hébraïque de Jérusalem.Benjamin Netanyahu évoquera également la guerre dans la bande de Gaza, les otages israéliens retenus dans ce territoire palestinien et la “menace iranienne” grandissante, a indiqué son bureau.Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, après une trêve de deux mois avec le Hamas négociée par l’intermédiaire des Etats-Unis, du Qatar et de l’Egypte.Le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi, le roi de Jordanie Abdallah II et le chef d’Etat français Emmanuel Macron, ont d’ailleurs, à l’initiative de ce dernier, eu un appel téléphonique avec Donald Trump lundi.”Les trois dirigeants ont discuté avec le président Trump des moyens de sécuriser de toute urgence un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, soulignant la nécessité de rétablir immédiatement un plein accès pour l’acheminement de l’aide humanitaire et la libération de tous les otages et détenus”, a ensuite rapporté la présidence française.- Dialogue “direct” -Depuis le 18 mars, plus de 1.330 personnes ont été tuées lors des opérations aériennes et terrestres israéliennes, selon le ministère de la Santé du Hamas. Près de 400.000 personnes ont en outre été déplacées, selon l’ONU.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, 58 sont toujours otages dans le territoire palestinien, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Donald Trump n’a pas reparlé récemment de son projet d’annexion de la bande de Gaza, vivement critiqué par les pays arabes et nombre de puissances étrangères, mais a multiplié les menaces contre le Hamas, ainsi que les appels à libérer les derniers otages et les messages de soutien à Israël.S’agissant de l’Iran, le président républicain plaide désormais pour des “négociations directes” avec Téhéran sur un nouvel accord visant à limiter le programme nucléaire iranien, tout en menaçant le pays de le bombarder en cas d’échec de la voie diplomatique.Dimanche, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rejeté tout dialogue direct avec les Etats-Unis, estimant que cela n’aurait “aucun sens”.

Netanyahu rencontre Trump pour parler commerce, Gaza et Iran

Déjà reçu début février par Donald Trump, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu est de retour à Washington lundi, pour parler de la guerre à Gaza et de l’Iran mais aussi se défendre contre l’offensive commerciale du président américain.Le dirigeant israélien est arrivé un peu avant 13h30 locales (17h30 GMT) à la Maison Blanche, pour une réunion bilatérale.Les deux hommes devaient également donner une conférence de presse, mais elle a été annulée à la dernière minute par l’exécutif américain, une décision inhabituelle pour laquelle aucune explication n’a été fournie.Lors de la première visite du dirigeant israélien, le 4 février, Donald Trump avait stupéfié en exposant son projet de prise de contrôle de la bande de Gaza.Cette fois, le monde est sous le choc de l’annonce de droits de douane parfois exorbitants contre les partenaires commerciaux des Etats-Unis, qui ont fait sombrer les places boursières internationales.Benjamin Netanyahu est le premier dirigeant étranger reçu à la Maison Blanche depuis le lancement de cette offensive protectionniste, qui n’épargne pas Israël.Le Premier ministre israélien, dont le pays est le plus proche allié des Etats-Unis au Moyen-Orient, tentera de persuader Donald Trump d’exempter Israël ou au moins de réduire les droits de douane, s’élevant à 17%, qui seront imposés sur les importations en provenance de son pays à compter de mercredi.- Déficit commercial -Israël avait tenté en vain d’échapper aux nouvelles taxes en levant mardi la totalité des droits de douane restants sur les 1% de marchandises américaines encore concernées.Mais le président américain a maintenu ses taxes, affirmant que les Etats-Unis accusaient un déficit commercial important avec Israël, l’un des principaux bénéficiaires de l’aide militaire américaine.Ce voyage à Washington est “un moyen pour Netanyahu de jouer le jeu et de montrer à Trump qu’Israël le suit”, estime Yannay Spitzer, professeur d’économie à l’Université hébraïque de Jérusalem.Benjamin Netanyahu évoquera également la guerre dans la bande de Gaza, les otages israéliens retenus dans ce territoire palestinien et la “menace iranienne” grandissante, a indiqué son bureau.Israël a repris le 18 mars son offensive à Gaza, après une trêve de deux mois avec le Hamas négociée par l’intermédiaire des Etats-Unis, du Qatar et de l’Egypte.Le président égyptien Abdel Fatah al-Sissi, le roi de Jordanie Abdallah II et le chef d’Etat français Emmanuel Macron, ont d’ailleurs, à l’initiative de ce dernier, eu un appel téléphonique avec Donald Trump lundi.”Les trois dirigeants ont discuté avec le président Trump des moyens de sécuriser de toute urgence un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, soulignant la nécessité de rétablir immédiatement un plein accès pour l’acheminement de l’aide humanitaire et la libération de tous les otages et détenus”, a ensuite rapporté la présidence française.- Dialogue “direct” -Depuis le 18 mars, plus de 1.330 personnes ont été tuées lors des opérations aériennes et terrestres israéliennes, selon le ministère de la Santé du Hamas. Près de 400.000 personnes ont en outre été déplacées, selon l’ONU.Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du mouvement islamiste contre Israël le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre, 58 sont toujours otages dans le territoire palestinien, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Donald Trump n’a pas reparlé récemment de son projet d’annexion de la bande de Gaza, vivement critiqué par les pays arabes et nombre de puissances étrangères, mais a multiplié les menaces contre le Hamas, ainsi que les appels à libérer les derniers otages et les messages de soutien à Israël.S’agissant de l’Iran, le président républicain plaide désormais pour des “négociations directes” avec Téhéran sur un nouvel accord visant à limiter le programme nucléaire iranien, tout en menaçant le pays de le bombarder en cas d’échec de la voie diplomatique.Dimanche, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rejeté tout dialogue direct avec les Etats-Unis, estimant que cela n’aurait “aucun sens”.

Bengaluru edge Mumbai to spoil Bumrah’s return in IPL

Royal Challengers Bengaluru survived a batting blitz from Mumbai Indians skipper Hardik Pandya to win a thriller by 12 runs on Monday in the IPL and spoil Jasprit Bumrah’s return from an injury.Mumbai named Bumrah in the XI as the India bowler returned three months after he missed the final day of the fifth Test against Australia in Sydney due to a back injury.Bengaluru’s Virat Kohli and skipper Rajat Patidar hit 67 and 64 to steer Bengaluru to 221-5 after being invited to bat first at Mumbai’s Wankhede Stadium.In reply, Pandya smashed a 15-ball 42 and Tilak Varma struck 56, but five-time champions Mumbai finished on 209-9 for their fourth defeat in five matches this season.Hardik’s elder brother and Bengaluru spinner Krunal Pandya held his nerve to bowl the final over when Mumbai needed 19 runs but lost three wickets including two on the first two balls.Krunal, a left-arm spinner, returned figures of 4-45 in Bengaluru’s third win in four matches.Mumbai slipped to 99-4 including former captain Rohit Sharma out for 17, but Hardik and the left-handed Varma put on 89 runs to turn on the heat with fours and sixes.Bhuvneshwar Kumar dismissed Varma and then Australia fast bowler Josh Hazlewood took down Pandya for his second wicket in the 19th over to derail the chase.Left-arm medium-pace bowler Yash Dayal also took two key wickets including Rohit, bowled for 17 after he came in as an impact substitute, and Suryakumar Yadav for 28.Earlier, Hardik took two wickets and Bumrah registered figures of 0-29 in Bengaluru’s mammoth total as Kohli and Patidar bossed the opposition bowling.Kohli lost opening partner Phil Salt on the second ball of the match off New Zealand left-arm quick Trent Boult, but soon took on the bowlers with regular boundaries.He put on 91 runs for the second wicket with left-hander Devdutt Padikkal, who hit 37 off 22 balls, and reached his fifty off 29 balls with a six.Padikkal fell but Kohli put together 48 runs with Patidar until Hardik hit back.Hardik sent back Kohli and then England’s Liam Livingstone, out for a duck, in the space of four deliveries.The runs kept coming as Patidar was joined by Jitesh Sharma, who hit an unbeaten 40, and the two hammered 69 runs off 27 balls.Jitesh finished with a flourish in his 19-ball knock laced with two fours and four sixes despite a disciplined last over from Bumrah.

Au procès libyen, la défense des ministres plaide contre “le roman” de l’accusation

Est-ce que le “plausible” suffit “à condamner un homme” ? A l’avant-dernier jour du procès libyen, les avocats des trois anciens ministres de Nicolas Sarkozy se sont succédé à la barre lundi pour plaider la relaxe contre le “roman” écrit selon eux par l’accusation.Le premier des trois à se lever, Me Jean-Yves Le Borgne, défend Eric Woerth. Avec sa voix de stentor, son emphase et ses imitations théâtrales du parquet national financier (PNF), l’avocat est aussi démonstratif que son client est austère.Trésorier de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy, Eric Woerth avait laissé le tribunal perplexe en expliquant que les espèces trouvées au QG de campagne étaient des “dons anonymes” déposés dans des enveloppes contenant plusieurs milliers d’euros chacune.L’accusation, qui a requis contre lui la peine maximale (mais aménagée sous bracelet électronique) d’un an de prison pour complicité de financement de campagne, estime plutôt qu’il s’agit d’argent venu de Libye après le pacte de corruption passé avec Mouammar Kadhafi par Nicolas Sarkozy pour que le richissime dictateur finance son accession à l’Élysée.”Je ne dis pas que les accusations sont absurdes, stupides, oui elles sont plausibles, envisageables”, lance Me Le Borgne.”Le roman que l’accusation a servi avec talent au tribunal est plausible. Le plausible, c’est ce qui est possible comme son contraire, ce qui est envisageable mais pas démontré. C’est cette affaire depuis le début”, s’emporte l’avocat depuis son banc – la salle est grande mais lui n’a pas besoin de micro.Il prend un ton caverneux pour décrire l’armoire du siège de campagne “de la taille d’un homme” et ses billets en pile de “cinq centimètres d’épaisseur”… “Voilà le plausible qui se transforme ! Où Kadhafi met-il ses sous ? Dans l’armoire !”, s’écrit-il extatique, arrachant un sourire aux procureurs financiers.”Le possible, le plausible, est-ce que cela suffit à condamner un homme ?”, demande-il redevenu sérieux, sous les yeux d’Eric Woerth, assis à côté de Brice Hortefeux.Claude Guéant, malade et peu venu aux audiences, est présent aussi. Nicolas Sarkozy est absent, comme ses deux principaux avocats qui – c’est inhabituel – ne sont venus écouter ni les plaidoiries des avocats des parties civiles, ni celles de la défense.- “Pataugeage” -Après Me Le Borgne, les avocats de Brice Hortefeux et Claude Guéant s’attèlent à démontrer qu’ils n’ont pas été les hommes de main de Nicolas Sarkozy envoyés en Libye pour parfaire le pacte de corruption, et que leurs rencontres respectives avec le beau-frère du dictateur condamné pour terrorisme en France n’étaient pas planifiées mais résultaient d’un “piège”.Claude Guéant n’a pas convaincu le PNF avec sa thèse d’un “guet-apens” (“une pratique coutumière des Libyens”, argue sa défense), et le PNF n’a pas convaincu la défense avec sa “stratégie sémantique” visant à “dissimuler le vide abyssal” de la démonstration juridique, leur lance son avocat, Me Philippe Bouchez El Ghozi.”Il est permis de penser que, on peut supposer que”… “on a romancé l’accusation”, “vous n’avez rien”, dit-il, reprenant chaque élément du dossier pour montrer qu’il n’y a qu'”extrapolation”, “pataugeage” et un “château de cartes” ne demandant qu’à s’écrouler.”Avoir été le bras droit de Nicolas Sarkozy semble être un délit à lui tout seul”, ajoute l’avocat.”Si le PNF avait eu un dossier solide”, il n’aurait pas eu besoin de “bourrer les crânes faute de convaincre les cerveaux”, attaque-t-il encore, dénonçant la “peine extrêmement brutale” de 6 ans de prison requise contre Claude Guéant, 80 ans – “une peine de mort déguisée”.”J’ai une grande confiance en votre indépendance, vous êtes indépendants”, conclut l’avocat de Brice Hortefeux (trois ans requis) à l’intention du tribunal. “J’ai d’autant plus de bonheur à vous le dire que depuis huit jours on entend quand même un grand nombre de propos démagogiques”, ajoute Me Jean-Yves Dupeux en référence aux charges contre la justice qui ont suivi le jugement de Marine Le Pen. “Ce que nous vous demandons, c’est de faire du droit”.L’audience reprend mardi après-midi avec les plaidoiries de la défense de Nicolas Sarkozy, contre qui sept ans d’emprisonnement ont été demandés. Le tribunal donnera ensuite la parole une dernière fois aux prévenus et annoncera la date de la décision, dans plusieurs mois.

Au procès libyen, la défense des ministres plaide contre “le roman” de l’accusation

Est-ce que le “plausible” suffit “à condamner un homme” ? A l’avant-dernier jour du procès libyen, les avocats des trois anciens ministres de Nicolas Sarkozy se sont succédé à la barre lundi pour plaider la relaxe contre le “roman” écrit selon eux par l’accusation.Le premier des trois à se lever, Me Jean-Yves Le Borgne, défend Eric Woerth. Avec sa voix de stentor, son emphase et ses imitations théâtrales du parquet national financier (PNF), l’avocat est aussi démonstratif que son client est austère.Trésorier de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy, Eric Woerth avait laissé le tribunal perplexe en expliquant que les espèces trouvées au QG de campagne étaient des “dons anonymes” déposés dans des enveloppes contenant plusieurs milliers d’euros chacune.L’accusation, qui a requis contre lui la peine maximale (mais aménagée sous bracelet électronique) d’un an de prison pour complicité de financement de campagne, estime plutôt qu’il s’agit d’argent venu de Libye après le pacte de corruption passé avec Mouammar Kadhafi par Nicolas Sarkozy pour que le richissime dictateur finance son accession à l’Élysée.”Je ne dis pas que les accusations sont absurdes, stupides, oui elles sont plausibles, envisageables”, lance Me Le Borgne.”Le roman que l’accusation a servi avec talent au tribunal est plausible. Le plausible, c’est ce qui est possible comme son contraire, ce qui est envisageable mais pas démontré. C’est cette affaire depuis le début”, s’emporte l’avocat depuis son banc – la salle est grande mais lui n’a pas besoin de micro.Il prend un ton caverneux pour décrire l’armoire du siège de campagne “de la taille d’un homme” et ses billets en pile de “cinq centimètres d’épaisseur”… “Voilà le plausible qui se transforme ! Où Kadhafi met-il ses sous ? Dans l’armoire !”, s’écrit-il extatique, arrachant un sourire aux procureurs financiers.”Le possible, le plausible, est-ce que cela suffit à condamner un homme ?”, demande-il redevenu sérieux, sous les yeux d’Eric Woerth, assis à côté de Brice Hortefeux.Claude Guéant, malade et peu venu aux audiences, est présent aussi. Nicolas Sarkozy est absent, comme ses deux principaux avocats qui – c’est inhabituel – ne sont venus écouter ni les plaidoiries des avocats des parties civiles, ni celles de la défense.- “Pataugeage” -Après Me Le Borgne, les avocats de Brice Hortefeux et Claude Guéant s’attèlent à démontrer qu’ils n’ont pas été les hommes de main de Nicolas Sarkozy envoyés en Libye pour parfaire le pacte de corruption, et que leurs rencontres respectives avec le beau-frère du dictateur condamné pour terrorisme en France n’étaient pas planifiées mais résultaient d’un “piège”.Claude Guéant n’a pas convaincu le PNF avec sa thèse d’un “guet-apens” (“une pratique coutumière des Libyens”, argue sa défense), et le PNF n’a pas convaincu la défense avec sa “stratégie sémantique” visant à “dissimuler le vide abyssal” de la démonstration juridique, leur lance son avocat, Me Philippe Bouchez El Ghozi.”Il est permis de penser que, on peut supposer que”… “on a romancé l’accusation”, “vous n’avez rien”, dit-il, reprenant chaque élément du dossier pour montrer qu’il n’y a qu'”extrapolation”, “pataugeage” et un “château de cartes” ne demandant qu’à s’écrouler.”Avoir été le bras droit de Nicolas Sarkozy semble être un délit à lui tout seul”, ajoute l’avocat.”Si le PNF avait eu un dossier solide”, il n’aurait pas eu besoin de “bourrer les crânes faute de convaincre les cerveaux”, attaque-t-il encore, dénonçant la “peine extrêmement brutale” de 6 ans de prison requise contre Claude Guéant, 80 ans – “une peine de mort déguisée”.”J’ai une grande confiance en votre indépendance, vous êtes indépendants”, conclut l’avocat de Brice Hortefeux (trois ans requis) à l’intention du tribunal. “J’ai d’autant plus de bonheur à vous le dire que depuis huit jours on entend quand même un grand nombre de propos démagogiques”, ajoute Me Jean-Yves Dupeux en référence aux charges contre la justice qui ont suivi le jugement de Marine Le Pen. “Ce que nous vous demandons, c’est de faire du droit”.L’audience reprend mardi après-midi avec les plaidoiries de la défense de Nicolas Sarkozy, contre qui sept ans d’emprisonnement ont été demandés. Le tribunal donnera ensuite la parole une dernière fois aux prévenus et annoncera la date de la décision, dans plusieurs mois.

Prison avec sursis requise contre les policiers de la brav-M pour avoir roulé sur un manifestant

Des peines de 5 à 10 mois de prison avec sursis ont été requises lundi à l’encontre de trois policiers membres de la BRAV-M, jugés à Paris notamment pour avoir roulé en moto sur un étudiant en mars 2023.”Ce qui m’a le plus surprise, c’est qu’aucun des mis en cause n’a reconnu les faits”, a regretté la procureure de la République. A l’encontre de Vincent V., le conducteur de la moto, accusé d’avoir roulé sur la jambe du manifestant et de lui avoir porté un coup de poing, la magistrate a requis 10 mois de prison avec sursis et l’interdiction d’exercer toute fonction publique. Le ministère public a demandé au tribunal de condamner les deux autres policiers, Mathias M. et Valentin T. à une peine de 5 mois de prison avec sursis. Les trois fonctionnaires de police étaient présents à l’audience devant le tribunal correctionnel. La victime, Valentin P., ne s’est pas constituée partie civile et n’a pas souhaité assister au procès.Les faits remontent au 21 mars 2023, aux alentours de 23H10, dans le 12e arrondissement de Paris, en marge d’une mobilisation contre la réforme des retraites.Ce soir-là, deux équipages de la BRAV-M — soit deux motards et deux passagers — étaient intervenus après le signalement de personnes lançant des projectiles.La suite, le tribunal l’a découverte en visionnant deux vidéos exploitées par l’enquête de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). L’une a été enregistrée par un passant et largement diffusée sur les réseaux sociaux, l’autre provient de la caméra piéton portée par l’un des policiers mis en cause.On y voit un jeune homme s’enfuir pour échapper aux motards, trébucher sur le trottoir, puis être rattrapé par les policiers. L’un des motards accélère, et l’on voit le véhicule avancer vers la jambe gauche de Valentin P., avant que des coups ne lui soient assénés, accompagnés d’insultes.On voit ensuite les policiers se retrouver et raconter à leurs collègues: “On vient de percuter un mec, on l’a démonté, on l’a découpé!”.Valentin P., étudiant de 19 ans à l’époque des faits, s’était vu prescrire une ITT (incapacité totale de travail) de huit jours, les soignants des urgences signalant d’importantes ecchymoses ainsi qu’un hématome de 56 cm derrière le tibia gauche.”À aucun moment je lui ai roulé dessus! Je suis pas un fou furieux”, a déclaré à la barre Vincent V., le conducteur de la moto.- “Ce sont des aveux” -Des explications qui n’ont pas convaincu la présidente du tribunal, laquelle a interrogé le prévenu sur la conversation de “cow-boys” entre les policiers après les faits.”C’est surréaliste, cette conversation! Il y a de la surenchère, on a l’impression d’un défoulement. Pour nous, ce sont des aveux !”, a-t-elle réagi.Carrure impressionnante, crâne rasé et barbe châtain, Vincent V. a seulement reconnu avoir porté un coup de genou à la victime “pour éviter qu’il prenne la fuite, pas pour lui faire mal”.Son collègue d’unité, Mathias M., a lui aussi refusé de reconnaître les violences volontaires. Il a admis avoir donné une claque, mais dans la main de la victime, “pour la dégager”, et non sur son visage.Même démenti de la part de Valentin T., le troisième policier, qui affirme n’avoir donné “ni coup de pied, ni coup de genou” à l’homme à terre.Légèrement bousculé par la présidente sur la violence de l’opération, le policier a toutefois reconnu qu’il ne s’agissait pas d’une intervention “normale”, mais qu’elle était le résultat malheureux de “pression et de fatigue”.Un médecin expert a estimé que la blessure de la victime pouvait correspondre au passage d’une roue à faible vitesse, avec un poids total — moto et conducteur — de 358 kg.Les BRAV-M (Brigades de répression de l’action violente motorisées) ont été créées au printemps 2019 afin d’intervenir rapidement lors de manifestations, de violences urbaines ou de dégradations.Ces unités sont régulièrement pointées du doigt depuis leur création, accusées d’usage excessif de la force.Les trois fonctionnaires de police, ainsi qu’un de leurs collègues, seront également jugés ultérieurement pour faux, après avoir rédigé des rapports erronés sur les événements de la soirée.