Une “offense à la France tout entière” : Macron réplique à Netanyahu sur l’antisémitisme

Une réponse cinglante, doublée d’une mise en garde contre la “guerre permanente” : Emmanuel Macron a répliqué au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu’il avait “offensé la France toute entière” en l’accusant d'”inaction” en matière de lutte contre l’antisémitisme et l’a appelé “solennellement” à sortir de sa “fuite en avant meurtrière” à Gaza.”Ces accusations d’inaction face à un fléau que nous combattons de toutes nos forces sont inacceptables et offensent la France toute entière”, écrit-il, ajoutant que cette lutte “ne saurait être un sujet d’instrumentalisation”, dans une lettre au Premier ministre rendue publique mardi par le quotidien Le Monde.Benjamin Netanyahu a déclenché une nouvelle crise avec la France en accusant Emmanuel Macron “d’alimenter le feu antisémite” avec son intention de reconnaître l’Etat palestinien.Dans une lettre au chef de l’Etat en date du 17 août, il s’est dit “préoccupé par la montée alarmante de l’antisémitisme en France et par le manque d’actions décisives (du) gouvernement pour y faire face”.”Depuis vos déclarations publiques attaquant Israël et signalant la reconnaissance d’un Etat palestinien, il a augmenté”, a-t-il affirmé.Le 19 août, la présidence française avait déjà dénoncé cette accusation comme “erronée” et “abjecte”, et déploré qu’Emmanuel Macron en ait pris connaissance par voie de presse.Le chef de l’Etat français souligne dans sa lettre avoir attendu que son interlocuteur en prenne connaissance avant qu’elle ne soit rendue publique. “C’est là l’élémentaire courtoisie”, lance-t-il.”Je demeure et demeurerai garant de l’impérieuse nécessité de combattre cette abomination, partout et toujours”, assure-t-il.”Les antisémitismes de notre pays viennent de loin, ont longtemps été nourris par l’extrême droite, sont aujourd’hui aussi alimentés par l’extrême gauche qui essentialise la communauté juive et soutient la haine contre cette dernière”, pointe-t-il.- “Indignité et impasse” -Emmanuel Macron estime que son initiative diplomatique en faveur d’une reconnaissance de l’Etat de Palestine est une “main tendue” à Israël pour une “paix durable” dans la région et rejette aussi toute accusation de soutien, à travers ce processus, au mouvement islamiste palestinien Hamas.”Je vous appelle solennellement à sortir de la fuite en avant meurtrière et illégale d’une guerre permanente à Gaza qui expose votre pays à l’indignité et votre peuple à une impasse, à cesser l’illégale et injustifiable recolonisation de la Cisjordanie et à saisir la main tendue des partenaires internationaux disposés à travailler à un avenir de paix, de sécurité et de prospérité pour Israël et la région”, poursuit-il.Selon lui, “l’État palestinien doit constituer la fin du Hamas”. “C’est aujourd’hui la seule manière d’éradiquer réellement le Hamas et d’éviter à la jeunesse israélienne de se consumer dans une guerre permanente, dévastatrice pour les Palestiniens de Gaza, mais également pour Israël et la région tout entière”, affirme-t-il.L’ambassadeur américain en France, Charles Kushner, père du gendre de Donald Trump, Jared Kushner, s’est aussi fendu d’une lettre similaire au président Macron, qui lui a valu une convocation lundi au ministère français des Affaires étrangères.”Des déclarations qui vilipendent Israël et des gestes en reconnaissance d’un État palestinien encouragent les extrémistes, fomentent la violence et mettent en péril la judéité en France”, a-t-il écrit, reprenant l’argumentaire de M. Netanyahu.Un total de 504 actes antisémites ont été recensés (dont 323 atteintes aux personnes) entre janvier et mai 2025, selon les derniers chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur. C’est une baisse de 24% sur un an, mais un doublement (+134%) par rapport à la même période de 2013.Le contexte est particulièrement délicat puisque vit en France la plus grande communauté juive d’Europe occidentale, avec environ 500.000 personnes, en même temps qu’une très importante communauté arabo-musulmane, très sensible au sort des Palestiniens de Gaza.Après avoir affiché sa solidarité avec Israël, frappé par des attaques sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, qui ont entraîné le déclenchement de la guerre à Gaza, Emmanuel Macron a depuis pris ses distances et multiplié les critiques à l’égard de la stratégie du gouvernement israélien dans ce conflit.

Une “offense à la France tout entière” : Macron réplique à Netanyahu sur l’antisémitisme

Une réponse cinglante, doublée d’une mise en garde contre la “guerre permanente” : Emmanuel Macron a répliqué au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu’il avait “offensé la France toute entière” en l’accusant d'”inaction” en matière de lutte contre l’antisémitisme et l’a appelé “solennellement” à sortir de sa “fuite en avant meurtrière” à Gaza.”Ces accusations d’inaction face à un fléau que nous combattons de toutes nos forces sont inacceptables et offensent la France toute entière”, écrit-il, ajoutant que cette lutte “ne saurait être un sujet d’instrumentalisation”, dans une lettre au Premier ministre rendue publique mardi par le quotidien Le Monde.Benjamin Netanyahu a déclenché une nouvelle crise avec la France en accusant Emmanuel Macron “d’alimenter le feu antisémite” avec son intention de reconnaître l’Etat palestinien.Dans une lettre au chef de l’Etat en date du 17 août, il s’est dit “préoccupé par la montée alarmante de l’antisémitisme en France et par le manque d’actions décisives (du) gouvernement pour y faire face”.”Depuis vos déclarations publiques attaquant Israël et signalant la reconnaissance d’un Etat palestinien, il a augmenté”, a-t-il affirmé.Le 19 août, la présidence française avait déjà dénoncé cette accusation comme “erronée” et “abjecte”, et déploré qu’Emmanuel Macron en ait pris connaissance par voie de presse.Le chef de l’Etat français souligne dans sa lettre avoir attendu que son interlocuteur en prenne connaissance avant qu’elle ne soit rendue publique. “C’est là l’élémentaire courtoisie”, lance-t-il.”Je demeure et demeurerai garant de l’impérieuse nécessité de combattre cette abomination, partout et toujours”, assure-t-il.”Les antisémitismes de notre pays viennent de loin, ont longtemps été nourris par l’extrême droite, sont aujourd’hui aussi alimentés par l’extrême gauche qui essentialise la communauté juive et soutient la haine contre cette dernière”, pointe-t-il.- “Indignité et impasse” -Emmanuel Macron estime que son initiative diplomatique en faveur d’une reconnaissance de l’Etat de Palestine est une “main tendue” à Israël pour une “paix durable” dans la région et rejette aussi toute accusation de soutien, à travers ce processus, au mouvement islamiste palestinien Hamas.”Je vous appelle solennellement à sortir de la fuite en avant meurtrière et illégale d’une guerre permanente à Gaza qui expose votre pays à l’indignité et votre peuple à une impasse, à cesser l’illégale et injustifiable recolonisation de la Cisjordanie et à saisir la main tendue des partenaires internationaux disposés à travailler à un avenir de paix, de sécurité et de prospérité pour Israël et la région”, poursuit-il.Selon lui, “l’État palestinien doit constituer la fin du Hamas”. “C’est aujourd’hui la seule manière d’éradiquer réellement le Hamas et d’éviter à la jeunesse israélienne de se consumer dans une guerre permanente, dévastatrice pour les Palestiniens de Gaza, mais également pour Israël et la région tout entière”, affirme-t-il.L’ambassadeur américain en France, Charles Kushner, père du gendre de Donald Trump, Jared Kushner, s’est aussi fendu d’une lettre similaire au président Macron, qui lui a valu une convocation lundi au ministère français des Affaires étrangères.”Des déclarations qui vilipendent Israël et des gestes en reconnaissance d’un État palestinien encouragent les extrémistes, fomentent la violence et mettent en péril la judéité en France”, a-t-il écrit, reprenant l’argumentaire de M. Netanyahu.Un total de 504 actes antisémites ont été recensés (dont 323 atteintes aux personnes) entre janvier et mai 2025, selon les derniers chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur. C’est une baisse de 24% sur un an, mais un doublement (+134%) par rapport à la même période de 2013.Le contexte est particulièrement délicat puisque vit en France la plus grande communauté juive d’Europe occidentale, avec environ 500.000 personnes, en même temps qu’une très importante communauté arabo-musulmane, très sensible au sort des Palestiniens de Gaza.Après avoir affiché sa solidarité avec Israël, frappé par des attaques sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, qui ont entraîné le déclenchement de la guerre à Gaza, Emmanuel Macron a depuis pris ses distances et multiplié les critiques à l’égard de la stratégie du gouvernement israélien dans ce conflit.

Une “offense à la France tout entière” : Macron réplique à Netanyahu sur l’antisémitisme

Une réponse cinglante, doublée d’une mise en garde contre la “guerre permanente” : Emmanuel Macron a répliqué au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu qu’il avait “offensé la France toute entière” en l’accusant d'”inaction” en matière de lutte contre l’antisémitisme et l’a appelé “solennellement” à sortir de sa “fuite en avant meurtrière” à Gaza.”Ces accusations d’inaction face à un fléau que nous combattons de toutes nos forces sont inacceptables et offensent la France toute entière”, écrit-il, ajoutant que cette lutte “ne saurait être un sujet d’instrumentalisation”, dans une lettre au Premier ministre rendue publique mardi par le quotidien Le Monde.Benjamin Netanyahu a déclenché une nouvelle crise avec la France en accusant Emmanuel Macron “d’alimenter le feu antisémite” avec son intention de reconnaître l’Etat palestinien.Dans une lettre au chef de l’Etat en date du 17 août, il s’est dit “préoccupé par la montée alarmante de l’antisémitisme en France et par le manque d’actions décisives (du) gouvernement pour y faire face”.”Depuis vos déclarations publiques attaquant Israël et signalant la reconnaissance d’un Etat palestinien, il a augmenté”, a-t-il affirmé.Le 19 août, la présidence française avait déjà dénoncé cette accusation comme “erronée” et “abjecte”, et déploré qu’Emmanuel Macron en ait pris connaissance par voie de presse.Le chef de l’Etat français souligne dans sa lettre avoir attendu que son interlocuteur en prenne connaissance avant qu’elle ne soit rendue publique. “C’est là l’élémentaire courtoisie”, lance-t-il.”Je demeure et demeurerai garant de l’impérieuse nécessité de combattre cette abomination, partout et toujours”, assure-t-il.”Les antisémitismes de notre pays viennent de loin, ont longtemps été nourris par l’extrême droite, sont aujourd’hui aussi alimentés par l’extrême gauche qui essentialise la communauté juive et soutient la haine contre cette dernière”, pointe-t-il.- “Indignité et impasse” -Emmanuel Macron estime que son initiative diplomatique en faveur d’une reconnaissance de l’Etat de Palestine est une “main tendue” à Israël pour une “paix durable” dans la région et rejette aussi toute accusation de soutien, à travers ce processus, au mouvement islamiste palestinien Hamas.”Je vous appelle solennellement à sortir de la fuite en avant meurtrière et illégale d’une guerre permanente à Gaza qui expose votre pays à l’indignité et votre peuple à une impasse, à cesser l’illégale et injustifiable recolonisation de la Cisjordanie et à saisir la main tendue des partenaires internationaux disposés à travailler à un avenir de paix, de sécurité et de prospérité pour Israël et la région”, poursuit-il.Selon lui, “l’État palestinien doit constituer la fin du Hamas”. “C’est aujourd’hui la seule manière d’éradiquer réellement le Hamas et d’éviter à la jeunesse israélienne de se consumer dans une guerre permanente, dévastatrice pour les Palestiniens de Gaza, mais également pour Israël et la région tout entière”, affirme-t-il.L’ambassadeur américain en France, Charles Kushner, père du gendre de Donald Trump, Jared Kushner, s’est aussi fendu d’une lettre similaire au président Macron, qui lui a valu une convocation lundi au ministère français des Affaires étrangères.”Des déclarations qui vilipendent Israël et des gestes en reconnaissance d’un État palestinien encouragent les extrémistes, fomentent la violence et mettent en péril la judéité en France”, a-t-il écrit, reprenant l’argumentaire de M. Netanyahu.Un total de 504 actes antisémites ont été recensés (dont 323 atteintes aux personnes) entre janvier et mai 2025, selon les derniers chiffres fournis par le ministère de l’Intérieur. C’est une baisse de 24% sur un an, mais un doublement (+134%) par rapport à la même période de 2013.Le contexte est particulièrement délicat puisque vit en France la plus grande communauté juive d’Europe occidentale, avec environ 500.000 personnes, en même temps qu’une très importante communauté arabo-musulmane, très sensible au sort des Palestiniens de Gaza.Après avoir affiché sa solidarité avec Israël, frappé par des attaques sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023, qui ont entraîné le déclenchement de la guerre à Gaza, Emmanuel Macron a depuis pris ses distances et multiplié les critiques à l’égard de la stratégie du gouvernement israélien dans ce conflit.

Trump to seek death penalty for murders in US capital

President Donald Trump said Tuesday he would seek the death penalty for murders in Washington, as part of a crackdown on what he calls out-of-control crime in the US capital.”If somebody kills somebody in the capital, Washington DC, we’re going to be seeking the death penalty,” Trump said at a cabinet meeting in the White House.”It’s a very strong preventative and everybody that’s heard it agrees with it,” Trump said at a cabinet meeting.The death penalty move comes after Republican Trump deployed the National Guard to Democrat-run Washington and took federal control of the city’s police department earlier this month.Washington — formally known as the District of Columbia — abolished the death penalty in 1981.The US capital has a unique legal status as it is not a state and operates under a relationship with the federal government that limits its autonomy and grants Congress extraordinary control over local matters.Trump used this loophole to send the National Guard into Washington earlier this month to combat what he said was runaway crime and homelessness.On Monday he boasted of a days-long streak without murders in the city and said he was also taking steps to beautify the capital, which is home to the White House, the US Capitol and other key institutions. National Guard troops began carrying weapons in Washington on Sunday.Trump says he is considering similar moves for other Democrat-run cities including Chicago, New York and Baltimore.

Taylor Swift and Travis Kelce announce engagement

Pop superstar Taylor Swift and American football player Travis Kelce announced their engagement on Tuesday, setting the stage for a high-profile wedding for one of the world’s biggest celebrity couples.A joint post on their Instagram pages showed pictures of Kelce on one knee making his marriage proposal in a flower-laden garden, and then Swift displaying a large diamond ring.”Your English teacher and gym teacher are getting married,” the pair wrote in a jokey caption.The couple — both aged 35 — first went public with their relationship in 2023 and have often been seen together at her hugely popular concerts and at his NFL games playing for the Kansas City Chiefs.Last year Swift closed her acclaimed $2 billion Eras tour that shattered records and made her the world’s biggest music star as she performed 149 three-hour shows around the globe.Tickets sold for exorbitant prices and drew in millions of fans, along with many more who didn’t get in and were willing to sing along outside venues.Swifties — as her fans are known — are currently waiting for her next album “The Life of a Showgirl,” to be released on October 3.News of that release came this month in an episode of Kelce’s “New Heights” podcast, which he hosts with his brother Jason, a former NFL player.The 14-time Grammy winner’s last major release, “The Tortured Poets Department” came out in April last year.Though Swift is famed for singing about heartbreaks with her famous exes, her relationship with Kelce, one of the NFL’s most bankable players, has deepened despite the pressures of fame.Swift earned the ire of President Donald Trump after she endorsed his election opponent Kamala Harris in last year’s election, with the real estate billionaire declaring on social media “I HATE TAYLOR SWIFT.”

Suppression des jours fériés: “La CFDT ne participera pas à cette négociation”, dit Marylise Léon

“La CFDT ne participera pas à cette négociation” sur la suppression de deux jours fériés proposée par le gouvernement, “quelles qu’en soient les modalités”, a déclaré mardi sa responsable Marylise Léon.Estimant que “tout est décidé d’avance” dans cette affaire, la secrétaire générale de la CFDT a souligné que “le dialogue social, ce n’est pas une formalité administrative. C’est un espace exigeant, parfois dur, mais où chacun doit venir avec la volonté réelle de construire.””Quand cette volonté n’existe pas, quand les conclusions sont posées d’avance, avant même l’échange, il ne s’agit pas d’un dialogue, mais plutôt d’une mise en scène”, a-t-elle estimé après avoir reçu dans l’après-midi François Bayrou et la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet, qui ont convié les partenaires à négocier sur cette suppression.Lundi, le secrétaire général de FO Frédéric Souillot avait déclaré à l’AFP que son organisation n’irait pas non plus négocier sur la suppression de deux jours fériés.La cheffe de file de la CFDT a appelé par ailleurs le gouvernement à abandonner son “projet de nouvelle réforme de l’assurance chômage”, devant les responsables de son organisation réunis de mardi à jeudi à Bierville, dans l’Essonne, pour leur unversité d’été.”Les demandeurs d’emploi ont déjà fait des efforts avec les précédentes réformes. Quatre réformes menées depuis 2019, plus de 12 milliards d’euros ponctionnés par l’État depuis 2023. On ne peut pas dire que les demandeurs d’emploi n’ont pas fait leur part”, a-t-elle justifié.

Suppression des jours fériés: “La CFDT ne participera pas à cette négociation”, dit Marylise Léon

“La CFDT ne participera pas à cette négociation” sur la suppression de deux jours fériés proposée par le gouvernement, “quelles qu’en soient les modalités”, a déclaré mardi sa responsable Marylise Léon.Estimant que “tout est décidé d’avance” dans cette affaire, la secrétaire générale de la CFDT a souligné que “le dialogue social, ce n’est pas une formalité administrative. C’est un espace exigeant, parfois dur, mais où chacun doit venir avec la volonté réelle de construire.””Quand cette volonté n’existe pas, quand les conclusions sont posées d’avance, avant même l’échange, il ne s’agit pas d’un dialogue, mais plutôt d’une mise en scène”, a-t-elle estimé après avoir reçu dans l’après-midi François Bayrou et la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet, qui ont convié les partenaires à négocier sur cette suppression.Lundi, le secrétaire général de FO Frédéric Souillot avait déclaré à l’AFP que son organisation n’irait pas non plus négocier sur la suppression de deux jours fériés.La cheffe de file de la CFDT a appelé par ailleurs le gouvernement à abandonner son “projet de nouvelle réforme de l’assurance chômage”, devant les responsables de son organisation réunis de mardi à jeudi à Bierville, dans l’Essonne, pour leur unversité d’été.”Les demandeurs d’emploi ont déjà fait des efforts avec les précédentes réformes. Quatre réformes menées depuis 2019, plus de 12 milliards d’euros ponctionnés par l’État depuis 2023. On ne peut pas dire que les demandeurs d’emploi n’ont pas fait leur part”, a-t-elle justifié.

Suppression des jours fériés: “La CFDT ne participera pas à cette négociation”, dit Marylise Léon

“La CFDT ne participera pas à cette négociation” sur la suppression de deux jours fériés proposée par le gouvernement, “quelles qu’en soient les modalités”, a déclaré mardi sa responsable Marylise Léon.Estimant que “tout est décidé d’avance” dans cette affaire, la secrétaire générale de la CFDT a souligné que “le dialogue social, ce n’est pas une formalité administrative. C’est un espace exigeant, parfois dur, mais où chacun doit venir avec la volonté réelle de construire.””Quand cette volonté n’existe pas, quand les conclusions sont posées d’avance, avant même l’échange, il ne s’agit pas d’un dialogue, mais plutôt d’une mise en scène”, a-t-elle estimé après avoir reçu dans l’après-midi François Bayrou et la ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet, qui ont convié les partenaires à négocier sur cette suppression.Lundi, le secrétaire général de FO Frédéric Souillot avait déclaré à l’AFP que son organisation n’irait pas non plus négocier sur la suppression de deux jours fériés.La cheffe de file de la CFDT a appelé par ailleurs le gouvernement à abandonner son “projet de nouvelle réforme de l’assurance chômage”, devant les responsables de son organisation réunis de mardi à jeudi à Bierville, dans l’Essonne, pour leur unversité d’été.”Les demandeurs d’emploi ont déjà fait des efforts avec les précédentes réformes. Quatre réformes menées depuis 2019, plus de 12 milliards d’euros ponctionnés par l’État depuis 2023. On ne peut pas dire que les demandeurs d’emploi n’ont pas fait leur part”, a-t-elle justifié.

Le visa américain d’un ministre brésilien révoqué, “geste irresponsable” pour Lula

Le visa américain du ministre de la Justice du Brésil a été révoqué, a annoncé mardi le président brésilien Lula, fustigeant un “geste irresponsable” des Etats-Unis en pleine bataille commerciale et diplomatique entre les deux pays.Il s’agit d’une mesure de plus prise par Washington contre le Brésil, en représailles au procès en cours contre l’ex-président brésilien d’extrême droite Jair Bolsonaro (2019-2022), jugé pour tentative de coup d’Etat.Invoquant une supposée “chasse aux sorcières” contre son allié, le président américain Donald Trump a imposé une surtaxe douanière de 50% à une partie des exportations brésiliennes vers les Etats-Unis, et son administration a adopté une série de sanctions individuelles.Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a exprimé mardi sa “solidarité” envers son ministre de la Justice Ricardo Lewandowski durant une réunion ministérielle à Brasilia.A cette occasion, la plupart des membres de son gouvernement arboraient des casquettes bleu marine avec la mention “Le Brésil appartient aux Brésiliens”.Une casquette étrennée depuis le début en juillet de la crise ouverte avec les Etats-Unis, et claire réponse à la célèbre casquette rouge frappée du slogan trumpien “Make America Great Again”.Lula a une nouvelle fois accusé le président Trump d'”agir comme s’il était l’empereur de la planète Terre”.Ces mesures “sont inacceptables, non seulement contre le ministre (Lewandowski), mais aussi contre les juges de la Cour suprême ou toute autre personnalité brésilienne”, a ajouté le président brésilien.Contactées par l’AFP, les autorités américaines ne se sont pas exprimées jusque-là sur la révocation du visa du ministre brésilien de la Justice.- “Trahison” -La semaine dernière, cette sanction avait été en revanche évoquée sur le réseau social X par Paulo Figueiredo, influenceur brésilien résidant aux Etats-Unis et petit-fils du dernier général ayant présidé le Brésil lors de la dictature militaire achevée en 1985.Le duo formé par Paulo Figueiredo avec Eduardo Bolsonaro, fils de l’ex-président vivant actuellement aussi aux Etats-Unis, mène un efficace lobbying contre les autorités brésiliennes auprès de l’administration américaine.”C’est peut-être une des pires trahisons jamais subies par une patrie”, a lancé Lula mardi. “Il n’y a rien de plus grave (…) qu’un fils financé par sa famille qui incite avec des mensonges et de l’hypocrisie” à des sanctions contre le Brésil, a-t-il tonné.L’ancien président Bolsonaro est accusé d’avoir conspiré pour se maintenir au pouvoir “de façon autoritaire” malgré sa défaite électorale face à Lula en 2022. Son procès doit être bouclé d’ici la mi-septembre.Le 20 août, la Police fédérale brésilienne a en outre recommandé l’inculpation de Jair Bolsonaro et son fils Eduardo pour entrave à ce procès, en lien avec la campagne bolsonariste menée à Washington.En juillet, le visa d’Alexandre de Moraes, magistrat en charge du procès Bolsonaro, avait déjà été révoqué. Plusieurs autres membres de la Cour suprême ont subi la même sanction.Le juge Moraes s’est également vu imposer des sanctions financières, Washington invoquant la loi Magnitsky, qui permet de sanctionner des personnes accusées de violation des droits humains n’importe où dans le monde.Ces sanctions entraînent le gel des éventuels avoirs détenus par le magistrat aux Etats-Unis ainsi que l’interdiction pour des citoyens ou entreprises américaines de faire affaire avec lui. Une source à la Cour suprême brésilienne a indiqué à l’AFP qu’il ne possédait pas d’avoirs aux Etats-Unis.Au sujet de la surtaxe punitive sur les exportations brésiliennes, Lula a réitéré que son gouvernement était “prêt à s’asseoir à la table (des négociations), d’égal à égal”.”Ce que nous pouvons pas accepter, c’est d’être traités comme des subalternes”, a-t-il martelé.