Paris-Roubaix féminin: la Reine s’appelle Pauline Ferrand-Prévot

Coup d’essai, coup de maître. Pauline Ferrand-Prévot, qui disputait à 33 ans son premier Paris-Roubaix, a signé samedi le premier succès d’une Française dans la Reine des classiques, signant son grand retour sur la route.Et quel succès ! Malade les deux jours précédents la course, victime d’une chute à 53 kilomètres la ligne la contraignant à une longue course-poursuite, la Rémoise a dompté les pavés autant qu’elle a dégoûté la concurrence, à commencer par la favorite Lotte Kopecky.La Belge, lauréate sortante, n’a pu que constater la supériorité de Ferrand-Prévot qu’elle avait devancée une semaine plus tôt pour remporter le Tour des Flandres.Malgré une course ultra offensive ponctuée de trois attaques sur les poussiéreux secteurs pavés du Nord, la championne du monde a dû s’incliner face à “PFP” qui a attaqué à 25 kilomètres du but pour s’imposer en solitaire, avec environ une minute d’avance sur l’Italienne Laetizia Borghesi et la Néerlandaise Lorena Wiebes.A 33 ans, de retour sur la route cette saison après une parenthèse de sept ans consacrée au VTT, “PFP” peut se féliciter de ce choix de revenir sur le bitume dans l’optique d’une victoire sur le Tour de France “dans les deux ou trois saisons à venir”.”Pour mon retour, faire +3+ aux Strade Bianche, +2+ au Tour de Flandres et gagner Roubaix, je ne m’y attendais pas, je n’étais même pas prévue sur le Tour de Flandres et Roubaix. Mais je me sentais bien et je voulais essayer, aussi pour préparer la première étape du Tour de France qui s’annonce agitée”, s’est-elle félicitée à l’arrivée.- Objectif Tour de France -Athlète polyvalente, elle ajoute un nouveau succès de prestige à un palmarès long comme le bras.Championne olympique de VTT en 2024 à Paris, championne du monde de cyclo-cross en 2015 et sur route en 2014, elle visera donc cet été un premier succès sur la Grande Boucle.”Le Tour constitue le but principal de la saison, je veux y être à 100%, le gagner dans les deux-trois ans. On est sur le bon chemin, on construit quelque chose de solide avec l’équipe” Visma-Lease a Bike, a-t-elle déclaré.”Gagner Roubaix… Je suis super heureuse mais je ne réalise pas, c’est peut-être ma plus belle victoire a encore dit Ferrand-Prévot, incrédule quelques minutes après son exploit.”On avait fait une première reconnaissance des pavés mercredi, les filles allaient si vite qu’elles me lâchaient presque. Ce matin, je n’étais pas encore sûre de prendre la départ. Mais je me suis dit que j’allais faire de mon mieux pour aider (sa coéquipière néerlandaise) Marianne Vos à s’imposer”, a-t-elle raconté, le visage noirci par la poussière.Elle devient la première Française à s’imposer dans la version féminine de la Reine des classiques dont c’était la cinquième édition.Hommes et femmes confondus, elle succède à Frédéric Guesdon, dernier Français à avoir soulevé le lourd pavé de vainqueur, en 1997.”C’était ma première fois à Roubaix mais ce sera peut-être la dernière tellement ça a été dur. J’ai juste essayé de survivre dans les secteurs pavés, j’ai chuté et j’ai dû chasser pour revenir. Après je suis passée à l’attaque”, a encore dit Ferrand-Prévot.”Mon petit ami (Dylan van Baarle qui disputera l’épreuve messieurs dimanche) a gagné ici il y a trois ans, là c’est moi. On va avoir deux pavés à la maison, c’est sympa”.

Chambéry: des centaines de personnes manifestent contre le Lyon-Turin

Des centaines de personnes ont manifesté, samedi à Chambéry, contre le chantier en cours de ligne ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin.Un millier de personnes selon les organisateurs, 800 selon la préfecture, ont défilé dans la préfecture de Savoie derrière une banderole de tête où était inscrit: “On peut tout arrêter”.”Nous voulons que les gens soient au courant qu’une ligne existe déjà et qu’on n’a pas besoin d’investir autant pour cette nouvelle liaison”, a déclaré à l’AFP Anthony Guilloud, membre des collectifs “StopLyonTurin”.”Utilisons l’existant”, a ajouté ce paysan installé près du tunnel en construction, en référence à la ligne ferroviaire déjà en service et “qui pourrait faire passer les deux tiers des poids-lourds” empruntant actuellement la route, selon lui.Le transfert des camions de la route vers la nouvelle LGV en construction est un des arguments majeurs des partisans du projet Lyon-Turin.Une contre-manifestation de partisans au projet a réuni “une dizaine” de personnes, selon la préfecture.La ligne à grande vitesse en construction, longue de 270 km, doit à terme relier Lyon et Turin, avec 70% des voies en France et 30% en Italie. Le projet comprend un tunnel de 57,5 km traversant les Alpes et qui doit s’achever en 2033.Lancé il y a plus de 30 ans, le projet a été évalué à plus de 26 milliards d’euros en 2012 par la Cour des comptes française mais aucun chiffrage global n’a été communiqué depuis.La section transfrontalière coûte à elle seule 11,1 milliards d’euros, selon la société publique franco-italienne Telt qui supervise ce chantier.Les investissements pour les voies françaises, un chantier supervisé par la compagnie ferroviaire française SNCF réseau, représenteraient eux entre 10 et 15 milliards d’euros.

Chambéry: des centaines de personnes manifestent contre le Lyon-Turin

Des centaines de personnes ont manifesté, samedi à Chambéry, contre le chantier en cours de ligne ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin.Un millier de personnes selon les organisateurs, 800 selon la préfecture, ont défilé dans la préfecture de Savoie derrière une banderole de tête où était inscrit: “On peut tout arrêter”.”Nous voulons que les gens soient au courant qu’une ligne existe déjà et qu’on n’a pas besoin d’investir autant pour cette nouvelle liaison”, a déclaré à l’AFP Anthony Guilloud, membre des collectifs “StopLyonTurin”.”Utilisons l’existant”, a ajouté ce paysan installé près du tunnel en construction, en référence à la ligne ferroviaire déjà en service et “qui pourrait faire passer les deux tiers des poids-lourds” empruntant actuellement la route, selon lui.Le transfert des camions de la route vers la nouvelle LGV en construction est un des arguments majeurs des partisans du projet Lyon-Turin.Une contre-manifestation de partisans au projet a réuni “une dizaine” de personnes, selon la préfecture.La ligne à grande vitesse en construction, longue de 270 km, doit à terme relier Lyon et Turin, avec 70% des voies en France et 30% en Italie. Le projet comprend un tunnel de 57,5 km traversant les Alpes et qui doit s’achever en 2033.Lancé il y a plus de 30 ans, le projet a été évalué à plus de 26 milliards d’euros en 2012 par la Cour des comptes française mais aucun chiffrage global n’a été communiqué depuis.La section transfrontalière coûte à elle seule 11,1 milliards d’euros, selon la société publique franco-italienne Telt qui supervise ce chantier.Les investissements pour les voies françaises, un chantier supervisé par la compagnie ferroviaire française SNCF réseau, représenteraient eux entre 10 et 15 milliards d’euros.

Discothèque effondrée à Saint-Domingue: nouveau bilan de 225 morts, les corps rendus aux familles

Le bilan de l’effondrement d’une discothèque à Saint-Domingue est encore monté, passant à 225 morts, dont tous les corps ont été rendus à leurs proches, ont annoncé samedi les autorités. Le toit du club nocturne Jet Set s’est effondré à 00h44 (04h44 GMT) le 8 avril, alors que le célèbre chanteur de merengue Rubby Pérez se produisait sur scène. Il est également décédé sur place.”Il y a 221 morts de la zone zéro (lieu du drame) et quatre qui proviennent des hôpitaux”, a déclaré lors d’une conférence de presse samedi matin le ministre de la Santé publique Victor Atallah. Il a souligné que le bilan pourrait encore s’alourdir, des patients étant toujours entre la vie et la mort. Considérée comme la plus grande tragédie du siècle en République Dominicaine, la catastrophe dépasse, en terme de bilan humain, l’incendie en 2005 d’une prison à Higuey, dans l’est du pays, qui avait coûté la vie à 136 détenus.Le ministre a aussi affirmé que “tous les corps ont été rendus” aux proches des victimes, mettant ainsi fin à leur longue attente devant la morgue. Depuis mardi, des dizaines de personnes étaient agglutinées devant l’établissement. Samedi, cette foule avait disparu, selon des images de la télévision. Le gouvernement avait annoncé avoir embauché vendredi 12 médecins légistes pour effectuer le processus d’identification et les autopsies, afin d’accélérer le processus de remise des corps aux familles.  – “Explosion” -Une veillée rassemblant des dizaines de personnes a été improvisée dans la soirée de vendredi près de la boîte de nuit. “Une fleur peinte pour chaque ange là-haut. Que leur repos soit éternel, nous nous souviendrons d’eux ici et nous ferons l’écho de cette grande injustice qui doit être expliquée”, peut-on lire sur un autel.”C’est la plus grande tragédie que j’ai pu voir au cours des années que j’ai vécues. Les gens criaient: +Sortons d’ici, je suis vivante, aidez-moi+ !'”, a raconté Arlenne Matos, 47 ans, une voisine du quartier, après avoir prié en larmes devant cet autel. Elle était chez elle le jour du drame et se souvient que le sinistre a provoqué un “tremblement”, une “explosion”, mais elle n’a compris ce qui se passait qu’au lever du jour.”C’était trop déchirant”, ajoute-t-elle. Des connaissances ont assisté au concert mais sont parties avant que la tragédie ne se produise. “Dieu leur a donné la chance de vivre”, dit-elle.Régulièrement, des véhicules s’arrêtent devant l’autel. Leurs occupants observent la zone du désastre, se recueillent quelques instant. D’autres s’approchent pour déposer des bougies blanches, des ballons noirs et blancs, des fleurs ou des messages.Parmi les victimes décédées figurent notamment un couple de Français résidant en République dominicaine et un Italien. Washington, qui a présenté “ses plus sincères condoléances” au président Luis Abinader, a annoncé vendredi le décès de “plusieurs citoyens américains”, sans donner de chiffre. La presse a fait état d’un Kényan, d’un Haïtien et de Vénézuéliens tués.”Le peuple dominicain est en deuil avec l’énorme quantité de décès (…) Nous sommes très tristes”, a affirmé vendredi le président Luis Abinader à la presse. Il a souligné qu’il fallait “des réponses à ce qui s’est passé. Pourquoi cela s’est passé. Comment cela s’est passé. En attendant, nous allons pleurer les nôtres, et ensuite trouver ces réponses”.

Syrian forces deploy at key dam under deal with Kurds: media

Security forces from the new Islamist government in Damascus deployed Saturday around a strategic dam in northern Syria, under a deal with the autonomous Kurdish administration, state media reported.Under the agreement, Kurdish-led fighters of the US-backed Syrian Democratic Forces (SDF) will pull back from the dam which they captured from the Islamic State group in late 2015.The Tishrin dam near Manbij in Aleppo province is one of several on the Euphrates and its tributaries in Syria that play a key role in the nation’s economy by providing it with water for irrigation and hydro-electric power.On Thursday, a Kurdish source said the Kurdish authorities in northeast Syria had reached agreement with the central government on running the dam.A separate Kurdish source told AFP on Saturday that the deal, supervised by the US-led anti-jihadist coalition, stipulates that the dam remain under Kurdish civilian administration.Syria’s state news agency SANA reported “the entry of Syrian Arab Army forces and security forces into the Tishrin Dam … to impose security in the region, under the agreement reached with the SDF”.The accord also calls for a joint military force to protect the dam, and for the withdrawal of Turkey-backed factions “that seek to disrupt this agreement”, SANA said.It is part of a broader agreement reached in mid-March between Syria’s interim President Ahmed al-Sharaa and SDF commander Mazloum Abdi, aiming to integrate the institutions of the Kurdish autonomous administration into the national government.The dam was a key battleground in Syria’s civil war that broke out in 2011, falling first to rebels and then to IS before being captured by the SDF.Days after Sharaa’s Islamist-led coalition overthrew Syrian leader Bashar al-Assad in December, Turkish drone strikes targeted the dam, killing dozens of civilians, Kurdish officials and Britain-based war monitor the Syrian Observatory for Human Rights said.