Joggeuse disparue: les enquêteurs “ratissent” une large zone dans la Vienne
Une vaste zone forestière de 100 km2 que les enquêteurs “ratissent”: d’importantes recherches pour retrouver une joggeuse de 28 ans disparue depuis jeudi ont repris samedi matin dans la Vienne, après un appel à témoins pour disparition inquiétante.Agathe Hilairet, coureuse expérimentée de frêle corpulence (1,65 m, 35 kg) qui pratique le trail, s’était élancée jeudi matin du domicile de ses parents à Vivonne. Son père a donné l’alerte en ne la voyant pas revenir, tandis que son téléphone ne répondait plus.Un important dispositif de recherches a été déployé jeudi après-midi, puis à nouveau vendredi sur une vaste zone incluant les communes de Vivonne, Voulon, Celle-Lévescault et Gençay.”La personne disparue n’a pas été retrouvée à cette heure. Les recherches continuent ce (samedi) matin”, a déclaré samedi Cyril Lacombe, procureur de la République à Poitiers, ajoutant qu’il communiquerait des éléments sur les investigations “en début d’après-midi”.”On a une centaine de gendarmes, accompagnés de 25 militaires, qui ratissent à nouveau”, a précisé à l’AFP une source proche de l’enquête.Le dispositif inclut également un hélicoptère avec caméra thermique, des plongeurs d’une brigade nautique, quatre dronistes, ainsi que des sapeurs-pompiers, des employés de l’Office français de la biodiversité (OFB), des bénévoles de la Protection civile ou encore des membres du club sportif où est inscrite la jeune femme.- “Difficile d’accès” -“On a défini une zone d’intérêt de 100 km2 au sud de Vivonne, une zone particulièrement difficile d’accès puisque c’est une zone forestière, avec énormément de sentiers. Donc j’ai des moyens tout-terrain”, a déclaré à la presse le colonel Philippe-Alexandre Assou du groupement de gendarmerie de la Vienne.Il a souligné que la participation des membres du club de joggeurs auquel appartient la jeune femme, qui “ont l’habitude du terrain” et des sentiers qu’elle empruntait habituellement, apporte une “plus-value énorme” aux enquêteurs. Des plongeurs sondent aussi la rivière Clain qui traverse la zone.Dans le cadre d’une enquête ouverte pour “disparition inquiétante”, le parquet de Poitiers avait diffusé vendredi un appel à témoins pour retrouver cette joggeuse, présentant une “taille très mince”, vêtue d’une tenue de jogging avec un short noir et un haut manches courtes de couleur sombre, et porteuse d’un sac de course. Elle avait les cheveux attachés et son téléphone accroché à son poignet.L’appareil a été localisé pour la dernière fois dans l’après-midi de jeudi dans un rayon de 250 mètres entre les lieux-dits “Les Grands Ormeaux” et “Le Champ Salaud” à Voulon, commune située à 10 km de Vivonne.- “Choc” -Sur l’application de géolocalisation sportive Strava, où elle partageait le résumé de ses sorties pouvant dépasser les 20 km parcourus, la jeune femme se décrit comme “adorant la course à pied”, qu’elle pratique “depuis (ses) 17 ans”.Après “plusieurs années d’arrêt”, elle disait avoir repris la course à pied en mai dans un message posté sur son compte Facebook.Pour Rose-Marie Bertaud, maire de Vivonne, les habitants de cette petite ville de 4.500 habitants sont dans “l’attente”.”C’est un choc pour la population, nous sommes une commune tranquille où il fait bon vivre”, a-t-elle déclaré à la presse. “Pour nous, c’est triste, d’autant plus que plus le temps passe, plus ça devient difficile de savoir ce qui a pu arriver à cette jeune fille.”Une vingtaine de témoignages ont commencé à affluer à la suite de la diffusion de l’appel à témoins, a précisé M. Assou. Les gendarmes de la brigade de recherche de Poitiers, épaulés par la section de recherche de Poitiers, s’attachent à les vérifier.”Toutes les pistes pour retrouver cette jeune femme sont explorées”, avait souligné vendredi le procureur Cyril Lacombe.
Joggeuse disparue: les enquêteurs “ratissent” une large zone dans la Vienne
Une vaste zone forestière de 100 km2 que les enquêteurs “ratissent”: d’importantes recherches pour retrouver une joggeuse de 28 ans disparue depuis jeudi ont repris samedi matin dans la Vienne, après un appel à témoins pour disparition inquiétante.Agathe Hilairet, coureuse expérimentée de frêle corpulence (1,65 m, 35 kg) qui pratique le trail, s’était élancée jeudi matin du domicile de ses parents à Vivonne. Son père a donné l’alerte en ne la voyant pas revenir, tandis que son téléphone ne répondait plus.Un important dispositif de recherches a été déployé jeudi après-midi, puis à nouveau vendredi sur une vaste zone incluant les communes de Vivonne, Voulon, Celle-Lévescault et Gençay.”La personne disparue n’a pas été retrouvée à cette heure. Les recherches continuent ce (samedi) matin”, a déclaré samedi Cyril Lacombe, procureur de la République à Poitiers, ajoutant qu’il communiquerait des éléments sur les investigations “en début d’après-midi”.”On a une centaine de gendarmes, accompagnés de 25 militaires, qui ratissent à nouveau”, a précisé à l’AFP une source proche de l’enquête.Le dispositif inclut également un hélicoptère avec caméra thermique, des plongeurs d’une brigade nautique, quatre dronistes, ainsi que des sapeurs-pompiers, des employés de l’Office français de la biodiversité (OFB), des bénévoles de la Protection civile ou encore des membres du club sportif où est inscrite la jeune femme.- “Difficile d’accès” -“On a défini une zone d’intérêt de 100 km2 au sud de Vivonne, une zone particulièrement difficile d’accès puisque c’est une zone forestière, avec énormément de sentiers. Donc j’ai des moyens tout-terrain”, a déclaré à la presse le colonel Philippe-Alexandre Assou du groupement de gendarmerie de la Vienne.Il a souligné que la participation des membres du club de joggeurs auquel appartient la jeune femme, qui “ont l’habitude du terrain” et des sentiers qu’elle empruntait habituellement, apporte une “plus-value énorme” aux enquêteurs. Des plongeurs sondent aussi la rivière Clain qui traverse la zone.Dans le cadre d’une enquête ouverte pour “disparition inquiétante”, le parquet de Poitiers avait diffusé vendredi un appel à témoins pour retrouver cette joggeuse, présentant une “taille très mince”, vêtue d’une tenue de jogging avec un short noir et un haut manches courtes de couleur sombre, et porteuse d’un sac de course. Elle avait les cheveux attachés et son téléphone accroché à son poignet.L’appareil a été localisé pour la dernière fois dans l’après-midi de jeudi dans un rayon de 250 mètres entre les lieux-dits “Les Grands Ormeaux” et “Le Champ Salaud” à Voulon, commune située à 10 km de Vivonne.- “Choc” -Sur l’application de géolocalisation sportive Strava, où elle partageait le résumé de ses sorties pouvant dépasser les 20 km parcourus, la jeune femme se décrit comme “adorant la course à pied”, qu’elle pratique “depuis (ses) 17 ans”.Après “plusieurs années d’arrêt”, elle disait avoir repris la course à pied en mai dans un message posté sur son compte Facebook.Pour Rose-Marie Bertaud, maire de Vivonne, les habitants de cette petite ville de 4.500 habitants sont dans “l’attente”.”C’est un choc pour la population, nous sommes une commune tranquille où il fait bon vivre”, a-t-elle déclaré à la presse. “Pour nous, c’est triste, d’autant plus que plus le temps passe, plus ça devient difficile de savoir ce qui a pu arriver à cette jeune fille.”Une vingtaine de témoignages ont commencé à affluer à la suite de la diffusion de l’appel à témoins, a précisé M. Assou. Les gendarmes de la brigade de recherche de Poitiers, épaulés par la section de recherche de Poitiers, s’attachent à les vérifier.”Toutes les pistes pour retrouver cette jeune femme sont explorées”, avait souligné vendredi le procureur Cyril Lacombe.
L1: grève des ultras, dissension dans le public… Strasbourg avance dans une curieuse ambiance
Des résultats inespérés, mais une ambiance mitigée: voilà le paradoxe de Strasbourg, dont les ultras font toujours grève contre le propriétaire BlueCo malgré la réussite de leur équipe, 4e de Ligue 1, qui accueille Nice samedi (21h05) lors de la 29e journée.À chaque rencontre au Stade de la Meinau, un spectacle étonnant se produit dans les gradins: d’abord, le silence de la tribune ouest où figurent les associations de supporters, pendant un quart d’heure, puis le réveil impulsé par les ultras, mais sifflé par une partie du public.Depuis le début de saison, les Ultras Boys 90 manifestent par ce silence leur opposition au propriétaire du club alsacien, BlueCo, un consortium d’investisseurs américains devenu actionnaire majoritaire du Racing à l’orée de la saison 2023-24, un an après avoir racheté Chelsea.C’est bien la multipropriété que les UB90 rejettent, par crainte de ne devenir qu’un satellite du club londonien, plus prestigieux. Les résultats brillants des Strasbourgeois, et l’enjeu européen de la rencontre face à Nice, sixième à deux points, n’y changent rien.”Nos revendications sont décorrélées du sportif: on veut un club indépendant”, explique Maxime, porte-parole des UB90. “C’est le modèle du football moderne qu’on a toujours rejeté et combattu depuis 1990. C’est aussi une vision à long terme: BlueCo est là mais pour quoi? Quel est leur objectif?”- “L’impression d’être à un match de district” -Pourtant, tout le monde ne partage pas cet avis dans l’enceinte de la Meinau, amputée d’un cinquième de sa capacité pour cause de travaux (19.500 places actuellement contre 26.000 normalement, mais 32.000 prévues à l’été 2026).”Que le club soit revendu à un actionnaire étranger, ça frustre, mais avec les temps qui courent, la réduction des droits TV, si on n’avait pas eu cette vente, on aurait été comme Angers (14e avant la 29e journée), Montpellier (dernier), on aurait galéré pour notre survie”, nuance Raphaël, abonné avec sa femme et son fils depuis le retour du club en Ligue 1 (2017).Même s’il “comprend le fond”, cet entraîneur dans un club de foot de la région se dit contre cette grève des encouragements qui, dit-il donne “l’impression d’être à un match de district le dimanche après-midi”.Derrière ce mouvement plane la crainte d’une gestion financière hasardeuse comparable à celles qui ont failli faire couler Strasbourg lors des années IMG-McCormack (1997-2003) puis lors de la période Jafar Hilali (2009-2011), deux investisseurs qui ont fini par vendre le club pour un euro symbolique.Mais actuellement, le Racing réussit l’une des meilleures saisons de son histoire, porté par un effectif jeune et talentueux, à l’image de son entraîneur Liam Rosenior. “Je comprends que chacun ait des idées différentes, des façons différentes de s’exprimer”, commente le technicien anglais auprès de l’AFP. “Malgré toutes les discussions sur les grèves des supporters, la raison pour laquelle nous avons un bilan incroyable à domicile, c’est parce que l’atmosphère est magnifique.”- Demande du capitaine -Cette situation a même poussé le capitaine du club Habib Diarra, après un succès marquant contre Lille (2-1) fin janvier, à demander le soutien des ultras “du début jusqu’à la fin”, le président Marc Keller appelant dans la foulée à rester “unis” et “solidaires”, dans une lettre.La prolongation de cette grève a créé une réaction de la part d’une partie du public, dont fait partie Jean-Marc Zemb, vice-président de l’association de supporters Racing 68, qui y était pourtant favorable au début: “Ils ont peur de perdre l’identité du Racing, mais on est en train de perdre cette identité avec cette grève, souligne cet homme de 56 ans. Au moment où les UB se mettent à chanter, je les siffle.””On n’a peut-être pas encore l’habitude, mais est-ce que dans ce +football business+, il ne va pas falloir travailler avec ça?”, questionne de son côté Emmanuel Balieux, membre du conseil d’administration du Club central des supporters, association créée en 1983, qui compte 240 membres.Pour l’instant, les UB90, qui demandent à rencontrer les actionnaires, ne comptent pas cesser leur mouvement de contestation. En interne, le club est concentré sur son projet sportif, en espérant rallier l’intégralité des supporters.
Iran delegation in Oman for high-stakes nuclear talks with US
Iran’s top diplomat arrived in Oman on Saturday and began laying the groundwork for high-stakes nuclear talks with the United States that are unfolding under the threat of military action.Foreign Minister Abbas Araghchi flew in ahead of the foes’ highest-level discussions since an international agreement on Iran’s nuclear programme crumbled after US President Donald Trump pulled out during his first term in office.”Our intention is to reach a fair and honourable agreement from an equal position,” Araghchi said in a video posted by Iranian state TV.Iran, weakened by Israel’s pummelling of its allies Hezbollah in Lebanon and Hamas in Gaza, is seeking relief from wide-ranging sanctions hobbling its economy.Tehran has agreed to the meetings despite baulking at Trump’s “maximum pressure” campaign of ramping up sanctions and repeated military threats.Meanwhile the US, hand-in-glove with Iran’s arch-enemy Israel, wants to stop Tehran from ever getting close to developing a nuclear bomb.The two sides are already at odds over the format of the talks, with the US calling them “direct” while the Iranians insist on using an intermediary.After arriving in Muscat, Araghchi set out Iran’s position on the “indirect” talks with Oman’s Foreign Minister Badr bin Hamad Al Busaidi, an Iranian statement said.”Araghchi provided the Omani foreign minister with Iran’s basis and positions on the talks for transmission to the other side,” Iran’s foreign ministry said.Trump’s special envoy Steve Witkoff is expected to lead the US team in Oman, which has long played a mediating role between Iran and Western countries.- Witkoff open to ‘compromise’ -Witkoff told The Wall Street Journal that “our position today” starts with demanding that Iran completely dismantle its nuclear programme — a view held by hardliners around Trump that few expect Iran would ever accept.”That doesn’t mean, by the way, that at the margin we’re not going to find other ways to find compromise between the two countries,” Witkoff told the newspaper.”Where our red line will be, there can’t be weaponisation of your nuclear capability,” he added.The talks were revealed in a surprise announcement by Trump as he met the press alongside Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu at the White House on Monday.Hours before they begin, Trump told reporters aboard Air Force One: “I want Iran to be a wonderful, great, happy country. But they can’t have a nuclear weapon.”Iranian supreme leader Ayatollah Ali Khamenei’s adviser Ali Shamkhani said Tehran was “seeking a real and fair agreement”, adding that “important and implementable proposals are ready”.Saturday’s contact between the two sides, which have not had diplomatic relations for decades, follows repeated threats of military action by both the United States and Israel.”If it requires military, we’re going to have military,” Trump said on Wednesday when asked what would happen if the talks fail to produce a deal.Responding to Trump’s threat, Tehran said it could expel United Nations nuclear inspectors, a move that Washington warned would be an “escalation”.-Â ‘Survival of the regime’ -The 2015 deal that Trump exited three years later aimed to make it practically impossible for Iran to build an atomic bomb, while at the same time allowing it to pursue a civil nuclear programme.Britain, China, France, Russia and Germany were the other parties to the agreement, of which Araghchi was a key architect.Iran, which insists its nuclear programme is only for civilian purposes, stepped up its activities after Trump abandoned the 2015 agreement.The latest International Atomic Energy Agency report noted with “serious concern” that Iran had an estimated 274.8 kilograms of uranium enriched to 60 percent, nearing the weapons grade of 90 percent.Karim Bitar, a Middle East Studies lecturer at Sciences Po university in Paris, said negotiations “will not focus exclusively on… the nuclear programme”.”The deal would have to include Iran stopping its support to its regional allies,” a long-standing demand by US allies in the Gulf, he said.For Iran, it could be a matter of the government’s very survival.”The one and only priority is the survival of the regime, and ideally, to get some oxygen, some sanctions relief, to get their economy going again, because the regime has become quite unpopular,” Bitar said.
Iran delegation in Oman for high-stakes nuclear talks with US
Iran’s top diplomat arrived in Oman on Saturday and began laying the groundwork for high-stakes nuclear talks with the United States that are unfolding under the threat of military action.Foreign Minister Abbas Araghchi flew in ahead of the foes’ highest-level discussions since an international agreement on Iran’s nuclear programme crumbled after US President Donald Trump pulled out during his first term in office.”Our intention is to reach a fair and honourable agreement from an equal position,” Araghchi said in a video posted by Iranian state TV.Iran, weakened by Israel’s pummelling of its allies Hezbollah in Lebanon and Hamas in Gaza, is seeking relief from wide-ranging sanctions hobbling its economy.Tehran has agreed to the meetings despite baulking at Trump’s “maximum pressure” campaign of ramping up sanctions and repeated military threats.Meanwhile the US, hand-in-glove with Iran’s arch-enemy Israel, wants to stop Tehran from ever getting close to developing a nuclear bomb.The two sides are already at odds over the format of the talks, with the US calling them “direct” while the Iranians insist on using an intermediary.After arriving in Muscat, Araghchi set out Iran’s position on the “indirect” talks with Oman’s Foreign Minister Badr bin Hamad Al Busaidi, an Iranian statement said.”Araghchi provided the Omani foreign minister with Iran’s basis and positions on the talks for transmission to the other side,” Iran’s foreign ministry said.Trump’s special envoy Steve Witkoff is expected to lead the US team in Oman, which has long played a mediating role between Iran and Western countries.- Witkoff open to ‘compromise’ -Witkoff told The Wall Street Journal that “our position today” starts with demanding that Iran completely dismantle its nuclear programme — a view held by hardliners around Trump that few expect Iran would ever accept.”That doesn’t mean, by the way, that at the margin we’re not going to find other ways to find compromise between the two countries,” Witkoff told the newspaper.”Where our red line will be, there can’t be weaponisation of your nuclear capability,” he added.The talks were revealed in a surprise announcement by Trump as he met the press alongside Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu at the White House on Monday.Hours before they begin, Trump told reporters aboard Air Force One: “I want Iran to be a wonderful, great, happy country. But they can’t have a nuclear weapon.”Iranian supreme leader Ayatollah Ali Khamenei’s adviser Ali Shamkhani said Tehran was “seeking a real and fair agreement”, adding that “important and implementable proposals are ready”.Saturday’s contact between the two sides, which have not had diplomatic relations for decades, follows repeated threats of military action by both the United States and Israel.”If it requires military, we’re going to have military,” Trump said on Wednesday when asked what would happen if the talks fail to produce a deal.Responding to Trump’s threat, Tehran said it could expel United Nations nuclear inspectors, a move that Washington warned would be an “escalation”.-Â ‘Survival of the regime’ -The 2015 deal that Trump exited three years later aimed to make it practically impossible for Iran to build an atomic bomb, while at the same time allowing it to pursue a civil nuclear programme.Britain, China, France, Russia and Germany were the other parties to the agreement, of which Araghchi was a key architect.Iran, which insists its nuclear programme is only for civilian purposes, stepped up its activities after Trump abandoned the 2015 agreement.The latest International Atomic Energy Agency report noted with “serious concern” that Iran had an estimated 274.8 kilograms of uranium enriched to 60 percent, nearing the weapons grade of 90 percent.Karim Bitar, a Middle East Studies lecturer at Sciences Po university in Paris, said negotiations “will not focus exclusively on… the nuclear programme”.”The deal would have to include Iran stopping its support to its regional allies,” a long-standing demand by US allies in the Gulf, he said.For Iran, it could be a matter of the government’s very survival.”The one and only priority is the survival of the regime, and ideally, to get some oxygen, some sanctions relief, to get their economy going again, because the regime has become quite unpopular,” Bitar said.
Lady Gaga brings mayhem to the desert on Coachella day one
Lady Gaga performed a gothic fever dream of a set to headline day one of Coachella late Friday, delighting a massive crowd gathered to watch Mother Monster herself perform hits old and new.Fresh off the release of her latest album “Mayhem,” the marquee performer of Friday’s lineup entertained her legions of Little Monsters, as her fans are known, with a 90-minute set that included simulations of death and rebirth.She leaned heavily into her new work of dancepop tracks, but the crowd roared when she performed the major hits that made her name, including “Paparazzi” and “Bad Romance.”Her rendition of “Poker Face” saw Gaga playing against her dancers in a giant chess game — the type of performance art that made her one of the contemporary era’s seminal pop stars.Missy Elliott meanwhile delivered a headliner-worthy show of her own, a blistering, catalog-spanning set featuring trippy visuals, lasers and her smashes including “Lose Control,” “Get Ur Freak On” and “Work It.”Benson Boone performed his hit of the moment “Beautiful Things” — and did his signature showtime backflip, of course — as well as a rendition of “Bohemian Rhapsody” backed by none other than Queen guitarist Brian May.British punk ravers The Prodigy packed a tent for their late-night set, and Blackpink’s Lisa — fresh off a role in HBO’s hit show “The White Lotus” — electrified the stage solo, having twice performed at Coachella with her bandmates.South African star Tyla meanwhile brought out a massive crowd as she gyrated alongside her troupe of dancers and a giant tiger statue on Friday, a year after an injury forced her to pull out of the annual festival.Later in the weekend, Charli XCX is expected to turn the grounds her signature “brat” green, after a blockbuster year that saw her latest album propel her to new echelons of fame.Travis Scott will play a special guest slot following Green Day’s top-billed Saturday set, years after the hip-hop performer was slated to headline the 2020 festival, which was ultimately scrapped due to the Covid-19 pandemic.And Post Malone will close out the weekend as Sunday’s headliner.- Heating up -The desert weekend marks the unofficial start of music festival season — and it was a scorcher, with temperatures cracking the 100-degree Fahrenheit mark (37.8 degrees Celsius).That made sunscreen dispensers and water refill stations some of the hottest destinations on the poorly shaded grounds as the afternoon sun blazed.Among the tens of thousands of music fans who traversed the sprawling grounds, many wielded paper fans and parasols, even as some sported leather get-ups at the festival that also doubles as a fashion runway.The heat was especially tough on the exuberant costumed dancers of the kids’ television musical show “Yo Gabba Gabba!” who made starring appearances on the grounds Friday afternoon, delighting revelers young and old who scrambled to take selfies with the characters.The show, first released in 2007, has a cult following and is slated to perform a full set on Saturday with a number of celebrity guest stars.”So many ‘kids’ attending the festival, grew up watching the show,” said show co-creator Christian Jacobs in a backstage interview with AFP. “That’s exciting.”Saturday is also expected to include a buzzy set helmed by conductor Gustavo Dudamel, who will lead the Los Angeles Philharmonic in the first performance by a major professional orchestra at Coachella.- Rock’s got the beat -The ever-eclectic Coachella has leaned decidedly pop over the past decade, but the 2025 edition is getting back to the festival’s rock roots. Legendary all-women rock band The Go-Gos donned glittering, metallic outfits as they reunited at Coachella, performing their hits including “Vacation” and “We Got the Beat.”They also invited Green Day frontman Billie Joe Armstrong onstage for a rendition of “Head Over Heels.”Along with The Go-Gos and Green Day, rock acts including the original Misfits, Jimmy Eat World and cult punk legends Circle Jerks are slated to play.”In this world gone sideways we know one thing for certain — rock ‘n’ roll is forever, and its spirit is needed now more than ever,” said Armstrong this year in Billboard.Coachella 2025 takes place on April 11-13 and 18-20.
Bayrou: une marge de manœuvre réduite par les crises
La crise des droits de douane, comme celle de l’Ukraine, réduit l’espace de François Bayrou pour agir, tant le sujet est international et piloté de fait par Emmanuel Macron, mais le Premier ministre n’en est pas moins attendu sur les choix budgétaires à opérer pour y faire face.Quand Donald Trump annonce début avril ses hausses de taxes sur les importations, c’est Emmanuel Macron qui convoque et préside à l’Élysée une réunion avec les principales filières touchées par la mesure, jugée “brutale et infondée”.Après la décision du président américain de finalement suspendre ces augmentations pendant trois mois, c’est encore le chef de l’Etat qui réagit sur X pour qualifier la pause de “fragile”, le matin même où François Bayrou se rend à la foire aux fromages et aux vins de Coulommiers (Seine-et-Marne) pour apporter son soutien à des filières susceptibles d’être concernées.Chacun joue certes sa partition naturelle: plus diplomatique pour le chef de l’État, en première ligne sur la guerre en Ukraine ou sur le rapprochement entre les Etats-Unis et la Russie; davantage tournée vers l’opinion française pour le Premier ministre.Sauf que les droits de douane relèvent autant de la diplomatie, “domaine réservé” du président, que de l’économie, pilotée par Matignon, chargé de financer les politiques par le budget.- “Système assez factice” -Et les finances publiques, dont le chef du gouvernement doit faire un état des lieux mardi, s’annoncent triplement contraintes: par le dérapage du déficit public, par l’effort militaire envisagé pour aider l’Ukraine et réarmer l’Europe, et par les taxes décrétées par Donald Trump. Le tout sur fond d’absence de majorité à l’Assemblée nationale, où le Premier ministre “n’a pas intérêt à s’agiter trop fort (…) sachant que la situation internationale capte l’actualité”, note un ancien locataire de Matignon.”Le président est le leader des équilibres, le Premier ministre celui de l’action”, résume cet ancien chef du gouvernement. “Là c’est quand même très difficile. On a un système assez factice. On va voir combien de temps ça peut durer”, prévient-il, alors que François Bayrou n’a toujours pas exposé ses choix budgétaires.Sans proximité excessive avec le président, auquel il avait imposé sa nomination, François Bayrou semble expérimenter “une certaine solitude”, d’autant que le ministre de l’Economie Eric Lombard “doit travailler directement avec Macron sur pas mal de sujets” comme les droits de douane, pointe-t-il.Le chef du gouvernement a néanmoins tenté jeudi de rassurer sur les capacités d’investissement de la France, en promettant d’engager les 15 milliards d’euros restants du programme France 2030 dans l’innovation, en dépit des “inquiétudes” mondiales.- Impatiences -Emmanuel Macron a “une forme de leadership mondial” et est “respecté comme un interlocuteur”, mais François Bayrou, “on ne le sent pas actif pour sauter sur tous les sujets”, ajoute le même ex-Premier ministre. “Il faut prendre des risques. Matignon n’est pas une +planque+.”Mardi, lors d’une conférence du gouvernement sur les finances publiques, le Premier ministre entend exposer les “pathologies” françaises et les “risques” pesant sur le budget. “La vérité est décisive pour qu’on puisse prendre les décisions qui s’imposent”, a-t-il expliqué.”Je sens le coup du président qui a dû lui dire: +M. le Premier ministre, il faut que les Français le sachent+”, sourit un membre du gouvernement, pointant ainsi des impatiences du chef de l’Etat vis-à -vis du locataire de Matignon.Après s’être sorti du piège des budgets 2025, qu’il a fait adopter en début d’année là où son prédécesseur Michel Barnier avait chuté, François Bayrou cherche à durer.”Depuis le début, son objectif, c’est de survivre. Et de ce point de vue-là , c’est une réussite”, explique un député du groupe macroniste Renaissance, même si cela implique parfois de “naviguer à vue”. Il a même déjà planté son arbre dans les jardins de Matignon, un chêne selon Le Parisien, connu pour sa longévité.François Bayrou décroche pourtant dans les sondages, avec une confiance au plus bas pour un Premier ministre depuis dix ans, selon Elabe début avril.Venu tester son aura entre verres de vin et morceaux de brie à Coulommiers vendredi, l’intéressé avance qu’à ce niveau de “responsabilité”, il ne faut pas s’attendre à être “populaire”.