Mozambique’s ruling party re-elected, opposition holds protestsThu, 24 Oct 2024 19:37:36 GMT

Mozambique’s ruling party was declared to have won disputed presidential and parliamentary elections by a landslide on Thursday as opposition supporters held scattered protests in several cities that resulted in at least one death. Daniel Chapo from the Frelimo party, which has been in power for half a century, took nearly 71 percent of the votes …

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La gauche et les macronistes veulent accélérer les débats sur le budget

Face à des débats sur le budget qui s’enlisent à l’Assemblée, la gauche et le principal groupe macroniste, Ensemble pour la République (EPR), ont annoncé jeudi vouloir retirer des amendements afin de pouvoir “aller jusqu’au vote” sur ce texte crucial pour le gouvernement Barnier.Les quatre groupes du Nouveau Front populaire vont retirer un quart de leurs amendements, soit environ 270, a affirmé à l’AFP le président de la commission des Finances, Eric Coquerel (LFI).EPR, présidé par Gabriel Attal, va pour sa part retirer “une centaine d’amendements”, a annoncé le député David Amiel.Au total, plus de 3.650 amendements ont été déposés par les députés sur la partie “recettes” du projet de loi de finances, dont environ 45% par le “socle commun” LR-macronie, 20% par la droite, selon les services de l’Assemblée.Jeudi en début de soirée, seuls 413 avaient été discutés, 2.567 restant à examiner. L’examen du texte devait normalement s’achever vendredi soir, mais il se poursuivra si nécessaire samedi, a décidé la conférence des présidents jeudi soir. Et si les débats ne sont pas terminés samedi, ils reprendront le 5 novembre, selon une source parlementaire. Un vote solennel est théoriquement prévu mardi.Interrogé par l’AFP, l’entourage du président de DR Laurent Wauquiez a indiqué qu’il n’était “pas prévu à ce stade” que la droite suive l’exemple d’EPR. Même chose chez Horizons, qui estime avoir été vertueux. “On regarde”, a dit le MoDem.L’enjeu pour la gauche est d'”aller jusqu’au vote”. M. Coquerel accuse la coalition gouvernementale d’utiliser des amendements comme des “ralentisseurs” pour l’éviter.”Manifestement, tout est fait par le gouvernement et les groupes gouvernementaux pour essayer de faire traîner les débats et essayer de passer à la fin sans vote au Sénat”, a-t-il expliqué à l’AFP.Le gouvernement pourrait soit utiliser l’article 49.3, qui permet de faire adopter un texte sans vote, au risque d’une motion de censure, soit utiliser l’article 47 de la Constitution, selon lequel si l’Assemblée n’arrive pas à se prononcer en première lecture sur un projet de loi de finances au bout de 40 jours (le 21 novembre), le gouvernement saisit le Sénat.David Amiel, au nom du groupe EPR, a lui aussi affirmé jeudi qu’il souhaitait “des votes et des débats”. A défaut, “les Français vont se demander à quoi sert l’Assemblée”, a-t-il dit.- “Pas digne” -Alors que la coalition de Michel Barnier est en difficulté, le gouvernement a ouvert la voie à l’utilisation d’un 49.3 mercredi en Conseil des ministres.Mais la décision n’est pas prise d’en faire usage, assure une source gouvernementale. “Pour l’instant, le Premier ministre souhaite en appeler à la responsabilité des députés, il respecte le travail du Parlement”, assure cette source.La coalition gouvernementale fait aussi l’objet de nombreuses critiques des oppositions depuis lundi en raison de sa présence relativement faible dans l’hémicycle.”Les députés du socle majoritaire sont moins de 30. Ils dénaturent, ils sabotent le débat budgétaire (…) en ne venant pas contribuer à ces séances”, a lancé dans l’hémicycle Sébastien Chenu (RN).Si la copie gouvernementale est trop remaniée, cela pourrait justifier pour le gouvernement de faire usage de l’article 49.3 de la Constitution, avait argué le député Jean-Philippe Tanguy (RN) mercredi sur X. Les députés du socle “anormalement absents de l’Assemblée, veulent saboter le budget pour justifier un 49.3!”, a-t-il tweeté.Le camp gouvernemental pourrait également voter contre le texte, comme en commission, où il a critiqué une “boucherie fiscale”. En ce cas, il appartiendrait au Sénat de reprendre la copie du gouvernement, avant une éventuelle commission mixte paritaire.Interrogé sur cet absentéisme relatif des députés du “socle commun”, M. Amiel a souligné qu’il y avait en parallèle “des travaux en commission sur des textes importants, en l’occurrence sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale”.Pouria Amirshahi (groupe Écologiste et Social), s’est lui inquiété d’une “dégradation inouïe de la qualité du débat démocratique”, avec de nombreuses discussions et votes simultanés dans l’hémicycle et dans les commissions. “Vous voyez des parlementaires courir un peu comme des poulets sans tête d’une salle à l’autre”, a-t-il pointé. “Ce n’est pas digne d’une démocratie moderne”, a-t-il dit.

Eglises en péril: Dati propose de faire payer l’entrée de Notre-Dame et relance le débat

En suggérant de faire payer l’entrée de Notre-Dame aux touristes, la ministre de la Culture Rachida Dati entend financer la restauration d’autres édifices religieux en s’inspirant de l’Italie, ce qui se heurte à la législation et a été jusqu’à présent refusé par l’Eglise en France.A quelques semaines de la fin du chantier de restauration de la cathédrale, ravagée par un incendie en 2019, Mme Dati a avancé cette proposition mercredi soir dans Le Figaro, alors que l’édifice est l’un des plus visités en Europe, avec “14 à 15 millions” de personnes attendues par le diocèse après la réouverture prévue le 7 décembre.”Partout en Europe, l’accès aux édifices religieux les plus remarquables est payant”, a souligné la ministre, également maire du 7e arrondissement de la capitale.Elle a précisé avoir “proposé à l’archevêque de Paris une idée simple: mettre en place un tarif symbolique pour toutes les visites touristiques de Notre-Dame et consacrer totalement cet argent à un grand plan de sauvegarde du patrimoine religieux”.En faisant payer “5 euros seulement par visiteur, on récolterait 75 millions d’euros par an”, a-t-elle avancé.Le Diocèse a rappelé jeudi “le principe de gratuité du droit d’entrée dans les églises et les cathédrales”, en soulignant que la “mission” de l’Eglise catholique est d'”accueillir de façon inconditionnelle tout homme et toute femme”. “À Notre-Dame, a-t-il ajouté, pèlerins et visiteurs n’ont jamais été distingués: les offices sont célébrés pendant les visites, et les visites se poursuivent durant les offices”.Selon Mme Dati, “les visiteurs hors UE” devraient aussi payer “davantage leur billet d’entrée” dans les musées, afin de “financer la rénovation du patrimoine national”.Le ministre de l’Intérieur chargé des cultes, Bruno Retailleau, a soutenu l’idée jeudi sur France Inter, prenant l’exemple de l’Espagne où il a “visité la Sagrada Familia, (où) on paye”.- Loi de 1905 -Si cette pratique est aussi courante en Italie notamment à la basilique Saint-Marc de Venise, la loi de 1905 de séparation de l’Eglise et de l’Etat en France interdit en principe toute “taxe” ou “redevance” sur l’entrée des édifices religieux.La fondation du patrimoine, qui collecte des fonds pour la restauration du patrimoine en péril, s’est félicité de la proposition de Mme Dati qui ouvre “un débat sur les modes de financement disponibles”, en insistant pour que “toutes les ressources financières possibles, y compris innovantes, soient mobilisées pour venir au secours de ce patrimoine en péril”, même si le cas de la France est spécifique en raison de la Loi de 1905.L’animateur Stéphane Bern qui s’est vu confier une mission pour la sauvegarde du patrimoine par Emmanuel Macron en 2017 et est à la tête du “Loto du patrimoine”, qui permet chaque année de récolter des fonds à cette fin, avait déjà avancé l’idée d’une entrée payante dans les édifices religieux.”D’un côté, je pense que c’est bien pour payer l’entretien de ce monument qui coûte une fortune mais en même temps c’est un lieu de culte, un bien commun qui doit rester gratuit”, a estimé Marius Boulesteix, 32 ans, Français et paysagiste installé à Marrakech depuis 5 ans.”Personnellement, ça ne me choquerait pas de payer parce que plein d’autre monuments comme la Sainte-Chapelle sont payants”, a-t-il ajouté, interrogé par l’AFP avec d’autres passants jeudi.Roger Gillmann, Allemand de 59 ans et enseignant, estime en tant que “chrétien” qu’on “ne doit pas payer pour aller dans une église”, la question étant de savoir si on y vient pour son intérêt muséal ou pour le culte.Avant l’incendie, seules les tours de Notre-Dame et la crypte archéologique étaient payantes au même titre que la nécropole des rois de France à la Basilique Saint-Denis, selon le Centre des monuments nationaux.En France, 5.000 édifices religieux – sur environ 50.000 lieux de culte recensés – sont en très mauvais état et nécessitent une intervention urgente, avait rappelé Emmanuel Macron lors du lancement d’une souscription nationale en septembre 2023.Cette souscription doit permettre de “mobiliser 200 millions d’euros sur quatre ans” afin d’aider les petites communes à préserver leurs édifices religieux.Au printemps, l’exposition payante (3 euros) d’un chef d’oeuvre de Raphaël à la basilique de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume (Var) avait permis de recueillir des fonds “conséquents” destinés à la restauration de l’édifice, selon les initiateurs privés de la démarche dont le propriétaire du tableau.

Taxe sur les billets d’avion: projet “légitime” pour le ministre Durovray

L’augmentation de la taxe sur les billets d’avion, prévue dans le budget 2025, est “légitime” et va se faire de manière équilibrée, a estimé jeudi le ministre des Transports, François Durovray, en marge d’un déplacement sur l’un des sites d’Airbus près de Toulouse.”Dans le projet de loi de finances, il y a effectivement une augmentation de la taxe sur les billets d’avion, qui me semble légitime compte tenu du poids de l’aviation dans les émission de gaz à effet de serre”, a expliqué à la presse le ministre dans un hangar abritant l’une des chaînes d’assemblage du géant aéronautique à Blagnac (Haute-Garonne), rappelant que l’aviation représentait “à peu près 3%” de ces émissions.Ce projet d’augmentation a “donné lieu à un travail très pointu avec l’ensemble des compagnies aériennes pour que ce soit à la fois supportable” et que cela puisse “préserver aussi les compagnies et le pavillon français”, a-t-il estimé.”Il y a aujourd’hui un projet équilibré qui permet de répondre à ces enjeux industriels, commerciaux, environnementaux également”, selon le ministre.Concernant cette taxe, le gouvernement avait confié mi-octobre être attentif aux  conséquences de son augmentation sur les billets d’avion pour les populations d’Outremer.M. Durovray a par ailleurs jugé “réalisable” l’objectif de décarbonation totale du secteur aéronautique d’ici 2050.Dans ce cadre, la France a “un rôle essentiel à jouer” car “aujourd’hui, Airbus c’est plus de la moitié des avions livrés dans le monde”, a-t-il dit. “Airbus est totalement impliqué dans ces enjeux”, s’est félicité le ministre, jugeant que “si ce virage n’est pas opéré, on sait très bien que l’aviation française, l’aviation européenne ne pourra pas jouer le même rôle qu’aujourd’hui”.

Budget 2025: la gauche veut “retirer des amendements” pour “aller jusqu’au vote”

Le Nouveau Front populaire veut retirer des amendements au texte du budget 2025 pour essayer “d’aller jusqu’au vote”, a déclaré jeudi sur BFMTV le président insoumis de la commission des Finances Éric Coquerel. Il a estimé que “les groupes gouvernementaux”, les Républicains et les macronistes, utilisent les amendements comme des “ralentisseurs” du débat parlementaire, relevant qu’ils en ont déposé “près de la moitié”.”Manifestement tout est fait par le gouvernement et les groupes gouvernementaux pour essayer de faire traîner les débats et essayer de passer à la fin sans vote au Sénat, c’est leur seule façon de s’en sortir”, a expliqué M. Coquerel à l’AFP.Le gouvernement pourrait soit utiliser l’article 49.3, qui permet de faire adopter un texte sans vote, au risque d’une motion de censure, soit utiliser l’article 47 de la Constitution, selon lequel si l’Assemblée nationale n’arrive pas à se prononcer en première lecture sur un projet de loi de finances au bout de 40 jours (le 21 novembre), alors le gouvernement saisit le Sénat.La fin de l’examen du texte est théoriquement prévu vendredi, avec un vote solennel mardi, mais l’Assemblée nationale doit décider jeudi après-midi si elle tient séance ce week-end.- “Retrait massif” -Le groupe macroniste Ensemble pour la République (EPR) a annoncé à la mi-journée que le député David Amiel ferait “un point au nom du groupe” en début d’après-midi “concernant un retrait massif d’amendements”.Alors que la coalition Barnier est en difficulté au Palais Bourbon, le gouvernement a ouvert la voie à l’utilisation d’un 49.3 mercredi en Conseil des ministres.Mais la décision n’est pas prise d’en faire usage, assure une source gouvernementale. “Pour l’instant, le Premier ministre (Michel Barnier) souhaite en appeler à la responsabilité des députés, il respecte le travail du Parlement”, assure cette source.La coalition gouvernementale fait aussi l’objet de nombreuses critiques des oppositions depuis lundi en raison de sa relativement faible présence dans l’hémicycle.”Les députés du socle majoritaire sont moins de 30. C’est-à-dire qu’aujourd’hui ils dénaturent, ils sabotent le débat budgétaire en ne venant pas assister, en ne venant pas contribuer à ces séances de débats budgétaires. Je tenais à le dénoncer. Ce comportement est inadmissible”, a lancé dans l’hémicycle le député RN Sébastien Chenu en fin de matinée jeudi.Si la copie gouvernementale est trop remaniée, cela pourrait justifier pour le gouvernement de faire usage de l’article 49.3 de la Constitution, avait argué le député Jean-Philippe Tanguy mercredi soir. En multipliant les taxes, “la gauche tombe dans le piège de M. Barnier et de la Macronie dont les députés, anormalement absents de l’Assemblée, veulent saboter le budget pour justifier un 49.3 !”, a-t-il tweeté.Le camp gouvernemental pourrait aussi voter contre le texte, comme il l’a fait en commission des Finances, critiquant une “boucherie fiscale”. En ce cas, il appartiendrait au Sénat de reprendre le copie du gouvernement, avant une éventuelle commission mixte paritaire.ldp-sl-bpa-ab/hr/tes

Sur le site Sanofi de Lisieux, Olivier Faure lance un appel à la “souveraineté industrielle”

“Il n’est pas trop tard pour annuler cette vente”: en visite sur le site Sanofi en grève de Lisieux (Calvados), le patron du PS Olivier Faure a appelé mercredi à “poursuivre le combat” de “la souveraineté industrielle”.Le Doliprane, médicament le plus vendu en France devrait passer en 2025 sous contrôle du fonds d’investissement américain CD&R, le groupe pharmaceutique Sanofi ayant formalisé lundi son choix de lui céder 50% de sa filiale Opella qui produit l’antalgique.”Ce fonds d’investissement ne s’intéresse pas aux secteurs dans lesquels il investit et n’a qu’un seul but: faire une plus-value lors de la revente dans quelques années” a déclaré M. Faure devant le site Opella de Lisieux dédié à la fabrication du Doliprane.”CD&R a déjà investi chez But et Conforama avec à la clé 3.000 emplois en moins” a-t-il prévenu, “Sanofi a touché 1,5 milliard de CIR (crédit impôt recherche NDLR) en dix ans, ces entreprises n’ont aucun sens de l’intérêt général”.Le groupe pharmaceutique a précisé à l’AFP que ce crédit d’impôt n’était “pas un chèque de l’Etat à Sanofi mais bien un montant déduit des impôts que Sanofi paye en France en contrepartie d’un investissement annuel de 2,5 milliards d’euros dans la recherche de nouveaux vaccins et médicaments en France”.Le montant du CIR sur cette période est “50% moins élevé que ce qu’affirme M. Faure”, ajoute la direction de Sanofi.De son côté, le PDG de But et Conforama, Alexandre Falck, a dénoncé jeudi les “fausses” affirmations d’Olivier Faure: “l’arrivée de CD&R a permis de sauver l’ensemble des emplois et d’honorer près de 200 millions de dette publique”, selon une réaction transmise à l’AFP.”Depuis l’arrivée de CD&R en tant qu’actionnaire, But (2016) et Conforama (2020) ont chacune connu une trajectoire positive. But a pu ouvrir de nouveaux magasins chaque année tandis que Conforama, qui était dans une situation d’extrême fragilité (PSE en 2019 mis en place par l’ancien actionnaire), a pu se redresser et consolider son positionnement”, a-t-il poursuivi. Le projet de cession d’Opella suscite une vive émotion au sein de l’opinion publique et de la classe politique parce qu’il concerne un médicament de base utilisé par un grand nombre de Français pour soulager la douleur et la fièvre.”Contrairement à ce qui a été annoncé par le gouvernement, il n’y a aucune garantie sur le maintien de l’emploi” a ajouté Olivier Faure, considérant qu’avec “28% de rentabilité, personne n’est en danger si la production reste en France, nous devons mener une politique de souveraineté industrielle”.La pénalité “de 40 millions d’euros” en cas de délocalisation de la production est pour le premier secrétaire du PS “suffisamment faible pour que ces groupes à la logique purement financière puissent s’en affranchir”.”Le décret Montebourg (procédure de contrôle des investissements étrangers en France, NDLR) permet de s’opposer à cette vente et devrait être déclenché” par le gouvernement, a conclu M. Faure, fustigeant “un État impuissant face à des financiers qui font ce qu’ils veulent”.Le député PS du Calvados Arthur Delaporte qui l’accompagnait s’en est pris à la “machine à cash qui n’a que faire de l’intérêt public, c’est la stratégie de valorisation” de Sanofi, dont la présidente France Audrey Duval doit être auditionnée jeudi en commission des finances de l’Assemblée nationale.Dans un communiqué publié mercredi, la branche CGT de la Fédération nationale des industries chimiques demande à l’État de s’engager “publiquement devant les Français” à bloquer la vente d’Opella quand elle aura lieu.Cela serait, selon elle, “bien plus efficace qu’une place dans un conseil d’administration, où la France n’aurait aucun rôle décisionnaire”, en référence à l’entrée prévue de l’Etat via Bpifrance dans le capital d’Opella à hauteur “de 1 à 2%”.mac-pan-et-kd/mpm

European stock markets climb, oil jumps

Europe’s main stock markets rose solidly Thursday thanks to well-received earnings updates and the prospect of more regional cuts to interest rates.Major Asian indices closed mixed after sizeable losses on Wall Street Wednesday, with US Treasury yields climbing on concerns that inflation risked rising again.Oil prices jumped 1.5 percent as the crude market continued to experience volatile trading.”Higher oil prices and some good corporate results helped UK stocks to strong gains,” noted AJ Bell investment director Russ Mould.London’s benchmark FTSE 100 index features oil giants BP and Shell.Shares in Barclays, meanwhile, gained 3.3 percent in midday deals after the bank said net profit increased 23 percent in the third quarter compared to one year earlier.In Paris, shares advanced in luxury goods group Hermes thanks to rising sales and amid hopes of a pickup in demand as China stimulates its economy.With the US presidential election still seen as a coin toss less than two weeks out, there was plenty of uncertainty on trading floors, though observers said dealers were eyeing a win for Donald Trump and policies such as tax cuts that could stoke inflation again.That, along with a strong run of US economic data and remarks from Federal Reserve officials backing a cautious approach to easing monetary policy, has seen expectations for rate cuts whittled back.Traders had previously been confident that the central bank would follow up last month’s bumper 50-basis-point cut with another at its November meeting and a smaller one in December.But those expectations have diminished, as seen with Treasury yields rising.The situation would appear different in Europe, where analysts are betting on the possibility of bumper rate cuts in the eurozone and Britain.This after Bank of England governor Andrew Bailey said UK inflation was falling quicker than it had expected, and as eurozone economic data continues to weaken.Business activity in the single currency bloc ticked lower for the second consecutive month in October, a closely watched survey showed Thursday.The HCOB Flash Eurozone purchasing managers’ index published by S&P Global registered a figure of 49.7 compared to 49.6 in September. Any reading above 50 indicates growth, while a figure below 50 shows contraction.The latest PMI data for Britain on Thursday showed its “economy struggled” at the start of the fourth quarter, said Kathleen Brooks, research director at traders XTB.Eyes will be on Tesla when Wall Street reopens after the electric carmaker reported a jump in profits late Wednesday.The company, led by Elon Musk, said third-quarter profit accelerated 17 percent to $2.2 billion from a year earlier.- Key figures around 1045 GMT -London – FTSE 100: UP 0.6 percent at 8,305.90 pointsParis – CAC 40: UP 0.8 percent at 7,556.00Frankfurt – DAX: UP 0.7 at 19,504.40Tokyo – Nikkei 225: UP 0.1 percent at 38,143.29 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.3 percent at 20,489.62 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.7 percent at 3,280.26 (close)New York – Dow: DOWN 1.0 percent at 42,514.95 (close)Euro/dollar: UP at $1.0803 from $1.0787 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.2972 from $1.2929Dollar/yen: DOWN at 151.87 yen from 152.65 yenEuro/pound: DOWN at 83.27 pence from 83.41 pence Brent North Sea Crude: UP 1.5 percent at $76.10 per barrelWest Texas Intermediate: UP 1.5 percent at $71.86 per barrel