Le pronostic vital du maire agressé en Isère “n’est plus engagé”, selon le parquet

Le maire de Villeneuve-de-Marc (Isère), violemment agressé mercredi soir, est toujours hospitalisé jeudi mais son pronostic vital “n’est plus engagé”, selon le parquet de Vienne qui a ouvert une enquête pour “tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique”.L’auteur présumé de l’agression, qui a eu lieu vers 17H00, est toujours en fuite. “Le parquet de Vienne a lancé un mandat de recherche” et “tous les moyens d’investigations sont mis en oeuvre” pour l’interpeller, précise dans un communiqué la vice-procureure Véronique Stasio.Les faits se sont déroulés devant le domicile du maire Gilles Dussault, 63 ans. Le suspect, un administré du village d’un peu moins de 1.200 habitants, “résidant dans la commune de longue date”, a agressé le maire “avec une arme blanche”. L’élu “présente trois plaies dont deux au thorax et une plaie défensive”, indique le parquet.L’agresseur a quitté les lieux avant de revenir avec son véhicule. “Il a alors tenté de percuter le maire et son fils venu lui porter secours, et fini sa course contre un mur, puis a pris la fuite à pied” après avoir porté des coups de poing au fils du maire qui tentait de l’intercepter, poursuit le parquet.Selon les premiers éléments de l’enquête, “un litige opposait depuis plusieurs mois l’agresseur à la municipalité pour des questions d’urbanisme et de travaux réalisés par celui-ci sans autorisation”, indique le parquet.Une enquête pour “violences aggravées” à l’encontre du fils du maire, hospitalisé à Vienne, a également été ouverte.”Les nouvelles que j’avais tout à l’heure laissaient entendre une amélioration” de l’état de santé de M. Dussault, hospitalisé à Lyon, a indiqué jeudi matin le ministre de la Santé Yannick Neuder, interrogé sur TF1.Selon le parquet, le maire “pourra être entendu rapidement par les enquêteurs”. M. Neuder s’est dit “bien émotionné et peiné” après l’agression de l’édile, issu de la même circonscription iséroise que lui et de la même intercommunalité.”Quand un élu est attaqué, c’est la Nation qui est à ses côtés. Quand on s’attaque à ses représentants, la République se doit d’être sévère et intraitable”, a réagi le président de la République, Emmanuel Macron, mercredi sur X.Sur X également, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a condamné jeudi “avec la plus grande fermeté l’agression violente de Gilles Dussault”.”Les maires sont en première ligne pour défendre leurs concitoyens, dont ils sont souvent l’ultime recours. L’insécurité qui les frappe est une réalité insupportable. L’agresseur, identifié, est toujours en fuite. Il sera puni”, a réagi le ministre.”Le degré de violence de cet acte, qui s’ajoute aux nombreuses agressions d’élus au quotidien, doit conduire les pouvoirs publics et les citoyens à réagir immédiatement”, a déclaré l’Association des maires de France (AMF) dans un communiqué.

Feux de forêt: des capteurs reliés par satellite testés au pont du Gard

Plus de 120 petits boîtiers connectés par satellites, dotés de capteurs mesurant la pression atmosphérique, la température et l’hygrométrie, viennent d’être installés aux abords du pont du Gard, première phase d’un projet destiné à aider les pompiers à mieux anticiper les feux de forêts.Dotés d’un petit panneau solaire afin de les rendre autonomes, ces boîtiers verts mesurent une trentaine de centimètres. Facilement accrochés aux troncs des arbres à quelques mètres de hauteur, ils détectent également la qualité de l’air et la présence de monoxyde de carbone ou de particules dans l’air, dans un rayon de 200 mètres.Depuis quelques jours, les agents de l’Office national des forêts (ONF) les ont installés sur les 193 ha de forêts et de garrigues entourant le pont du Gard, aqueduc romain situé à une trentaine de kilomètres de Nimes et visité chaque année par plus d’un million de touristes.Développés par la société allemande Dryad, ces capteurs sont reliés au réseau de 25 satellites mis sur orbite basse par la start-up toulousaine Kinéis.Le site du pont du Gard a été choisi pour sa facilité d’accès, ses parkings et ses salles de travail, qui vont permettre aux pompiers du Gard et à leurs partenaires privés et publics de peaufiner les réglages de ces boîtiers autonomes, dont la durée de vie est estimée à 10 ou 15 ans.A l’issue de cette phase de test de quelques mois, “entre 10.000 et 13.000” boîtiers vont être installés pour être prêts à l’emploi au début de l’été 2026, a précisé lors d’un point de presse le lieutenant-colonel Eric Agrinier, chef de la communication des sapeurs-pompiers du Gard.Ces milliers de capteurs viendront appuyer les autres systèmes de prévention déjà existants, comme les caméras thermiques, les survols aériens et l’observation humaine. Ils ont pour principal avantage de pouvoir envoyer leurs données pratiquement en temps réel, via les satellites de Kinéis, dans des “zones blanches” dépourvues de réseaux de téléphonie ou de wifi. “Les données récoltées, qui seront analysées par les pompiers, seront utiles pour donner l’alerte en cas de départ de feu, mais elles permettront aussi aux soldats du feu de connaître par exemple le niveau d’hygrométrie dans les forêts et de mieux anticiper les situations à risque”, explique le chef du groupement Prévisions des pompiers du Gard, Eric Guiboud-Ribaud.”Puisque 90% des feux de forêt ont une origine humaine, les capteurs vont être placés là où il y a du passage: chemins, sites touristiques, croisements…”, a ajouté l’officier des pompiers.

Feux de forêt: des capteurs reliés par satellite testés au pont du Gard

Plus de 120 petits boîtiers connectés par satellites, dotés de capteurs mesurant la pression atmosphérique, la température et l’hygrométrie, viennent d’être installés aux abords du pont du Gard, première phase d’un projet destiné à aider les pompiers à mieux anticiper les feux de forêts.Dotés d’un petit panneau solaire afin de les rendre autonomes, ces boîtiers verts mesurent une trentaine de centimètres. Facilement accrochés aux troncs des arbres à quelques mètres de hauteur, ils détectent également la qualité de l’air et la présence de monoxyde de carbone ou de particules dans l’air, dans un rayon de 200 mètres.Depuis quelques jours, les agents de l’Office national des forêts (ONF) les ont installés sur les 193 ha de forêts et de garrigues entourant le pont du Gard, aqueduc romain situé à une trentaine de kilomètres de Nimes et visité chaque année par plus d’un million de touristes.Développés par la société allemande Dryad, ces capteurs sont reliés au réseau de 25 satellites mis sur orbite basse par la start-up toulousaine Kinéis.Le site du pont du Gard a été choisi pour sa facilité d’accès, ses parkings et ses salles de travail, qui vont permettre aux pompiers du Gard et à leurs partenaires privés et publics de peaufiner les réglages de ces boîtiers autonomes, dont la durée de vie est estimée à 10 ou 15 ans.A l’issue de cette phase de test de quelques mois, “entre 10.000 et 13.000” boîtiers vont être installés pour être prêts à l’emploi au début de l’été 2026, a précisé lors d’un point de presse le lieutenant-colonel Eric Agrinier, chef de la communication des sapeurs-pompiers du Gard.Ces milliers de capteurs viendront appuyer les autres systèmes de prévention déjà existants, comme les caméras thermiques, les survols aériens et l’observation humaine. Ils ont pour principal avantage de pouvoir envoyer leurs données pratiquement en temps réel, via les satellites de Kinéis, dans des “zones blanches” dépourvues de réseaux de téléphonie ou de wifi. “Les données récoltées, qui seront analysées par les pompiers, seront utiles pour donner l’alerte en cas de départ de feu, mais elles permettront aussi aux soldats du feu de connaître par exemple le niveau d’hygrométrie dans les forêts et de mieux anticiper les situations à risque”, explique le chef du groupement Prévisions des pompiers du Gard, Eric Guiboud-Ribaud.”Puisque 90% des feux de forêt ont une origine humaine, les capteurs vont être placés là où il y a du passage: chemins, sites touristiques, croisements…”, a ajouté l’officier des pompiers.

Mind the gap: tourists drawn to Oman’s giant sinkholes

Shrouded in fog in the lush mountains of southern Oman, a giant chasm plunges into the landscape, echoing with mysterious sounds that have spawned myths and legends among nearby tribes.This enormous sinkhole is one of four that dot Dhofar governorate, including one of the world’s biggest: the yawning Kahf Teiq, 211 metres (692 feet) deep and 150 metres wide.At the Tawi Atair sinkhole, tourists potter around on concrete paths and stairways. Not all of the holes are so welcoming, however.The sheer drop of the Sheeheet pit, a 40-minute drive away along mountain roads, is ringed with slippery mud, prompting the authorities to put up a fence and warning signs.During AFP’s visit, one tourist slipped and slid perilously close to the edge. Dhofar’s governor, Marwan bin Turki Al-Said, gave assurances in a briefing attended by AFP that safety was a priority at the sinkholes.Tawi Atair means “Well of Birds” in Dhofar’s regional language, a reference to the avian twittering, distorted by echoes, that reverberates off the rock.It lay unknown to the outside world until 1997, when a team of Slovenian researchers working with Oman’s Sultan Qaboos University brought it to international attention.Now the sinkholes are marketed as a tourist attraction in Dhofar, whose temperate climate draws many visitors from the Gulf during its punishing summers.Long on the margins of the mainstream tourism circuit, Oman as a whole is increasingly attracting attention from international travellers seeking natural beauty and authenticity.The country welcomed nearly four million visitors in 2024, with the government aiming to triple that figure by 2040 by focusing on sustainable tourism.Dhofar folklore has it that the sinkholes were created by meteorite strikes, direct hits from outer space that gouged the colossal craters.But Ali Faraj Al-Kathiri, a geologist based in Dhofar, explains that water seeping into the porous limestone forms an acid that then dissolves it, creating the caverns over a period of thousands of years.The Oman sinkholes are not to be confused with the “Well of Hell”, the foul-smelling, pitch-black Barhout pit across the border in eastern Yemen that is reputed to be a prison for demons.

Mutilation de chevaux en Normandie: le suspect en détention provisoire

Un jeune homme soupçonné d’avoir tué cinq équidés et d’en avoir blessé grièvement 10 autres en Normandie ces derniers mois a été placé en détention provisoire et sera jugé le 26 septembre, a annoncé jeudi la procureure du Havre, Soizic Guillaume.Le suspect, un homme d’une vingtaine d’années, a été interpellé le 4 août, a fait savoir Soizic Guillaume lors d’une conférence de presse. Il lui est reproché des “sévices graves ou actes de cruauté” sur un animal domestique ayant entraîné ou non la mort et la détention d’armes de catégorie D, pour sept faits ayant eu lieu entre les nuits du 26 au 27 juin et du 31 juillet au 1er août, a précisé la procureure de la République. Le suspect “a reconnu sa présence sur deux faits” mais conteste les autres.”Un procédé similaire était utilisé” avec des “lacérations plus ou moins profondes, parfois jusqu’à 8 centimètres”, dans certains cas “les yeux crevés” et des fractures ou écrasements liés à des coups sur les équidés, a rapporté la procureure.Un des chevaux tués appartenait à la petite amie du suspect, “sans que ce dernier n’ait fait état d’un conflit particulier avec elle”, a dit Soizic Guillaume.Du sang humain retrouvé sur le dernier lieu d’agression a permis d’identifier le suspect, “déjà connu” de la justice pour des faits de violence, a-t-elle indiqué.Des perquisitions ont permis de trouver “un cutter qui présentait des traces de sang séché”, une massette et des vêtements avec des “traces rougeâtres” ou encore des biscuits pour chevaux, alors que le mis en cause “n’a pas de lien spécifique avec les équidés”, selon la procureure.Le suspect sera jugé le 26 septembre au Havre, a encore indiqué Soizic Guillaume. Il risque jusqu’à cinq ans de prison.Selon la magistrate, le jeune homme “ne peut pas expliquer les raisons de ses agissements, il explique avoir obéi à des pulsions”. Mme Guillaume précise qu’une seconde expertise psychiatrique sera diligentée, une première expertise n’ayant décelé “aucun trouble psychiatrique pouvant altérer ou abolir son discernement”. La Normandie, connue pour ses élevages de chevaux de courses et de sport, est la région de France comptant le plus d’équidés, sur un million dans tout le pays.En 2020, des signalements de chevaux mutilés par centaines avaient créé une véritable psychose chez leurs propriétaires. Il s’était avéré que les trois quarts étaient d’origine naturelle et que seuls 16% des cas relevaient d’une action humaine.

Londres annonce avoir arrêté les premiers migrants sous le coup du traité franco-britannique

Le Royaume-Uni a annoncé jeudi avoir placé en détention les premiers migrants arrivés sur des petits bateaux et ayant vocation à être renvoyés “dans les prochaines semaines” en France dans le cadre du traité franco-britannique entré en vigueur mercredi.Ce nouveau traité, annoncé lors de la visite d’Etat du président français Emmanuel Macron au Royaume-Uni en juillet, vise à dissuader les personnes souhaitant traverser la Manche sur des embarcations précaires et bondées, organisées par des réseaux de passeurs.”Les personnes arrivées au Royaume-Uni sur un bateau hier midi ont été placées en détention. Elles seront placées dans des centres de rétention administrative en attendant leur expulsion”, a indiqué jeudi le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.Il ne précise pas combien de migrants ont été arrêtés, ni combien il entend renvoyer de migrants en France dans le cadre de ce dispositif critiqué par des ONG et qui laisse sceptique l’opposition au gouvernement travailliste.Selon Londres, les premières expulsions devraient avoir lieu “dans les prochaines semaines”.Le Royaume-Uni va transmettre dans un délai de trois jours à la France les noms des migrants arrêtés qu’elle souhaite expulser, et les autorités françaises auront 14 jours pour répondre, détaille le Home Office.”Quand j’ai promis que je ne reculerai devant rien pour sécuriser nos frontières, j’étais sérieux”, s’est félicité sur X le Premier ministre Keir Starmer, qui est sous pression pour endiguer ces arrivées de migrants.Le dispositif est un projet pilote valable jusqu’en juin 2026.Soucieux de montrer qu’il agit pour endiguer le phénomène des arrivées de migrants par la Manche, le gouvernement travailliste a multiplié les initiatives depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2024.Il a signé plusieurs accords de coopération avec d’autres pays (Allemagne, Irak, etc.), renforcé les moyens de la police aux frontières pour lutter contre les réseaux de passeurs, ou encore approfondi la coopération de longue date instaurée avec la France.Keir Starmer, qui a abandonné le projet des conservateurs d’expulser des demandeurs d’asile vers le Rwanda, est sous pression du parti anti-immigration Reform UK, à la popularité croissante.- “Etape importante” -Un nombre record de plus de 25.400 personnes sont arrivées au Royaume-Uni à bord de “small boats” depuis le début de l’année, en hausse de 49% sur un an.Et 18 personnes sont mortes depuis janvier en tentant ces dangereuses traversées de la Manche, selon des données du ministère de l’Intérieur français.Reconnaissant qu’il “faudra du temps” pour démanteler les réseaux de passeurs, “ces détentions sont une étape importante pour saper leur modèle économique et leurs fausses promesses”, a déclaré la ministre de l’Intérieur Yvette Cooper, citée dans le communiqué.Le traité est basé sur un principe d'”un pour un”. La France reprendra des migrants arrivés au Royaume-Uni par “small boat” et dont la demande d’asile n’est pas jugée admissible parce qu’ils sont passés auparavant par un pays considéré comme “sûr”, selon le Home Office.Les mineurs non accompagnés ne pourront pas être renvoyés vers la France.Dans l’autre sens, Londres acceptera des personnes se trouvant en France et ayant fait une demande sur une plateforme en ligne, en donnant la priorité à celles ayant des liens avec le Royaume-Uni.Cette plateforme est opérationnelle depuis ce jeudi sur le site internet du gouvernement britannique.Londres et Paris ont insisté sur le fait que les nouveaux arrivants seront soumis de part et d’autre de la Manche à un examen sécuritaire complet.

Londres annonce avoir arrêté les premiers migrants sous le coup du traité franco-britannique

Le Royaume-Uni a annoncé jeudi avoir placé en détention les premiers migrants arrivés sur des petits bateaux et ayant vocation à être renvoyés “dans les prochaines semaines” en France dans le cadre du traité franco-britannique entré en vigueur mercredi.Ce nouveau traité, annoncé lors de la visite d’Etat du président français Emmanuel Macron au Royaume-Uni en juillet, vise à dissuader les personnes souhaitant traverser la Manche sur des embarcations précaires et bondées, organisées par des réseaux de passeurs.”Les personnes arrivées au Royaume-Uni sur un bateau hier midi ont été placées en détention. Elles seront placées dans des centres de rétention administrative en attendant leur expulsion”, a indiqué jeudi le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.Il ne précise pas combien de migrants ont été arrêtés, ni combien il entend renvoyer de migrants en France dans le cadre de ce dispositif critiqué par des ONG et qui laisse sceptique l’opposition au gouvernement travailliste.Selon Londres, les premières expulsions devraient avoir lieu “dans les prochaines semaines”.Le Royaume-Uni va transmettre dans un délai de trois jours à la France les noms des migrants arrêtés qu’elle souhaite expulser, et les autorités françaises auront 14 jours pour répondre, détaille le Home Office.”Quand j’ai promis que je ne reculerai devant rien pour sécuriser nos frontières, j’étais sérieux”, s’est félicité sur X le Premier ministre Keir Starmer, qui est sous pression pour endiguer ces arrivées de migrants.Le dispositif est un projet pilote valable jusqu’en juin 2026.Soucieux de montrer qu’il agit pour endiguer le phénomène des arrivées de migrants par la Manche, le gouvernement travailliste a multiplié les initiatives depuis son arrivée au pouvoir en juillet 2024.Il a signé plusieurs accords de coopération avec d’autres pays (Allemagne, Irak, etc.), renforcé les moyens de la police aux frontières pour lutter contre les réseaux de passeurs, ou encore approfondi la coopération de longue date instaurée avec la France.Keir Starmer, qui a abandonné le projet des conservateurs d’expulser des demandeurs d’asile vers le Rwanda, est sous pression du parti anti-immigration Reform UK, à la popularité croissante.- “Etape importante” -Un nombre record de plus de 25.400 personnes sont arrivées au Royaume-Uni à bord de “small boats” depuis le début de l’année, en hausse de 49% sur un an.Et 18 personnes sont mortes depuis janvier en tentant ces dangereuses traversées de la Manche, selon des données du ministère de l’Intérieur français.Reconnaissant qu’il “faudra du temps” pour démanteler les réseaux de passeurs, “ces détentions sont une étape importante pour saper leur modèle économique et leurs fausses promesses”, a déclaré la ministre de l’Intérieur Yvette Cooper, citée dans le communiqué.Le traité est basé sur un principe d'”un pour un”. La France reprendra des migrants arrivés au Royaume-Uni par “small boat” et dont la demande d’asile n’est pas jugée admissible parce qu’ils sont passés auparavant par un pays considéré comme “sûr”, selon le Home Office.Les mineurs non accompagnés ne pourront pas être renvoyés vers la France.Dans l’autre sens, Londres acceptera des personnes se trouvant en France et ayant fait une demande sur une plateforme en ligne, en donnant la priorité à celles ayant des liens avec le Royaume-Uni.Cette plateforme est opérationnelle depuis ce jeudi sur le site internet du gouvernement britannique.Londres et Paris ont insisté sur le fait que les nouveaux arrivants seront soumis de part et d’autre de la Manche à un examen sécuritaire complet.

Israeli security cabinet to hold talks over future Gaza war plans

Israel’s security cabinet was expected to meet later Thursday to discuss military plans in Gaza, Israeli media said, as the families of hostages launched a desperate plea for help aboard a flotilla to the territory.The planned meeting comes as international outrage over the dire humanitarian situation in Gaza has ratcheted up pressure on Israel, with UN agencies warning of famine in the devastated territory.The Times of Israel said the meeting was set to commence around 6:00 pm local time (1500 GMT).The Israeli press, citing officials speaking on condition of anonymity, has predicted Prime Minister Benjamin Netanyahu would seek approval on expanding operations, including in pockets of densely populated areas where hostages are believed to be held.This comes despite the increasing alarm among Israelis about the fate of the remaining hostages, whose families on Thursday set sail from the central city of Ashkelon, seeking to approach the Gaza Strip.Organisers said they hoped to “get as close as possible to their loved ones”.Speaking in English through a megaphone, Yehuda Cohen, whose son Nimrod is being held captive in Gaza, shouted: “Mayday, mayday, mayday. We need all international assistance to rescue the 50 hostages who are nearly two years held by the hand of Hamas.”- ‘More destruction’ -Ahead of Thursday’s meeting, rumours have been rife about disagreements between the cabinet and Israel’s military chief, Lieutenant General Eyal Zamir. Defence Minister Israel Katz also weighed in on the matter, saying on social media that Israel’s military will have to execute any government decisions on Gaza, following reports that Zamir was against moves to fully occupy Gaza.Katz said in post on X that while “it is the right and duty of the chief of staff to express his position in the appropriate forums”, the military must respect policies made by the government.In Gaza, fears grew over what an expansion in combat operations would entail.”Ground operations mean more destruction and death. There is no safe place anywhere,” said Ahmad Salem, a 45-year-old from Jabalia refugee camp now displaced to western Gaza.”If Israel starts and expands its ground operations again, we’ll be the first victims.”The Israeli government is under mounting pressure to end the war, with growing concern over the humanitarian crisis in Gaza.In Tel Aviv on Wednesday night, hundreds took to the streets calling on the government to secure the release of the remaining captives.Out of 251 hostages captured during Hamas’s 2023 attack, 49 are still being held in Gaza, including 27 the Israeli military says are dead.- ‘Unrealistic costs’ -Global criticism has soared in recent weeks over the continued suffering of the more than two million Palestinian inhabitants in Gaza, after the United Nations warned that famine was unfolding in the territory.On Thursday, displaced Gaza resident Mahmoud Wafi said that the prices of available food remained high and erratic. “We hope that food will be made available again in normal quantities and at reasonable prices, because we can no longer afford these extremely high and unrealistic costs,” the 38-year-old told AFP from Al-Mawasi near Khan Yunis. Gaza’s civil defence spokesman Mahmud Bassal said that at least 35 people had been killed in Gaza on Thursday following airstrikes in multiple areas, with dozens more injured. In late July, Israel partially eased restrictions on aid entering Gaza, but the UN says the amount allowed into the territory remains insufficient.Amjad Al-Shawa, head of the Palestinian NGO Network in the Gaza Strip, told AFP that long and slow inspection procedures at entry points into Gaza meant few trucks could enter.”What is currently entering the Gaza Strip are very limited numbers of trucks — between 70 to 80 per day — carrying only specific types of goods,” he said.He added that over the past few days, “around 50 to 60 trucks” destined for the private sector were able to enter for the first time in months.The UN estimates that Gaza needs at least 600 trucks of aid per day to meet its residents’ basic needs.str-nk-mib-ds/jsa

Israël: une flottille au large de Gaza pour demander la libération des otages

Des familles d’otages israéliens ont embarqué jeudi matin à bord de plusieurs bateaux en direction de la côte de la bande de Gaza afin de se “rapprocher autant que possible de leurs” proches captifs du Hamas, selon un vidéaste de l’AFP à bord d’un des bateaux.”Mayday! Mayday! Mayday! Nous avons besoin de toute l’aide internationale pour secourir les otages”, a lancé Yehouda Cohen, père d’un otage et membre de ce groupe parti à bord de trois bateaux du port israélien d’Ashkelon, à la frontière nord de la bande de Gaza, puis rejoints en mer par plusieurs autres embarcations.Plus de 20 personnes, proches des otages, ont embarqué dans ces bateaux parés de drapeaux jaunes, de la couleur pour cette action symbolique, prévue de s’achever le matin-même, en faveur du retour des captifs.M. Cohen, une des figures de proue parmi les familles des otages, a accusé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de pas faire assez pour les sauver. “Le gouvernement de Netanyahu agit de manière à les tuer, cherchant à faire la guerre sur toute la bande de Gaza, mettant les otages en danger”, a-t-il affirmé en anglais dans un mégaphone.M. Netanyahu doit présider jeudi en fin d’après-midi une réunion du cabinet de sécurité pour décider de la suite de la guerre dans le territoire palestinien.”Le temps presse, nos proches ne peuvent plus attendre. Soit nous les ramenons chez eux maintenant, soit nous les perdons à jamais”, a réaffirmé le Forum des familles d’otages dans un communiqué mercredi soir. Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023 par le Hamas et ses alliés, 49 restent otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Â