US Supreme Court ending term with birthright, porn sites, voting rights

The US Supreme Court is scheduled to issue its final rulings on Friday ahead of its summer break.These are the major outstanding cases:- Birthright citizenship -The case is ostensibly about Donald Trump’s bid to scrap birthright citizenship but it actually turns on the broader question of whether federal judges have the right to issue nationwide blocks to presidential decrees.It is perhaps the most significant of the remaining cases since it could have far-reaching ramifications for the ability of the judiciary to rein in Trump or future US presidents.Trump’s executive order ending automatic citizenship for children born on American soil has been paused by district courts in Maryland, Massachusetts and Washington that deemed it unconstitutional.But the question before the Supreme Court is whether a single district court can freeze an executive branch move with a universal injunction.The Trump administration is asking the Supreme Court to restrict the application of a district court’s injunction solely to the parties who brought the case and the district where the judge presides.Whatever the nine justices decide, the actual question of whether Trump can legally end birthright citizenship is expected to be back in front of the top court before long.- Porn site age verification -The case — Free Speech Coalition vs Paxton — involves a Texas law requiring pornographic websites to verify visitors’ ages, part of a growing effort to limit access by minors to online sexual content.Texas is one of nearly 20 states to institute such a requirement, which critics argue violates First Amendment free speech rights.A district court sided with a challenge by an adult entertainment industry trade group, the Free Speech Coalition, saying the law restricted access by adults to constitutionally protected content.But a conservative-dominated appeals court upheld the age verification requirement, prompting the trade group to take its case to the Supreme Court, where conservatives have a 6-3 supermajority.- Students and LGBTQ-themed content -This religious rights case examines whether parents have the right to pull their children from public school classes when books containing LGBTQ-related content are read or discussed.The schools, in a Maryland county, had offered parents the chance to opt out of classes featuring books aimed at combating prejudice and discussing gender identity and homosexuality, but later retracted the option.Parents are suing because the opt-outs were canceled. They say the schools’ inclusive curriculum choices infringe on their Christian and Muslim faiths and First Amendment rights. Court precedent has generally established that exposing students to ideas contrary to religion does not constitute coercion.- Voting rights -This case is a challenge by a group of white voters to a congressional map adopted last year by the state legislature of Louisiana creating a second Black majority district.African-Americans make up one-third of the population of Louisiana, which has six congressional districts, and they generally vote Democratic.Opponents of the redrawn map argue that using race to design congressional maps is racial gerrymandering prohibited by the Constitution.The eventual Supreme Court ruling could have an impact on whether Democrats or Republicans control the House of Representatives in the 2026 midterm elections.

US Treasury signals G7 deal excluding US firms from some taxes

US Treasury Secretary Scott Bessent signaled Thursday that a deal is forthcoming among G7 nations allowing US firms to be excluded from certain taxes imposed by other countries.”After months of productive dialogue with other countries on the OECD Global Tax Deal, we will announce a joint understanding among G7 countries that defends American interests,” he said in a series of social media posts.Nearly 140 countries struck a deal in 2021 to tax multinational companies, an agreement negotiated under the auspices of the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD).This deal has two “pillars,” the second of which sets a minimum global tax rate of 15 percent.”OECD Pillar 2 taxes will not apply to US companies,” he wrote, adding that officials will work to implement the agreement across the OECD-G20 Inclusive Framework in the coming months.US President Donald Trump has pushed back on the global tax agreement, with Bessent on Thursday pointing to advances on that front.”Based on this progress and understanding, I have asked the Senate and House to remove the Section 899 protective measure from consideration in the One, Big, Beautiful Bill,” Bessent added, referring to a bill currently before US lawmakers that would slash social program spending for tax cuts.Section 899 has been dubbed a “revenge tax,” allowing the government to impose levies on firms with foreign owners and on investors from countries deemed to impose unfair taxes on US businesses.The clause sparked concern that it would inhibit foreign companies from investing in the United States.

A New York, P. Diddy étrillé par le réquisitoire de la procureure

P. Diddy a usé “du pouvoir, de la violence et de la peur” pour pousser d’anciennes petites amies à participer sans leur consentement à des marathons sexuels, a lancé jeudi la procureure dans son réquisitoire final au procès à New York du magnat du hip-hop.Après des semaines de témoignages souvent bouleversants, les parties présentaient leurs derniers arguments jeudi dans le procès pour trafic sexuel du fondateur du label Bad Boy Records, Sean Combs de son vrai nom.”Il s’est servi du pouvoir, de la violence et de la peur pour obtenir ce qu’il voulait. Et il comptait sur le silence et la honte pour garder ses crimes cachés”, a déclaré aux jurés du tribunal de Manhattan la procureure Christy Slavik, sous les yeux de l’accusé.”Il est devenu de plus en plus puissant et dangereux grâce au soutien de sa garde rapprochée et de ses affaires”, a-t-elle ajouté, en référence à la fortune du rappeur, producteur et hommes d’affaires, évaluée à environ 700 millions de dollars par le magazine spécialisé Forbes. Agé de 55 ans, P. Diddy est accusé d’avoir forcé des femmes – dont son ex-petite amie de 2007 à 2018, la chanteuse Cassie, et une petite amie plus récente qui a témoigné sous le pseudonyme de Jane – à se livrer à des marathons sexuels avec des hommes prostitués.- “Imaginez dire non” -Selon l’accusation, les employés de P. Diddy devaient notamment livrer de la drogue aux victimes pour obtenir leur soumission et leur silence.”Il ne s’agissait absolument pas de choix libres”, a martelé, cinq heures durant, la procureure, précisant que les victimes présumées “étaient droguées, badigeonnées d’huile, épuisées et avaient mal”. Le rappeur a plaidé non coupable et sa défense soutient que ces femmes participaient de leur plein gré à ces “freak-offs”, ou marathons sexuels, avec d’autres hommes, voire qu’elles témoignaient contre P. Diddy par jalousie ou pour l’appât du gain. Il encourt la prison à vie.Mais selon la procureure, Sean Combs “n’acceptait pas le +non+ comme une réponse possible” et “s’il voulait un freak-off, ça allait de toute façon arriver”.Elle a notamment rappelé l’immense contrôle qu’il exerçait sur son ex-compagne, Casandra Ventura, dite “Cassie”, les loyers payés pour son autre ex, Jane, et donc sa dépendance financière, et comment il a menacé de détruire leur réputation s’il diffusait les vidéos de ces actes sexuels avec des prostitués hommes.”Imaginez dire non à cette personne”, a-t-elle lancé au jury.Une vidéo capturée en mars 2016 par une caméra de surveillance d’un hôtel chic de Los Angeles, diffusée par CNN l’an dernier, montre P. Diddy traîner Cassie au sol et lui porter plusieurs coups, puis lui arracher son téléphone des mains.- Délibération -La défense doit plaider vendredi. P. Diddy a choisi de ne pas témoigner, et ses avocats vont tenter de semer un doute raisonnable chez les membres du jury quant aux accusations des procureurs.Ces derniers ont présenté des milliers de pages de transcriptions de conversations téléphoniques ou d’échanges de SMS qui semblent témoigner de la détresse des victimes présumées. Mais des messages de désir et d’affection ont été aussi retranscrits et utilisés par la défense à de nombreuses reprises. Les jurés ont visionné des vidéos de ces marathons sexuels, qualifiés de criminels par les procureurs, mais présentés comme consentis et participant d’un mode de vie “polyamoureux” par la défense de P. Diddy.Les procureurs ont aussi présenté de nombreux documents financiers, notamment des paiements effectués via l’application CashApp à des prostitués masculins et des relevés de chambres d’hôtel et de trajets en avion, visant à prouver le transport de personnes à des fins sexuelles.Les plaidoiries pourraient se terminer vendredi mais il y a peu de chances que les jurés, qui ont d’ailleurs reçu l’instruction de ne pas suivre l’actualité entourant cette affaire hypermédiatisée, commencent à délibérer sur-le-champ. L’accusation et la défense s’attendent plutôt à un début des délibérations lundi.

Comment Trump s’est mis à aimer l’Otan… pour l’instant

Le sommet de l’Otan qui s’est déroulé à La Haye restera dans les mémoires comme celui où Donald Trump s’est mis à aimer l’Alliance atlantique, après des années à la critiquer.Au cours de la rencontre, le président américain s’est visiblement délecté des éloges qui lui ont été prodiguées par les dirigeants présents à La Haye (Pays-Bas), en particulier le secrétaire général de l’Alliance, Mark Rutte, qui n’a pas hésité à le surnommer “papa”. Donald Trump s’est aussi félicité des promesses des membres de l’Alliance d’augmenter leurs dépenses pour leur sécurité, comme il l’avait exigé. Après des années à tacler les autres membres de l’Alliance et à menacer de quitter l’organisation, Donald Trump a semblé vivre une véritable conversion à l’Otan.”Je suis venu ici parce que c’est quelque chose que je suis censé faire, mais je suis reparti un peu différemment”, a-t-il reconnu lors de sa conférence de presse de clôture mercredi.”J’ai regardé les chefs de ces pays se lever, et l’amour et la passion qu’ils montraient pour leur pays étaient incroyables. Je n’avais jamais vu quelque chose de semblable (…). C’était vraiment émouvant à voir”, a-t-il déclaré. Au lendemain de son retour à la Maison Blanche, Donald Trump semblait encore étonnamment émotif à propos du temps passé avec ses 31 homologues. “Une journée merveilleuse avec des dirigeants incroyables et attentionnés,” a-t-il posté sur sa plateforme Truth Social jeudi.Un véritable revirement par rapport à son premier mandat.Le président américain avait alors réprimandé ses alliés à plusieurs reprises, réclamant qu’ils augmentent leurs dépenses de défense, et menacé de retirer les États-Unis de l’Otan. Lors de son premier sommet en 2017 à Bruxelles, il avait poussé le Premier ministre du Monténégro, Dusko Markovic, pour se frayer un chemin vers le devant de la scène. Un an plus tard, il avait publiquement critiqué l’Allemagne et dit en privé vouloir se retirer de l’Alliance.- “Envolée poétique” -Mais cette fois, les dirigeants de l’Otan avaient soigneusement chorégraphié la visite. Ils ont offert à Donald Trump l’accord qu’il souhaitait sur les dépenses militaires et ont comblé d’attentions le dirigeant dès son arrivée à ce sommet que les organisateurs avaient intentionnellement souhaité court pour lui plaire.Le président américain a passé la nuit dans un palais royal et participé à un dîner de gala et un petit-déjeuner avec le roi et la reine des Pays-Bas, une “rencontre géniale”, s’est-il enthousiasmé. Selon le directeur général du Conseil atlantique, Frederick Kempe, Donald Trump a évoqué l’Otan dans “une envolée poétique” tout à fait inédite. “Trump – le détracteur des mauvais payeurs européens en matière de défense et en croisade contre ses alliés pour ce qu’il considère comme des pratiques commerciales injustes – semblait un autre homme”, a-t-il écrit sur le site du Conseil atlantique.La question est maintenant de savoir ce que cela va signifier pour l’Otan si les priorités de l’Alliance finissent par être guidées par un seul homme. La déclaration finale du sommet sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie a ainsi été édulcorée par rapport aux années précédentes et n’a pas fait mention de la volonté de l’Ukraine de rejoindre l’Otan. Les journalistes n’ont pas été autorisés à assister à la réunion de Donald Trump avec Volodymyr Zelensky. Cette décision, en partie due à leur accrochage dans le Bureau ovale en février, a également privé le président ukrainien de la mise en scène qu’il espérait. “Le plus grand perdant a été l’Ukraine”, a estimé Ed Arnold chercheur au Royal United Services Institute, un groupe de réflexion basé à Londres.Donald Trump a également laissé entendre ce qui attendait les pays qui reviendraient sur leur engagement en matière de dépenses militaires, menaçant de faire “payer” économiquement à l’Espagne ses réticences sur leur augmentation.La pression est désormais sur l’Otan qui va devoir maintenir l’élan amoureux du dirigeant américain pendant les trois sommets prévus d’ici la fin de son second mandat. Pour l’heure, Donald Trump et son administration semblent satisfaits. A son retour à Washington, la Maison Blanche a publié une vidéo des moments forts du sommet, avec la légende “Papa est de retour”.  

L’Argentine va juger par contumace les suspects du sanglant attentat anti-juifs de 1994

Dix suspects, iraniens et libanais, seront jugés par contumace en Argentine dans un dossier traumatique resté sans réponse: l’attentat à la bombe contre la mutuelle juive Amia à Buenos Aires, qui avait fait 85 morts et quelque 300 blessés en 1994, a ordonné jeudi un juge fédéral.La résolution, qui reste soumise à un éventuel appel, marque un tournant dans un cas emblématique, pire attentat de l’histoire du pays, jamais revendiqué ni élucidé, pour lequel les familles des victimes réclament justice depuis 30 ans.Dans sa résolution, à laquelle l’AFP a eu accès, le juge Daniel Rafecas prend acte du caractère “exceptionnel” d’un procès par contumace, procédure qui, jusqu’à il y a peu, n’existait pas en Argentine.Mais il considère qu’un tel procès “reste un outil qui permet, au moins, de tenter de découvrir la vérité, de reconstituer ce qui s’est passé, et surtout, de donner aux représentants des victimes un lieu pour s’exprimer publiquement”. Les autorités argentines, comme Israël, suspectent depuis longtemps que l’attentat de l’Amia (Association mutuelle israélo-argentine) a été commandité par l’Iran, avec l’appui opérationnel et logistique d’hommes du groupe armé chiite libanais Hezbollah.- Ex-ministres et diplomates -L’Iran a nié toute responsabilité, et a toujours refusé que ses responsables de l’époque soient interrogés. Certains d’entre eux avaient explicitement démenti toute implication, tels l’ancien chef de la diplomatie Ali Akbar Velayati, qualifiant sur une télévision argentine les accusations de “mensonges”, et enjoignant à l’Argentine “de ne pas se transformer en un instrument des sionistes”.Parmi les suspects – huit Iraniens et deux Libanais – figurent d’anciens responsables et diplomates iraniens, visés par des mandats d’arrêt depuis 2006.Des ex-ministres iraniens comme Ahmad Vahidi (Intérieur), l’ex-chef des renseignements Ali Fallahian et un ancien ambassadeur en Argentine, Hadi Soleimanpour, comptent notamment parmi les accusés.L’accusation, rappelle le juge, considère que les accusés doivent être jugés en tant que “co-auteurs, participants nécessaires ou instigateurs, en fonction de leur contribution”, pour homicide aggravé par la préméditation, le fait d’être commis en bande organisée, et des motifs de haine raciale ou religieuse.L’Argentine a été par deux fois dans les années 90 la cible d’attentats anti-juifs. En 1992, un attentat contre l’ambassade d’Israël à Buenos Aires avait fait 29 morts et plus de 200 blessés. En 1994, le pire attentat sur le sol argentin, à la voiture piégée, visait l’Amia.La communauté juive en Argentine, avec près de 300.000 membres, est la plus importante d’Amérique latine.En 2024, 30 ans après les faits, la justice argentine statuait que ces attentats avaient été commandités par l’Iran, jugement qualifié d'”historique” par la communauté juive locale.La procédure de procès par contumace n’existait pas dans le système judiciaire argentin jusqu’à un changement du Code pénal approuvé en mars dernier par le Parlement.- “Montrer ce qui a été fait, ou pas” -Contrairement à l’Amia, l’association de familles de victimes “Mémoire active” n’était pas favorable au procès par contumace, disant craindre qu’il ne serve qu'”à clôre l’affaire sans vérité et sans justice”.Dans sa résolution jeudi, le juge Rafecas prend acte de ces réserves, mais considère que “ne rien faire serait pire encore”, et ordonne un procès par contumace “afin d’éviter la perpétuation de l’impunité”.”Il ne s’agit pas de guérir les blessures par décret, ni d’imposer des réparations symboliques”, estime le juge. “Il s’agit de tenter de montrer, avec tout le soin et la surveillance nécessaires, ce qui a été fait, ce qui a fait l’objet d’une enquête, ce qui n’a pas été fait, ce qui manque, ce qui peut être examiné. Et de le faire publiquement”.Ni Mémoire active ni l’Amia n’avaient réagi jeudi soir au feu vert au procès.”Les terroristes accusés de l’attentat de l’Amia pourront être jugés”, s’est félicité sur X le ministre de la Justice Mariano Cuneo Libarona, saluant l’exécutif pour avoir impulsé la loi permettant désormais les procès par contumace pour les crimes graves.Le dossier Amia a aussi eu de fortes répercussions politiques en Argentine: Cristina Kirchner, l’ex-présidente de centre-gauche (2007-2015), reste sous le coup d’une procédure pour entrave à la justice, pour avoir promu, alors cheffe de l’Etat, un “mémorandum” avec Téhéran afin que des hauts fonctionnaires iraniens puissent être entendus hors d’Argentine. L’initiative était restée lettre morte.A l’origine de ces accusations, un procureur, Alberto Nisman, avait été retrouvé mort dans son appartement en 2015. La justice avait en 2018 conclu à un assassinat, sans qu’aucun responsable ne soit identifié.

US says reached understanding with China on rare earth exports

The White House signaled trade progress with China on Thursday, with an official saying both sides have reached an understanding on issues including expediting rare earth shipments to the United States.After talks in Geneva in May, Washington and Beijing had agreed to temporarily lower steep tit-for-tat tariffs on each other’s products.China also committed to easing some non-tariff countermeasures, but US officials later accused Beijing of violating the pact and slow-walking export license approvals for rare earths.Both sides eventually agreed on a framework to move forward with their Geneva consensus following talks in London this month.On Thursday, a White House official told AFP that President Donald Trump’s administration and China have “agreed to an additional understanding for a framework to implement the Geneva agreement.”This clarification came after Trump told an event that Washington had “just signed” a deal relating to trade with China, without providing further details.Asked about Trump’s remarks on Bloomberg TV, US Commerce Secretary Howard Lutnick referred to the London negotiations, saying the framework deal — which needed top-level approval — has now been “signed and sealed.”Separately on Thursday, the White House also indicated that Washington could extend a July deadline when steeper tariffs impacting dozens of economies are due to kick in.While Trump imposed a sweeping 10 percent levy on most trading partners this year, he unveiled — then halted — higher rates on dozens of economies while negotiations took place.That pause is set to expire July 9.Asked if there were plans to further the pause, Press Secretary Karoline Leavitt told reporters: “Perhaps it could be extended, but that’s a decision for the president to make.””The deadline is not critical,” she said. “The president can simply provide these countries with a deal if they refuse to make us one by the deadline.”This means Trump can “pick a reciprocal tariff rate that he believes is advantageous for the United States,” she said.Lutnick told Bloomberg TV that Washington will announce some deals in the next week or so.”Those who have deals will have deals, and everybody else who’s been negotiating with us, they’ll get a response from us,” he said.”July 9 will go forward. And as the president said, if people want to come back and negotiate further, they’re entitled to, but that tariff rate will be set, and off we’ll go,” Lutnick added.On the progress of trade negotiations, Leavitt added that US Trade Representative Jamieson Greer is “working very hard” and has had “good and productive discussions with many of our key trading partners.”

L’Iran dit qu’il n’y a pas encore de “plan” pour renouer le dialogue avec Washington

L’Iran a affirmé jeudi qu’aucun “plan” n’existait encore pour une reprise des négociations sur le nucléaire avec les Etats-Unis, contrairement à ce qu’avait annoncé Donald Trump après le cessez-le-feu qui a mis fin à 12 jours de guerre entre Téhéran et Israël.Un sixième cycle de négociations sur le programme nucléaire de l’Iran, prévu le 15 juin via la médiation du sultanat d’Oman, a été annulé en raison de la guerre déclenchée deux jours plus tôt par l’attaque israélienne contre l’Iran.”Les spéculations sur la reprise des négociations ne doivent pas être prises au sérieux”, a déclaré jeudi le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à la télévision d’Etat.”Je voudrais dire clairement qu’aucun accord ou arrangement n’a été conclu en vue de commencer de nouvelles négociations. Il n’y a pas encore de plan pour commencer des négociations”, a-t-il insisté. Le président américain avait évoqué mercredi une reprise prochaine des négociations. “Nous allons parler la semaine prochaine avec l’Iran, nous pourrions signer un accord”, avait-il dit.Téhéran, qui a réaffirmé ses “droits légitimes” à développer un programme nucléaire civil et dément vouloir se doter de l’arme atomique, s’était dit prêt à reprendre les discussions avec Washington sur un accord encadrant son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions frappant son économie.Un précédent accord conclu entre l’Iran et les grandes puissances en 2015 afin d’encadrer le programme nucléaire de l’Iran était devenu caduc après le retrait unilatéral des Etats-Unis en 2018, sous le premier mandat de Donald Trump. – “Gifle cinglante” -Jeudi, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a relativisé l’impact des frappes menées dimanche à l’aube par les Etats-Unis, en soutien à Israël, sur les sites nucléaires de son pays, dans sa première apparition publique depuis la fin de la guerre mardi.Les Etats-unis “n’ont rien gagné de cette guerre”, a-t-il affirmé, ajoutant que “la République islamique l’avait emporté et, en représailles, infligé une gifle cinglante au visage de l’Amérique”.Il a estimé que le président américain avait “exagéré” l’impact des frappes, selon lui “nullement importantes”.M. Araghchi a cependant reconnu jeudi soir que des dégâts “importants” avaient été infligés aux installations nucléaires, ajoutant que les experts de l’Organisation de l’énergie atomique iranienne “procèdent actuellement à une évaluation détaillée des dégâts”.”La discussion pour exiger des dommages” figure désormais en bonne place dans l’agenda du gouvernement, a-t-il ajouté. Après avoir déjà affirmé mercredi que le programme nucléaire iranien avait été retardé de “plusieurs décennies” par ces bombardements, M. Trump a assuré jeudi que “rien n’a été évacué” des sites visés avant les frappes.”Cela prendrait trop de temps, serait trop dangereux et serait très lourd et difficile à déplacer”, a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.D’après des experts, il est possible que l’Iran ait anticipé l’attaque américaine en évacuant ses quelque 400 kilogrammes d’uranium enrichi à 60%, un niveau proche du seuil de 90% nécessaire à la fabrication d’une bombe atomique.Selon un document secret-défense dévoilé mardi par CNN, les frappes auraient scellé les entrées de certaines installations sans détruire les bâtiments souterrains, retardant le programme iranien de seulement quelques mois.La Maison Blanche a confirmé l’existence du rapport mais l’a qualifié de “tout à fait erroné”.- “La voie du dialogue” -Israël avait lancé le 13 juin une attaque aérienne massive sur l’Iran, dans l’objectif affiché de l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire.Selon un bilan officiel iranien, les frappes israéliennes ont tué au moins 627 civils et fait plus de 4.870 blessés. L’Iran a riposté par des tirs de missiles et de drones, qui ont fait 28 morts en Israël. A Téhéran, des Iraniens ont confié leur soulagement mais aussi leur inquiétude après le cessez-le-feu.”Je pense que la paix persistera du côté de l’Iran, mais les Israéliens n’ont jamais tenu leur parole. Si Dieu le veut, ils tiendront parole cette fois-ci”, a déclaré à l’AFP un vendeur de 39 ans prénommé Saeed.Pour le porte-parole de l’armée israélienne, le général de brigade Effie Defrin, le conflit a porté un “coup dur” au programme nucléaire de Téhéran mais il est “encore tôt pour évaluer les résultats de l’opération”.L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a également jugé impossible à ce stade d’évaluer les dégâts et réclamé un accès aux sites. L’agence onusienne “a perdu la visibilité (sur les stocks d’uranium enrichi) à partir du moment où les hostilités ont commencé”, a expliqué mercredi son directeur général, Rafael Grossi.Après un vote mercredi du Parlement iranien en faveur d’une suspension de la coopération avec l’AIEA, le Conseil des Gardiens, en charge d’examiner la législation en Iran, a approuvé jeudi le texte de loi, qui doit être transmis à la présidence pour ratification finale. “Il n’y a pas de doute sur l’application de cette loi”, et “désormais notre relation et coopération avec l’Agence va prendre une autre forme”, a affirmé M. Araghchi. Voyant un “très mauvais signal”, l’Allemagne a appelé Téhéran à ne pas suspendre cette coopération et la France l’a exhorté à reprendre “sans délai la voie du dialogue” et la coopération avec l’agence de l’ONU.Pour le président français Emmanuel Macron, une sortie de l’Iran du Traité de non-prolifération, qui scelle la coopération de ce pays avec l’AIEA depuis 1970, serait le “pire scénario” en affranchissant le pays de tout contrôle.

L’Iran dit qu’il n’y a pas encore de “plan” pour renouer le dialogue avec Washington

L’Iran a affirmé jeudi qu’aucun “plan” n’existait encore pour une reprise des négociations sur le nucléaire avec les Etats-Unis, contrairement à ce qu’avait annoncé Donald Trump après le cessez-le-feu qui a mis fin à 12 jours de guerre entre Téhéran et Israël.Un sixième cycle de négociations sur le programme nucléaire de l’Iran, prévu le 15 juin via la médiation du sultanat d’Oman, a été annulé en raison de la guerre déclenchée deux jours plus tôt par l’attaque israélienne contre l’Iran.”Les spéculations sur la reprise des négociations ne doivent pas être prises au sérieux”, a déclaré jeudi le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à la télévision d’Etat.”Je voudrais dire clairement qu’aucun accord ou arrangement n’a été conclu en vue de commencer de nouvelles négociations. Il n’y a pas encore de plan pour commencer des négociations”, a-t-il insisté. Le président américain avait évoqué mercredi une reprise prochaine des négociations. “Nous allons parler la semaine prochaine avec l’Iran, nous pourrions signer un accord”, avait-il dit.Téhéran, qui a réaffirmé ses “droits légitimes” à développer un programme nucléaire civil et dément vouloir se doter de l’arme atomique, s’était dit prêt à reprendre les discussions avec Washington sur un accord encadrant son programme nucléaire en échange de la levée des sanctions frappant son économie.Un précédent accord conclu entre l’Iran et les grandes puissances en 2015 afin d’encadrer le programme nucléaire de l’Iran était devenu caduc après le retrait unilatéral des Etats-Unis en 2018, sous le premier mandat de Donald Trump. – “Gifle cinglante” -Jeudi, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a relativisé l’impact des frappes menées dimanche à l’aube par les Etats-Unis, en soutien à Israël, sur les sites nucléaires de son pays, dans sa première apparition publique depuis la fin de la guerre mardi.Les Etats-unis “n’ont rien gagné de cette guerre”, a-t-il affirmé, ajoutant que “la République islamique l’avait emporté et, en représailles, infligé une gifle cinglante au visage de l’Amérique”.Il a estimé que le président américain avait “exagéré” l’impact des frappes, selon lui “nullement importantes”.M. Araghchi a cependant reconnu jeudi soir que des dégâts “importants” avaient été infligés aux installations nucléaires, ajoutant que les experts de l’Organisation de l’énergie atomique iranienne “procèdent actuellement à une évaluation détaillée des dégâts”.”La discussion pour exiger des dommages” figure désormais en bonne place dans l’agenda du gouvernement, a-t-il ajouté. Après avoir déjà affirmé mercredi que le programme nucléaire iranien avait été retardé de “plusieurs décennies” par ces bombardements, M. Trump a assuré jeudi que “rien n’a été évacué” des sites visés avant les frappes.”Cela prendrait trop de temps, serait trop dangereux et serait très lourd et difficile à déplacer”, a-t-il écrit sur sa plateforme Truth Social.D’après des experts, il est possible que l’Iran ait anticipé l’attaque américaine en évacuant ses quelque 400 kilogrammes d’uranium enrichi à 60%, un niveau proche du seuil de 90% nécessaire à la fabrication d’une bombe atomique.Selon un document secret-défense dévoilé mardi par CNN, les frappes auraient scellé les entrées de certaines installations sans détruire les bâtiments souterrains, retardant le programme iranien de seulement quelques mois.La Maison Blanche a confirmé l’existence du rapport mais l’a qualifié de “tout à fait erroné”.- “La voie du dialogue” -Israël avait lancé le 13 juin une attaque aérienne massive sur l’Iran, dans l’objectif affiché de l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire.Selon un bilan officiel iranien, les frappes israéliennes ont tué au moins 627 civils et fait plus de 4.870 blessés. L’Iran a riposté par des tirs de missiles et de drones, qui ont fait 28 morts en Israël. A Téhéran, des Iraniens ont confié leur soulagement mais aussi leur inquiétude après le cessez-le-feu.”Je pense que la paix persistera du côté de l’Iran, mais les Israéliens n’ont jamais tenu leur parole. Si Dieu le veut, ils tiendront parole cette fois-ci”, a déclaré à l’AFP un vendeur de 39 ans prénommé Saeed.Pour le porte-parole de l’armée israélienne, le général de brigade Effie Defrin, le conflit a porté un “coup dur” au programme nucléaire de Téhéran mais il est “encore tôt pour évaluer les résultats de l’opération”.L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a également jugé impossible à ce stade d’évaluer les dégâts et réclamé un accès aux sites. L’agence onusienne “a perdu la visibilité (sur les stocks d’uranium enrichi) à partir du moment où les hostilités ont commencé”, a expliqué mercredi son directeur général, Rafael Grossi.Après un vote mercredi du Parlement iranien en faveur d’une suspension de la coopération avec l’AIEA, le Conseil des Gardiens, en charge d’examiner la législation en Iran, a approuvé jeudi le texte de loi, qui doit être transmis à la présidence pour ratification finale. “Il n’y a pas de doute sur l’application de cette loi”, et “désormais notre relation et coopération avec l’Agence va prendre une autre forme”, a affirmé M. Araghchi. Voyant un “très mauvais signal”, l’Allemagne a appelé Téhéran à ne pas suspendre cette coopération et la France l’a exhorté à reprendre “sans délai la voie du dialogue” et la coopération avec l’agence de l’ONU.Pour le président français Emmanuel Macron, une sortie de l’Iran du Traité de non-prolifération, qui scelle la coopération de ce pays avec l’AIEA depuis 1970, serait le “pire scénario” en affranchissant le pays de tout contrôle.